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lundi, 21 décembre 2009

Remember the Irlandais...

Z'avez lu la petite Fourest, l'autre jour dans le Monde, la nouvelle égérie des médias, madame Je-suis-partout, sur écrans, micros et papier torchon... Z'avez lu le tahar ben jelloun, romancier de mes deux et plagiaire à ses heures, toujours chez feu beuve-méry... Z'avez lu les pétitionnaires fous de SOS racisme aujourd'hui dans Libé, toute la cohorte des grands démocrates pur jus, debout comme un seul homme pour s'offusquer de ce que le débat sur l'Identité Nationale « libère la parole raciste » et qu'il faut vite arrêter les frais, faire enfin fermer sa gueule au peuple, et que la démocratie, la vraie, celle de leurs rêves, c'est celle où le peuple, enfin présentable, obéit aux intellos, aux artistes, aux journaleux, aux histrions, aux saltimbanques, bref aux grandes consciences... celle où le peuple enfin dressé comme un gentil toutou à sa mémère de-gauche et libérale, le peuple enfin joffrinisé et duhamelisé, donne la papatte gentiment et pète dans le sens des vents dominants...

Car le peuple, vous savez, le grandiose Peuple majuscule et souverain qui se libéra jadis de siècles de servitude féodale, le Peuple magnifique et majestueux de Michelet et Victor Hugo qui apporta les lumières au monde et fit sortir l'humanité du Moyen-Age où elle végétait, voilà-ti pas, le con, qu'il s'imagine que c'est arrivé, et que parce qu'on lui a fait croire que c'est lui qui décide de tout grâce à un torcheballe déposé deux fois par an dans un aquarium à gogos, voilà-ti pas qu'il voudrait mettre son nez partout, dire son mot sur tout, et sur l'immigration en particulier, sujet pourtant réservé de longue date aux élites bien-pensantes...

Ho... ho... doucement le peuple... là, gentil... couché, vautré le peuple... à genou... à la niche... chut le peuple... silence... les démocrates pensent et votent et décident pour toi... Et si t'es pas content, on va t'envoyer en stage à Dublin...

dimanche, 20 décembre 2009

Une fois de plus, l'antisémtisme...

Hasard du « On ne se quitte plus » de Radio-France, me voilà à écouter, il y a quelques jours, les « Nouveaux Chemins » du mignon Enthoven sur France-cul. Ca causait de Schopenhauer, et l'enthoven d'attaquer la présentation ainsi : « Malgré son antisémitisme... Schopenhauer était un immense philosophe... », relayé aussitôt par l'invité du jour, Roger-Pol Droit qui rajouta bien sûr la rebelote attendue... que le grand Arthur est fort antipathique du fait de son antisémitisme mais que ... etc...

Est-ce que les mêmes, lorsqu'ils causent de Baudelaire, commencent par dire en se pinçant les narines : « Malgré son antibelgisme insupportable, Baudelaire était un immense poète... » ? Est-ce qu'ils reprochent à Mérimée son racisme anticorse, à Balzac son racisme antiprovençal, à Stendhal son racisme antirusse et à Zola son racisme antianglais ?...etc...

Tout doit-il être évalué d'abord en fonction de l'antisémitisme ou non du personnage concerné ?

L'antisémitisme est-il quelque chose qui doit être étudié, analysé, à charge et à décharge, ou qui doit seulement être anathématisé comme le mal absolu ?

L'antisémitisme peut-il avoir sinon des justifications, au moins des explications, ou est-il un ovni venu de quelque abominable sphère infernale sans cause ni raison ?

L'antisémitisme ne doit-il être jugé qu'en fonction du nazisme et de la Shoah ? Les antisémites pré-shoahtiques ne sont-ils que des crypto-nazis anticipateurs et prévoyants qui couvaient en silence les ovules et les spermatozoïdes qui allaient donner naissance des lustres plus tard à Hitler?

L'antisémitisme ne s'explique-t-il, toujours et partout, que comme phénomène irrationnel  de bouc émissaire ? Et si oui, pourquoi les Juifs, plutôt que d'autres, ont-ils été ces boucs émissaires idéaux ?

Y a-t-il eu des études sérieuses de sociologie non trafiquée concernant l'influence ou la présence des Juifs dans la Presse, la Finance, le Pouvoir ? Ces études sont-elles interdites ? Et si oui, est-il interdit également d'étudier, dans ces mêmes structures, l'influence ou la présence des Auvergnats, Arabes et Bretons ?

A-t-on le droit de dire que les Juifs sont cupides, sûrs d'eux et dominateurs, comme on dit sans ramdam médiatique que les Corses sont fainéants, les Provençaux hâbleurs, les Bretons têtus...etc... (Sans préjuger de la justesse ou de l'intelligence de telles affirmations ).

Bref, le jour où les Juifs ne bénéficieront plus de cette espèce de halo protecteur qui, une fois de plus, les isole et les particularise, on aura peut-être fait un grand pas en avant dans la lutte contre ... l'antisémitisme... Mais c'est pas demain la veille...

 

jeudi, 17 décembre 2009

Besson les bras...

Pourquoi le débat sur l'identité nationale tourne-t-il à la cacophonie et à la confusion ? Pour une raison toute simple, c'est qu'il n'est en fait rien d'autre qu'un débat sur l'immigration, mais débat honteux, qui n'ose pas dire son nom, qui se cache sous de grandes phrases ronflantes et estampillées « pensée unique » alors que le peuple, lui, qui n'a pas de ces précautions politiciennes, dit tout haut enfin, sur le site pourtant soigneusement expurgé du Ministère, ce qu'on ne veut pas entendre depuis 30 ans, ce qu'il a essayé de dire d'élections en élections en faisant monter le score du Front national jusqu'au « séisme » d' avril 2002, ce que tous les médias coalisés de l'establishment le forcent à penser tout bas depuis des lustres...

Car il est clair qu'il n'y a pas de problème d'identité nationale, pour la bonne raison qu'il n'y a pas d'identité nationale, que l'identité, malgré la lexicologie et cet « idem » qui semble tout figer, est forcément changeante... Et de même que l'adulte d'aujourd'hui n'est plus l'enfant qu'il était il ya 40 ans ni le vieillard qu'il sera 40 ans plus tard, tout en restant pourtant lui-même dans son évolution et ses changements, de même la France reste la France (c'est à dire quoi ?? Un territoire ? Et encore.., mouvant et fluctuant...) sous le Mérovingiens, les Bourbons, la Terreur, sous Deschanel, Pétain ou De Gaulle, quels que soient l'attachement privilégié ou le rejet radical que l'on puisse avoir pour telle ou telle période de l'histoire...

Si identité nationale il y a, ce qui peut la menacer, ça n'est pas le changement, mais le changement brutal, soudain et massif : modification des limites territoriales, de la langue, du peuplement, des moeurs, des modes de vie... Le principe même d'une identité c'est qu'elle évolue, mais qu'elle évolue lentement, comme un organisme qui ne peut s'adapter à des conditions de vie nouvelles que si celles-ci sont progressives...

Et donc, dans le débat actuel, l'immigration est cet élément brutal, soudain et massif (surtout dans certaines zones et certains quartiers) qui a apporté des modifications radicales dans les comportements, la religion, la culture, les modes de vie et même les territoires (qu'on songe aux zones de non-droit tenues par les bandes ethniques...). Et ce phénomène est d'autant plus déstabilisant et mal perçu par la société « de souche » que cette immigration n'a pas la retenue ni la gratitude ni la discrétion des vagues précédentes qui respectaient le pays d'accueil et en subissaient les lois, au lieu qu'une grande partie de l'immigration récente considère la France (pour des raisons historiques, sociologiques et culturelles, mais aussi à cause de l'intelligentsia française elle-même qui a fait de l'immigré le nouveau roi devant qui l'on devait s'agenouiller..) comme une ennemie qu'on va sucer jusqu'à la moelle et à laquelle on va imposer ses propres traditions et modes de vie...

C'est ce débat-là ( à condition qu'il se fasse avec des chiffres non faussés..) qui permettrait d'y voir un peu plus clair sur l'identité nationale ou sur tout autre chose, mais c'est ce débat que l'on n'aura pas parce que la gauche n'en veut pas et que la droite, en ces matières, depuis 35 ans, n'a rien su faire d'autre que se coucher devant le monopole caviardo-humanitaire d'une gauche qui a su monopoliser, à la gramsci, tout l'espace culturel...

Lou sérieuse...

mercredi, 16 décembre 2009

No logo...

Bon, ok, déontologie oblige, nos journaleux en tous genres ont pas le droit, paraît-il, à la télé ou à la radio, de citer quelque marque que ce soit de bagnole, parfum, chocolat, jambon, micro-onde et autres merveilleux produits dont regorge notre société de consommation que Mai 68 était censé avoir enterrée... Et les bougres s'y tiennent avec beaucoup de sérieux, même si on se doute bien que ces rois de la déontologie à géométrie variable et du tiroir-caisse bien rempli ont mille moyens pour tourner à leur avantage les circonvolutions compliquées de leur bonne conscience...

Mais deux remarques tout de même :

-Premièrement, pourquoi n'interdirait-on pas à tous ces connards du show-biz, bateleurs de télé, saltimbanques de cinéma, animateurs de jeux débiles ou simples cracheurs de micros, de faire de la pub en dehors de leurs heures de service pour quelque produit que ce soit... Car enfin, si ces cons sont recrutés par les chasseurs de pub, c'est bien parce que leur binette est connue, et si elle est connue c'est bien parce qu'elle passe en boucle sur les écrans. C'est donc avec nos ronds que ces cons-là sont devenus les rois du casting publicitaire. Leur interdire ce genre d'amusement lucratif présenterait au moins trois avantages : d'abord leur apprendre la décence, ensuite permettre à de plus nécessiteux de s'y coller, enfin nous éviter de voir dix fois par jour la tronche débile de tonton coffe ou d'antoine ou de jean rochefort ou de robert hossein et plein d'autres que j'oublie qui ont même pas honte, pourris de fric comme ils sont, de venir arrondir le déjà joli édredon de leur fin de mois en vantant les charmes des soupes liebig ou des cercueils roblot...

 

-Deuxièmement, au nom de quoi n'étendrait-on pas cette interdiction de citer des marques aux « produits culturels » ? On s'imagine bien que les journaleux qui promeuvent tel bouquin, tel spectacle, tel groupe, telle salle, tel cd, tel dvd... etc... ne le font qu'avec de saintes intentions, vêtus de probité candide et de lin blanc, dans le détachement matériel le plus irréprochable et avec le seul louable souci d'informer et de saluer les productions culturelles les plus remarquables... Allons donc, ce ne sont que copinage et racolage et renvois d'ascenseurs et gentilles compromissions entre amis qui font que ces cons-là mettent en lumière ce que leurs maîtres ou leur idéologie ou leurs sordides intérêts personnels leur ont dit de mettre en tête de gondole et jettent aux poubelles de l'histoire et de l'oubli ce qui ne convient ni à leurs têtes formatées et formateuses ni à leurs intérêts financier bien compris...

Déontologie mon cul ! Comme le chantait Paco Ibanez qui le tenait du vieux Quevedo ((1580 - 1645), l'hymne de tous ces enfoirés c'est bien toujours et plus que jamais ceci : « Don don don do do don don don do don dinero... »

 

Lou ibère...

jeudi, 10 décembre 2009

Petite contribution...

Et oui, petite contribution au débat sur l'identité nationale...
Aujourd'hui, c'est Marcel Proust qui s'y colle, dans A la recherche du temps perdu, et plus précisément dans Du côté de chez Swann.

Et c'est pas si mal que ça :

"Que cette église était française ! Au-dessus de la porte, les saints, les rois-chevaliers une fleur de lis à la main, des scènes de noces et de funérailles étaient représentées comme ils pouvaient l’être dans l’âme de Françoise. Le sculpteur avait aussi narré certaines anecdotes relatives à Aristote et à Virgile, de la même façon que Françoise à la cuisine parlait volontiers de saint Louis comme si elle l’avait personnellement connu, et généralement pour faire honte par la comparaison à mes grands-parents moins « justes ». On sentait que les notions que l’artiste médiéval et la paysanne médiévale (survivant au XIX° siècle) avaient de l’histoire ancienne ou chrétienne, et qui se distinguaient par autant d’inexactitude que de bonhommie, ils les tenaient non des livres, mais d’une tradition à la fois antique et directe, ininterrompue, orale, déformée, méconnaissable et vivante."

 

Lou intemporelle...

mercredi, 09 décembre 2009

Winock's blues...

Michel Winock, encore un incontournable de tout ce qui touche à l'identité nationale, à l'immigration... Ils sont 4 ou 5 comme ça à se partager le magistère médiatique de la bonne parole consensuelle sur tous les sujets problématiques qu'ils ont la charge de déproblématiser afin que ne soit pas dit ni proféré ce que la pensée unique et les vigilants veulent tenir caché...

Michel Winock, donc, dans Ouest-France du 4 décembre, à propos du débat sur l'identité nationale. Extraits commentés :

 

« Que pensez-vous du débat sur l'identité nationale ?

Je suis un peu étonné que le ministère lance un tel débat. L'expression identité nationale n'est pas bien claire. Il y a d'autres mots, qu'on utilisait jadis, qui pouvaient exprimer cette idée : patriotisme, civisme. Comme le débat est lancé par un ministère qui s'appelle aussi de l'Immigration, on voit bien qui est visé. »

Et oui, Michel, on voit bien qui est visé, et tu vois bien et tu sais bien que le vrai problème sous-jacent à tout ce débat est celui de l'immigration et des problèmes économiques, sociaux et culturels qu'elle pose. Mais comme ça fait trente ans que t'es payé pour dire le contraire et pour chanter les alleluia de la beauté du métissage et de la migration généralisée, tu vas surtout pas troubler le marigot et tu vas t'empresser de passer à autre chose

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« Comment cette communauté historique s'est-elle forgée ?

La France s'appuie sur deux héritages. D'abord, la monarchie catholique : elle a construit un État centralisé qui a rassemblé des territoires habités par des gens qui ne parlaient pas la même langue, qui n'avaient pas les mêmes traditions. Ensuite, les révolutionnaires et les républicains ont construit la nation, c'est-à-dire le fait que les citoyens se définissent Français à partir de leur volonté d'adhérer à ce pays. La nation, c'est l'idée d'une appartenance volontaire. »

Ca t'arrache pas la gueule de dire que la monarchie a centralisé sans parler une seconde du jacobinisme exacerbé des grands ancêtres guillotineurs qui ont imposé de façon totalitaire et entièrement idéologique une centralisation mille fois plus radicale et absurde que la centralisation empirique et progressive de la monarchie... ? Bravo Monsieur  l'Historien...

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« C'est la raison pour laquelle un débat comme celui-là me gêne beaucoup. Il suffit de regarder les réactions sur Internet. On donne l'occasion à tout un refoulé xénophobe et islamophobe de s'exprimer. C'est dangereux. »

 

Là aussi t'es mignon, Michou... Les mêmes cons dont tu fais partie qui tressent d'impérissables lauriers depuis cent ans à tonton Freud et à la psychanalyse qui auraient libéré l'esprit humain en permettant à tout ce qui était opprimé et contraint par le sur-moi de la morale et de la religion, les mêmes cons qui se réjouissent  de l'expression enfin libérée du refoulé qui, seule, peut guérir les terribles névroses individuelles, les mêmes cons, dis-je, lorsqu'il s'agit de la société, sont soudain terrorisés par ce même refoulé soudain devenu abominable, terrifiant et « dangereux »...

Et oui, Michou, c'est dangereux de laisser parler le peuple... Il parle pas comme toi, le peuple, il a pas ces précautions de faux-cul qui se réjouit d'entendre le premier gros mot dans la bouche de son petit-fils, comme marque de libération et d'autonomie, mais qui sort bénitier, sabre et goupillon d'exorciste démocrate dès qu'il entend dans la bouche du peuple ces mots abominables qui pourraient avoir l'ombre d'un soupçon de connotation raciste...

Reste dans ton petit monde calfeutré de bien-pensant boboïde, Michel, va pas trop au Café du Commerce, tu risquerais d'y rencontrer le peuple et d'avaler ton café de travers...

Lou p'tit noir...

mardi, 08 décembre 2009

Hérodote...

 

 

Et les voilà repartis en campagne, les brandisseurs frénétiques de pancartes, les agitateurs de drapeaux et signeurs de pétitions patentés qui trouvent là l’occasion rêvée de faire parler d’eux dans des médias déjà couchés pour leur servir la soupe.
Ces jours-ci, c’est la suppression (qui n’en est pas vraiment une puisqu’on renforce cet enseignement en classe de première…) de l’Histoire en terminale S.

Et tous les jocrisses syndicaux, intellectuels affligés et corporatistes affiliés de pousser des cris de pucelle pour dénoncer ce lâche attentat contre les Humanités, cette attaque inqualifiable contre la possibilité de comprendre le monde, décrypter le temps et devenir enfin ces citoyens magnifiques et introuvables dont la République a tant besoin…

Ce matin, c’est le duhamel de France-cul et la vieille roudinesque qui s’y collent et nous redisent, la voix brisée d’émotion et de colère, toute l’horreur d’un monde d’où auraient disparu la Princesse de Clèves, les hauts faits de la présidence Millerand et l’enseignement récurrent et obligatoire de la Shoah.
C’eût été rigolo de demander à Roudinette et Béchamel réunis de nous dire, là, à la loyale, les yeux dans les yeux, combien de fois ils avaient lu la Princesse de Clèves avant qu’ils ne la relussent (et oui…) en boucle il y a un an ou deux pour marquer leur opposition radicale et lettrée à Sarko le Barbare… Itou et item pour les hauts faits d’Alexandre Millerand qu’ils ont pourtant étudiés avec assiduité et passion au temps de leur jeunesse folle. Y a que, sans doute, sur la Shoah qu’ils auraient pu réciter par cœur le catéchisme officiel dont ils sont parmi les fabricants les plus zélés. Mais là, deux heures d’histoire de plus par semaine n’ajouteront rien au déferlement médiatique shoahtique dont le csa devrait d’ailleurs dresser quelques statistiques édifiantes…

Mais pour en revenir à l’Histoire en péril, nos deux suceurs de micros croient-ils vraiment que nos chères têtes blondes tirent quelque profit que ce soit de leurs longues heures d’ennui le cul posé sur les bancs de l’école, croient-ils vraiment ou font-ils semblant de croire qu’il restera quelque chose de tout ce fatras hétéroclite appris dans la douleur, croient-ils vraiment que c’est deux heures de plus d’Histoire ou Géo ou Philo ou Français qui vont faire des Lycéens de France ces citoyens modèles qui changeront un jour la face de la République ?

Si oui, il faudrait qu’ils ouvrent vite Libé de ce matin. Ils y liront avec horreur, angoisse et tremblement qu’il n’y a que 29% de nos concitoyens qui connaissent le nom de leur Président  de Région… !!

Mais qu’ils se rassurent, y en a bien 95% qui connaissent le nom de Zidane, Patrick Sébastien ou Geneviève de Fontenay…

 

Lou déscolarisée...

lundi, 07 décembre 2009

Commentaire décomposé...

Allez, deux mots de commentaire sur la prose de cette ordure de Marcelle dans Libé du 4 décembre. Extraits commentés.

"Les mots pour la redire, la barbarie

National quoi?

Ainsi, petit à petit, l’oiseau fait son nid. Cet oiseau-là, appelons-le fascisme ou néonazisme, et entendons de partout monter des voix nous rappelant scrupuleusement au sens des mots. Allons ! La Suisse serait soudain devenue, par le seul fait d’une votation interdisant l’érection de minarets, un Etat raciste ! Vous rigolez ?… Eh bien non, on ne rigole pas. On cherche le mot susceptible d’identifier l’électeur d’une proposition raciste promue par des racistes, et - est-on simplet, tout de même !- on ne trouve rien de mieux que : raciste."

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Déjà, ducon, tu pourrais t'essayer, dans ta grande sagacité verbeuse, à quelques distinguos subtils qui te permettraient de comprendre que les minarets ont à voir avec la religion et pas avec la race, premièrement, et, deuxio, que la crainte d'un afflux trop rapide et important d'étrangers n'est pas nécessairement de la xénophobie et encore moins du racisme. Mais pour faire ces distinctions, il faut sans doute ce minimum d'honnêteté intellectuelle qui te manque...

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"Remplacer le costume rayé du mafieux qui bâillonne les juges, criminalise l’expression syndicale ou assassine la presse, par un queue-de-pie, c’est se faire le complice du mafieux en le banalisant. Pour ce faire, on avancera naturellement les meilleures raisons du monde : l’Europe, mais surtout pas fédérale, l’Europe des Etats-Nations, avec ses murs et ses «jungles», où une «crise économique» exacerbe tous les nationalismes pour le plus grand profit d’«un tas de coquins faisant gogaille du matin au soir et du soir au matin» (Karl Marx, Le Capital), et cette «misère du monde» qu’elle n’a pas vocation à accueillir au-delà d’un raisonnable indexé sur l’aide dérisoire aux pays «en voie de développement», ce minimaliste cache-sexe du post-colonialisme et de toutes les Françafrique."

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Quand tu causes avec le vieux Marx (dont la totalitaire politique universellement menée par ses émules et descendants en tous genres ne semble pas te choquer plus que ça) d'un "tas de coquins faisant gogaille", est-ce que tu mets dans le tas en question ton rothschild de patron et ton joffrin de caporal-chef qui doivent bien se gogailler gentiment et même pire avec tout ce pourri pognon dont les effluves ne semblent pas, pour une fois, gêner tes délicates narines de faux pauvre du Lubéron et des Alpilles...

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"La barbarie, c’est agiter le fantasme du muezzin dans les campagnes à clochers (et à écoles privées) subventionnés, tout en panthéonisant L’Etranger de Camus. La barbarie, c’est misérablement invoquer des «règles d’urbanisme» pour préparer les opinions publiques à tous les référendums d’exclusion."

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Lorsque tu parles de "barbarie" à propos de l'agitation du "fantasme du muezzin", t'as pas l'impression que tu oublies un peu trop facilement l'autre barbarie, celle des puissants par le fric, des puissants par la plume et le micro, des puissants par les réseaux, à laquelle tu appartiens de toutes tes fibres de motard de mes deux et de dominant à bonne conscience ?

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"On incinérera lundi au Père Lachaise un exemplaire représentant de l’être internationaliste dans la personne de Menachem Rosenfeld, dit, depuis 1940 qu’il entra dans la clandestinité, Henri Pasquelin.

Né en 1923 d’un père secrétaire général du syndicat du textile de Varsovie exclu dès 1929 du Parti communiste polonais pour boukarinisme et d’une mère agent de liaison de la IIIe Internationale (exclue, elle, pour trotskisme), il immigra en France en 1934 et intégra à 14 ans le groupe Molinier, puis le Parti socialiste ouvrier et paysan (l’ultra-gauche, comme dit l’autre, de la SFIO)de Marceau Pivert. Après guerre, marri de n’avoir rejoint la Résistance «qu’en» 1943, il refusera toutes décorations."

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Quant à ton hommage à Pasqualin, on dira simplement que si tout ce que tu racontes sur le bonhomme est vrai, il avait au moins les couilles, le Rosenfeld, d'être un clandestin alors que tu es le fleuron de la high society médiatique du tout-Paris friqué et bien-pensant, et de refuser des décorations de merde dont il s'estimait indigne (et pourtant, les décorations de la Résistance, Dieu sait si elles étaient bien souvent indignes en elles-mêmes, cf le gentil germano-soviétque guy moquet...) alors que tu n'estimes pas indigne, tenant les discours que tu tiens, de faire cohabiter ta prose de révolutionnaire en peau de lapin avec les pubs les plus éhontées pour le luxe d'une société de consommation qui pue et  du fric qui tue, dans le torchon joffrinien o^tu te répands...

Lou beuark...