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lundi, 31 octobre 2011

Socialisme à visage rupin...

Bon, finalement, ils s’en sortent pas si mal que ça, les socialos… Tiens, allez, deux au hasard, dont on a parlé récemment : DSK d’abord, le trousseur mélano-ancillaire, cul et chemise pourtant avec la Sinclair qui, grande bourgeoise beauvoirisée, lui passe tout et l’incite même à manifester son ego gros comme ça où ça lui chante.. Le DSK, donc, c’est des va-et-vient aux Amériques juste pour tirer un coup, c’est des nuits d’orgie dans les palaces lillois, c’est des suites à 5000 euros la demi-heure, c’est les avocats les plus chers du monde, la location d’une modeste demeure à 50.000 euros la semaine, les limousines opaques et climatisées… etc … etc...

Et voilà qu’on nous cause, ces jours-ci, de la vente de la collection Fabius Frères, antiquaires sur la place de Paris depuis 129 ans, et dans les frères ou neveux y a bien sûr Laurent le Magnifique, conscience morale de la gauche philanthrope, grand protecteur du pauvre peuple, déploreur de misère sociale, soutien indéfectible des plus démunis, défenseur ardent des malheureux et contempteur impénitent du capitalisme inhumain… Et la vente en question a rapporté 9,6 millions d’euros (ce qui doit faire, avec mes comptes à moi, environ 7 milliards de centimes d’anciens francs !) que Lolo et ses frères vont soigneusement mettre à l’abri dans une de ces « abominables banques qui cannibalisent jour et nuit l’épargne du pauvre peuple suant sang et eau pour esssayer de survivre »…

 

Bon, je serais socialiste, les saillies de DSK dans les bas-fonds des Carlton/Sofitel de la planète, je m’en contrefoutrais royalement. Les luttes de courants entre hollando-fabusiens et montebourgeo-aubrystes, je m'en tamponnerais itou, mais savoir que j’appartiens à un parti de pourritures profilées humanistes et généreuses et pourtant si tant pleines de fric dans leurs coffres en titane, ça me ferait gerber grave…

dimanche, 30 octobre 2011

Mathématiques modernes : 23 = 0...

Fallait s’y attendre.. C’est par la tête que pourrit le poisson, c’est par les archevêques, et celui de Paris en particulier, que s’exprime la connerie et la lâcheté.

Citation «  Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, a condamné samedi lors d'un entretien à Radio Notre-Dame les agissements d'«un groupuscule qui se réclame de l'Eglise catholique sans aucun mandat» et qui «fait de la foi un argument de violence». «On est en face de gens qui sont organisés pour des manifestations de violence et pour obtenir ce qu'ils ont obtenu d'ailleurs, une place dans les journaux», a-t-il condamné. »

Ainsi, Monsieur 23,, Archevêque de Paris et patron de la Conférence des évêques de France, au lieu de s’élever contre le spectacle de merde du Théâtre dela Ville et d’aller prier avec les jeunes manifestants à l’entrée de la salle où le visage du Christ est traîné dans la merde, Monsieur 22, défile main dans la main avec tous les plus pourris libéraux-libertins de la boboïdie cultureuse et branchée et se vautre dans la plus pire veulerie cléricale en accusant les jeunes en question d’être : -un groupuscule, - d’agir avec violence, - de réussir à franchir la barrière médiatique…

Eh ! 21, le Christ, au début, y a à peu près 2000 ans, avec les 12 gugusses dont tu es censé être l’héritier, tu crois qu’il était pas lui aussi un groupuscule, groupuscule qu’il appelait « petit troupeau », si mes souvenirs sont bons, et dans sa bouche, ça avait rien d’une injure, c’était même affectueux… ?

Eh ! 20, tu t’es jamais entendu causer, dans tes sermons du dimanche, des marchands du temple et de la sainte colère et du sacré bordel que Celui que tu es censé représenter a foutu au milieu du consensus social et culturel de l’époque ?

Eh ! 19, ce qui t’emmerde le plus, finalement, c’est que la superbe omerta conciliaire que t’as réussi à maintenir depuis plus de cinquante ans, avec l’aide des grands médias, sur les chrétiens qui refusent de se coucher devant la pensée unique, qui veulent bien être dans le monde mais pas être du monde (ni du Monde, d’ailleurs !), et pour qui Dieu est Dieu, nom de Dieu, ce qui t’emmerde c’est que cette foutue omerta craque à l’occasion et laisse voir autre chose, en guise de catholicisme, que la langue de bois cléricale et la componction ecclésiastique qui te servent de colonne vertébrale…

J’arrête là, mais si je continuerais comme ça encore un moment, Monseigneur 18, j’arriverais vite, soit à 666, qui est le chiffre de la Bête, soit à zéro, qui est le chiffre de ton courage et de tes convictions...

samedi, 29 octobre 2011

Ben Ali, reviens, ils sont devenus fous...

Waoouuuhh ! Putain ! Directmatin, tête de gondole, hier matin à l’entrée de la Garede Lyon, page 12, en partenariat avec Le Monde, naturellement, faut bien être partout : cette perle rare, ce joyau à ne manquer sous aucun prétexte : « Après vingt-trois ans de dictature, il est difficile de retrouver les réflexes d’indépendance et de liberté pour les journalistes tunisiens. Ils réapprennent le débat démocratique avec l’aide des chaînes françaises ». Fermez le ban !

Merveille des merveilles : toute la pire pourriture journalistique de l’audiovisuel public français, les champions de la question biaisée, du débat inégal, du regard torve, du virage de cuti, de la soupe servie chaude, de l’amalgame douteux, de l’enchaînement qui tue, des experts de mes deux, des invités triés sur le volet, de la fiche prédigérée, du petit doigt sur la couture, des rectifications inexistantes, de la déontologie en sautoir, de l’idéologie dégoulineuse, de l’info hiérarchisée ad libitum, du micro-trottoir sélectif, tous les plus pires cons qui se sont incrustés depuis des décennies dans notre Paf, et qui sont pas prêts d’en sortir, tous les plus pourris spécialistes du formatage idéologique, de la tête bien pleine et bien refaite, les plus sectaires partisans de la boboïdie gauchoyante, les plus intolérants démocrates inconditionnels, squatteurs d’antennes et indéracinables du micro, tous, dis-je, vont avec nos ronds, bien sûr, « apprendre le débat démocratique » aux Tunisiens !! Et pourquoi pas, alors, le retour de Ben Ali… ça serait pas pire, et ça aurait le mérite de la clarté. On espère qu’Ennahda va reprendre tout ça en mains vite fait…

vendredi, 28 octobre 2011

Sur la face de merde de roméo castellucci...

Tu parles s’il faut la soutenir la « liberté de représentation théâtrale » ! Et tous les joyeux cons cultureux, de chéreau à piccoli, de binoche à stéphane hessel, de s’indigner (Papie Stéphane a encore frappé !) à coups de comité et de pétitions contre les jeunes manifestants qualifiés automatiquement de « fascisants » par l’ordinateur central de la pensée unique, jeunes qui, d’ailleurs, n’ont rien fait d’autre que s’indigner (eh oui, Papie !) contre un spectacle qui honore le visage du Christ en le barbouillant de merde sous le regard ému et compatissant du microcosme décadent animé par le décati et thaïlandophile neveu de Tonton 1°…
Indignez-vous, qu’ils disaient, mais pas contre ceci, ni contre cela, indignez-vous seulement contre ce que vous indiquera papie Hessel ou ses clones chéreautique, piccolesques ou binochards, indignez-vous dans le sens de la marche, découpez vos tracts en suivant les pointillés bien tracés par Le Monde ou Libé, égosillez-vous sur les refrains habituels lancés par les rebelles à cul de plomb de France-Culture, et tout ira pour le mieux dans la pire pourriture démocratique ordinaire…

Et les connards sus-cités, les chéro-piccolo-binocho-hesseliens, sans oublier le Demeuré de Libé ni l’Israelewicz du Monde, si prompts à mobiliser tous les samu médiatiques de France et de Navarre dès que le moindre petit marquis de centre gauche est effleuré par la matraque en caoutchouc mousse d’un dixième de flic à peine énervé, tous ces connards, disais-je, de bien faire en chœur le bon gros silence médiatique étouffant sur les militants réacs sauvagement matraqués par les honnis CRS urgemment appelés à la rescousse par gelati-mota et ses sous-fifres, champions ordinaires du CRS/SS  soudainement métamorphosés, pour les besoins urgents de la cause castelluchienne, en veules supplétifs gestapistes de haute époque…

Beuark…

jeudi, 20 octobre 2011

Nom Dedieu !

Ah ! voilà ! Ca y est… je commence à comprendre… je me disais aussi : mais pourquoi donc ils nous causent autant, dans le poste, dela Marie Dedieu, otage là-bas quelque part chez les Somaliens ? Bon, ok, elle était paralysée, cancéreuse… ça faisait déjà deux bonnes raisons de faire pleurer les chaumières, mais enfin elle était tout de même pas journaleuse comme la petite Aubenas des quais de Ouistreham, elle était pas envoyée très spéciale comme Ghesquière et Taponnier, les deux clowns tristes du mois de juin dernier… Et puis y en a d’autres d’otages disparus ici et là dans le vaste monde… et z-ont pas toujours droit au tam-tam médiatique, eux…

Eh bien, ça y est… j’ai tout compris : elle avait signé en 71, dans le Nouvel Obs (c’est Joffrin qui doit être content, ça va lui faire de la pub !) le Manifeste des 343 salopes qui déclaraient, avec des risques pires que dans les « années sombres de notre histoire », s’être fait avorter, ce qui, aux yeux sélectifs des médias vaut toutes les légions d’honneur, vous mérite le prime time en moins de deux et fait de vous la tête de gondole du Journal de 20 heures…

Elle aurait milité,la Dedieu, contre l’avortement, pour la peine de mort ou autres causes infréquentables, tu parles si on se lamenterait dans la lucarne ! Tu parles si le sort de l’otage française ferait chialer les beaux yeux de marie drucker, élise lucet ou laurent delahousse ! Ils s’en contrefoutraient dans les grandes largeurs et te caseraient la chose dans un bas de page invisible, pas le moindre mot, pas le plus petit pixel…

Mais là, la fifille spirituelle de gisèle halimi et antoinette fouque, la militante du planning familial, voilà qui mérite sonneries de hautbois et résonances de musettes, funérailles grandioses, Te Deum à Notre-Dame et deuil national des médias réunis…

Parenthèse : elle était maqué, apprend-on, au pays de cocagne de sa vie kenyane avec un black de 25 balais de moins qu’elle. Question naïve : le colonialisme sexuel est-il soluble dans le féminisme soixante-huitard ?

 Lou

vendredi, 07 octobre 2011

Les vidangeurs...

Bon, c'est encore du retard : une note que j'avais écrite le 2 mai 2011, au moment de l'histoire des quotas de blancs dans l'équipe de France de foot... :

Médiapart, les fouille-merde du Paf, Monsieur Edwy Plenel soi-même et sa troupe d’enquêteurs à la noix, faiseurs de poubelles, racleurs de tiroirs, fouineurs de tinettes, à la recherche bien sélective du moindre pet politiquement incorrect qui va leur permettre de se faire de la pub tout en redorant leur blason d’irréprochables justiciers et chevaliers blancs (ou noirs, c’est selon…) de la démocratie.

Et là, avec son armée de délateurs, mouchards, indics stipendiés et espions de bal musette, les ducons ont planté leurs micros dans le cul de Laurent Blanc et ont déniché l’introuvable perle de quotas de noirs et d’arabes qu’il faudrait raboter un brin pour qu’il y ait un peu plus de blanc dans la palette des footeux et que le melting pot dela Ligue1 ressemble un peu moins à du Soulages…

Dis donc, Plenel, quand tu milites pour les minorités visibles, pour la discrimination positive et autres sirops républicains, là, les notions de race, de noir, de blanc, ça paraît pas te gêner plus que ça, les quotas te restent pas en travers de la gorge et le taux boosté de mélanine des nouvelles élites te donne pas le prurit hexagonal ! Pareillement, lors des émeutes des quartiers, lorsque tes pourris copains journaleux de tous les médias réunis se contentaient d’un « jeune » bien générique pour trafiquer la réalité et s’éviter de rentrer dans les détails ethniques qui fâchent, là non plus on entendait guère tes haut-le-cœur déontologiques à géométrie variable sur le journaliste miroir du réel…

Et puis, si tu veux vraiment donner du boulot pour mille ans à tes éboueurs, envoie-les fouiner du côté des archives du Trotski de haute époque que tu adoras ou du Monde de basse époque que tu dirigeas (avec quels émoluments, au fait ?) , et mets vite fait tout ça en ligne sur Wikileaks, ça nous fera de la lecture…

mardi, 04 octobre 2011

le jeu de mots et ses rapports avec les cons

Allez, un petit bonus pour fêter mon retour : une note que j'avais écrite le 28 avril et que je n'avais pu envoyer pour raisons techniques... Retour dans l'archéologie :

Ah ! qu’il est gentil le bouffi bouffon Demorand, successeur de Joffrin chez Libé-Rothschild, à cinquante ou cent mille euros par mois sans doute, chargé de déontologie jusqu’à la gueule, expert en éthique médiatique haut de gamme et en morale journalistique appliquée… Ah ! comme il est mignon avec son titre pleine page dans Libé de mercredi : « Tueur en Syrie », avec en sautoir le portrait de Bachar el je-ne sais-quoi, bourreau de son peuple paraît-il…
Trois cents, quatre cents, cinq cents morts et plus en Syrie, et tout ce que ça inspire à nos journaleux, ordinairement, et pour la galerie, si facilement lacrymaux et zémus, c’est le super jeu de mots impeccable : « Tueur en Syrie / Tueur en série » ! Ah ! ah ! ah ! hi, hi, hi … et toute la rédaction de se taper sur les cuisses en cadence, s’esclaffer plein pot, féliciter chaleureusement le joyeux farceur oulipien qui a sorti la méga-vanne bien accrocheuse, le titre vendeur à la comment-vas-tu-yau-de-poêle… et tant pis pour les zigues qui crèvent sous les obus de tonton Bachir, l’important c’est d’avoir l’air spirituel… !

Les journaleux à gueule compassée sont bien toujours, en définitive, la même merde : pendant les massacres et malgré les indignations humanitaires, la littérature de bazar continue !

Et dire que les mêmes arrêtent pas de s’offusquer depuis des lustres d’un « Durafour-crématoire » qui à côté du « Syrial killer » de Demorand fait finalement bien pâle figure… Beuark !!

Dédicace

Dédicace spéciale aux connards de tous ordres et de tous calibres de la corporation média-merdiatique qui vont rabâchant en boucle le credo que leurs maîtres leur dictent : que Maurras est un infâme chauvin, un détestable xénophobe et un abominable raciste…

Ce texte, donc, de Maurras, dans Au signe de flore, ouvrage consacré à la fondation de l’Action Française et paru en 1933 chez Bernard Grasset :

Toute immigration n’est point malfaisante. On conte à Istres, petite ville au levant de la Crau, qu’une usine construite vers le milieu du siècle y attira de l’Italie une centaine d’ouvriers. Ces braves gens, séduits par les conditions du travail, la facilité de la vie et l’accueil gracieux de leurs hôtes, se fixèrent à Istres. Ils se marièrent aux filles de l’endroit, dont ils adoptèrent sans peine la coutume et le goût, au point d’abandonner leur langue originelle pour le provençal et le français du pays.  Leurs noms mêmes se francisèrent par d’inévitables déformations. Des enfants naquirent en foule qui, croisés de nouveau avec les anciens habitants, firent souche de Français normaux et de bons Français. Il n’est resté de l’alluvion étrangère qu’un monument, à la vérité fort précieux : les filles d’Istres, qui étaient belles, sont présentement les plus belles du pays provençal.

Ainsi ces humbles immigrants, comblés des avantages de notre ciel, ont bien rendu selon leur ordre et selon leur pouvoir ce qu’ils avaient reçu : ils ont accru en quantité, en santé, en beauté le capital physique de la race autochtone…

Bon, « race autochtone » et « alluvion » vont sans doute donner des démangeaisons à je ne sais quel edwy plenel ou bhl de passage, mais ce ne sera là qu’écume passagère, le fond du vieux martégal , lui, restera solide et pérenne…

Lou là…