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jeudi, 12 décembre 2013

Madame se meurt, Madame est morte...

Kate Barry est morte. Kate quoi ? Kate Barry, merde, faudrait voir à sortir un peu le week-end, à quoi ça sert que la Filippetti elle se décarcasse… Kate Barry, la fille à la Birkin… enfin, une des filles, parce que la Birque, toute maigrichonne, anorexique et aphone qu’elle était, fallait pas lui en promettre… une fois sous Barry, une fois sous Gainsbarre, une fois sous Doillon, et j’en oublie des dizaines sans doute, et à chaque fois en cloque pour nous pondre une de ces petites merveilles du show-biz (la Lou, la Charlotte) devant lesquelles se pâment en chœur les bobos…

Et bien sûr, Kate Barry se défenestrant après avoir pris sa bonne dose de tranxène (Libé,, grands seigneurs et grands menteurs écrivent pudiquement qu’elle est tombée du balcon…Ça c’est de l’info !), Kate Barry qui meurt comme meurent chaque jour des milliers d’anonymes, ça a droit aux saluts éplorés de toute la corporation et au communiqué de la Filippette qui se croit obligé d’ajouter : « Une famille que nous aimons tous, que les Français aiment » !

Un, Aureillette, t’es pas obligée d’embarquer tous les Français dans ton chagrin infini et dans l’amour intense qu’on devrait porter à Birkin and Co… Perso, Birkin, j’en ai rien à foutre, je la déteste pas vraiment (encore que…) mais je préfère réserver mon affection à d’autres, à plein d’autres qui le méritent mille fois plus…

Deux, Filippette, grande sotte que j’étais, je croyais que tu haïssais la famille et que tu en faisais une tonne, avec la Taubire et le vieux Gide, pour voir disparaître enfin ce vieux fossile patriarcal légué par les ténèbres des sombres temps…. Sauf qu’il y a famille et famille, n’est-ce pas ? Et que les familles de merde, les recomposées et décomposées à l’infini, les qui privilégient le « jouir sans entrave » au détriment des mômes pour vivre enfin leur insolente et magnifique autonomie, celles-là elles ont droit aux félicitations du jury et au carton larmoyant de ton ministère à la con…

Trois, je vais te résumer la chose, ma grande, même si tu la sais déjà : la Birkin, pas plus tôt elle avait pondu la Kate, le 8 avril 67, qu’elle se séparait du père, dans un grand élan d’amour sacré pour l’enfant qu’ils venaient de faire ensemble, sans doute… La Kate est alors élevée (si on peut dire ! « abaissée » serait sans doute plus juste…) pendant 13 ans par un toxico-alcoolo nommé Gainsbarre, jusqu’à ce que Doillon prenne le relais… Entre 16 et 20 ans, la Kate si bien élevée sombre dans l’alcool et la toxicomanie… A 20 ans elle se fait faire un môme par un toxico (comme quoi les valeurs familiales avaient quand même bien été transmises !)… Ah ! j’oubliais, merveille de grandeur d’âme et de loyauté, elle se fait pistonner pour entrer quelque part dans la Haute Couture !

Voilà, c’est ça qu’on honore aujourd’hui… ça qu’il « faut » aimer, cette magnifique réussite qui commence par un divorce, se poursuit par la drogue et s’achève par un suicide… Aurélie, je serais toi, je serais pas fière et peut-être même j’irais pleurer sur mon balcon…

 

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