mardi, 28 novembre 2017
Cache Investigation...
Elle va encore se la jouer « justicière implacable », ce soir, la Lucet, Elise pour les intimes, la pasionaria de France 2, celle qui traque les injustices, débusque les fraudeurs, pourchasse les multinationales, fait rendre gorge aux puissants… Madame Lave-plus-blanc soi-même, humaniste en diable, généreuse à plastron et à jolis émoluments, intrépide du micro et des biftons, magnanime de la plume et du compte en banque, bref, la journaleuse dans toute sa splendeur, rebelle et humaniste, insolente et altruiste, un condensé de la profession…
Juste que Madame Poil-à-gratter qui va si volontiers fouiller dans les poubelles des entreprises et soulever la moquette des patrons, pourquoi qu’elle nous a jamais fait un joli et croustillant sujet sur ses propres revenus, sur sa petite entreprise si bien graissée, sur le gros tas de pognon qu’elle encaisse semaine après semaine et depuis des dizaines d’années pour cracher dans un micro ou frimer devant une caméra ?
Pourquoi aussi qu’elle nous fait pas un bon mignon sujet, affriolant et vendeur maxi, sur son confrère, l’ordure Frédéric Haziza, de LCP, joyeux harceleur de couloirs, pinceur de fesses et frôleur de seins… ? Ça oui, ça serait du courage, de la vaillance, ça oui, Lucette, ça aurait de la gueule, du panache…et en plus t’imagines un peu l’audience ! Mais ça, jamais on y aura droit dans tes émissions à la con… C’est pas Cash Investigation que tu aurais dû lui donner pour titre à ton émission, mais Cache Investigation… Tout ce que vous ne verrez jamais dans mes frénétiques enquêtes… Tu n’es finalement, sous tes airs de grande dame incorruptible, qu’une petite merde médiatique comme les autres et qui me fait gerber… Beuark !
20:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 22 novembre 2017
Balance ta merde !
C’est qui, au fait, tout cet immense chœur des pleureuses, des outrées, des dolentes, des révoltées et leurs collègues masculins solidaires et révoltés itou par le déferlement de harcèlement sexuel et de main balladeuse qui soudain, mais depuis des lustres, rend invivable la vie des femmes ? Oui, c’est qui ?
C’est soit les politiques, soit les journalistes, c’est-à-dire les deux professions qui, bien sûr, connaissaient par cœur et depuis longtemps les frasques de DSK ou celles de Baupin ou de Lassalle ou de qui vous voulez… Et tous ces connards qui, maintenant que les réseaux sociaux ont parlé, se la jouent justiciers à moraline plus blanc que blancs, pères et mères la pudeur effarouchés et balanceurs de porcs tous azimuts, tous ces connards et connardes savaient tout de A à Z depuis des années mais se gardaient bien de lâcher le morceau, peur de perdre de juteuses places ou de se faire virer par le rédac chef…
Ah ! les deux belles professions de salopards donneurs de leçons, déontologues patentés, qui ont fermé leur clapet des années durant, ont participé plein pot à l’omerta généralisée et qui soudain, le vent ayant tourné et la mode aidant, se font les chantres de la délation, du mouchardage, de la dénonciation citoyenne, comme au plus beau temps de ce qu’ils appellent ordinairement en se pinçant le nez : les années sombres de notre histoire…
Et c’est ça qui nous représente… Et c’est ça qui nous informe.. Beuark !!
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mercredi, 15 novembre 2017
Rissolé...
Ah ! la jolie petite fiente médiatique bien propre sur elle, gendre idéal de la boboïdie bien-pensante, issu, qui plus est, de la sacro-sainte diversité, Karim Rissouli, animateur en chef de l’émission CPolitique, sur la 5, le dimanche à 18 h 30…
Et donc, ce dimanche, justement, entre autres séquences, une consacrée à l’inévitable harcèlement sexuel qui est en train de devenir le « marronnier » de tous les médias. Et le Karim et son équipe de propagandistes fous avaient donc décidé de causer du harcèlement sexuel en milieu politique…
Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut le FN qui morfla !
Car la séquence, naturlich, s’ouvrit sur une sombre histoire de harcèlement homo lié au FN, avec clair-obscur super chiadé et bande-son pathétique en prime, et se ferma sur le même témoignage déchirant de jean trop serré et de main au cul baladeuse à souhait appartenant à quelque pervers ordinaire du FN…
Ainsi, il y a 577 députés dans notre beau pays, et 348 sénateurs, ce qui fait donc 925 possibilités d’histoires de cul… Sur ce nombre, il doit y avoir au grand maximum une dizaine de parlementaires FN, mais la petite merde rissolienne, au lieu d’aller voir du côté du PS de DSK ou des Verts de Baupin ou du côté de chez Bayrou ou des LR ou des joyeux Marcheurs de Macron, est justement allée chercher côté FN pour ouvrir et fermer sa séquence, histoire de bien marquer les esprits en ouverture et de re-bien les marquer en fermeture pour que le populo se mette profond dans le crâne que ce parti est un parti de salopards, de harceleurs, de tantouzes et de prédateurs… Bref, toujours et encore la Bête immonde qu’il faut à tout prix éliminer… Et toujours la même Propaganda Staffel de haute époque dans les télés et radios publiques… Et le pourri Karim recevra sans doute très bientôt de ses pairs l’Oscar ou le César du professionnalisme le plus exquis et de la déontologie la plus authentique.. Beuark…
Lou...
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mardi, 14 novembre 2017
Joffrin for ever...
Allez, pour une fois, hommage à Joffrin (et oui, tout arrive… un petit coup de fatigue sans doute…), Joffrin qui, sur la nouvelle tarte à la crème des bobo-féministes à la con : l’écriture inclusive, écrit quelque chose d’intelligent, argumenté, plein de bon sens et percutant qu’on peut se donner la peine, mais surtout le plaisir, de lire en entier :
« Changer la langue, pourquoi pas ? Elle change tout le temps. L’Académie française n’y peut pas grand-chose. Elle s’est illustrée par son habileté en donnant aux partisans de «l’écriture inclusive», destinée à rendre aux femmes leur place légitime dans l’usage du français, un argument en or. Ainsi ce sont les croûtons chamarrés qui s’opposent à la réforme : c’est donc qu’elle est de toute évidence progressiste. Voilà un service rendu à la cause féministe…
Il faut aller un peu plus loin. Rationaliser les accords, féminiser les titres professionnels, éliminer les expressions ou les règles évidemment machistes : cela se conçoit très bien. Mais il est une proposition à laquelle tout défenseur de la langue française doit s’opposer avec la plus grande énergie : le «point médian». Cette intempestive prolifération des «·e» et des «·s» est absurde. Elle est doublement illisible : dès qu’on dépasse les deux occurrences par paragraphe, le texte ralentit automatiquement la lecture en accrochant l’œil par une succession de protubérances grotesques ; et il est impossible de la lire à haute voix. Essayez : comment prononce-t-on «les avocat·e·s» ? Faut-il dire «les avocats» ? On supprime dans ce cas le féminin pourtant écrit noir sur blanc. «Les avocates» ? On élimine le masculin, ce qui va tout de même un peu au-delà des ambitions de la réforme. «Les avocateuesses» ? Elégance rare. «Les av ocat, point e point s» ? Commode…
Résistance machiste ? Conservatisme obtus ? Argument facile et idiot. Toujours cette intolérance sommaire des militants, en permanence prêts à sacrifier le beau au bien… La création d’une novlangue bien-pensante servira-t-elle vraiment la cause des femmes ? Elle aura pour effet immédiat de diviser la population, de déclencher une sorte de guerre civile sémantique qui fera perdre beaucoup de temps à tout le monde. Pour introduire l’écriture inclusive, il faudrait commencer par exclure ceux qui pensent mal ? D’ailleurs les langues où ces questions d’accord ne se posent pas (elles sont nombreuses à ne pas accorder les adjectifs ou à utiliser le neutre) ont-elles favorisé l’émancipation féminine ? On doute…
Un essai pour voir. Soyons un instant «inclusifs» jusqu’au «point médian» : revient-il aux militant·e·s de décréter la langue ? La langue parlée par les un·e·s et les autres (autre·e·s ou autres ?) doit-elle obéir aux oukases (oukase·e·s ?) des théoricien·e·nes politiquement correct·e·s ?, des leader·euse·s champion·ne·s parmi les bien-pensant·e·s. Ne risque-t-on pas l’émergence d’un charabia digne des précieux·se·s ridicules, combattu·e·s par d’aussi caricaturaux·ales vieux·ieilles barbon·ne·s réactionnaires ? Joli débat… Et la littérature ? Faudra-t-il rebaptiser quelques romans ? Les Possédé·e·s de Dostoïevski ; Les Plaideur·se·s de Racine, etc. Il y a sûrement d’autres possibilités, plus élégantes, que des grammairiens ouverts pourraient proposer. Dans le cas inverse, on passe de Simone de Beauvoir à Orwell. Il y a mieux à faire pour les partisan·e·s de l’égalité… »
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dimanche, 12 novembre 2017
Les Mutins..., putain !
Ah ! faut la voir et l’entendre toute la clique des ordures médiatiques pleine aux as et bien accrochée comme une arapède à son sacerdoce de propagande idéologique non stop, faut la voir traiter, avec le pathos de rigueur, les larmes feintes et la voix en écharpe, traiter, dis-je, des mutins de 1917 !
Tous des héros, bien sûr, des rebelles, des courageux, des exemplaires, dont il faut à tout prix redorer le blason, rétablir la mémoire et hisser haut sur les autels la trace de leurs hauts-faits inénarrables.
Et tous ces salopards de journaleux, douillettement planqués dans leurs studios climatisés (cf le « Journal » de la 2, y a pas une heure), de cracher leurs glaviots délicats sur l’armée, sur les gradés, sur la justice militaire… sans oublier bien sûr l’inévitable couplet sur Pétain (Pétain qui, aux dire même de ses soldats, fut le plus humain des chefs, le plus soucieux de leur condition..), Pétain, responsable, naturellement, des plus pires horreurs de la boucherie nationale et probablement déjà, en 1917, cherchant sur une carte où pouvait bien se trouver Montoire…
Et, pour le bon poids, tous ces reportages à la gloire des mutins ne sauraient se dérouler sans la bande son ad hoc où ne manquent jamais, en fond sonore, quelques gentils couplets d’une "Internationale" qui fut, est et restera l’hymne des cent millions de morts de l’immense et généreuse et humanitaire aventure du communisme international… !
Petite question subsidiaire à ces connards de journaleux qui bavent devant les mutins juste après avoir admiré la détermination sans faille d’un Macron en posture de majestueux chef de guerre anti-Daech : qu’est-ce que vous en faîtes des un million quatre cent mille morts de cette guerre de 14 si mal préparée par la 3° République pourrie et pourrissante ? Si les autres sont des héros, eux c’était quoi ? Des lavettes, des pleutres, des obéissants, des soumis, des résignés ? Et la geste héroïque de ces centaines de milliers de soldats français qui se sont battus jusqu’au bout, au péril de leur vie, par amour de leur pays, par solidarité avec les copains, par respect envers eux-mêmes, pour que la France conserve sa liberté et ne soit pas soumise au joug allemand, c’est quand que vous nous la racontez ?
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