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lundi, 27 mars 2006

Accablant heptathlon...

Le Monde, dimanche 26 et lundi 27 mars, p. 14. Chronique : faits divers. Titre : « Eunice Barber donne un récit accablant des conditions de son interpellation. ». Suit une colonne dont les 2/3 sont occupés par la version barberienne des faits, soit : gifle, main tordue, tirage de cheveux, plaquage au sol, écrasement des mains, menaces diverses et variées, et, bien sûr, l’indispensable ingrédient de tout tabassage et de toute attaque médiatique en règle : une pincée de racisme, pour assaisonner le tout.

 

Bon. Pourquoi pas, après tout ? La connerie est la chose du monde la mieux partagée, et puisqu’on en trouve en abondance chez les journalistes et les sportifs, on voit pas pourquoi on en trouverait pas itou dans la police…

 

De plus, n’ayant pas assisté à la chose, je suis dans l’incapacité totale d’émettre un quelconque avis sur les faits rapportés.

 

Par contre, voici les dernières phrases de l’article : « En revanche, le récit fait par les policiers concernés diffère radicalement de la version fournie par la championne. Une source proche de l’enquête a notamment indiqué que l’athlète n’avait pas obtempéré à l’ordre de l’agent et que, en outre, elle avait redémarré alors que le policier avait encore un de ses bras passé au travers de la portière de la conductrice. »

 

Voilà qui vient contredire radicalement la version eunicienne, et qui pourrait paraître tout aussi accablant à son égard.

 

Alors, toujours aussi naïve, j’aimerais bien savoir pourquoi le pisse-copie de service ce jour-là n’a titré que sur l’accablement probable de la police et pas sur celui de la sportive ?

 

Ce qui est accablant, dans cette histoire, c’est que des journalistes de merde, couverts par une direction de merde, soient pas illico renvoyés dans les rizières…

 

Lou accablée…

 

Commentaires

Et des témoins infirment la version eunicienne. Wait and see.

Écrit par : Artemus | lundi, 27 mars 2006

Et n'oublions pas que l'immense majorité des journalistes sont les dépositaires de la magnifique idéologie du "blackblancbeurisme", dont Eunice Barber est l'un des symboles les plus zémouvants.

Critiquer Barber sur son attitude? Et pourquoi pas critiquer Lilian Thuram quand il parle du racisme et des banlieues en France... du fin fond de sa villa 30 pièces à Turin?

Écrit par : Rice | lundi, 27 mars 2006

Hier soir je suis tombé sur la fin de "Soyons sports" sur France 4 et Pierre Fulla a quand-même affirmé face à une franche opposition, qu'il n'excluait pas que Eunice Barber dont il connaissait le tempérament fougueux, ait pu elle-même être à l'origine de l'incident.
Allons moi je vais être fair-play et sans rien connaître aux détails de l'histoire qui ne nous parviendront sans doute jamais, je vous parie que les torts sont de 50/50.

Écrit par : Capulet | lundi, 27 mars 2006

Je réitère ma position : peu m'importe qui, dans cette affaire, a frappé le premier... La seule chose qui m'importe c'est comment le bavochard du Monde accable déjà la police au moment même où il écrit que l'on ne peut trancher pour l'instant sur une version correcte des faits... Je sais rien, mais mon accablement va tout du même côté... Beuark...
Bien d'accord avec toi, rice, sur le thuram qui commence à en faire vraiment beaucoup dans son rôle de grand frère moraliste... Qu'il nous indique d'abord d'où il parle, de quel immense magot de pognon bien placé, de quel tas de lingots bien enssuissé, avant de nous inciter à la compassion... Avec un mois de salaire, ce bobo éthico-adido-sportif pourrait, s'il voudrait, faire construire cinquante centres sociaux dans les banlieues... Peut-être qu'il y a pas pensé... Pensez-vous qu'un journaleux sera un jour capable de le lui suggérer ? Bien sûr que non !

Écrit par : Lou | mardi, 28 mars 2006

Les commentaires sont fermés.