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vendredi, 30 avril 2010

Brocciu...

Shoah bizness, suite… Voilà-ti pas qu’il y en a des qui veulent faire de la Corse l’ « Île juste » ! Jusqu’ici, c’était l’île des fainéants, des planqués, des mangeurs de figatelli et des encagoulés, et voilà que je ne sais plus quel Cohen, président de la communauté juive de l’île, se réveille un matin avec un défi magnifique et touristiquement rentable sans doute : déclarer la Corse « Île Juste » pour le rôle joué par ses habitants dans la protection des Juifs à l’époque des années sombres…

Trois remarques :

-1° : Si les sauveurs de Juifs sont des Justes, ceux qui n’ont pas eu l’occasion de sauver des Juifs, ils sont quoi ? Des Faux, des Injustes, des Salopards, des Hommes-sans-qualité, des Insignifiants ou peut-être, qui sait ? des Untermenschen…

 

-2° : Les Justes en question, qui nous dira les raisons profondes de leur action ? Le hasard, l’occasion, la compassion, le pathos… Si ça se trouve, dans le nombre des « Justes », il y avait des antisémites qui ont agi par simple humanité… Si ça se trouve aussi, ces « Justes » étaient aussi par ailleurs, ou sont devenus après, des salopards, assassins, violeurs, pédophiles, parjures, truands…etc… L’Homme, même Juste, est parfois surprenant…

 

-3° : Si les « Justes » ont pu sauver des Juifs, à qui fera-t-on croire que l’administration de Vichy était étrangère à ce sauvetage ? Lorsque le commissaire de police de Bastia, ou son remplaçant, répond « Néant » aux questions du Commissariat aux Questions Juives : « Qui sont-ils ? Combien sont-ils ? Où sont-ils ? », il faut bien que ce si abominablement antisémite Commissariat ait gentiment fermé les yeux pour ne pas pousser plus loin ses investigations…

 

Et finalement, plutôt que de décréter le Chambon-sur-Lignon ou la Corse « Territoires Justes », c’est la France toute entière qu’il faudrait « justifier » ou plutôt son gouvernement, le si honni gouvernement de Vichy, le si détesté Maréchal Pétain, pour la bonne et simple raison que 73000, soit 10% des 730000 Juifs vivant entre 1940 et 1944 dans la mouvance française furent déportés sous la contrainte de l’occupant et disparurent dans les camps de la mort. Ce qui veut dire que 90% survécurent alors que 7% seulement de leurs coreligionnaires d’Allemagne, de Belgique, de Grèce, du Luxembourg, des Pays-Bas, de Pologne et de Yougoslavie échappèrent à la mort. (Raoul Hilberg, La destruction des Juifs d’Europe, Folio histoire). Mais ça, les historiens officiels des années sombres préfèrent ne pas en parler…

Lou bastiaise...

lundi, 26 avril 2010

Cons de père en fils ?

Vous l’avez entendu, ce matin, l’autre connard, l’Olivier Duhamel de France-cul, qui depuis dix ans au moins s’engraisse royalement sur nos impôts pour venir chaque matin nous formater la tronche cinq minutes de son baratin de propagandiste, avec des intonations de théâtreux manqué débitant ses oracles comme la Sybille de Cumes ?

Ce connard, prof, entre parenthèses, à l’IEP de Paris causait donc ce matin de je ne sais quoi, et on s’en fout, mais voilà que soudain, au détour d’une phrase, je l’entends qui évoque Marine Le Pen, en omettant, Monsieur le Délicat, de prononcer son nom et en la qualifiant, donc, de « la fille du vieux gueulard ».

Ça c’est de l’analyse politique raffinée, du commentaire nuancé qui nécessite l'intervention récurrente d'un prof de haute volée !

Voilà à quoi servent nos impôts ! A ce qu’un con de prof de droit constitutionnel, coopté sans doute dans la bande France-cultureuse par je ne sais quels copinages éhontés dont nous ne saurons bien sûr jamais rien, à ce que ce connard, donc, vienne arrondir ses fins de mois avec des propos de démagogue boboesque et en insultant non seulement Marine Le Pen et son père mais aussi les millions d’électeurs et de sympathisants qui pensent autrement que Monsieur Duhamel soi-même…

Et si on te disait, Ducon, que t’es le fils de quelque grosse merde, ça te ferait quoi ? On te le dira pas, car on a de l’éducation et qu’en plus on connaît pas ton géniteur, mais par contre on est à peu près certain que tes enfants sont les fils d’un sacré vieux con…

Lou grossière...

vendredi, 23 avril 2010

Livre noir...

Voir, dans Le Monde daté du 21 avril, Onfray se payer la Roudinesco sur fond d’antisémitisme paranoïaque et de stalinisme récurrent, disons-le haut et fort, c’est vachement jubilatoire et même carrément jouissif…

A ma droite (ou gauche ?), la Roudinesque, vieille matrone sur canapé, gardienne du temple freudien, squatteuse de micros, encombreuse de chroniques et référence obligée de tout ce qui touche de près ou de loin à la psychanalyse.
A ma gauche (ou droite ?) Michel Onfray, hédoniste de choc, nietzschéen approximatif et hâtif athée de Café du Commerce.

Et là où les deux nous procurent un indicible bonheur, c’est lorsque se glisse dans leurs débats l’indispensable talisman de toute bonne polémique contemporaine : le révisionnisme

C’est Mémère qui ouvre le bal, et, se croyant sans doute définitive et imparable accuse le petit Onfray, qui a osé critiqué Pépé Freud, de l’abominable infamie révisionniste. Mais voilà qu’Onfray sprinte sur le couloir de gauche et décoche un tir superbe des 35 mètres avec cette sentence magnifique : « Révisionnisme : sésame à l’aide duquel on criminalise toute pensée critique qui préfère l’histoire à la légende. ».

Voilà une définition tout simplement parfaite qu’il faudra signaler rapidement aux réviseurs du Larousse et du Robert et dont on regrette de ne plus pouvoir la transmettre à feu Vidal-Naquet. Et on espère que Messieurs Faurisson, Rassinier, Guillaume, Notin, Roques and so on en auront eu connaissance et auront eu la délicatesse de transmettre aussitôt à Michel Onfray leurs salutations les plus empressées et les plus chaleureuses tandis que Tonton Gayssot, shoahtique à mort et stalinien à vie, aura eu à cœur, lui, de saluer en Miss Roudino sa nouvelle et troublante égérie…

 

Lou révisée...

jeudi, 22 avril 2010

Myopie volontaire...

Un incertain Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la Magistrature, officine gaucharde qui tient le haut du pavé de la magistrature humaniste dure aux victimes et molle aux crapules, s’offusque chez Joffrin de ce que Philippe Bilger, avocat général près la Cour d’Appel de Paris, a justifié dans son blog les propos de Zemmour affirmant que les délinquants sont « essentiellement noirs et arabes ».

Et du haut de son humanitarisme à la con, Bondutruc suggère à Bilger que, plus que noirs et arabes, les prévenus des audiences correctionnelles sont « surtout pauvres », sauvant ainsi les meubles et ramenant ce qui pourrait être une abominable vision ethniciste de la société vers les eaux tranquilles d’une vision purement sociale.

Outre que son histoire de « surtout pauvres » tient pas la route, (on y reviendra), Bonduchose, au mépris de toute analyse sociologique un peu pointue qui aurait des chances de nous en dire un peu plus long sur les origines de la délinquance, a trouvé un bien commode dénominateur commun (la pauvreté) et s’en contente aussitôt pour éviter de pousser plus loin l’enquête qui contredirait ses présupposés migrationnistes à la con.

Lorsque Bondumachin se fait voler sa caisse par un des ces délinquants qu’il affectionne tout particulièrement, dans la déclaration à la police, est-ce qu’il se contente de dire, les larmes aux yeux et la voix coupée de hoquets : « Monsieur le Commissaire, on m’a volé ma voiture. », ou est-ce qu’il na rajoute pas aussi, pour faciliter les retrouvailles, un tas de paramètres intéressants, que c’est une Scirocco Volkswagen « Sport et style » essence turbo à injection directe, gris métallisé, immatriculée ceci, tatouée cela etc…

Et bien ce que tu fais pour ta caisse de luxe, Bonducon, va falloir que tu te demandes sérieux pourquoi que tu le veux point faire en poussant un peu plus loin la description sociologique des crapules que tu protèges…

Et quant à l’histoire du « ils sont surtout pauvres », va falloir que tu lises vite fait ce qu’écrit Xavier Raufer dans Valeurs actuelles du 15 avril, où il démontre chiffres à l’appui qu’il y a plus de pauvreté dans les campagnes françaises que dans les villes et que pourtant il y a aussi cent fois moins de délinquance… La pauvreté seule n’est donc pas la bonne explication… Tu devrais aussi peut-être changer de lunettes…

Lou affle...

mardi, 13 avril 2010

Ah ! Venise...

Bon, ça y est, ça va pas tarder… on va bientôt les voir défiler de nouveau tous les cultureux subventionnés, la bohème dorée sur tranche, les saltimbanques à fiche de paye, les petits van-gogh fonctionnarisés, tous à hurler à la mort sur la réduction programmée de leur budget de petits marquis, avec en bandoulière et banderoles la culture avec un grand C, la « part de rêve », comme dit Joffrin, « celle de l’esprit, de l’émotion… ».

Comme si pour rêver, réfléchir ou s’émouvoir on avait besoin des entrechats d’un Angelin Preljocaj grassement payé sautillant sur 20 cm de moquette, de l’illisible syntaxe d’un Mallarmé que des armées d’exégètes fous essaient de déchiffrer sans succès depuis des lustres, de la merde en bocal de quelque artiste conceptuel à chier, du vacarme d’atelier de fonderie d’un Stockhausen assourdissant, du gros Depardieu en train de se faire Michel Blanc sur l’écran noir de mes nuits blanches ou de la trilogie d’Eschyle mise en scène par Diam’s à la Cité de l’Immigration…

Ils vont nous les lâcher un peu tous ces connards de cultureux qui ne défendent en fait, au nom de l’exception culturelle française, que leurs minables avantages acquis, leur rondelette  tirelire de planqués et leur mesquin petit privilège boboesque de faire un métier tellement difficile (Ah ! la prise de risque de l’artiste ! Tu parles !) qu’à 85 balais faut encore supporter de voir la Moreau ou le Galabru se pavaner sur scène en oubliant soigneusement de laisser la place aux jeunes ou d’offrir leur cachet aux pauvres de la paroisse…

Beuark…

P.S. : C’est tellement grandiose la Culture qu’il doit y avoir des milliers d’articles glosant à perte de vue sur, par exemple, la fameuse première phrase de la Recherche du Temps perdu : « Longtemps, je me suis couché de bonne heure. ».

Imaginons cinq minutes que Proust, au lieu d’écrire cette phrase culte, qu’il a dû écrire d’ailleurs de la façon la plus machinale du monde, comme ma Tatie Germaine disant le soir sur le coup de dix heures et demie ce décasyllabe impérissable : « Bon, les enfants faut prendre du souci. », imaginons donc qu’il ait écrit ceci, Marcel : « Des années durant, j’allais au lit tôt. », ils seraient tous là, les gloseurs fous à exégéser en boucle le magnifique parfait décasyllabe, les allitérations remarquables et tellement émouvantes, les doubles et triples sens psychanalytiques latents, et ce Lido de Venise laissant déjà entendre la musique jolie des pavés disjoints… Oui, mais voilà, il a écrit ceci, le con, cette banalité complètement anodine : « Longtemps je me suis …etc… ». Qu’à cela ne tienne, le Ministère de la Mauvaise Vie débloquera malgré les temps de disette ambiante, les centaines de millions d’euros nécessaires aux artistes de tout poil pour rêver et réfléchir au « Bonne nuit les petits » si émouvant de la grande Marcelle… et si Fredo veut pas débloquer, les cultureux défileront...

Lou proustée...

lundi, 12 avril 2010

Sévice maximum...

 Une semaine environ que ces connards de la cgt et de sud perturbent grave les transports sncf et rendent la vie impossible à des millions de voyageurs.

Mais plus encore que ces crapules syndicalistes dont le gagne-pain est la revendication systématique et la règle de l’emmerdement maximum, ce qu’il faut stigmatiser c’est toutes les crapules journaleuses et médiatiques qui nous racontent ça, en ouverture de leurs JT de merde, sur un ton guilleret et primesautier comme s’ils nous parlaient des cloches de Pâques ou du marathon de New-York !

Alors que 90% des voyageurs sont excédés et souhaiteraient pouvoir cracher dans les micros leur indignation, leur colère et leur double rejet de ces syndicalistes irresponsables et de ce régime incapable de faire respecter le service minimum pourtant promis, nos journaleux ne trouvent à interviewer sur les quais que de jolis minois souriants, à peine agacés, et finalement résignés dans la bonne humeur à ces aléas si peu perturbants de la vie des transports en commun dans notre bonne république sarkozyenne… Décidément, le mensonge est vraiment, dans cette pourrie corporation, une seconde nature…

Beuark 

Lou vomica...

jeudi, 08 avril 2010

Interlude...

La Miviludes, encore un de ces « machins » complètement inutiles qui engraisse quatre rond-de-cuir placardisés, pompe grassement au budget, donne bonne conscience aux clampins cravatés qui en vivent et s’en occupent et génère une énergie grise maximale, avec bilans, rapports, synthèses, analyses, comptes-rendus, présentation à la presse, coktails de bienvenue, inauguration du site internet, rencontres européennes et autres salamalecs divers et variés…

La Miviludes, donc, lisez la Mission interministérielle de vigilance (capital, ça, la vigilance !) et de lutte contre les dérives sectaires (ouf !) vient de rendre à grandes pompes et à grands frais son rapport annuel, consacré cette année au chamanisme… !

Comme je me tamponne joyeusement du chamanisme et des chamans et que j’ai récemment réussi à ouvrir mes derniers chakras, je voudrais pas vraiment aborder le fond du sujet et me contenter de deux petites remarques :

-la première, c’est qu’il est pour le moins paradoxal que l’on prétende adulte et vacciné le citoyen majuscule de nos démocraties, capable, diable ! de décider en son âme et conscience de l’avenir du pays dans le même temps où on le juge assez couillon et gogo pour aller se faire dépuceler le bulbe rachidien et cornaquer l’héritage par le premier chaman tantrico-védique venu… !

-la seconde, c’est que si l’on définit le phénomène sectaire, comme le fait la Schmilviludes par l’emprise mentale, l’abus de pouvoir, la supercherie, le mensonge et l’appât du gain, c’est la boutique Démocratie et le bazar République qu’il faut fermer illico car elles sont bien, ces deux salopes, le condensé le plus parfait et le plus fidèle de toutes les plus pires dérives sectaires, avec leur emprise mentale permanente par l’enseignement et les médias, leurs dérives financières absolues avec une dette de je ne sais combien de milliards d’euros, avec la supercherie récurrente de leurs élections censées régler tous les problèmes, avec enfin leur mensonge permanent des lendemains d’une Révolution qui devait chanter les apothéoses d’une humanité désaliénée et qui ne peut que s’enrouer dans la cacophonie d’un régime de merde…

Lou yoguée...

mercredi, 07 avril 2010

Chien de garde...

Ceci, de Schneidermann, dans son ordinaire papier de merde du lundi matin dans Libé, à propos de l’affaire Zemmour : « Le mythe du politiquement incorrect prospère sur un mythe antérieur : il existerait un «politiquement correct». Des opinions obligatoires. Des faits interdits à la contestation. Et des cohortes de gardes de la foi pour en interdire la contestation ».

Oublions Zemmour et concentrons-nous deux minutes sur cette incroyable hypothèse où le conditionnel vaut son pesant de connerie schneidermaniaque : « Il existerait un politiquement correct. ».

Ainsi, selon notre tailleur préféré, il n’y aurait pas en boucle, sur tous les journaux, radios et télés et dans la bouche de toujours la même armée inamovible de cons qui le profèrent, le même monotone et complaisant refrain sur, d’un côté, - car ces messieurs sont hémiplégiques - les bienfaits absolus de la démocratie, la grandeur indépassable des droits de l’homme, la beauté radieuse de la Révolution Française, la gloire définitive des Lumières, l’aventure merveilleuse de la France Libre, la noblesse des prêtres ouvriers, le militantisme exemplaire des prêtresses du planning familial, l’ineffable valeur de l’art contemporain, la souffrance du pauvre Polanski… etc… et, de l’autre, le malheur général de la colonisation, la triste et dure condition des pauvres immigrés (en même temps d’ailleurs que la merveilleuse splendeur de l’immigration , allez comprendre !), l’horreur de Vichy, les méchants commandos intégristes anti-avortements, les salopards de curés pédophiles protégés par Benoît XVI, la sociobiologie, le monstrueux ancien régime, l’oas /ss, la météo pourrie et les bouchons sur le périph…

Avec, entre les deux, inamovible borne de la liberté d’expression grandiose et souveraine, les tables de la loi Gayssot… pour éviter sans doute que le politiquement correct, bien installé sur les fondations d’un antinégationnisme que le vieux schneid, finaud et putassier, n’ose pas évoquer, ne vacille sur ses bases…

Beuark

Lou chienne...

Zinfiltrés...

Imaginons cinq minutes que les Zinfiltrés du ténébreux Pujadas-du-service-public soient allés faire joujou non avec les émules de Dutroux ou Pierre Louis, mais avec quelque groupuscule de bas de plafonds racistes en train de concocter une sauvage ratonnade ou quelque quarteron d’antisémites fous sur le point de mettre le feu à une synagogue, et qu’ils eussent, nos zinvestigateurs zinfiltrés, dénoncé à la police ordinairement honnie ledit groupuscule et ledit quarteron…

Imagine-t-on alors que l’on aurait ces grands débats sur la déontologie bafouée, l’imprescriptible droit et devoir sacré du journaliste quant au secret de ses sources, l’insupportable mélange des genres qui fait du candide journaleux un supplétif de l’infâme police et autres billevesées pour café du commerce médiatique ? Certes non !

L’on eût eu, au contraire, le grand déferlement de lauriers, la magnifique universelle gratitude pour les Justes parmi les Nations dénonçant le nouveau péril brun, l’on eût hissé au grand pavois jusqu’au septième ciel ces croisés de la grandeur française, l’on eût vu BHL, col dégrafé, verbe abondant et plus dombaslien que jamais, entonner les hosannas de l’humanisme des corbeaux de l’honneur, Simone Weil, toute de vert vêtue, s’alléluier de cette collaboration exceptionnellement exemplaire et pourfendre une fois de plus, de sa jeune épée de récente-académicienne-pour-l’ensemble-de son-œuvre, les sept têtes sans cesse renaissantes de l’Hydre de Lerne des périodes les plus sombres de notre Histoire, et Claude Lanzman expliquer dans un film de douze heures et quart qu’il ya dénonciation et dénonciation et qu’il faut pas tout confondre…

Oui mais voilà, il ne s’agissait en fait que de quelques pédophiles à la Polanski souillant et tripotant des Lolitas du web ou, qui sait, des boxeurs de 40 ans en barboteuse fluo et biberon de onze heures pour Ministre de la Culture en goguette, et il devenait alors légitime, pour quelques déontologues de merde, l’enjeu n’étant finalement pas si capital et tonton Freud ayant définitivement étiqueté l’enfant « pervers polymorphe », de débattre du sexe des journalistes au risque que des salopards s’occupent, eux, hélas, en moins platonique, du sexe des enfants…

Lou thaï...

mardi, 06 avril 2010

Métier de merde...

Enfin un édito de Libé qui fait plaisir à lire : « Le journalisme est un métier de merde… » !

Dommage que le Sergent de semaine oublie aussitôt cette magnifique vérité mélanchonienne (que le dit Mélenchon ne profère d’ailleurs, dans toute sa grande indignation ostentatoire, que lorsqu’il est personnellement visé, se contentant le reste du temps de sucer comme il se doit les porte-plumes vautrés sur ses moquettes !) pour terminer par une non moins magnifique conclusion : « Notre métier est fragile et difficile… ».

Comment, fragile et difficile ? Difficile quand on a tonton Rothschild comme permanente tire-lire ? Difficile quand on a tous les politiques à genoux et tremblants ? Difficile quand on sélectionne soigneusement et quotidiennement les infos « utiles », quand on caviarde ce qui ne va pas dans le sens du vent, quand on a des comptes à rendre à personne, quand on se torche du droit de réponse, quand on reconnaît ses fautes dans deux millimètres carrés d’un bas de page illisible, quand on est présent chaque jour sur papier, sur micro et sur écran pour formater la tronche du populo comme l’ubiquitaire joffrinou, difficile quand on tient tous les bouts de la chaîne du mensonge ?

Tellement difficile que les journalistes en poste bossent jusqu’à 8O balais bien sonnés et que les écoles de journalisme ne désemplissent pas de jeunes cons désireux de croquer eux aussi dans le délicieux gâteau médiatique…

Tu veux du difficile, Sergent ? Du vrai ? Va cinq minutes ramasser les épinards, repiquer du riz, jouer du marteau-piqueur ou cintrer des tubes de 50 et on reparlera de tes mains blanches et de ta fragilité de pucelle…

Lou plus celle...

vendredi, 02 avril 2010

Too Bad...

Pour qu’elle soit complète l’expo du vieux Badinter au Musée d’Orsay (« Crime et châtiment », sur les rapports de l’art, du crime et de la justice), expo dont tous les médias, bien sûr, nous rebattent les oreilles en boucle depuis quinze jours en tressant d’impérissables couronnes sur la tête chenue de la vieille baderne abolitionniste, encore eût-il fallu qu’il eût pensé, le sensible vieillard, à y faire figurer les photos grand format et les hurlements de douleur de toutes les innombrables victimes violées, découpées, torturées et assassinées par les salopards récidivistes qui, depuis septembre 81, grâce aux états d’âme de Tonton Badinter, ont pu sauver leur tête, sortir de tôle et reprendre illico leurs sordides petites saloperies entre amis sous l’œil attendri de l’élargisseur général langoureusement vautré avec Madame sur les profonds sofas, en train de déguster quelques petits fours…

Et pour qu’elle soit exhaustive en plein, l’expo de merde, il aurait pu avoir l’idée de faire figurer en bonne place dans le Catalogue le montant du chèque perçu pour sa participation, qui doit lui permettre, à 82 balais, d’arrondir un patrimoine bleustein-blanchetien déjà rondelet…

Lou jalouse...

jeudi, 01 avril 2010

Beaubourg, Beaub'art, Bobards...

L’immense merde Beaubourg, le palais fou du facteur Pompidolle, le plus énorme inutile gouffre financier pour boboïdes à tuyaux fluo, voilà-ti pas, les cons, qu’ils vont nous le cloner !

Un, déjà, c’était la grande satiété d’art contemporain, l’horrible affreuse indigestion d’artistes conceptuels conserveurs de merde en bocal, brandisseurs d’urinoirs ready-made, jeffkoonistes de foire du trône, malévitchiens candides et autres inanes bibelots sonnants et trébuchants d’un monde où l’art n’est plus que subventions, magouille et marchandise…

Et bien ça leur suffisait pas, à ces cons, voilà le grand barnum désormais délocalisé à Metz, sans doute pour qu’un nouvel Hitler venu de l’est ait plus vite transformé le bâtiment en caserne et gerbé fissa aux poubelles de l’Histoire tout ce putain d’art dégénéré qui me fait regretter un max le joli puzzle du Pont de Tancarville au soleil couchant que Tatie Germaine, jadis, arborait si fièrement (3000 heures de travail !) au mur de la salle à manger….

Bon, z’avez vu à la télé les précautions de ouf des soigneux emballeurs d’impérissables œuvres en partance pour Metz ? Les avez vus avec leurs gants de soie, leurs masques de chirurgiens, leurs cercueils de bois hydrofuge, leur hygrométrie contrôlée, leurs armées grassement payées d’experts à microscopes, leurs caméras infra-rouges, photographes bac plus douze, à cerner les plus humbles minuscules micro-fissures dans le plâtre peint à l’arrache de je ne sais quelle merde de Niki de Saint-Phalle (Marie-Agnès pour les intimes) promue nouveau Saint-Sacrement devant quoi s’extasie et se titille la glande pinéale toute l’esthétisante boboïdie en folie…

Quand on pense que tous ces cons, ou presque, sont « de-gôche », qu’ils pleurent quotidiennement sur la misère du pauvre monde, larmoient aux restos du cœur, chialent à Médecins du Monde, amnistient international et sans-papiérisent à Saint-Bernard tout en acceptant joyeusement cette débauche de pognon foutu en l’air, on se dit que le vieux Descartes était bien naïf de croire le bon sens la chose du monde la mieux partagée…

La chose du monde la mieux partagée, c’est la connerie, l’esbroufe, le snobisme et les larmes de compassion face aux caméras, entre deux hoquets de Chivas et les courses chez Fauchon… Beuark… !

Lou là...