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lundi, 09 janvier 2006

Controverse...

(Réponse au commentaire de Polem sur dernières notes).

Salut, Polem, tu/vous es/êtes mille fois plus rapide que moi…, mais revenons à la controverse…

 

Ok pour dire que l’école reproduit les inégalités sociales non pas absolument mais « dans une certaine mesure ». J’aurais quand même tendance à inverser la place de l’adjectif et une « mesure certaine » me plairait davantage, ceci pour plusieurs raisons, ou plutôt avec plusieurs remarques :

 

1/ la vocation de l’Ecole n’est pas de réduire les inégalités mais d’apporter l’instruction.

 

2/ nous sommes dans une société les plus inégalitaires qui soient (l’échelle des salaires doit être de 1 à 50 au moins, les modes de vie de la jet set et ceux des smicards ou rmistes sont à des années-lumière de distance, l’écart entre la « consommation » culturelle des staracadémystes et celle des fidèles de la Salle Gaveau, entre les lectrices d’Harlequin et les fans de julia kristeva est un gouffre…), et pourtant la scolarité précoce, permanente et de longue durée est la règle depuis quarante ans au moins ! Est-ce aller trop vite que d’en déduire que l’Ecole, en ce qui concerne l’égalité ou l’égalisation des conditions, ne sert à rien ou presque ?

 

3/ tu dis que l’Ecole permet l’accès au savoir. Oui, mais un savoir… scolaire ! C’est à dire un savoir théorique, un savoir de gavage, souvent fort loin des préoccupations des scolarisés.

 

4/ tu trouves pervers le fait qu’il y ait d’un côté les intellos, de l’autre les manuels, et la solution pour toi, me semble-t-il, c’est de mettre tout le monde côté intello… La solution, à mon avis, ce serait plutôt de mettre tout le monde côté manolo, ne serait-ce que pour ne pas partir trop vite dans le délire théorético-idéologique irresponsable…

 

5/ il faudrait relire Illich et sa « société sans école » des années 70, il faudrait s’interroger, toujours avec Illich, sur ces institutions qui s’inversent et qui finalement en viennent à ne plus viser que leur propre reproduction en oubliant leur finalité originelle.

 

6/ la meilleure école, n’est-ce pas l’école de la vie ?

 

7/ l’apprentissage (manuel ou intellectuel) ne peut obtenir ses meilleurs résultats que lorsque l’apprenant est véritablement demandeur de formation, et qu’importe si c’est à 7, 12, 18, 27 ou 38 ans…

 

8/ quand on sait le niveau en anglais d’un éléve de terminale qui a fait, tout au long de sa scolarité, 750 heures de cours et 500 heures de travail personnel, on se dit que voilà much ado about nothing…

 

9/ quand on fait le compte de ce que l’on a retenu (et ce à quoi nous ont servi) des cours de latin, histoire-géo, littérature, maths, géologie, svt ou de quoi que ce soit que l’on a subi pendant 3, 5 ou 7 ans, on se demande vraiment à quoi peut servir un tel gâchis…

 

10/ la sagesse tranquille d’un vieux paysan illettré (oui, je sais, il y en a de sacrément cons aussi, comme partout) n’est-elle pas cent fois plus féconde que les élucubrations théoriques infinies des coupeurs de concepts en quatre ?

 

11/ (mais là je ripe un peu de l’école à la culture). Sur les 6 milliards d’hommes que compte notre planète, les 0,1 % qui ont lu Victor Hugo, écouté Boulez, admiré Cézanne, exégésé Proust, sont-ils moins cons et vivent-ils mieux que les 99% restants ?

 

12/ si l’on trouve trop dur et inhumain l’apprentissage des enfants de 14 ans, que ne s’interroge-t-on  davantage sur la contrainte rude et l’âpre coercition que représente l’obligation quotidienne faite à nos chères têtes blondes, pleines de guillereterie espiègle, de se tenir immobiles 7 heures par jour en fixant leur attention sur des choses dont ils ont vraiment rien à foutre. Quand donc une commission des droits de l’homme se penchera-t-elle sur cette scandaleuse situation ?

 

13/ voilà de nombreuses et passionnantes controverses un peu trop hâtives et qui mériteraient mille nuances.

 

Lou bavarde impénitente et si peu provocatrice…

 

P.S.1 : Pour revenir à ta note, le gamin orgueilleux et buté, s’il s’ouvre enfin à l’Histoire, quelques années plus tard, il a davantage besoin de trouver de quoi satisfaire sa curiosité intellectuelle (et je lui conseillerais bien du Bainville…) que d’une « reconnaissance universitaire ». Mon plombier est un excellent professionnel, roi de la filasse et de la coudeuse, en même temps qu’un passionné de la geste napoléonienne, et il ne lui est pas encore venu à l’idée, heureusement, de passer un DEA d’Histoire…

 

PS2. : OK polem, bien sûr que tu peux me “lienner” (ou linker, peut-être ?) comme tu veux et écrire tout ce que tu veux et le reste (je suis toujours aussi nulle pour le côté technique des blogs…).
Bien sûr qu’à 14 balais je ne savais pas décider de mon avenir… mais la « décision » que j’ai prise quelques années plus tard, chuis pas vraiment sûre que ç’ait été la bonne ! Comme quoi, hommage au grand Sétois, le temps ne fait rien à l’affaire… Par ailleurs, en quoi serait choquant un projet de vie évolutif qui pourrait être ceci à 14 ans, cela à 17, ceci cela à 28, cela ceci à 54… etc … ?

 

Dernière minute, Céline était moins un misanthrope, selon moi, qu’un antiphilanthrope, en quoi je le rejoins volontiers…. Ciao.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

"la meilleure école, n’est-ce pas l’école de la vie ?"

Lou, tu conviendras que c'est plus de la réthorique qu'autre chose, cette question... Permets-moi de te présenter un autre point de vue; d'ailleurs, je ne pense nullement que tout le monde devrait être intellectuel, les notions d'intellectuel ou de manuel ne devrait tout simplement par avoir cours : quoi de plus ridicule qu'un écrivain assis au Flore incapable de planter un clou, quoi de plus stupide qu'un citoyen à qui on accorde le droit de vote s'il n'est capable de se faire un point de vue sur l'actualité ?

Je vais donc parler d'expérience, plutôt que de faire des discours théoriques :
L'école primaire ne m'a pas semblée si néfaste... Le collège, j'ai un peu oublié, c'était moyen.
Je pense très sincèrement que l'enseignement du lycée est une merde intégrale et j'y ai oublié la quasi-totalité de ce que j'y avais appris. Par contre, vois-tu, j'ai eu la chance de faire une prépa à Paris, et sans dire que je me souvienne de tout ce que j'ai appris, le rendement est vraiment bon. Et surtout, j'y ai appris à travailler, mon mérite scolaire se résumant auparavant à avoir posé mon cul, à sept ans, dans la bibliothèque de mes parents.
Au lycée, on peut se permettre d'oublier, les profs ne sont pas si exigeants, la médiocrité suffit. Le problème est là : à quoi bon gaver des élèves de connaissances si c'est pour qu'ils les oublient ensuite...
Les sociologues à la con du XXe (puissamment relayés par ces saloperies d'IUFM pour incultes) ont cru bon de dire "L'école, c'est un truc pour les nantis fait par les nantis", donc il faut professionaliser, se préoccuper du désir de l'élève, résultat : le lycée est merdique, et il n'y a plus de commune mesure, grâce à la carte scolaire entre un lycée
parisien du Ve et un lycée (une garderie?) à St-Denis. Et les lycées de St-Denis gardent jalousement leurs quelques bons élèves, qui se retrouvent dans une merde noire. Il n'y a pas besoin d'être de gauche pour trouver cette situation pourrie.

Je suis un peu utopiste : j'aime la démocratie. Le seul moyen de la maintenir, ou plutôt de maintenir son approximation (la vraie démocratie n'existe pas), c'est que les citoyens soient capables de voter. Pour voter, il faut être instruit, il faut pouvoir penser les problèmes de l'actualité, les crises sociales autant que les changements climatiques. J'aimerais bien savoir comment, Lou, on pourrait faire voter des citoyens sans instruction. Mais peut-être est-tu monarchiste, alors là, il est vrai que le système est autre. Bref, dans l'optique démocrate, l'instruction est nécessaire.
Et pour cela, il ne suffit pas d'être allé à l'école, il faut toujours se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde, et de ce qui a pu s'y produire. C'est pourquoi je suis persuadé que non seulement l'éducation est importante, mais qu'après cela elle devrait se prolonger en un devoir de réflexion, en une obligation civique, pour tous. Des sources de vulgarisation scientifiques devrait être à mon sens gratuites, afin que toute la société puisse par exemple se faire un point de vue sur un problème tels que les OGMs. Sinon, c'est la République bananière, avec une majorité crétine asservie par des politiciens qui flattent le foules pour assouvir leur volonté de puissance. C'est il me semble le cas actuel.
Je suis un peu utopiste, c'est vrai, et d'ailleurs, je le revendique.

Et ne me fait pas dire que je suis un pur intellectuel...je plonge sans souci les mains dans la merde. Par ailleurs (et je suis bien placé pour le savoir) la technicisation de l'agriculture fait qu'il n'y a aujourd'hui plus de paysans illetrés en France. La nostalgie de la nature est un fantasme citadin. Si tu voyais les papiers qu'on leur fait remplir... Par ailleurs, si j'emmerde les coupeurs de cheveux en quatre germano-pratins, je suis très dubitatif quand à la "sagesse paysanne". Elle s'appuie souvent sur une rigoureuse connaissance transmise non moins rigoureusement. Or l'apprentissage, aujourd'hui, c'est juste une voie de garage. ce qu'il faut, c'est revaloriser l'apprentissage, pas y envoyer les gens plus tôt.

Par ailleurs, Céline avait beau être seulement
"antiphilanthrope" selon tes dires, il n'en a pas moins demandé à Jünger pourquoi ce dernier ne cautionnait pas l'extermination des juifs. Et c'est une bagatelle de ce qu'il a pu dire ensuite...

Et je dis trop je. Et je suis un peu trop affirmatif. J'espère que tu ne m'en tiendras pas rigueur. Bonne soirée !

Écrit par : Polem | lundi, 09 janvier 2006

Je me rends compte que le commentaire est très long. Désolé ! Juste pour te dire : connais-tu la lettre ouverte de Laurent Lafforgue (au Ministère de l'Education, ou un truc du genre) ?

Écrit par : Polem | lundi, 09 janvier 2006

Cher Polem, j’ai l’impression que tu es parfois aussi bordélique que moi !
1/ Ok pour dire que ma réflexion sur « l’école de la vie » est de la rhétorique, le genre de phrases toute faites pour Café du Commerce… En est-elle fausse pour autant ? Désorbitons-nous un brin de nos sociétés, de nos habitudes et de nos routines. Combien de milliards d’hommes et de femmes depuis que le monde est monde n’ont-ils eu d’autre école que la vie sans pour autant être des misérables ? Combien d’analphabètes ou de simples « certificats d’études » n’ont-ils pas fait de carrières éblouissantes (si tant est que la carrière soit le nec plus ultra d’un projet de vie…) ? Combien d’autodidactes ne sont-ils pas géniaux ?
Si la philosophie c’est l’étonnement, il faudrait peut-être enfin commencer à s’étonner devant cette notion d’école qui nous est tellement familière que nous ne la questionnons plus.
2/ Sur la démocratie, tu me parais pas « un peu » utopiste, mais beaucoup et cent fois trop ! Et c’est quoi ce « devoir de réflexion », cette « obligation civique » ? La démocratie, disait à peu près Rousseau qui s’y connaissait, est faite pour un peuple de dieux, c’est à dire exactement ce que tu souhaites : des gens généreux, éclairés, altruistes, informés, intelligents, rationnels, raisonnables… etc. Mais, je vais te dire, le jour où les gens seront faits sur ce modèle, y aura même plus besoin de démocratie car y aura plus besoin d’Etat. Seulement…seulement… c’est le rêve généreux, utopiste et dangereux d’une société parfaite dont les seules ébauches, jusqu’ici, et y a pas vraiment de raison pour que ça change, ont été les régimes totalitaires… Brr… t’as pas froid dans le dos, Polem ?
3/ C’est Céline, encore lui, qui répondait à un curé progressiste qui lui disait : « Mais enfin, Monsieur Céline, il faut espérer en l’homme… » : "Espérer quoi ? Que la merde se mette à sentir bon ? »
Et pour terminer sur Céline, qu’il soit misanthrope, antiphilanthrope ou même antisémite n’enlève ni n’ajoute rien à la vérité ou à la fausseté de ses propos sur l’éducation. On ne juge pas d’une affirmation par la tronche sympathique ou patibulaire de celui qui l’énonce mais par le degré de vérité ou de justesse qu’elle comporte…
On est d’accord là-dessus, Polem ? A plus.
Lou encélinée…

Écrit par : Lou | mardi, 10 janvier 2006

Céline m'agace...je crois... je suis assez d'accord avec ton dernier commentaire... je t'invite tout de même à consulter la thèse adverse à la tienne, dernière note sur mon blog. Je ne partage pas les délires façon "joies intellectuelles" de Lafforgue, mais ça contrebalance les foutaises d'IUFM sur le rôle de l'école. C'est un peu long, pour quand t'as du temps. Ca tape aussi sur Bourdieu, évidemment.

Sur la démocratie j'aime beaucoup la phrase de Russell :
"la démocratie pure s'arrête quand on ne peut plus rassembler les citoyens sur la place du village". Je crains le communisme comme la peste, mais cela ne m'empêche pas de croire à la possibilité d'une société non pas parfaite
mais un peu plus égalitaire. Ce qui nécessite effectivemment quelques concessions pas trop dans l'ère du temps, la liberté étant mise à toutes les sauces,et à la sauce consumériste le plus souvent. Ainsi je pense que réduire la taille des pubs du métro parisien serait salvateur, et pour les citoyens, et pour l'économie (rétablir la concurrence et favoriser les PME)
Egalement, je trouverais juste qu'un service civique de deux mois soit instauré, pour remplacer la ridicule journée chez les barbouzes. Le service militaire d'un an était sans doute trop long et inadapté, mais le réduire à une journée est ridicule ; il avait aussi un intérêt purement social. Par ailleurs, entre autres, je trouverais logique qu'à la faculté on choisisse une majeure en sciences et une mineure en humanités(lettres, ou philo, ou langues, ou histoire), ou réciproquement. Ca éviterait les techniciens fous dans une certaine mesure et les intellectuels littéraires dont la culture en matière de Nature se limite à St-Thomas d'Aquin. Je ne pense nullement à un état tout-puissant, mais à quelques petites améliorations, qui, sans faire la démocratie, nous en rapprochent un peu. Bonne journée !

Écrit par : Polem | mardi, 10 janvier 2006

Ton discours sur le reste du monde me fait parfois un peu penser à ce bouquin de Bruckner : "Le sanglot de l'homme blanc".
Les mêmes idées de liberté que l'Occident a développé lui font dire qu'il n'a pas le droit de les appliquer au reste du monde.
Si je te suis dans ta pensée, Lou, j'ai l'impression que je vais devenir un sceptique, incapable de la moindre action, pris dans l'indécision la plus totale : la monarchie, c'est le pouvoir de certains et la majorité opprimée, la démocratie se corrompt et l'Etat prendra la place des puissants; il faut pourtant choisir, décider, je choisis la démocratie avec un petit d. Oups, je suis en très très en retard... à plus tard...dans qques jours.

Écrit par : Polem | mardi, 10 janvier 2006

Salut Polem
Moi aussi je vais prendre quelques jours… Mais auparavant, deux ou trois choses, ou plutôt une seule, sur la monarchie. La phrase de Russell sur la démocratie qui ne peut s’exercer au-delà de la place du village me convient parfaitement. Et c’est d’ailleurs pour cela que je suis monarchiste, car au-delà de ce cercle restreint, la démocratie se corrompt. Je suis monarchiste, c’est-à-dire, non pas comme tu l’exprimes naïvement (sorry !) pour « le pouvoir de certains et la majorité opprimée », mais pour un régime qui est l’Etat-minimum, c’est à dire l’autorité en haut, dans le domaine purement régalien, là où le citoyen lambda n’aura jamais assez de lumière pour dire quelque chose d’intelligent, et les libertés en-bas, c’est à dire la liberté laissée à la société, aux groupes, aux communautés, de s’organiser librement, à leur guise et de régler au plus près et en connaissance de cause leurs problèmes.
Et la monarchie, en soustrayant le choix du « Chef » à l’élection (et on peut quand même pas dire que l’élection désigne toujours le moins con … !) n’institue pas au sommet de l’Etat cette course permanente au pouvoir qui gaspille les plus belles énergies, paralyse l’Etat et fait perdre de vue l’intérêt général.
Maurras et l’école d’Action Française disent ça bien mieux que moi.
Une citation pour finir, d’un historien un peu vieilli, mais quand même… : « L’ancienne France était hérissée de libertés. Elles grouillaient, innombrables, actives, variées, enchevêtrées et souvent confuses, en un remuant fouillis. Chacune d’elles s’animait de pouvoirs particuliers dont la variété aussi était infinie… » (Frantz-Funck Brentano). Ca devrait te rassurer sur les « majorités opprimées »…
Lou héréditée…

Écrit par : Lou | mercredi, 11 janvier 2006

Salut, Polem (Ile victor ?… bof !)
J’ai lu , vite comme toujours, l’article de Lafforgue… Et toujours pressée comme je suis, je demande à Maurras son commentaire, pertinent, forcément pertinent, sur la notion d’héritage...
« Dès que l’homme se met à travailler avec la Nature, l’effort est allégé et comme partagé. Le mouvement reprend tout seul. Le fils trouve tout simple de devenir père ; l’ancien nourrisson, nourricier ; l’héritier entreprend de garder et d’augmenter l’héritage, afin de le léguer à son tour ; le vieil élève élèvera. L’ancien apprenti sera maître ; l’ancien initié, initiateur. Tous les devoirs dont on a bénéficié sont inversés et reversés à des bénéficiaires nouveaux, par un mélange d’automatisme et de conscience auquel ont part les habitudes, les imitations, les sympathies, les antipathies, et dont il faut même se garder d’exclure les agréments de l’égoïsme, car ils ne sont pas en conflit obligatoire avec le bien social…
Mais Mirabeau est le seul révolutionnaire qui ait compris quelque chose à cela. La plupart font le rêve contraire : ils ont la rage de reconstruire le monde sur la pointe d’une pyramide de volontés désintéressées. Que les choses aiment reposer sur une base spacieuse et naturelle, ils n’en supportent pas l’importune évidence…. »
Chuis pas vraiment sûre que ça ait un rapport serré avec le texte de Lafforgue, mais j’ai pas le temps de faire mieux…
Lou pressée…

Écrit par : Lou | dimanche, 15 janvier 2006

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