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jeudi, 16 février 2006

Sur le droit au droit au droit...

Voici, en complément de la note de Polyphème du 14 février, un texte de Maurras sur l'"absurde métaphysique des Droits", in "Mes idées politiques"...medium_maurras.3.jpg  Lou hypertechnique...

Commentaires

Les droits qu'il associe au "dogme libéral" ce sont plutôt les "droits à" des socialistes (dont la constitution européenne était un fort beau exemple).
Pour le reste il a raison mais entre avoir tous les droits et en arriver à imposer tous les devoirs aux autres il s'est déroulé un processus politique pervers qui a rendu possible une telle chose. Où l'on a créer des privilèges. Tout ce que veut abolir une minarchie.

Et enfin, le concept de société, d'intérêt général n'a pas vraiment sa place dans une société individualiste. Alors que tout bonne société socialiste (étatiste) verra poindre des tas et des tas de lois et taxes diverses en son nom.

Dans le même genre :

« Si l’on montre à la bête des morceaux de viande sanglante dans son voisinage, puis qu’on les retire, jusqu’à ce qu’enfin elle rugisse : pensez-vous que ce rugissement signifie Justice ? »

F. Nietzsche, Humain, trop humain.

Écrit par : Ash | jeudi, 16 février 2006

Ash, désolée, mais je comprends pas tout... Ce que veut dire Maurras, c'est que l'individualisme tel qu'il est sorti de rousseau et du romantisme a tendance à faire de chaque citoyen un dieu qui se reconnaît à soi-même tous les droits et aux autres tous les devoirs.
Quant aux privilèges, il n'y a pas un "On" qui les a "créés". Les privilèges sont des législationss particulières qui dérogent de la loi commune et qui s'appliquent à certaines catégories de personnes pour services particuliers rendus à la communauté. Dans un état normalement constitué, c'est à dire un état minimum, les libertés ne s'octroient pas, elles se prennent !
Et pour en revenir au minarchisme, faudrait quand même arriver à expliquer 1/ le mode de dévolution du pouvoir, 2/ quel mécanisme institutionnel empêche l'Etat de se développer à outrance et d'empiéter au-delà du domaine régalien, 3/ si l'Etat ne joue pas, au moins à minima, et en dernier recours, un rôle d'arbitrage dans certains conflits, comment ceux-ci se règleront-ils ?
Courage et à bientôt... Lou

Écrit par : Lou | jeudi, 16 février 2006

Oui enfin certains ont su mieux comprendre et user de la notion d'individualisme d'un Rousseau et du siècle des lumières (Bastiat, Tocqueville par ex.). Ce n'est pas ma faute si un parti politique à décider de s'approprier l'exclusivité de la référence.

1) Police, Justice, Défense, dans ces 3 domaines une bonne partie obtient sa place grâce au mérite non ? Je ne vois pas bien où se situerait le problème.

2) Si l'Etat était limité dans ses prérogatives, les possibilités d'abus de pouvoir et de démagogie seraient embryonnaires (surtout si la minarchie serait constitutionnalisé).

Pour éviter (au mieux) les idées socialisantes, il suffit de libérer la communication. L'exposition de différents points de vues rappelle assez vite les réalités.

3) Lesquels de conflits ? Je n'en vois aucun en dehors de ces domaines susceptibles de rendre indispensable l'action d'un Etat.

Une citation :

Les droits appartiennent aux individus, pas aux groupes. La propriété devrait être celle du peuple, pas du gouvernement. Toutes les associations volontaires (économiques ou sociales) devraient être permises. Le rôle du gouvernement est de maintenir l'intégrité de la monnaie, pas de s'engager dans des manoeuvres frauduleuses. Le gouvernement n'existe que pour protéger la liberté, pas pour redistribuer la richesse ni accorder des privilèges particuliers. La vie et les actions du peuple sont de sa seule responsabilité, pas de celle du gouvernement.

(Ron Paul, The Ron Paul Freedom Principles)

Écrit par : Ash | jeudi, 16 février 2006

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