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dimanche, 05 février 2006

Y avait bon, Banania !

Profitons tant qu'il est temps : Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania !...

et hâtons-nous de lire Bécassine car le CRAB veille, de déguster Tartarin car le CRAP se mobilise, d'apprécier Colomba car le CRAC est sur les dents...

Quant à Tintin au Congo, les derniers exemplaires circuleraient sous le manteau tandis que les brigades du CRAN, récemment encouragées par l'Elysée, investiraient toutes les bibliothèques de France et de Navarre pour en remplacer chaque exemplaire par les oeuvres complètes de la Marquise de Taubira...

Dernière minute : le dénommé Balzac Honoré qui a eu l'audace de  faire parler ainsi le Baron Nucingen ("Hé ! pien, ma ponne ami, location est pelle bire ebiser Malfina : fous serez le brodectir teu zette baufre vamille han plires, visse aurez eine vamille, ine indérière; fous drouferez eine mision doute mondée, et Malfina cerdes esd eine frai dressor..."), on lui conseille de déménager fissa sinon ça va jover bour zon madrigule...

Lou hergée...

samedi, 04 février 2006

L'endormeur du Val...

Maintenant que les people ont fini de nous amuser avec les déboires conjugaux et les réconciliations retentissantes de cécilia et nicolo, moi, Lou, toujours aussi généreuse et informée, je vous annonce la prochaine couverture de Gala : les amours sauvages et tumultueuses de philippe val et christine angot… Chut, christine ne sait encore rien, mais le beau philippe a été tellement ému de sa prestation chez guillaume durand vendredi dernier face à marc-edouard nabe (Charlie du 1° février) qu’il lui a faxé illico un poème en prose d’amour qui devrait aller direct à l’endroit prévu pour faire mouche… : « Jamais l’esthétique clinquante de l’incorrection n’atteindra la grâce et la profondeur de la correction que [vous avez] exprimée. » Si avec ça, madame angot que le tonnerre ne put faire reculer ne rougit pas dans tous ses tréfonds, c’est à désespérer de la carte du tendre…

 

Philippe val étant un grand timide sous son menton volontaire et son œil pétillant, il lui a fallu quand même trois colonnes pour porter l’estocade, trois colonnes où le prince de l’irrévérence charlesque flétrit, comme c’est étrange ! la pensée incorrecte et se fait le chantre d’une démocratique correction qui montre que l’élitiste bourgeoisie bobo commence à trembler grave devant la « vulgarité » et le « franc-parler » du peuple…

 

On va pas bouder son plaisir : y a rien de plus jouissif que d’assister aux tortillages de cul des mecs de gauche obligés de désavouer ce « peuple » mythique qui fut jadis leur plus bel oriflamme…

 

Ceci dit, longue vie et beaucoup de bonheur aux nouveaux fiancés…

 

Lou émue…

 

vendredi, 03 février 2006

Injustifiable, in qualifiable, effroyable...

 

Chose promise, chose due : petit florilège lexicalo-chiraquien à l’usage des sondés et des mal-entendants… (in Le Monde du 31 janvier, Discours pour la réception du Comité pour la mémoire de l’esclavage.)

 

D’abord, le stock utilisé : « inqualifiable, injustifiable, effroyable, épouvantable, meurtris, inhumaines, révoltante, tragique, honteux, blessure, tragédie, abomination, crime, plaie, tragédie, ignominie, abaisse, salit, détruit, cortège de souffrances, destins brisés, part d’ombre, tâche indélebile… »

 

Puis le stock de rechange : « abominable, détestable, exécrable, affreux, atroce, cruel, horrible, monstrueux, lésion, meurtrissure, traumatisme, maculer, polluer, souiller, anéantir… »

 

Enfin, afin d’éviter un surcroît de travail aux services de l’élysée, nous proposons, avec le stock initial, cette définitive sentence polysémique et passe-partout qui devrait faire merveille dans toutes les chiraqueuses occasions : « Cette tragédie inqualifiable, ce crime injustifiable, cette épouvantable tache indélébile, cette plaie honteuse, cet effroyable cortège de souffrances, cette abomination révoltante, cette tragique tragédie, cette inhumaine ignominie, cette part d’ombre qui a détruit et brisé des destins, meurtri des blessures, abaissé et sali l’honneur de la France, c’est (au choix) : la collaboration, le vel d’hiv, l’esclavage, les camps nazis, la torture en algérie, le 22 avril 2002… etc … etc… »

 

Naturellement, il sera toujours possible de glisser, de temps en temps et sans que cela perturbe la compréhension, quelques « chère maryse condé » ou « cher edouard glissant » qui produiront le plus bel effet.

 

Merci qui , Chichi ? –Merci Lou. Ok.

 

Lou sémiologue et généreuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un discours sinon rien...

Waaououhh !! je viens de lire (Le monde 31 janvier,p. 9) l’intégrale du discours de chirac sur la mémoire de l’esclavage, dont sans doute l’essentiel a été écrit par le prompteur graphomane de service  en poste à l’élysée tandis que chichi se contentait d’inclure ça et là quatre « chère maryse condé » pour personnaliser la chose…
Et je dois dire que j’ai point été déçue !
Quelques perles :
-« Une abomination perpétrée pendant plusieurs siècles, par les Européens… » On passera sur l’ »abomination » qui se refuse à contextualiser la réalité et donc à y comprendre quoi que ce soit, pour mieux jouer de la cornemuse morale et faire pleurer dans les chaumières. Par contre, on soulignera l’oubli volontaire des traites négrières et arabes  qui auraient fait vilain dans le décor et auraient agacé sans doute la « chère maryse condé ». [ach so ! in cauda venenum, sorry but in fine le prompteur en a causé des traites négrières et arabes… c’est qu’il deviendrait presque honnête, le bougre ! dont acte.]
-« Dans la République, nous pouvons tout nous dire sur notre histoire… » C’est pour ça sans doute qu’on a rien dit pendant quarante ans sur les Européens disparus en Algérie après le 19 mars 1962, afin d’éviter de fâcher les tortionnaires et corrompus fln au pouvoir…
-« La grandeur d’un pays c’est d’assumer toute son histoire. Avec ses pages glorieuses mais aussi avec sa part d’ombre. » Chirac, faudra pas que t’oublies de me prévenir quand tu commenceras d’assumer les morts de la Terreur révolutionnaire, les morts de la Libération, les harkis délibérément abandonnés aux assassins, les pages sombres de tous les coups tordus de la république… Et puis, « cher jacques chirac » la grandeur d’un président, c’est d’assumer toute sa propre histoire, des sandwiches à 4000 balles aux hlm de la mairie de paris, en passant par les voyages aériens de tatie bernadette… Faudrait voir de convoquer le juge d'instruction... Chiche…
Bon, il est tard, chuis crevée, je vais pas arriver au bout… Mais j’aurais eu le temps, je vous aurais fait l’analyse sémantico-lexicologique de la moraline larmoyeuse chiraquienne sur cet esclavage dont il se contrefout dans les grandes largeurs, ça vous aurait amusés… Une autre fois, peut-être…
Lou couettée…

jeudi, 02 février 2006

Blasphème...

Deux ou trois réflexions sur la grande affaire du jour : les dessins blasphématoires sur Mahomet.

 

Un : curieux quand même comme les grands courageux du Monde, toujours si prompts à encenser la pensée rebelle, les impertinents, les insoumis et autres blancs chevaliers briseurs de tabous, curieux comme ils sont restés bien tranquilles dans leurs pantoufles pour éviter de froisser les imams et de se prendre une fatwa au cul… Courageux, Colombani, mais pas téméraire… On est si bien sur la moquette de papa beuve-méry…

 

Deux : France-Soir, paraît-il, a publié les caricatures de la colère… Je sais bien que j’ai mauvais esprit, mais quand je lis aujourd’hui que France-Soir n’a plus qu’un mois de trésorerie d’avance et que ses jours sont comptés, je me dis que le grand courage de France-Soir c’est surtout un joli coup de pub pour renflouer les caisses…

 

Dans les deux cas, et si mes infos sont exactes, c’est la même merde…

 

Trois : J’entendais ces jours-ci je ne sais quel président de Reporters sans frontières s’élever indigné contre cette atteinte inqualifiable et scandaleuse à la liberté d’expression des journalistes et à la liberté de création des artistes, et proclamer haut et fort le droit au blasphème et l’absolue liberté démocratique de fracasser les tabous et ne s’agenouiller devant aucune idole.

 

Ok, boy, seulement… si la transcendance soi-même, ses grands barbus, ses nuages en coton et ses millénaires d’ancienneté ne méritent aucun respect ni aucune crainte, on voit mal au nom de quoi les valeurs immanentes que nous impose la pensée unique du jour devraient être les seules intouchables. La liberté ne se partage pas : c’est tout ou rien. On va donc pouvoir négationner en rond, révisionner en boucle, rire de la shoah, des arméniens, de l’esclavage, se marrer aux traites négrières, arabes et européennes, cracher sur les droits de l’homme, crêper le chignon à la taubira, entarter robert badinter, uriner sur nuremberg, baver sur les homos et autres joyeusetés décapantes et libertogènes… Et qu’importe au passage la douleur et la peine de ceux qui en sont touchés… Paris valait bien une messe, le blasphème vaut bien quelques larmes…

 

Lou apitoyée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi, 01 février 2006

Les risque-tout en bas résille...

Je sais, je devrais pas, je me fais du mal, je devrais pas zapper du Monde à Charlie, de Charlie à France-cul, de France-cul à Télérama, dans un parcours de la combattante épuisant, harassant et hérissant…, mais, bon, on se refait pas… Et donc, aujourd’hui, c’est Télaramuche (1° février), avec en p. 9 une lettre de Laure Adler, l’ex-patronne de France-cul (on en sort pas, vous dis-je !) qui s’offusque des choses pas gentilles (oh ! si peu !) qu’un porte-plume quelconque a osé écrire à son endroit.

 

Et miss Adler, dont le seul intérêt de ses interviews d’intellos c’est la qualité du rouge à lèvres qu’elle exhibe, miss adler donc, (veuillez excuser l’incise) pour justifier son action à la tête de France-cul, d’écrire : « …six ans de bonheur partagé avec une équipe de direction remarquable, des producteurs et des productrices qui ont pris des risques à mes côtés…etc… ».

 

Oh ! la vieille ! c’est quoi les « risques », quand on est fonctionnarisée jusqu’au trognon et qu’on pète dans la soie ? Incroyable cette manie qu’ils ont, les artistes, les intellos, qui vivent tous dans le confort royal des allocations, subventions, intermittences, salaires, résidences, avances sur recette…etc…, cette manie de se prendre pour van gogh ou rimbaud ! Quand la mère adler aura la jambe gauche amputée par la gangrène et l’oreille droite tranchée par un rasoir fou, j’accepterai alors, peut-être, de prendre en compte sa multi-risques. Jusque là, ça serait bien qu’elle fasse preuve d’un minimum de décence. Sinon je sens que mon plombier va s’énerver…

 

Lou tranchante…