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mardi, 31 janvier 2006

Le Monde, tel qu'en lui-même... hélas !

Allez, on change pas une équipe qui gagne, on va finir le mois avec Le Monde … !

 

Mardi 31 janvier, un article de Laurent Greilsamer qui s’y colle pour une banalisation de la violence croissante de notre société. Et le bienpensant de service de remonter à Mandrin et Gilles de Rais pour nous dérouler toute la joyeuse généalogie d’une violence finalement bien routinière et pas si exponentielle que ça… gentillette somme toute… qui passe du hold-up à la prise d’otage puis au viol, à l’inceste, la pédophilie, pour en venir enfin, ces dernières semaines, aux violences scolaires… Mais qu’à cela ne tienne, tout va très bien madame la marquise, la violence n’est qu’un leurre et les français des cons qui confondent réalité et fantasme et qui sont dans le pathos permanent pour jouer à se faire peur. Lui, greilsamer, du haut de sa suffisance journalistique, a tout compris : « Cela s’appelle, nous dit-il, l’effet de loupe . » Et de conclure finement : « Car il est avéré que les enfants ne sont pas tous de dangereux agresseurs de professeurs. »

 

Ce qui est avéré surtout c’est que les chroniqueurs sont parfois de sacrés cons !

 

Car même en prenant en compte l’effet de loupe, faudra qu’il nous explique, le journaleux des beaux quartiers, si il y a trente ou quarante ans on était obligé de mettre des flics et des caméras dans les hôpitaux, les tribunaux, les écoles, les crèches, les trains, les bus, les super-marchés…etc…

 

Ces mecs-là, tant que c’est pas eux ou leurs proches qui sont victimes de la violence et de l’insécurité (et ils risquent pas grand chose vu leur mode de vie friqué), la violence n’existe pas…

 

Ca s’appelle l’effet bobo et ça me fait encore une fin de mois pleine de vomi… beuark…

 

Lou vidée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lundi, 30 janvier 2006

Génial, Le Monde ...!!

La lecture du Monde peut réserver, rarement, je vous l’accorde, de sympathiques surprises dont on aurait tort de se priver. Non, certes, au sein d’une rédaction toute entière acquise au politiquement correct et à la pensée unique, mais dans les marges…
Ainsi, dans Le Monde du 27 janvier, p.18, quel plaisir de découvrir dans le courrier des lecteurs, lectrice en l’occurrence, cette lettre que je m’empresse de recopier et qui a eu le bonheur d’échapper aux ciseaux de quelque « vigilant » heureusement distrait :
« Quelques années après s’être réfugiée dans l’église Saint-Bernard pour montrer à tous sa solidarité avec les sans-papiers, Emmanuelle Béart s’est donc exilée discrètement à Bruxelles pour échapper à l’impôt. Quelle cohérence et quel exemple pour les salariés qui acceptent de payer des impôts directs et indirects afin, entre autres, que des prestations sociales, certes toujours insuffisantes, soient redistribués aux plus démunis, dont beaucoup d’immigrés ! La liste s’allonge de ces vertueux médiatiques que l’on a souvent entendu faire la morale au bon peuple et qui fuient la loi commune. .. »  Juliette Bertoni.
Un grand merci à Juliette.
Rien à ajouter sinon que les milliers d’emmanuelles béarts du showbiz partageux qui s’écrasent en robe de soirée à la Nuit du Caviar, pardon, des Césars, me font de plus en plus gerber…
Lou glaneuse…

dimanche, 29 janvier 2006

Dictateur du Val...

Philippe Val au « Premier pouvoir » sur … France-cul, bien sûr, ce samedi à 8 h 10. La question du jour était : « Le Pen, danger réel ou épouvantail médiatique », et on peut pas dire que le schmilblick ait beaucoup avancé, en dehors du calme casanova qui assurait un max. Par contre, le dictateur, pardon, le directeur de Charlie-Hebdo, au demeurant assez minable et poussif pendant toute l’émission, d’asséner à peu près ceci : les médias ne doivent pas chercher à comprendre le FN ou à l’analyser mais ils doivent le combattre car le FN est antidémocratique.

Voilà. C’est tout. Sa majesté charlie-val-hebdo premier a parlé, circulez, y a rien à voir…     

–Mais pourtant, il n’est pas interdit, que je sache, il n’est pas dans la clandestinité, son existence est tout ce qu’il y a de plus légale ? – Euh… oui…, bon, mais moi philippe val je le décrète antidémocratique et si ça vous plaît pas j’appelle mon polpote sur le champ et même peut-être besancenot… Brrr…
Bon, philippe, la démocratie, tu le sais, c’est pas vraiment ma tasse de thé, mais les démocrates dans ton genre, je les verrais bien avec une petite moustache sous le nez, un mirador dans la main droite et du barbelé dans la gauche… -Oui, mais comment ils feraient pour tenir le micro ? Ah, c’est vrai… on ne pense jamais à tout ! Allez, je veux bien qu’on enlève le mirador, mais alors je rajoute le dictateur de tout à l’heure…
Lou traquée…
 
 
 
 
 
 
 
 

samedi, 28 janvier 2006

Mauresmo...

Z’avez vu le sourire conquérant et la mine jouissive de la catherine matausch, samedi à 12 h 30 en ouverture du journal de la 3 ? Oubliés les conflits sociaux, les sdf congelés, le hamas menaçant, les banlieues assoupies… hosanna en boucle, alléluia en replay-all, le monde n’existe plus… : Mauresmo a gagné, Amélie tient sa finale… pour un peu la matausche nous faisait une syncope orgasmique en live et en direct !

 

Alors bon, que catherine adore le tennis en général et la mauresmette en particulier, warum nicht ? Le blème, c’est qu’avec ces putains de journalistes on a toujours tendance à gratter un peu derrière les sourires ou les mines constipées… Qu’est-ce que ça peut bien cacher ? Pourquoi tant de gentillesse, pourquoi tant de haine ? Là, par exemple, j’arrive pas à m’ôter du cervelet une bien mauvaise pensée : que si la mauresmo n’était pas gouine (on a le droit de dire gouine ou faut-il dire lesbienne ? J'obtempère illico !) et donc, aux yeux de l’establishment, « non-conformiste, rebelle, insoumise, réfractaire… etc… », bref, que du bonheur… si donc elle n’était pas tout ça, aurait-elle droit à ce beau feu d’artifice ?… Je précise aussitôt que j’ai rien contre Mauresmo qui, un, fait ce qu’elle veut de sa vie, deux, a le grand mérite d’être assez discrète sur tout ça, trois, joue un superbe tennis. Par contre, j’en ai, et de plus en plus, contre cette corporation médiatique qui même sur les sujets les plus anodins nous oblige à lui prêter des arrières-pensées putassières…

 

Lou soupçonneuse.

 

Pornographie, mon cul...!

En est-ce assez du titre à la Zazie ou bien faut-il que j’ajoute quatre cons, trois bites et deux enculés pour persuader la déshonorable société des connards du Monde ou de France-cul que Lou n’est ni bégueule, ni oie blanche, ni vierge effarouchée … ?
Pauvres mecs, pauvres intellos pornographes qui arrêtent pas de se tripoter l’entre-jambe pour se trouver de nobles et ambitieux alibis scientifiques leur permettant d’épancher leur érotomanie compulsive et leur sexualité maladive non dans les pissotières prévues à cet effet mais dans les savants colloques ou édifiantes publications organisés et financées avec la bénédiction du Nom de Dieu de Vabre de sinistre mémoire…
Et c’est ainsi que l’on eut au Seuil, naguère, la catherine millet qui se le faisait mettre par tous les trous sous le regard humide de son henric 24 x 36, et que l’on a aujourd’hui, par exemple, le Monde des Livres de la Savignaude qui s’extasie (20 janvier p. 11) de douze vers de verlaine « se pelotant les roustons » ou « rinçant son gland » dans le livre de poche… A n’en pas douter, cela enfonce, si l’on ose dire, et Corneille et Racine qui ne sont désormais que des has been vertueux tout juste bons pour figurer dans l’enfer de la bibliothèque rose ; ces sommets de la littérature méritent bien une place de choix dans l’encyclopédie de la pornographie qui va enfin permettre de ne plus baiser idiot…
Et comme un malheur ne vient jamais seul, me voilà écoutant ce jeudi, 11 h 30, les « chemins (tordus) de la connaissance » consacrés… natürlich… à la pornographie. Et le trou du cul de permanence, Jacques Munier, de servir la soupe pornophile au graphomane inconnu nommé Esparbec, et pour mieux illustrer le propos, au cas qu ‘on aurait pas tout bien compris, de nous faire entendre ceci, pour quoi, si vous permettez, je vais baisser un peu le son :
« …Qu’est-ce que je pourrais bien lui faire pour renouveler la tambouille du cul ? Il doit bien y avoir dans tout ce fourbi un ustensile que nous n’avons pas utilisé depuis longtemps, presque oublié, qui fouaillera en elle la chienne qui ne dort jamais que d’un œil dans toute femelle digne de ce nom… [et le récit ripe alors sur le souvenir de zoophilie avec une chienne, une vraie !] …nous la poussions à quatre pattes dans le mausolée d’un général russe dont Pierre avait la clé. Il tirait sur la sangle pour dégager le vagin tout écumeux et l’enfilait dans l’odeur des fleurs séchées. Quand il avait fini, je prenais mon tour pendant qu’il faisait le guet dans l’allée. J’enculais la chienne pour la punir d’avoir pris du plaisir avec un autre sous mes yeux. Tina grognait dans sa muselière et pouvait obtenir plusieurs orgasmes successifs… »
Voilà, à l’heure de la ménagère de 50 ans et des enfants revenant de l’école, voilà le genre de gentillesses édifiantes que France-cul la bien nommée ne peut s’empêcher de passer, avec nos ronds, comme s’il y avait urgence absolue, afin de manifester ainsi son immense liberté de penser, son total anticonformisme, son audace inouïe, son insolent persiflage, sa remarquable intrépidité, son émancipation souveraine et sa rébellion définitive à l’égard de toute morale surannée… M’étonnerait pas que ces pauvres mecs, du haut en bas de l’hertzienne hiérarchie, décrochent, à la prochaine distribution de soupe aux ordures méritantes, la chevalerie frelatée de la légion d’honneur…
Pauvres cons qui s’imaginent libérés parce qu’ils osent crier con cul bite dans un micro comme des merdeux de six ans dans la cour de récréation !
Pauvres impuissants qui ont besoin de l’obscénité sur papier glacé pour s’imaginer avoir une queue !
Pauvres lâches qui pousseront des cris de pucelle aux abois lorsque quatre voyous violeront leur frangine avec un rotweiler dans la prochaine tournante de banlieue ou lorsque des éducateurs pédophiles tripoteront leur petit neveu dans un cours de danse contemporaine   !
Lou, hélas, grossiére…
 
--P.S. Où sont les ligues féministes, où les mrapéistes professionnels si prompts à s’émouvoir d’ordinaire ? Imaginons une phrase du genre : « la feignasse qui ne dort jamais que d’un œil dans tout bougnoul digne de ce nom », là on aurait droit, et à juste titre, au tam-tam des belles âmes, mais s’en prendre à des pornographes, risquer de passer pour d’horribles censeurs moralistes… tout, mais pas ça… Beuark, allez, un bon vomi sur France-cul…
 

vendredi, 27 janvier 2006

A dada sur mon bidet...

Qu’un certain pinoncelli pisse à répétition dans l’urinoir de duchamp et le fracasse à coups de marteau aurait plutôt tendance à me faire sourire, si toutefois le pinoncelli en question ne se prenait pas trop au sérieux en prétendant « prolonger la provocation de duchamp » et donc, tout simplement, en se faisant sa propre pub…

 

Ce qui par contre m’irrite la bile et me rend un soupçon nerveuse, c’est lorsque je lis (Libé du 25 janvier) que ledit urinoir est estimé aujourd’hui à 2,8 millions d’euros et que le coût de la réparation s’élève à près de 15000 euros !

 

Les smicards, banlieusards, crève-la-faim divers et variés, sdf, honnêtes travailleurs peinant à boucler le mois, familles en difficulté… etc… seront sans doute ravis d’apprendre que tout cet argent ne servira pas à relever les minimas sociaux mais qu’il ira s’engloutir dans l’immense usine à gaz de beaubourg au nom d’une conception de l’art qui fait plutôt penser à du cochon.

 

Accessoirement, on signalera à nomdedieudevabre, philippedagendumonde et autres excellences de la culture contemporaine qui n'ont pas vraiment de problème de fin de mois que marcel duchamp soi-même, dans une lettre de 1962, avait écrit : « Je leur ai jeté le porte-bouteilles et l’urinoir à la tête comme une provocation, et voilà qu’ils en admirent la beauté. »

Marcel, la prochaine fois, vise mieux, et qu'on en finisse !

La connerie a encore de beaux jours devant elle dans notre si chouette société…

 

Fermez le ban !

 

Lou burinée…

 

Petite revue de presse des familles...

Libé, 26 janvier. Yves Simon, écrivain, nous cause des banlieues... Deux remarques : 1/ d'être écrivain ne donne aucune compétence particulière pour causer d'Aulnay-sous-bois. Mon plombier ferait ausi bien l'affaire. Ca donne juste le droit, sans doute, d'ouvrir sa gueule. 2/ hélas pour nous et pour lui, le susdit écrivain ne l'ouvre que pour dire, dans sa mélasse pathétique, deux immenses conneries, que voici : a/ "Deux responsables majeurs (à la crise des banlieues), l'éducation qu'elle soit nationale ou parentale, et le logement." L'immigration n'y est donc pour rien, pas plus que les médias et leur scoopomanie éhontée, ni la perte des valeurs, ni la politique culturelle, ni la pub et le fric partout, ni ce régime de merde sous lequel on crève... b/ "L'Angleterre... a établi ses recensements de population en demandant aux habitants d'y ajouter leurs origines ethniques. Impensable, inimaginable en France !" . Le blème, mr l'écrivain, c'est que c'est des mecs dans ton genre et des torchons comme Libé, entre autres, qui ont toujours refusé, au nom sacré de l'antiracisme compulsif, la diffusion de cette vérité ethnique qui risquait de gâcher la photo de famille recomposée...

Conclusion : je retourne à mon plombier.

Lou pévécée...

Palestiniens...

 
Pas inintéressant, pour une fois, l’édito de Val dans Charlie du 25 janvier. Quinze jours de repos lui ont fait le plus grand bien. Le voilà ,qui revient avec une jolie dissertation en 2000 mots, que, dans ma grande bonté, je vais vous résumer en deux lignes : « Les Palestiniens, on se demande jamais s’ils sont de droite ou de gauche, on se contente, et c’est étrange, de les savoir Palestiniens… »
Voilà, vous venez d’économiser deux euros et vingt minutes de lecture. Merci qui ? -Merci Lou.
Ok, on continue. Là où le Dormeur du Val va derechef devoir partir en maison de repos, c’est d’abord lorsqu’il s’interroge sur la raison de la chose sans pouvoir arriver à en percer le secret, c’est ensuite lorsqu’il écrit dans un de ces délires moralo-politiques qui font tout son charme : « Comment prétendre aujourd’hui penser l’avenir, la souveraineté et la liberté d’un peuple sans s’intéresser au processus démocratique qu’il accomplit, lequel passe forcément par un débat opposant de la gauche et de la droite. »
Afin de lui éviter un long séjour sous lexomil chez les angoissés et les mélancoliques, voici la réponse à ces deux questions :
-1/ Si les Palestiniens ne sont connus que comme Palestiniens, c’est tout simplement parce que l’essentiel pour eux, aujourd’hui, c’est pas les joyeusetés du perchoir de l’Assemblée nationale, le savant équilibrage des tendances et des courants, le dernier sondage de la sofres qui mettrait barghouti devant arafat ou l’inverse, ou enfin la question écrite du député Mohamed sur les caractères à employer pour indiquer sur les boîtes de camembert fermier de la basse vallée du Jourdain inférieur la date de péremption… Non, l’essentiel c’est la nation, la communauté, le territoire, l’existence et donc le combat. Et seuls les pays qui se croient en sécurité pour l’éternité (la « der des der » de douce mémoire…) et qui oublient que la politique c’est avant tout le souci peuvent se payer le luxe dangereux de 500 bavards tous cravatés pareil même si les uns sont censés être de droite et les autres de gauche… le seul résultat possible  étant de toute façon une défaite militaire, économique, sociale et culturelle dont nous vivons sans doute les prémisses…
-2/ la preuve qu’on peut penser l’avenir sans s’intéresser au processus démocratique, c’est que dans démocratie il y a demos, que demos ça veut dire  peuple  et que :-a : philippe val soi-même dans un récent éditorial reconnaissait la grandeur de de gaulle et mitterand précisément dans leur capacité à prendre le peuple qui les avait élus pour une merde en allant contre ses expresses volontés… -b/ : le peuple, ça s’influence, se manœuvre, se manipule, se formate, comme on le vit lors des plus magnifiques élections totalitaro-démocratiques qui aient jamais eu lieu, en avril 2002, lorsque Chirac-Kim il Sung détesté de tout le pays fit 88% des votes !
Philippe, si c’est ça le modèle de démocratie que tu souhaites aux Palestiniens, c’est encore pire que Sharon… Et ça risque de les énerver…
Lou keffiehée…

jeudi, 26 janvier 2006

Mondial-Moquette...

Infos, ce matin : Chirac abroge à sa façon la loi du 23 février sur le rôle positif de la colonisation.

 

Et nos porteurs de micros de saluer la « posture du Président qui se pose en grand républicain, rassembleur de la nation »…

 

On se calme. Il rassemble rien du tout le vieux « résistant », simplement il tremble de toute sa carcasse dès qu’il entend les micros grésiller, les pupitres crépiter et sa fin de mandat se fissurer… Saluons donc, une fois de plus, Jacquou la Carpette, et s’il cherche du boulot pour l’après 2007, on pourra toujours le caser à la gérance du Mondial-Moquette de Tulle… Sa souplesse d’échine devrait faire merveille.

 

Lou négative.

 

Dakar...

Bon, ok, c’est un brin indécent le Dakar et sa caravane publicitaire qui débarque tout pétaradant sur les pistes du Sénégal, qui écrase trois gamins au passage et fait mumuse dans les dunes au mépris de l’écologie, de la culture locale et du droit des peuples à pas se laisser emmerder par quatre excités de l’accélérateur…

 

Mais quand je vois toute la bonne conscience intello se répandre à pleins tuyaux contre les beaufs à 4 x 4 qui polluent le tiers-monde, je me dis que j’aimerais bien entendre les mêmes s’offusquer des grands messes altermondialistes qui déplacent des milliers de charters à Mexico, Bamako ou Bénarès pour promouvoir la moustache à José Bové, j’aimerais bien les voir se dresser contre cette idéologie hyperpolluante de la mobilité généralisée et obligatoire où on est un con si on a pas fait six mois d’études au Vénézuela, un trimestre de stage en Australie, un an de master à l’université de Ouagadougou, j’aimerais bien entendre leurs voix indignées hurler contre les milliers de journalistes, reporters, photographes et envoyés spéciaux qui squattent les beaux quartiers, les plus grands hôtels et les meilleurs restaurants des capitales orientales et subsahariennes pour nous faire chialer l’exotisme sur le triste sort et la vie difficile de populations en guerre ou en famine dont ils nous disent ce qu’ils veulent et pour lesquelles nous ne pouvons rien…

 

Tout le mal, disait à peu près Pascal, vient de ce que l’homme est incapable de rester scotché cinq minutes dans sa chambre sans aussitôt ouvrir la télé ou se précipiter dans le métro…

 

Il avait pas tort, l’auvergnat… il aurait pu ajouter que le problème était le même pour la femme...

Lou clermontoise

 

mercredi, 25 janvier 2006

Outreau ou pas assez...

Les médias encore et toujours… L’excès, le trop, manichéisme, noir blanc, bien mal, scoop toujours prêt…

 

Dans l’affaire d’Outreau :

 

-Acte I, l’hallali, la curée, tous coupables, infâme bande de tripoteurs pédophiles, jetés en pâture à l’opinion vengeresse, le vieux Lynch pour un peu ressuscité…

 

-Acte II, tous innocents, justice pourrie, juges corrompus, magistrats incapables, scandale absolu, innocence persécutée, repentance ministre, garde des sceaux, et Président à prompteur soi-même à plat ventre pour mea culpa…

 

Moi, je vais vous dire, y aurait dans six mois un acte III ousqu’on se rendrait compte que finalement, si tout n’est pas si noir, tout n’est pas si blanc et que Burgaud et les cinquante toges se sont pas gourrés jusqu’au coude partout, toujours et pour tous… que ça ne m’étonnerait guère… Et les médias l'auraient encore dans le baba... Wait and see…

 

Lou outrée…

 

Merdiacratie...

Infos télé, ces jours-ci : à 15 jours de distance, élections au Chili, élections au Portugal. Quelle différence entre ces deux évènements ? Presque rien… Juste que pour le Chili, où la gauche a gagné, ce fut battage médiatique intense, flonflons, sourires, enthousiasme et champagne sur le plateau… Par contre, pour le Portugal où la droite l’emporte, ce fut l’avant-dernière info au fond du couloir à gauche, regard terne, fond plat, ton lugubre, bouche pâteuse, bref la grande désolation universelle et la sale gueule de bois des lendemains de défaite…

 

C’est ça l’objectivité de l’info dans la démocratie merdiatique française…

 

Lou subjectivée…

 

mardi, 24 janvier 2006

D'hivers et avariés...

Valeurs Actuelles (oui, je sais, c’est le fric à la Une, mais au moins ça assume son bourgisme !) du 20 janvier. Deux trois choses intéressantes.

 

-p. 22 : un article sur le sort réservé aux Européens d’Algérie après le cessez-le-feu du 19 mars 1962 (y aurait tant à dire itou sur le sort des harkis…). Où l’on apprend qu’il y a 2181 dossiers de disparus, que depuis août 63 l’Algérie et la France étaient en possession des résultats de l’enquête concernant les disparus européens, résultats que les deux pays ont décidé de ne pas rendre publics.

 

Ainsi donc, voilà cinq salopards, De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterand, Chirac, qui ont caché cette vérité depuis quarante ans et qui ont pas arrêté de se laisser dicter le déshonneur et la conduite rampante de la France par les divers bouteflikas qui ont mené l’Algérie là où elle en est aujourd’hui… Cinq salopards que l’on encense, commémore, à qui l’on dédie des rues, des places, des lycées… c’est des chiottes qu’il faudrait leur dédier… cinq salopards toujours prêts à toutes les repentances et à tous les reniements, cinq jolis représentants, finalement, de la démocratie française…

 

-p. 67 : un joli sujet de dissert pour classe de philo, proposé par Christian Combaz : « Les fêtes de l’Aïd et celles de Noël ont fait l’objet d’un traitement télévisuel quasi équivalent en pourcentage, en dépit d’une disparité démographique de un à dix entre les religions concernées. Vous montrerez que la parité n’est pas toujours synonyme de justice. »

 

Lou dépareillée…

 

lundi, 23 janvier 2006

Des filets d'ordures...

Tu lis pas Le Monde, tu regardes les infos, toujours la même merde, les images en plus… Ce soir, en boucle, galliano, dior, armani, défilés de mode… beuark… envie de gerber… le fric, la mode, les paillettes, le paraître… et les mêmes connards d’artistes showbizzés jusqu’au trognon de se précipiter là tout pareil exactement comme ils se ruent à la soirée des restaus du cœur ou aux manifs du dal, la larme en sautoir… et la charlotte rampling, miss j’ai-du- succès, de s’extasier, hilare, devant la « simplicité » d’armani… simplicité à 50000 euros la robe… mais que fait donc ben laden… et toutes les télés… 500 photographes… à genoux devant ça entre deux hivers de sibérie et trois entreprises qui délocalisent… et galliano soi-même, le rebelle par ci, le provocateur par là, le qui dérange, qui bouscule, choque, subverse… tu parles… les subversifs bien dans le moule qui s’appuient sur sade en pléiade, deux crucifix en sautoir et quatre nichons baladeurs dans du tulle, c’est tout juste de l’eau tiède pour toiletter le chienchien à mémère… qu’ils crèvent…

 

Lou mortifère, ce soir…

 

dimanche, 22 janvier 2006

22 janvier 1793...

« Le valet entra :

 

-Les gens peuvent-ils venir ?

 

-Les gens ? interrogea Galart, en levant sa figure rougie… (Mais il comprit soudain, hocha la tête et acquiesça.) Dans un instant.

 

Lui aussi se vêtit de noir ; puis avec sa femme et ses enfants, ils se placèrent sur le perron.

 

Les bordiers, les paysans, les tâcherons, les voisins humbles et les petits propriétaires étaient venus. Ils défilèrent pour serrer les mains, ainsi qu’à l’enterrement. Leur loyalisme avait compris que le seigneur restait le plus proche de Celui qui n’était plus, dont on apprenait le trépas ; Celui qu’on avait mis à mort la veille, la veille de ce jour, qui était en effet le 22 janvier 1793. »

 

                                                                                          Jean de La Varende. Les manants du roi.

 

 Lou rougie…

 

 

samedi, 21 janvier 2006

21 janvier 1793...

« Chaque goutte du sang de Louis XVI en coûtera des torrents à la France ; quatre millions de Français, peut-être, payeront de leurs têtes le grand crime national d’une insurrection antireligieuse et antisociale, couronnée par un régicide.
Où sont les premières gardes nationales, les premiers soldats, les premiers généraux, qui prêtèrent serment à la nation ? Où sont les chefs, les idoles de cette première assemblée si coupable, pour qui l’épithète de constituante sera une épigramme éternelle ? Où est Mirabeau ? où est Bailly, avec son beau jour ? où est Thouret qui inventa le mot exproprier ? où est Osselin, le rapporteur de la première loi qui proscrivit les émigrés ? On nommerait par milliers les instruments actifs de la révolution, qui ont péri d’une mort violente… »

 

 

 

                                                                                  Joseph de Maistre, Considérations sur la France.

 

Lou veuve…

 

Petits mensonges médiatiques entre amies...

La gentille Montet-Toutain, la Karen poignardée d’Etampes, avec son joli minois, sa Une dans Libé, son refus, surtout, d’en vouloir à l’agresseur et sa gloire médiatique bienvenue, la voilà un brin dans le caca avec ses demi-vérités a little arrangées, sa version des faits bien à elle et les rectifications du Figaro du 18 janvier (tu vois, Artemus, je m’y mets au canard des bourges…) qui doivent la faire souffrir au moins autant que le poignard de la « tête de con »…
Ainsi nous apprenons qu’il n’y a jamais eu « menaces de viol ou meurtre », que l’inspectrice mise en cause était une copine, que quelques jours avant l’agression, miss Montet était « souriante et dynamique » et que personne dans le bahut, paraît-il sous-pression, n’avait eu l’idée de s’inscrire à un stage sur les « violences » proposé le 14 décembre… !
La Toutain aurait voulu se la jouer « violée du RER » qu’elle s’y serait pas prise autrement, même si, hélas, pour elle ce fut du réel…
Moralité 1 : le médiatique est une merde sans nom. Dès qu’un quidam se trouve devant un micro, une caméra ou un chroniqueur à stylo, il se prend illico pour une star, il sent qu’il peut jouer un rôle, être enfin reconnu et que la « haute idée de soi-même » qu’il ou elle a peut s’étaler, avec jolie photo bien sélectionnée en prime, urbi et orbi…
Moralité 2 : supprimons les médias… sauf le Figaro, Artemus, sans qui nous n’eussions rien su…
Moralité 3 : finalement, le Figaro aussi…car ils connaissent aussi les « éloges flatteurs »…  ne gardons que mon blog ! Merci.
Lou montetoutétanisée…

vendredi, 20 janvier 2006

Art chie nul...

 
J’ai pas le temps hélas de me et de vous retaper tout l’édito du minable dandy au petit chapeau qui officie comme rédac-chef ou quelque chose d’approchant à Beaux-Arts magazine
 Fabrice Bousteau, donc, puisqu’il faut l’appeler par son nom, se fend dans le numéro de janvier sur l’absence d’urbanisme esthétique de la ville de Paris depuis une trentaine d’années, réclamant, bien sûr, une « esthétique de rupture » [si on pouvait rompre une fois pour toutes avec les cons, ça soulagerait…] qui n’hésite pas à prendre à contre-pied le sens commun… Citation : « De la tour Eiffel à Beaubourg, en passant par les colonnes de Buren, ces interventions urbaines ont été détestées par le public [vous avez vu, il ose même pas dire le « peuple », ce bobo !] avant d’être considérées comme des chefs-d’œuvre, des monuments historiques… ». Déjà, donner le champ de pieux de Buren et l’usine à gaz beaubourgeoise comme des chefs-d’œuvre impérissables, faut le faire… Même la tour Eiffel en allumettes de mon beauf et le canevas des Glaneuses de ma tatie Jeanine sont mille fois plus esthétiques que les merdes buréniques et les tuyaux pompidoliens… Mais lorsque en plus le bâtard bousteau ajoute ceci : « Quand les capitales du monde entier innovent en construisant des tours gigantesques, Paris les refuse parce que la population [toujours pas le « peuple » !!] est à priori contre… », on atteint des sommets. Ainsi donc l’esthétique du Boosté, qui doit faire pluie et beau temps dans la chronique d’art aujourd’hui, se résume au… gigantisme ! Même Kant avait pas osé la faire, celle-là ! L’art du Boustard, c’est à celui qui aura la plus grosse ! S’il y a un Bon Dieu, j’espère que le 11 septembre 2011, quand le vieux ben laden foncera turban en avant et ailes déployées sur la tour gigantesque de ses rêves, le bobousteau sera aux premières loges et en prendra plein la gueule, et son petit chapeau avec, pour le punir de son gigantisme de demeuré.
Avec une telle pensée de merde, pas étonnant qu’il commence son édito par des histoires de chiottes… D’ailleurs, le seul endroit supportable dans les Musées d’Art Moderne, c’est les chiottes. Là, au moins, la merde est non symbolique, transitoire et naturelle. Et celui ou celle qui vient (sorry) de couler son bronze se prend pas pour Michel l’Ange ! Alors que dans les salles climatisées et à hygrométrie constante la merde est signifiante (et même, souvent signi-fiente), permanente et s’étale joyeusement dans une fécalité artificielle à chier sous le regard de connards qui se prennent pour des artistes alors qu’ils ne sont que les guignols du Marché…
Lou proctologue…
 
 
 
 
 
 
 
 

Marmelandade...

Ah ! la marmelade du Marmande du Monde, quelle daube ! Une fois la semaine, le vieux beau jazzy nous concocte sa chronique en s’imaginant faire swinguer sa plume sous prétexte qu’il supprime trois verbes, deux adjectifs, six prépositions, qu’il fait des phrases courtes toniquement ponctuées et qu’il passe de syncope en apocope et de procope en périscope ! Pauvre chéri ! N’est pas Céline qui veut ! Le voilà, dans Le Monde du 18 janvier , qui nous cause de la disparition de jacques faizant. Jusque là tout va bien. Là où ça commence à gripper grave, c’est lorsqu’il se met à citer tous les grands du dessin politique : chaval, siné, copi, reiser, ajoutant, citation du wolinski : « Plus de dessinateur de droite. » Ohé, ducon, ça t’arracherait la glotte de parler de Konk ?

 

Tant que Konk dessinait au Monde, qu’il avait l’adoubement de la bonne conscience journaleuse et de la pensée unique formatée, Konk était génial. Depuis que sa lucidité, sa causticité et son honnêteté l’ont amené vers les rivages incorrects de l’extrême-droite, pour tous les marmandes du monde il est même pas une sous-merde, même pas un untermenschen : il n’existe plus. Comme sur les photos de feu Joseph Dougachvili…

 

Ces connards s’imaginent avoir inventé le crime parfait. Pourtant un jour peut-être, un jour viendra, couleur d’orange, où Konk leur explosera à la gueule…

 

Lou konquée…

 

jeudi, 19 janvier 2006

Proportionnalité über alles...

Puisque la proportionnalité en tout et partout semble devenir l’unique règle et le nec plus ultra de nos gouvernants (cf les déclarations de Jean Gandois au sujet du recrutement à la sncf où les « transporteurs » doivent ressembler aux « transportés » et la vague médiatique qui y fait chorus, notamment sur France-cul), suggérons à tous ces valeureux démocrates de la discrimination positive que la première des proportionnalités, c’est la proportionnelle aux élections, qu’ils se gardent bien de mettre en place de peur que les électeurs leur en mettent plein la gueule pour pas un rond en envoyant le vieux borgne de saint-cloud à l’Elysée. Suggérons-leur également que si tout doit être proportionnel, surtout en ce qui concerne les communautés issues de l’immigration, il faudra pas manquer de faire en sorte que la contribution fiscale de ces communautés soit exactement proportionnelle aux milliards de milliards dépensés pour essayer d’intégrer ces populations, pour éponger la délinquance et la criminalité issues de ces populations, pour financer le surcroît de prévention et de répression généré par ces populations…etc…
Je sens que la dette de la France va se refaire une santé…
Dernière suggestion : Nicolas Demorand, tous les matins, sur France-culture, c’est pas trop arabe ni black, ça ? C’est quand qu’il s’autovire, cet enfoiré, pour laisser la place à la France plurielle ? Et Duhamel, c’est pas un brin trop franchouillard, vous croyez ? Allez, hop ! dehors le französen ! raus les faces de craie !
Si on proportionne, on proportionne tout : crédit et débit. Si on discrimine, on discrimine tout : positif et négatif.
Et si trois cons en déduisent que Lou est une horrible raciste, c’est que ce sera vraiment trois cons. Point barre.
Lou tragée…
 
 
 
 
 
 
 
 

mercredi, 18 janvier 2006

Télérama for ever...

Jézégabel découvre la démocratie. Télérama du 18 janvier, l’édito, p. 5 : Mr le dirlo semble tout surpris de constater que la cérémonie des vœux pour tous les politiciens véreux de la démocratie, ça n’est rien autre chose qu’électoralisme et matuvuisme…

 

Mais mon vieux Jézé, tout, en démocratie, est détourné, gangrené, pourri par la course à l’échalote permanente et institutionnalisée. On est pas sorti d’une élection qu’on prépare déjà la suivante (et avec le quinquennat en plus, ça arrange pas vraiment les choses !). Y a pas un seul regard franc, une seule parole loyale, un seul geste honnête… C’est tout calculs et finasseries, magouilles et coups tordus. Et dire que ce régime est, paraît-il, fondé sur la vertu !! Pauvre Montesquieu ! Et quand ces connards nous souhaitent bonne année, c’est pas notre tronche qu’ils voient, mais notre bulletin de vote. Et toi, Jézé, quand tu nous la souhaites bien bonne itou, t’es sûr que tu vois pas surtout notre bulletin d’abonnement.. ?

 

Lou soupçonneuse…

 

mardi, 17 janvier 2006

Correction...

Bon, on va pas pleurer sur Robbe-Grillet, sa vie, son œuvre, ses partouzes et ses nausées… Mais quand même, quand on lit la lettre-réponse qu’il envoie à Télérama (18 janvier, p. 4) en reprochant aux téléramistes de l’avoir traîné dans la merde (c’est à dire, comme de bien entendu, de l’avoir traité d’antisémite), on se pose quelques questions, non sur l’ex du nouveau roman, mais sur la bande télérameuse à jézégabel qui se contente de passer sa réponse sans ajouter une seule ligne… Va falloir leur apprendre les bonnes manières à ces jean-foutre : de deux choses l’une, soit RG dit que des conneries dans sa bafouille et on lui remet vite fait le nez dans son caca, soit il dit vrai, et à ce moment-là, messieurs les journaleux, vous pourriez avoir au moins l’honnêteté et la simplicité d’avouer votre (au choix) incompétence, parti pris, légèreté, sectarisme, mensonge, approximation… Et un brin d’excuses, en prime, ça vous arracherait la gueule ?

 

L’attitude des journalistes en général et des télérameurs en particulier m’inspire à moi aussi une profonde nausée…

 

Lou robegrillée…

 

lundi, 16 janvier 2006

Des mots, des mots, démocratie...

Charlie du 11 janvier. Edito de Philippe Val.

 

« Fonctionnement secret de la démocratie, dit-il, est un oxymore, puisque le fonctionnement de la démocratie doit, par nature, être transparent. » Ce par nature vaut son pesant de fumier. Les (faux) naïfs à la Val se contentent d’une démocratie formelle. Il suffit qu’il y ait le mot « démocratie » sur l’emballage, que le publicitaire ait bien fait son boulot, et aussitôt, c’est l’absolution totale et irrépressible. C’est démocratique, donc c’est forcément bien. Oui, mai seulement par nature… Qu’importe ! C’est déjà ça de pris. Champagne pour tout le monde !

 

Et Val, qui va prendre deux semaines de vacances bien méritées après cet intense effort intellectuel qui doit l’élever à peu près au niveau d’une amibe, Val donc d’abonder encore plus dans son propre sens et sur ses propres plates-bandes en manifestant une admiration ébahie devant tous ces grands démocrates (de gaulle, mitterand sharon…) qui sont venus au pouvoir pour faire la politique exactement inverse de celle que désiraient leurs électeurs ! C’est donc ça la démocratie : un régime de merde dont on arrête pas de prétendre qu’il met au pouvoir ceux que le peuple a décidés d’y mettre (ce qui est déjà archi-faux quand on sait comment les médias manipulent l’opinion), lesquels politiciens, une fois leur gros cul posé dans les fauteuils de l’Elysée, s’empressent de baiser le peuple par tous les trous, non pas, comme Val fait semblant de le croire, au nom des intérêts supérieurs de la patrie dont ils se contrefoutent royalement, mais au nom de leur misérable tas de petits secrets et de leur ambition.

 

Et Val est assez con pour poursuivre : « On peut considérer que dans une démocratie représentative les représentants sont censés voir un peu plus loin que les représentés, raison pour laquelle ils sont représentants. » Mais non, philippe, c’est pas parce qu’ils sont les moins cons du troupeau qu’ils sont représentants, mais parce qu’ils sont les plus rapaces, les plus retors, les plus fourbes, les plus ambitieux, les moins scrupuleux, les moins honnêtes.

 

Val fait décidément un… festival. Deux lignes plus loin : « Quand on veut une symphonie de Beethoven, on engage un orchestre philarmonique dirigé par un grand chef, et non l’harmonie municipale, dirigée par le coiffeur… » Premièrement, philippe de mes deux, un seul coiffeur de France vaut sûrement un milliard de fois mieux que ta suffisance de merde, et si j’étais coiffeuse à Turbigo, je te scalperai à ton prochain brushing pour avoir, dans ta bonne conscience d’intello élitiste pourri, médit de la corporation. Deuxio : quand on veut une symphonie de beethoven, on fait pas désigner les musiciens par un référendum populaire, mais on écoute les compétences. Idem quand on veut diriger un Etat. Au lieu de barbouiller le peuple de moraline dégoulinante en lui faisant croire qu’il est le deus ex machina et qu’il sait tout sur tout, on choisit les compétents, et on demande pas aux journalistes ignares ou aux philosophes à deux balles de les désigner.

 

Val arrête pas. Trois lignes plus loin : « Sans l’homme providentiel, rien ne se fait. » Rendons grâces au Seigneur : j’aurai vécu assez vieille pour entendre ça dans la bouche du démocrate rationaliste athée philippe val. Alleluia ! D’autant qu’il ajoute : « Le régime présidentiel français favorise ce besoin d’hommes providentiels, survivance de l’Ancien Régime… ». Finalement, il est peut-être sur la bonne voie le saltimbanque de charlie-hebdo… Sauf quand même qu’à la fin de l’édito, il confond monarque et dictateur. Va falloir que je lui offre « Dictateur et Roi » de Maurras pour lui apprendre enfin à penser.

 

Ultima verba : « La démocratie ne fonctionne que si elle est sans cesse désirée et jamais possédée. » Tout va bien, Philippe. A part toi, y a personne qui désire vraiment la démocratie. Par contre, y a au moins 550 députés et presque autant de sénateurs qui la possèdent dans tous les sens du mot et dans toutes les positions. C’est peut-être pour ça qu’elle fonctionne si mal…

 

Lou mal positionnée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dimanche, 15 janvier 2006

School, raoul...

Le Monde du 15 janvier. Editorial intitulé « Violence et école ».

 

Et bien sûr le pingouin de service d’y aller des couplets archi-connus sur la violence à l’école, reflet de la violence sociale, sur la fausse bonne idée de robien d’envisager des permanences de la police dans les établissements scolaires, sur les pauvres enseignants inexpérimentés et non préparés à la gestion des classes difficiles… etc…

 

Mais jamais, jamais, malgré milliards de sociologues, psychologues, pédagogues, historiens, jamais la généalogie de cette situation, la remontée aux sources de cette dérive sociale qui se prolonge en dérive scolaire et qu’on peut dater grosso modo de 68, du renversement de toutes les valeurs, de l’interdiction d’interdire, de l’idéologie du « touche pas à personne », de la fin de l’estrade, de la blouse grise, de l’internat, des coups de règle sur les doigts, des pages d’écriture, des fables de La Fontaine (la raison du plus fort, c’était toujours celle de l’instit), de la fin des paysans, de l’immigration conquérante et de l’idéologie collatérale des bienfaits systématiques et exponentiels du melting pot puissance 15, du théâtre déjanté, du cinéma pourri, de la télé à vomir, des cultureux pédérastes et pédophiles, des gay and lesbian pride (où l’honneur va-t-il se nicher !), de l’individualisme exacerbé, de la liberté seule valeur et valeur suprême… etc…

 

Et le chroniqueux  « mondain » de conclure : « L’efficacité commanderait plutôt d’établir une routine de la prévention. » La routine de la prévention, ducon, ça s’appelait autrefois la famille, et la paire de baffes paternelles en faisait partie à l’occasion…

 

Lou antédiluvienne.

 

samedi, 14 janvier 2006

Soupe au cochon...

Même si je peux comprendre le côté provoc et paradigmatique (pfff !!) de la chose, cette « soupe au cochon » discriminatoire qui ne discrimine que les arabes miséreux me gêne aux entournures.

 

J’aimerais mieux une soupe à la ciguë qui ne serait servie qu’aux politiciens pourris qui ont été incapables, depuis trente ans, de déterminer une vraie politique d’immigration limitée, progressive, intégratrice et contrôlée.

 

Tant qu’à discriminer, mieux vaut discriminer les cons et les salauds que les pauvres…

 

 Lou mèrethérésée…

 

vendredi, 13 janvier 2006

Jacques Perret for ever...

Charlie-hebdo, mercredi 11 janvier, p.12 : la vieille baderne Polac, qui jadis se fit un nom à l’ORTF en se la jouant contestataire et libéré, découvre, mille ans après, et grâce à Cavanna (merci François !), Jacques Perret, l’immortel auteur de Bande à part et du Caporal épinglé.
Et monsieur le pseudo-gaucho de faire la fine bouche, même s’il a l’honnêteté (et il lui sera beaucoup pardonné) de reconnaître que Perret est un « bon écrivain », car Perret a le grand tort à ses yeux d’être un réac, voire un vaguement xénophobe et crypto-raciste, ce qui est impardonnable.
C’est sûrement très emmerdant pour ton système de pensée, mais c’est comme ça, mon vieux Michou : Perret est réac, génial et a du style, et même, même, c’est probablement parce qu’il est réac qu’il est aussi génial… ! Sûr que ça change des petites chieuses à la mode Nothomb ou Angot…
Alors, pour éviter à Polac de mourir con et pour lui éviter aussi de se croire pour l’éternité dans le camp des bons, je lui dédie cette citation de Bande à part, Livre de Poche, p. 55, qui le dispensera de la lecture de l’Ethique à Nicomaque : « Quel que soit le drapeau, il y a toujours, dans la piétaille, la même proportion de bons zigues et de salopards. Si tous les salopards se trouvaient invariablement dans le même camp, il y aurait beau temps que nous saurions à quoi nous en tenir sur les fondements de la morale. »
Et, généreuse plus plus ce soir, c’est cadeau, en voici une autre, p.206, sur les vainqueurs de 44 : « Evidemment, je ne parle pas des tards-venus de basse politique, des grands faquins et petits crasseux qui commençaient à s’ébrouer sur nos derrières et ménageaient leur fortune en lançant des pierres aux captifs, ni des durdedurs à mirlitraillette qui depuis peu se propageaient en lieux sûrs sur les ailes des automobiles pour annoncer le règne de la justice et de l’honneur. »
Putain, faudrait analyser chaque mot, tellement c’est génial. « Mirlitraillette », fallait la faire celle-là ! Je crois que je vais pas sortir ce soir, si vous permettez, je vais me coucher avec le grand Jacques.
Lou pérennisée.  
13/01/2006.
 
 
 
 
 
 
 

jeudi, 12 janvier 2006

Loi Gayssot : septième leçon...

Libé du 10 janvier publie un texte de Claude Lanzmann (« Universalité des victimes ») où le gardien sourcilleux du temple shoahtique se positionne tout remonté contre les méchants historiens qui veulent abolir la loi Gayssot. Mais le brave Lanzmann se prend un peu les pieds dans le tapis…

 

1/ Il commence par affirmer que « la concurrence des victimes est abjecte », pour, deux lignes plus loin, affirmer tranquille comme Baptiste que les Juifs sont bien plus victimes que les Noirs puisque dans leur cas, il y avait, en plus des souffrances, « visée d’extermination ». Bon, alors, on compare ou on compare pas ? Faudrait savoir…

 

2/ Il continue en proclamant que la shoah est le « désastre le plus paradigmatiquement (c’est un peu long, mais ça fait son effet) antihumain du XX° siècle » et, grand seigneur, il suggère qu’accepter cette affirmation résoudrait enfin le problème de « guerre des mémoires ». Mutatis mutandis, quand tout le monde reconnaîtra que picasso est le génie indépassable de la peinture, on pourra s’occuper en seconde main de l’œuvre de cézanne ou de jackson pollock… Pour éviter la concurrence, créons un monopole… !

 

3/ Il poursuit en disant que la loi gayssot ne limite en rien la « liberté de l’historien » et qu’elle n’est que le rappel « de l’obligation de vérité ». J’ai l’impression qu’il saute une case, papie lanzmann, et qu’il oublie de nous dire qui déterminera ce qui est vrai et ce qui est faux : le transporteur gayssot ou la libre discussion entre historiens… ?

 

4/ il enchaîne ainsi : « Il est absolument contraire à l’universalité de l’humain que l’ex-colonisateur fasse de son propre chef le bilan du passé, se décerne les bons points…etc… ». Ne serait-il pas un brin contraire à l’universalité de l’humain que l’ex-vainqueur, le soviétique par exemple qui en matière de libertés et de camps avait une sacrée expérience, que l’ex-vainqueur juge le vaincu et se décerne tous les titres de gloire… ?

 

5/ il s’avance doucettement vers la conclusion en murmurant que la shoah est le « crime parfait », celui qui « efface ses propres traces ». On voudrait juste lui rappeler, à l’ancêtre, que dans le crime parfait, l’assassin n’est jamais connu, retrouvé, jugé et condamné. Qu’est-ce qu’on fait alors de Nuremberg, les Klarsfeld et feu simon wiesenthal… ? C’est quoi ou qui qu’on jugeait là-bas et sur quelles bases s’il n’y avait pas de traces… ?

 

6/ Il conclut enfin, révélant exactement sa haute pensée rationnelle et son absence d’affect, en évoquant les « ordures négationnistes », ce qui sans doute doit lui faire beaucoup de bien là où ça passe mais qui ne fait pas avancer d’un cheveu le schmilblick historique… L'insulte et l'anathème n'ont jamais fait un argument...

 

7/ Retour aux premières lignes, pour finir : « La Shoah a été l’événement du XX° siècle le plus central peut-être, l’événement de notre présent, un événement qui n’a pas trouvé sa fin ». Si cet événement n’a pas trouvé sa fin, c’est sans doute dû aux gratteurs de mémoire comme lanzmann qui sont beaucoup plus forts pour râcler ad aeternam la mémoire de l’horreur d’un nazisme mort depuis 60 ans que pour lutter hic et nunc contre un communisme totalitaire et meurtrier qui a commencé bien avant et qui se poursuit, aujourd’hui encore, bien après…

 

8/ Lanzmann ne serait-il finalement qu’un homme comme les autres : « en proie à la passion, au préjugé, au mensonge, à l’ignorance » ? C’est bien la peine alors de se poser en donneur de leçons…

 

Lou impertinente…

 

 

 

mercredi, 11 janvier 2006

Libé...ra nos, Domine...

Comment on devient une grosse merde ? C’est hyper-simple. Tu prends un Serge July gauchiste, tu sors dans les années 70 un canard contestataire que tu amènes de plus en plus vers le consensuel. Pendant trente ans tu arrêtes pas de prêcher contre la peine de mort, les flics, la justice, la religion, l’armée, la patrie, l’honneur, l’effort, le courage, la loyauté…, pour les dérives de toutes sortes, les déviations, perversions et déjantages divers et variés, l’immigration débridée, les clandestins, les sans-papiers, la tolérance, la liberté, l’individualisme, les rappeurs fous, les « djeuns », les potes, les beurs, les blacks, les rouges…etc…

 

Et trente ans après, frais comme la rose, quand une prof d’Etampes se fait larder par une « tête de con », avec tes pompes à 1000 euros, ta datcha dans les Alpilles et ta bedaine de bobo, tu viens encaisser le jack-pot en récupérant l’interview en Une (Libé du 11 janvier), en faisant la morale au monde entier et en te gavant de pub gratos sur toutes les télés.

 

Bien joué, Sergio, mais tu me fais vomir quand même. Et avec la nana qui s’est fait tripoter dans le Nice-Lyon, t’es sûr que tu peux rien faire ? C’est tonton Rothschild qui serait content…

 

Lou délibérée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Loi Gayssot : sixième leçon...

Juste une citation d’un article paru dans Libé du 5 janvier, signé Esther Benbassa :

 

 « Le devoir de mémoire relatif au génocide des Juifs et la culpabilité qu’il induisait ont pesé sur quasiment trois générations et ses vigiles nous ont empêchés de penser, de nous exprimer, de questionner et le devoir et la mémoire. Le faire ne signifiait nullement mettre en question le génocide ni l’oublier, seulement dire que nous voulions vivre sans le poids de ce devoir imposé et que nous préférions accomplir le travail nécessaire pour que la mémoire et l’histoire se rejoignent et contribuent ensemble à responsabiliser l’humanité en lui rappelant ce que des hommes sont capables de faire à ceux qu’ils ne considèrent plus comme leurs semblables en raison de leur race, religion, ethnie, orientation sexuelle…

 

Ce ne sont ni les lois, ni les tribunaux qui écrivent l’histoire. Et cette histoire ne peut pas non plus s’écrire sous le diktat des mémoires, même meurtries… »

 

 Enfin un peu d’air frais pour commencer l'année, et sous la plume d’une sans doute juive en plus. Merci.

 

Lou reconnaissante.

 

mardi, 10 janvier 2006

La centième est pour BHL... beuark...!

Lu dans Le Point du 5 janvier le Bloc-Notes de BHL sous forme de vœux hypothétiques pour 2006.

 

Et entre trente vœux tous plus nuls les uns que les autres, je vous ai sélectionné celui-ci : « Et si, en 2006, François Bayrou passait, une fois pour toutes, à gauche ? Chevènement à droite ? Le Pen ailleurs et, si possible, nulle part –en un lieu où, en tout cas, les maires de France feraient en sorte qu’il n’ait pas son compte de parrainages ? »

 

Voilà ce que c’est un démocrate à la sauce BHL en 2006. Un mec qui ne songe pas une minute à discuter démocratiquement les idées de l’adversaire, mais dont le seul souhait est que l’adversaire soit dégommé avant même d’avoir pu s’exprimer, avant même que le peuple ait pu l’entendre ! Et dire qu’ils sont des palanquées, les démocrates, à penser la même chose !

 

J’ai deux vœux, moi aussi, pour le mignon à la Dombasle :

 

-          Et si BHL, en 2006, consentait à nous dévoiler l’étendue de sa fortune, ses maisons, ses châteaux, ses yachts, ses voitures, ses tableaux, ses soirées jet set… avant de faire semblant de pleurer sur les pauvres…

 

-          Et si BHL, en 2006, allait enfin au diable, à condition toutefois que le Malin accepte de salir son enfer avec des petits marquis de son acabit...

Lou irritée.