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mardi, 30 novembre 2010

animale assagie...

L’avez lu l’Audreypulvarde dans Libé de vendredi dernier ? L’avez ouïe s’autoproclamer avec la fiertitude de rigueur « animale sauvage » en gras et en titre ronflant sous prétexte que sa grand-mère était « négrillonne » (c’est elle qui le dit) et que les Noirs (les Nègres aurait dit monsieur Guerlain), c’est bien connu, c’est du côté de la sauvagerie et de l’animalité…

Ils sont sympas tous ces blacks ou demi-blacks à s’offusquer urbi et orbi du moindre propos teinté de l’ombre d’un soupir d’exclusion à connotation forcément raciste et à s’aussitôt draper dans la toge des incessantes plaidoiries récriminatives, mais quand ça les arrange, pour mieux faire chialer la chaumière ou arborer en technicolor leur rebellitude de carton-pâte, les voilà, nos blacks, qui retrouvent illico tous les pires stéréotypes de ces affreux honnis colons, revus, corrigés et recyclés pour les besoins de la cause…

Et d’ailleurs, la Pulvarde, z’avez remarqué, dans sa grande remontée généalogique, elle a bien soin d’oublier une génération, celle de son père…. Et oui, papa prof de maths et maman assistante sociale, ça fait pas assez miséreux, exploité, esclave ou prolétaire, tandis que mamie « négrillonne, sans instruction ni argent », voilà qui vous positionne définitif au sommet de la hiérarchie boboïde… et vous permet de vous rêver alors en petite baghera de l’enfance…

Et pour finir en beauté, la black sublime et mercenaire de FR3, France-Inter, Itélé (et j’en oublie sans doute, des passés et des à venir), la voilà qui se hisse en étendard des « exclus de toutes couleurs et-ou origines sociales »… !

Dis, ma jolie, sans même compter les indemnités parlementaires et cumulardes de ton montebourgeois préféré, tu touches combien chaque mois, depuis des lustres, pour causer dans le micro ? Et tu en reverses combien aux exclus chers à ton cœur ? –Excusez-moi, Claire, j’ai pas entendu votre réponse…

Alors tu ferais mieux, humaine trop humaine bien assagie de couver tranquille ton tas d’or plutôt que de faire semblant d’être la panthère sauvage et généreuse que tu as oublié d’être…

D’ailleurs, il m’a bien semblé apercevoir, l’autre jour, à ton cou, la trace du collier doré de Philippe Val…

Lou rugissante...

jeudi, 25 novembre 2010

Samu social, le social m'use...

Et c’est reparti ! Avec les grands froids, la machine à larmes reprend du service… un couplet sur les exclus, deux strophes sur les sans-abris, trois couplets sur les malheureux… En avant la zizique… Restaus du Cœur par-ci, Samu social par-là, Emmaüs, Armée du Salut… et toute l’immense tribu des permanents rémunérés des milliers d’associations dont trop souvent la véritable raison sociale est « Regardez comme je suis généreux, je m’occupe des pauvres avec votre pognon… »…

Et pour bien peaufiner la chose, les Lucet, Pujadas, Pulvar (ah ! non, Pulvar, elle s’est montebourgisée, elle a plus droit…), qui prennent leur plus belle mine de cocker triste pour nous causer dans le poste, en prenant bien soin de planquer leurs 15000 ou 20000 euros de salaire mensuel, des « naufragés de la vie »…

Et quand c’est point LPP (Lucet, Pulvar, etc…) qui en causent, ce sont les sociologues de service, les politiciens cumulards au grand cœur, quelque intello milliardaire à la Bhl, tous s’élevant bien sûr contre les carences insoutenables d’un Etat qui n’arrive plus à être la Providence de tous…

Mais dans le grand lamento collectif des pleureurs associés, écoutez bien, tendez l’oreille… pas une seule fois vous n’entendrez l’ombre de l’essai d’une explication de ces « naufrages » en série qui vont finir par faire du Titanic l’emblème le plus adéquat de notre XXI° siècle.

Car il doit bien y avoir des raisons, et collectives et individuelles, à ces naufrages et à ces naufragés…

Essayons un peu :

-Côté naufragés, pour 10% qui ont essayé de s’accrocher à un bout de planche, qui ont nagé jusqu’à épuisement, qui ont largué tout le superflu pour s’alléger un max et sauver l’essentiel, combien de feignasses professionnels qui ont attendu le bout du bout des allocs chômage pour commencer à faire semblant de chercher du boulot tout en lorgnant sur les nouveaux dispositifs sociaux qu’ils pourraient essayer de parasiter encore quelques mois voire quelques années…, combien de consommateurs impénitents dont le frigo est plein de bières, cocas, viennoiseries et autres friandises diverses, combien d’endettés chroniques qui écoutent les mesures gouvernementales sur leur écran plat sony lcd haute définition 125 cm, combien qui consultent quotidiennement le vide désespérant de leur compte en banque sur leur ipod/ipad flambant neuf, dernière génération… etc … etc…

-Côté naufrage, quand on laisse entrer par centaines de milliers des immigrés qui, forcément, sont en situation de précarité économique et sanitaire, quand on a habitué les gens, pendant des lustres, à vivre en assistés et à tout attendre des aides de l’Etat ou des collectivités locales, quand on a encouragé au divorce, à l’union libre vite désunie, au pacs révisable et révocable trois fois par trimestre, quand on laisse s’instiller quotidiennement, par l’école, les médias, le cinéma, l’apologie de la vie de bohême ou la glorification des malfrats et parasites de tout calibre, faut peut-être pas s’étonner de voir exploser la misère, se multiplier les familles monoparentales sans revenus, et de devoir donc fournir gratos à de plus en plus de personnes le gîte, le couvert, les couches du petit, le stylo bille du moyen, les tickets de cinéma du grand, le brushing de la maman, la moto du papa et le scrabble de grand-mère…
Et en plus, comme cette aide est aveugle et généralisée, on peut affirmer sans gros risque d’erreur que, pour 10% de véritables détresses qu’elle permet de solutionner, c’est 80% (je me laisse 10% de marge pour être sociologiquement correcte) de parasites en tous genres qu’on encourage dans leur écorniflage récurrent en pérennisant des structures d’aide à la con qui découragent ceux qui travaillent, influencent négativement ceux qui cherchent à s’en sortir et déresponsabilisent un peu plus ceux qui en profitent…

Lou refroidie...

mercredi, 24 novembre 2010

Haïti, y a bon, Coco...

Haïti crève du choléra. Les généreux de France-Culture ne peuvent donc pas rester les bras ballants devant tant de misère indicible. Il faut faire quelque chose. Oui, mais quoi ? Vont-ils donner la moitié de leurs salaires de planqués à quelque ong bien-pensante pour panser les plaies béantes ? Non, perdu ! Je vous le donne en mille : ils vont aller passer deux jours avec armes et bagages, perchistes, scripts, réalisateurs, réalisatrices, conseillers à la réalisation, adjointes au réalisement, attachée de réalisage, attachés de l’attachée du réaliseur en chef, chroniqueurs, animateurs, gentils organisateurs, bref toute la grande confrérie des médiateux bénéficiaires s’en va passer deux jours pour nous diffuser, depuis les plus beaux hôtels du coin, en direct live Haïti comme si vous y étiez, les pleurs et les hoquets des malheureux agonisants…
C’est beau, c’est grand, la générosité médiatique qui se paie des vacances aux antipodes avec un alibi et une bonne conscience en béton… Avec un dixième du pognon qui va être dépensé par ces cons pour se dorer le micro, y aurait sûrement de quoi acheminer de l’eau potable à 200.00 Haïtiens…

Beuarrkk ! Je crois que je viens de vomir sur les godasses à Marc Voinchet

Lou macoute...

dimanche, 21 novembre 2010

Poste vaticane...

Bon, salut Benoit…

Comme j’ai l’impression que tu veux faire désormais dans le gentiment correct et la joyeuse ouverture aux djeuns de la modernité, je me dis que, sans doute, ma familiarité tutoyeuse ne devrait pas t’offusquer plus que ça…

Mais quand même, sur ton histoire de capote, et sans être forcément plus bégueule que le dernier de tes Gardes Suisses, je dois dire que tu me fais doucement marrer…

Soit tu as dit une connerie en 2009 (quand tu proclamais que le préservatif « aggravait le problème du sida »), et alors c’est quand même pas compliqué de dire clairement que tu t’es planté et d’expliquer le pourquoi et le comment du plantage en question… L’Eglise a une telle habitude de la repentance que ça devrait pas être très difficile… Soit tu disais vrai alors, et ça serait sympa de nous informer des autres récents pourquoi et comment tout neufs qui ont pu faire évoluer si rapidement ta, si j’ose dire, position…

Autre chose, Benoît : si c’est Dieu soi-même qui, avec sa grosse voix de Tonton Macoute suprême, interdit le préservatif du haut de son Sinaï, pour plein de bonnes raisons d’ailleurs que tu devrais être le mieux placé pour nous en donner l’explication requise ( c’est français tout ça ?), on voit mal comment le Barbudo maximo pourrait se déjuger en si peu de temps, au risque de n’être guère plus crédible dans toutes les bonnes maisons religieuses qu’Elisabeth Teissier ou Irma la Voyante… Il y a eu des époques où les dieux, me semble-t-il, avaient un tout petit peu plus de constance…

Enfin, je vais te dire, tu auras beau faire un, deux, trois, mille pas en avant, t’en feras jamais assez, et Monsieur Act-up Paris ou Madame Onusida continueront à te traiter de vieux con réac et naziphile tant que tu auras pas fait le seul vrai pas en avant décisif qui compte à leurs yeux, celui qui t’enverra définitivement aux poubelles de l’Histoire…

Ah ! j’oubliais, Benoït, la seule chose à répondre à tous les connards d’act-up de mes deux, c’est que personne n’est obligé d’être chrétien et que ceux qui se sentent encore trop mous du concept ou du muscle lisse pour suivre à la lettre la morale chrétienne ont le droit d’aller voir ailleurs si les pentecôtistes du 7° jour sont plus cools ou si les Vichnouïstes à chakras sont plus zens, sans compter qu’on peut être chrétien et pécheur à la fois et que les confessionnaux sont pas faits pour les chiens, à condition toutefois que le pécheur ait pas la prétention imbécile de changer la règle du jeu chaque fois que lui prend l’irrépressible envie de tirer un coup… A-t-on jamais vu Federer, un jour de moins bien, demander qu’on baisse le filet de 12 centimètres… !!!?

Lou benoîte...

jeudi, 18 novembre 2010

Faciès...

Bon, ils s’y sont mis au moins à quinze, dans Libé de mardi, pour nous pondre un texte de socio-philo-ethno-linguistico-politologues qui parle de je sais même plus quoi, mais on s’en fout, et au milieu de ce laïus pour fort en thème, cette petite phrase anodine et tellement banale aujourd’hui chez les bobos : « Mépris pour les jeunes, contrôlés au faciès dès qu’ils prennent le RER, suivis par les vigiles dès qu’ils entrent au supermarché ».

Alors, messieurs les sociologues et analystes de tout et de rien, qui pérorez à donfe depuis des milliers d’années sur les politiques de la ville, les problèmes des banlieues, la ghettoïsation, l’exclusion, la stigmatisation et autres refrains à la mode, je voudrais vous causer gentiment :

-1/ En quoi les contrôles au faciès sont-ils une aberration ? Lorsque vous avez un critère de récurrence et que ce critère a l’avantage d’être visible et facilement identifiable, faudrait être passablement ducon pour pas s’en servir. Les flics ou les vigiles qui contrôlent ou surveillent au faciès, c’est pas parce qu’un méchant démon sarko-lepéniste leur a soufflé dans les oreilles que les arabes ont du sang impur ou que les noirs sont génétiquement des chapardeurs au regard torve, c’est simplement l’expérience la plus quotidiennement banale qui fait que lorsque vous constatez que les ¾ des mecs qui foutent le wouaï dans un métro ou une supérette sont blacks ou beurs, vous avez vite fait d’en conclure, sans être pour autant un monstre et sans analyse sociologique en trente tomes, qu’il vous faut être un peu plus présent aux basques de Mamadou ou Mohamed qu’à celles de Bertrand ou Maurice.

Alors, bien sûr, ça marche pas à tous les coups, bien sûr ça peut être injuste ici ou là et vous allez tomber forcément un jour sur un gentil Mohamed et un pourri Bertrand qui vont se demander cinq minutes ce qu’il leur arrive, mais globalement, - et la sociologie, corrigez-moi si je me trompe, c’est bien du global -, globalement l’efficience du procédé ne fera aucun doute et vous avez plus de chance de faire correctement votre boulot de vigile ou de flic en fonctionnant ainsi que si vous fonctionnez dans l’aléatoire total, humaniste certes et généreux sans faille, mais complètement naze…

Petite métaphore à l’usage des durs de la comprenette : le garagiste qui sait que les Opel Kadett, par exemple, sont faibles du genou en ce qui concerne la carburation, dès qu’il aura une panne sur ce type de bagnole, il ira voir d’abord côté carbu avant de s’intéresser aux amortisseurs ou aux plaquettes de frein. C’est pas pour autant que ça en fait un méchant raciste anti-carburateur… (Mon papa aimait bien me prendre avec lui dans le garage quand il bricolait la vieille 4L).

-2/ Cerise sur le gâteau : Les 4/5 des vigiles et les 2/3 des flics, aujourd’hui, sont des blacks ou des beurs ! Seulement comme ils s’appellent ni Patrick Lozés, ni Dominique Sopo, ni Fadela Amara, ils font leur boulot avec les moyens du bord, et ça marche sûrement mieux que s’ils couraient derrière les voleurs de poules avec les œuvres complètes de Bourdieu en guise de matraque…

-3/ Au fait, comment ça se fait que les Chinois (entendez les Asiatiques) ne font jamais partie des stigmatisés dont s'occupent nos généreux ? N'auraient-ils donc pas de faciès ?

Lou mécano...

lundi, 15 novembre 2010

Chamallow...

Ce titre, ce matin : « Le PS dénonce le retour de la droite dure ».

Ils sont gentils les joyeux cons du PS… Quand Sarko pratique l’ouverture, ils dénoncent le débauchage, quand il fait du sur-place, ils dénoncent l’immobilisme, quand il s’agite, ils dénoncent la présidence hyperactive et quand il se replie sur la famille, ils dénoncent le retour de la droite dure (pas si dure que ça, rassurez-vous, les bobos…).

Eh ! les ducons, c’est la droite molle, flasque, épuisée qui vous va le mieux ? On s’en serait douté…

Pauvre pays où un remaniement n’est rien d’autre qu’une énorme mise en scène médiatique, un mécano électoral, un jeu de chaises musicales partisanes, et s’apparente plus à la Française des Jeux qu’à la recherche de l’intérêt national… !

Lou remaniée...

dimanche, 07 novembre 2010

C'est beau, c'est grand, c'est généreux...

Il est gentil le petit Martin Hirsch, avec son air de premier communiant, bon Dieu sans confession, probité candide et lin blanc… avec en plus mille références imparables… Emmaüs… le RSA… Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté… pedigree impeccable, couronné, gloire suprême, par un poste de membre du Conseil national de lutte contre l’exclusion, et, suprême sésame, par un poste de membre du Comité consultatif de la Halde… bref le gendre idéal… un peu coincé du bonnet peut-être mais tellement propre sur lui et beau et grand et généreux qu’il en devenait parangon d’une vertu jeune et rasée de frais qui nous changeait des barbares braillards donquichottesques et compassionnels à la Jean-Baptiste Eyraud-Legrand et faisait plaisir à voir…

Oui, mais voilà… voilà qu’à l’occasion de je ne sais quelle petite revanche entre amis, on apprend que pour diriger l’Agence du service civique, autre machin généreux et humanitaire, il a pu, le gentil Martin, fixer lui-même les indemnités de sa fonction et que lesdites indemnités se montent à, écoutez bien, les pauvres, ça vous concerne… à 9200 euros net par mois… Sans compter le joli pactole que papa, ancien directeur de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées, et grand-papa, ancien Commissaire au Plan, ont dû lui laisser…

Allez, Martin, les pauvres et les exclus qui te fendent le cœur sont contents pour toi : avec ce que tu touches sur leur dos, au moins tu viendras pas leur faire concurrence aux Restos du Cœur et leur part sera peut-être un peu plus grosse cet hiver…

Saint Martin, ton saint patron, lui il partageait son manteau… Toi, tu partages quoi ?

Lou guesdienne...

vendredi, 05 novembre 2010

Libépub...

Joffrinou le Magnifique, avec sa couverture de merde, aujourd’hui, dans Libé, complètement vendu à Monoprix comme à n’importe quel honni capitaliste qui lâche son blé en abondance sur le torchon à tonton Rothschild !

Oui, mais voilà, à Libé on a des principes et il faut bien expliquer au bobo quotidien le pourquoi de la chose…

Et le beau Lolo alors de tortiller du stylo pour expliquer que oui, certes, c’est de la pub, mais que quand même, c’est pas n’importe quoi, c’est de la pub Libé-compatible et sans doute bio-dégradable qui a l’insigne avantage, ouvrez les guillemets, « d’être en résonance avec l’identité de notre journal » et de « conjuguer presse et publicité dans le respect de chacun »…

Dis, Joffrinou, au lieu de t’alambiquer le cortex sur la résonance et les conjugaisons, pour essayer de justifier l’injustifiable et oublier tes envolées anticapitalistes des années 68, tu aurais affiché en gras et en une le montant que Monoprix a laissé choir dans ton escarcelle et sur le compte en banque de pépé Rothschild, c’eut été moins pute et plus franc du collier…
Et tant qu’à y être, tu complèterais le tableau en y ajoutant, glasnost jusqu’au bout, le fric que te donnent les Français par l’intermédiaire des aides à la presse du gouvernement, et, transparent complet, ton salaire de cogérant, coprésident et directeur de la rédaction, sans oublier les piges ici et là sur télés et radios, ça nous aiderait à comprendre un chouia mieux le matérialisme dialectique et la social-démocratie triomphante… Ca nous aiderait itou à comprendre pourquoi nous prend une irrépressible envie de vomir dès qu’on ouvre ton torchon…

Lou althusserée...

lundi, 01 novembre 2010

Relooking...

Et vous savez pourquoi elle a gagné, Dilma ? Tout simplement parce que six mois avant de sortir de l’ombre, elle a passé huit jours à se faire refaire le portrait… changer sa vilaine tronche de matrone ringarde et acariâtre en un minois présentable de Lula’s girl, minois que lui avaient prescrit ses centaines de conseillers en communication… au trou les lunettes… coupe-moi ces cheveux de vieille dondon… et que je te liposuce par devant… et que je te lifte par derrière… une goutte de mascara, un soupçon de rouge vermillon…  là… impeccable… on touche plus rien… nickel… avec cette gueule, ma chérie, tu devrais faire 56% au second tour… Et hop, pile poil la magique prédiction… notre Dilma nationale, fille naturelle de Lula et de la chirurgie esthétique, se retrouve « presidente » avec l’émotion qui déborde de tous les soutiens-gorges, drapeaux rouges comme s’il en pleuvait, et, bien sûr, toute la médiacratie à deux genoux devant la nouvelle déesse qui tombe à pic pour remplacer un Obama, un peu fatigué dans les sondages, qui risque de trouver amère l’heure du thé…

Bon, à vrai dire, la Dilma, warum nicht ? Ça ou autre chose, ça m’étonnerait quand même que les favellas se résorbent en huit jours ou que la transamazonienne soit transformée demain matin en piste cyclable…
Mais là où ça devient du grand comique, c’est de voir et d’entendre tous nos démocrates patentés, sectateurs de Montesquieu, adorateurs de Jean-Jacques, hisser le grand pavois de la victoire des peuples, de la citoyenneté triomphante et de la maturité politique enfin advenue au pays du Pain de Sucre, alors que, comme toujours et partout, la désignation de celui ou celle qui va diriger le pays pendant quatre, cinq ou sept ans tient beaucoup plus de l’élection de Miss France et du formatage médiateux que du grand oral de Sciences-Po…

La démocratie n’est rien d’autre, depuis les origines, et ne sera jamais rien d’autre qu ‘une immense mascarade où les dents blanches de Lecanuet, le col roulé de Giscard, le sourire crispé et florentin de Mitterrand ou les talonnettes de Sarkozy remplacent ce degré zéro de la pensée politique qu’est la désignation par les urnes du Chef de l’Etat…

Partout et toujours, de toutes façons, on n’élit jamais que Jacques Séguéla…

Lou rollexée...