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vendredi, 31 décembre 2010

Les vieux m'emmerdent...

Les vieux beaux, surtout. Les vieux artistes en particulier, ces mecs ou ces nanas qui depuis l’âge de 15 ans nous infligent leur ego de scène en scène et d’écran en écran et qui à 85 balais veulent toujours pas décrocher, et à qui, bien sûr, les médiateux, magnifique confraternité des narcissiques associés, servent la soupe à écuelles-que-veux-tu sur tous les plateaux, riant de leur moindre bon mot, opinant du bonnet, dodelinant du chef, encourageant Papie Mamie, qui ont pas besoin de ça, à en faire des tonnes…

Hasard du zapping, les deux dernières épaves aperçues, ces jours-ci, étaient Galabru et Guy Béart… Pauvres débris, se croyant obligés de montrer leur éternelle « jeunesse », leur « esprit » intact, et d’en rajouter alors des louches…

C’est ainsi que Galabru, avec ses effets bien stéréotypés de grosse grondante voix méridionale, laissait percer quelque gaillardise censée nous montrer son allant et son ouverture d’esprit, tandis que Guy Béart se lançait à toute force dans une chansonnette concoctée tout exprès à l’avance, la « Marseillaise » de je ne sais quoi, d’une nullité à pleurer, devant un Ruquier qui avait même pas les couilles de lui dire que son dernier opus en live était vraiment une sacrée merde…

Dernier décombre, le Stéphane Hessel, bourge de chez bourge et fils de bourges, qui nous sort vingt pages à trois euros et 800.000 exemplaires pour nous demander de nous indigner contre la financiarisation de la planète et la forfaiture des politiques…

Dis, ducon, on aimerait connaître exactement la valeur globale de ton patrimoine et quel pourcentage tu en distrais annuellement, pour aider les miséreux qui te déchirent le cœur, avant de s’indigner à tes ordres, sous ta houlette et pour les seules causes qui t’agréent. Et puis, c’est bien beau de s’indigner à 95 berges, quand on commence à sentir le vent du boulet, mais on aurait aimé, Pépé, que tu t’indignas, en 1981, au moment où il te nommait « ambassadeur de France », contre la crapule Mitterrand qui soupait une fois par mois avec Bousquet, contre la crapule Mitterrand qui, dans l’affaire d’Algérie, avait pas été tout à fait dans la ligne de tes engagements libératoires, contre la crapule Mitterrand enfin, qui fut le moins transparent, le plus machiavelo-manipulateur et putassier de tous les Présidents de cette foutue V° république… Mais en ces jours bénis, tes indignations, tu les tenais soigneusement au chaud…

lundi, 27 décembre 2010

Les Trois Grâces...

Ah ! on pouvait quand même pas passer Noël sans voir surgir quelque part, comme des marionnettes bien huilées, les tronches de trois ou quatre connards (et connarde en l’occurrence) venant étaler leur immense générosité hivernale et programmée à la une de Libé ou des Journaux télévisés… !

Et c’est ainsi que, sous la houlette de Jean-Marc Ayrault, ordinaire patron du Dal et porte-parole de soi-même, l’on a vu arriver, sous les fenêtres du Ministère du Logement, le Bedos et la Balasko, fleurons attardés du show-biz de papa, accompagnés de l’inévitable nain de jardin asthmatique et généticien, Albert Jacquard soi-même, venu sans doute redorer son blason depuis qu’il ne nous postillonne plus dans les oreilles sur France-Cul avant les infos de 18 heures sur des sujets qui n’intéressaient que lui-même, sans qu’on ait jamais pu savoir d’ailleurs ni comment avait été organisé le casting ni combien il touchait, le bougre, pour ce sacerdoce quotidien et rémunérateur…

Et les trois ducons d’y aller alors de leur plus jolie déclaration sur l’indécence absolue qu’il y a, dans notre pourtant si généreuse merdocratie, à ne pas offrir de logements corrects à des milliers de clandestins qui, avant de devenir de merveilleuses chance-pour-la-France de demain, sont les sacrés boulets de notre aujourd’hui…

Alors on a envie de leur dire, à nos trois zozos associés, dont l’un au moins, le Bedos, paye l’Isf et dont les deux autres doivent avoir quand même mis hors d’eau de jolies cagnottes rebondies, qu’au lieu de venir dégouliner leur visqueuse charité sur le dos de l’Etat et des contribuables, il faudrait peut-être bien qu’ils payent un peu de leur personne autrement qu’en se faisant de la pub deux fois par an en caressant sous l’objectif des télés les jolies boucles frisées des petites Maliennes misérables amenés là tout exprès pour la couleur locale.
Tiens, pourquoi ils donneraient pas leur première, deuxième ou troisième résidence secondaire gratos et illimité à une famille nécessiteuse et colorée ? Pourquoi ils offriraient pas à Mamadou ce tableau de Nicolas de Staël qui fait si bien dans le salon, ou à Omar ce Giacometti superbe, qui, bien négociés, devraient permettre à nos deux clandestins de se payer enfin 25 ans de loyer dans le 16° ou une résidence avec vue sur la mer au Grau-du-Roi? Et le yacht, et la bibliothèque, et le manuscrit autographe de Pérec ou Aragon, et la photo dédicacée de Doisneau, et la compression de César, la croûte de Basquiat, l’urinoir de Duchamp, le raton-laveur de Prévert, toute cette belle culture estimée à prix d’or et qui dort chez nos trois privilégiés ? Bref, faut la cracher l’oseille quand on veut faire le généreux, faut le gratter le patrimoine, les racler les doubles-fonds, avant de demander au Français moyen qui, en plus, a pas la chance, lui, de se ripoliner la conscience avec de l’engagement magnanime, de raquer une fois de plus pour faire plaisir aux bobos larmoyeux…

« Je ne crois que les histoires dont les témoins se feraient égorger » disait Pascal. Et moi je ne crois que les engagements de ceux qui, au lieu de crier : « Indignez-vous ! » dans les micros des médias, s'indignent contre eux-mêmes de leur propre rapacité...

 

vendredi, 24 décembre 2010

Tapière et Guesquonnier...

Plus que cinq jours… cinq jours à tenir pour que tous les connards de Medialand puissent nous jouer la grande inoubliable jérémiade, le royal absolu lamento du 1° anniversaire, à la gloire d’eux-mêmes d’abord, et, accessoirement, au souvenir ému de Guesquière et Taponier, les deux ténébreux neurasthéniques dont les tronches moroses ornent nos écrans de contrôle depuis six mois…

Là, ça y est, ils ont réussi à réunir laborieusement 80.000 signatures, et les voilà alors filmés et refilmés en délégation officielle pour « exiger » (rien que ça !) la libération immédiate  de leurs deux clowns tristes. Les talibans ou les alquaïdistes doivent doucement se marrer devant les kalachnikovs de papier des médiateux associés… !

D’autre part, 80.000 signatures, après six mois de ramdam médiatique incessant et quotidien, après les « deux confrères » par ci, après les « nous pensons bien à eux » par là, ça apprend au moins une chose : c’est que les Français s’en tamponnent joyeusement des deux pieds nickelés et que ça devrait pas les empêcher de réveillonner au foie gras…

Mais quand même, au nom de quoi ces débiles de la médiasphère, payés par nos ronds, squattent-ils un temps d’antenne qui se négocie à prix d’or avec les régies de publicité, pour nous causer de leur petit nombril corporatiste ?  Lorsque deux militaires français se font tuer en mission en Afghanistan, nos grands informateurs généreux ouvrent même pas leur Journal Télévisé sur ce drame ! Ils en parlent dix secondes, en passant, entre les embarras neigeux de la circulation et la nomination de leur Barbie noire préférée en ambassadrice unesquienne… et les familles éplorées, elles ont droit même pas à une demie seconde de compassion…

Et là, parce que deux pingouins de la grande maison ronde, deux pingouins en quête de scoop et qui ont dû sans doute prendre des risques inconsidérés, non pour nous informer, comme ils disent, (qu’est-ce qu’on s’en fout de voir le désert afghan en direct ou les enturbannés de Ben Laden en live !), mais pour paparazzer l’Afghanistan comme ils auraient tout aussi bien paparazzé Lady Di sur le Pont de l’Alma… Où j’en suis, moi ? Ah ! oui, un peu perdue la Lou, … donc, disais-je : et là pour deux pingouins un peu brusquement retenus dans les sables de Kaboul Plage, ils nous en tartinent l’information en boucle comme le nutella du 20 heures !

Sacrés foutus corporatifs de merde qui voient pas plus loin que le bout de leur scoop et ne semblent connaître du monde et des gens, entre les calendriers de « Reporters sans frontières » et le pin’s de « Journalistes en danger », que les petits malheurs perso qui viennent s’écraser sur leurs pompes…

Au fait, les Gessler larmoyantes, les Pulvar chialeuses, les Pujadas lacrymaux, entre foie gras et caviar, ce soir, ils auront une pensée, vous croyez, pour Guesquière et Taponier ?

mercredi, 22 décembre 2010

Pourrie Europe...

La Commission Européenne, une armée de connards, probable payés à prix d’or par nos impôts. Et ces planqués viennent nous dire quoi ? Que la situation dans les transports européens est « inacceptable »… avertissement aux gouvernements, blâme aux ministres des transports, bonnet d’âne aux aéroports… etc…

Pour un peu ces demeurés, le cul bouillant sur la moquette surchauffée de leurs bureaux de Bruxelles ou Strasbourg, vont sortir un carton jaune au Bon Dieu pour chutes de neige intempestives, froidure intolérable, givre inexcusable et files d’attente dans les aéroports !

Par contre, quand 30 connards plus ou moins cégétistes d’une société de sécurité de l’aéroport Marseille-Marignane se mettent en grève au moment des départs en vacances et bloquent 3000 personnes alors même que la météo a déjà pas mal compliqué la situation, là, nos fonctionnaires à la con du « machin » européen trouvent rien à redire, pas la plus petite remontrance ni la moindre réprimande…

Tout va bien au pays d’Ubu Roi et de Jean Monnet…

lundi, 20 décembre 2010

Perdreau de l'année...

L’Express du 15 décembre : trois pages d’hommage à Claude Perdriel, 84 balais, qui après avoir formaté l’intelligentsia française de gauche et de droite pendant 45 ans avec le Nouvel Obs, voulait récemment se payer Le Monde et, à défaut, cherche, avec ses longues dents qui rayent les planchers de la médiasphère, à se rapprocher de Libé

A l’époque d’Hersant-la-Pieuvre, dans les années 60 – 70, que n’entendait-on pas sur ces salopards d’empereurs de presse qui voulaient verrouiller l’info pour mieux mettre le pays à la botte de qui ils servaient…

Aujourd’hui, non ! Le Perdriel se voit encenser d’ici, louanger de là, et gauche et droite réunies lui tressent d’impérissables lauriers…
C’est qui ce mec, au fait ?

Extraits :

-« A 30 ans, il changeait de voiture comme de chemise et ne gardait pas plus de trois mois une petite amie. »

-Années 80, il est l’un des pionniers du Minitel Rose

-180° fortune de France, et il ajoute, modeste : « Avec un million d’euros par an, je vis très bien ».

-Ducon passe sa vie en jet et, à l’occasion, part en week-end à New-York écouter du jazz ! (C’est pépé Gorz qui doit se remuer grave dans sa caisse… !)

Et ce connard-là ose sans rire se dire disciple de Péguy et citer Charles de Foucauld !

Dis, Perdreau, chuis pas vraiment sûre qu’on ait souvent vu Péguy avec « un pull en cachemire flashy » sur les épaules ! Et quant à Charles de Foucauld, c’est dans un ermitage de 15 m² qu’il a crevé, pas vautré dans un jet sur les cuisses de sa « jeune épouse »…

Beuark…

mardi, 14 décembre 2010

Photo-Rhino...

Tiens, puisqu’on causait hier de l’édito du Monde, z’avez lu (dans Libé, bien sûr, dans Le Monde  on n’en saura rien) le cahier de doléance du Fottorino ? Oh ! le pauvre chéri ! Voilà-ti pas que Monsieur le directeur du Monde, se plaint dans un courrier de « harcèlement moral » exercé à son encontre par les trois nouveaux proprios du groupe.

Et tout ceci pourquoi ? Parce que les nouveaux patrons ont décidé de supprimer la trentaine de voitures de fonction dont bénéficient les cadres et de recadrer les exorbitantes notes de frais de ces grands philanthropes qui ne se déplacent qu’en limousine et ne dorment que dans des palaces.
Et l’Eric larmoyant de se demander in petto si tout cela n’aurait pas pour but de « lui faire quitter l’entreprise en évitant de lui verser des indemnités de licenciement »…

Quand on sait que les journaux vivent entre autres avec le pognon que l’Etat leur verse, quand on sait qu'un tiers de la diffusion du Monde doit provenir des abonnements de complaisance de l'administration française qui ne saurait vivre sans la lecture quotidienne du journal de référence autoproclamé, quand on imagine le salaire et le patrimoine du bonhomme et qu’on se repasse en boucle toute la pseudo-compassion affichée à longueur d’éditos ou de reportages sur la misère du pauvre monde aux prises avec la dureté des temps, on peut difficilement s’empêcher de penser que ces mecs-là sont de sacrés fils de pute…

lundi, 13 décembre 2010

Gendarmes et voleurs...

Bon, c’est sans doute vrai que si l’on croit deux minutes au doux rêve montesquien de séparation des pouvoirs et à la pureté herminale des magistrats prétendument incorruptibles, c’est sans doute vrai que Brice Hortefeux aurait dû fermer sa gueule à propos des flics condamnés à un an de prison ferme et laisser le syndicat de la magistrature taper plus ferme sur les gendarmes que sur les voleurs.

Mais lorsque l’on voit le Fottorino du Monde ou l’un de ses scribes éditorialistes s’offusquer gravement de ce que le Ministre de l’Intérieur soit plus près du « bon sens répressif » du peuple que des « garanties judiciaires » de la Constitution, on a envie de lui rappeler deux ou trois choses :

-un, que quand on est démocrate et que l’on se réjouit donc systématiquement de ce que la Révolution et les grands ancêtres ont enfin donné la parole au peuple qui croupissait dans l’abrutissement dogmatique et l’obscurantisme…

-deux, que quand on ne cesse de chanter  à longueurs de commémorations l’impérissable louange de l’égalitaire et infaillible loi du nombre…

-trois, que quand on célèbre urbi et orbi l’accouchement interminable de la démocratie balbutiante au pays de Laurent Gbabgbo ou de René Préval…

alors, on voit vraiment pas au nom de quoi les fottorino-joffrinesques de tous les médias auraient plus à se récrier contre les atteintes hortefoliennes aux décisions des magistrats que contre leur propre inconséquence de démocrates de mes deux refusant le bon sens populaire lorsqu’il a le tort de ne pas épouser leur idéologie de grands seigneurs à plumes d'oie…

dimanche, 12 décembre 2010

Aéropostale...

Ah ! y a longtemps qu’on l’avait pas lu le Marcelle-si-t’avais-des-ailes de Libé-Rothschild ! Et le voilà, (Libé de vendredi), avec sa syntaxe alambiquée de Mallarmé du pauvre, qui nous cause de Cantona… Bon, on a les marronniers qu’on peut : l’autre con de Canto, avec sa grande gueule d’ersatz publicitaire recyclable, avec sa meuf surbanquisée, son minable retrait en forme de coïtus interruptus de la glande pinéale… bref, Marcelle aux abois tombe sur Cantona, lui dresse l’immense impérissable stèle du King Eric for ever et termine ainsi son papier : « Ils veulent quoi, nos vertueux apôtres ? Qu’il sorte du monde, Cantona ? Qu’il se fasse Saint François d’Assise, et les vrais pauvres, terroristes ? Nous vivons, et lui aussi, dans ce monde-là, en lequel une pétition de millionnaires américains demande à Barak Obama de surtaxer leurs surprofits afin de les redistribuer en crédits sociaux. C’est mal ? Et moi, j’ai encore le droit de gagner ma vie dans un journal qui vit de la publicité, ou quoi ? »

Mais non, justement, ducon… déjà, « gagner ta vie », comme elle vaut pas grand chose, ta vie, ça devrait être vite fait, et un tout petit rsa de banlieue pourrrait faire l’affaire… Quant à savoir si tu as le droit, monsieur le moraliste tonitruant, aboyeur anticapitaliste, révolutionnaire de mes deux, rebelle en peau de lapin et insolent médiatique…  si t’as le droit de gagner ta croûte dans un torchon dont le patron est plein aux as, dont le rédac chef s’habille chez guerlain et se parfume chez jean-paul gautier, dont les pubs de luxe donnent quotidiennement envie de vomir… eh bien, puisque tu nous poses la question, on te répond clair comme le jour que non, mon grand… T’aurais deux sous de fierté et trois kopecks d’honnêteté, les annuités de ta grosse bécane bien capitalistique elle aussi, tu irais te les chercher du côté d’un Robert Linhart qui lui au moins allait au bout du bout et s’ « établissait » ailleurs que dans les jupes d’un joffrin ou sur les matelas pleins de thune des mecs qui le débectaient…

Lou cantonnière...

vendredi, 10 décembre 2010

Le connard suprême...

Mais ça fait combien d’années qu’Alain Duhamel nous impose ses analyses à deux balles, son sourire niais et sa morgue de gros cul installé pour l’éternité sur le petit écran ? Ils ont personne d'autre dans leurs cartons, sur la deux ?

J’ai dû le voir cinq minutes hier soir, par hasard, en face de Marine Le Pen, et une fois de plus, j’ai failli gerber…

Car cet espèce d’ectoplasme médiatique, qui fait la carpette depuis des décennies dès qu’il se trouve en face des ordinaires politiciens que Le Pen père appelait la « bande des quatre », retrouve son mépris douceâtre et sa mielleuse combativité lorsqu’il a à faire à quelqu'un du Front National.
Et le voilà alors, petit roquet minable envoyé par ses maîtres, non pour permettre l’ « expression démocratique et la clarification du débat », mais, par ses aboiements incessants, pour empêcher Marine Le Pen d’articuler une phrase de plus de douze mots et donc de pouvoir exposer aux Français ses analyses et ses solutions.

Et en plus son frangin a été quelque chose comme pdg de France-Télévision !! C'est quand qu'ils nous lâchent, cette famille d'ubiquitaires stipendiés ? Ils sont tellement aveuglés par leur propre ego que même pas ils se rendent compte de l'indécence qu'il y a à promener leur photomaton en boucle dans nos salons pendant des lustres ! Avec qui et combien de fois ils ont couché, physiquement ou psychiquement, pour s'incruster autant dans le paysage ?

Tiens, qui donc veut se charger du lancement d’une pétition pour que les connards médiatiques du service public payés grassement avec nos ronds, un, soient payés au smic, deux, ne puissent exercer leur sacerdoce à la con plus d’un an… Ca nous fera des vacances…

Lou pétitionneuse...

jeudi, 09 décembre 2010

Negritude...

Quand on observe le joyeux bordel électoral d’Haïti et de la Côte d’Ivoire, soit on avale vingt litres de punch et on chante avec Pépé Senghor les alléluias de la Négouitud’ touiyomphant’, soit on se dit que finalement Sarko-Guaino avait peut-être pas tout à fait tort de proclamer à Dakar que les Noirs étaient de grands enfants un peu demeurés qui étaient pas encore entrés dans l’Histoire, soit on constate une fois de plus que décidément, la démocratie, ici comme là-bas, est un sacré régime de merde…

Ah ! Patrick Lozès et Lvmh déguerlainé me soufflent dans l’oreillette que j’ai tout faux et que, finalement, d’après les experts, le Cran, le Mrap et la Licra, les urnes bourrées, la corruption, les pressions, les violences, le tremblement de terre, la peste et le choléra, tout cela serait la faute à la colonisation…

Ouf ! on respire !

Quant à Jack Lang, un extinction de voix aussi soudaine que radicale l’empêche de saluer avec l’enthousiasme de rigueur la victoire de son excellent ami, l'indéboulonable  démocrate Laurent Gbagbo…

Lou aveuglée...

mercredi, 08 décembre 2010

C'est nous, les gars de la Marine...

Bon,  c’est pas sûr que la Marine elle ait totalement raison de vouloir à toute force aller chez Ruquier la tarlouze (hommage à Nicolin !) ou Drucker le caniche… Ce genre d’adoubement obligatoire par des connards médiatiques pleins aux as mais jouant le lamento sur les miséreux pour pouvoir s’économiser le plus gros de l’isf fait vraiment gerber…

Mais sur le fond, elle a quand même pas tort, Fifille. Au nom de quoi ces salopards, payés et surpayés (tiens, sur le service public, vous croyez pas que les salaires ou primes ou indemnités ou rétributions de toutes sortes des têtes de gondole des télés et radios d’Etat devraient être publics eux aussi ? Faudrait peut-être lancer une pétition.. Qui veut s’en charger ?)… au nom de quoi, disais-je, ces salopards payés et surpayés par nos impôts auraient-ils le droit de nous infliger leurs états d’âme et d’écarter de leurs émissions tel ou telle qui rentrent pas dans leur politiquement correct…

Et pour en revenir à Drucker, ce gendre idéal qui se pince le nez dès qu’il entend le nom des Le Pen qui sont, c’est bien connu, d’infâmes nazis, il pourrait, à la place, inviter Maurice Rasjfus qui, lui, est bien dans le sens des vents dominants des années sombres, pour qu’il nous cause de son papa, Abraham Drucker, qui, à en croire un internaute sur Libé, était beaucoup moins regardant sur la moralité de ses interlocuteurs… Voici son texte :


« Abraham Drucker fut nommé par Aloïs Brunner, un SS de la pire espèce, médecin-chef de Drancy. En lisant un livre de Maurice Rajsfus, intitulé « Drancy, un camp de concentration très ordinaire 1941-1944″ (Manya, 1991), on en apprend plus sur son compte.

Maurice Rajsfus est un orphelin de déportés juifs qui fut raflé au Vel d’Hiv et miraculeusement échappé, contrairement à ses parents. Voici notamment ce qu’il y écrit : « Dans leurs fourgons, les SS avaient emmené une partie du personnel interné de Drancy, dont le docteur Abraham Drucker, médecin-chef du camp. Un « physionomiste » faisait également partie de l’équipe [...] Au cours de nombreuses chasses à l’homme conduites dans les rues de Nice, les nazis se faisaient accompagner par des « spécialistes » juifs chargés de vérifier, sous les porches des immeubles, si les hommes interpellés étaient circoncis ou non. »

Puis il décrit le stratagème employé : « J’avais une cigarette et je demandais du feu à tous ceux que je rencontrais et qui me paraissaient juifs. Je leur posais la question en yiddish, ost fayer ? Si ce n’était pas un Juif, l’homme ne comprenait évidemment pas, mais si c’était effectivement un Juif de l’Est, celui-ci me donnait du feu et il était immédiatement embarqué par Bruckler (un des adjoints de Brunner). »

La même chose avait lieu à Paris, où l’on traquait aussi les Juifs pour les déporter.

Comme bon nombre de juifs en France, le Dr Abraham Drucker participa donc à l’oeuvre d’extermination des juifs d’Europe, il fut lui-même déporté par la suite et en réchappa. Et comme bien d’autres juifs comme lui, il n’eut pas à répondre de ses actes à la Libération, ni après. Serge Klarsfeld et son collectif de Fils et filles de déportés n’avaient pas jugés utile de pourchasser les leaders du mouvement collaborationniste juif pendant l’occupation, il y en eut pourtant de nombreux (tout comme il n’avait pas jugé utile de demander à Lionel Jospin d’indemniser tous les orphelins de déportés, et pas uniquement les orphelins de déportés juifs).
Le père de Michel Drucker n’était assurément pas un de leurs leaders, mais il participa comme bien d’autres à faciliter la tâche de la Gestapo.
 »

Lou Libérée...

samedi, 04 décembre 2010

Portrait de famille...

Dédicace spéciale au Préfet qui a interdit à la mairie de Gonneville-sur-mer, il y a quelques semaines, de laisser le portrait du Maréchal Pétain au milieu de la galerie des portraits des Présidents de la République : ce texte de Maurras, dans La Contre-révolution spontanée qui évoque la haute valeur des gugusses qui ont eu, eux, le droit de rester accrochés au mur :

« Avec son très beau nom qui ne lui appartenait même pas, Napoléon III n’était pas un mauvais homme, mais quel esprit borné ! Thiers, fort intelligent : quel polisson ! ou comme dit la chronique, quel foutriquet ! La droiture princière du premier Maréchal, le Maréchal de Mac Mahon, sa fierté et son honneur de grand soldat, ne lui avaient pas conféré des talents politique auxquels il ne prétendait point. Grévy valait par l’astuce et l’intrigue : quelle bassesse de caractère chez ce beau-père de Daniel Wilson qu’il fut si difficile d’exclure des Palais nationaux honteusement souillés par les siens ! Nommons Carnot, c’est le plus bête, disait Clémenceau du fonctionnaire honorable et correct qui prit la suite de M. Grévy. La valeur de Casimir Périer fut démise aussitôt qu’émise, et l’on ne peut penser sans ironie aux prétentions ni aux réalisations de ce pauvre Félix Faure. Un couplet de Ponchon immortalise l’homme qui fut traîné de Dreyfus à Tanger en passant par la rupture avec Rome :

Il y a quelque apparence

Tout de même que l’on eût

Trouvé beaucoup mieux en France

Que ce Loubet saugrenu.

Ce qu’il y avait d’un peu bas de plafond dans la masse finaude, indigeste et vaste d’un Fallières, ce grand ami des condamnés à mort, que l’Elysée récompensa d’avoir présidé une Haute Cour sans honneur, fut certainement corrigé en un Poincaré par la culture et par une rare bonne volonté patriote, mais quelle étonnante faiblesse morale (surtout quand il eut perdu en Maurice Barrès sa conscience de Français), quelle sensibilité au Parti, quelle indifférence finale pour la Patrie ! Ni Deschanel, que la maladie sous-classa sur le champ, ni Doumer trop vite abattu, ne peuvent faire figure dans cette liste de ce qui était offert à l’amour ou à la fierté du peuple de France, mais comment donner aucun rang à l’entêtement butor de Millerand, à ce doux, craintif et subtil je m’en fichisme de Doumergue, à la bêtise éplorée d’un Albert Lebrun ? On n’en croit pas ses yeux. Telle a été pourtant la suite des Chefs de l’Etat français depuis le départ de nos Rois et la chute de Lamartine ! La procession de ces infériorités intellectuelles ou morales élevées au poste suprême par le jeu normal des institutions forme un des répertoires les plus instructifs qui puisse être formé au titre de la République pour y signifier la prévalence naturelle et comme fatale des imbéciles ou des fripons qui alternèrent. Parmi ces chefs suprêmes, pas un homme d’honneur et de devoir qui ne fût, en quelque sorte, miné par des défauts d’esprit qui le rendaient inférieur à sa tâche. Pas un homme dont la valeur intellectuelle fût certaine et qui ne fût grevé des pires médiocrités du caractère et du cœur… ».

Lou historienne...

vendredi, 03 décembre 2010

Croco...

Ouf ! on a eu peur ! Peur pour l’animale sauvage, la pauvre Pulvar éjectée d’I-télé pour concubinage notoirement montebourgien, et dont on se demandait tous avec angoisse si les assedic allaient lui permettre de survivre…

Et bien, que l’on se rassure, (cf Libé) Madame I-télé, dans sa grande générosité, a décidé de la ré-embaucher 10 minutes par jour pour une émission non politique (tiens, moi qui croyais, naïve,  que comme jadis tout était politique …) qui lui permettra sans doute de finir de payer la jolie veste en croco à 2600 € qui lui donne cette allure, comment dire… si sauvage… si animale… et même, allez, on va pas se le refuser, comment elle dit déjà ? … si négrillonne…

Lou black...

Froidure...

Alors là, carrément, il est docteur en anthropologie le mec, du lourd, du costaud, du solide, 12 thèses, 14 ouvrages, des centaines d’articles, une compassion exponentielle, une empathie admirable, un cœur grand comme ça… retenez bien son nom : Yann Benoist, né sans doute au plus gros de l’hiver 54 entre le manteau de feu l’Abbé Pierre et la limousine de Martin Hirsch… (Si vous voulez l’in extenso, allez dans Le Monde, tapez « opinions » et chercher en page 2 un article au titre poétique : « un hiver hautement répressif »…).
Mais comment l’université peut-elle produire à la pelle autant de sympathiques crétins pleins de générosité dégoulinante et de commisération larmoyante, mais vides hélas du minimum de sens des réalités qui leur permettrait de dire ou d’écrire autre chose que des conneries.

Lui, c’est des SDF qu’il nous cause, des SDF qui commencent à se les geler grave et à qui, donc, il faut donner tout tout de suite (« Il faut d'abord améliorer l'hébergement afin que chacun puisse trouver confort et intimité 24 heures sur 24 et tout au long de l'année dans une chambre individuelle. Il faut ensuite sortir des rapports de domination. Donnons à chacun les moyens de vivre décemment avec tout ce que cela comporte de liberté individuelle. »)  sans leur imposer voire même seulement leur suggérer quoi que ce soit sur leur mode de vie (« Mais surtout, les sans-abri n'ont pas besoin qu'on leur enseigne ce qui est bon pour eux ou qu'on les traite comme des criminels…Plutôt que d'imaginer ce qui peut être bon pour eux, soyons à l'écoute des besoins des SDF et permettons-leur d'être partie prenante dans les décisions les concernant. »)…

Il est pas mignon le Yannou ? Ainsi donc le SDF est devenu le nouveau Dieu de nos sociétés d’humanitarisme mou, celui devant l’autel de qui l’on dépose offrandes et présents, à qui l’on immole chaque jour mille agneaux en sacrifice, et qui, bien sûr, doit jouir de la plus totale liberté et souveraineté absolue sur soi-même.

Mais dis-moi, ducon, si tu te vautres ainsi dans l’adoration plein pot de tous les marginaux, bourrés, drogués, soixante-huitards, caractériels qui squattent les ponts et les chaussées, tu feras quoi , Yannis, pour le mec qui bosse dur huit heures par jour dans le froid avec un marteau-piqueur ou une cintreuse ou une truelle dans les pognes, et qui prend le temps, le soir, de jouer un moment avec ses enfants, de serrer sa femme dans ses bras et, même, de payer ses impôts à ce putain d’Etat racketteur… ?  Tu vas lui élever une stèle, une statue, un temple, une église, une pyramide ? Ah ! non, j’oubliais, celui-là, il t’intéresse pas, c’est pas un déclassé, largué, paumé, juste un pauvre con de travailleur honnête qui ne mérite ni ton attention, ni ta sympathie…

Je vais te dire, Yann, c’est toujours la même histoire : pour 10% de SDF qui se sont pris des tuiles récurrentes sur le coin de la gueule et qui ont fini par plus pouvoir se relever, et qu’il faut aider à s’en sortir, combien de glandeurs à la con qui, par idéologie libertaire, anarchisme de salon, fainéantise aigüe, avachissement chronique, côtes en long, monopilosité manuelle, lafarguisme mal digéré et autres joyeusetés de nos sociétés décadentes, n’ont finalement que ce qu’ils méritent et se pèlent les miches sur leur carton à l’insu de leur plein gré !

Et ceux-là, vois-tu, monsieur l’anthropologue, chuis pas sûre qu’ils méritent ta commisération, la mienne, ni les maraudes trop généreuses d’un Etat-Samu qui, non content de les emmerder, les maintient dans leur parasitisme revendiqué et assure une bonne conscience en béton aux maraudeurs stipendiés devant qui larmoie l’Elise Lucet de midi ou le Pujadas de 20 h…

Lou méchante...

jeudi, 02 décembre 2010

Malien survolté...

Allez, juste pour ouvrir la journée… Z’avez entendu les postillonneurs de micro hier soir à propos du malien excité qui s’est pris deux malheureux coups de taser dans le coffre ? On a su immédiatement et en grand format d'ouverture des JT que c’était un Malien, et oui messieurs dames un pauv’ neg’ lynché comme un malheu’eux  pa’ des salopa’ d’flics de me’de…

Il eut été, le Malien, assassin de petite fille ou détrousseur de vieille, on aurait su seulement que c’était un homme de 38 ans et son pedigree de « chance-pour-la-France » nous eut été soigneusement caché par les informateurs cosmopolites et sélectifs…

De même, la petite merdeuse qui causait dans le poste a tenu à préciser (des fois que l’auditeur moyen aurait pas eu l’idée de faire porter illico la responsabilité sur les flics) que l’accident s’était produit lors d’une arrestation musclée…  Eh, duconne,  le muscle, il semblait être surtout du côté du Malien persécuté qui a foutu le waï dans tout l’immeuble… et puis, quand tu vas arrêter un gugusse en folie, tu y vas comment, toi, avec des chamallows ?

Lou wattée...

mercredi, 01 décembre 2010

Les bienveillants...

Allez, deux joyeux cons encore hier dans Libé, Valluy et La Cour Grandmaison, universitaires, s’il vous plaît, pas du menu fretin, que du lourd en titre et en générosité médiatique, pour nous causer d’immigration et donc de « terrible bilan », « traque des nouveaux ennemis intérieurs » et « sinistres perspectives ».

Bon, on va peut-être pas décortiquer toute la belle prose indignée des deux gugusses qui ont eu quand même besoin d’une enquête du Cnrs en huit volumes pour découvrir, horresco referens, que les Arabes et les Noirs sont six ou sept fois plus contrôlés au faciès que les Blancs dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine. Eh ! Ducon, si on se mettait à contrôler les universitaires à générosité en sautoir, le faciès serait plus le même (Libé sous le bras droit, le Monde diplo sous le bras gauche, fines lunettes luxueuses, cartable élimé, pompes à 800 euros la paire et entrée des facs…), mais ça serait du faciès quand même… Trente ans d’études, 100 kg de thèses savantes pour même pas capter ce minimum syndical !!

Bon, passons, retenons juste le dernier paragraphe et les indignations des deux pieds-nickelés contre les projets hortefeuxiens :

« -étendre la déchéance de la nationalité pour les Français naturalisés depuis moins de dix ans condamnés pour meurtre d’agents dépositaires de l’autorité publique,

-durcir les conditions d’entrée et de séjour des étrangers en limitant toujours plus leurs prérogatives.

-Rétention portée à quarante-cinq jours, droit pour les préfets de prononcer, à l’encontre des expulsés, une interdiction de retour sur le territoire français pour une durée de cinq ans et création possible de «zone d’attente flottante» afin de soumettre les étrangers à des procédures accélérées et dérogatoires au droit commun. »

Mais au-delà de l’indignation, quoi ? Quelles solutions proposent-ils ? Quelle politique d’immigration ? Quid du calvaire des braves gens emmerdés de longue par des camés de 2° ou 3° génération qui tiennent les murs des cités ? Quid des immigrés honnêtes et travailleurs qui subissent l’assimilation aux racailles à capuche ? Quid de toute la misère du monde rocardièrement inaccueillable ? Quid de la loi quotidiennement bafouée ? Silence radio total. C’est bien plus confortable de se la jouer altruiste et magnanime dans son bureau ouaté que de tremper les mains dans le cambouis de chaque jour…

Et puisque sur les deux comiques troupiers y en a un qui semble avoir une grande maison avec cour (et piscine et tennis sans doute), peut-être qu’il pourrait l’accueillir, lui, toute la misère du monde qui le fait tant tellement souffrir… Il pourrait lui faire une petite place sur sa moquette, dans son bureau, dans son plumard même, sur sa pelouse, ça lui ouvrirait probablement des horizons insoupçonnés et ça lui permettrait en plus de défalquer tout ça de son ISF… Que du bénef, Olivier !

Lou jalouse...