Dans la famille Simon, je voudrais le naïf...

Allez donc lire ça, aujourd'hui !! Le dithyrambe du vieux con... Il faut au moins être écrivain et compositeur pour se fendre d'une telle succession d'âneries...

Dans la famille Simon, je connaissais Michel et Claude. L'Yves avait dû, par bonheur, m'échapper... Le voilà qui me rattrappe, hélas, au détour d'un Libé d'entre-deux scrutins...

Et que dit-il, le bougre, à propos du premier tour ? Ceci : "Magnifique cartographie... vote historique... du civisme enfin...un désir... une indicible ardeur...la réappropriation de -rien que ça !- sa vie, sa parole, sa poésie, sa prose, sa longue lignée romanesque..." Fermez le ban.

Va falloir lui expliquer au roi de la chansonnette que les raisons d'un vote c'est pas toujours aussi exaltant et que, par exemple, en ce qui me concerne, ma tata Paulette a voté Bayrou parce qu'elle aime Henri IV et la poule au pot, mon tonton Marcel a voté Schivardi à cause de son accent et de la terre qui ment pas, mon cousin Pons a voté Arlette par pitié, ma cousine Bette a voté Sarko parce qu'il a des couilles, mon neveu Jérôme a voté Besancenot parce qu'il veut rentrer aux PTT, ma nièce Jennifer a voté Buffet parce qu'elle va bientôt se mettre en ménage, ma filleule Anne-Laure a voté Ségo parce que son papa aussi, mon filleul Pierre-Henri a voté de Villiers pour emmerder sa mère qui vote Ségo et résoudre son oedipe, ma grand-mère maternelle a voté Bové à cause de ses moustaches, mon grand-oncle a voté Voynet en croyant voter Nihous et menace de se flinguer, et moi-même j'ai voté Le Pen pour emmerder les médias...

C'est sans doute ça que le bel Yves appelle : "Se réapproprier cette mince pesanteur de la citoyenneté pour dessiner la carte nouvelle de leurs secrets désirs"... !!

Yves, je voudrais pas être désagréable, mais c'est pas parce que tu réussis pas dans la variété qu'il faut venir nous les briser dans la philosophie politique de caf-conc... Les longs poèmes qui s'écrivent dans l'urne des coeurs, comme tu dis, ça finit toujours par l'"Elections piège à cons" de tes jeunes années... Finalement, t'as vachement mal vieilli...

Lou rebondie...

Dura lex sed lex...

Il faut savoir terminer une grève, disait cette vieille crapule de maurice thorez.

Il faut savoir perdre ses illusions... et le faire savoir...

Pas de grande claque dans la gueule, hélas, des journalistes, pas de deuil national pour Libé, pas de jospinade pour ségo... Bref, le borgne s'est ramassé et la Lou avec...

Analyse post partum : c'était à prévoir ! Sarko chassant sur les terres du FN a pu ramasser toutes les voix de ceux qui trouvaient Le Pen trop vieux, trop gros, trop (ou pas assez) méchant, trop risqué, trop compromettant...

Tout le blème maintenant, c'est de savoir si sarko va appliquer la partie droite de son programme, ce dont je doute au vu des révérences à la pensée molle qu'il continue d'effectuer...

Et pour aller au bout de la déconfiture, j'ai trouvé la danse et les chants de JMLP dimanche soir, sous l'oeil des caméras, un brin indécents... Il aurait annoncé dans la foulée qu'il allait émigrer à Monaco ou aux Marquises que ça ne m'aurait pas étonné plus que ça... Dommage... Mais peut-être n'est-ce qu'un faux pas...

Quoi qu'il en soit, le combat continue...

Lou sursumcordée...

Trois billets sinon rien...

En gros, Bayrou est à 18% dans les sondages, et Le Pen à 14%.

Quand on sait que les sondeurs ont droit à une correction de 2% environ pour tenir compte de la vitesse du vent et de l'âge du capitaine, on se dit que probablement Bayrou en ce moment est à 16% et Le Pen, comme c'est étrange, à 16% itou...!

Pourquoi donc cette magouille sondagière ? Tout simplement pour permettre aux journalistes aux ordres de ne parler dans leurs reportages que des trois "premiers" candidats et donc d'oublier et faire oublier au maximum Le Pen, sans encourir les foudres molles et désactivées d'un CSA amorphe ou les reproches d'une déontologie qui n'existe que sur la carte de presse...
C'est beau la démocratie, le soir, dans les étranges lucarnes...

Lou là là...

Les assumeurs...

Ah ! qu'ils sont mignons les 200 jobards (en attendant les autres) qui, à trois jours du scrutin, lancent en catastrophe un appel à voter Ségo, toutes affaires cessantes, pour éviter l'insignifiance bayrou, le mal relatif sarko ou le mal absolu Le Pen...

200 cons qui s'autoproclament "intellectuels et gens de culture", comme si ce label prétentieux et attrappe-tout leur donnait plus de droits à s'exprimer sur la chose qu'à mon plombier... !

Et puis regardez bien en face, sur Libé, la profession des gugusses : au moins 50 sociologues, 30 anthropologues, 25 politistes, 32 historiens, 12 psychanalystes, une poète, un pianiste et un raton-laveur... (Rassurez-moi, le yann moulier boutang, économiste, c'est pas le fils ni même le neveu de Pierre, au moins ?)...

Première remarque, c'est, à 95% du tout payé par nos ronds ! Pas un seul productif là-dedans, tout de la haute volée intellectuelle, à ne labourer quotidiennement rien autre que ses propres circonvolutions cérébrales ou creuser au stylo-piqueur ses propres angoisses existentielles...

Deuxième remarque : ces 200 comiques se disent "engagés à gauche de longue date"... Quand on voit ce que la gauche a fait de ce pays en dix ou quinze ans de pouvoir, quand on voit l'état de la culture et des médias aujourd'hui, on se demande vraiment à quoi peut bien servir toute la philosophie, l'anthropologie et la sociologie de nos petits marquis enségolénisés jusqu'au trognon...

Lou relà...

Appel du 19 avril...

Ca serait-ti que pour mettre une immense claque à tous ces pédés de journalistes, présentateurs, envoyés spéciaux, analystes experts, présidents de chaîne, directeurs de l'information et autres crapules partisanes, sans oublier les endormis du csa, qui sont la honte de leur profession et le parfait miroir de la pourriture démocratique, ça serait-ti que pour ça, allez voter Le Pen dimanche... pour revoir leur sales gueules dépitées d'il y a cinq ans...Merci.

Lou militante.

Et moi, et moi, et moi...

Ces connards de Franceculture : à la fin de chaque émission, on a droit au générique exhaustif, avec l'animateur bien sûr, le réalisateur, la documentaliste, le porteur de micros, le mec en régie, la meuf en cabine... etc... etc... Tous à vouloir à tout prix leur nom sur les ondes à la Une...

Mais cette hypertrophie du "moi", qui doit se monnayer, si ça se trouve, en copyright et droits d'auteurs divers, ne va quand même pas, malgré le grand égalitarisme affiché et la pseudo-passion populaire de tous ces cons, ne va pas jusqu'à nous citer in extenso le nom de la femme de ménage, du laveur de vitres, du cireur de pompes, du friseur de moquettes... etc... Salauds de pauvres, n'est-ce pas..! Beuark !

 Lou agente de surface.

Vu à la télé...

Infos de 13 h, ce jour. La bavure de Mont-Saint-Aignant...-1/ les journalistes pourris qui se précipitent pour montrer à grand renfort d'indignation la moindre bavure policière afin sans doute de mieux réveiller les banlieues assoupies et le vote militant antisarko. -2/ Le jeune con délateur qui s'est fait un joli coup de pub en même temps qu'un joli coup de pognon (tu l'as vendue combien ta pelloche à l'AFP ?) en filmant la chose de son balcon pendant demie-heure plutôt que d'aller manifester son immense courage citoyen en s'interposant entre les brutes avinées et les deux mignons étudiants philanthropes. -3/ Le même jeune con interviewé dans son appart avec sur son torse démonstratif un T-shirt aux armes de che guevara...

On voudrait pas l'emmerder, le microbe cafteur, mais vaut quand même mieux que les deux jeunes tabassées soient tombés aujourd'hui sur la police française, même un peu hors des clous, que sur l'ordinaire police politique cubaine de son pote libertaro-totalitaire, le marxiste che guevara...

Lou conséquente..

Les paroissiens de Palente...

Extraordinaire, isn't it, comme a été éliminé du paysage intellectuel et médiatique celui qui fut, dans les années 70 l'un des intellectuels médiatiques les plus remuants et les plus en vue, je veux parler de Maurice Clavel...

Un film sur l'aventure des "Lip" au printemps 73 sort en ce moment sur les écrans. Y est-il question de Clavel, je n'en sais rien. En tout cas, dans aucun des comptes-rendus que j'ai pu lire n'apparaît la figure de celui qui se qualifiait de "journaliste transcendantal"...

Clavel avait bien des défauts, certes : trublion, cabotin, excessif... mais le défaut majeur qui lui vaut ce silence radio totalitaire d'aujourd'hui, c'est seulement d'avoir été jusqu'au bout un copain de Boutang, d'avoir toujours considéré la monarchie comme une solution possible aux maux de la France, d'avoir pensé et dit que pour battre la droite il fallait d'abord abattre la gauche, d'avoir dénoncé la niaiserie et la veulerie des curés progressistes... etc...

La pensée unique de tous les connards intellectuels et médiatiques d'aujourd'hui est vraiment une infâme saloperie.

Lou clavellée...

Back is back ?

Bon, désolée... me revoilà. Miss Yo-Yo revient... for how long ? Nobody knows... Même pas moi... Demain, si ça se trouve, je me révapore, légère comme une ombre, fugitive comme un soupçon, futile en diable, évanescente en robe de tulle, c'est la ouate... merde ça a encore coupé...!

Mais pour l'heure, me revoilou donc, et introspectante en plus... Pourquoi ces infidélités, sauts qualitatifs brusques, ruptures, trahisons, abandon, désertion... tous et toutes aussi impardonnables les uns que les autres ? Mon for intérieur me transmet quelques explications que je vous livre, évanesecnte mais transparente...

Peut-être, un, à cause du blog piégeur, qu'on se dit au début qu'on y va tranquille pour causer quand et de ce qu'on a envie... et qu'ensuite on se prend au jeu, la performance, une note par jour sinon rien... et au bout d'un temps on s'épuise...

Peut-être, deux, parce qu'on est toute honteuse de point autant lire et participer aux blogs des amis que les amis ne participent au votre...

Peut-être, trois, parce qu'on participe même pas, ou si peu, aux débats dont on est parfois à l'origine sur son propre blog...

Peut-être, quatre, parce que parfois le temps, l'envie, les sollicitations diverses, le blues, varium semper et mutabile femina comme disait Virgile, ou, pour le dire avec Mistral... tiens, tiens, Lou provençale ?... "la fe dóu femelan passo gaire l'an"... Je vous dois bien quelques indices pour mériter votre indulgence...

Donc, me revoici en pointillés, intermittente, intérimaire (là aussi y a un indice, for the happy few...), episodique et saccadée (là, y a pas d'indice... on se calme...).

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Revenons à nos moutons, et encore une fois à ces putains d'étranges lucarnes gerbogènes : aujourd'hui, sur l'urbi et orbi des radios télés journaux, quoi t'est-ce qui fait la une et le prime time ? Les 9 bambins chéris de je ne sais quel bourg, privés, pauvres chérubins, de cantine par Madame le Maire... Et pleurnicheurs de pleurnicher, chialeurs de lacrymer et micros de se tendre pour mieux assassiner l'édile salope et tortionnaire qui ose appliquer tout simplement le réglement... Quant aux parents mauvais payeurs et casse-couilles, ils sont les héros du barnum, bons parents attentifs et aimants, modèles de civisme et de citoyenneté... !! Madame le Maire, pour tous les journaleux n'est qu'une sans coeur, ordure édilesque, sans doute fasciste, lepéniste bientôt, probablement psycho-rigide, sans oublier un zeste d'antisémitisme et deux doigts de racisme qui ne sauraient tarder...

Les journaleux sont décidément à vomir...

Lou là...