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vendredi, 30 novembre 2007

Zéro mort...

Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, in Le Monde d’hier : 

 

« Nous avons une doctrine, en terme de maintien de l'ordre et de violences urbaines, qui est de zéro mort, et dans ces circonstances très particulières où des gens ont tiré pour tuer des policiers, nous avons maintenu cette doctrine. Il faut tirer un coup de chapeau aux policiers présents ce soir-là. »

 

Afin que le message soit parfaitement clair et compris des principaux intéressés, on précisera qu’il s’agit bien sûr de « zéro mort » du côté des délinquants, voyous et autres ordures. Pour ce qui est des forces de l’ordre, des policiers, gendarmes, matons et autres agents de sécurité, l’implicite « doctrine badinter », qui consiste à penser que la vie d’un voyou est sans prix alors que celle d’un flic ne coûte que quelques fleurs à la veuve et une bise aux orphelins, est bien sûr toujours d’actualité…

Lou songeuse...

mercredi, 28 novembre 2007

Bonne nuit les petits..

873 envoyés spéciaux, 614 journalistes, 227 sociologues, 144 experts en politique de la ville, 8644 présidents d’associations d’animation métissée, 345 psychologues, 53 principaux de collège et 12 ratons-laveurs (excusez-moi, c’est l’expression traditionnelle et donc la faute à Prévert !) se sont déjà penchés sur les récentes émeutes de Villiers-le-Bel et du voisinage.
Si vous avez entendu une seule fois, dans leurs analyses écrites, orales et télévisées, le mot « immigration » comme l’un des éléments possibles des difficultés récurrentes dans ces quartiers, vous devez rapidement vous faire appareiller, vous avez sans doute des troubles sévères de l’audition. Par contre, si vous n’avez pas entendu ce mot, tout va bien, vous êtes toujours en république démocratique populaire française, les médias vous saluent bien bas et l’ordre règne à Varsovie…

Lou pimprenelle...

Dans la famille ducon...

Et tiens, dans la même série des journalistes de merde, le connard pierre marcelle de Libé qui ose quand même pas encore accuser les flics de bavure bien qu’il en rêve très très fort et qu’il en ait sans doute déjà écrit le brouillon dans sa petite tête de gaucho jubilateur, car ce serait pain béni pour sa chapelle médiatique… (A propos avez-vous vu il ya une dizaine de jours, dans Libé, lors des occupations de facs, cette annonce : « envoyez-nous vos photos d’occupation »... Demain sans doute on va avoir droit à « envoyez-nous vos tabassages de flics, vos incendies de poubelles"… Il fait quoi, joffrin, pendant ce temps ? Il astique l’argenterie de rothschild ?) … le marcelle donc qui ose pas encore parler de bavure mais qui prend bien soin de demander urbi et orbi que surtout l’on n’aille pas trop vite stigmatiser les jeunes caillasseurs et brûleurs de services publics, les incendiaires à capuche, les angéliques à grenaille, les doux à barres de fer dans la gueule, les mignons à pavés, les gentils à fusil à pompe qu’il absout par avance de tout ce qu’ils ne feront bien sûr pas, alors même, l’enculé, que dans les premières lignes de sa bafouille il trompette à tous vents que « la démocratie… c’est le respect des lois » !! S’ils avaient respecté les lois tes deux potes à moto, marcelle, ils auraient pensé à mettre une plaque, ils auraient roulé à 40 à l’heure, ils auraient eu un casque sur le crâne, ils auraient respecté la priorité… et ils seraient encore vivants… C’était peut-être pas des démocrates, finalement !

Et les casseurs post mortem, s’ils respectaient les lois, y aurait pas dix établissements publics en feu, des banlieues en état d’émeute et 100 flics blessés dont cinq, mais bien sûr tu t’en contrefous, grièvement… C’est sans doute le prix à payer pour la démocratie de tes rêves… Beuark !

Dis pierrot, tu veux pas aller faire cinq minutes l’envoyé spécial chez les barbares ? S’il y  avait un gentil à capuche qui, ne te reconnaissant pas, le con, pouvait te stigmatiser la gueule un peu grave et te fracasser ta moto, ça nous ferait des vacances…

Lou méchante...

mardi, 27 novembre 2007

Les salopards de France-Cul...

Voilà ce que c’est l’info chez les ordures matinales de France-cul. Hier matin, 7 h, à chaud, peu après l’accident des deux « jeunes » à moto. D’abord ce titre de la petite pute Marie-Pierre Véro : « Deux jeunes en moto percutés par une voiture de police. » Alors qu’il semble à peu près certain que c’est la moto qui a percuté le véhicule de police et pas le contraire. Seulement, quand on est une merde boboesque de France-cul et qu’on rampe chaque matin sur la moquette d’ali badou, payée par le fric de ces cons de français de souche sur lesquels on arrête pas de cracher, quand en plus on a encouragé à travers mille micros l’immigration à donfe, légale, illégale, clandestine, massive, familiale et mondialisée au nom de la grandeur du melting-pot et des joies du métissage, on se doit bien sûr de travestir les faits et de verser un peu d’huile sur le feu (c’est bon pour l’actu…) et de faire semblant de se solidariser avec ces jeunes barbares dont on voudrait d’autant plus faire des modèles de vertu qu’on les fréquente moins… A propos, t’habites où, Marie-Pierre ? Y a combien de caméras à l’entrée fortifiée de ta résidence ? Rassure-nous, t’es reliée au commissariat le plus proche au moins ? Ton Audi TT elle est bien assurée ?

 

Et c’est pas fini ! A qui va-t-on donner la parole, sur France-cul, alors que finissent de brûler les dernières voitures, que fument encore les restes du commissariat incendié ou de l’école primaire ? A Slimane, bien sûr , le gentil slimane qui éructe dans le micro avec des accents de guerre civile et qui a déjà terminé son enquête, qui était pas là mais qui a tout vu, tout entendu, tout compris, et qui désigne les coupables et qui demande des comptes à Sarko… Voici le texte hurlé au micro d’un connard d’envoyé spécial du nom de Franck Mathevon : « Mais les gens en ont marre… c’est pas la première fois que ça se produit, ça…Montfermeil, aujourd’hui Villiers, demain peut-être Gonesse… vous savez, tout ce qui est bougnoul, je dis bien bougnoul et noir, on respecte plus l’homme, on nous traite comme des chiens… ils ont même pas assisté aux personnes en danger… ces officiers-là… et c’est ça la République …etc… »

Si vous voulez entendre ça en live, taper francecul puis émissions puis les Matins puis archives puis lundi 26 puis écoutez, c’est dans les cinq premières minutes. Essayez ceci.

-Post-scriptum 1 :  Lorsque les immigrés sont coupables, on dit des « jeunes ». Lorsqu’ils sont victimes on dit « immigrés » ou « maliens » ou « maghrébins »… C’est pas compliqué, faut juste connaître le code.

-Post-scriptum 2 : Dis slimane, les mecs qui respectent pas l’homme, en l’occurrence, c’est peut-être les deux jeunes cons sur leur moto qui auraient pu aussi bien tuer ta petite sœur ou ta grand-mère qui traversait la rue…

-Post-scriptum 3 : Oui, Slimane, c’est ça la République , ce régime de merde où des partis de merde ont constamment l’œil fixé sur la ligne bleue des urnes et ne traitent les problèmes de société qu’en fonction de la courbe de leur popularité dans les sondages… Ca s’appelle république, ça s’appelle aussi démocratie.

 

Lou verbatim…

samedi, 10 novembre 2007

Nach Berlin !

Arte-info,  hier soir, 19 h 55, le connard teuton de service termine ou presque son journal en nous annonçant qu'on est le 9 novembre (ce qui est à peu près la seule information non mensongère d'ailleurs de sa prestation) et que pour l'Allemagne c'est donc un jour doublement anniversaire : anniversaire de la Chute du Mur de Berlin, il y a 18 ans, mais ça, nous dit-il de sa voix martiale, c'est pas très important et on va l'oublier tout de suite, on a pas que ça à faire, circulez y a rien à voir. Mais surtout, anniversaire de la Nuit de Cristal d'il y a ... 69 ans, et ça bien sûr c'est the évènement d'actualité in the world, celui qu'il faut à tout prix commémorationner et bien enfoncer dans la tête du populo...!

Ainsi, la chute du communisme, il y a moins de vingt ans, et alors même que cette idéologie et certaines dictatures communiste sévissent encore ici et là et ont cent millions de morts à leur actif, est considérée par la nomenklatura artienne comme broutille négligeable. Alors que nous devrions tous être terrorisés devant les dangereux frétillements du dernier poil de la moustache de tonton Adolf qui menaceraient la paix du monde 69 ans après la Nuit de Cristal !

Cerise sur le gâteau : le teuton fou d'enchaîner avec un sujet magnifique dont Faurisson soi-même n'aurait pas osé rêver : l'Université juive de Berlin (il me semble) vient de créer un cursus d'études supérieures intitulé :"Holocauste et Communication"... Pendant les commémorations, le Shoah bizness continue...

Lou germaine.

jeudi, 08 novembre 2007

L'Argent (suite)...

Ah ! bravo, aujourd'hui, on en a pour notre argent ! Allez donc voir le Libé des philosophes, et particulièrement cet article d'une certaine Cynthia Fleury, "philosophe" naturellement, chercheuse même au cnrs avec nos ronds et qui tortille du cul comme piquée par dieu sait quelle mouche joffrinesque pour tenter de nous expliquer les grands malheurs de la corruption démocratique... Elle est sûrement gentille Cynthia, mais elle serait allée faire un tour du côté de l'Oncle Charles de Martigues, eh ! oui, ce bon vieux Maurras, elle y aurait lu ce qui va suivre, écrit il y a pas loin de cent ans, actuel comme c'est pas permis, clair comme de l'eau de roche et suffisamment définitif pour rendre caduque ses pauvres incantations "citoyennes"... :

"Il est sûr que, de quelque façon qu’on s’y prenne, c’est l’Argent qui fait le pouvoir en démocratie. Il le choisit, le crée et l’engendre. Il est l’arbitre du pouvoir démocratique parce que sans lui ce pouvoir retombe dans le néant ou le chaos. Pas d’argent, pas de journaux. Pas d’argent, pas d’électeurs. Pas d’argent, pas d’opinion exprimée. L’argent est le géniteur et le père de tout pouvoir démocratique, de tout pouvoir élu, de tout pouvoir tenu dans la dépendance de l’opinion. Cela explique la fureur des discussions parlementaires quand elles portent sur le point d’incidence de l’argent et de l’électeur, de l’argent et de l’opinion, de l’argent et du gouvernement.

 

Chaque parti essaie de déshonorer l’autre. Mais ils sont tous déshonorés dans la mesure où ils sont démocratiques et reconnaissent au pouvoir le droit de naître comme il naît. La foule n’en sait rien, cela fait partie de la farce. Essaie-t-on de la renseigner, c’est un autre chapitre de cette dérision. De quelque façon qu’il se tourne, et quelque cri qu’il pousse, le pauvre peuple est gouverné par l’or et le papier, par ceux qui les détiennent, par ceux qui les vendent, eux seuls lui fabriquent ses maîtres et ses chefs.

 

L’amour de l’argent est commun aux régimes, aux peuples et aux hommes. Il y a des variations dans le degré de cette avidité et de cette avarice, mais l’histoire universelle ne montre nulle part un gouvernement qui fût libre de l’amour de l’argent ou qui pût être absolument affranchi de son influence. Seulement il y a des régimes qui existent indépendamment de lui. Il y en a d’autres auxquels il donne naissance directement et qui sans lui ne seraient pas…

 

En démocratie, l’élu peut être vertueux, il n’en est pas moins le produit et le producteur, l’effet et la cause de la ploutocratie souveraine. Elle l’a fait nommer, il la soutient donc, elle régénère son autorité en faisant renouveler son mandat, et il la défend de son mieux contre la justice et contre la nation.

 

Il n’y a pas d’exemple qu’on soit sorti de ce terrible cercle autrement qu’en substituant les autorités nées aux autorités élues et le droit héréditaire au droit électif."

Tu m'en veux pas au moins, Cynthia ?

Lou martégale...

 

 

mercredi, 07 novembre 2007

Con, Val et Sens...?

Dans l'édito de philippe val, dans Charlie de ce mercredi, ceci à propos des mal-logés de la Rue de la Banque :

"Je repensais à tout cela l'autre matin, rue de la Banque, lorsque, avec josiane balasko, patrick pelloux, emmanuelle béart, valérie lang, dominique sopo et marine chanel, nous étions venus soutenir les mal-logés qui dormaient sur le trottoir..."

Mais dis-moi donc, philippe, ça consiste en quoi de "soutenir les mal-logés" ? Leur serrer la louche gentiment, sourire 30 secondes aux caméras avec les mammas en boubou en toile de fond, leur offrir le café, lâcher royalement dix euros pour offrir des carambars aux gamins, taper en cadence sur les djembés...? Dis-moi, philippe, soyons plus concrets, veux-tu : tu aurais additionné les salaires et le patrimoine immobilier et financier des six connard(e)s qui t'accompagnaient, tu y aurais ajouté les lifting et les thalassos de la béart, les bouteilles de chivas du pelloux, les brushings du sopo, les nuits des césars de la balaskette et tes piges surnuméraires à france-inter, t'en aurais payé combien de mois de loyers décents aux mamadous qui te fendent l'âme mais qui laissent ton portefeuille intact ? La prochaine fois que tu passeras faire le charitable rue de la Banque, pense à amener ta calculette pour leur donner ces précieux renseignements aux mal-logés de ton coeur qui saigne... Ca devrait sacrément les intéresser.

Question subsidiaire : l'hortefeux couperosé, il pourrait pas nous concocter une jolie loi de solidarité boboesque ousque l'Etat providence pomperait régulièrement la moitié du salaire mensuel des journaleux du service public et des showbizeurs cocaïnés qui font pleurer Margot sur la misère du pauvre monde, afin de financer des programmes de logements sociaux métissés et cosmopolites et de leur apprendre le poids de la réalité ? Voilà de l'économie solidaire appliquée... Je sens que je vais créer ma (ou mon) propre think-thank ! (C'est comme ça qu'on dit, et qu'on écrit?)

Lou remerciée...

lundi, 05 novembre 2007

Déluge...

Et bien entendu, l'urgence absolue dans l'affaire de l'Arche de Zoé, justifiant le déplacement toutes affaires cessantes de sarko 1° soi-même, l'urgence absolue c'est de libérer les... journalistes ! Lesquels, naturellement, sont innocents, n'ont rien vu, rien su, rien entendu, rien dit.  Mais ils faisaient quoi, au fait, ces trois connards, la miss de FR3, le beau ténébreux de l'agence Capa et le photomaton de mes deux, ils faisaient quoi depuis un mois ou deux, ou plus ou moins, qu'ils suivaient l'affaire ? Ils avaient rien compris, eux qui pourtant comprennent d'ordinaire si vite, eux qui sont là pour nous aider, nous pauvres cons de lambdas citoyens, à décrypter le réel, dévoiler le sordide, décoder les magouilles et décortiquer la vraie vie ?

Curieux, quand même, cette ignorance et ce silence. Et plus curieux encore, ou plutôt tristement normal, le silence assourdissant de toute la corporation médiatique qui semble donc trouver normal que les trois cons aient rien dit depuis des semaines et qu'ils se refusent à dire encore quoi que ce soit aujourd'hui à leur descente d'avion ! Sans doute faut-il leur laisser le temps de nous concocter une jolie petite version bien soft et bien concordante de leur héroïque attitude...! Beuark...

Post scriptum : je crois avoir entendu que le pilote avait 76 ans ! Un pilote de 76 balais pour piloter 110 gamins, ça c'est de l'humanitaire !

Lou enivrée...