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jeudi, 28 janvier 2016

Taubire or not Taubire...

« Parfois résister c'est rester, parfois résister c'est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l'éthique et au droit. »

Finalement la Taubire, que personne ne regrettera, a validé dans son dernier tweet ce qui avait été la position pleine de courage et de souci politique de Philippe Pétain en juin 40 : « rester », face à l’autre position, « partir », qui fut celle beaucoup moins glorieuse et beaucoup plus ambigüe de De Gaulle… Et quant à laisser le dernier mot à l’éthique et au droit, comme veut le laisser croire Taubira, personne n’est dupe du calcul politicien d’une candidature possible en 2017 cachée sous la généreuse posture d’icone noire de la gauche de la gauche…

lundi, 25 janvier 2016

Ordures journaleuses...

Ah ! comme ils sont transparents nos journaleux, rien à cacher, glasnost à donfe, maison de verre, zéro secret… tout, tout, tout, vous saurez tout sur l’info… ses pratiques, ses magouilles, ses zones d’ombre, ses petits trafics, ses saloperies, et, natürlich, sa déontologie de ouf !
Même que, sur le Service Public, y a deux émissions consacrées à ça, décoder l’info, montrer les coulisses, comment ça se fabrique un talk-show, comment ça se bidouille une interview, comment ça se dézingue un invité, mais surtout, surtout, comment c’est tout propre et net un journaliste : une émission sur France-Cul, « le secret des sources », une autre sur France 5, « Médias le Mag », et le tour est joué… Dormez en paix braves gens, les médias veillent sur vous…
Sauf que si vous allez jeter une oreille ou un œil chez les « bœuf-carottes » du P.A.F., vous en saurez guère plus que pas grand-chose… Car pour décoder l’info, c’est à des journaleux, bien sûr, que l’on s’adresse, et plutôt des journaleux du sérail, des bien-gentils-bien-dans-la-ligne qui risquent pas de trop casser les codes ni mettre le bordel sur le plateau. Et tout pareil pour les experts, spécialistes, sociologues, médiologues, tous bien choisi dans le petit carnet rose des copains et coquins dont on est bien sûr qu’ils ne sauraient cracher dans une soupe dont ils sont les premiers gourmets…
J’ai juste une question à poser au gentil Thomas Hugues de France 5 : comment ça se fait, Thomas, que t’aies jamais pensé à nous faire une caméra caché sur une conférence de rédaction à Libé, au Monde, chez Antenne 2 ou sur France 5, ça oui ça aurait de la gueule… On en voit pourtant partout des caméras cachés, chez les méchants magouilleurs des entreprises, des magasins, des commissariats, des maisons de retraite, des crèches, des églises… mais jamais chez les journaleux… Ça te paraît pas zarbi, Thomas, t’as rien à dire à ce sujet, tu nous la joues grande muette ? Tu y as jamais pensé avec ton équipe de branquignolles à nous foutre enfin un micro dans le slip à Joffrin ou une caméra dans la braguette à Bergé pour qu'on voie enfin en direct les égouts de la grande presse de référence et le cloaca maxima des porteurs de micros ? Dommage ! Manque de professionnalisme sans doute, ou alors, ma grande, c’est que t’es, hélas ! un sacré putain d’enfumeur comme les autres… Beuark…

dimanche, 24 janvier 2016

Nanar lyrique...

Allez, un ducon de plus dans l’interminable liste des mile e tre qui viennent régulièrement s’agenouiller devant l’autel du politiquement correct chez Libé, Le Monde, L’Obs ou Marianne… Cette fois-ci c’est dans Le Monde, et c’est un certain Bernard Foccroulle, belgicain triste et inconnu qui doit vivre assez mal son manque de reconnaissance médiatique et qui vient donc rappeler à la corporation qu’il existe et qu’il pense bien… Et il pense quoi, au fait, Bernard Foccroulle, directeur du festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence ? Rien. Comme les autres, c’est-à-dire ceci : « En PACA et dans toute la France, les résultats des élections régionales ont été vécus comme une gifle. Même si le pire a été évité, le monde culturel ne peut échapper à un examen de conscience qui s’impose à l’ensemble de la société face aux dérives constatées, face à cette progression des idées de l’extrême droite et à la montée des radicalismes qui nourrissent le mouvement terroriste…Que devrions-nous repenser, remodeler, inventer, pour faire face aux défis de notre temps ? » Bon, c’est peut-être pas la peine d’en lire davantage, tout est dit, y a le nauséabond, y a l’examen de conscience, y a les défis de notre temps… il est des nô-ô-tres, il a dit la messe comme les au-au-tres… Et le gugusse de poursuivre sa bafouille en s’interrogeant gravement : « Quelle solidarité pourrions-nous mettre en œuvre ? » Mais c’est tout simple ma grande, si tu veux mettre en œuvre un peu de solidarité, au lieu d’accuser les extrémismes et le radicalisme et de recycler en boucle le discours convenu de tous tes clones, t’as qu’à commencer par remettre en question ta propre situation sociale, tes salaires mirobolants (de 92 à 2007, directeur du théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, de 2007 à aujourd’hui, directeur du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, sans compter les concerts, les enregistrements… ça doit quand même douiller grave, non ?), tes réseaux, tes saisons, tes châteaux… Et tu verras alors, en jouant la Passion selon saint Foccroulle à la place de celle tellement banale selon saint Matthieu, tu verras alors comment ton cœur de bobo lyrique va redevenir léger, serein et primesautier… même si, hélas, tes nombreux comptes en banque risquent de faire un peu la gueule…

lundi, 18 janvier 2016

Papiers de chiottes !

Il s’appelle Ruwen Ogien, il est philosophe, directeur de recherches au CNRS et, naturellement, contributeur régulier de la feuille à Joffrin. (http://www.liberation.fr/debats/2016/01/14/aux-chiottes-la-discrimination-sexuelle_1426454)
Et il s’occupe de quoi, le gugusse ? De la discrimination sexuelle dans les chiottes ! Et oui, c’est comme on vous le dit : des dizaines de milliers d’euros d’argent public tombant sur son compte en banque chaque année pour que Môssieur puisse s’offusquer de ce qu’il y a des toilettes homme et des toilettes femme. Car il s’agit là, bien sûr, on s’en serait douté, d’une scandaleuse « ségrégation » fondée sur le « genre », qui, en plus, pose des problèmes existentiels insurmontables et dramatiques au 0,000001 % de la population qui hésite à se faire appeler Robert ou Mathilde…
Ainsi donc, ni le physique, ni le social, ni le culturel ne doivent jouer un rôle quelconque dans la société...Pour Ducon Ogien : les femmes sont des hommes comme les autres et les trans ne doivent pas être stigmatisé(e)s ni traumatisé(e)s en hésitant dix minutes devant la porte mâle ou la porte femelle avant de pouvoir se soulager !
Dis-moi, Ruwen, la prochaine fois que t’iras à la piscine, faudra pas que t’oublies de mettre ton haut, la prochaine fois que tu feras l’amour avec ta femme, n’oublie pas de l’appeler Marcel, la prochaine fois que tu iras au gynéco, pense à prendre ta carte vitale, la prochaine fois que le petit dernier criera famine à deux heures du mat’, pense à sortir d’abord le sein gauche si l’autre est un peu engorgé, la prochaine fois que t’iras dîner chez ta belle-mère, pense à lui offrir un abonnement à L’Equipe, et la prochaine fois que t’iras aux chiottes, choisis plutôt les toilettes à la turque, ça t’évitera une surchauffe métaphysique, et surtout, surtout, tourne sept fois le balai dans la cuvette : t’es pas obligé d’envoyer tout de suite ton article à Libé…

Lou...

dimanche, 17 janvier 2016

De quoi je me mêle !

Il est qui, Vincent Lindon ? Démographe, diplomate, expert ès migrations, économiste, théologien, philosophe ? Non, juste bateleur, comédien, amuseur public, et, à ce titre, bien sûr, invité ce 15 janvier par les journaleux de France-Inter pour distribuer la bonne parole et donner son avis d’expert en humanité sur l’amende de 1000 euros infligée à Rob Lawrie, un Britannique coupable d'avoir caché une fillette afghane de 4 ans, à la demande de son père, dans son véhicule pour la sortir de la « Jungle » de Calais et l'amener dans la communauté afghane de Leeds.
Et notre Ducon de se faire mousser devant le micro avec ses tics bien tempérés et son franc-parler de saltimbanque pour dire que c’est injuste, que cette condamnation est un véritable scandale et qu’on aurait dû décorer Rob Lawrie, lui remettre la médaille des Justes et élever à sa mémoire mille autels fleuris de reconnaissance morale. Et notre humanitaire grand crû de conclure ainsi sa diatribe : « Laisser les gens aider les autres. C'est notre problème. De quoi je me mêle ? Les gens font ce qu'ils veulent avec leur argent, leur appartement ou leur maison. Si on a envie d'accueillir quelqu'un, on a le droit. Après on verra comment on peut l'intégrer à la société. ».
Voilà : « Après on verra comment on peut l'intégrer à la société. » ! Mais, dis-moi, Vincent, si t’es prêt, avec ton pognon, ton appart ou ta maison, à sortir de la merde une gamine afghane, c’est tout à ton honneur et on en tomberait presque en pâmoison devant tant d’altruisme édifiant. Mais faut aller jusqu’au bout, Vicente, c’est pas juste cinq minutes ou deux ou trois jours que ça va durer le sauvetage et l’intégration…Il y faut des années et des dizaines d’associations, de structures spécifiques, de profs, d’instits, de flics, de psychanalystes, de maraudes sanitaires, de prisons, de juges, de toubibs, de Pôle Emploi… etc… et ça risque de coûter un peu plus que ta moquette et tes chivas… T’es prêt à les sortir les deux ou trois cent mille euros que représente, dans un pays économiquement et socialement exsangue, l’accueil d’un migrant de plus ? Si t’es prêt, pas de problème, verse le pèze dans le grand pot commun des humanitaristes réunis, mais faudra pas oublier de renouveler l’obole l’an prochain et l’an d’après et l’an d’après encore, car y a du monde qui se bouscule au portillon… Si t’es pas prêt, faudrait juste que tu te contentes de fermer ta gueule…
Ah ! au fait, si ton patrimoine suffit pas à régler le problème, t’as qu’à taper la famille… Apparemment, à en croire Wikipédia, doit y avoir de quoi en intégrer quelques-unes de gamines afghanes (« L'arrière-grand-père de Vincent Lindon, Alfred Lindon est un joaillier juif polonais. Né Abner Lindenbaum, il devient citoyen britannique et épouse Fernande Citroën, sœur de l'industriel André Citroën. Il adopte le patronyme Lindon durant la Première Guerre mondiale.- Raymond Lindon, le grand-père de l'acteur, est magistrat et maire d'Étretat de 1929 à 1959. Il participe à la création de l'État d'Israël.- Jérôme Lindon, l'oncle de l'acteur, dirige Les Éditions de Minuit de 1948 à sa mort en 2001. - Mathieu Lindon, son cousin, est journaliste et écrivain. »), ça serait dommage de s’en priver… A moins que soudain ta grosse colère retombe un peu, que tu sois un peu moins « hors de toi » et que tu risques même de devenir un peu plus « hors des autres », ce qui, pour un généreux de ton calibre, ferait pas vraiment joli joli…

Lou...

samedi, 16 janvier 2016

Dans le dos...

Ils titrent comment, les ordures de Libé, à propos du salopard qui, en avril 2012, s’est fait dézinguer « dans le dos » par un flic dont le procès vietn de s’achever ? Ils titrent ceci : « Le policier qui a tué Amine Bentousi acquitté. » Oubliant bien sûr de préciser que l’ordure en question était un braqueur multirécidiviste, onze condamnations pour vol avec arme, qu'il s’était fait la belle à l’occasion d’une permission de sortie et qu'il était équipé le jour de sa mort d’un flingue armé qui n’avait sans doute pas pour destination les canards en plastique de la Foire du Trône…
Voilà, c’est tout. On regrette simplement que ça soit pas Laurent Joffrin-Mouchard ou l’un des ces généreux brandisseurs de micro à la veuve éplorée ou à la sœur endeuillée qui se soient trouvés ce jour-là sur le chemin de mort du gugusse… Ils auraient peut-être pris une bastos, de face, dans le coffre, ce qui leur aurait permis de tester en direct la validité de leur humanisme de merde et de leur générosité sur papier glacé…

jeudi, 14 janvier 2016

Cloches, carillonnez gaiement...

Ils sont vraiment trop bons les bobos de Libé ! Le « Carillon » rouvre ses portes. Le « Carillon », c’est ce bar du Xe arrondissement où 15 personnes ont été tuées le 13 novembre. Ils rouvrent. Bon, ok, c’est normal. On peut même leur faire un brin de pub, un petit article gentil pour les aider à repartir…
Mais pourquoi ces connards de journaleux se croient obligés de mettre en titre : «Le Carillon fermé, ça plombait le moral et l’ambiance» ? Pourquoi ils disent pas tout simplement que ça plombait aussi le tiroir-caisse ? Pourquoi toujours le pathos et les grands sentiments et jamais un peu de cette réalité, même pas sordide, mais tout simplement réelle, qui fait que la famille Amokrane, aussi endeuillée et empathique et sympathique soit elle, a également besoin de croûter et de payer l’Iphone du petit et les adidas de la frangine ?…

dimanche, 10 janvier 2016

Déchéance...


C’est pas bientôt fini tout ce bordel autour de la « déchéance de la nationalité » ! A dire vrai, je m’en tamponne royal de leurs salades, et le retour à la peine de mort supprimerait assez radicalement le problème…
Y a juste une chose qui me chiffonne un peu chez tous les grands humanistes, c’est qu’ils sont tout retournés, peuchère, par le risque de deux catégories de Français, les bi qui risquent la déchéance et les mono qui y auront pas droit, mais que par contre l’inégalité foncière entre Français moyens et bi ou tri-nationaux, avec tous les droits, passe-droits et privilèges que ça suppose, ça a pas l’air de les vraiment perturber…
Pourquoi certains auraient droit à deux ou trois nationalités et pas d’autres ?
Pourquoi la Benbassa (http://www.liberation.fr/debats/2015/12/30/moi-senatrice-trinationale-je-vote-non-a-la-decheance-de-nationalite_1423659) aurait droit d’être israélienne, turque et française alors que ma Tatie Ginette qui a trois cents générations de Français de souche derrière elle, qui est allée à Guadalajara, l’année dernière avec le 3° âge et qui depuis arrête pas de se torcher à la tequila aura jamais droit à la nationalité mexicaine ?
Et puis, la Benbassa, si son amour intense et passionné pour ses deux autres pays a besoin pour s’épanouir d’un tampon administratif et d’un passeport, c’est que son patriotisme doit pas être accroché très très profond dans son affectivité…
Tiens, Esther, quand t’auras cinq minutes, tu méditeras sur ce texte de Bernanos et après on reparlera du pays… :
« Tant que je vivrai, je tiendrai au pays comme à l’enfance, et lorsque la sève ne montera plus, toutes les feuilles tomberont d’un seul coup. Ils me font rigoler avec leur nostalgie des paysages français ! Je n’ai pas revu ceux de ma jeunesse, j’en ai préféré d’autres, je tiens à la Provence par un sentiment mille fois plus fort et plus jaloux. Il n’en est pas moins vrai qu’après trente ans d’absence – ou de ce que nous appelons de ce nom – les personnages de mes livres se retrouvent d’eux-mêmes aux lieux que j’ai cru quitter. Ici ou ailleurs, pourquoi aurais-je la nostalgie de ce que je possède malgré moi, que je ne puis trahir ? Pourquoi évoquerais-je avec mélancolie l’eau noire du chemin creux, la haie qui siffle sous l’averse, puisque je suis moi-même la haie et l’eau noire ? »


Lou...

samedi, 09 janvier 2016

Mulier Taubirensis...

Tiens, et si on reparlait un peu de la Taubirette qui va, paraît-il, pervertir la Culture après avoir perverti la Justice…
Il y a deux ans environ, ce fut tohu-bohu national, éditos ronflants et grosse colère parce que Taubira avait été comparée à une guenon… Certes, ça n’était ni très gentil ni très élégant, mais la Taubire fait rarement dans l’élégance ou la gentillesse et il n’y avait là que juste retour d’ascenseur…
Bref, avant d’enfourcher les grands chevaux médiatiques et judiciaires contre le spectre maudit de l’horrible et malfaisant racisme qui remuait encore, on eut été peut-être mieux inspiré de s’interroger plus simplement sur le fait qu’une autre black et une autre ministre, dans un gouvernement précédent, il s’agit de la mignonne Rama Yade, n’ait jamais subi pareille comparaison.
L’on aurait pu alors comprendre aussitôt qu’il n’y avait nul racisme dans l’invective, mais le simple constat d’une regrettable ressemblance morphologique (un « profil simiesque », ça existe) et la comparaison alors était d’autant plus compréhensible que nous sommes dans une société qui arrête pas depuis une centaine d’années d’inculquer aux jeunes têtes blondes, s’appuyant sur les dogmes du vieux Darwin, que l’homme descend du singe… Et si l’homme descend du singe, quoi d’étonnant alors à ce que la femme, à l’occasion, descende de la guenon ou y remonte…
Lorsque l’on compare telle sportive noire à une antilope ou une gazelle, les vigilants ne semblent pas s’émouvoir plus que ça, lorsque Clémenceau fut surnommé le Tigre, personne ne monta aux rideaux, au contraire… Et lorsque Arlette Chabot ou Alice Sapritch en entendaient de toutes les couleurs sur leur physique peu avantageux, on ne les vit pas encombrer les tribunaux ni déclencher les tempêtes médiatiques… On notera également qu’aucune guenon, jusqu’à aujourd’hui, n’a porté plainte dans cette affaire…
Faut te calmer, Christiane, t’es pas encore tout à fait le centre du monde…
Lou...

vendredi, 08 janvier 2016

Du bon usage de la démocratie...

Libé toujours, celui de mercredi. L’édito d’un ducon moyen, Grégoire Biseau, rédac-chef adjoint qui nous cause des problèmes de Flamby 1° avec la déchéance de la nationalité…
Et le gugusse antidéchéance est bien forcé d’avouer que 80% des Français approuvent cette mesure mais se croit obligé d’ajouter aussitôt, dans un grand élan de boboïte aigue, que « la politique n’est jamais aussi noble que lorsqu’elle a le courage d’aller à contre-courant de l’opinion publique… ». Fermez le ban !
Si l’on comprend bien le Biseauté, ça voudrait donc dire que la démocratie c’est de donner le pouvoir au peuple pour le lui enlever aussitôt lorsque ce con n’en fait pas bon usage… La vieille baderne Badinter avait déjà procédé de la sorte pour la peine de mort… Au moins, les choses sont claires : la démocratie c’est bien définitivement un sacrément pourri régime…
Et au fait, Grégoire, dans ton prochain édito, t’oublies surtout pas de nous dire comment et qui c’est qui détermine le bon usage…
Lou...

mercredi, 06 janvier 2016

Les Courageux...

Il est mignon, Laurent Joffrin, Joffrin-Mouchard, dans son édito de Libé, ce matin, royalement intitulé « Panache » pour nous causer une fois de plus de ces héros merveilleux et magnanimes, la feue bande à Charlie pleine de balles dans le caisson du 7 janvier 2015 et la vivante bande à Charlie d’aujourd’hui, pleine de blé dans ses coffres à plus savoir qu’en faire et à se disputer l’héritage de grand-mère comme de vulgaires épiciers de province… Tous unis, les morts et les vivants, sous la plume de Joffrin, dans une admiration sans bornes pour leur courage inouï, leur audace folle et leur grandiose témérité…
Oui, bon… Panache donc… Sauf qu’on apprend deux pages plus loin, dans le même torchon, que, fin septembre, l’équipe de Charlie a « déménagé dans des nouveaux locaux, ultraprotégés, « bunkérisés », à une adresse tenue secrète » et le tout bien sûr sous protection policière permanente…
Dis Laurent, t’as pas mieux que ça à nous offrir comme exemple de courage et d’audace ? Ton « panache » et tes « mêm’ pas peur », je crois qu’ils ont le caleçon plein de merde…
Lou...