Rance 2...

Bonjour tristesse ! On va finir par être obligée de tresser des couronnes au schneidermann ! Dimanche 28, début d'après-midi, sur la 5, émission "Arrêt sur Image" (visible sur le site)... dont une bonne partie est consacrée à l'abbé Pierre bien sûr. Et parmi les invités, Bernard Violet, auteur d'une biographie de sa Majesté "Hiver 54", biographie écrite après de longs entretiens et une longue fréquentation du noble vieillard.

Et heureusement qu'il était là le Nanar, même si on a pas trop insisté avec lui sur trop de politiquement incorrect qui aurait pu nuire à la carrière schneidermanniaque... heureusement qu'il était là pour tempérer un brin tout le déversement médiatico-consensuel sur Pierrot-des-Pauvres...

Ainsi l'on a pu entendre qu'il était un sacré cabotin, le Pierrot, que sa "Résistance" avait commencé bien tard, qu'il ne détestait pas les honneurs, qu'il était au moins autant cathodique que catholique, qu'il évitait de rentrer frontalement dans les autorités, qu'il avait tenu à ce que l'on mette sa grand-croix de je sais pas quoi sur le cercueil... etc...

Et, surtout, surtout, on a appris que Bernard Violet avait été pressenti par France 2 pour faire partie des commentateurs des obsèques nationales de l'homme au Béret, mais que, au dernier moment, ces pourritures télévisuelles publiques ont décommandé le bonhomme, au prétexte qu'il y avait pas assez de place sur le plateau ! Y avait surtout pas assez de place pour une voix un tout petit peu moins consensuelle que l'hagiographie de commande qu'il convenait de diffuser... Beuark !

Lou fin de mois...

Pétain le Juste...

Et voilà, c'est gagné ! Chirac a fait mouche ! Remarquez, la recette est simple et facile : il suffit de cracher cinq minutes sur Pétain, Vichy, l'extrême-droite, la "clique revancharde et haineuse", le "sinistre statut des Juifs", d'assaisonner le tout d'antiracisme et d'anti-antisémitisme ronflant, et vous voilà, toute crapule que vous puissiez être par ailleurs, blanchi jusqu'à la moelle, nickel-chrome brillant, réadoubé 100% présentable et pardonné par toutes officines mrap, licra, grand orient, médias aux ordres... etc... Le bilan est nul ? Qu'importe, comme disait colombani l'autre jour dans Le Monde, "il convient de saluer cette vigilance" ! Car le Président, poursuit toujours Colomconbani, " a su trouver les mots pour inviter les Français à regarder leur histoire en face et en bloc".

Eh bien s'il l'avait vraiment regardée en face et en bloc cette histoire des "années sombres", il y aurait vu quoi, Chirac ? Il y aurait vu ceci :

Moins de 7% des juifs d'Europe ont échappé au génocide, alors que 86% des Français juifs et environ 70% des Juifs étrangers résidant en France survécurent à la tourmente.

Et il aurait compris alors que s'il y a quelqu'un qui mérite particulièrement le titre de Juste parmi les Justes et son nom à Yad Vachem pour avoir sauvé des milliers de Juifs, c'est Pétain soi-même, ce Pétain sur lequel il est de bon ton de cracher depuis 60 ans... Quant à lui, Chirac, il ne mérite rien d'autre que le titre de minable histrion politicien prêt à tous les coups tordus et à tous les reniements...

Lou zambézée...

Pierrot lacunaire...

C'est parti pour le grand barnum médiatique autour de l'Abbé Pierre... Mille hommages, dix mille révérences, cent mille pleurs, gauche droite mêlées, mêlées aussi la sego et ses trois maisons essecéhisées, le hollande et son huchon serviteur de madame, le chirac et ses sandwiches à quatre mille balles  pièce, le chirac et son château, le chirac et ses emplois fictifs... bref ils sont venus, ils sont tous là, tous les salopards politiciens, journalistes pleins aux as, artistes surpayés, shobizmen pourris, sans oublier la beart, son cul à l'écran et son fric en Suisse ou au Luxembourg...

Et quand bien même y aurait pas toutes ces ordures à verser des larmes de crocodile sur le béret du vieux pierrot, quand bien même tous ces monticules de fleurs seraient déposés par des honnêtes loyaux sans reproche sur la soutane du pélerin d'Emmäus... quand bien même... toute cette positivité immaculée, ce zéro défaut proclamé urbi et orbi, cette sainteté immédiate (santo subito !!) et absolue, tout cela, mauvaise que je suis, a tendance à réveiller un brin ma suspicion naturelle...

Bon, OK, salut l'artiste, t'as aidé les paumés, les sous-logés, les largués de l'après-guerre, les oubliés de la croissance, et ça on va pas s'en plaindre. Mais ta résistance dans le Vercors, ce fut quoi au juste ? Ton passage au MRP après-guerre, au moment où ce parti de charitables chrétiens réclamait toujours plus de têtes pendant l'épuration, ça t'a pas trop chagriné...? Ton amitié avec garaudy le réviso, dont tu n'as plus parlé tout à coup pour ne point trop ébrécher ta carrière... Tes crachats sur Le Pen, alors que tu aurais dû le soutenir au nom de ta lutte contre l'exclusion (car il n'y a pas que les exclus du logement, pierrot, y a aussi les exclus des médias, les parias de la vie politique, les bannis symboliques...)... Et enfin, ton petit merdique coup de pub, il y a quelques années, lorsque tu t'es fendu d'un bouquin pour nous raconter que t'avais couché avec bobonne à l'occasion malgré ton voeu de chasteté... Tu savais bien pourtant qu'on s'en foutait royalement de ton misérable tas de petits secrets qui ne concernait que toi et ton confesseur, seulement, seulement, tu n'ignorais pas que la pourriture médiatique allait te tresser une couronne de plus pour cet aveu qui permettait de cracher un peu plus sur l'Eglise...

Et enfin, pierrot, là où tu serais été grandiose et que t'as pas voulu : pourquoi, à l'occasion d'un de tes innombrables passages sur les plateaux télé, pourquoi que tu leur a jamais mis le nez dans leurs chiottes aux sébastien, drucker, fogiel, ardisson, ruquier..., pourquoi que tu leur a jamais dit en face et en direct, et en face de tous les Français, qu'avec le fric consacré à une seule de leurs émissions de merde et avec les salaires qu'ils s'octroyaient, y avait de quoi régler illico le problème de cent mille sdf...?

Eh oui, pierrot, on est pas des saints... Même pas toi. Repose en paix quand même, mais si t'as un minimum de pouvoir auprès du grand barbu, demande-lui d'arrêter le barnum que font les salauds à ton sujet, ça nous fera des vacances...

Lou fatiguée...

Espérer quoi...?

Merci à Ash qui nous indique ce site où l'on entend Philippe Val, dire ceci :"Naturellement l'homme est de droite. Les gens de gauche sont des gens qui font un travail intellectuel, un travail personnel, un effort..."

Bon, sur le coup, on se dit : Quel con, ce Val ! (ce qui, reconnaissons-le, fait un bien immense.) et puis on se dit qu'il a pas vraiment tort mais qu'étant un peu lapidaire, il va falloir expliciter son propos. Val veut donc dire que la pente naturelle de l'animal humain le porte à être de droite, c'est à dire à suivre la pente de la croyance et de l'égoïsme, alors qu'être de gauche c'est suivre la pente de la raison et de l'altruisme.

Il a pas vraiment tort, le minus habens de Charlie-hebdo, et c'est d'ailleurs pour cela que la vraie saine politique c'est celle qui contrarie pas la pente naturelle de l'homme mais qui, connaîssant et acceptant cette pesanteur humaine trop humaine, sait l'utiliser pour le plus grand profit de la société. Il faudrait citer Maurras mais j'ai pas les références sous le bras... Contrarier la nature c'est forcément se casser la gueule et les exemples ne manquent pas de ces grands idéalistes ronflants qui puent la bassesse à plein nez : tous les gens de gauche qui arborent en bandoulière leur rationalisme et leur altruisme, ça les empêche pas d'avoir des réactions raciste comme frêche, de magouiller grave comme huchon, de mettre les enfants chez les curés comme quelques excellences roses, de payer l'isf-caviar comme ségolène, d'aller voir madame irma comme Tonton Francisque... etc...

Là où val se plante sérieux c'est lorsqu'il veut que la politique s'arc-boute sur ces généreux idéaux, c'est lorsqu'il refuse l'homme pour ce qu'il est et qu'il se pose en sauveur d'une humanité qu'il considère comme déchue... Pensée, d'ailleurs, éminemment... religieuse ! Que la religion veuille sauver l'homme, voilà qui est légitime, car son royaume n'est pas de ce monde. Que philippe val s'attelle à cette tâche, voilà qui fait froid dans le dos, car toutes les utopies libératrices finissent forcément dans l'encasernement totalitaire. "Un sauveur hait l'humanité puisqu'il ne l'accepte pas." (Ionesco)...

[Bon, tout ceci mérite quelques compléments..]

Lou roumaine...

Ainsi font, font, font...

Ainsi font, font, font les anciennes petites crapules... Libé de ce jour nous apprend que Patrick Font, ex-copain comme cochon de l'archange de Charlie-Hebdo, Philippe Val qui, étant un grand distrait, ne s'était aperçu de rien, Patrick Font donc qui se laissa aller il y a quelques 10 ans à tripoter, sous couvert de ses fonctions d'éducateur théâtreux, quelques gamines à peine pubères, Patrick Font, disais-je, maintenant sorti de prison avoir purgé quatre ans pour avoir peut-être démoli la vie de ces enfants, Patrick Font vient de remonter sur scène.
On pourrait penser qu'une ordure qui s'est laissée aller à ces saloperies aurait le mimnimum de repentance et de décence indispensable pour considérer que s'il veut se recaser socialement (et pourquoi pas ?), il est peut-être pas obligé de le faire en rejouant l'histrion sur les scènes parisiennes... Il pourrait, s'il avait deux sous de pudeur et de délicatesse, soit arrêter de travailler puisqu'il a 66 ans et qu'il doit bien pouvoir vivre du pognon jadis accumulé sur france-inter... Soit, mieux encore, s'il veut à tout prix travailler, il pourrait, dans un élan d'ascétisme réparateur qui l'honorerait, et que tout le monde et surtout les familles, comprendrait, louer sa force de travail dans le BTP ou dans l'agriculture, mineur de fond, marteau-piqueur, portefaix, caissière à Auchan, magasinier... etc... Mais non. Ces ordures-là, après avoir accompli les pires saloperies ont encore besoin des applaudissements du public et du matuvuisme théâtreux pour se sentir vivre... Les familles apprécieront...

Et l'article se termine par cette perle :"Il rêve de tour du monde et d'écriture.". Pas une seconde le journaleux de Libé ne se demande à quoi rêvent les gamines, aujourd'hui jeunes femmes, que ce salopard a tripotées... Beuark !

Lou plombière...

Y a Languitude... et languitude...

A propos du désormais fameux "bravitude" de Ségo, Jack Lang a dit, paraît-il :"J'aurais aimé inventer ce beau mot." !!

Quand on pense que ce con-là a été ministre de la culture et directeur de théâtres subventionnés, on se dit qu'il y a vraiment des coups de pied au cul qui se perdent...

Et pour rester dans la lexicologie, nous proposons d'ajouter aux dictionnaires de langue française un sens au mot "Languitude" :

"Propension exagérée d'un politicien à lécher le cul de tout ce qui est susceptible de le porter au pouvoir. Synonymes : léche-bottes, carpette, encensoir, cireur de pompes, fayot, torche-cul... et, par extension : salopard, ordure, fumier, minable... Ex : "La languitude du député-maire de Blois était sans égale comme était sans égal son abaissement." (Flaubert, Madame Ho varie...)"

Lou lexicologue...

Couché Médor...!

Bon, allez, on va remonter un brin le temps... Libé du vendredi 15 décembre, Schneidermann nous cause de la demande faite par la direction d'i-télé à l'un de ses journalistes de retirer de son blog le récit détaillé d'un déjeuner de la rédaction d'I-télé avec sarko au ministère de l'intérieur. Et il conclut en disant que le devoir des journalistes n'est pas de ne pas répondre à ces invitations mais de tout nous en dire : "Ils demanderont : les journalistes doivent-ils donc renoncer à ces déjeuners ? Devons-nous renoncer à approcher des sources d'information, dans un cadre détendu ? Certainement pas. Mais alors il faut faire son métier, comme l'a fait Laurent Bazin : raconter. Rendre au public ce qui lui appartient : l'information. Restituer sans compter. Redistribuer, à pleines poignées, avec tous les détails du menu, toutes les plaisanteries, tous les gloussements, tous les échanges à fleurets mouchetés. Prendre l'information aux riches pour la donner aux pauvres."

Et l'implicite du propos du schneidermann c'est bien sûr que lui et sa bande, lorsqu'ils fabriquent l'émission "Arrêt sur Images" (sur la 5) sont totalement transparents et donc totalement dignes. La preuve : on peut même regarder sur la toile l'émission avant montage, c'est dire si on vous dit tout !

Sauf quand même que schneidermann nous dit pas (et nous dit pas qu'il nous dit pas...!) tout le détail des réunions préparatoires à l'émission, les critères qui président au choix des sujets ou des invités, les images dont on ne parlera pas et celles dont on parlera et pour quelles raisons on en parlera ou non... Il nous dit pas non plus la distribution des temps de parole, la fausse spontanéité préparée à coups de petites fiches, les reportages qu'on fera et ceux qu'on fera pas ou qu'on fera mais qu'on retiendra pas... Tout ça et bien d'autres choses, schneidermann, tout monsieur propre qu'il soit, n'en fera jamais état comme il évitera, avec sa petite équipe de justiciers, de mettre en cause de façon trop crue la chaîne sur laquelle il travaille et, comme le dit bien le mot, à laquelle il est, justement, enchaîné...

Lou pauvresse...

Au juste...

Grande semaine médiatico-shoahtique autour de l'Hommage de la Nation aux Justes. Chichi se fend d'une cérémonie au Panthéon, tandis que le téléspectateur moyen devra ingurgiter lundi un documentaire sur serge klarsfeld rediffusé dans la nuit de mardi sur la 2, jeudi à 17 h 30, toujours sur la 2, chichi en personne au panthéon suivi de deux courts métrages d'agnès varda sur le sujet + le soir deux films coup sur coup : la colline aux mille enfants et Sobibor de Lanzmann. En outre, sur la chaîne parlementaire, samedi il ya "Les Justes" et sur la chaîne histoire, dimanche et mercredi, un film sur auschwitz... Dieu donné va sûrement refuser de payer la redevance...

Mais pour en revenir aux "Justes", ceux qui sont pas désignés "Justes", ils sont quoi ? Des injustes, des faux, des ordinaires, des pauvres cons, des salauds, des quantités négligeables ?

Ceux qui n'ont sauvé que des noirs du lynchage, des harkis du fln, des anticommunistes du goulag, des enfants des pédophiles, des vieux de la noyade, des pompiers du caillassage, ceux qui sont tombés au champ d'honneur en 14-18, ceux qui sont morts en Algérie ou en Indochine... ils ont droit à quel titre, au juste ?

Que l'Etat d'Israël, en bon Etat nationaliste, appelle "Justes" ceux qui ont sauvé ses correligionnaires, rien de plus normal, mais que ce vocable atteigne à l'universalité uniquement dans le cas de ces victimes, voilà qui est plus surprenant...

Sans compter que sur tous ces "Justes", certains sont sans doute de véritables héros qui ont payé de leur vie leur acte de bravoure, mais d'autres se sont contentés de faire tranquillement quelque chose de relativement simple et normal, d'autres peut-être ont sauvé des enfants juifs ou des adultes simplement par conformisme, peur du qu'en dira-t-on ou obligation religieuse ou calcul égoïste à long terme...

Il va falloir arrêter un jour cette héroïsation permanente du moindre acte de bravoure fait du bon côté de la barri_re idéologique, comme il va falloir d'ailleurs arrêter de traiter en héros toute victime du moindre azf qui explose, train qui déraille, passage à niveau non gardé, tours jumelles septembrisées ou génocide... Dans un accident d'avion, sur 100 tués, le statisticien moyen doit pouvoir considérer qu'il y a environ 15% de gens remarquables, 15% de salauds et 70% de "moyens". dans les camps nazis ou dans ceux du goulag, on voit pas pourquoi cette proportion serait très différents. L'humanité est partout la même. Ceci ne justifie bien sûr en rien l'élimination ni la souffrance, mais devrait nous faire réserver le titre de héros à ceux qui ont eu véritablement un comportement héroïque. Les autres, ceux qui ont sûbi, et qui parfois ne pouvaient rien faire d'autre que de sûbir, ne sont pas des héros mais des victimes qu'on respecte mais à qui on est pas obligés de rendre un culte national.

Hasard et coincidence : allez donc voir cet article de ... David  Abiker, dans Libé de lundi. Il aurait pu élargir à d'autres champs son propos sur les cancéreux, mais ce qu'il dit est assez intéressant...

Lou risquée...

Selon que vous serez homo ou hétéro...

Ah ! que c'est mignon (si j'ose dire...), ah ! que c'est gentil et délicat tout ce show-biz, intellos, politiques, homos-hétéros mêlés qui accourent comme un seul homme défendre l'honneur sali de Pascal Sevran ! Delanoé, jacklang, frédéric mitterand, roger hanin, renaud et quelques autres  de moindre tonneau qui viennent vite nous dire que non, malgré quelques propos regrettables sur la démographie africaine, pascal sevran n'est pas une affreuse bête raciste à front bas... Bon, d'accord, il est un brin "conservateur" et il aime un peu trop l'accordéon, mais par contre il est pédé et donc insoupçonnable de vilenie, et en plus il a "fait ses humanités auprès d'un des grands penseurs du XX° siècle", Emmanuel Berl, il fut proche de François mitterand, il est un "écrivain respecté", un humaniste absolu et un homme de culture raffiné...

Il est vrai qu'il faut une sacrée dose de "culture" et d"humanisme" pour écrire cette phrase impérissable dont la profondeur n'a d'égale que le style :"La bite des noirs est responsable de la famine en Afrique"...

Balzac, reviens, ils sont devenus fous...

Lou close...

Vernant vernis...

 

 Ca y est, le tam-tam médiatique reprend du service : Jean-Pierre Vernant est mort... historien, helléniste, mais surtout, surtout "grand résistant", ce qui, depuis 1945 vaut toutes les cartes de visite, ouvre toutes les portes, apothéose toutes les biographies, sublime toutes les nécros... Bref, si vous ne fûtes ni communiste ni résistant, vous n'êtes qu'une sous-merde que la pensée unique ignore superbement... mais si vous fûtes l'un ou l'autre, ah ! les jolies articles en une et pleine page que vont alors vous tresser libé, le monde, arte et francecul...!

Tenez, regardez l'"historien" Laurent Douzou dans Le Monde du 10 janvier... Lisez-moi ceci :

 "De sa Résistance, Jean-Pierre Vernant ne parlait d'ordinaire pas. Il ne l'évoquait pas si aisément non plus devant ceux qui l'interrogeaient à ce sujet. Non qu'il fût difficile d'accès. On entrait intimidé dans son bureau du Collège de France ; on en ressortait étonné que le tutoiement ait été d'emblée de mise et confondu par une simplicité qui n'était pas feinte. L'entretien décanté, il fallait pourtant se rendre à l'évidence : en dépit d'un abord avenant, il livrait peu de chose sur cette période cruciale. Peut-être parce qu'il redoutait de passer pour un ancien combattant radoteur. Plus probablement parce qu'il tenait à cette expérience comme à la prunelle de ses yeux ; il avait partagé là une intimité hors pair avec des camarades choisis, et sans doute cet orateur incomparable craignait-il, en ne trouvant pas les mots justes, de la trahir. C'est seulement au soir de sa vie qu'il se résolut à écrire avec retenue et dans un registre réflexif sur cette histoire singulière. Cette modestie et cette réserve dissimulaient un parcours résistant éclatant qui lui avait valu de se voir décerner en janvier 1946 la croix de la Libération."

Pas une seconde l'historien à la noix douzou-douzou n'envisage que peut-être si tonton vernant ne parlait guère de "sa réistance" c'est qu'il avait peu ou mal résisté, ou qu'il était peut-être pas très fier de tel attentat pas trop compliqué à monter mais qui avait entraîné l'exécution d'une dizaine d'otages, ou de telle lâcheté qui lui avait fait trahir ou ne pas soutenir plein pot tel copain, ou parce qu'il en savait trop sur les lâchetés, magouilles et compromissions de tels résistants estampillés qui avaient surtout résisté à l'envie de se battre, ou parce qu'il avait pas vraiment envie de dire qu'il n'avait dû sa place à l'université qu'à tels réseaux communistes bien installés dans les allées du pouvoir après la Libération... Peut-être n'était-il pas très fier non plus d'avoir attendu 1970 pour démissionner du Parti Communiste et donc d'avoir avalé imperturbablement le stalinisme, le goulag, les camps, la déstalinisation, le thorézisme, Budapest 56, le Mur de Berlin, les chars à Prague en 68... ce qui représente une jolie performance...

Tous ces épisodes qu'il aurait été intéressant de creuser n'ont bien sûr pas droit de cité dans l'histoire telle que la conçoivent les hagiographes officiels à la laurent douzou qui ne savent rien faire d'autre que de s'extasier devant une croix de la Libération obtenue en 46, ce qui devait pas être vraiment très difficile lorsque l'on était communiste...

Lou désillusionniste...

Huchons... huchons... il en restera toujours quelque chose...

Miss bravitude, la madone de la grande muraille, la môme néant du politiquement vide, s'honorerait peut-être de nous causer, avec son grand sourire niais, sa probité candide et son lin blanc, de son copain du PS, Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile de France s'il vous plaît, qui semble avoir allègrement mélangé budget régional et comptes privés en arrosant sa meuf de centaines de milliers d'euros au titre d'emplois plus ou moins fictifs, plus ou moins légaux, déclarés ou pistonnés... Ces petites gentillesses lui rapportaient, à Madame, tantôt 4583 euros par mois, tantôt 232 euros par jour, tantôt 70000 euros par an pour un peu de vent, de strass et de paillettes dans le domaine hasardeux et rémunérateur de la représentation cinématographique aléatoire et intermittente...

Quand le milieu socialiste et le milieu du show-biz s'amalgament et s'acoquinent, ça ne peut donner qu'un sacré cumul de merde..!

Et quand on songe que ce sont ces mêmes milieux qui fournissent le plus gros des soutiens aux donquichottesques, dalistes et autres abbépierreux, ça fout vraiment des démangeaisons dans la crosse du P38...

L'augustin legrand, s'il aurait des couilles au lieu d'avoir seulement des bouffées de midinette, il irait installer ses sdf dans la grande salle de réception de l'Hôtel de Région du Père Huchon et réclamerait toutes affaires cessantes une conférence de presse in situ de Miss Mimolette... Mais ça se fait pas , n'est-ce pas augustin, de risquer de gêner ses petits copains de gauche...

Lou huchée...

Rois Mages...

Le Président Chirac vient de demander au Conseil Constitutionnel d'examiner de toute urgence la faisabilité d'une loi relative aux... Rois Mages !

En effet, il apparaît, en cette fête de l'Epiphanie, que les minorités visibles sont, une fois de plus, victimes de discriminations intolérables. Ainsi, le Roi noir, Balthazar, est généralement placé, dans les crèches familiales comme dans les crèches d'église, en troisième position, juste devant les chameaux, et il ne porte ni l'or du pouvoir comme Melchior, ni l'encens de la divinité comme Gaspard, mais la myrrhe de l'humanité souffrante...

"Il faut mettre un terme, a dit le Président Chirac, à cet état de choses qui nous ramène aux périodes les plus obscures de l'histoire de notre pays." Désormais, le Roi Mage Balthazar sera donc situé en première position, et au lieu de porter la myrrhe, il offrira à l'Enfant-Jésus un laissez-passer permanent pour le Musée des Arts Premiers...

Le CRAN et Louis Schweitzer seront chargés de veiller à l'application stricte et rigoureuse de cette loi dans toutes les familles de France.

Lou hasardée...

 

Du vocabulaire considéré comme l'un des beaux-arts...

Eh bien voilà, la boucle est bouclée... Il y a quelques jours, lorsque il s'agissait, sur les télés et radios, d'évoquer le régime Ceaucescu et l'ouverture des archives de la police politique du despote communiste, pas une seule fois le mot "communiste" ne fut prononcé par les prompteurs et promptrices aux ordres... Il fallait surtout pas jeter une ombre malencontreuse sur ce paradis perdu que d'aucuns aimeraient voir chanter encore quelques lendemains...

Mais aujourd'hui qu'il s'agit de cracher et de salir et de dénoncer l'Archevêque de Varsovie et avec lui toute l'Eglise polonaise et au-delà  toute l'Eglise tout court, voilà que le mot "communiste" refait surface, et ce matin sur francecul, aux infos de 9 h, on a bien dû entendre au moins dix fois que le Primat avait collaboré avec la police politique communiste... Le gros mot imprononçable en temps ordinaire retrouvait soudain toutes ses qualités et une fraîcheur printanière puisqu'il permettait d'écraser cet Infâme qui ne se décide toujours pas à crever... 

Lou sémanticienne...

Un sdf = 10 fonctionnaires...

Heureusement qu'il y a Libé, finalement.. ou plutôt, heureusement qu'il y a Michel Godet, l'un des analystes les plus sérieux des phénomènes socio-économiques. Et donc heureusement que Godet, dans les "rebonds" de Libé du 4 janvier, nous dit quelques petites choses sympathiques que les généreux enfants de Don Quichotte et Sancho Pança se gardent bien de nous révéler afin de ne pas trop écorner leur belle image médiatique qui leur servira ensuite à mieux se caser eux-mêmes dans le show-biz sous le prétexte d'avoir réussi à loger dans 1 m² de tente quechua quelques sdf hypothermiques...

Que nous dit Godet ? Ceci : "Mais si la cause est bonne, les moyens pour éradiquer la misère des sans-abri sont-ils adaptés à la réalité de leur situation ? On peut en douter quand on sait que les crédits d'hébergement d'urgence et d'insertion s'élèvent en 2006 à plus de 1 milliard d'euros (soit une augmentation de 20 % depuis 2003) ; toujours sur le papier, cela équivaut à un effort collectif de plus de 30 euros par jour et par SDF. Il ne faut pas croire que cet argent est remis aux 86 000 sans-domicile recensés par l'Insee : une grande partie sert à rémunérer les 10 000 permanents (travailleurs sociaux, notamment) qui s'en occupent, soit plus d'un emploi pour dix SDF ! On s'est installé dans la réparation, au lieu d'agir en amont sur la prévention et en aval sur l'accompagnement à la réinsertion."

C'est beau, n'est-ce pas, le travail social,la générosité fonctionnaire, les charitables aux heures de bureau qui pleurent le jeudi devant les caméras du 20 heures et partent à Courchevel le vendredi après-midi en RTT...

Les philanthropes médiatiques sur le pognon des autres me font de plus en plus gerber...

Lou la petite...

Assez ri, Samy...

Dans la chronique des hauts faits quotidiens de la petite crapule filmique samy naceri, c'est quand même bizarre la façon qu'ont tous ces pourris journaleux de la télé publique d'oublier de nous rappeler qu'il fut l'un des quatre acteurs fétiches du film "Indigènes".

On a pas droit, là, à la même promo qu'il y a quelques mois.. Le jamel debbouzze  ni le rachid bouchareb ne viennent pas parader devant les écrans en nous servant la soupe citoyenne qu'ils déversaient à profusion naguère...

Quant à Chichi le dérisoire, il a oublié de venir soutenir la première du procès comme il soutint, jadis, avec miss pièces jaunes, la première d'"Indigènes"... Le devoir de mémoire s'arrêterait-il à la porte des boîtes de nuit...? Beuark...

Lou voyelle...

Flingué...

Lu ceci, de Gérard Gachet, dans Valeurs Actuelles du 22 décembre... Sympa, non ?

"

Hollanderies…

Oh, la belle leçon de morale administrée par François Hollande à Johnny Hallyday ! Dès que la rumeur a couru que notre rock star pourrait trouver refuge fiscal à Gstaad, le premier secrétaire du parti socialiste s’est rué sur micros et caméras. « Johnny Hallyday est allé se réfugier en Suisse. (…) Quand on a une conception de la République, on reste payer ses impôts dans son pays. Quand on gagne beaucoup d’argent, il faut verser sa part à la solidarité nationale. » Le hic, c’est que, ce jour-là, le destinataire de cette diatribe n’était pas “allé se réfugier en Suisse”. Il chantait sur une scène parisienne, à la Cigale pour être précis. Il chantait, comme à l’Olympia la semaine précédente, au Zénith celle d’avant, à Bercy, au Palais des Sports et dans toutes les grandes villes de France ces derniers mois. Il chantait comme il chante depuis quarante-six ans, attirant des millions de spectateurs, vendant des dizaines de millions de disques… et payant des centaines de millions d’impôts. Tel est celui que M. Hollande cloue au pilori, parce qu’à soixante-trois ans, il souhaite payer moins et transmettre davantage !
Mais qui est M. Hollande ? Un homme entretenu exclusivement par l’argent public, comme député et comme chef d’un parti bénéficiant du financement de l’État.
Un homme qui de sa vie n’a jamais rien conçu, produit, inventé, fabriqué ou vendu. Un homme qui n’a jamais participé en quoi que ce soit à l’enrichissement de la France et des Français.
Un homme qui ne prend aucun risque, puisqu’en cas d’insuccès politique il regagnera son petit nid douillet de la Cour des comptes. Un homme qui a vécu, vit et vivra toujours grâce à nos impôts. On comprend mieux, dès lors, son attachement sourcilleux à la “solidarité nationale”…

Lou copiécollée...

Radio de merde...

Ca ne peut être, bien sûr, que France-Culture.

C'est aujourd'hui, entre 16 et 17 heures, une émission d'une Irène Omelianenko ordinaire intitulée "Sur les docks..." et consacrée, cette semaine, au CSA.

Et l'émision d'aujourd'hui avait, entre autres, pour tâche de montrer comment est traitée par le CSA une plainte radiophonique.
Il doit y avoir des centaines de plaintes qui tombent chaque jour sur les moquettes du CSA... On aurait pu avoir un échantillon récent pris au hasard, pour manifester la diversité des plaintes et des sensibilités... Mais c'eût été trop simple... On aura donc une seule plainte concernant une seule émission, le tout  bien sélectionné sans aucun hasard par les deux ou trois sous-merdes médiatiques responsables de l'émission : il s'agit d'une plainte à propos d'une émission du ... 9 novembre 2005, diffusée sur, tenez-vous bien, Radio-Courtoisie !!

Radio-Courtoisie dont personne dans le monde médiatique ne parle jamais, qui n'est jamais citée ni évoquée jamais, va avoir enfin les honneurs de francecul, une fois, pour la stigmatiser plus plus, sans bien sûr, qu'aucun responsable de ladite radio ne soit invité à s'exprimer...

C'est ça l'info sur francecul !

Omelianenko, tu touches combien par mois, sur mon pognon, pour produire ces émissions de merde ? Beuark...

Lou gerbante...

Info de merde...

Eh bien voilà, c'est reparti, 2007 sera comme 2006 et 5 et 4 et 3...etc... Toujours la même info de merde. Palmarès pour le premier jour de l'année : FR3, ce soir, au Soir 3, avec la Pulvarde aux manettes. Performance : un reportage d'environ cinq minutes, à propos de l'entrée de la Roumanie dans l'Europe, sur les années Ceaucescu et l'ouverture des archives de la police politique, la Securitate. Eh bien pas une seule fois , ni dans les interviews, ni dans le commentaire, n'est apparu le mot "communiste"... Dictateur, despote, tyran, oui bien sûr... mais "communiste" ? Vous n'y pensez pas... Que dirait Marie-Georges ?

On doit donc pouvoir en conclure que du haut en bas de la fabrique de l'info sur FR3, c'est une sacrée équipe de connards et de salopards, payés sur nos deniers, qui vont sévir pendant au moins 365 jours...

A part ça, bonne année à tous, mais faut l'avoir bien accroché pour y croire encore...

Lou entamée...