mardi, 31 octobre 2006
Ne perdons pas de temps...
Les choses sont simples. Le gugusse à capuche qui a foutu le feu au bus de Marseille, on le chope, on le juge rapidos et on lui applique illico la peine de mort qui hélas n'existe plus.
Oui, mais si c'est un mineur ? Si c'est un mineur,plutôt que d'accuser le premier terril venu, on remontera la peine de mort jusque chez ses parents. Oui mais ses parents sont de pauvres immigrés analphabètes écrasés par la misère sociale et les suites ininterrompues de la colonisation et de la domination blanche...
Bon, eh bien, on remonte alors au bus de mon rêve d'hier, dans lequel on trouve à peu près tous les responsables médiatiques, politiques, artistiques et intellectuels ( tiens... ça me revient, y avait aussi michel onfray, gilles deleuze et fabrice bousteau dans le bus...) de la société de merde dans laquelle on macère depuis cinquante ans...
Va falloir dérouiller la guillotine ? Dérouillons, dérouillons... il en restera toujours quelque chose...
Lou lubrifiée...
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lundi, 30 octobre 2006
I had a dream...
Drôle de rêve, cette nuit... Faudra que j'en parle à mon psy.
Y avait un bus, un bus citoyen qui sillonnait la France. Au volant, Robert Badinter. Sur les sièges, tous les anciens ministres de la ville, Dsk, Hollande et Ségolène, Mouloud Aounit, Dominique Voynet, Roland Castro, le Président du Syndicat de la magistrature, ils avaient tous des petits drapeaux tricolores à la main... y avait aussi olivier Duhamel avec un drapeau européen, Nicolas Demorand, Pierre Marcelle, Serge July et Tonton Rothschild, Serge Moatti, Fogiel, Ardisson, Ruquier, les Présidents du Snes et de la Fsu, Bhl avec Arielle, Pujadas, Pulvar, guy bedos, jamel debouzze, louis schweitzer... et plein d'autres que ma mémoire diurne a héla perdu dans la ouate du réveil... Et le bus arrivait dans les quartiers nord de Marseille, il me semble qu'il y avait quelques racailles encapuchonnées sur le bord du trottoir... et puis... et puis... c'est plus que de la brume dans mon rêve... comme une fumée... Je sais que c'était pas vraiment un cauchemar... Ah si, je me rapelle, y avait aussi mon psy, dans le bus...
Lou transportée...
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dimanche, 29 octobre 2006
Garde tes voeux, Chichi...
L'Express du 26/10. Page 13 :"Chirac prépare déjà ses voeux". Extraits :"...Première préoccupation : le calendrier... Les conseillers de Chirac réfléchissent à la bonne date.... ils hésitent entre les samedis 13 et 20 janvier... Seconde préoccupation : le contenu des discours...etc..."
Voilà qui en dit plus long sur la République que toutes les analyses : la grande préoccupation du Président, fin octobre, c'est la date et la forme de ses voeux aux Français...!
Bravo pour la spontanéité, la loyauté, la franchise, les "yeux dans les yeux"...etc... toutes qualités éminemment démocratiques que l'on met à cuire trois mois à l'avance dans les marmites républicaines.
Bravo pour cet électoralisme de merde qui fait que tous les actes de la vie politique sont faussés, truqués et qu'aucun "parler-vrai" n'est jamais possible au pays de Démos...
Bravo pour toute l'énergie que dix conseillers, vingt collaborateurs et dix sous-secrétaires mettent non au service du pays et du bien commun mais au sevice des tactiques minables et des misérables magouilles d'el senor Presidente...
Lou désavouée...
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jeudi, 26 octobre 2006
Chenues peut-être, jolies ça m'étonnerait...
Eh bien voilà, c'est un scoop : Il arrive à Lou de lire l'Express. Autre scoop : Christophe Barbier lit Lou. En effet, qu'écrit le gominé le plus présent à l'émission "C dans l'air", dans l'Express du 26 octobre, p.5 ? Ceci qui mérite du caractère gras :
"Montrer la violence, c'est la provoquer, transformer les évènements de la rue en spectacle, c'est en exciter les intermittents... Il est un ennemi dont les médias doivent se méfier : eux-mêmes. La mise en spectacle de la violence commence quand ils confondent information et communication. Non au service d'une firme ou d'un parti - cette communication-là est vite décelée - mais au bénéfice de leur propre narcissisme. Parce qu'il s'agit souvent, dans ces images excessives, d'aller plus loin et plus vite que le confrère, qui est d'abord un concurrent. A la recherche frénétique du scoop et du live, le journaliste ne montre plus la réalité, mais sa seule performance. Alors, acteur et non plus "spectateur engagé", il se fait complice de ceux qu'il dénonce, coproducteur de ce qu'il filme, allumeur de coktails molotov".
On ne saurait mieux dire. Merci à Christophe pour cette utile contribution.
Deux micro-merdes médiatiques qui ont pas dû lire l'édito du Barbier de Belleville, ou qui s'en tamponnent comme de leur premier casting, c'est les twin's sisters chenu et joly d'"Envoyé spécial", dignes sucesseuses de nahon et benyamin (deux autres fameux trous du cul du paf) qui programment ce soir un sujet sur les banlieues où la racaille va pouvoir s'admirer et s'exprimer à pleines caméras et à pleins micros. Et trois heures plus tard, ça sera quatre bus de mieux cramés à Aulnay-sous-bois tandis que joly et chenu iront s'allonger tranquillement sous la couette... Merci qui ? Merci France 2, merci Carolis, merci l'ump...
Lou gonflée...
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mercredi, 25 octobre 2006
Zéro pointé...
Je lis dans Le Monde d'aujourd'hui que l'immense crapule karl zéro et double zéro, qui s'était fait lourder naguère de Canal +, revient par la fenêtre Aol pour y animer une émission politique.
Et le nain du "vrai journal" d'annoncer aussitôt la couleur :"Là au moins je suis pas obligé d'inviter Le Pen pour couvrir la présidentielle."
Et ce connard (que je me souviens avoir vu, un soir, dans un moment d'égarement, sur la chaîne catho KTO ! Les curés suceurs de médias c'est vraiment l'horreur absolue...), ce connard donc voudrait sans doute nous faire croire que s'il invite pas Le Pen, c'est par déontologie.
Allons, vieille karne, ta seule déontologie c'est ton compte en banque et ton ego médiatique... Si t'invites pas le vieux loup breton, c'est juste parce que t'as les chocottes qu'il te harponne ferme et qu'il lâche pas le morceau... Beuark...
Lou bretonne...
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lundi, 23 octobre 2006
Plus c'est gros, plus ségo...
La Ségo, dans ses ultimes aventures pré-électorales, vient de proposer l'évaluation des politiques par des jurys de citoyens tirés au sort...
Carrément, est-ce que ça serait pas mieux de tirer au sort directement les politiques ? Ca pourrait jamais être pire que les immanquables séries de cons et de véreux qui sortent régulièrement des urnes...
Lou aléatoire...
17:58 | Lien permanent | Commentaires (9)
dimanche, 22 octobre 2006
Vive l'art...
Commentez et illustrez en une phrase cette affirmation de Fernando Botero : "Quand l'art rentre dans la maison, la violence en sort"...
Commentaire illustré : "Quand Bertrand Cantat rentre dans la maison, Marie Trintignant en sort les pieds devant"...
Lou désartée...
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samedi, 21 octobre 2006
Boum !
Alors qu'ils savent pertinemment qu'une des motivations des casseurs de banlieues (pas la seule, certes) pour faire flamber les cités, c'est de passer à la télé au 20h, les journaleux n'arrêtent pas depuis 15 jours de commémorer en boucle l'anniversaire des émeutes d'octobre et d'envoyer leurs équipes filmer les minables du 9-3 avant, pendant et après le bordel...
Un seul souhait : si ça doit repéter, que les journaleux prennent les premiers pavés dans leur gueule d'audimat...
Lou débouyguée...
17:13 | Lien permanent | Commentaires (7)
jeudi, 19 octobre 2006
Frères humains...
Dans Le Monde d'aujourd'hui, un article au titre sympathique : "Des artistes invitent la prison dans la présidentielle." Où l'on voit, bien sûr, les éternels cultureux casse-couilles, signeurs impénitents de pétitions et philanthropes labelisés, se mobiliser cette fois-ci contre la surpopulation carcérale, que ces pauvres mignons taulards gentils, ils auraient pas chacun leurs 11 m² régementaires pour promener leur enfermement et que c'est donc un immense scandâââle...
Allons-y donc, dans un réflexe humanitaro-social dont la portée n'échappera à personne, de nos propositions :
-1- la meilleure façon d'éviter la surpopulation carcérale c'est de pas y entrer.
-2- les victimes des salopards emprisonnés (y a pas que des salopards, je sais, y a aussi quelques erreurs judiciaires et quelques pétages de plomb qui ont mal tourné...), ils bénéficient pasde 11 m², mais de 1,5 m² maximum, ce qui correspond à peu près aux mesures moyennes d'un cercueil en sapin de la maison roblot and co. Et ils y sont pour une perpète cette fois-ci définitive. Et en plus, ils ferment leur gueule. Et les parents ont du mal à exercer leur droit de visite.
-3-il est question, dans l'article mondain de "diverses alternatives à l'enfermement". En voici quelques-unes qui seraient sans doute assez efficaces : retour au travail forcé, aux marques et aux châtiments corporels... Je vois pas pourquoi la sensiblerie des XIX° et XX° siècles serait plus morale et plus performante que le réalisme populaire des XIV° et XV°.
Lou moyennâgeuse...
15:40 | Lien permanent | Commentaires (13)
mercredi, 18 octobre 2006
Help !!
Et si on se faisait un petit débat sur cet article du Monde (16 oct), article de Marcella Iacub (cette argentine égérie du féminisme juridique qui se fit moucher joliment par yan Moix il y a peu sur le plateau de F-O Giesbert où elle était venu faire en loucedé la promo du bouquin à son jules !), un débat donc sur ce qu'elle dit de la prostitution qui me paraît finalement assez solide car elle y réfute avec une certaine pertinence, me semble-t-il, les divers arguments qu'une "morale du consentement" ne peut pas se permettre sur le sujet.
Et j'arrive pas (coup de fatigue, neurones surmenés, cécité passagère...?) à voir d'autre solution à la question posée que la conclusion de la Marcella :"Certes, il reste la solution de revenir, explicitement, à une morale de la vertu et des "bonnes moeurs". Mais, dans ce cas, si l'on ne veut pas être incohérent, il faudrait aligner l'ensemble de la révolution sexuelle sur une telle morale et dire aux gens l'usage de leurs organes sexuels qui plaît à l'Etat."
Mais revenir à une "morale de la vertu" ne peut se faire alors non pas au nom de l'Etat tout court (ce qui nous plonge dans le totalitarisme) mais d'un Etat soumis à la transcendance (ce qui nous plonge dans les Rois Très Chrétiens qui, en termes d'affaires sexuelles (même à titre, bien sûr, purement individuel !) en connaissaient un rayon...).
Suis-je claire ? Mon interrogation a-t-elle un sens... et une urgence ?
A moins de 10 contributions, je fais un flop...
Lou talons aiguilles...
13:15 | Lien permanent | Commentaires (24)
lundi, 16 octobre 2006
Zizou encore ou Zizou plus...?
France-culture ne parle jamais ou quasiment jamais de sport... cette chose basse et vulgaire tout juste bonne pour les beaufs à kronenbourg ou les supporters racistes du psg... Mais il y a des exceptions à la règle. Zizou, par exemple, qui a eu droit, cet après-midi (dans ma voiture Lapinos, pas au plateau-repas !) entre 16 et 17 heures à un doc d'une heure pour son coup de boule, avec psy, sociologues, éducateurs, guy roux et une joyeuse tarée artiste, dont j'ai heureusement oublié le nom, qui comparaît le fameux coup de boule, avec des larmes dans la glotte et les glandes en écharpe, à la tragédie grecque, l'apothéose de l'art vivant, le sublime théâtral dans sa plus pure expression... bref, Zizou est là et Sophocle s'en va...
Finkielkraut était présent lui aussi pour donner son avis, qui était plutôt sympa, mais quant à la question qu'il posait lui-même ("Comment est-ce possible que dans ce pays où tout nationalisme est assimilé à du chauvinisme et mis au ban de la société, comment est-ce possible que l'action de Zizou non seulement n'ait pas été unanimement condamnée mais ait trouvé d'ardents défenseurs et soit presque donnée en exemple ?"), donc à cette question, lui-même ne répondit pas, ni bien sûr le commentateur de service.
Il faut donc que ce soit la Lou qui s'y colle : Si Zizou s'était appelé Deschamps ou Seignolle et si Materazzi s'était appelé Malouda ou Wiltord, les choses eussent été toute différentes. Le Blanc aurait été un infâme raciste violent agresseur dégueulasse, et le black-beur eût été, lui, une pauvre victime innocente gentille...
C'est simple la pensée binaire : noir/blanc, jour/nuit, zéro/un, zéro/un, zéro/un...
Lou ein/tzwei, ein/tzwei...
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dimanche, 15 octobre 2006
Talents des cités...
Celle-là, la Matausch, Cathy pour les intimes, c'es "kollektor info de merde". Fallait la voir, hier soir au 19-20 (toujours visible sur le site de la chaîne), avec son enthousiasme de commande, ses apitoiements programmés, son professionnalisme glacé et ses fausses hésitations devant le prompteur, pour faire plus vrai, plus direct...!
Fallait la voir annoncer le guet-apens de Seine-Saint-Denis où 30 racailles ont fracassé trois flics de la bac... fallait la voir s'empresser de nous dire, pour mieux minimiser la chose, que le flic qui s'était pris trente points de suture sur la gueule sortirait sans doute lundi de l'hosto et qu'il y avait pas de quoi fouetter un chat...
Fallait la voir enchaîner aussitôt avec le sujet suivant : la manif aux Mureaux des kaira bis du quartier appelant au "respect", les pseudos éducateurs rebeus et les braillardes mamas keublas hurlant dans les micros complaisants que ces salauds de flics traitaient leurs chères têtes blondes (euh...) comme des chiens...
Fallait la voir, la Matausch toujours, traiter trois ou quatre autres sujets pour éviter l'enchaînement qui tue sur, cette fois-ci, la réception en grande pompe, dans je ne sais quel palais républicain, des aziz, karim ou mamadou qui ont réussi, avec 10 bâtons d'aides diverses, à créer une petite épicerie de quartier qui tiendra trois semaines et demi maximum...
Fallait la voir, la toujours pourrie matausch, nous faire pleurer de ses yeux délavés et de ses fausses larmes pour la frime sur les gamins du Congo qui crèvent de faim et qu'on pourrait sauver avec un euro ou euro et demi par jour... Elle gagne combien la Cathy au grand coeur, au fait, pour poser son cul en face de nous au moment du repas ? Elle en sauverait combien de gamins congolais avec huit jours de son salaire ?
Tiens on me dit dans l'oreillette que matausch n'est que la femme-tronc du paf et que le responsable d'édition c'est jean-claude pourri-perpère. Bon, ok. Mais elle est pas obligée non plus, la matausch, de jouir en direct live plein écran pour débiter son chapelet d'infos truquées et ses saloperies télécommandées...
Lou pépère...
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samedi, 14 octobre 2006
Savez-vous plantu les choux...?
Les dessinateurs de presse sont-ils moins pourris que les journaleux à plume et stylo ? C'est pas vraiment certain. Prenons Plantu interviewé dans l'Express du 12 octobre. Que dit-il qui sert d'exergue en gras à cette conversation ? -"Le caricaturiste doit passer au travers des interdits."
Alors, cher Plantu, comment se fait-il qu'on ait jamais pu voir en "une" du Monde un dessin de toi illustrant la guéguerre fratricide Colombani / Plenel, ou les consignes données en comité de rédaction pour éviter de traiter ceci ou cela, ou les censures sur tel ou tel reportage, les petites magouilles entre amis annonceurs, les arrangements avec le réel... etc... ?
Comment se fait-il, Jeannot, que t'aies jamais rien dessiné d'autre qu'hagiographique à propos de la fabrique de l'information au Monde ?
Passer à travers des interdits, dis-tu ? Non, Plantu, tu te contentes, comme les autres, de trier entre les interdits autorisés et les interdits absolument interdits... C'est quand même plus cool, et surtout moins risqué...
Lou plantureuse...
12:01 | Lien permanent | Commentaires (6)
vendredi, 13 octobre 2006
Sous delanoé, la plage ?...
Mais qu'est-ce qui lui arrive au Delanoé ? C'est la Nuit Blanche qui lui a tourneboulé les hormones ? Ou les primaires au PS qui lui bouleversent les muqueuses ?
Quelle mouche l'a donc piqué pour que lui, ou l'un ou l'une de ses lieutenant(e)s, s'en aille intenter un procès au Touquet-Paris-Plage pour usurpation de toponyme, comme si les tribunaux avaient que ça à faire...
Il se prend pour qui le joyeux parisien ? Plus de 120 ans que Le Touquet-Paris-Plage est Le Touquet-Paris-Plage, et monsieur Delanoé, en nouveau riche et parvenu, installe quatre bacs de sable et trois parasols sur les bords de la Seine pour faire bronzer les bobos parisiens, et il voudrait que la terre s'arrête de tourner, que l'on homologue le concept dans le Guiness des records les plus cons et que la chose soit déposée au Pavillon de Sèvres comme mètre étalon (étalon ?) de la delanoétique municipale et brevet universellement sauvegardé !
Eh bien non, ma grande, ça ne marche pas. Le Touquet-Paris-Plage restera ce qu'il était, dûsses-tu me passer sur le corps. Hein ? Quoi ? On me dit dans l'oreillette que je ne risque rien... Dont acte (si je puis dire...).
Lou touquette...
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jeudi, 12 octobre 2006
De la daube ou de la merde...
Il est superbe, le francis marmelade et sa prose hebdomadaire dans Le Monde. Hier (11 octobre), c'était : "Encore les journalistes !" et ça traitait, dans un style un peu moins swinguant que d'habitude, il avait peut-être chopé la migraine à nicolas, ça traitait de l'affaire dhorasoo... Et au début, le dhorasoo a bien sûr, toutes les qualités : il est atypique, artiste, il "fait tout ce qui ne se fait pas" et, cerise sur le gâteau, il joue au profit des gays, ce qui bien sûr est le meilleur des laisser-passer. Extraits :
"Dhorasoo est un artiste de football. A 33 ans, avec ses 63 kg pour 1,68 m, il arbore un palmarès flatteur. On l'a vu jouer pour les joueurs gays, dont il parraine l'équipe.
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Contrairement à ses congénères, Dhorasoo préfère les centres-villes aux villas croquignolettes des banlieues favorisées. Ses deux petites filles ne portent pas des prénoms importables. Elles s'appellent Rose et Sara. Dhorasoo n'instrumentalise pas ses immigrés de parents. Dhorasoo lit des livres qu'il ne faut pas colorier. Dhorasoo ne se shoote pas aux jeux vidéo. Sur le terrain, Dhorasoo se montre capable de fulgurances qui changent une partie. L'instant d'après, il déjoue, comme s'il ne savait plus ce qui se trame autour de lui."
Mais voilà, ce joli conte de fées va s'achever et le gentil francis devenir le méchant marmande lorsque dhorasoo va mettre en cause, dans son affaire avec le psg, les ... horreur !, les ... abomination !, les ... scandale, les journalistes... Eh oui, dhorasoo a touché les intouchables, critiqué les purs, sali les monsieur propre du stylo bille et les moralistes des rotatives. Il doit être exécuté.
Il voudrait quoi, le marmande ? Qu'on l'exempte, lui tout seul et ses collègues du Monde, du magma "journaliste" pour dire qu' eux au moins sont pas comme les autres, qu'ils sont bourrés de déontologie jusqu'à la gueule et que jamais ils ne feraient ces saloperies-là ? Allons, francis, les journaleux, c'est bien connu, soit ils font du people, du paparazzi et de l'audimat, et c'est de la daube, soit ils font de l'idéologie, du formatage, du bourrage de crane et c'est de la merde.
Entre les deux, y en a pas vraiment beaucoup qui s'échappent. Et surtout pas toi, marmande...
Lou remplacée...
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mercredi, 11 octobre 2006
Aboli bibelot...
Le Monde du 10 octobre, un article intitulé "L'abolition pour toujours", de Pierre-Henri Imbert, ancien directeur général des droits de l'homme au conseil de l'europe (ça c'est du pedigree...!). Et le brave homme de nous causer de la constitutionnalité de la peine de mort par rapport à l'âge du chef de gare et à l'hygrométrie ambiante. Il termine ainsi son pensum :"Les raisons avancées pour l'abolition de la peine de mort... se résument dans le principe fondamental de la dignité humaine, dans l'affirmation que la vie de tout être humain est sacrée..."
C'est tout de même extraordinaire, en ce XXI° siècle, (comme ils disent !), après qu'il a fallu, au nom des Lumières et de la raison raisonnante, éliminer tous les dieux, bannir tous les dogmes, suspendre tous les tabous et éradiquer le sacré, c'est tout de même curieux que le seul argument qu'on nous sorte pour justifier l'abolition de la peine de mort, c'est ce "sacré" que l'on croyait avoir écrasé avec voltaire...!
Moi, je veux bien qu'elle soit sacrée, la vie, dans le principe, là-haut au ciel des idées, mais les hommes ne vivent pas dans le ciel des idées, ils vivent sur la terre des actes, et, comme disait Maurras :"Il ne faudrait pas croire que la machine politique et sociale tourne à vide. Quand elle fait pleuvoir du feu et du sang, les pauvres hommes sont dessous ! Tout au rebours de la chienne de Malebranche, le sentiment ne leur manque pas pour souffrir. Une pensée juste peut les secourir, parfois les sauver. C'est avoir pitié d'eux que de dire la vérité."
Et ici, par exemple, c'est avoir pitié d'eux que de dire que Mr Imbert a sans doute bien de la chance de n'avoir jamais eu sa vieille mère agressée dans son appartement, sa femme et sa fille violées dans une tournante de banlieue, son petit-fils tripoté par quelque éducateur de Mjc et lui-même pris en otage et forcé de donner le code de ses comptes bancaires bruxellois...
S'il y a une vie humaine sacrée, c'est d'abord et surtout et seulement celle des innocents. Celle des ordures, quelle que soit la probabilité de leur incertaine rédemption, ne vaut pas plus que celle de mon chien, et souvent moins...
Lou malbranchée...
14:28 | Lien permanent | Commentaires (26)
mardi, 10 octobre 2006
Moby Dick 380...
Lorsque l'A380 a effectué ses premiers vols, ce fut, dans tout le landerneau médiatique, un immense dithyrambe enthousiaste à cette magnifique réussite européenne, ce succès que seule la construction de l'Europe avait permis, cette victoire de jean monnet, ce triomphe de jacques delors... bref, l'apothéose technique de l'Europe politique.
Et aujourd'hui que l'A380 est en train de se casser lamentablement le cockpit d'un point de vue économique, présage d'une catastrophe annoncée qui nous tombera forcément un jour sur le coin de la gueule, aujourd'hui donc où entend-on dire que les difficultés de livraison de l'A380 sont un échec de l'Europe ? Nulle part, bien sûr. Silence radio. Quand tout baigne, c'est l'europe. Quand ça merde, ce doit être encore la faute de ce putain de nationalisme chauvin source de tous nos maux...
Lou baleinée...
09:35 | Lien permanent | Commentaires (12)
lundi, 09 octobre 2006
La fabrique de l'info...
Dans les "rebonds" de Libé aujourd'hui, un article ("Le contrechamp du reporter") d'Hervé Brusini, directeur délégué de l'information à France 3. Le brusini donc s'y bat la coulpe, à propos de la médiatisation sarkozienne des tarterêts et des mureaux, sur la production des images, évoquant au passage quelques fiascos médiatiques retentissants. Et il a ces phrases à graver dans le marbre :"L'exposé des conditions de production des images est indissociable de l'information elle-même... Dans l'information sur l'information se joue la valeur ajoutée du journalisme."
Dommage que la repentance médiatique vienne à l'Hervé si tard et de si loin, à propos de la petite colombienne enfoncée dans la boue en 1985 ou de la guerre d'Irak et ses images truquées...
On aurait aimé que mr le directeur délégué de l'info sur France 3, c'est à dire l'un des artisans principaux de la pensée unique et du politiquement correct télévisé, dans son désir de transparence absolue et de dévoilement total de la fabrique de l'information, nous explique sur quels critères sont choisis les commentateurs ou analystes maison ou les experts estampillés qui viennent nous apporter sur un plateau les faits de société pré-digérés... On aimerait qu'il nous dise sur quels volets sont triés les invités... On aimerait qu'il nous révèle les consignes qui sont données aux cameramen, aux cadreurs, aux monteurs, aux preneurs de son, aux interviewers... lorsque FR3 traite du Front National ou invite (si rarement..) Jean-Marie Le Pen soi-même, ou sa fille, ou l'un de ses lieutenants... On aimerait qu'il nous explique le brusini comment ça se fait que l'on entend quasiment jamais (ou alors dans la bouche d'un beauf bien con, bien bafouillant et bien caricatural) les arguments de ceux qui sont pour la peine de mort, contre la repentance universelle, pour les valeurs d'effort et de travail, contre l'assistanat généralisé, pour une justice sévère, contre le laxisme des tribunaux, pour une histoire sans cesse révisée, contre les vérités officielles, pour la marche pour la vie, contre la gay pride... Car tout ça aussi, ça participe de la fabrique de l'info...
On aimerait, mais on aura rien de tout cela car mr brusini, malgré ses grandes déclamations éthiques et ses rebonds libé-rothschildiens, n' a pas été placé là pour faire de l'information honnête mais pour faire du formatage aux ordres. Ce qui n'est pas exactement la même chose.
Lou informée ...
21:18 | Lien permanent | Commentaires (10)
dimanche, 08 octobre 2006
Il est minuit...?
Vendredi, un peu avant midi, j'écoute derechef Francecul, et j'entends, émission "A voix nue", l'incontournable louis schweitzer, retraité de chez Renault (combien, au fait, la retraite ?), président d'honneur du médef et, depuis début 2005, président de la Halde (haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité !!).
Et j'ai pu attrapper dans la bouche de ce nabab friqué comme un émir et mitterando-chiraquien enfoiré, ce morceau de choix que je restitue à peu près :"Voyez, disait-il avec la plus parfaite innocence, voyez ce qu'on a fait pour la circulation routière : on a mis des radars, on a mis des gendarmes, et le résultat est là : les gens respectent la loi et le nombre des morts a chuté de 30%. Eh bien,contre le racisme et les discriminations, il faut faire pareil..."
On aimerait que ce con-là qui doit péter dans la soie de ses fauteuils louis xv et des ses robes de chambre en croco, qui doit jeter un regard attendri sur ses toiles de maître, et qui doit se retrouver le soir bien au chaud en famille dans son immeuble parisien fortifié, avec digicodes à triple sécurité, grille aux fenêtres, miradors sur la clôture, pitt-bull dans le jardin, policiers en faction et caméras à tous les étages, on aimerait bien que ce con, dis-je, tienne le même raisonnement non plus sur la sécurité routière ou le racisme, mais sur la délinquance tout court, celle qui empoisonne la vie de millions de français moyens (dont un certain nombre d'immigrés honnêtes, louis !) qui ont pas les moyens de nettoyer leurs cages d'escaliers des "chance-pour-la-France" qui les encombrent...
Et on aimerait bien aussi que les 10 millions de budget annuel de la halde et les 66 permanents attitrés de la chose soient prélevés sur le patrimoine au loulou schweitzer. Ca pourrait lui éviter l'impôt sur la fortune et ça lui calmerait sans doute radicalement les démangeaisons morales et le prurit citoyen...
Lou cesbronnée...
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samedi, 07 octobre 2006
Qui c'est seznec ?...
Soyons clairs : ils vous les brisent pas, vous, les seznec, avec leur acharnement thérapeutique interminable autour du cadavre de l'ancien qu'il faut absolument sauver de l'abominable erreur judiciaire ?
D'autant qu'à supposer même une grâce ou une réhabilitation, ça serait jamais qu'au bénéfice du doute, et quelques nuages d'incertitude continueraient encore de flotter un certain temps autour de la personnalité controversée du dominici de bretagne et de la mort de tonton quémeneur...
A une époque où les tribunaux croulent sous des millions de dossiers en attente, on devrait décréter qu'il y a prescription pour toute affaire remontant à plus de cinquante ans, et laisser les juges de bobigny s'occuper tranquillement de leurs cocottes en papier...
Je peux me tromper, mais j'ai la fâcheuse impression que l'acharnement du petit-fils, Denis belle gueule, autour des mânes de papy mougeot tient moins de l'acharnement thérapeutique que de l'acharnement médiatique.
Et en plus, sur le site seznec ou sur un site voisin, y a de la pub pour ...IdTgv ! -Tribunal à grande vitesse ...?
Dans le même ordre d'idée, je viens de lire qu'un connard d'avocat voulait porter en justice le coup de boule de zizou, comme quoi la madonne des stades aurait jamais dû être expulsée... J'espère qu'il tombera sur un juge italien qui lui mettra un bon coup de boule dans la tronche en souvenir de matterazzi...
Petite méditation seznéquienne :" Ce qui compte, c'est pas ce que la Justice a fait de nous, c'est ce que nous faisons de ce que la Justice a fait de nous."
Lou agitée...
08:30 | Lien permanent | Commentaires (9)
vendredi, 06 octobre 2006
Moi, mon colon, cell' qu' je préfèr'...
Je sais, c'est pas la même guerre, mais qu'importe, en voilà quelques-uns qui auront pas droit aux coktails de Cannes, à la descente des marches, aux plateaux télés, aux risettes débiles de chirac et bernadette ni à la revalorisation de leurs pensions... Au lieu d'être des autochtones, z'avaient qu'à être des "indigènes", au lieu d'être des bons ptits gârs, z'avaient quà être des ordures médiatiques...
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jeudi, 05 octobre 2006
Y sont forts !
First, il est indispensable d'aller faire un tour sur le site de Polyphème, note du 2 octobre intitulée "l'imposture éhontée" qui nous révèle les joyeusetés de l'escadron humanitaire et l'imposture médiatico-spectaculaire...
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Autre chose : Si tous les connards médiatiques et politiques de droite comme de gauche qui arrêtent pas de nous répéter en boucle les universelles valeurs de tolérance, de dialogue, de "lumières", d'antidogmatisme, de droit au blasphème et autres billevesées montaient soudain au créneau pour défendre Robert Faurisson condamné à quatre mois de prison avec sursis et à 7000 euros d'amende pour avoir développé des affirmations contre lesquelles n'ont été produits jusqu'ici que des anathèmes horrifiés et jamais des réfutations argumentées, on pourrait enfin se dire, peut-être, qu'ils ne sont pas seulement des sous-merdes à oeillères idéologiques.... Hélas, le créneau est trop haut ou leur goût de la tolérance trop court pour qu'on ait des chances, un jour, de les voir se dresser comme un seul homme contre la loi gayssot qui a introduit dans notre droit le joli concept libéral de police de la pensée.
Lou ni gaie ni sotte...
08:00 | Lien permanent | Commentaires (16)
mercredi, 04 octobre 2006
Kravetz-la-peste...
Y a-t-il pire enculé que l'infâme marc kravetz ? Cet ex-gros con de Libé époque héroïque qui pointe chaque matin, depuis quelques années, à franceculture avec sa fausse voix de crooner imbibé, ses portraits choisis dans la galerie gaucharde la plus rance, ses borborygmes récurrents, sa digestion difficile, sa diction hâchée et ses phrases à la mords-moi-le-noeud, ce gros con donc s'affrontait quelques minutes, chez l'ali badou des "Matinales" (entre 7 et 9. réécoutable sur site francecul vers la fin de la séquence), s'affrontait, dis-je, avec gilles de robien, ministre de l'éducation (pour qui la Lou ne nourrit pas vraiment une sympathie sans bornes).
Et ce définitivement gros con s'est fait moucher comme un malpropre par de robien lui démontrant tranquillement qu'il ne disait que des conneries et qu'il aurait intérêt à s'informer avant d'éructer ses âneries et ses mensonges.
Que croyez-vous qu'il arrivât ? Que le kravetz s'excusât ? Que nenni ! Chez ces gens-là, monsieur, on s'excuse pas car on porte avec soi toute l'arrogance d'un monde médiatique décidément pourri jusqu'à l'os.
Combien de temps encore allons-nous payer de nos impôts pour se faire formater la tronche tous les jours par des crapules kravetziennes qui arrêtent pas d'avoir à la bouche l'éthique et la déontologie dont ils se torchent chaque matin ?
Lou enrobée...
09:37 | Lien permanent | Commentaires (21)