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mercredi, 30 novembre 2005

Lou Finkielkraut...

 

Interview de Finkielkraut dans Le Monde du 26/11 où il précise ses positions suite à l’interprétation qu’avait donné Le Monde de son interview à Haaretz.

Certaines de ses parades semblent un peu faiblardes et il a dû se lâcher dans Haaretz davantage que ce qu’il prétend… Mais il est si difficile de résister à la meute médiatique, il faut bien en rabattre un peu et dénoncer le « frontiste excité nostalgique de l’épopée coloniale » comme s’il n’était pas  un peu moi et un peu lui… afin d’échapper aux coups les plus rudes et d’obtenir l’adoubement des chiens de garde du consensus.
Bref, ça n’enlève rien au courage et à la lucidité de Fink et, promis juré, Lou continuera d’écouter « Répliques » chaque samedi matin jusqu’à ce que les demorand ou les bourmeau finissent par avoir sa peau. ( Chapeau à Alexandre Adler qui a été le seul à affirmer clairement lundi matin sur France-cul qu’il mettrait plus les pieds ni à France-cul ni aux « Matins » de demorand  si fink s’en faisait éjecter.)
Pour en revenir à l’interview du Monde, Fink en voudra-t-il à sa chère Lou si elle se permet de répondre à sa place à quelques-unes des questions du duo Cypel et Kauffman ?

1/ « La cl é des émeutes dans les cités est, à vos yeux, qu’elles ont été le fait non pas de « jeunes » indéterminés mais de Noirs et d’Arabes musulmans ? »

 Réponse : Il faut être Le Monde et avoir en permanence devant les yeux les lunettes du politiquement correct pour vouloir faire croire qu’il n’y avait que des « jeunes », et en plus « français ». Bien sûr, si l’on s’en tient uniquement à la carte d’identité, ils sont jeunes et français presque tous. Si l’on remonte un brin dans la généalogie (et Le Monde se prive pas de le faire lorsqu’il fait le portrait sur cinq colonnes de « bons » immigrés, les artistes, les stylistes, les intellos, les architectes, les sportifs…), on découvre aussitôt qu’ils sont presque tous originaires d’Afrique noire ou d’Afrique du nord. Et donc la moindre parcelle de sociologie élémentaire devrait faire bannir le terme générique « jeunes » comme non opérationnel et sémantiquement nul. Mais il est vrai que nous ne sommes pas dans la sociologie ni dans le réel mais dans l’idéologie et la bonne conscience.
 
2/ « Les policiers, les éducateurs n’ont pas constaté de revendication religieuse. De même on trouve des Français « de souche » parmi les jeunes condamnés. D’où tenez-vous qu’il s’agit d’une révolte « ethno-religieuse » ?
Réponse : Qu’il y ait des français « de souche » parmi les émeutiers ne peut surprendre que les bobos qui vivent loin des banlieues. Les Français pauvres, ça existe, les Français sdf aussi… Dans une société déstructurée où toutes les valeurs et les repères sont perdus, il serait pour le moins surprenant que des Français « de souche » ne fassent pas partie, eux aussi, du phénomène « racaille, violence et compagnie ». Si le politiquement correct n’existait pas, on pourrait avoir des statistiques sur « de souche » ou pas et les sociologues, au lieu de brasser du vent et de servir la soupe à leurs commanditaires, pourraient faire leur travail au profit de politiques qui ne seraient pas des politiciens soucieux de leur réelection mais des responsables soucieux du bien commun. Mais la République préfère les grands principes quitte à les étayer sur des mensonges.
D’autre part, la révolte n’est pas « ethno-religieuse », elle est « ethno-communautaro-tribalo-médiatique ». Elle s’appuie sur de l’ethnique, sur-valorisé, comme dit Fink et comme disait Maurras, par un pays « qui ne s’aime pas ». Elle s’appuie sur du communautaro-tribalisme lorsqu’il s’agit d’une surenchère délinquante entre cités. Elle s’appuie enfin sur du médiatique lorsqu’ elle trouve en face d’elle des médias suffisamment cons et scoopistophiles pour exhiber sans aucune retenue toutes les images disponibles.
Elle s’appuie surtout sur une absence de valeurs et de repères, absence due au fait que l’immigration, dans un pays incapable de l’accueillir décemment, ne crée que des déclassés, des marginaux, des malheureux et, au bout de la misère, des barbares. « Les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes, disait jadis le vieux barbu, ils ont un monde à gagner. ». Le problème avec ces nouveaux prolétaires du no future, c’est qu’ils n’ont même pas un monde à gagner et donc qu’ils ont et que nous avons tout à perdre.
3/ « Si, comme vous le pensez, « le modèle républicain s’est effondré dans ces émeutes…etc… »
Réponse : Le modèle républicain, on s’en fout. Et d’abord quel modèle républicain ? Où est-elle exemplaire la République, sinon dans les discours et les slogans ? Elle a été et est, tour à tour et à la fois, répressive, magouilleuse, récessive, concussionnaire, menteuse, impérialiste, lâche, va-t’en-guerre, laxiste… bref, tout et le contraire de tout. Ce qui compte, c’est pas la République, mais la France. Et ce qui compte aussi, c’est d’abandonner enfin un régime qui ne sait régler les problèmes, quels qu’ils soient, qu’en fonction de perspectives électorales, c’est à dire en dehors de tout véritable souci du bien commun. En France, ce régime qui aurait le souci du bien commun a un nom : la monarchie. Mais faut pas compter sur les 550 politiciens à la gamelle du Palais-Bourbon pour s’auto-liquider dans une nuit du 4 août mémorable… On pourrait les y aider…
 
Propos recueillis par Lou dédoublée.
 

Colombanismes et dicos d'or...

Colombanismes et dicos d’or…

 

 

Comment des mecs qui ont fait mille ans d’études supérieures, qui sortent des meilleures familles de la capitale, qui ont eu à leur disposition tout ce que la bourgeoisie friquée et intello fait de mieux, qui ont écrit des milliers d’articles, des dizaines de bouquins, qui dirigent the journal de référence, comment, dis-je, des colombàni peuvent-ils être aussi nuls ?

 

Le Monde du 28/11/2005 : JMC soi-même éditorialise, sous forme de dictionnaire, la crise des banlieues :

 

« D comme discrimination :…nous sommes face à la réalité des résistances que nous opposons à notre propre diversité… ». Ouf ! Doliprane, s’il vous plaît. Nous sommes surtout, JMC, face à la réalité d’une politique de merde en matière d’immigration que tu encourages depuis trente ans dans ton torchon.

 

« I comme intégration… » On aurait pu attendre « I comme immigration ». Eh bien non ! C’est pas l’immigration qui fait problème pour bobo-colombàni, c’est l’intégration. En deux mots : on est incapable d’intégrer, mais il faut continuer à laisser immigrer. Solution : « Cette immigration, il faudra la canaliser, la réguler, la maîtriser. » Ah ! que voilà de la belle politique : « Il faudra… ». Et deux articles plus loin, colombàni d’écrire : « On connaissait le «y a qu’à » ! Mais tu connais que ça, ducon ! Les journalistes sont les Mr Propre de la politique et du social : ils n’ont jamais eu en main aucune responsabilité et leur boulot consiste à faire la leçon au monde entier à coups de Yaka et de Il faudra.

 

« N comme neuf : la France est d’abord le paradis des faux-fuyants sémantiques… » Alors là, bravo ! Trente ans que Le Monde écrit « jeunes » pour éviter de dire « immigrés » et mr le directeur vient nous parler de sémantique ! Colombo, t’es vraiment au sommet.

 

« V comme vocabulaire… » Et colombine de revenir, natürlich, sur « racaille », oubliant dans sa grande passion pour une information complète et « de référence » de citer sarko soi-même dans l’Express du 17/11 : « Quand je dis « racaille », je ne parle pas des jeunes ni des habitants des banlieues… Je désigne ceux qui ont tué d’un coup de poing un homme âgé, qui ont battu à mort un autre en train de prendre des photos dans la rue… »

 

Et enfin, cerise sur le gâteau, M comme mensonge, mais c’est pas dans le dico à coco : « Il s’agit de jeunes français ordinaires… » Alors là, duco, ducon, ducolombàni, faudra que t’explique à ta Louve préférée comment est-ce qu’il se fait que depuis un mois ton torchon arrête pas de passer des reportages sur les 2°, 3°, 4° et 5° générations s’il s’agit que de « français ordinaires »…

 

« Difficulté à nommer les évènements » écrit pour conclure le sémantico-linguiste « de référence ». On te rassure ma jolie, y a pas vraiment de grosses difficultés à nommer con un colombani.

 

 

 

Lou mondialisée.

 

Banlieues XII...

 

 

 

Lois sur le regroupement familial, sur les mariages mixtes, sur le droit d’asile, sur les étudiants étrangers…etc …etc… L’immigration posait donc un problème. Et en plus il y avait des solutions.

 

Et dire qu’il a fallu que crament 8000 bagnoles, 20 écoles, 200 bus, 10 gymnases, 2 églises, 1 mosquée et un raton-laveur pour que la droite la plus bête du monde commence à un peu moins trembler de peur devant la gauche la plus débile du monde… !

 

Mais, qu’on se rassure : ça va pas durer ! Retour aux chocottes dans moins d’un mois.

 

 Lou même pas abusée…

 

 

mardi, 29 novembre 2005

Télérama's rap...

 Encore un édito de merde de Marc Jézégabel dans Télérama du 30/11/2005, p. 5. Et le dirlo d’ironiser, plein de finesse, sur les 153 députés et 59 sénateurs qui ont demandé des poursuites contre sept groupes de rap aux textes haineux et racistes.

 

Et cette crapule boboïde de Jézé qui n’est antiraciste que lorsque le racisme touche black, beurs, feujs mais surtout pas lorsqu’il touche la France, les flics, l’armée, les curés…, se positionne bien sûr contre ce qu’il appelle la « réponse judiciaire » qui serait en plus une abominable censure de ce « mode d’expression » spécifique des banlieues où les « dérapages ne sont ni nouveaux ni rares », ce qui sans doute leur vaut l’absolution jézégabelienne et la mansuétude téléramesque.

 

Je dédie donc au beau Marco ce rap qui est momentanément mon mode d’expression à moi et qui ne fait que s’inspirer de l’art brut mais ô combien respectable des sympathiques rappeurs pour lesquels Jézé éprouve tant d’humanitaire et touchante compassion.

 

 

 

Jézé aura le feu car il sème la haine,

 

Jézé j’te baise et je te hais,

 

On te pète le fion, on déteste ton pognon,

 

T’es une garce et on te nique

 

Lâchons les pits, cassons les vitres,

 

En face c’est télérama,

 

C’est des bobos de cinéma,

 

Les journalistes sont lynchés, ça soulage, ça soulage,

 

On redémarr’ la guillotine, on a la rage, on a la rage,

 

Jézé est une garce, faut l’baiser jusqu’à l’épuiser,

 

Comme un’ salope faut le traiter,

 

Je pisse sur jézé et sur télérama

 

Fils de pute je te bute

 

Tu vas pas m’ériger en martyr des cités

 

Tu vas pas me censurer je suis défavorisée,

 

Si tu peux, cherche à me dissuader

 

Mais tes efforts de récuseur me font marrer

 

Me font marrer…

 

 

 

Lou qui a bien du mal, malgré tout, à rapper ainsi…

 

dimanche, 27 novembre 2005

Finkielkraut...

 

Allez, saluons Finkielkraut, le seul homme de média supportable dans le Paf. Mais ça m’étonnerait qu’il reste encore longtemps à France-culture, ça va bientôt sentir le limogeage…Les grands démocrates style demorand, duhamel, voinchet, lebrun… doivent préparer les nouvelles photos de famille avec les vieilles gommes du kgb…


Soutenons Fink, écoutons chaque samedi matin à 9 h 07 son émission : « Répliques ». En général on en sort moins con. Tiens, celle de ce samedi (hier) sur Louis XVI : le vieux vovelle-robespierre a dû s’étrangler…

 

 Soutenons Finkielkraut pour ses déclarations, même modifiées après coup, à « Haaretz ».

 

Juste une chose, Fink, lorsque tu dis : »Il y a en France des gens qui haïssent la République. », tu participes encore de la langue de bois. La République, ils (les casseurs, les brûleurs…) s’en foutent royalement, si je puis dire, et nous nous en foutons itou.

 

C’est pas la République qui importe, cette abstraction qui ne s’incarne que dans les partis, les politiques, les intérêts électoraux, le clientélisme, les trafics, les magouilles, les promesses, les mensonges… C’est pas la République qui importe, c’est la France. Et il existe une vie collective possible hors de la République, tout simplement dans la nation.

 

Les nations, disait Maurras, sont des amitiés.

 

Lou finkielkrautisée…

 

samedi, 26 novembre 2005

Qui veut noyer son chien...

Jean Daniel, le vieux beau de la gauche caviar, le sage ami de toutes les excellences, l'encensé de tous les renvois d'ascenseur, bref Mr Nouvel Obs soi-même nous dit ceci dans son canard (Nouvel Obs du 17 au 23 novembre, p. 45):

"J'ai toujours écrit que le crime de Le Pen était de nous avoir privés d'une pensée de l'immigration en injectant dans ses commentaires le poison du racisme, de la xénophobie et de la haine."

Ainsi, à en croire Jean Daniel, si la gauche toute entière, ses intellos, ses penseurs, ses militants, ses chroniqueurs, ses moralistes, ses donneurs de leçons... a été incapable d'évaluer avec clarté, sérénité, lucidité et sang-froid les problèmes que pouvait  représenter l'immigration, c'est la faute à Le Pen.

Plutôt que de se remettre en cause et d'avouer enfin que c'est l'idéologie humanitariste et la compétition droitdelhommesque qui les a conduits à nier l'évidence, refuser la réalité et donc préparer en toute bonne conscience les éruptions banlieusardes de ces dernières semaines, nos belles âmes généreuses préfèrent crier haro sur le baudet et noyer un peu plus le chien Le Pen en l'accusant de toutes les rages possibles et imaginables...

Dans son prochain édito, Jean Daniel va sans doute annoncer que Le Pen est responsable du bordel actuel au PS, de la grippe aviaire et de la chute annoncée de la Maison July...

Le Pen superstar, une production Jean Daniel and co..., chaque semaine dans l'Obs !

Lou renversée.

Charlie-Hebdo, quand on aime on ne compte pas...

Toujours Val, toujours l’édito (23/11/05)…
Et mr le penseur qui fait semblant de s’étonner qu’Hélène Carrère d’Encausse et les garçons se plaigne qu’on ne puisse pas parler librement en France de la seconde guerre mondiale. Et val, faux naïf, de demander : « Qu’est-ce qu’on ne peut pas dire en France, à propos de la période 1939-1945 ? »

Et le voilà qui se loue illico de l’immense liberté qui consiste par exemple à pouvoir s’interroger librement et sans aucune contrainte sur la couleur des robes de lucie aubrac ou la forme des lunettes d’henri frenay, voire sur le prix des pompes à jean moulin…

Et soudain, se rappelant in petto de la loi fabius-gayssot, le voici, lui, l’intellectuel de haute volée pour qui tout, absolument tout, doit passer par le filtre et le tamis de la raison raisonnante estampillée « Lumières 89 », lui l’altissime penseur pour qui tout dogme est fait pour être contesté, fissuré, démonté, explosé, lui le rationaliste fou pourfendeur de tous les préjugés et des oukases obscurantistes, le voilà tout à coup en train de sucer alternativement fabius et gayssot, leurs pompes, leurs œuvres, et de se réjouir auguste et solitaire de ce que l’Histoire, dans ce pays, soit faite à coups de tribunaux et de cours pénales…

Philippe, t’es rien qu’une merde pour te renier à ce point. Et quant au révisionnisme, si l’Histoire n’est pas, sans cesse, qu’une immense entreprise de révision, elle n’est alors qu’imposture et fausse science au service du pouvoir…

Lou révisée.

vendredi, 25 novembre 2005

Charlie-Hebdo for ever...

Philippe Val soi-même, cette fois-ci… Voyons un peu l’édito (23/11/05, p. 3)…

 

Philippe Val, on le sait, ne peut pas écrire cinq lignes sans étaler sa grande culture humaniste et montrer qu’il possède à la fois internet et l’encyclopedia universalis. Tantôt c’est schopenhauer, d’autres fois, tonton kant, ici c’est bourdieu, là deleuze, demain boulez, avant-hier platon…bref, aujourd’hui, comme il est tombé par hasard sur son vieux Lagarde et Michard, c’est Molière dans le Malade imaginaire.

 

Et le val alors de se la jouer gros malin en prétendant qu’Hélène Carrère d’Encausse évoquant la polygamie comme une des causes du mal des banlieues c’est Toinette soignant Argan et répétant en boucle : le poumon, le poumon…

 

Ohé, ducon, Toinette c’est pas Hélène ou les garçons, c’est toi, oui, toi Philippe Val, toi-même, l’ex-copain comme cochon d’un certain Font qui fut je crois pédophile au temps de votre jeunesse folle… Mais c’est de l’histoire ancienne… Toi, disais-je, qui devant la crise des banlieues ne sait dire rien autre, en guise de poumon, que : l’exclusion, l’exclusion, l’exclusion…, sans être capable une seule petite fois d’envisager d’autres causes (immigration, perte des valeurs, assistanat, pompe aspirante, électoralisme …) qui t’obligeraient, petit bourgeois bohême que tu es sous tes airs d’intello à lunettes, à remettre en cause l’eau tiède consensuelle et démocratique qui te sert de pensée depuis des lustres…

 

Lou dévalisée.

 

La chair est triste, hélas...

"La chair est triste, hélas, et je lis tous les journaux…" Même les gros cons de Charlie-Hebdo... C'est vous dire dans quel état je me trouve...Leur titre, cette semaine (23/11/05) : « France, pays de vieux cons ».

 

Imaginons le même titre avec Israël ou Zaïre à la place de France, Mouloud Aounit et les pleureuses du Mrap seraient déjà en toge dans les tribunaux… Mais au-delà de ces petits et gros cons de l’antiracisme sélectif et rentable, ce qui est encore plus jubilatoire, c’est de voir les grands impérissables démocrates de Charlie-Hebdo, leur dirlo à 5 bâtons par mois, Philippe Val, en tête, s’écrier comme un seul homme qu’il faut dissoudre le peuple vu que le peuple ne pense pas comme eux.
Pour ces connards, le peuple est noble et digne et généreux et exemplaire lorsqu’il défile dans les rues en brandissant la dernière couverture de leur torchon et en hurlant leurs slogans de merde. Il est à chier lorsqu’il devient soudain sécuritaire et qu'il parle de racaille comme sarkozy !

Eh oui, mes jolis, mais la démocratie, en principe, c’est tout ou rien… Faut prendre le peuple comme il est, pour le meilleur et pour le pire. Ou alors, faudrait arrêter de se dire démocrates, ce qui serait enfin le début de la sagesse…

 

Lou assagie.

 

mercredi, 23 novembre 2005

Banlieues XI...

 

Z’avez remarqué : la quasi totalité des photos de l’insurrection des banlieues est prise du côté des flics.

 

Courageux les journalistes pro-jeunes, mais pas téméraires… !

 

Ce qui est magistralement confirmé (bravo l’honnêteté, une fois n’est pas coutume, ou alors c’est involontaire) par le reportage de Nicolas Delesalle (Télérama du 16 novembre, p. 12) : « La direction de la rédaction a mis en garde ses journalistes. Ils doivent… limiter au maximum les déplacements loin des forces de l’ordre… »

 

C’est beau les anti-flics, les « non à la répression », les « crs-ss », les « merde au tout sécuritaire » quand ça vient chialer dans les gilets pare-balles…

 

 Lou apitoyée.

 

Télérama... beuark !

Télérama... toujours la même merde. Jézégabel, mr le Dirlo… tu touches combien au fait chaque mois ? Tu nous la fais voir quand ta fiche de paye ? Tu l’affiches quand à la Courneuve, à Vaux, à Aulnay, pour qu’ils sachent, les casseurs, ce que ça vaut les paroles de compassion des bobos friqués qui pleurent sur eux…
Elles crament quand les bagnoles dont tu fais la pub dans ton canard tout en pleurant sur les pauvres des banlieues, le coupé 407 peugeot des pages 4 et 5, la bmw de la page 12, la jaguar de la page 17, le land rover de la page 21, la volvo de la page 27, la mégane, la fox…
Ca t’arrache pas la gueule de parler dans ton édito (23/11/2005, p. 7) des habitants qui vivent une « insécurité civile et sociale » quand tu es le fleuron du marché et de la pub, ça te fait pas gerber de cracher sur sarko, de parler de stratégie électorale, de faire ta chochotte avec « racaille » et « kärcher », de dévoiler ses dessous à lui alors que les tiens, ma grande, sont pleins de merde…
"La frénésie Sarkozy, écris-tu, repose littéralement sur un contresens."
La poésie Jézégabel repose sur ses annonceurs. Pas mieux.  Beuark !
Lou soulevée.

SNCF, RTM...

RTM, SNCF, et sans cesse, devant les caméras complaisantes , derrière les micros mielleux, sans cesse les mêmes canailles syndicalistes à nous postillonner leur cégétisme récurrent, envahissant, totalitaire, comme aux plus beaux jours de feues les courroies de transmission.
Deux minutes d’analyse médiatique, je me sens l’humeur sérieuse : pourquoi, dès qu’il y a conflit de ce genre, c’est-à-dire un conflit touchant le service public, pourquoi toujours les mêmes gueules de braillards syndicaux vociférants et si peu les usagers et si peu la direction ?

 

Réponse :

 

1/ parce que les médias sont de toute façon à leurs genoux : ça c’est pour l’idéologie.

 

2/ parce que c’est plus médiatique une « tronche » avec l’accent, le parler cru, peuple, nature qu’un Gandois guindé dans sa cravate et son costard trois pièces. Ca c’est pour le médiologique.

 

3/ parce que le Gandois guindé est, structurellement, institutionnellement, tenu à plus de réserve que le cégétiste de base : ça c’est pour l’institutionnel.

 

4/ parce que (et on revient à l’idéologie) les médias ont et se font l’obligation de ne laisser passer le parler vrai de l’usager que lorsqu’il va dans le sens gaucho-consensuel. Le reste doit être censuré. On aura du mal à me faire croire que sur les milliers de mecs et de nanas qui s’emmerdent depuis huit jours (sncf) ou deux mois (rtm) à perdre leur temps dans des déplacements compliqués dans Marseille, y en a pas cent, mille, dix mille qui ont hurlé dans les micros que la CGT commençait vraiment à nous les briser menues, que c’était que des fainéants, des planqués, des braillards, des crasseux, des fouteurs de merde…etc… (crasseux, moi en fait je m’en fous !)… Et jamais, jamais ceci n’a passé la barrière des étranges lucarnes ou des hauts-parleurs.

 

La solution ? –La première, la plus radicale et définitive, la meilleure : casser la télé, scier les antennes, brouiller les décodeurs et vivre sans… Le pied ! –La seconde : exploser les caméras, broyer les micros, mais paraît que c’est interdit par le code civil… Dommage, ça serait aussi le pied.-La troisième : si quelqu’un pouvait me la donner…

 

Lou rêveuse…

 

lundi, 21 novembre 2005

Démocrassie...

Petite marche arrière sur un titre récent du Monde qui m'avait échappé : Vendredi 4 novembre, cinq colonnes à la une :"Les banlieues continuent à flamber, Villepin et Sarkozy s'affrontent."

 

Tout est là. Pas besoin de mille analyses par des politologues patentés. Il suffit de l'accouplement dans le même titre de la gravité d'une situation de crise grave et de la rivalité politicienne de deux membres de l'appareil pour comprendre illico ce qu'est la démocratie : cette absence véritable de souci politque, cette absence de véritable souci du bien commun au profit de minables intérêts carriéristes et partisans de politiciens toujours en train de lorgner sur la ligne bleu horizon de la prochaine élection.

Des rats dans un égoût... c'est Clémenceau qui avait raison, et il savait de quoi il parlait !

Mais on ne chassera pas les rats tant qu'on ne détruira pas l'égoût.

Lou, éboueuse.

dimanche, 20 novembre 2005

Lettre ouverte au fils à papa...

 

 

Ho, Moatti, ce qu’ont à dire les 6 cadavres socialistes que t’as invités à Ripostes, sur la 5, ce dimanche 20 novembre 2005 à 18 h, on s’en fout et contrefout, c’est que du vent, de la course d’obstacles en vue de 2007 et du resucé de chez resucé.
Par contre, Moite, le jour où tu feras une émission sur le FN et que t’auras les couilles de faire venir 6 invités tous d’extrême-droite (allez, je t’aide : jean-marie, marine, gollnisch, bompard, lang, sanders, daoudal… et alii…) et de leur servir la soupe comme tu le fis ce soir, oublie pas de me faire signe. Ce jour-là, c’est champagne pour toute la chaîne.

 

Je sens que je vais encore faire des économies…

 

Salut, vieille fripouille.

 

 Lou paritarisée…

 

 

vendredi, 18 novembre 2005

Banlieues X...

 

 

Libé découvre l’eau chaude. Quelques heures au tribunal de Lille ont permis à Miss Saberan (18/11/2005) de s’apercevoir (et de clamer haut et fort car il faut que cela se sache pour chasser l’horrible spectre du racisme et l’infâme stigmatisation anti-immigrés), de s’apercevoir donc qu’il y avait des casseurs blancs et qu’il y en avait même beaucoup… On n’ose pas dire encore qu’il y en avait plus que des « gris » ou des « blacks » mais ça ne saurait tarder. (Parenthèse indispensable : quand on pense qu’il y a quelques années, on eut droit à un long et pesant débat sur les races qui, paraît-il, n’existaient pas, que ça n’était que des créations pseudo-scientifiques de méchants racistes ségrégationnistes…etc… Et voilà que maintenant, à l’occasion des récents feux de joie des banlieues, tous les journaleux n’ont eu aucun mal, semble-t-il, à distinguer immédiatement et sans valise anthropométrique les faces de craie des gris, des blacks ou même des asiatiques et feujs absents… Comprenne qui pourra !)

 

Ainsi donc, alleluia ! les kaïra ne sont pas qu’allogènes, nous avons aussi nos blancs de banlieues, nos pâles casseurs, nos blêmes dealers qui, en plus, n’hésitent pas à fraterniser avec les 2° ou 3° générations… Et donc, la bienheureuse et salvatrice conclusion s’impose, avec l’aide de la sociologue de service : « Les émeutes urbaines ne s’analysent pas en termes ethniques ». Ce qui a l’immense avantage de tout renvoyer sur l’économique, le chômage et de ne surtout pas faire le jeu de la borgne bête qu’immonde, qu’immonde…

 

Oui, sauf que si, depuis 1974, la politique d’immigration d’un pays qui ne pouvait plus accueillir d’immigrés ou qui ne devait en accueillir qu’au compte-gouttes avait été autre, on peut penser que les millions de milliards dépensés pour régler toutes les questions liées à une immigration problématique auraient sans doute permis d’élever le niveau de vie des Français et de régler en partie le problème du chômage et de l’habitat. En outre, une immigration moindre et absorbable n’aurait pas ajouté aux problèmes existants ceux liés à une identité incertaine, ceux liés à l’islam, à l’autorité des familles, aux rivalités ethniques…etc…

 

Mais ça, Maryse la sociologue est payée à Libé ou ailleurs pour ne pas le voir et pour ne pas le dire…

 

 Lou, mal informée…

 

Colonisation...

Lâchons un peu les banlieues...

 

 

Jeudi 17 novembre 2005, France-Culture, midi, émission de Marc Voinchet : « Tout arrive », sur la loi du 23 février 2005 incitant les enseignants à évoquer le rôle positif de la colonisation.

 

Et bien sûr, tous les invités de service, soigneusement triés sur le volet, de s’offusquer et s’indigner devant cette atteinte inqualifiable à la liberté des enseignants, devant cette honteuse ingérence du politique dans le scientifique et l’historial…

 

Dommage qu’aucune de ces belles âmes n’ait songé à remettre en cause l’ingérence de l’Etat et la propension de la justice à dire et imposer l’histoire officielle lorsqu’il s’agit de la seconde guerre mondiale.
Vérité en-deçà de 1945, erreur au-delà… disait à peu près Pascal.

 

 

 

Lou, historiée.

 

 

 

P.S. Indépendamment de l’histoire officialisée, la quasi totalité des invités de cette émission était prête, semble-t-il, à s’entendre assez bien sur le rôle négatif de la colonisation… Manichéisme quand tu nous tiens…

 

Faudrait peut-être qu’ils se mettent à lire Bernard Lugan… Tout arrive, n’est-ce pas…

 

mercredi, 16 novembre 2005

Du "Monde" à "Libé"...

 

 

 

Dans les ordures banlieusardes, je voudrais Libé

 

Lundi, 14 novembre, long article, chez le gros July, de Stéphanie Binet qui a passé tout le week-end à écouter en boucle ses disques de rap français pour nous distiller la substantificque moëlle de cette pensée altissime. Et ça donne en titre : « Les rappeurs l’avaient bien dit. »

 

Ils avaient dit qu’il leur fallait de bons profs, que ça allait péter, qu’ils étaient des parias, qu’ils avaient des armes, qu’il y avait d’ la discri, que la boulice leur cassait les couilles… etc…etc…

 

Bon, OK, c’est pas tout à fait la Critique de la Raison Pure ni du Mallarmé, mais, comme disait feu Lacan, ça parle.

 

Dans la même série, dommage que miss binet-censure-j’aiguise-mes-gros-ciseaux n’ait pas jugé bon de nous donner les paroles d’autres sympathiques rappeurs qui braillent d’autres gentillesses du genre : « J’ baise votre nation… on leur pète le fion… j’aime pas ce pays, la France… on nique la France… faut leur en faire baver… mon seul souhait, nous voir les envahir… les keufs sont lynchés… guerre raciale… le France est un pays de pute… J’ai envie de dégainer sur ces faces de craie… » (Liste non limitative). Et le gros July de cautionner voire d’encourager cette manière bien particulière de rendre compte du réel, un réel expurgé de ce qui dérange un pau trop la gauche caviar, bobo et résidence secondaire dans les Alpilles… Bravo la déontologie !

 

Et tant qu’elle y est, la môme Binet, dans la série « Ils l’avaient bien dit. », elle prendrait cinq minutes le week-end prochain pour relire la collection complète de National-Hebdo, elle trouverait d’autres prophètes qui annonçaient la chose et qui mériteraient bien également l’article qu’on ne verra jamais dans Libé-la-merde.

 

 

 

Ceci dit, Stèph, faut bien manger…isn’t it ?

 

Lou ta pote…

 

mardi, 15 novembre 2005

Banlieues VII...

Le Monde, mardi 8 novembre, numéro collector : l'horreur médiatique dans toute sa splendeur. Pour le premier numéro de la nouvelle série, avec maquette nouvelle, photos couleur et pub plein pot sur les ondes complaisantes,on peut dire que la bande à Colombani s'est défoncé le bulbe.

Cinq pleines pages pour nous expliquer que les "racailles" sarkoziennes ne sont pas des "casseurs" mais des "émeutiers" et que s'ils foutent le feu, ces chérubins, c'est uniquement parce qu'ils maîtrisent mal la langue de Racine et que c'est leur seule façon de parler...

Et le Monde de leur servir la soupe à pleines gamelles et de théoriser vers du politique ce qui n'est rien d'autre que surenchère de délinquants encapuchonnés incapables de se prendre en charge autrement que par le rackett, le deal et les auto-radios.

Ce qu'oublie de nous montrer la piteuse bande bobo à Colombani qui crèche loin du théâtre des opérations, ceux qu'ils oublient d'interviewer, c'est tous les jeunes beurs et blacks de banlieue, et les "faces de craie" aussi, qui essaient de s'en sortir autrement que par la zone et la boule de pétanque, mais par le travail et le sérieux. Ceux-là, Monsieur le Directeur du Monde les ignore grave, ils sont pas intéressants, c'est juste des "canards", des "bolos", des "bouffons"... Ils ont qu'à crever.

Cerise sur le gâteau, dans ce même impérissable numéro consacré au problème des banlieues, ces fils de pute ont trouvé rien de mieux que placer une pub Boucheron en feu pour une bagouze à 1500 euros minimum ! Oh ! Colombani, tu gagnes combien par mois pour avoir le droit de traiter des banlieues dans ton journal de merde ?

Et dire que ça fait quinze jours qu'ils nous annoncent cette nouvelle formule à coups de FOIN/INFO, AVOIRS/SAVOIR, RENONCE/ENONCER...etc...

T'en veux de l'anagramme, Colombani ? Tiens, avec ton nom, tu sais ce qu'on peut faire ? On peut faire GROS CON. Et s'il reste quelques lettres, on doit bien pouvoir faire ENCULE !

Lou grossière.

Banlieues VIII...

Depuis des lustres toute la classe intellectuelle, médiatique et artistique, encouragée et subventionnée par les politiciens de tous bords ou presque, n'a pas cessé et ne cesse pas de cracher sur la France, de dénigrer son histoire, de dénoncer les "heures sombres", la colonisation cannibale, l'esclavagisme honteux, la collaboration effroyable, le nationalisme abominable... depuis quarante ans on ne cesse d'aller de repentance en repentance, d'agenouillement en aplatissement, de culpabilité en mea culpa, et on s'étonne que les "jeunes" des banlieues ne respectent ni les biens ni les personnes, veuillent niquer les "faces de craie", fucker la police, baiser l'armée et foutre un immense bordel dans ce pays si veule... !

On a les banlieues qu'on mérite.

Dommage que les caillasseurs prennent pas pour cible les politiques, les journalistes, les artistes et les intellos qui ont fait d'eux des barbares... Dommage...

Ca viendra peut-être, faut pas désespérer... Ce jour-là, on verra les champions des droits de l'homme aller pleurer dans le giron à Sarkozy et réclamer la Légion... Je m'en gondole d'avance !

Lou hilare.

Banlieues IX...

Le Monde du mardi 8 novembre 2005, page 12 :"Pour eux, rien de plus simple. Il suffit d'une bouteille en verre remplie d'essence, d'un chiffon en guise de mèche, de briser l'une des vitres et de jeter le coktail à l'intérieur : en deux minutes, le véhicule s'embrase, quand il n'explose pas."

Afin de compléter cette information, il nous est agréable de signaler à nos lecteurs et aux "émeutiers" qui ont "la rage" que les véhicules de Messieurs Jean-Marie Colombani, Yves Bordenave et Mustapha Kessous ont une capacité calorifique et luminescente surprenante et qu'ils peuvent s'embraser, voire exploser, dit-on, en une minute trente.

Par ailleurs, un test sur des volumes plus importants pourrait donner des résultats intéressants au 80, bd Auguste-Blanqui, Paris, 7° où l'on trouvera en outre un livre de recettes complet, au titre engageant :"Qu'est-ce qu'on attend pour aller brûler autre chose ?"...

Lou immonde...

lundi, 14 novembre 2005

Chirac la honte...

Ca y est, le grand con à lunettes a parlé. L'homme au prompteur entre les oreilles, le seul chef d'état incapable de dire trois mots sans regarder la bande défilante, là, au-dessus de la caméra, a enfin pris la parole...

Il a parlé, le grand Duduche, et naturlich il a rien dit. Le vide, le néant, le gouffre absolu... Refrain en boucle : la diversité, la mixité sont une chance pour notre pays. Couplet : Quelle chance nous avons d'appartenir à la communauté française !

M'est avis qu'il va quand même avoir du mal à convaincre le plombier d'Aulnay qui a vu son fourgon cramer, le peintre de Vaux-en-Velin qui a vu son atelier partir en fumée, le maçon de Corbeil-Essones qui a vu son chantier saccagé.

Et naturellement, dans toute cette eau tiède de merde qui dégoulinait de sa bouche de Président, pas un mot sur l'immigration, pas un mot sur les politiques de merde qu'il a menées, lui et les siens, depuis trente ans et plus, pas un mot sur une classe politique déconsidérée, sur les sandwiches à quatre mille balles le jambon-beurre, sur les voyages de tatie Bernadette, sur les gentilles chansons d'amour des rappeurs fous de nos banlieues, sur la réalité des 15 jours d'émeute...

Du vent, du vent et l'appel rituel aux valeurs de la République. Alors, une, Chirac, la République on s'en fout et contrefout. Ce qui nous intéresse, c'est la France. Deux, c'est quoi les valeurs de la République ? C'est la guillotine, la terreur, les massacres de masse, le vandalisme des oeuvres d'art, la peau des Vendéens que l'on tanne... c'est quoi la République, c'est les urnes bourrées, les élections truquées, la presse aux ordres, les charcutages électoraux, la magouille permanente... ?

Chichi, j'm'en vas te dire : tu me fais gerber.

Lou nauséeuse...

dimanche, 13 novembre 2005

Serge Moati, fils de son père...

Mais comment peut-on supporter un tel con ? Comment, sinon parce qu'il est le fils de papa et que les "héritiers" ça existe même à gauche, comment peut-on lui confier une émission hebdomadaire : Ripostes, chaque dimanche, 18 h.

Il suffit de le voir 30 secondes ouvrir son émission avec ses rituelles débiles formules, de le voir jouer, car il joue bien sûr, et même il se regarde jouer, de le voir donc jouer l'agité du bocal qu'il est même pas, il suffit de voir comme il est fringué, ce bobo médiatique, de voir comment il gère même pas le débat, pour avoir envie de dégueuler qu'un tel con, un de plus, émarge sur nos impôts et pète dans sa graisse sur notre fric...
Et Finkielkraut, un des rares et seuls supportables du Paf, mais qu'allait-il faire aussi épuisé dans cette galère d'un débat sur les banlieues où il était interdit de parler d'immigration...? Un bon point quand même : ses citations de rappeurs de merde que personne bien sûr n'a reprises et que Moati a zappées illico...
Et Julliard, Monsieur nouvelobs en personne, la gauche soi-même dans tous ses avatars, Julliard qui en venait quand même, touché par la grâce du réel enfin reconnu, à oser suggérer et susurrer qu'on ne change pas les mentalités en huit jours, et que, pour ce qui est de faire disparaître les discriminations à l'embauche, il faudrait peut-être attendre encore un peu...

S'il eût été moins con Julliard, et un brin honnête, il aurait dit que la solution elle est pas devant nous mais derrière et qu'il fallait pas, tout simplement, accueillir les immigrés qu'on avait pas les moyens d'intégrer. Mais ça, Monsieur l'Historien ne l'a hélas jamais dit. Ni hier, ni avant-hier ni aujourd'hui...

Je sais, on me dira qu'il ne sert à rien d'aller chercher les solutions derrière. OK, mais tant qu'on aura pas le courage de dire où et quand et pourquoi on s'est gourrés dans les politiques précédentes, on résoudra pas l'aujourd'hui...

Lou moitée.

Fonctionnaires

Une étude menée par un prof d'éco de l'Université Paris II révèle que 51, 3% des députés ont été ou sont des fonctionnaires ! Et la répartition s'établit comme suit : en tête les socialos rose bonbon(72%), puis les centristes bayroutiens(67%), puis les stalinos-cocos(59%) et enfin l'ump-kärcher(42%).

Ca veut dire quoi ? Ca veut dire tout simplement que les 550 bavards absentéistes qui sont censés nous représenter au Palais-Bourbon sont, plus d'une fois sur deux, des frileux qui ont choisi la sécurité du salaire et de l'emploi, qui ont pas été foutu de s'engager et de prendre des risques, qui prônent l'esprit d'aventure pour les autres mais qui restent avachis dans leurs charentaises, des mecs qui n'ont jamais eu de compte à rendre à personne, qui sont pas payés au rendement, qui vivent sur le travail des productifs, qui arrêtent pas de réclamer des augmentations de salaire et des baisses d'horaires, bref, des mesc qui ont un sens des responsabilités proche de zéro et qui ne savent pas reconnaître une pelle d'un marteau sauf quand ils s'en servent pour bricoler leur résidence secondaire ou leur camping-car pendant les congés-maladie...

Et c'est ça qui nous gouverne, et c'est ça qui nous dit ce qu'il faut penser, et c'est ça qu'on paye avec nos impôts...

Poor country... There is something a little avarié au pays du camembert...

Lou hamlétisée.

Banlieues VI

"L'immigration, une chance pour la France"... Tous les cons de tous bords qui ont braillé et répété en boucle ce slogan débile ne manquaient jamais, pour l'illustrer et le rendre crédible, de mettre en avant les grands artistes, les grands sportifs, les grands intellectuels...etc... qui ont apporté leur talent, leur énergie, leur charisme, leur force de caractère...etc... à la France.

OK boy, mais est-ce qu'ils vont mettre aujourd'hui en avant les caillassages, les incendies, les couvre-feu, les assassinats et ce qui pourrait bien venir encore...? Où ils sont les soprani de SOS Racisme, les alti de la Licra, les ténors du Mrap, les basses profondes des journaleux engagés ? Où elle est la belle chorale qui pourrait aujourd'hui encore essayer de nous chanter à quatre voix que l'immigration est une chance pour la France, qu'ils sont chez eux chez nous et que tout va très bien madame la marquise dans le plus métissé des mondes possible ?

Pauvres mecs ! Ils sont même pas foutus de reconnaître qu'elle n'est une chance ni pour la France ni pour les immigrés. Et que dans un pays dont les structures sociales, politiques, culturelles et économiques sont dans l'incapacité d'accueillir dignement l'immigration, l'accueillir quand même c'est un crime contre l'immigré et contre l'autochtone.

Mais quand on vit dans le ciel des idées ou sur la moquette des quartiers bourgeois, qu'est-ce qu'on s'en branle, n'est-ce pas ?

Lou des dimanches...

jeudi, 10 novembre 2005

Banlieues V

Grave question : qui est responsable ?

1/ Les casseurs, bien sûr. En vertu de l'adage sartrien : ce qui compte, c'est pas ce qu'on a fait de moi, mais ce que j'ai fait de ce qu'on a fait de moi.

Donc, sévérité maximale.

2/ Toute la classe intellectuelle, médiatique et politique qui est aux commandes depuis trente ans et qui a fait de ces "jeunes" ce qu'ils sont. Tous les connards qui ferment les yeux sur les causes véritables, qui camouflent la vérité, les chiffres et les courbes pour, ultima ratio politicorum, ne pas faire le jeu de Le Pen...

Extraordinaire le débat à l'assemblée mardi, extraordinaire l'entretien villepin-poivre le même soir : pas une seule fois, ou vraiment à la marge et en loucedé, pas une seule fois le mot "immigration" ! Il faut pas "stigmatiser", paraît-il. On préfère "stigmatiser" les voitures, les bus, les gymnases, les écoles, les entreprises, les salles de sport qui crament. On préfère "stigmatiser" les populations qui vont avec, qui travaillent et qui paient des impôts et qui vont perdre leur boulot, du temps, de l'énergie, de la patience, de la confiance, de l'envie de vivre...

C'est ni les immigrés ni les populations qu'il faut "stigmatiser", c'est les politiques et les journalistes et les intellos qui ont tout vu venir mais qui n'ont rien dit par calcul électoral ou idéologique.

Ohé les crameurs, feu sur le quartier général !

Lou incendiée.

Banlieues IV

La démocratie, la république dans toute leur horreur !

Mardi après-midi, débat à l'assemblée nationale. Au moment où les banlieues s'enflamment depuis dix jours, 1400 voitures cramées en une seule nuit, 2 morts, la contagion en province, et nos 550 connards de représentants (qui ne représentent que leurs intérêts personnels ou leurs intérêts de parti) de faire leur cinéma à la tribune, claquer les pupitres, baisser les pouces, s'invectiver comme des marchands de tapis... Et le Jean-Marc Ayrault des socialistes de continuer, sous le feu des banlieues et le désespoir des populations, l'infâme politique politicienne, les immondes calculs électoraux, alors que tous les gouvernements, depuis trente ans, ont fait la même politique de merde et portent la même responsabilité.

Et dire que c'est ce modèle que, paraît-il, on nous envie, dire que c'est cette saloperie qu'on encense, cette horreur qu'on commente, colloque, commémore : 500 bavards débiles qui n'ont rien autre dans la tronche que leur réelection et les tripatouillages qui vont avec !

Ohé, les minots, au lieu de casser Saint-Maclou, le Palais Bourbon, ça vous tente pas ?

Lou vaccinée.

Remarque annexe : élections chez les socialos hier. Et déjà ça crie à la magouille et au bourrage des urnes !  Magouille de droite, magouille de gauche, disait feu Coluche... Tous pourris. Les démocrates ne sont démocrates, c'est bien connu, que lorsque les électeurs votent comme eux. Je vais vous faire une confidence : moi aussi !

mercredi, 09 novembre 2005

Banlieues III

L'UOIF lance une fatwa demandant aux jeunes musulmans d'arrêter les violences. Et aussitôt, tous les attardés de la laïcité, tous les barbus de 1905, de prendre la mine grave et inquiète des sombres temps et des obscures époques et de proclamer urbi et orbi (non, urbi, ils savent pas ce que c'est !) que, scrongneugngneu, qu'est-ce que c'est que ça, des religieux qui s'immiscent sur le terrain de l'Etat... bouhh ! l'horrible théocratie qui pointe son nez, l'ancien régime qui se réveille, le cadavre de Louis XVI bouge encore, et les voilà en état d'urgence... !

Comment peut-on être aussi con ? Voilà des responsables musulmans qui savent bien, eux, que les 3/4 des émeutiers sont des jeunes issus de l'immigration et donc que, peut-être, malgré la perte de tous les repères, peut-être un quelque chose prononcé au nom de l'islam peut avoir un effet positif, calmer les choses et permettre d'avancer vers un peu moins d'agitation et le bout du bout du bordel...

Ouis mais c'est sans compter avec nos barbus à nous, tous les laïcards du snes, de la fsu et des loges, oui mais ça heurte nos principes républicains, la séparation du truc et de la chose, la loi sur les congrégations, le centième anniversaire ceci cela...etc... etc...

Toujours le même refrain des idéologues : périsse la société pourvu que vivent nos principes, crèvent les sexagénaires et les handicapées, brûlent les écoles, crament les bus pourvu qu'on ne touche pas à un seul poil de la moustache du petit Père Combes...!

Ohé les casseurs, écoutez vos imams plutôt que vos profs.

Lou islamisée.

Banlieues II

Dire que ce sont ces mêmes sociologues, anthropologues, psychologues, urbanologues et expertologues tous azimuths qui n'ont rien compris à rien depuis trente ans, qui ont inspiré toutes les politiques de la ville, qui ont maquillé les chiffres de l'immigration, tripatouillé les sondages, falsifié les rapports, bidonné les livres blancs, mensongé les commissions, truqué les compte-rendus... ce sont ceux-là qui, de nouveau, squattent les plateaux-télé, les radios, les tribunes libres, pour nous ressortir leur même tisane imbuvable et les mêmes inanes analyses qui nous ont conduits là où nous en sommes...!

Un conseil, messieurs les djeuns, plutôt que de fucker the cops, fuckez-vous un sociologue, ça lui apprendra le métier...

Lou remontée.

Banlieues I

Ce sera en désordre. Comment faire autrement !

1/ Les médias, les journalistes.

Toujours la plus pourrie corporation. Ils savent tous, ils savent tous à satiété que les casseurs se nourrissent de leurs images en boucle, de leurs commentaires complaisants, qu'il y a un narcissisme énorme qui s'alimente aux étranges lucarnes, qui y trouve un second souffle, un nouvel élan, voire des justifications.

Et croirait-on pour autant qu'ils vont fermer leur gueule et brider leurs images ? Que nenni ! Du scoop, du sang, des flammes et des larmes ! Et qu'importe si les banlieues brûlent dix jours de plus, qu'importe si une handicapée en crame, si un père de famille en crève, qu'importe le crime de plus qui ne manquera pas d'arriver, pourvu que les connards à carte de presse fassent leur boulot de charognards !

Et leur suggérer de calmer le jeu, ce serait bien sûr attenter à leur dignité, à la sacro-sainte liberté d'expression dont ils usent et abusent en interviewant qui ils veulent, quand ils veulent, comme ils veulent, et en ne passant que les images qu'ils ont soigneusement sélectionnées en fonction de leurs minables à priori idéologiques ou alimentaires...

Une suggestion aux casseurs : payez-vous donc un journaliste, messieurs, niquez la presse au lieu de niquer les keufs, et vous verrez où se tient le véritable pouvoir...

Lou banlieusarde.