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lundi, 10 décembre 2012

Le Grand Réquisiteur

Ah ! Pierre Marcelle ! Pauvre petite fiente ordinaire de chez Libé, caution gôchiste de Pépé Rothschild, chroniqueur ampoulé à plume d’oie grisonnante, le voilà en Samu de la Duflot, rescousse des réquisiteurss ecclésiastiques, affirmant laïcard plein pot (chronique du 6 décembre) que oui bien sûr faut faire au bassinet cracher l’Eglise, ses ors, ses pompes, ses tentures et tout son immense immobilier à mettre immédiatement à disposition des SDF sur lesquels Monsieur Propre-sur-soi y va vite de sa sociale larme : 5000 SDF dans Paris intra-muros, 1000 chômeurs nouveaux chaque jour, ma pauv’ dame… ah ! c’est bien malheureux… et vous reprendrez bien une tranche de caviar… goûtez-moi ça cher confrère… et ce Chivas… un vrai régal… larmoyons Folleville…

Bon, alors on va lui dire vite fait deux ou trois choses à Pierrot-le-Fou :

-1- Tu viens d’avoir 60 balais, ma grande, t’attends quoi pour laisser ta douce et tiède place de scribe Libérateur, avec tout le gros émolument qui va avec, à un chômeur qui se fera un plaisir ?

-2- C’est bien joli de pleurer sur la grande famille SDF et de bêler le lamento des pauvres chômeurs malheureux, mais tu t’es interrogé quand et où sur les causes de cette situation : délitement moral, familles recomposées et décomposées à l’infini, individualisme roi, libertarisme à tout crin, immigration massive, dissociété de merde ?

-3- Si tu tiens vraiment à ce qu’on partage tes indignations, plutôt que d’aller chercher la paille dans l’œil de l’Eglise ou sous la tiare du 16° Benoît, pourquoi que t’irais pas trouver la poutre dans l’œil de Libé, pourquoi que tu prônerais pas la réquisition immédiate des relais et châteaux de ton principal bailleur de fonds, Monsieur le Baron, soi-même, de Rothschild ? Pourquoi que tu ferais pas une petite place aux SDF de ton cœur sous le fauteuil doré du joufflu Demorand ou sur les moelleuses moquettes des salles de rédac ? Pourquoi que tu réquisitionnerais pas au premier chef le nouveau Louvre de Lens ousqu’à coups de milliards on va déposer les merdes en boîte d’artistes de mes deux que tu rencontres benoîtement dans les coquetels branchés de Boboland ? Et les milliards de Marseille 2013 qui vont aller à tes copains bateleurs et saltimbanques gauchistement planqués dans la douillette en soie de l’art rebelle et insolent, ça en ferait combien de places d’hébergement social ? Pourquoi que tu changerais pas un peu de hiérarchie à bousculer et que t’irais pas, Zorro enfin méritant,  culbuter celle des DRAC, des FRAC, des CRAC et du FRIC de ce putain d’Etat démocratique et ripoublicain qui arrose les inutiles à cimaise et les associationistes à pétition pour mieux laisser crever mon plombier ordinaire ?

Dès que t’as fini tout ça, Marcelle, que t’as enfin pris ta retraite imméritée et léguée aux pauvres de ta paroisse ta grosse bécane rutilante, tu en touches deux mots à la Duflote, tu me rappelles et on reparle illico de l’immobilier clérical qui te fait tant soufrir…

Lou…

http://www.liberation.fr/politiques/2012/12/06/portrait-d...)

mardi, 04 décembre 2012

Audrey de la lunette d'écaille...

Ah ! la Pulvarde ! Madame Ex, ex de Plassard, Montebourg et tant d’autres, sans compter les innombrables brouteurs à venir de sa petite toison créole, Madame Ex de la 2, la 3, d’I-télé, France-Inter…etc… désormais quarteronnant et michetonnant à tarif de luxe avec quatre autres oies grises d’affligeantes débilité sur D8… La Pulvarde depuis peu  inrockuptible mais probablement pas incorruptible, black juste ce qu’il faut pour pouvoir se la jouer tigresse du bengale dans les dîners en ville en invoquant les mânes de gwand mèwe cwéole sans risquer pour autant de se faire refouler des palaces luxueux où bobo-bobonne promène son cul et ses amants, la voilà désormais en rigide distributrice de morale citoyenne, vigilante rose bonbon, déontologue de pédalerie généralisée, madame LGBT soi-même, chantreresse rebelle de l’accouplement indifférencié, y allant s’il le faut de ses bouche-que-veux-tu de fausse gouine de prime time pour bien manifester urbi et orbi sa définitive et radieuse émancipation …

La pulvarde, donc, dans les Inrock d’il ya peu

(http://www.lesinrocks.com/2012/11/06/actualite/ledito-daudrey-pulvar-egauxnimoinsniplus-11320625/)

réclamant de tout un chacun, exigeant même du haut de son magistère scrogneugneu « un moment d’absolu vérité » devant le miroir, pour répondre « en notre âme et conscience » à la majeure question : « oui ou non hétéros et homos sont-ils égaux en droits et en devoirs ? »

Eh bien on va te répondre, petite kapo de mes deux : en mon âme et conscience, l’œil rivé sur le miroir d’en face, j’affirme tout clair que l’homosexualité me paraît contre nature. Car c’est sans doute pas un hasard si tous les plus grands textes de l’humanité la condamnent, l’homosexualité, comme perversion abominable, si tous les pédés du monde ont été pourchassés par presque toutes les civilisations, si on les appelait « invertis », s’ils n’ont jamais représenté qu’une minorité de minorité, si les sociétés animales ne connaissent pas l’homosexualité, sauf quatre malheureux bonobos à qui on a dû passer en boucle La Cage aux Folles histoire de leur donner des idées et qu’on exhibe désormais comme oriflammes  militants dans toutes les Gay Pride d’Europe, et c’est pas un hasard non plus si tout cela a duré des millénaires jusqu’à ce que quatre connards du show-biz, deux douzaines de cultureux en goguette et un quarteron de journalistes stipendiés fassent croire au bon peuple de notre stupide 21° siècle que les pédés sont sympas et qu’il serait temps d’en faire le paradigme de notre dissociété…

Va pas tout de suite, Audrey, appeler tes copains barbouzes de la police de la pensée car je m’empresse de clamer qu’il faut surtout pas rallumer les bûchers d’antan ni réinstaurer les chasses à courre de jadis, qu’aucun de mes grands-parents ne fut jamais encapuchonné kkk et que la survie des bonobos me préoccupe au plus haut point.

 Qu’ils s’enfilent joyeusement en long large et travers, tes potes au rose, si tel est leur bon plaisir, why not ? Par contre, qu’au nom de la plus grande liberté de chaque petit individu minuscule, au nom d’une égalité dont tu te contrefous, ma jolie, lorsqu’elle prétend être économique (combien déjà les lunettes en écaille ?) mais que tu brandis à pleine gueule lorsqu’elle est sociétale, on aille donner, à n’importe quel excité du périnée, goupillon, contrat social, demoiselles de déshonneur et dragées fuca à pleins cornets, là, vois-tu, Audrette, ça commence à me les brouter grave…
Y avait le Pacs de sinistre mémoire pour ce genre de pratiquants. Qu’est-ce qu’ils viennent nous les briser encore à réclamer le mariage qui, lui, est spécifique au couple hétérosexuel puisqu’il n’a sa véritable justification que dans l’ouverture sur une famille qui se constitue non à coups d’éprouvettes expérimentales ou de location de ventre ou de sperme mais dans la relation que la nature (et oui…) a prévue, organisée, sélectionnée depuis toujours et qui semble devoir durer un peu plus longtemps que ta présence à la tête des Inrock

Car si tout doit se résumer à une question de liberté individuelle et d’égalité absolue, on voit vraiment pas pourquoi ni en quoi la polygamie, l’inceste, la zoophilie, la nécrophilie et autres joyeusetés à venir ne pourraient pas se réclamer des mêmes principes et au nom de quoi on pourrait alors les leur refuser.

L’homosexualité me paraît beaucoup plus contre nature que la polygamie qui était et est encore pratiquée dans de nombreuses sociétés ou même que l’inceste qui, certes, choque nos sociétés exogames et heurte notre eugénisme naïf, mais qui, à tout prendre et tout imaginer, est moins choquant que de voir deux mâles dominants s’embrasser sur la bouche et plus si affinités…

Et tu termines ton laborieux manifeste en apothéose philosophienne par cette phrase impérissable où se conjuguent l’ombre de Lévinas et la silhouette de Ricoeur : « Comme si faire l’amour était autre chose que la nudité totale de soi face à l’altérité. » Bien sûr, ma jolie, que c’est autre chose, faire l’amour, c’est aussi l’aboutissement d’une relation, c’est aussi un projet parental, c’est aussi une promesse de fidélité et pas seulement, figure-toi, la vigoureuse et blanche queue d’Arnaud de Florange devant l’excitation paroxystique de tes brunes chairs satinées…

Ah ! un dernier mot : si tu me réponds, t’oublie surtout pas de me rappeler tes salaires, primes et émoluments divers sur la 2, la 3, I-télé, France-Inter, D8, les Inrocks, afin que le bon peuple puisse tenir le compte exact de la valeur des larmes de crocodile que tu verses parfois à grand renfort de moues compassionnelles sur sa misère,  au risque de gâter tes jolies montures en écaille de tortue… Beuark…

 Lou

vendredi, 13 janvier 2012

Scoooop ! Toujours prêt !

Zavez vu, depuis hier, en boucle sur toutes les chaînes ? Zavez vu les quatre connards US en train de pisser joyeusement sur des cadavres de talibans ? Zavez bien vu au moins… parce que, sinon, on vous les repasse ce soir et demain et après-demain au nom du sacro-saint devoir d’informer, tu sais, celui-là même pour lequel, paraît-il, le nouveau chevalier blanc du PAF, le héros magnanime de ce début d’année, Gilles Jacquier soi-même, est allé se faire exploser le citron chez les syrial killer…

Car c’est une nécessité absolue, déontologique et de haute morale journalistique de montrer trois ou quatre marines pissant sur des talibans abattus, l'image apportant son indispensable dimension de réel réellement réel sans quoi les choses ne seraient pas ce qu'elles sont !

Et qu’importe que cette image récurrente tourneboule l’équilibre psychique de quelque apprenti taliban de banlieue qui ira ensuite déposer une bombe dans le RER A ou à la consigne de la Gare de Lyon… qu’importe que cela attise, ici et là-bas, les tensions ethniques et religieuses… qu’importe que cela dégrade un peu plus l’image de l’humain des jeunes générations, qu’importe pourvu qu’on assure « notre devoir d’informer » !

C’est ça la déontologie des ordures journaleuses de la 2 et de la 3 qui ont jamais de mots assez forts ni de condescendance assez altière pour mépriser les confrères merchandisés de TF1…

Et Samuel Etienne, hier à midi, au JT de FR3, de tortiller du cul, avec ses fiches dans la main et ses hésitations rhétoriques calculées, pour annoncer que « attention, certaines images peuvent choquer »… Eh bien, ducon, si elles peuvent choquer, t’as qu’à les renfermer vite fait dans leur boîte noire au lieu de  vendre ton âme de merde à ce sacré devoir de scoop et d’audimat qui te sert, à toi et tes confrères en moraline, d’unique déontologie… Beuark !

jeudi, 12 janvier 2012

Cordons du poêle...

Deuil national dans Merdialand.. micros en berne, écrans noirs, caméras off… un journaleux est mort en Syrie et aussitôt toute la corporation des chialeuses associées, la grande tribu des informateurs indispensables, toute la profession unanimement touchée au cœur d’oublier guillerette les 5000 autres morts civils de la Syrie qui n’ont soudain pas plus de visibilité qu’une merde…

Le seul qui compte désormais, c’est Gilles Jacquier, son professionnalisme exemplaire, sa générosité exceptionnelle, son courage inouï, son engagement remarquable, son église, son château, sa piscine, son musée… Les morts sont tous des braves types et le Jacquier est désormais pour l’éternité un angelot magnifique qui n’allait là-bas, au Liban, au Rwanda, en Syrie, que pour répondre à une impérieuse exigence intérieure d’informer, informer et informer encore…
Qu’accessoirement le gugusse espérait le scoop merveilleux qui allait lui valoir le prix Albert-Londres, qu’il y allait aussi au turbin pour les primes alléchantes, les hôtels quatre étoiles, l’exotisme gratos, les voyages à l’œil, le frisson en gilet pare-balles, son nom en majuscule dans le générique, son idéologie des printemps arabes, son avancement, les traites du 4 x 4 à payer ou les petites Anglaises, tout ça nous n’en saurons rien… les chers confrères veillent… pas un pour soulever un coin du linceul et dire qu’il devait bien être quand même, le Jacquier, un peu comme tout le monde et qu’il avait lui aussi sans doute son « misérable tas de petits secrets »… Et tous de faire, au travers du macchabée providentiel, leur propre promotion d’intouchables journaleux… plus beau métier du monde, essentiel, nécessaire et primordial…

Eh ! les connards, quand mon plombier mourra, vous lui en donnerez de la Une ? Vous viendrez en prime time clamer l’oraison funèbre non stop du roi de la cintreuse, prince de la filasse et empereur de la fuite colmatée qu’il était ? Lui aussi faisait son boulot, couché en deux sous mon évier, et il le faisait bien, et il était sympa, honnête, pro et loyal… Seulement, il avait le grand tort de pas s’appeler Gilles Jacquier, le con, et de pas émarger à Antenne 2… Beuark !

mercredi, 11 janvier 2012

Carburant...

Ah ! putain, faut vraiment l’écouter en boucle, ça… tout à l’heure, aux infos, Dany l’ex-rouge, Cohn-Bendit, l’ex-pédophile à peine repenti, s’indignant au Parlement européen, non pas contre sa grasse paye d’inutile député de mes deux, mais contre le Président hongrois Viktor Orban… Et de lui lancer vengeur : « Vous êtes en train de devenir le Chavez de l’Europe… Vous ne comprenez même plus ce qui fait l’essence de la démocratie ! »

Et alors, Ducon, c’est quoi l’essence de la démocratie ? C’est les magouilles karachisto-balladuriennes ? C’est les scandales èfèmo-strauss-kahniens ? C’est l’enterrement en grande pompe par tous les partis politiques du rapport Perruchot sur les saloperies syndicales ? C’est les tripatouillages des emplois fictifs de Chirac-la-Honte ? C’est les parachutages hors-sol de l’ordure Jack Lang ? C’est les 500 signatures refusées à qui représente 20% des électeurs ? C’est les mesures d’urgence à géométrie variable sorties trois mois avant les élections pour emmerder l’opposition ? C’est l’opposition s’opposant systématiquement à tout pour emmerder la majorité ? C’est les médias tout-puissants qui font et défont les élections ? C’est les sondages bidouillés dans le sens qu’on leur a dit ? C’est la vie politique paralysée deux ans avant les élections ? C’est près de 1000 connards (députés + sénateurs, à la louche) se gavant de nos impôts pour être absents 2 jours sur 3 à la Chambredes députés ou au Sénat et occuper le reste de leur temps à mettre en place un réseau clientéliste de république bananière ? C’est les inégalités sociales en croissance exponentielle ? C’est les transports en commun immobilisés les jours de grand départ ? C’est des flics dans les crèches, les écoles, les hôpitaux, les cinémas, les tribunaux, les stades ? C’est les « Guignols », Guillon ou Aram en prime time rassemblant des millions de téléspectateurs ou auditeurs tandis que les œuvres de Montesquieu, Rousseau ou Benjamin Constant sèchent sur les rayons de libraires qui ignorent même qu’ils ont existé…

Allez, salut Ducohn, l’essence de la démocratie, elle est tellement frelatée qu’elle ferait même pas avancer un camion légo sur une route en pente…

mardi, 03 janvier 2012

Jour / Nuit...

Allez donc écouter, vite fait, sur Francecul, cette petite fiente jolie pleine de bonne conscience gaucharde et de lin blanc, concoctée par une incertaine écrivaine à la mords-moi le stylo du nom de Béatrice Leca… C’était hier à 11h 50 environ et ça s’appelle « micro-fictions » (http://www.franceculture.fr/emission-fictions-micro-ficti......

Et notre fictionneuse de service d’y aller, plus manichéen que ça, tu meurs, de la situation dramatique, dans un Monoprix, de deux gamins faucheurs, tellement gentils, tellement mignons qu’on peut difficilement les imaginer autrement qu’issus de l’immigration... Et les deux bambins sont aux prises, bien sûr, avec ces salauds d’adultes qui veulent leur inculquer quelques principes de vie en société, et parmi les salauds, la salope type : « … une responsable du magasin, blonde, jeune, elle s’en fout, c’est simple, il faut appeler la police, rimmel, cheveux blonds, l’indifférence… » bref, tellement blonde et insensible qu’il faudrait vraiment être con pour l’imaginer autre qu’en Marine Le Pen soi-même…

Ah ! une question, quand même, à Madame Leca : est-ce qu’elle a pensé à provisionner, sur son salaire de petite merdeuse à plume d’oie, 300 euros mensuels pour venir sauver des griffes du grand capital, de la grande distribution et du monde des adultes blonds les bruns petits immigrés de ses rêves de bobonne bourgeoise bohême , en remboursant la fauche des angelots de son Monoprix préféré ?

Pas de risque, n’est-ce pas, Béa, c’est plus facile d’arborer sa compassion de merde à la radio, en empochant au passage les émoluments prévus au contrat des copains de francecul, que d’ouvrir un tantinet son compte en banque… Beuark !

lundi, 02 janvier 2012

Bonne année...

Ah ! ils commencent bien l’année, les joyeux connards associés du média/merdialand !

Hier, sur FR3, le 19/20, et la Matausch de nous afficher plein écran, avec le grand sourire de rigueur, que 64% des Français, contre 36%, souhaitent conserver l’euro et ne veulent pas d’un retour au franc…

« Et toc, dans la gueule de Marine ! » l’entendait-on déclarer dans l’oreillette subliminale….

Et la gentille soubrette, exécutrice servile des hautes œuvres de ses maîtres planqués dans l’organigramme de la chaîne qui la tient, d’oublier, la salope, en toute bonne conscience, de nous préciser que, dans le même sondage, 50% des Français, contre 35%, jugent que l’euro a été une mauvaise chose, et que 52% contre 26, jugent que, dans la crise actuelle, l’euro est davantage un handicap qu’un atout…

Bonne année au pays du mensonge institutionnel et déontologique…

mercredi, 21 décembre 2011

Pierrot le Con...

Ah ! fallait bien qu’elle nous en cause, la Marcelle de Libé, de la grève des « agents portuaires de sécurité »… fallait bien, juste avant de prendre, comme un gros beauf, quelques vacances bien imméritées et sans attente, lui, dans ses transports malins, fallait bien qu’il crache son mépris du peuple vacancier et qu’il se la joue Front (bas) de Gauche et Besancenotien de mes deux en soutenant quatre connards qui bloquent des centaines de milliers de braves gens (enfumés, hélas, par la pseudo-nécessité de partir aux îles, au ski, ailleurs, loin d’eux-mêmes…) qui se retrouvent les enfants sur les bras et le bas de laine en fuite libre…
Marcelle, quatre connards hurleurs qui braillent avec drapeaux rouges en bataille, porte-voix à donfe et poings levés à la Mur des Fédérés, ça l’excite un max…

Mais par contre, des syndicats qui représentent que 8% des salariés et qui touchent chaque année quatre milliards d’euros de l’Etat, ça, Marcelle, ça le questionne pas plus que ça, des syndicats qui gèrent obscurément des centaines de vies de château par le biais de CE qu’ils contrôlent et de COS qu’ils domestiquent, ça l’interroge si peu que ça le laisse sans voix…

Marcelle, son truc de justicier en plastique et casque de moto, c’est juste de baver ses petites laborieuses phrases paradantes et pétaradantes d’indigné mirifique pour manifester urbi et orbi l’acuité de ses griffes de tigre de papier… Beuark !

mardi, 20 décembre 2011

Dindon Lindon...

Et un de plus qui s’y colle (Libé naturellement) : Mathieu Lindon, fils à papa et cousin à Vincent, a dû se dire, dans ses longues veillées au coin du feu, entre deux rots de Chivas et quatre regards énamourés sur ce décidément magnifique « Nicolas de Staël » qu’il faudra bien se résoudre à mettre un jour sur le marché, Mathieu Lindon, donc, a dû se dire que, tiens, peut-être, ça ferait pas mal dans le décor de soi-même et l’auto-promotion hebdomadaire de sa grandeur d’âme d’apporter son eau au moulin à prières du nouveau paria de la boboïdie, l’Etranger mal aimé, le Migrant refoulé, le Nomade rejeté…
Et pour ce faire, Monsieur Fils, tout empli du contentement de sa génialité, d’y aller de sa jolie trouvaille du jour : « Les Jaunes en Asie, les Arabes en Arabie, les Noirs en Noirie, les Etrangers en Etrangerie »… Et Nicolas Demorand de la trouver magnifique et de se la faire tatouer illico sur l’omoplate gauche et graver sans délai dans le marbre de Libé…

Ne lésinons pas, on dirait du Proust et l’on comprend alors aussitôt comment et pourquoi Mathieu, fils de Jérôme, a décroché le prix ceci-cela donné dans la plus grande transparence et en toute amitié par la corporation réunie…

Bon, que Ducon s’y colle aussi et déballe sa grandeur d’âme sur rotative pour pouvoir dire « j’y étais », rien de bien étonnant dans cette course à l’échalote du petit marquis qui sanglotera le mieux, le plus et le premier sur le malheur du monde et dressera son insoumission récalcitrante et inoxydable contre la Francerancie qui « résiste à l’envahisseur »… Par contre, si Ducon quittait un jour ses beaux quartiers d’opulence sécurisée pour aller vivre trois semaines en bas des tours de Montfermeil, peut-être qu’il rencontrerait enfin pas rien que des « médecins, artistes ou pilotes étrangers » mais aussi quelques racailles distinguées, dealers, délinquants, malfrats, petites frappes à capuche, guetteurs fous, caillasseurs déjantés qui pourrissent la vie des pauvres gens, et sans doute Lindon retournerait-il vite fait en Lindonerie…

 

lundi, 19 décembre 2011

Miss RSA...

Ah ! putain ! voir audrey pulvar, bobo-montebourgeoise de haute graisse, métisse raffinée proclamée reine de la diversité visible et du coup de pouce télévisuel, la voir en procureuse pointilleuse, chez Ruquier, en face de wauquiez, se faire l’avocate éplorée des plus pauvres malheureux misérables à RSA, des chômeurs longue durée dans la panade, des qui ont du mal à joindre les deux bouts, la voir s’indigner, la salope, contre ceux qui cherchent à opposer les pauvres aux plus pauvres comme si ladite pauvreté la faisait souffrir, la pauvre chérie, dans toute sa noire chair de panthère sauvage rebelle, dont elle parla jadis dans une chronique fumeuse, sous la robe Christian dior, le parfum chanel n° 12 et les mignonnes boucles d’oreille van cleef and arps dont la couvre soigneusement arnaud le docile…
Et pourquoi qu’on l’entend pas, la gentille Audrey, si tant miséricordieuse et compatissante au pauvre peuple, pourquoi qu’on l’entend pas s’indigner contre l’ordure guillon, l’ordure ruquier, l’ordure val, l’ordure jean-luc hees qui sont là, dans la cooptation la plus éhontée, à côté d’elle ou dont elle dépend, et qui baignent dans le fric… pourquoi qu’on l’entend pas s’offusquer grave du montebourg de sa couche, ex d’Hortense de Labriffe s’il vous plaît, joyeux cumulard ordinaire qui doit engloutir chaque mois, sur les impôts des Français, en plus de la secrétaire particulière et de la voiture de fonction, de quoi verser 30 RSA réconfortants mensuels aux exclus chers à son coeur… pourquoi qu’on l’entend pas nous décrire par le menu ses propres fiches de paye de chez ruquier ou France-inter, sans compter les petits à-côté bien rondelets que Madame doit se faire en animant quelques talk-show pour pharmaciens en goguette ou colloques soyeux de quelque association humanitaire en mal de reconnaissance médiatique…

Attention, Audrey, range vite ton sac longchamp et tes boots iro, je sens que je vais gerber…

samedi, 17 décembre 2011

Canard cané...

Compassion généralisée, larmoyage collectif, pleurez chaumières, chialez télés, un journal agonise, un canard disparaît, France-Soir défunte en direct, et toute la corporation d’y aller de ses sincères condoléances, pluralisme en danger, bord de l’abîme, démocratie menacée, grande voix qui s’éteint et autres billevesées de circonstance…

Deux mots seulement aux chers confrères éplorés :

-La diversité informative, vous en avez strictement rien à secouer et je serais curieuse de connaître le nombre de bouteilles de champagne que vous avez dû sabrer dans les rédactions pour saluer le surcroît de lecteurs que la disparition de France-Soir allait vous amener…

-Puisque le pluralisme de la presse vous est si cher, comment se fait-il que jamais vous ne citiez, dans vos revues de presse et renvois d’ascenseur, le journal Présent, que jamais vous ne fassiezvenir sur les plateaux l’un de ses journalistes, et que vous n’ayez jamais lancé en grande pompe l’un de ces fameux et juteux partenariats éditoriaux dont vous avez le secret ?

vendredi, 16 décembre 2011

Fourest la Haine...

Bon, allez, on va pas se la jouer complètement ingénue et faire semblant de croire que dans la famille Le Pen il y pas, comme partout, le « misérable tas de petits secrets » qu’on trouverait aussi bien en grattant un peu chez le couple infernal Fourest/Venner ou chez le guignol Renaud Dély du Nouvel Obs ou la petite frappe Monnot du Monde…

Marine n’est pas un angelot, Jean-Marie non plus, et quant à Rémy Pflimlin, patron de France-Télévisions, sans doute si on allait faire les poubelles au bas de son hôtel particulier on trouverait, entre micros et caméras, culottes sales et caleçons merdeux en abondance…

Mais ce qui fait gerber grave dans l’émission d’hier soir, c’est de voir, à quelques mois des élections présidentielles, une chaîne publique, garante bien entendu de la qualité du débat démocratique et autres calembredaines du même tonneau, c’est de voir une chaîne publique diffuser un réquisitoire à charge, et même deux si on songe au récent « Diable de la République » sur la 3, contre un seul mouvement, le FN, et une seule candidate, Marine Le Pen.

Et dans le genre, les salopes réunies, Fourest/Venner ont pas fait dans la dentelle : les commentateurs invités s’appelaient Renaud Dély du Nouvel Obs, Monnot du Monde, Konopnicki de Marianne, Duhamel de partout, et les témoins d’immoralité avaient tous été soigneusement castingués chez les ex du FN, ceux qui ont quitté le parti pour de bonnes ou mauvaises raisons mais qui, forcément, allaient pas tresser des lauriers à la fille au Menhir…

Et c’est ainsi que des mecs d’extrême droite qu’on a jamais vu passer à la télé, qui sont censurés plein pot, qui ont jamais le droit à la moindre parole, dont on ignore totalement la frimousse, là, pour l’occasion, et à condition qu’ils crachent bien gentiment le venin attendu, on les sort de la naphtaline, on les installe confortablement dans le fauteuil, le temps qu’ils participent, consciemment ou pas, à la curée…

Vous les connaissiez, vous, Lorrain de Saint-Affrique, Fernand Rachinel, Jérome Bourbon, de Rivarol ? Vous les avez déjà entendu développer tranquillement leurs idées comme tout un chacun ? Eh bien c’est fait, ça y est, et maintenant qu’ils ont bien craché dans la soupe, on va derechef les oublier pour cinquante ans…

C’est ça le journalisme selon la salope Fourest, c’est ça le débat démocratique selon la salope Venner : un portrait à charge sans un seul témoignage non pas même positif, mais seulement objectif… C’est, dans des centaines d’heures d’émissions visionnées, le choix longuement pesé du dérapage qui tue, du cadrage qui démolit, de la séquence qui fracasse… C’est enfin l’absence totale de droit de réponse dans l’émission ou juste après ou le lendemain…

Et en prime l’émission se termine sur ces mots assénés bien clair au cas où on aurait pas tout compris : ce qui caractérise Marine Le Pen, c’est une « vraie violence » et « un seul obstacle peut la freiner : la démocratie, la vigilance et le vote des Français »…

Si ça, c’est pas bourrer les urnes avec la bénédiction et la complicité des ordures du service public et des connards du CSA, mon Dieu que ça y ressemble… Beuark…

 

P.S. Si on veut se faire une idée plus complète des méthodes et de la déontologie de la Foureste, on peut aller lire ceci sur Wikipédia : 

« Sous le titre « Les lauriers de l'obscurantisme », Jean Baubérot, Bruno Étienne, Franck Fregosi, Vincent Geisser et Raphaël Liogier protestent dans Le Monde du 18 avril 2006 contre le prix du livre politique décerné à Caroline Fourest[4].

 En juin 2010, Alain Juppé accuse Caroline Fourest d'avoir écrit à propos de «l'affaire Saint-Eloi» un article publié dans Le Monde[6] qui « contient toute une série de contre-vérités ou de mensonges »[7].

Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), dans son livre intitulé Les Intellectuels faussaires[48] qualifie Caroline Fourest de « sérial-menteuse » et avance que la caractéristique principale de celle-ci serait « d’attribuer à ses adversaires des propos qu’ils n’ont jamais tenus pour s’en offusquer »[49].

 

 

mercredi, 14 décembre 2011

Cavanne pour un penseur fatigué...

Ah ! Cavanna… la vieille carne charlie-hebdesque… Monsieur-je-me-prends-pour-un-grand-penseur-et-un-indispensable-écrivain-mais-je-fais-semblant-que-non… Le voilà qui chronique dans Le Monde (daté du 9 décembre) pour éructer une fois de plus ses positions rancies d’athée flamboyant droit dans ses bottes jusqu’à la fin et hurlant merde à Dieu au bout du bout de son dernier soupir…

Et le Rital d’y aller de son couplet théophobe ordinaire de vieux laïcard radical et d’achever par un « rien n’est tabou, rien n’est sacré » de haute époque auquel nous ne pouvons bien sûr que souscrire en suggérant à la vieille cavanne de venir pisser avec nous au Panthéon sur les cendres de Jean Moulin et Jean Jaurès, de se torcher avec nous aux feuillets jaunis de l’Appel du 18 juin et de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, de jouer aux osselets, sans nous, avec les squelettes des Vendéens, Arméniens, Juifs et Cambodgiens génocidés et d’applaudir des deux mains les incendiaires récents des locaux de Charlie-Hebdo, locaux qui n’avaient, c’est bien connu, rien de transcendant ni de sacré ni de tabou et qui, par conséquent, relevaient très exactement d’un rire un brin explosif que Cavanna définit ainsi à la fin de sa laborieuse bafouille : « brutal, provocateur, imprévisible, injuste, sans pitié… le rire est la cruauté à l’état pur.. ».

Eh bien, ducon, de quoi tu te plains ? T’es servi, il me semble…

mardi, 13 décembre 2011

Caro la Borgne...

Plus que deux jours avant l’apothéose décisive de la petite Fourest, deux jours pendant lesquels tous les connards à micro vont lui servir la soupe chaude sur tous les plateaux, deux jours à se faire titiller l’ego, avec des moues de pucelle aux anges… Caro la guerrière… Caro l’insolente… Caro la superwoman qui va terrasser, dans une émission définitive, le « diable de la République » et envoyer aux poubelles de l’Histoire la Le Penfamily inc…

Et la petite salope de promener sa frimousse en boucle de chaîne en chaîne et de déverser à la tonne ses sophismes de jeune sorbonnarde de mes deux pour expliquer qu’elle ne fait là que le travail ordinaire du journaliste d’investigation qui gratte le vernis de l’apparence pour dévoiler la sordide réalité…

Que la chose arrive à quelques mois des Présidentielles et au moment où Marine Le Pen cartonne dans les sondages n’est bien sûr que pur hasard, coïncidence fortuite et jeu normalement aléatoire de la démocratie merdiatique…
Alors dis-moi un peu, Foureste, toi qui aimes tant chatouiller là où ça démange et débusquer les lièvres les mieux cachés, tu peux nous expliquer vite fait sur le gaz pourquoi qu’on t’entend pas sur les quatre milliards annuels versés à des syndicats qui ne représentent que 8% des salariés de France, pourquoi que tu fermes ta petite gueule de délatrice sur les magouilles du Comité d’Entreprise CGT de la Ratp, pourquoi que t’es en stand by sur le Comité des Œuvres sociales, derechef CGT, de la mairie de Montreuil, pourquoi t’es pas plus que ça effarouchée par le couple infernal DSK/Sinclair et leur train de vie obscène de pachas socialistes décadents… et les pompes à Roland Dumas, et les montres à Julien Dray, et les fraternelles combines des Guérini marseillais, et le pognon de Patrick Lozès, et les magouilles du PS du Pas-de-Calais, tu crois que ça vaut pas d’investiguer cinq minutes de plus … on t’a pas mis au courant, t’avais oublié de remonter la poubelle, t’étais trop occupée à enflammer Fiametta… ?

Allez, Foureste, t’es rien qu’une foutue petite balance hémiplégique, et avec ton regard sélectif sur la politique, t’es mille fois plus borgne que Jean-Marie Le Pen soi-même…

mercredi, 07 décembre 2011

Caroline pourrie...

Vous l’avez entendue, vous, Fourest la salope, Fourest la justicière, Fourest la démocrate, vous l’avez lu, entendu, vu s’élever  en chevalière blanche en Une de Libé ou du Monde contre les joyeux connards réunis du PS, du NPA, de SOS Racisme et de l’UEJF qui ont empêché la tenue d’un débat à Dauphine avec Marine Le Pen ? Vous l’avez entendu stigmatiser, toutes affaires cessantes, ces bas de plafonds qui n’ont d’autres arguments que la vocifération et la violence ? Vous l’avez lu s’indigner de ce que le patron de Dauphine, Laurent Batsch, ait pas eu les couilles de faire face et se soit couché devant l’argumentum baculinum ?

Moi non. J’ai pas vu sa frimousse angélique et ubiquitaire venir porter la bonne parole d’une démocratie à protéger par tous les moyens, d’un débat citoyen à faire vivre à tout prix, d’une tolérance emblématique de nos valeurs républicaines à arborer à toute force…

Imaginons deux secondes la situation inverse : des gros bras du FN cassant du bolcho… Ah ! comme elle y serait montée aux rideaux, la mignonne ! On l’aurait vu baver son indignation au même moment sur la 2, la 3, LCI, I-télé, Euronews, Le Monde, Libé, Le Journal de Mickey, Cartoon TV et autres lucarnes qui se seraient complaisamment ouvertes à sa colère civique… Mais là, l’hémiplégique salope doit dormir du sommeil du juste dans le même grand lit que toutes les ordures socio-démocrates et libérales qui, dans cette affaire, ont surtout fermé leur gueule… Beuark !

mardi, 06 décembre 2011

Expurgeons Balzac...

Ach so ! Razisme invegd ! Andideudonizme brimaire ! Invâme zaloberie !...

Bon, ok, le pensum de Patrick Besson était un brin lourdingue, et même s’il pouvait se légitimer du « bedid balai » du Baron de Nucingen de Splendeurs et misères des courtisanes, sa longueur en émoussait un peu le ressort…

Mais c’est quand même impressionnant comme ils nous les brisent, tous ces connards de sous-licraïstes droitsdelhommisés pour qui le moindre Y a bon Banania, le plus petit Durafour crématoire, ou la plus infime allusion au bronzage baraquobamien sont passibles des tribunaux de la bien-pensance institutionnelle et subventionnée!

Décidément, la pas si jolie Eva que ça a du souci à se faire côté intégration : non seulement elle ne maîtrise qu’approximativement le français, mais en plus elle semble fâchée définitif et grave avec l’humour…

Et c’est pas auprès de Noël Mamère (qu’on devrait désormais appeler Meinmutter, just for the fun…) ni de la Khmer verte Zézile Duvlot qu’elle va vaire des brogrès vulgurants en ze tomaine…

lundi, 05 décembre 2011

Master 2...

On peut avoir un Master 2 de je ne sais quoi, faire partie des rastignac de la discrimination positive, être de gauche et promu tête de gondole de Libé par le gros Demorand, et être quand même un sacré con…

Bon, Amine, on va pas s’arrêter aux détails, on va même te faire confiance sur les qualités exceptionnelles de ta maman, sur son amour de la France de Zidane et sur sa contribution fiscale généralisée à la richesse de plus en plus problématique de notre pays…

Il n’empêche que ça suffit pas pour obtenir comme ça, juste sur de bons sentiments et sur le témoignage de son fiston intello, la nationalité française…

Dans un Etat de droit, y a des critères pour accéder à la nationalité et tout refus n’est pas systématiquement un crachat, y a aussi une souveraineté qui fait qu’un pays a le droit d’estimer que le quota d’immigration acceptable est ou non dépassé…

Et puis, Amine, pour une maman exceptionnelle qui fait honneur à l’intégration et qui est peut-être une chance pour la France, combien de chômeurs, de fraudeurs, de parasites, de délinquants, d’assassins, de violeurs issus de l’immigration  qui ont contribué sans doute bien plus que Guéant à transformer le rêve français en cauchemar !

Une hirondelle ne fait pas le printemps, Amine, même si elle fredonne Piaf et Jacques Brel…

Et c’est justement le pseudo-accueil de toute la misère du monde pratiqué sans discernement par les politiciens dont tu rêves pour 2012 qui explique qu’aujourd’hui, et indépendamment de la qualité individuelle de chacun,la France en tant qu’Etat n’ait plus la capacité d’accueillir davantage d’immigration et que la France en tant que société exprime un sentiment de rejet dont les bons immigrés font forcément les frais…

Accessoirement, Amine, quand tu commenceras à réfléchir autrement qu’au travers des lunettes néo-paternalistes de tes maîtres du Boboland, tu essayeras de te demander pourquoi c’est bien plus facile à Demorand et Rotschild de t’accueillir dans leur torchon plutôt que d’accueillir toute la misère du monde dans les appartements luxueux dans lesquels ils crèchent…

Allez, Amine, encore un effort pour être digne du master 2…

 

jeudi, 01 décembre 2011

Diabolo-menteur...

Bon, je dois dire qu’hier soir, vers 20 h 30, je faisais pas trop la fière… Ma fille, me disais-je, tu t’es peut-être emballée un peu vite… si ça se trouve, pour une fois (mais vraiment une seule et toute petite fois…) la téloche va se révéler honnête et le gentil Samuel Etienne, avec sa tronche de gendre idéal (un peu en dedans quand même et qui pourrait finalement épouser mon neveu…) va nous la faire à peu près équilibrée…

Et bien non… j’avais tort de m’inquiéter, les rois de la désinformation ont été fidèles à eux-mêmes, le plateau particulièrement sélect, avec miss Fourest en bonus, qui nous concocte pour le mois de décembre sur la 2 une jolie petite saloperie anti FN que les croquignols du CSA s’apprêtent à bénir de leur grand goupillon tiède…

Bref, le film fut ce qu’il devait être : une merde ; les interviewés étaient tous des ex du FN (c’est bien connu, on n’invite jamais autant les mecs du FN sur les plateaux que lorsqu’ils ont rompu bruyamment avec le Patron !) qui se bousculaient pour balancer grave sur leurs anciennes amours ; et quant à la révélation de la soirée : que JMLP ne voulait surtout pas du pouvoir (révélation appuyée sur 4 mots et un point d’exclamation :« Dieu nous en garde ! », jetés à la va vite en 40 ans de carrière politique… Tu vois un peu le sérieux de la chose !), bizarrement on n’eut pas la réponse de l’intéressé lui-même que l’on vit pourtant abondamment questionné, soit qu’on ne la lui ait pas posée de peur d’une réponse qui n’allât pas avec le scénario, soit que le Menhir ait répondu autrement que l’attendaient les « historiens » de service…

Quant au débat, Louis Alliot aurait pu faire mieux que quelques moues gentillettes qui ont dû lui valoir un savon en rentrant au bercail, Collard fut brouillon et les quatre connards d’en face firent juste la fumée qu’il fallait pour qu’on n’entendit rien de clair et d’argumenté…

Faudra faire mieux la prochaine fois, sinon, Lou se réfugiera dans les bras de Morphée…

mercredi, 30 novembre 2011

CSA : Sommeil dogmatique...

Ah ! la belle totalitaire démocratie média et merdiatique française ! Ah ! l’objectivité délicate ! la si déontologique mission d’information du service public ! le droit imprescriptible à la vérité vraie ! la neutralité sacrée des journalistes et autres calembredaines de fin de colloques… !

L’histoire enfin du FN, ce soir en direct live sur l’étrange lucarne de France 3, garanti pur mensonge service public, moraline obligatoire pour tous, propaganda staffel de haute volée, avec samuel étienne aux commandes et 2 ou 3 autres connards du même acabit (kauffman, blanchard, deniau), vaguement historiens, vaguement documentaristes, mais très certainement et très précisément endoctrineurs patentés pour nous proposer – Ah ! le titre joli ! – « Le Diable de la République, histoire du FN »…

Et oui, à quelques mois des élections et en anticipation horrifiée d’un nouveau 21 avril de sinistre mémoire, vu que la Marine nationale commence à fluctuer sans mergiter, on ressort la grosse Bertha, dans le plus pur genre informatif, histoire de rappeler aux Français qui pourraient s’égarer quelques bonnes « vérités » bien choisies… on sait jamais… le hasard, les cons, qu’ils allassent tout guillerets et sans états d’âme voter Le Pen…
Et les connards du CSA, ils font quoi pendant ce temps ? Ils visionnent « Bonne nuit les petits » ? Ils fantasment sur le dernier clip de Lady Gaga ?

On suggère aux trois ordures susdites de continuer dans une si belle voie dénonciatrice leur vénérable sacerdoce et de nous donner, dans les semaines qui suivent, quelques autres documentaires dont voici déjà les titres : « Les crapules de FR3 », « Les pourritures du Service public », « Satan à l’UMP », « Lucifer chez les Verts », « Belzébuth au PS »… etc…

Cerise sur le gâteau : un débat doit suivre l'émission, débat dont, bizarrement, quelques heures avant la diffusion, la chaîne est incapable de donner le nom des participants… Gageons que les tractations doivent être sordides… Beuark !

Lou...

lundi, 28 novembre 2011

Re-Bob... hélas !

Un bijoutier à Cannes hier, un flic à Vitrolles aujourd’hui, et bien sûr toujours les mêmes gueules enfarinées en ouverture des JT pour dire leur stupéfaction de commande et leur indignation mécanique devant ces faits forcément incompréhensibles…
Ok… ok, sauf que les mêmes, lorsque la vieille baderne Badinter va enfin passer lui aussi l’arme à gauche, les mêmes vont larmoyer et pleurer pendant huit jours et nous assommer d’impérissables louanges, de dithyrambiques éloges et de panégyriques à n’en plus finir à l’égard de ce grand humaniste qui…, de ce philanthrope admirable que… etc… etc… dans le genre de la Tatie Danielle de ces jours-ci...

Alors que le seul vrai coupable, celui qui arme depuis 30 ans le bras des salopards, c’est lui, lui qui, après le 10 mai 81 (bon anniversaire, Ducon !) se fait l’avocat des crapules, plaide pour les prisons dorées, les libérations conditionnelles, la réinsertion à tout prix (parenthèse, le malfrat qui s’est fait descendre avait déjà été interpellé quarante fois par la police ! Bonjour la réinsertion !), supprime la peine de mort, jette un doute généralisé sur les forces de l’ordre forcément toujours limite bavure, et autres joyeusetés altruistes et généreuses qui lui coûtent qu’un peu de salive et qui pourrissent la vie de milliers de familles tandis que le vieux Bob se la coule douce dans les apparts somptueux et sécurisés de la fifille à feu Bleustein-Blanchet… Beuark !

vendredi, 25 novembre 2011

Raphaël Poujade...

Faut les entendre, chaque jour, à chaque changement d’émission, faut les entendre, les chroniqueurs, animateurs, producteurs de France-Cul, pousser leurs gingles récurrents sur la chance qu’on a, nous-autres auditeurs, d’écouter cette radio sublime, « tout savoir… tout écouter… », les entendre nous annoncer qu’ils nous offrent (avec notre pognon, bien sûr) des places de spectacle, qu’il ne faut pas manquer l’émission d’après, ni celle d’avant, ni celles de demain et d’après-demain, bref, les entendre racoler comme c’est pas permis, pire que la dernière pute du Bois de Boulogne, et ratisser large en plus, racoler pour France-Info, France-Inter, France-Musique, Le Mouv…etc..etc, le bon gros monopole étatique, véritables marchands du temple à essayer de nous refiler leur camelote… et avec ça, qu’est-ce que je vous mets ?... merci Madame Michu, et à très bientôt… vous voulez pas goûter mes paupiettes, toute fraîches d’aujourd’hui, exclusivité, prime time, buzz assuré… Et c’est ainsi que l’on trouve dans la bouche de ces bobos, contempteurs patentés du petit commerce poujadiste, le pire de la sollicitation putassière, de la réclame mercantile… la pub… la pub cent fois recommencée…

Et voilà que le petit Enthoven,  Monsieur Je-laisse-papa-faire-le-gros-œuvre-et-j’arrive-pour-les-finitions, Raphaël donc, philosophe médiateux sur France-Cul, nous pond, ce mardi 22 à 7 h 17, avec sa voix de castrat carlabrunisé, nous pond, disais-je, une chronique impérissable de 6 minutes, 6 minutes de pur bonheur sur le thème de la « carte de fidélité » où, se prenant sans doute pour Roland Barthes, il exégèse plein pot, analyse, dissèque, plie, déplie et replie la simple phrase d’un caissier de la fnac ou virgin : « Vous avez la carte de fidélité ? » comme si c’était du Schopenhauer, pour y voir, horresco referens, « la voix du Marché… un monde qui supprime le choix… qui force la main… en un mot le viol subliminal du consommateur… »

Ohé, Ducon, quand on se prend pour un penseur altissime, qu’on a l’agrèg de philo, qu’on pense grandiose et grave en direct sur Sartre, Heidegger et Spinoza comme d’autres causent de Ribéry, Néné ou Gourcuff au Café du Commerce, la moindre des choses, la moindre des preuves d’intelligence ça serait de prendre juste ce qu’il faut de recul sur sa propre pratique et sur la pratique de la boîte où on cachetonne… Et au lieu, alors, de causer de virgin ou de la fnac qui sont d’autres sacrées boîtes à merde, on aurait aimé t’entendre sur l’auto-pub permanente de France-Cul et le viol quotidien, subliminal et rémunéré d’une radio dans laquelle tu te gaves quotidiennement…

P.S : Et puisqu’on est dans la cohérence, faudra peut-être, Raffy, que tu nous expliques comment tu arrives à concilier ta définition de la fidélité comme une vertu avec ta pratique de kangourou ithyphallique…

Lou...

jeudi, 24 novembre 2011

Du pognon...

Ils en veulent du pognon, pour racheter la dette, diminuer les agios, renflouer les caisses sans fond de l’Etat-providence ? C’est pas compliqué. Suivez le guide…

-1/Supprimer les radios et télés publiques qui, sous leurs grands airs de déontologues généreuses, servent la même daube que les autres chaînes, sont pas plus objectives que le privé, fonctionnent à la promotion canapé, au copinage, à séné, rhubarbe et passe-droits, et sont des repères à planqués définitifs, rentes à vie pour des armées de connards qui ont rien d’autre à faire que proposer des divertissements débiles, formater la tronche du populo dans le sens de leurs engagements idéologiques et nous faire baver d’admiration devant des expositions ou des spectacles d’une nullité affligeante… Avec France-Inter-Info-Culture-Bleue…,la Deux,la Trois, Arte, France 24, etc… on doit bien pouvoir économiser 15 milliards, mettre le vieux Mermet à la casse et renvoyer Guesquière et Taponnier se rengager en Afghanistan avec la solde du biffin de base…

-2/ Supprimer les 2/3 des députés et sénateurs, bataillons d’incapables, d’inutiles, profiteurs fonctionnant au clientélisme le plus éhonté, préoccupés seulement de leur réélection, prêts à avaler toutes les couleuvres, disponibles pour toutes compromissions, toutes magouilles qui leur permettront de conserver leur fauteuil à privilèges… En garder une petite dizaine de chaque assemblée, pour le décorum et l’animation des jours de grand débat ( frappe des pupitres, doigts d’honneur, sorties fracassantes, chaleureuses embrassades à la buvette …etc ...).  Allez, 10 milliards.

-3/ Supprimer les députés européens et toutes les subventions au « Machin » de Bruxelles, gros Léviathan monstrueux qui, derrière ses immeubles vitrées, pompe la substance vive des pays pour y asseoir sur des moquettes épaisses comme ça les gros culs de technocrates à costumes trois pièces qui ont rien d’autre à faire que décider par décret de la hauteur, la largeur, la couleur et la profondeur des étiquettes de camembert au lait cru … Ça devrait tourner autour de 25 milliards…

-4/ Supprimer tous les Musées d’art moderne où croupissent, à hygrométrie constante et sous surveillance rapprochée, toutes les plus infâmes merdes d’un art conceptuel qui fait gerber et dont le concept principal n’est jamais que la côte la plus élevée possible du marché… Renvoyer les performers fous, qui squattent des salles d’exposition immenses pour réaliser leurs ébats d’artistes à la noix, dans leurs deux-pièces cuisine… Et transformer tout ça en logements sociaux : 20 milliards…

 

Bon, allez, on va peut-être s’arrêter là pour aujourd’hui… Ça fait déjà 70 milliards en pas cinq minutes… Merci qui ? Merci Lou…

mercredi, 23 novembre 2011

Lirébation...

Libé d’hier… z’avez vu leur Une : « Terreur Place Tahrir » !

Toujours les mêmes connards, toujours la même bande à l’ordure demorand, digne successeur de l’ordure joffrin, le gros joufflu qui rit sous les bombes, contrepète dans les massacres, plaisante dans les flaques de sang, se marre dans les assassinats, ce qui, bien sûr, l’empêche pas de faire la morale au monde entier et de s’imaginer en déontologue en chef des plus grandes valeurs humanistes…

Donc, après le « Syrial killer » d’il y a quelques mois, qui avait dû marcher du feu de Dieu et enflammer la courbe des ventes, voilà que la troupe de jeunes et vieux cons à carte de presse remet ça avec « Terreur Place Tahrir » qui devrait faire vendre du torchon imprimé sur le dos ensanglanté des révoltés égyptiens dont demorand se fout comme de sa première chemise prada…

Et si on les aidait un peu ces journalistes à la noix… On pourrait par exemple leur suggérer, pour le prochain attentat en Inde : « Bombay sous les bombes », en Espagne : « Une Grenade en pleine gueule », au Pakistan : « Grosse merde à Karachi », à Montréal : « Ça canarde au Canada », chez les Helvètes : « La Suisse en Berne » sans oublier les Athéniens qui s’atteignirent ni les Perses qui se percèrent de quand nous étions en CE1… et pour faire bon poids et faire s’esclaffer le conseil de rédaction, on pourrait envisager, dans un autre registre : « Trisomiques en Mongolie » qui serait d’une délicatesse absolue…

 Et pourquoi pas alors, à la recherche du temps perdu et dans l’insolence la plus délirante, mais tonton Rothschild fera sans doute les gros yeux : « On a eu chaud dans la shoah » qui serait du plus bel effet et qu’on pourrait peut-être même faire valider par le Crif…

Lou...

mardi, 22 novembre 2011

Oraison funèbre...

Deuil national, inondations lacrymales sur toutes les chaînes, émotion à son comble, Duhamel en pleureuse, Lucet en émoi, Pujadas au mouchoir, louange unanime, invités triés sur le volet, tous bouleversés bien sûr, effondrés, abattus, avec en prime huit jours de commémoration-propagande, Tatie Danielle en prime-time à donfe, la combattante, la résistante, l’engagée, l’indignée, l’opiniâtre, la volontaire…

Tatie Danielle, celle qui serrait sur son cœur Fidel Castro et ses milliers de cadavres d’opposants, celle qui embrassait tendrement la femme à Mandela et les centaines de récalcitrants à l’ANC qu’elle passait au supplice du pneu enflammé, celle qui, deux fois par mois, mijotait un bœuf mironton à René Bousquet en évoquant l’heureux temps de la francisque, celle qui savait pas que son fiston était trempé jusque là dans l’Angolagate, qui ignorait les mains baladeuses de Strauss-Kahn, les affaires louches de Guérini, les montres de Julien Dray, les tableaux de maître de Fabius, les brodequins de Roland Dumas, les saloperies d’Emmanuelli, celle qui a oublié de vendre sa gentilhommière de Latche et son personnel de service pour venir en aide aux pauvres Africains privés d’eau, celle qui chialait devant le poste mais vivait bien bourgettement, 22, rue de Bièvre, une des 10 adresses les plus chères du 5° arrondissement de Paris, un appart à 15000 euros le m² et que l’on peut donc estimer à 3 millions d’euros (195 m²x 15000 €…) avec quoi l’on eût installé, sans doute, bien des pompes dans le Sahel…

C’était ça, aussi Tatie Danielle, mais les ordinaires fouille-merde du Paf se garderont bien de casser la si gentille image d’Epinal qu’ils vont nous servir en boucle pendant des mois, et Edwy Plenel soi-même ira sûrement de sa larme de singe triste et de sa compassion de commande…

(Ah ! le titre de Libé, demain, y a de fortes chances pour que ça soit : « La vieille dame digne »…).

lundi, 21 novembre 2011

Robert le diable...

Meurtre d’Agnès, du côté du Chambon-sur-Lignon, et tous les experts psy de venir jouer les têtes de gondole au journal télévisé pour nous expliquer, la tête quand même un peu dans le sac, que la psychiatrie à laquelle ils ont consacré toute leur vie et qu’ils défendent mordicus dans leurs syndicats et officines diverses, que la psychiatrie, finalement, ne peut pas tout, que des comportements nickel chrome peuvent cacher des personnalités troubles, que des dysfonctionnements imprévus peuvent venir perturber parfois les gentilles prédictions des fils de Freud, et que même eux, psychiatres, tout bardés de diplômes sur le ça, le moi, l’œdipe et le sur-moi, sont quand même pas dans la tronche du salopard qu’ils expertisent…

Et pourquoi pas alors cracher le morceau tout de suite, nous avouer tout simplement qu’ils servent à rien sinon à se gaver d’honoraires faramineux, et qu’il vaudrait autant décider de la ré-insérabilité ou de la récidivité des jeunes ou vieux salopards par tirage au sort, jeu de l’oie, courte-paille, roulette russe, 421 ou loto sportif…

Et tant qu’à dire les choses telles qu’elles sont, faudrait peut-être qu’ils pensent à ajouter  que le seul vrai responsable de tout ça, le véritable assassin de la jeune Agnès, c’est pas le jeune con qui est passé aux aveux, mais le vieux Badinter soi-même, l’homme qui touriste à nos frais dans toutes les prisons d’Europe pour faire sa promo et faire entendre sa bonne parole d’évangélisateur fou, faire ajouter une étoile de plus à chaque prison pas encore assez dorée à ses yeux et faire pleurer les chaumières sur les crapules qu’il ne rencontrera jamais dans le bunker à fric et code d’accès sécurisé qui lui sert d’humble demeure quelque part entre la Place des Vosges et le XVI° arrondissement…

Lou...

jeudi, 17 novembre 2011

Renaud, c'est chiant...

Et maintenant ça va être l’épisode Renaud… On va tous les entendre, les larmoyeux, s’embringuer à longueur d’articles dans la sublime croisade pour éviter le suicide alcoolo du poivrot de luxe… On va nous faire chialer sur les malheurs de Sophie et les petits soucis imbibés d’alcool de Monsieur Séchan, rebelle à foulard rouge et peau de lapin passé grand bourgeois à yacht de luxe et loft coquet à la Closeriedes Lilas avant de sombrer corps et biens en dépendant de la dive bouteille après avoir pris grand soin auparavant de soigner sa déprime de bobo-pernod en faisant un ou deux lardons à je ne sais quelle artisse de mes deux, de 20 ans plus jeune que lui, qui le larguera deux ans plus tard et dont on doit être en train de payer les allocs de monoparentale…

Et on voudrait que j’aie des larmes pour ce connard qui se souciait bien peu des millions de gens qu’il insultait grave lorsqu’il crachait son fiel de pseudo-indigné dans « Hexagone » de sinistre mémoire ou soignait sa boboïdie et son ego de titi montmartrois en chantant le « camarade bourgeois, camarade fils à papa » qu’il n’a pas tardé à devenir ?

Allez Renaud, « regarde-toi, ah ! ah ! ah ! Regarde-toi, ah ! ah ! ah ! », mais, fais gaffe, on comprend que t'aies du mal à te supporter…

Lou...

mercredi, 16 novembre 2011

Fromage de Hollande...

Y sont où les traîneurs de micro professionnels, les fouilleurs de poubelles patentés, les oreillards indiscrets, les preneurs de son anonymes, toute la cohorte des journaleux si prompts à mettre en tête de gondole, dans leurs torchons, les petites saloperies entre amis quand elles se passent côté droit ?

Y sont où lorsqu’il s’agit de nous raconter par le menu les tractations, manœuvres, marchandages, coups tordus, peaux de bananes, retours d’ascenseur qui ont forcément présidé à la mise en place de l’équipe de campagne de Flamby I°, espèce de puzzle impossible où il faut équilibrer les courants, respecter les quotas, visibiliser les minorités, protéger les éléphants, renouveler le personnel, faire plaisir à Martine sans fâcher Manuel et surtout, surtout, donner de la bidoche à mastiquer à tous ces nains et naines aux dents longues comme des couteaux qui tueraient père et mère et renieraient leurs plus sacrées convictions pour pouvoir être sur la photo et avoir, demain, un maroquin…


Y sont où, les journaleux qui devaient nous raconter tout ça ? Pas là… partis… le micro avait justement plus de pile, le portable était justement pas chargé… c’était justement les congés…et puis, en pleine crise, on va quand même pas désespérer Billancourt…

Lou...

mardi, 15 novembre 2011

Carence...

Ils sont venus, ils sont tous là, les d’ordinaire égalitaires à donfe, que tout le monde doit être pareil, pas un cheveu qui dépasse, la belle ordonnance totalitaire de l’égalitarisme républicain, avec appel aux tribunaux compétents et peines exemplaires pour la plus petite discrimination qui viendrait rompre l’uniformité grise de leur idéal de cimetière…

Ils sont venus, tous là, l’armée des cégétistes, bataillons de FO avec le sous-borloo Magny et ses frisettes poivre et sel de dandy muscadin, tous les plus purs syndicalistes fonction publique, défenseurs ronds-de-cuir, défileurs bureaucrates, acquis sociaux et autres planques bien grasses ad vitam aeternam…

Ils sont venus tous là, mais point pour réclamer l’égalité si chère à leur cœur de démocrates de mes deux, mais pour s’arc-bouter, les cons, sur leurs privilèges, prérogatives et passe-droits et pleurer plein les micros et inonder les caméras qu’on les met à la torture, qu’on les crucifie, les persécute et les tourmente au motif que Sarko-la-rigueur veut leur mettre un jour de carence dans leur gueule d’arrêt maladie, alors que dans le privé c’est trois jours qu’ils se fadent chaque fois qu’ils vont consulter pour leur dernière prostate ou leur prochaine gastro…
L’égalité, mais pas trop, surtout quand c’est moi qui profite… Beuark !!

Lou...

lundi, 14 novembre 2011

Docteur de la mort...

BHL, au journal du soir de la 3, hier vers 23 h… BHL toujours en vieux beau volubile et grand seigneur pommadé… BHL venu faire une fois de plus la promo de son bouquin sur sa guéguerre en Lybie… BHL donc à qui l’on demande de réagir aux propos de Marine Le Pen disant qu’en Lybie, aujourd’hui, les assassinats se multiplient avec la bénédiction des gentils démocrates du Conseil National de Transition… Et BHL alors de répondre tout simplement que Marine Le Pen « n’a pas voix au chapitre »…

Et voilà, c’est pas plus compliqué que ça… Lorsqu’une question embarrasse Ducon-Lévy, pacha de Marrakech et autres lieux, grand ayatollah de la démocratie nouvelle et talmudiste patenté des droits-de-l-homme, que fait-il ? Il élimine l’opposant (l’opposante, en l’occurrence) dans le plus pur style stalino-gayssotien des années de sel : « pas voix au chapitre… »… untermenschen… kaputt… sous-homme… sous-femme… négligeable… insignifiante… zéro… nichts… poubelles de l’histoire…

Comme si un connard qui a vécu 20 ans avec une frivole évaporée ostentatoire commela Dombaslede sinistre mémoire, pouvait avoir, lui, « voix au chapître » !!

Finalement, et malgré ce nom qu’il porte en sautoir comme le signe éternel d’une victimisation dont le fils du négociant en bois s’est en fin de compte pas trop mal sorti, finalement on aurait pu aussi bien le voir, le Braillard de l’Honneur de Vivre, en kapo des années brunes aboyant, aux quatre coins des camps, avec les bergers allemands, le non-être de ses ennemis…

Lou…

samedi, 12 novembre 2011

Les Zindiniais...

Ah ! la jolie médiatique unanimité consensuelle autour des zindignés, tous ces jeunes cons de Madrid, New-York, Londres, Paris qui, prenant au sérieux le super coup marketing du vieil Hessel, vont de capitale en capitale clamant leur indignation de ne plus pouvoir être de gentils petits fonctionnaires dans un monde qui dégraisse le mammouth à tout va ou leur indignation d’un monde devenu tout entier marchandise avec la bénédiction de leurs papas soixante-huitards rangés des pavés et reconvertis en porteurs d’attaché-case...Et les médias, bien sûr, de leur servir bien gentiment la soupe chaque soir et de prendre au sérieux ce prurit automnal comme si c’était la révolution qui s’annonce…
Alors une question, une seule aux petits boutonneux assis en rond sur les marches des palais : Vous vous indignez contre quoi ? C’est quoi le régime politique qui a amené tous les pays européens là où ils en sont ? C’est autour de quoi qu’il est bâti le grand unanimisme culturel sur lequel vivent nos sociétés depuis soixante ans ? Est-ce que c’est pas précisément autour de cette démocratie dont vous avez la tête et la bouche pleines et contre laquelle vous ne manifestez ni ne manifesterez jamais la moindre indignation salutaire ?

L’indignation n’a aucune valeur en soi. Ce qui compte, c’est contre quoi ou contre qui l’on s’indigne. Mais ça, Pépé Vaisselle, démocratisé lui aussi jusqu’au trognon, ça m’étonnerait qu’il vous le dise…

Lou...