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mercredi, 09 décembre 2009

Winock's blues...

Michel Winock, encore un incontournable de tout ce qui touche à l'identité nationale, à l'immigration... Ils sont 4 ou 5 comme ça à se partager le magistère médiatique de la bonne parole consensuelle sur tous les sujets problématiques qu'ils ont la charge de déproblématiser afin que ne soit pas dit ni proféré ce que la pensée unique et les vigilants veulent tenir caché...

Michel Winock, donc, dans Ouest-France du 4 décembre, à propos du débat sur l'identité nationale. Extraits commentés :

 

« Que pensez-vous du débat sur l'identité nationale ?

Je suis un peu étonné que le ministère lance un tel débat. L'expression identité nationale n'est pas bien claire. Il y a d'autres mots, qu'on utilisait jadis, qui pouvaient exprimer cette idée : patriotisme, civisme. Comme le débat est lancé par un ministère qui s'appelle aussi de l'Immigration, on voit bien qui est visé. »

Et oui, Michel, on voit bien qui est visé, et tu vois bien et tu sais bien que le vrai problème sous-jacent à tout ce débat est celui de l'immigration et des problèmes économiques, sociaux et culturels qu'elle pose. Mais comme ça fait trente ans que t'es payé pour dire le contraire et pour chanter les alleluia de la beauté du métissage et de la migration généralisée, tu vas surtout pas troubler le marigot et tu vas t'empresser de passer à autre chose

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« Comment cette communauté historique s'est-elle forgée ?

La France s'appuie sur deux héritages. D'abord, la monarchie catholique : elle a construit un État centralisé qui a rassemblé des territoires habités par des gens qui ne parlaient pas la même langue, qui n'avaient pas les mêmes traditions. Ensuite, les révolutionnaires et les républicains ont construit la nation, c'est-à-dire le fait que les citoyens se définissent Français à partir de leur volonté d'adhérer à ce pays. La nation, c'est l'idée d'une appartenance volontaire. »

Ca t'arrache pas la gueule de dire que la monarchie a centralisé sans parler une seconde du jacobinisme exacerbé des grands ancêtres guillotineurs qui ont imposé de façon totalitaire et entièrement idéologique une centralisation mille fois plus radicale et absurde que la centralisation empirique et progressive de la monarchie... ? Bravo Monsieur  l'Historien...

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« C'est la raison pour laquelle un débat comme celui-là me gêne beaucoup. Il suffit de regarder les réactions sur Internet. On donne l'occasion à tout un refoulé xénophobe et islamophobe de s'exprimer. C'est dangereux. »

 

Là aussi t'es mignon, Michou... Les mêmes cons dont tu fais partie qui tressent d'impérissables lauriers depuis cent ans à tonton Freud et à la psychanalyse qui auraient libéré l'esprit humain en permettant à tout ce qui était opprimé et contraint par le sur-moi de la morale et de la religion, les mêmes cons qui se réjouissent  de l'expression enfin libérée du refoulé qui, seule, peut guérir les terribles névroses individuelles, les mêmes cons, dis-je, lorsqu'il s'agit de la société, sont soudain terrorisés par ce même refoulé soudain devenu abominable, terrifiant et « dangereux »...

Et oui, Michou, c'est dangereux de laisser parler le peuple... Il parle pas comme toi, le peuple, il a pas ces précautions de faux-cul qui se réjouit d'entendre le premier gros mot dans la bouche de son petit-fils, comme marque de libération et d'autonomie, mais qui sort bénitier, sabre et goupillon d'exorciste démocrate dès qu'il entend dans la bouche du peuple ces mots abominables qui pourraient avoir l'ombre d'un soupçon de connotation raciste...

Reste dans ton petit monde calfeutré de bien-pensant boboïde, Michel, va pas trop au Café du Commerce, tu risquerais d'y rencontrer le peuple et d'avaler ton café de travers...

Lou p'tit noir...

mardi, 08 décembre 2009

Hérodote...

 

 

Et les voilà repartis en campagne, les brandisseurs frénétiques de pancartes, les agitateurs de drapeaux et signeurs de pétitions patentés qui trouvent là l’occasion rêvée de faire parler d’eux dans des médias déjà couchés pour leur servir la soupe.
Ces jours-ci, c’est la suppression (qui n’en est pas vraiment une puisqu’on renforce cet enseignement en classe de première…) de l’Histoire en terminale S.

Et tous les jocrisses syndicaux, intellectuels affligés et corporatistes affiliés de pousser des cris de pucelle pour dénoncer ce lâche attentat contre les Humanités, cette attaque inqualifiable contre la possibilité de comprendre le monde, décrypter le temps et devenir enfin ces citoyens magnifiques et introuvables dont la République a tant besoin…

Ce matin, c’est le duhamel de France-cul et la vieille roudinesque qui s’y collent et nous redisent, la voix brisée d’émotion et de colère, toute l’horreur d’un monde d’où auraient disparu la Princesse de Clèves, les hauts faits de la présidence Millerand et l’enseignement récurrent et obligatoire de la Shoah.
C’eût été rigolo de demander à Roudinette et Béchamel réunis de nous dire, là, à la loyale, les yeux dans les yeux, combien de fois ils avaient lu la Princesse de Clèves avant qu’ils ne la relussent (et oui…) en boucle il y a un an ou deux pour marquer leur opposition radicale et lettrée à Sarko le Barbare… Itou et item pour les hauts faits d’Alexandre Millerand qu’ils ont pourtant étudiés avec assiduité et passion au temps de leur jeunesse folle. Y a que, sans doute, sur la Shoah qu’ils auraient pu réciter par cœur le catéchisme officiel dont ils sont parmi les fabricants les plus zélés. Mais là, deux heures d’histoire de plus par semaine n’ajouteront rien au déferlement médiatique shoahtique dont le csa devrait d’ailleurs dresser quelques statistiques édifiantes…

Mais pour en revenir à l’Histoire en péril, nos deux suceurs de micros croient-ils vraiment que nos chères têtes blondes tirent quelque profit que ce soit de leurs longues heures d’ennui le cul posé sur les bancs de l’école, croient-ils vraiment ou font-ils semblant de croire qu’il restera quelque chose de tout ce fatras hétéroclite appris dans la douleur, croient-ils vraiment que c’est deux heures de plus d’Histoire ou Géo ou Philo ou Français qui vont faire des Lycéens de France ces citoyens modèles qui changeront un jour la face de la République ?

Si oui, il faudrait qu’ils ouvrent vite Libé de ce matin. Ils y liront avec horreur, angoisse et tremblement qu’il n’y a que 29% de nos concitoyens qui connaissent le nom de leur Président  de Région… !!

Mais qu’ils se rassurent, y en a bien 95% qui connaissent le nom de Zidane, Patrick Sébastien ou Geneviève de Fontenay…

 

Lou déscolarisée...

lundi, 07 décembre 2009

Commentaire décomposé...

Allez, deux mots de commentaire sur la prose de cette ordure de Marcelle dans Libé du 4 décembre. Extraits commentés.

"Les mots pour la redire, la barbarie

National quoi?

Ainsi, petit à petit, l’oiseau fait son nid. Cet oiseau-là, appelons-le fascisme ou néonazisme, et entendons de partout monter des voix nous rappelant scrupuleusement au sens des mots. Allons ! La Suisse serait soudain devenue, par le seul fait d’une votation interdisant l’érection de minarets, un Etat raciste ! Vous rigolez ?… Eh bien non, on ne rigole pas. On cherche le mot susceptible d’identifier l’électeur d’une proposition raciste promue par des racistes, et - est-on simplet, tout de même !- on ne trouve rien de mieux que : raciste."

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Déjà, ducon, tu pourrais t'essayer, dans ta grande sagacité verbeuse, à quelques distinguos subtils qui te permettraient de comprendre que les minarets ont à voir avec la religion et pas avec la race, premièrement, et, deuxio, que la crainte d'un afflux trop rapide et important d'étrangers n'est pas nécessairement de la xénophobie et encore moins du racisme. Mais pour faire ces distinctions, il faut sans doute ce minimum d'honnêteté intellectuelle qui te manque...

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"Remplacer le costume rayé du mafieux qui bâillonne les juges, criminalise l’expression syndicale ou assassine la presse, par un queue-de-pie, c’est se faire le complice du mafieux en le banalisant. Pour ce faire, on avancera naturellement les meilleures raisons du monde : l’Europe, mais surtout pas fédérale, l’Europe des Etats-Nations, avec ses murs et ses «jungles», où une «crise économique» exacerbe tous les nationalismes pour le plus grand profit d’«un tas de coquins faisant gogaille du matin au soir et du soir au matin» (Karl Marx, Le Capital), et cette «misère du monde» qu’elle n’a pas vocation à accueillir au-delà d’un raisonnable indexé sur l’aide dérisoire aux pays «en voie de développement», ce minimaliste cache-sexe du post-colonialisme et de toutes les Françafrique."

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Quand tu causes avec le vieux Marx (dont la totalitaire politique universellement menée par ses émules et descendants en tous genres ne semble pas te choquer plus que ça) d'un "tas de coquins faisant gogaille", est-ce que tu mets dans le tas en question ton rothschild de patron et ton joffrin de caporal-chef qui doivent bien se gogailler gentiment et même pire avec tout ce pourri pognon dont les effluves ne semblent pas, pour une fois, gêner tes délicates narines de faux pauvre du Lubéron et des Alpilles...

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"La barbarie, c’est agiter le fantasme du muezzin dans les campagnes à clochers (et à écoles privées) subventionnés, tout en panthéonisant L’Etranger de Camus. La barbarie, c’est misérablement invoquer des «règles d’urbanisme» pour préparer les opinions publiques à tous les référendums d’exclusion."

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Lorsque tu parles de "barbarie" à propos de l'agitation du "fantasme du muezzin", t'as pas l'impression que tu oublies un peu trop facilement l'autre barbarie, celle des puissants par le fric, des puissants par la plume et le micro, des puissants par les réseaux, à laquelle tu appartiens de toutes tes fibres de motard de mes deux et de dominant à bonne conscience ?

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"On incinérera lundi au Père Lachaise un exemplaire représentant de l’être internationaliste dans la personne de Menachem Rosenfeld, dit, depuis 1940 qu’il entra dans la clandestinité, Henri Pasquelin.

Né en 1923 d’un père secrétaire général du syndicat du textile de Varsovie exclu dès 1929 du Parti communiste polonais pour boukarinisme et d’une mère agent de liaison de la IIIe Internationale (exclue, elle, pour trotskisme), il immigra en France en 1934 et intégra à 14 ans le groupe Molinier, puis le Parti socialiste ouvrier et paysan (l’ultra-gauche, comme dit l’autre, de la SFIO)de Marceau Pivert. Après guerre, marri de n’avoir rejoint la Résistance «qu’en» 1943, il refusera toutes décorations."

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Quant à ton hommage à Pasqualin, on dira simplement que si tout ce que tu racontes sur le bonhomme est vrai, il avait au moins les couilles, le Rosenfeld, d'être un clandestin alors que tu es le fleuron de la high society médiatique du tout-Paris friqué et bien-pensant, et de refuser des décorations de merde dont il s'estimait indigne (et pourtant, les décorations de la Résistance, Dieu sait si elles étaient bien souvent indignes en elles-mêmes, cf le gentil germano-soviétque guy moquet...) alors que tu n'estimes pas indigne, tenant les discours que tu tiens, de faire cohabiter ta prose de révolutionnaire en peau de lapin avec les pubs les plus éhontées pour le luxe d'une société de consommation qui pue et  du fric qui tue, dans le torchon joffrinien o^tu te répands...

Lou beuark...

 

 

jeudi, 26 novembre 2009

L'antiracisme rend con...

La preuve que l’antiracisme rend con, allez donc la chercher dans le « Libé des Philosophes » (tu parles !) de jeudi dernier (19 novembre), allez donc lire trois secondes l’édito non pas de joffrin, ni de dupuy, ni de je ne sais quel journaleux intérimaire de bas étage, mais de Michel Serres soi-même, professeur à la Stanford University, membre de l’Académie Française, vieille tête chenue à l’accent rocailleux, ce qui serait plutôt sympathique, philosophe à ses heures, penseur, moraliste, essayiste, citoyen…etc… et qui signe pourtant un papier où la connerie le dispute à l’affligeante nullité… C’est qu’à force de se vautrer aux pieds de la pensée unique et de salamaléquer en boucle devant la boboïdie triomphante, on finit forcément par se prendre les pieds dans le tapis…

Le Michou de ses dames, voulant se montrer, dans Libé, plus joffriniste que joffrin et plus désirable que Désir n’arrive finalement qu’à se montrer plus sot que Soto, ce qui est une performance non négligeable… Et pour ce faire, voulant tacler sarko et besson sur le fameux débat « identité nationale », le voilà qui fait le grand détour obligé par racisme, antiracisme, pensée unique et langue de bois…

Ainsi, après une laborieuse explication de texte sur la différence entre identité et appartenance, le voilà qui lâche l’immortelle attendue sentence, celle qui le propulse illico au panthéon de la modernité triomphante et lui ouvre les portes de la pétitionnite aigue  : « Dire de tel ou tel qu’il est noir, ou juif, ou femme, est une phrase raciste parce qu’elle confond l’appartenance et l’identité… ».

Déjà, confondre race, religion et sexe sous un même vocable « racisme », voilà qui fait guère honneur à la sagacité lexicale d’un « immortel ». Ensuite, si l’on pousse la logique serriste jusqu’au bout, on doit pouvoir écrire que « dire de quelqu’un qu’il est quoi que ce soit : plombier, blond, gendre idéal, bi, surfeur, spinoziste, mélomane ou raton-laveur est forcément une phrase raciste » et on va alors avoir quand même beaucoup de mal à ouvrir sa gueule pour parler simplement de son voisin ou de son collègue de travail sans voir rappliquer dans les dix secondes les commandos armés de la ligue des droits de l’homme ou de la licra… Et même, dire de quelqu’un qu’il est antiraciste doit pouvoir bénéficier du même traitement radical et vous envoyer illico au mitard des vigilants de service…

Alors on voudrait dire à Michou, qui n’est sans doute pas un mauvais bougre, que dire de quelqu’un qu’il est noir, par exemple, c’est pas nécessairement l’enfermer dans cette identité unique, ne vouloir le définir que par cette couleur soulagienne ni en faire un représentant à vie des héritiers de la case de l’oncle tom. C’est pas non plus nécessairement une insulte. Et quand bien même c’en serait une dans la bouche de qui le profère, ça pourrait n’en être point une, et même être une fierté revendiquée, dans l’esprit de qui le reçoit…

Ainsi, cher Michel, si je dis que tu es un con, c’est vrai que je te classe joyeusement et instantanément dans la collection des cons. Mais rassure-toi, cette appartenance peut n’être que momentanée, seulement liée à une faiblesse passagère, et l’on peut alors penser que fuyant Libé et retrouvant ton accent rocailleux, tu vas effacer l’idéologue fou qui sommeillait en toi, ignorer la langue de bois qui t’encombrait la bouche, retrouver le goût de taper dans un ballon de rugby (pas trop fort, Michel, pense à ton arthrose) et te déjoffriniser cinq minutes pour arriver enfin à être toi comme je suis moi… et arrêter alors de dire n’importe quoi…

Lou identique...

jeudi, 12 novembre 2009

Prophétie...

 

Et voilà, banco ! En plein dans le mille ! le gros cul-édredon des désinformateurs fous a encore frappé, comme une grosse merde bien huilée, véritable cas d’école à repasser en boucle dans toutes les bonnes boîtes de journalisme de notre démocratie médiatique exemplaire…

Allez donc relire le début de ma note d’hier (« Tu es trop cher docteur Schweitzer ») sur les somptuosités que la halde en folie s’octroie généreusement avec notre pognon, et écoutez en même temps (sur le site France-cul, tapez « information » puis « journaux matin » puis « 7h ») les infos de ce matin 7 h. Allez direct à 6 minutes 40 pour éviter de vous farcir tout l’inutile, et savourez alors la petite salope aurélie kieffer au pupitre, qui passe la parole à l’ordure minuscule mathieu aron qui crache dans le micro, sans oublier l’immonde de l’étage au-dessus qui a dû leur écrire la partition, et vous verrez en direct live comment on peut dire sans dire tout en disant, comment on trafique la vérité vraie sans sourciller, bref, comment on désinforme le populo à longueur d’antenne…

Petit florilège : d’abord, la halde et le cnil sont appelés « autorités poil à gratter qui dénoncent et dérangent » ! Voilà déjà de la jolie entrée en matière boboesque qui signifie en langage codé : « Pas de souci, mon cher louis, on va te sauver la mise ». Ensuite on nous parle de parlementaires qui menacent de « baisser les moyens accordés » à ces deux structures sans que jamais on puisse se douter une minute du pourquoi de la raison de cette décision forcément aberrante. Enfin, quand même, comme il faut bien évoquer la notion de « gaspillage » dont Libé, Le Monde et le Figaro ont parlé, on va aller interroger le Président d’une autre commission à la mords-moi-le-nœud du même acabit mais en beaucoup plus minuscule (la CNDS qui s’occupe, noble tâche, des bavures policières) pour l’entendre nous dire qu’il n’a que 7 personnes à sa disposition, que son budget est dérisoire et que presque c’est lui qui lave les vitres et passe la serpillère. Et voilà l'auditeur moyen convaincu que pour la halde c'est du pareil au même et que ces députés ump quand même, ils exagèrent...

Pas un mot donc sur les raisons avancées par les députés, pas le soupçon d’interview d’un de ces députés, pas un mot sur les largesses de Pépé Schweitzer avec soi-même ni sur les frais de mission rocambolesques ni sur le jacuzzi installé en sous-sol (information à vérifier… !), ni sur les huit milliards de centimes rené coty consommés chaque année par cette armée d’épicuriens contrôleurs manifestement plus tatillons et minutieux pour savoir si le face-de-craie qui sort du bar en titubant a crié « youpin » ou bicot » ou « banania » que pour savoir si Louis schweitzer a vraiment besoin pour boucler ses fins de mois de 6700 euros de plus dans sa cagnotte… et d’un jacuzzi à la cave pour s’y baigner avec le mari de bernadette deux fois par semaine (info toujours invérifiée à cette heure… !).

Et pour clore en beauté, les salopards de France-cul osent cette définitive sentence : « Peut-on faire des économies sur le contrôle des libertés publiques ? »

Eh bien messieurs, la réponse est oui, mille fois oui, et on pourrait même doubler ou tripler le jackpot en supprimant radicalement télés et radios publiques qui sont une honte permanente à la justice et à l’équité. Et on vous enverrait réapprendre votre petit timonier de jadis dans des champs d'épinards pour vous faire retrouver le sens profond de la vérité.

Allez, y a longtemps que j’ai pas vomi… Cette gerbe, c’est sur les godasses à la petite kieffer et au gros aron que je la dépose pour transmission par voie hiérarchique jusqu’au sommet de radio-France et du csa qui doivent  pas vraiment culminer très haut…

Lou soulagée...

Compassion 2009... A vos mouchoirs..

  

Elle est sûrement gentille, Nicole Maestracci, la Présidente de (prenez votre souffle ) la « Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale », sûrement pleine de philanthropie et de générosité à en crever, et la voilà, à l’entrée de l’hiver, qui nous ressert, dans le Monde, l’éternel lamento des sans-abris pour qui on ne fait rien et du déshonneur d’un pays qui « laisse une partie de sa population vivre dans des conditions humiliantes ».

Et de décliner alors toute l’habituelle panoplie de ce qu’il faudrait faire demain matin pour que les miséreux de l’hiver 2009 risquent un peu moins l’hypothermie glacée des bouches de métro et des bancs publics.

Et elle y va pas, la bougresse, avec le dos de la cuillère : il faudrait donc un accueil inconditionnel, dans des places d’hébergement qui soient un vrai chez-soi, correspondant aux normes définies par les sdf eux-mêmes, avec une clé, et pour « le temps qu’il faut », avec en plus, pour chacun des impétrants un travailleur social et un référent coordonnateur, et pour couronner le tout, le droit au recommencement, c’est à dire à la récidive infinie de la mouise et de l’aide sociale qui va avec… Elle a dû oublier le bouquet de fleurs et les rideaux aux fenêtres mais ça va pas tarder...

Bien entendu elle se garde bien de chiffrer la chose car quand on aime on compte pas, ni de nous dire combien elle met de sa poche pour lancer la mécanique car aide sociale bien ordonnée commence par l’argent des autres…

Elle se garde bien aussi de justifier toutes ces mesures, comme si tous les miséreux et tous les déclassés étaient totalement irresponsables de la situation dans laquelle ils se trouvent…

Elle se garde bien surtout de chercher à comprendre les raisons d’une telle situation et de l’augmentation exponentielle, depuis de nombreuses années, des sans-abris de toutes sortes, parallèlement à la même augmentation délirante des structures de secours diverses et variées qui démarrent trois semaines sous le signe admirable du bénévolat et de l’altruisme conquérants avant d’exiger, avant la fin du premier mois d’existence, le soutien financier urgent et indispensable des collectivités territoriales et de l’Etat, et donc, au bout du bout du compte, comme toujours, du pognon des rares qui travaillent encore dans ce putain de pays bientôt exsangue…

Alors, Nicole, ta compassion m’émeut, certes, mais ça me toucherait encore plus ton analyse gentillette si tu allais gratter cinq minutes plus profond sur les raisons d’une telle situation… Allez, je t’aide :

-immigration galopante et incontrôlée, d’hier et d’aujourd’hui, qui augmente d’autant la pression démographique

-droit des locataires systématiquement renforcé face au droit des propriétaires qui explique une certaine frilosité du marché.

-déstructuration de la famille, avec toutes les facilitations possibles pour les divorces à l’amiable, les pacs à répétition, les unions libres, les concubinages souverains, les couples recomposés, surcomposés, décomposés… etc… , déstructuration qui crée forcément plus de déclassés et plus de demande de logement.

-idéologie anarcho-libertaire et asociale du refus du travail et de ses contraintes, du refus de la vie installée et de son embourgeoisement mortifère, sauf toutefois quand on se les caille pour de bon et qu’on finit par s’apercevoir que la neige c’est plus sympa sur le toit de la chaumière que sur le pompon du passe-montagne…

-idéologie soixante-huitarde du « vivre sans temps mort, jouir sans entrave » qui a voulu en finir avec le minimum de stoïcisme (courage, effort, endurance..) qui permet d’être autre chose qu’un ectoplasme couché… (Allez un ptit coup du vieux sartre pour la route, la seule phrase qui vaille peut-être dans toute son oeuvre : « Ce qui compte, c’est pas ce qu’on a fait de moi, c’est ce que je fais de ce qu’on a fait de moi »).

-accoutumance généralisée au droit à tout et au zéro devoir qui nous fait des générations d’assistés pour qui tout mouvement de prise en charge ne peut venir que d’ailleurs que d’eux-mêmes…

-et enfin multiplication des structures d’accueil et de soutien, dont tu es, Nicole, l’emblématique exemple, qui font que la compassion anonyme et lointaine, dans notre société, est sans doute la chose du monde la mieux partagée mais qu’elle est aussi le moyen le plus certain de déresponsabiliser les premiers concernés.

 

Alors bien sûr, je sais aussi qu’il y a la crise, qu’il y a des cas dramatiques où la vie frappe parfois très fort, où la malchance et le sort s’acharnent durement, mais ces cas-là, les relations de voisinage, à quelques exceptions malheureuses près, savent les résoudre. Par contre, pour dix pour cents (et je suis généreuse…) de situations dramatiques qui méritent d’être secourues, combien d’amorphes ou de profiteurs ou de parasites qui jouissent sans entraves d’une compassion devenue folle qui ne sait faire rien autre que soigner sa bonne conscience en distribuant à tout va, les yeux fermés, comme si toute misère en valait une autre…

Et puis, le jour où tes associations réunis poseront les vraies questions sur la misère au lieu de nous balader  dans une espèce de philanthropie molle qui permet de pas mettre le doigt là où ça fait mal à la pensée unique, je mettrai peut-être mon obole dans ta sébile. En attendant, je préfère filer un bon pourboire à mon plombier et un chocolat chaud au clodo sympa qui squatte mon escalier…

P.S. Par contre, ma jolie, si tu veux taxer jusqu’au trognon Pinault, Arnault, Bergé, Lagardère, BHL, ou Frédéric Mitterrand, te gêne pas… Et si tu veux installer tous les sdf de l’hiver qui s’avance dans les Musées d’Art moderne et contemporain où ils se referont une santé en écoutant les commentaires avisés de catherine millet, te gêne pas non plus… Y a aussi les locaux de la Halde qui sont pas mal, semble-t-il, 2500 m² je crois… faudrait peut-être en parler au Dal…

Lou qui cherche...

mercredi, 11 novembre 2009

T'es bien trop cher, docteur Schweitzer...

En voilà une d’info sur laquelle toute la bande des salopards ordinaires de radio-France, FR3 ou Antenne 2 va sûrement très vite poser son gros cul édredon comme un seul homme pour éviter les plus grosses vagues : Papy Schweitzer, le monsieur propre de l’antiracisme vigilant et institutionnel, le calife fou de la halde, celui qui veut virer Ronsard des manuels scolaires pour racisme anti-vieux et Céline pour homojudéophobie, Papy Schweitzer donc, pète dans la soie de la halde et affole la moquette de ses somptueux locaux avec sa troupe de minables procureurs au petit pied, d’éplucheurs hystériques, d’exégètes tourmentés, de contrôleurs psychopathes, de juges sourcilleux, d’avocats vermoulus, tous chargés de détecter le moindre apocalyptique frémissement d’aiguille sur l’échelle de Richter de l’antiracisme militant, Papy S, donc, fait travailler tout son petit monde de copains et de coquins dans des locaux « dignes de ceux d’une entreprise du cac 40 » et pompe chaque année au budget de l’Etat et dans nos portefeuilles 13 millions d’euros, c’est à dire 8 milliards de centimes de haute époque…

C’est le Mamadou malien au marteau piqueur qui va être content de ne gagner que le smic, certes, pour s’ébrouer la carcasse huit heures par jour dans les rues de Paris, mais au moins de savoir que Papy Louis et ses pompoms girls le préservent des zaffreux racistes sournois et omniprésents qui kukluxklanent chaque nuit à l’affut d’un black à pendre au premier réverbère…

Il sera encore plus content, Mamadou, quand il saura que les revenus perso du vieux Schweitz sont, itou, de huit milliards de centimes de nos anciens francs. Il sautera au plafond de la case de l’oncle Tom, mon Mamadou chéri, quand on lui expliquera que ce parangon de vertu républicaine a été condamné dans l’affaire des écoutes de l’Elysée en 2005 et que la justice belge l’a condamné en 2008 à une amende de 10 millions de francs belges pour avoir violé la loi du travail. Et enfin, il chantera les alleluia africains, Mamadou, lorsqu’on lui apprendra que cette crapule pleine aux as, (Président de je ne sais quel satellite du Médef) nommée d’ailleurs par une autre crapule de haut calibre, tonton chirac rattrapé aujourd’hui par ses jambons-beurre astronomiques,  a même pas les couilles de faire son boulot de vigilant de merde pour pas un rond et se fait grassement payer sa bonne conscience 6700 euros par mois, (et oui, environ dix fois le smic) en plus de ses 8 milliards de revenus perso, pour coordonner les 84 pisse-copies qui travaillent sous ses ordres…

Dis, Mamadou, c’est quoi le pire racisme ? Celui du beauf éméché qui se foutra cinq minutes de ta gueule charbon de bois au sortir du bistro avant d’en boire un avec toi ou celui de putassiers moralistes à la gomme qui se gavent sur des montagnes de fric en faisant semblant de pleurer sur le pauvre monde ?

 

Cerise sur le gâteux : Et en plus, Schweitzer est aussi, pour meubler sans doute son temps libre, arrondir ses fins de mois et tenir toute la chaîne de la vigilance, Président du Conseil de Surveillance du Monde !!

Un mec comme ça, chaque fois qu’il vient ouvrir sa gueule à la télé pour promouvoir son bazar humanitaire à la noix, faudrait lui suspendre au cou une pancarte affichant ses condamnations passées et ses revenus actuels… Ca calmerait peut-être la génération morale…

 

PS : Si vous en voulez plus, pas besoin d’aller sur le site de la halde, ils sont au courant de rien. Par contre vous pouvez aller chez wikipedia ou taper schweitzer-halde-train de vie et vous trouverez les articles du Figaro, Libé, etc…

mardi, 10 novembre 2009

Mur, mur...

Bon, je veux bien qu’on célèbre en fanfare et sous la pluie le mur qui chuta il y a vingt ans et la liberté alors, paraît-il, retrouvée… Mais on aurait demandé hier matin aux Franciliens qui battaient la semelle en attendant d’improbables RER bloqués par les planqués de la cgt et de sud, on leur aurait demandé, en un micro-trottoir exceptionnellement honnête, si, quand même, pour une fois, quelques poils de la moustache à staline  sur les joues un peu trop glabres de sarko-le-mou ne seraient pas les bienvenus, je suis pas franchement sûre que le vieux josip vissarionovitch aurait pas fait un tabac… Et, disons-le un tabac mérité. Une démocratie qu’est pas foutue d’assurer le droit essentiel de la liberté des transports publics  et du primum vivere, est sans doute prête pour le despotisme…D’autant que, despotisme pour despotisme, en ce qui concerne l’horrible stasi avec ses gros sabots, ses imperméables beiges, ses parapluies à triple détente et sa censure à la papa, il me semble que nos stasistes à nous, nos stasistes à micros et caméras, nos stasistes déontologues qui s’appellent hees, val, mermet, demorand, baddou et consorts, qui jamais ne parleront dans leur revue de presse de Présent, Minute, National Hebdo, Eléments, Le Choc du Mois, Monde et Vie, Rivarol, Aspects de la France… etc… ni ne feront venir dans leurs débats radiophoniques les journalistes qui y travaillent, il me semble, disais-je, que ces ordures valent largement les gris censeurs de Pépé Honecker…

Allez, encore un ptit coup de Mur… Z’avez vu qui ils ont retenu, la direction de France 2, hier soir, pour commenter les cérémonies ludico-artistiques des Dominos géants ? Je vous le donne en mille : Karl Lagerfeld soi-même ! Comme s’il y avait rien d’autre que cette espèce de dandy décadent pourri jusqu’à la moelle par le fric, la futilité et sans doute ce qu’il faut de poudre blanche pour déclencher  son énergie créatrice… Rien d’autre que cette espèce de corbeau funèbre appuyé sur une réputation de styliste faite de pseudo-rebellion, d’insolence calculée et de coffres bien remplis… Bravo Antenne 2, bravo le barnum du mauerfall… Vite, un petit coup de Lénine : « La liberté, pour quoi faire ? » Pour en faire ça de la liberté retrouvée, messieurs des télés et radios publiques, vaut mieux encore crever sous la pire des dictatures…

lundi, 09 novembre 2009

Petit con...

L’ordure pierre marcelle, styliste de chez joffrin, roi de la syntaxe mallarméenne, prince de l’oxymore et apôtre du subjonctif imparfait pour bobos mal proustés, le voilà, dans sa chronique d’il ya quelques jours chez les Libé-rothschildâtres réunis, le voilà qui regrette que, décidément, point ne soit suffisamment donné de médiatique retentissement bien mérité au crime d’un chauffeur-livreur qui, harcelé, paraît-il, par son patron, l’alla tout simplement dézinguer de cinq joyeux coups de fusil habilement distribués, avant de, point du tout « forcené », mais sans doute gentil garçon ordinaire, avant de donc se livrer aux pandores manifestant par là, à coup sûr, qu’il n’était finalement qu’un honnête citoyen anticipant seulement de quelques semaines la nouvelle législation d’un syndicalisme enfin radical que le marcello fou est en train de concocter dans son casque lourd de motard de mes deux.

Et le Marcel de s’indigner quasiment, en la queue de sa chronique, et même presque de s’étrangler, de ce que toutes les radios de France n’aient point embouché les trompettes d’une renommée qu’il fallait se hâter de porter aux nues afin de mieux saluer l’acte héroïque du meurtrier et donner enfin, contre ces salauds d’employeurs, quelques idées nouvelles à des ouvriers décidément bien trop sages qui jusque là allaient bêtement se suicider alors qu’il est si facile de suicider les patrons en un acte méritoire et prophétique que l’avenir saluera sans doute comme une avancée notoire sur la longue route de l’acquisition immémoriale des droits du travail…

N’y aura-t-il donc point en ce pays quelques platanes vengeurs qui se décideront un jour à traverser la route pour faire « craquer » - « c’est aussi simple que cela » - quelques  cervicales excédentaires de plumitifs à la gomme ? Et tant qu’à faire, ces arbres débonnaires ne pourraient-ils pas choisir le jour où le patron, justement, le Joffrinou de ces dames, responsable itou de la prose de ses carpettes, sera sur le porte-bagages…

dimanche, 08 novembre 2009

Paris-Berlin...

Ah ! la magnifique aubaine du 20° anniversaire ! Berlin, le mur… et tous les pires connards journaleux qui lèchent les bottes de Marie-Georges dès qu’elle pénètre dans leurs studios et qui font la promo en boucle de la Fête de l’Huma, les voilà, Jean-Luc Hees et Philippe Val en tête… … les voilà à se délocaliser comme un seul homme,  ma radio chez les teutons … tous sur place à Berlin pour la mégacommémoration d’une liberté retrouvée dont ils se contrefoutaient dans les grandes largeurs au temps de leur jeunesse folle et de leur flirt langoureux avec le sartre du « tout anticommuniste est un chien »…

Tous donc dans le grand charter Paris-Berlin, rendez-vous Place de Brandebourg, pour nous dire le tout du tout dans les moindres détails, point manquer la moindre milli-seconde des grandioses cérémonies, décortiquer, analyser, recenser toute la vérité vraie sur cet événement en omettant soigneusement quand même de nous révéler combien a coûté à Radio-France et donc à nos portefeuilles cette joyeuse sauterie radiophonique où les val, les hees, les baddou, voinchet et consorts vont se faire mousser la bonne conscience dans les coktails branchés et sur les moquettes bouclées de leurs hôtels quatre étoiles…

Deux autres remarques à propos du  Mur et des radios :

-d’abord, pour avoir subi quelques reportages quotidiens depuis une semaine, sur la 2, la 3, arte, en préambule au grand barnum de demain, pas une fois, sur des reportages d’au moins cinq minutes, pas une fois je n’ai entendu le mot « communisme » ! C’était tantôt l’ « Est », ou « Moscou » ou le « grand frère soviétique », mais « communisme », niet !

C’eût été la commémoration de je ne sais quel mur fascistoïde, ah ! que n’eût-on point entendu sur l’horrible dictature fasciste, l’horreur nazie, la terreur salazariste, l’épouvante franquiste… etc… mais le mur « communiste », les empafés du paf ne l’ont jamais vu !

-autre chose : les seuls ou presque qui, à l’époque réelle de l’horreur du Mur, étaient les opposants les mieux documentés et les plus résolus à la réalité totalitaire communiste, je veux parler des penseurs ou militants politiques de l’extrême-droite, ceux-là, inutile de chercher à entendre leur voix dans les micros des ordures de radio-France qui ont décidé de les enterrer en douceur sous les décombres du Mur de leur Honte…

Lou berlinée...

jeudi, 05 novembre 2009

Jaffro chez Joffrin...

Bon, tant pis, on va pas s’énerver pour ça, mais y en a un, dans Libé, un prof de philo en plus, Laurent Jaffro, qui, à propos de Carte nationale d’identité, a tout pompé sur ma dernière note…

Donc on est complètement d’accord tous les deux : il n’y a d’identité qu’individuelle. Mais alors, pourquoi, le con, il vient nous chanter une fois de plus le républicain refrain où il éprouve l’irrépressible besoin de dire « nôtre » ?

Citation : « Notre projet républicain - précisément par son individualisme - envisage la nation en des termes qui ne sont pas ceux de la communauté des mœurs ou de la similitude des caractères ; son souci est au contraire de libérer le citoyen de la tutelle des appartenances. Dès lors, on ne sait trop quelle fascinante substance ferait l’identité française. Ce qui sépare la République de sa destruction, c’est la différence entre la carte nationale d’identité et la carte d’identité nationale. »

 

Cher Lolo, s’il y a pas d’identité française collective fondée sur ces réalités bien tangibles que sont une géographie et une histoire communes, y en a encore moins qui serait fondée sur cet espèce d’ectoplasme idéologique qui s’appelle la république et sur les billevesées subséquentes qui déparent l’ensemble de nos monuments publics et qui ont nom ; Liberté, Egalité, Fraternité.

Quant à se réjouir béatement d’une république dont le « souci est de libérer le citoyen de la tutelle des appartenances », je te dirai deux choses : d’une part que le seul souci de la république ou du moins des républicains c’est la gamelle électorale et les avantages qui vont avec ; d’autre part que le refus des appartenances naturelles et plurielles ne peut qu’engendrer, comme l’a bien montré la Révolution des grands ancêtres, l’acceptation, de gré ou de force, d’une appartenance unique et totalitaire au Léviathan cher à Hobbes…

 

lundi, 02 novembre 2009

Identité nationale

Deux remarques sur le barnum gouvernemental…

-D’abord, que dans cette putain de démocratie qui est, censément, - on nous a assez bassiné avec çà ! – le régime du débat, de la discussion, de la confrontation admirable des idées d’où doit jaillir la souveraine lumière de la vérité vraie, dans cette démocratie donc tout débat est, justement, impossible ! Car tout, le débat comme le reste, est systématiquement et aussitôt instrumentalisé, soit par ceux qui le proposent et qui sont immédiatement taxés d’arrière-pensées électoralistes, soit par ceux qui y participent, ou qui refusent d’y participer, et qui mesurent leur participation ou non au seul poids des voix que cela peut ramener dans leur escarcelle lors des prochains scrutins…

 

-Ensuite, sur la thématique bessono-sarkozienne de l’ « identité nationale », c’est quoi cet ovni ?

J’ai bien, dans mes papiers, au fond de mon sac, une Carte d’Identité, mais le mot « national » porte, il me semble, sur « carte » et non pas sur « identité ». L’identité ne peut être qu’individuelle : je suis moi. Et encore, ce moi ne recouvre que du physique, qui a peu de chances de radicalement évoluer : taille, sexe, couleur des yeux. Quant à avoir une « identité nationale »… Bouououhhh ! la mégatrouille que je ressens aussitôt du totalitarisme démocratique qui vient… Sous prétexte que je suis Français, de souche ou d’acquisition, je devrais aimer ceci ou cela, penser de telle ou telle façon, être le fils naturel de voltaire et zola, bêler avec le troupeau des apôtres de la tolérance à tout et n’importe quoi, chanter la liberté à tout prix, me vautrer dans la fraternité universelle y compris avec les cons ? Grand merci, messeigneurs ! On demande pas à l’Etat de garantir, comme une aoc introuvable, une « identité nationale » qui n’existe pas, on lui demande simplement d’assurer le bien commun concret et tangible. Et cette foutue république (pourtant res publica !!) en est tellement incapable qu’elle nous amuse avec du pain et du cirque idéologique comme au plus beau temps de l’Empire romain… Something is rotten in the state of Denmark…

Lou stratfordée...

mercredi, 28 octobre 2009

Magistrature mon cul...

C’est parti : les zozos du Syndicat de la Magistrature, fils naturels des amours incestueuses de Robert badinter et de la compassion généralisée pour toutes les plus pourries crapules, se mettent à faire de l’humour. L’idée de la castration physique, réactivée à l’occasion du procès évrard, leur titillant le bulbe rachidien et peut-être même l’entre-jambes, les voilà qui, dans Le Monde, prônent ironiquement (car, mais oui, ils sont capables d’humour !) : « l'amputation des mains des voleurs, de la langue pour les escrocs et du foie pour les conducteurs surpris en état d'ivresse, ainsi que la lapidation des casseurs. », laissant ainsi entendre que l’atteinte à l’intégrité corporelle des crapules est contraire aux « principes fondamentaux ».

Eh, messeigneurs, c’est quoi les « principes fondamentaux » ? Elles vous tombent d’où ces tables de la loi  nouveau genre devant lesquelles il vous paraît tout naturel de vous agenouiller comme de minables larves compassionnelles que vous êtes ? C’est le respect absolu de toute vie qui vous courbe l’échine comme à des esclaves ? Mais c’est quoi ce nouveau Dieu majuscule, messieurs les laïques et messieurs les athées ? La Vie ! Comme si toute vie tenait sa valeur d’être simplement… vivante ! C’est à dire d’un agencement physico-chimique de cellules qui semblent fonctionner. Mais il y a plus et mieux que le physico-chimique, plus et mieux que le mécanique, il y a la vie moralement, socialement, physiquement et spirituellement bonne ou mauvaise. Il y a la vie qui vaut la peine d’être vécue, pour soi et pour les autres. Et puis il y a des vies de merde qui auraient mieux fait de rester dans le néant et qui valent moins que le simple être-là du caillou ou du brin d’herbe, car elles attentent à la faiblesse et à l’innocence et sont incapables de se hausser à la simple humanité.

Et défendre indifféremment les unes et les autres, au nom de « principes fondamentaux » qui ne sont rien autre que le faire-valoir de votre bonne conscience, c’est vouer la société aux infinies récidives de salopards qui, finalement, sont peut-être pas pires que vous…

Et on leur coupera quoi aux Syndiqués de la Magistrature ? Et si on commençait, déjà, par leur couper les … subventions… !!

Lou radine.

lundi, 26 octobre 2009

Justine éteinte...

Tiens, je la connaissais pas celle-là ! Justine Lévy, la fille de BHL , qui bien sûr a fait de la philo comme papa, qui bien sûr a été lectrice chez Calmann-Lévy et Pauvert sans que papa, allons, allons, y soit pour quoi que ce soit, qui squatte un brin chez joffrinou à l’insu du propre gré du beau Bernard-Henri, et qui va passer en boucle dans toutes les émissions littéraires à venir par pur hasard éditorial…

Tous les connards de gauche et d’ailleurs qui se sont offusqués comme un seul homme devant la népotisation de Nicolas le Petit adoubant et nettoyant le terrain pour son fiston (et Dieu sait si les deux sarko, junior et sénior, me débectent), on les a pas beaucoup entendus depuis quelques années s’émouvoir de l’irrésistible ascension d’emmanuelle béart, la fifille à Guy, de nicolas bedos, le fils à son père, de feue marie trintignant, de donc justine lévy, de frédéric mitterrand népotisé par tonton panthéon, de gilbert mitterrand, françafriqué par tatie danielle, du fils higelin, de la fille bové etc… etc… et de tous ceux qu’on sait pas, les fils et filles de journaleux en particulier, qui planquent leur hérédité sous des pseudos honteux et qui se griment le gène récurrent pour qu’on voie pas pôpa ou môman leur faire la courte échelle… Apparemment l’hérédité qui les gêne tant lorsqu’il s’agit de fils de patrons, ou qui les gêne encore plus lorsqu’il s’agit de monarchie, car ils n’ont pas compris, les cons, qu’elle n’est, celle-ci, que de position, cette hérédité qui les gêne tant, là, tout soudain, lorsqu’il s’agit de leur propres gènes ou de ceux des potes de la corporation, la voici inoffensive et mignonette à croquer… Beuark…

Mais pour en revenir à la petite Lévy (justine de son prénom, référence sadienne oblige !), indépendamment de son entarté de père à col ouvert, elle écrit, entre autres riens, dans Libé, à propos de Karadzic :

 « J’agrandis l’image. Je zoome sur le regard. Je me méfie, d’habitude, des clichés genre «regard de tueur fou, de psychopathe etc.». Mais je dois dire que là… C’est pas tant qu’il soit fou, son regard. Il est juste mort, lui aussi. Eteint. C’est un regard qui a tellement vu la mort qu’il est comme brûlé par l’éclat de tout le mal qu’il a fait. »

Ah ! la belle âme perspicace ! ah ! la belle fausse formule toute prête qu’avant même de voir la photo (tu parles si elle a zoomé sur le regard !), déjà elle l’avait écrite au brouillon dans son carnet, que le regard de Kara il est pas fou, comme tous les autres disent – et il faut bien se distinguer un peu…- mais mort, et donc aussi mort, voyez l’enchaînement ! que celui de tous les morts dont Kara est responsable…

Dis-moi justine, quand tu fais de la littérature avec l’horreur des 100.000 morts annoncés et de l’épuration ethnique abominable, quand tu t’excites la plume pour trouver le joli mignonnet refrain qui fera pleurer joffrinou, celui qui  fera dire aux amis de ton père : « Ah ! comme elle écrit bien… ah ! comme on a raison de lui donner le prochain goncourt ! », t’arrives à le regarder ton propre regard éteint de petite saltimbanque immorale...

Et, question annexe, quand tu regardes les yeux brillants de ton papa sous les sunlights de son palais de Marrakech, tu vois quoi dedans ? les grandes tirades morales indignées ou les coffres-forts pleins à craquer ? les yeux des malheureux du monde entier ou les toilettes d’arielle, la détresse des enfants des favellas ou les tableaux de maîtres sur lesquels il s’excite l’esthétique de Hegel ?

Lou qui attend.

jeudi, 22 octobre 2009

Afghans...

Tout va pour le mieux au royaume de Lacrymie, le chœur des pleureuses médiatiques et de la générosité à lucarne peut enfin reprendre du service, et après la jungle de Calais qui rappelait les heures les plus sombres de notre histoire, les revoilà chialant dans nos mouchoirs sur les trois afghans chartérisés par besson et, entre parenthèses, logés 15 jours aux frais du contribuable français dans un hôtel de Kaboul pour faciliter leur réinsertion au pays des talibans…

Le rousselot de Libé qui s’y colle ce matin pour contenter son quota de lecteurs boboïdes, voulant montrer tout de même qu’il n’est pas qu’un doux angélique rêveur et qu’à Libé on sait prendre ses responsabilités, précise ceci : « Certes personne ne suggère d’ouvrir les frontières à tous les flux migratoires, mais une politique européenne concertée de régulation permettrait au moins d’éviter l’inhumanité des charters… ». Voilà qui rappelle férocement le rocard de jadis qui ne pouvait accueillir toute la misère du monde. Sauf que rousselot, lui, a la solution : « une politique européenne concertée de régulation » ! Ca veut dire quoi ce charabia à la con ? Que s’il arrive 100 Afghans chacun des grands pays européens en prend 10 ? Oui, mais s’il en arrive 1000, s’il en arrive 10000 et 100000, et s’il en arrive 100000 itou du Kosovo, de Guinée, du Bénin, de Corée du Nord, du Pakistan, de Birmanie…etc… il fait comment le régulateur européen ? Il se concerte avec qui ?

Y a qu’une solution, Rousselot, et elle est toute simple : on évalue à l’aide de quelques sociologues patentés et experts comme on les aime le coût approximatif de l’insertion définitive et réussie de l’exilé potentiel… Mettons que ça aille chercher, fourchette basse, du côté des 100 bâtons par quidam. On lance alors une immense souscription publique avec bien sûr publication des noms des généreux donateurs et du montant de leur obole, et tant qu’on a pas les 100 bâtons requis on accueille pas l’impétrant.

Avec tous les milliers de pleureurs compatissants, d’artistes généreux, de bedos solidaires, de béartes magnanimes, de journaleux altruistes, d’intellos philanthropes, de bhl apitoyés et de charitables pétitionnaires, avec toutes les centaines d’associations de soutien à tout et n’importe quoi, on devrait pouvoir résorber en moins de deux sous nos cieux attendris une bonne partie de la misère du monde, sans que ça coûte un seul kopek au bon peuple et avec, en prime, l’épanouissement garanti de la bonne conscience des chialeurs professionnels qui pourront enfin se débarrasser de cet horrible argent qui leur brûle les doigts, des œuvres d’art qui décorent leur résidence, du yacht qui rouille à Saint-Tropez, de la breitling qui bling-blingue à leur poignet, des robes de soirée de madame et des dollars qui dorment dans les coffres délocalisés de leurs paradis fiscaux… et en plus ça permettrait à ce con de bedos de plus payer l’isf…

Allez Rousselette, faut donner l’exemple, tu mets combien, toi, sur la table pour participer à la roue de la fortune afghane ?

Lou qui sait…

mercredi, 21 octobre 2009

le Roman de Fredo ou le Fredo de Roman...

Ca y est, c’est fini, cold case, affaire classée… Tous les plus sourcilleux journalistes d’investigation, les enquêteurs patentés, les fouille-merde à carte de presse, toute l’inquisitoriale meute journalistique qui se rue d’ordinaire sur le moindre dérapage incontrôlé, la voici soudain en muette du sérail, les voici silencieux comme des carpes, amnésiques grave, discrets total, anastasiés en diable à s’autocensurer le stylo dans le plus pur style « servitude volontaire » à en réveiller Montaigne et La Boétie…

Frédéric qui ? Roman quoi ? Pardon ? Vous dites… ? La consigne est tombée d’en-haut, de l’Elysée peut-être, de la Gay pride sans doute, de Joffrin à n’en pas douter, de tous les cultureux médiatico-showbiznés : il ne s’est rien passé… fini… couché… à la niche… c’était une non-affaire… Parlons plutôt de sarko junior et de l’Epad…

Qu’un vieux porc de 76 balais ait tripoté et saoulé et violé, dans ses quarantièmes rugissants, une gamine de 13 ans, qu’importe finalement s’il est le génial cinéaste de mes deux devant qui l’on ne peut que dérouler le tapis rouge et hisser les oscars…

Qu’un vieux porc de 60 balais ait touristé sexuellement dans toutes les thaïlandes du monde, tripoté et sodomisé des boxeurs de quarante ans à culottes courtes, sans se rendre compte, dans la fougue de ses étreintes, qu’ils avaient encore quelques dents de lait et que leur système pileux était encore embryonnaire, qu’importe finalement s’il est le génial faire-valoir de sarko-l’ouverture, le génial neveu de tonton grenouille et l’envoyé spécial (très spécial) de la communauté gay incorporated dans le panorama culturel français…

Et tous les crapuleux artisto-intellos, pétitionnaires à rafale et corporatistes jusqu’au trognon, les woody allen, fanny ardant, la vieille moreau fripée jusqu’à l’os, le mignon almodovar, le chef de locomotive chéreau…etc… d’y aller de leur soutien sans faille et de leur intacte admiration au pianiste fou en cavale honteuse depuis des années…

Et tous les journaleux bourreurs de crâne, l’ordure libérale duhamel, le téléphage schneidermann, le styliste marcelle de libé, le blanc chevalier bhl de « je suis partout et tout le temps », de se boucher le nez en chœur non pas devant l’odeur de pourri d’une « mauvaise vie » pseudo-repentante tripoteuse et mitterrandesque, mais devant l’abominable retour de la « vertu » et de la « morale », devant la « procureuse Le Pen » ou le coup d’éclat « fétide » d’une Marine « agressant et diffamant » Fredo de Bangkok…

Et pour justifier l’injustifiable, les voilà, ces connards, à tout peser délicat avec leurs balances sémantiques : qu’il a pas tout à fait dit ça… pas vraiment fait ça… qu’on le croit sur parole… que sa sincérité est absolue, sa bonne foi au-dessus de tout soupçon… qu’il est touchant (ça, pour toucher… !), émouvant, pathétique et que c’est pas parce qu’il est pédé qu’il faut à tout prix se le faire, que Proust, Baudelaire, Rousseau, Gide et Genêt avant lui… etc… etc… comme si d’avoir écrit ou réalisé quelque chef-d’œuvre que ce soit (et encore faudrait-il le prouver que ce sont des chefs-d’œuvre…) donnait le droit d’être une ordure définitive et de venir baver sa sincérité dégoulinante et visqueuse au 20 h de TF1 sous l’œil attendri d’une Lolo Ferrari qui s’est bien gardée de lui faire remarquer que l’ignominie était à jamais de son côté et qu’avoir commis ces saloperies sur ceux qu’il appelle dans son bouquin des « gosses », des « garçons » ou des « éphèbes » et dont il veut nous faire avaler qu’ils les prenaient pour Marcel Cerdan et Mohamed Ali réunis devrait lui ôter pour toujours le droit de parler d’honneur et d’avoir quelque responsabilité que ce soit dans le gouvernement d’un pays…

Trois remarques complémentaires :

-sarko, fillon, bertrand et alii qui l’ont embauché et défendu valent pas mieux et peut-être pire.

-par contre, un qui, pour une fois, vaut mieux, c’est onfray, l’épicurien polygraphe, qui claque la gueule à bhl dans Libé et qui me redevient cinq minutes sympathiques alors que mon copain fink, paraît-il, a plutôt couvert, si j’ose dire, le touriste frédéric…

-enfin, quand on a commis ce genre de saloperies, y a plus que quatre solutions : soit on se tire une balle dans la tête et on en parle plus, soit on rentre dans la Légion et on meurt soldat inconnu pour la patrie, soit on s’enferme définitivement dans la cellule d’un couvent en pleurant ses péchés, soit on prend un marteau-piqueur et on passe le restant de sa vie à creuser des tranchées pour un salaire de misère dans l’anonymat le plus complet…

En tout cas, on a perdu définitivement le droit de faire voir sa gueule sur quelque lucarne ou tréteau que ce soit…

Lou retournée…

lundi, 04 mai 2009

Heures les plus noires....

Imaginons le commentaire ci-dessous publié sur le site web du FN ou autres incorrects dieudonnesque, que n'eût pas hurlé Joffrin le vigilant, éructant que les heures sombres de notre histoire revenaient et qu'il fallait éradiquer au plus tôt le vol noir des nouveaux corbeaux dans la plaine...
Physionomie
Comme son petit maître, il porte son ignominie sur son faciès de rat. Certains semblent ainsi trahir leur bassesse jusque sur leurs traits.
Vendredi 01 mai à 15h42

Sauf que c'est paru sur le site web de Libé à propos d'un article de Besson sur la politique d'immigration et que le modérateur avait dû aller faire un tour à un colloque passionnant sur "Faut-il ou non rediffuser Le Juif Suss aux heures de grande écoute...? "

Lou veille...

jeudi, 30 avril 2009

Appellare flicum...

Les ordures de Libé et de toutes les télés et radios du Paf officiel et dominateur… ! Tous, en une, à pleins tuyaux et pleins micros, de nous annoncer avec quelle jouissance que les « forces de l’ordre ont été épinglées pour leurs abus ». Et cette info capitale leur vient de je ne sais quelle Commission de Déontologie de la Sécurité qui, un thermomètre dans le cul et notre pognon dans le tiroir-caisse, publie chaque année le « baromètre » des zorreurs et des zabominations commises par les flics de France et de Navarre dans leur chasse aux délinquants de tout poil.

Et de clamer à pleines trompettes, les déontologues fous, qu’en 2008 la dite Commission à la noix a été saisie de 152 cas sur lesquels elle a rendu 103 avis dont 62 un peu plus scrogneugneu que les autres !

Et ces pédés qui prennent leur pied à claironner urbi et orbi les manquements de la police, ces pédés qui sont d’ailleurs sans doute les premiers à courir vers le plus proche commissariat dès que la serrure blindée de leur loft de bobo a été éraflée, ces pédés qui nous détaillent longuement les deux septuagénaires mis à poil pendant un quart d’heure, l’agité du « décubitus ventral » qui a succombé ou le détenu aveugle menotté pendant son transfert à l’hôpital, ces pédés qui ne voient ni n’entendent les insultes et violences en tous genres que les flics doivent subir quotidiennement dans leur service, ces pédés, dis-je, (ouf !) oublient consciencieusement de signaler à leurs lecteurs-auditeurs dociles et soumis qu’il y a en France, chaque année à la louche 2 millions de garde-à-vue, 3 millions de contrôles d’identité, 4 millions d’interpellations, et que les 103 avis de la déontologique machin-chose Commission ça doit représenter à peu près 0,00001 % de bavures sur l’ensemble de l’activité policière en France, c’est à dire pas grand chose et peut-être même rien.

On aimerait que la Marie Piquemal qui signe l’article chez Joffrinou-lifté ait pas plus que ça de mensonges à se reprocher sur son baromètre perso de déontologie journalistique de merde…

Lou mal piquée...

mercredi, 29 avril 2009

La journée du sac à merde...

Encore une qui a dû signer dix mille pétitions sur le malheur des pauvres, la misère des sans le sou ou la pauvreté des misérables, encore une qui a dû défiler des milliers de kilomètres à talons aiguille de la République à la Bastille au nom de la douleur des sans-papiers ou de l’injustice faite aux Canaques, encore une qui a dû prêter sa voix ou son cul à toutes les campagnes humanitaires du monde à gros budget et chaudes larmes… E la voilà, l’Adjani, (cf Express du 30 avril, p. 16), et la voilà la madone de la jupe et des collèges en déshérence des banlieues sombres de nos grandes villes, la voilà en fille de pub magnifique du « fameux maroquinier Lancel » à chercher à nous fourguer, sur des affiches grandes comac, avec son air de midinette du show-biz, des sacs « 12 poches conçus par elle-même » (tu parles d’une conception !) qui se vendent 1000 euros pièce !! Dis-moi, Isa, ça rapporte combien ce genre de petit extra, sur tes comptes suisses ?

C’est ça la gauche fécale, c’est ça la boboïdie excrémenteuse, c’est ça une artiste engagée, c’est ça, la merde…

Lou enjupée...

lundi, 27 avril 2009

Machi Macha...

Et c’est reparti pour un tour avec la grande machine à larmes, la désespérante disparition, la voix qu’on n’entendra plus, Macha par ci Machi par là, Béranger la divine, Béranger la diva, Béranger et son cendrier marocain, ses ongles vernis, ses chapeaux andalous et quoi encore ? Ils vont nous raconter ses cuisses veloutées, ses seins en poire, son cancer, ses tumeurs … !

Mais ils vont finir par nous lâcher, ces connards des médias, dès qu’un ou une de la tribu casse sa pipe ! Aussitôt oubliés les pleurs sur l’Afghanistan, la compassion lindonesque sur les sans-papiers, la solidarité avec les chômeurs ! Macha Béranger est morte et on a droit à 10 minutes à l’ouverture de chaque JT ! Et toujours, toujours le grand oubli au milieu du grand déballage pleurnichard, le grand oubli de préciser combien elle touchait pour causer dans le poste, le grand oubli de comparer le salaire de la Bérangère, grande bourgeoise de Vichy (en plus !!), pigiste folle à Ici-Paris (re !!), dont les seuls outils étaient la lampe de chevet rose et sa petite lumière tamisée (re-re !!), comparer donc son salaire avec la paye du mec au marteau-piqueur, là, en bas, dans ma rue…

Et mon plombier alors, et mon plombier, quand il va mourir, ils en parleront, tu crois, ces connards de journaleux ? Allez, je leur fais l’incipit : « Il arrivait toujours guilleret dans sa petite fourgonnette bleue, sortait sa légendaire caisse à outils, jetait un B’jour Mâme Lou retentissant et se glissait aussitôt sous l’évier en égrenant sur sa cintreuse les premières notes de la Huitième de Ludwig, histoire de planter l’atmosphère… »…

Lou bovaryée...

samedi, 11 avril 2009

Drancy...

On savait, grâce à l’inénarrable asthmatique ubiquitaire Albert Jacquard de France-cul que les races n’existaient pas, on savait également que les banlieues n’étaient pas peuplées majoritairement de noirs ou d’arabes mais de « jeunes » et que les statistiques ethniques étaient une horreur morale en même temps qu’une absurdité scientifique. Jusque là tout allait bien…

Quelle n’est donc pas notre stupeur d’apprendre, par un article de Libé consacré aux croix gammées peintes sur des wagons de Drancy aujourd'hui (extrait : « Le député-maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde (NC), qui a également fait état d’une croix gammée tracée sur le wagon et deux sur la stèle, a indiqué que les inscriptions avaient été réalisées entre 01H20 et 02H00 du matin par une personne d’une vingtaine d’années de type européen, selon les images enregistrées par les cameras de vidéosurveillance. ») que le « type européen » est parfaitement répertorié et que même des chercheurs ont pu récemment établir, dans le cadre d’un diplôme d’études supérieures en anthropologie structurale à l’EHESS, que ce type (ce sale type, même !) est ordinairement pourvu, dans les représentations les plus courantes détectées par les caméras de surveillance de la grotte de Lascaux, d’une main gauche tenant un pot de peinture, d’un rictus pervers, d’un front bas et d’une main droite tenant un pinceau de forme indo-européenne…

On espère que Laurent Joffrin, l’ex-futur directeur de France-Inter, en sa qualité de patron du torchon rothschildien, aura la bonté de nous préciser, dans un prochain éditorial, les critères exacts qui permettent à Libé de définir avec autant de certitude le « type européen » et accessoirement les autres « types » sur le fond desquels forcément il se distingue…

Lou ma non troppo...

vendredi, 10 avril 2009

Ca casse et ça trépasse...

Ca y est : les penseurs de l’ump réunis en think tank sous la houlette de didier julia viennent enfin de mettre au point l’imparable réplique inoxydable aux casseurs de manifs et autres blackblocks strasbourgeois : interdire les cagoules dans les manifs. Ca a dû chauffer grave sous les moumoutes pour que nos penseurs réunis aient oublié les articles collatéraux indispensables à la bonne réussite de ce plan de génie : interdire aussi et dans le même mouvement les lunettes noires, les barbes postiches, les moumoutes frisées, les peintures d’indiens, les loups de carnaval, les masques de Sarko, Darco, Sego ou Lango, les casquettes à visières excessives, les passe-montagnes, les casques « intégral »… etc

Dans ma grande bonté et ma sollicitude extrême pour la pensée ump, je me permets de donner à Julia and co la seule vraie recette : Dès que ça commence à casser, les flics envoient trois fusées éclairantes du plus bel effet dont le sens obvie aura été annoncé en boucle huit jours avant sur toutes les télés afin que nul n’en ignore, et le sens sera celui-ci : « Attention, chers amis casseurs, dans deux minutes nous allons tirer à balles caoutchouc, deux minutes plus tard nous passerons aux balles plastique dur, et dans deux minutes encore c’est le tir à balles réelles… mais bien sûr vous êtes libres de continuer à faire joujou avec le mobilier urbain… »

Ca devrait déjà calmer les plus gros cons.

Autre indispensable mesure d’appoint : tous les mecs pris en flagrant délit de casse, au lieu d’aller passer six mois dans les prisons dorées de tonton badinter avec muscu à volonté, stages de théâtre à donfe, hot vidéo chaque soir, eau chaude et gaz à tous les étages, repas chaud, fromage et dessert… au lieu donc de six mois de palace , on leur fera faire trois mois de stage commando de la Légion…

Ca devrait en démotiver quelques-uns...

Ah ! j’allais oublier, autre mesure annexe indispensable : les journalistes n’auront ni brassard  ni gilet fluo identificatoire ni carte de presse ni passe-droit d’aucune sorte. Quand on aime le métier, faut en accepter les risques…

Avec ça, cher Didier, ils peuvent faire leurs grands-messes de l’otan, l’onu, l’unicef, le G20 ou le Gmerde trois fois par semaine en plein Paris si ça les amuse, les abribus devraient pouvoir dormir tranquilles. Et au moins on sortirait peut-être enfin de la débile doctrine à la mode du zéro mort zéro blessé chez les casseurs et caillassage libre et gratuit sur les forces de l’ordre…

Lou grrr…

jeudi, 09 avril 2009

Help...

Ils vont nous les briser encore longtemps, ces connards de journalistes, avec le courage magnifique, l’audace inouïe et la témérité sans bornes de ces fameux « Zaidants » de Sangatte et d’ailleurs qui, boostés par le film « Welcome » mille fois promotionné en prime time par les cent mille audreypulvares de nos JT, pétitionnent, défilent et affichent leur boboesque générosité larmoyeuse en clamant haut et fort qu’ils ont aidé, aident et aideront, au mépris du danger et des lois, les clandestins, sans-papiers et autres modernes héros de l’illégalité migratoire à obtenir les conditions de vie décentes que d’infâmes sans cœur leur refusent…!

Juste que, chère audrépulvérisatrice de mes deux, juste que, derrière ta moue contestataire, ton sourire angélique et tes 8 bâtons par mois, tu oublies de préciser que les connards en question ont d’autant plus de courage qu’ils savent parfaitement deux ou trois petites choses sympathiques : d’abord que le dérisoire napoléon d’opérette qui nous sert de Président a un sabre en carambar mou, ensuite que depuis que la loi contre les généreux « zaidants » existe, y en a pas un seul qui ait été inquiété et qui ait risqué les terribles « trente mille euros d’amende et six ans de prison » dont on nous fracasse les oreilles pour mieux promotionner l’héroïsme en papier mâché et la bravoure de façade de nouveaux zorros du Paf, enfin que lesdits zorros savent bien, justement, que tout le paf est là derrière eux, prêt à se mobiliser et à sortir les grandes orgues et les efficaces tam-tam médiatiques de l’humanitarisme en danger à la moindre égratignure malencontreuse que pourrait leur faire par mégarde un juge qui, pour une fois, oublierait de chier dans sa toge et de trembler dans son péplum…

Lou romaine...

mercredi, 08 avril 2009

Club-Merde...

 

Ah ! il est mignon le petit surdoué des Matins de France-Cul, le speedé de la questionnite, l’agité de la maison ronde, l’Ali Baddou de ces dames et son club de groupies aux ordres qui nous formatent la tronche dès 7 h du mat’ et nous font des ptit dèj d’enfer bien dans la mire de la pensée unique, généreuse et gauchardo-caviardesque qui sert de ligne bleue des Vosges à toute la fratrie radio-francienne…

Ah ! il est mignon, le bougre, à l’heure d’internet, de la vidéo-conférence et de l’ubiquité technique hyper-méga fastoche, de se délocaliser huit jours sur place à Kigali (Rwanda) pour pouvoir nous causer en direct et prise immédiate sur la réalité la plus réellement réelle du 15° anniversaire (champagne !) des massacres des hutus par les tutsis ou le contraire et nous faire vivre comme nulle part ailleurs la vraie tangible exacte vérité comme si vous y étiez de ce génocide inespéré et salutaire qui permet au Baddou et à son armée de sous-fifres et sous-fifrettes, mignonnes stagiaires couche-toi là, intermittentes de choc, techniciens et techniciennes ad hoc, porteurs de micros, perchistes longilignes, scripteurs scripteuses, invités surprises, preneurs de son, chasseurs de bruits, mixeurs, ma soeur, tonton, tata, réalisateurs fous, productrices géniales, adjoints et adjointes en tous genres d’aller passer une semaine aux frais de la princesse dans les palaces les mieux lotis de Kigali-Plage, et tout ça pour mieux nous parler, le cul posé sur l’épaisse moquette délocalisée de leur studio balladeur, de la violence insoutenable, du deuil impossible, de la mémoire tétanisée de ces pauvres peuples aux abois, et nous tirer les larmes de la compassion obligatoire, de l’indignation surjouée et de la bonne conscience en bandoulière avec les tam-tam et les machettes en bruits de fond…

Ho ! l’Ali, les 100.000 euros de budget supplémentaire qui te permettent à toi et ton équipe de nymphettes de faire votre shopping à Kigali et goûter aux délices des piscines rwandaises et des safaris africains entre deux soupirs de miséricorde sur les malheurs du monde noir, tu serais resté bien au chaud dans ton confortable studio parisien habituel, ça nous aurait fait des économies bien sympathiques sur le budget de merde de la Culture, et si tu tiens à tout prix à venir en aide aux pauvres peuples misérables broyés par le malheur du monde, outre la moitié de tes propres imposants émoluments que tu pourrais laisser en pourboire solidaire, les 100.000 euros que je dis, ils auraient été mieux placés en complément du budget de quelques familles kigalaises nécessiteuses que sous ton gros cul de délocalisateur fou qui a besoin de l’alibi de la solidarité humaine et de la générosité intercontinentale pour voir du pays et te payer des vacances gratos…

Lou pas jalouse.

samedi, 04 avril 2009

Radio-France : on ne vous lâche plus...

Vous l’avez entendue l’espèce d’auto-pub de merde qui revient en boucle sur France-cul (et sans doute sur les radios associées) au moins 30 fois par jour : « Radio-France, on ne se quitte plus… » ?

Et ces connards de journalistes fonctionnaires, qui arrêtent pas de chroniquer à longueur d’antenne sur l’infâme pub commerciale qui envahit tout et régit tout, sont même pas foutus de se rendre compte qu’ils procèdent exactement de la même démarche putassière que le premier séguéla venu qui consiste à capter le cerveau disponible du pékin moyen au profit de leurs propres intérêts corporatistes sans argumenter en quoi que ce soit sur leurs prétendues qualités…

 

Et ces ordures qui se dressent à longueur d’antenne contre l’infâme totalitarisme rampant ou déclaré qui menace nos libertés citoyennes, ne trouvent rien d’autre pour vendre leurs salades que de dire justement qu’ « on ne se quitte plus », c’est à dire qu’on les a dans l’oreille et dans la tronche 24 heures sur 24, que tout, absolument tout passe par la moulinette conformiste des formateurs associés, que rien ni personne n’échappe à leur permanente et totalitaire propagande, à la subjectivité envahissante de leurs choix ou détestations, au filtre de leurs envies et à-priori…

Et dire que ces connards-là sont payés grassement avec nos ronds… Et dire que sarko-la-droite va nommer, en remplacement du boy’s band cluzel, le gaucho friqué charliehebdesque jean-luc hees à la tête de radio-France, lequel aurait déjà l’intention de nommer philippe val, le dictateur fou de charlie-hebdo à la direction de France-inter…

Ben laden revient, ils sont devenus fous…

Lou boum…

samedi, 28 mars 2009

A Marcelle (sonnet)...

Y a-t-il là-bas plus con connard,

du côté des joffrinolâtres,

des jean-foutre philocaviar,

des généreux gras comme quatre,

 

y a-t-il plus con connard que le

pierre marcelle en sa chronique,

hebdomadaire hélas, qui veut

mettre des têtes au bout des piques

 

et qui, Adolf au petit pied,

minus Kim il Song d'opérette

joue la révolution, planqué,

 

et sauvera toujours sa tête,

tout comme il sauve son pognon

en pigeant pour Libé, le con...

 

Lou printanière...

vendredi, 27 mars 2009

Ecri-vaine...

Encore une écrivaine de chez vaine, Anne Vallaeys, qui, dans Libé, bien sûr, adossée à la critique du Welcome de Lindon et Lioret, nouvel opus de la Lacrymie généreuse et organisée, nous fait le grand lamento des pauvres migrants de Calais poursuivis par une administration tout simplement « privée d’âme »… !

Petit extrait : « Yaurait-il un parallèle entre la situation des migrants et des bénévoles de Calais et celle des Juifs et des Justes d’hier, sous Vichy et l’occupation nazie ? La controverse oppose le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, Eric Besson, au cinéaste Philippe Lioret à propos de son film, Welcome. Comme si l’indignité avait commencé en 1943… … Toujours privée d’âme, l’administration appliquait alors les règlements et les circulaires du gouvernement Daladier… etc… »

Mais on s’en fout, ma belle, de ta compassion à deux balles, de tes larmes de crocodile médiatique sur les pauvres étrangers malheureux que la France d’hier comme celle d’aujourd’hui a le grand tort à tes yeux de biche miséricordieuse de ne pas accueillir à bras, bouche et cœur que-veux-tu…

La seule vraie question, celle à laquelle on aimerait bien que tu répondes, c’est celle-ci : combien tu en accueilles chez toi, là, en ce moment, sur ta moquette, combien tu en nourris, combien tu en rafraîchis dans ton jacuzzi, combien tu en dorlotes sous tes édredons ? Et ta résidence secondaire quelque part en Provence, tu la mets à la disposition des pauvres malheureux exilés en détresse ? Et tes tableaux de maître, tu les as mis à l’encan pour pouvoir offrir de la bouffe correcte aux Turkmènes et Pakistanais de ton cœur ? Et tes bouquins, tes CD, tes DVD, tu les as mis en vente sur e-bay pour offrir le nécessaire aux Afghans dépourvus ? Et ta garde-robe, tu l’as vidée de toutes tes fringues de luxe pour atténuer la froidure qui mord les petits Albanais ? Et tes droits d’auteure, tu les reverses à « Kosovar de tous les pays » ? Non ? Alors pourquoi tu voudrais que l’Etat fasse avec l’argent des autres ce que tu es pas foutue de faire toute seule avec ton propre blé ? Charité bien ordonnée commence par soi-même. Dans ce sens-là aussi ça marche….

Lou questionneuse...

jeudi, 26 mars 2009

Grand méchant loup...

Ca y est : les connards sont encore en campagne ! Trois jours qu’ils avaient plus rien à se mettre sous la plume, trois jours sans grande cause nationale, trois jours sans pouvoir étaler leur vigilance, répandre leur moraline, arborer leur bonne conscience en béton… Y avait bien eu Benoît XVI et le préservatif pour recharger les batteries, le week-end sidaction pour se refaire une santé (si j’ose dire…), mais là c’était la morne plaine du combat qui cessait faute de grande cause…
Mais par bonheur du ventre toujours fécond a jailli enfin la terrible menace permettant aux troupes de se ressouder les coudes et aux ronronneurs de ronronner et reronronner encore : Le Pen, Le Pen soi-même, Le Diable, puisqu’il faut l’appeler par son nom, risque, à la mi-juillet, de présider la rentrée de je ne sais quel énorme machin européen dont d’ailleurs tout le monde se contrefout dans les grandes largeurs, et donc, horresco referens, de souiller cette assemblée de doctes et de purs par quelque inattendue saillie, quelque douteux jeu de mots ou quelque vérité peu habituelle dans ce cénacle de copains et de coquins…

Et aussitôt, tous les plus grands démocrates pur jus qui ont serré les mains de tous les plus pires dictateurs et tortionnaires de la planète de s’empresser de changer les règles du jeu pour ne pas risquer d’entendre autre chose couler dans les tuyaux de Bruxelles ou Strasbourg que l’ordinaire urine tiède dont ils s’abreuvent et nous abreuvent quotidiennement…

 Lou pisseuse...

mercredi, 25 mars 2009

Pas - de - Calais...

Ah ! les revoilà à pleins tuyaux tous les journaleux, à nous cracher dans leurs micros et caméras les deux retraités traumatisés par la soirée orange mécanique qui s’achève en feu d’artifice , la violence, les malfrats…etc…etc… Et que je te reconstitue par ci, et que je te recadre par là, et que je te fais répéter en boucle au pauvre vieux désorienté les circonstances précises, les éléments détaillés, et que je t’interroge les voisins, les amis, les parents, le garagiste, la boulangère et le petit mitron… et tout cela à grand renfort du vocabulaire ad hoc : « violence incompréhensible », « agression d’une sauvagerie inouïe », « acharnement inexpliqué »… etc…

Et les connards qui nous tartinent et retartinent avec l’horrible fait divers à la une de leur audimat sont les mêmes qui ont tressé, tressent et tresseront des couronnes de laurier à Pépé Badinter, l’ami compatissant des crapules et l’abolisseur en chef de la peine de mort, les mêmes qui feront l’éloge impérissable de l’humanisation des prisons et du droit imprescriptible à la réinsertion des ordures multirécidivistes, les mêmes qui se pâmeront devant le film-apologie consacré à Mesrine, les mêmes qui se dressent de toute leur haute conscience morale contre les caméras de surveillance ou le fichage adn… ! Décidément les journaleux (presque tous..) sont de sacrées merdes inconséquentes…

Lou agresseuse…

mardi, 24 mars 2009

Cercle vicieux...

Les chercheurs, les universitaires… Ah ! la belle corporation de branleurs inutiles, de parasites stipendiés et d’impénitents profiteurs qui s’interrogent doctement pendant des lustres sur le rôle prophétique du point-virgule dans la quatrième partie de la Princesse de Clèves ou sur les différentes phases de la reproduction des ptérodactyles femelles en période de faiblesse hormonale récurrente au crétacé inférieur dans le sud de la Somalie…

Les pauvres chéris qui, entre parenthèses, sont tellement honorables et francs du collier qu’ils ont même pas, lorsqu’ils font grève, les couilles de se signaler comme tels pour pas se faire sucrer leur salaire… les pauvres chéris donc, qui, entre parenthèses, sont tellement performants dans leur enseignement que l’université française n’accueille plus que les fonds de tiroir des recalés de toutes les autres filières (grandes écoles, prépas diverses et variées, IUT, BTS…)… les pauvres chéris qui, entre parenthèses, se foutent royalement de savoir si l’enseignement qu’ils dispensent débouche sur autre chose que l’Anpe ou les caisses d’Auchan ou Carrefour… les pauvres chéris, disais-je, s’affolent soudain devant une énième réforme qui menace de les … évaluer ! Comment ! Nous évaluer, nous l’honneur et la gloire du savoir désintéressé, nous le fleuron de l’enseignement et du service publics ! Vous n’y pensez pas ! Qu’on vienne pas nous emmerder : 2 heures d’enseignement par semaine sur six mois de l’année, c’est largement suffisant. Un article de 25 lignes tous les trois ans dans une revue spécialisée, c’est un rythme sympathique. Par contre, si vous voulez doubler notre salaire déjà croquignolet, vous gênez pas messieurs-dames, les temps sont durs, la vie chère et le stylo bille arrête pas d’augmenter…

Et tous ces connards ont donc décidé pour se mettre à l’abri de ces risques insensés de tourner et tourner encore, jour et nuit, dans Paris, place de l’Hôtel de Ville… Ils appellent ça la Ronde Infinie des Obstinés (ils auraient pu tout aussi bien appeler ça la Ronde Indécente des Planqués…) et je me permets de conseiller aux Parisiens d’aller tourner juste à côté, mais en sens inverse et tout aussi pacifiquement (quoique quelques gnons, parfois...) en répétant obstinément à chaque rencontre : « combien d’heures pour quel salaire ? combien d’heures pour quel salaire ? » et en leur rappelant les heures héroïques de feu le Grand Timonier Rouge dont le programme avait eu au moins ça de bon d’envoyer les intellos voir s’il y était, dans les rizières…

Lou de riz...