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jeudi, 22 avril 2010

Myopie volontaire...

Un incertain Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la Magistrature, officine gaucharde qui tient le haut du pavé de la magistrature humaniste dure aux victimes et molle aux crapules, s’offusque chez Joffrin de ce que Philippe Bilger, avocat général près la Cour d’Appel de Paris, a justifié dans son blog les propos de Zemmour affirmant que les délinquants sont « essentiellement noirs et arabes ».

Et du haut de son humanitarisme à la con, Bondutruc suggère à Bilger que, plus que noirs et arabes, les prévenus des audiences correctionnelles sont « surtout pauvres », sauvant ainsi les meubles et ramenant ce qui pourrait être une abominable vision ethniciste de la société vers les eaux tranquilles d’une vision purement sociale.

Outre que son histoire de « surtout pauvres » tient pas la route, (on y reviendra), Bonduchose, au mépris de toute analyse sociologique un peu pointue qui aurait des chances de nous en dire un peu plus long sur les origines de la délinquance, a trouvé un bien commode dénominateur commun (la pauvreté) et s’en contente aussitôt pour éviter de pousser plus loin l’enquête qui contredirait ses présupposés migrationnistes à la con.

Lorsque Bondumachin se fait voler sa caisse par un des ces délinquants qu’il affectionne tout particulièrement, dans la déclaration à la police, est-ce qu’il se contente de dire, les larmes aux yeux et la voix coupée de hoquets : « Monsieur le Commissaire, on m’a volé ma voiture. », ou est-ce qu’il na rajoute pas aussi, pour faciliter les retrouvailles, un tas de paramètres intéressants, que c’est une Scirocco Volkswagen « Sport et style » essence turbo à injection directe, gris métallisé, immatriculée ceci, tatouée cela etc…

Et bien ce que tu fais pour ta caisse de luxe, Bonducon, va falloir que tu te demandes sérieux pourquoi que tu le veux point faire en poussant un peu plus loin la description sociologique des crapules que tu protèges…

Et quant à l’histoire du « ils sont surtout pauvres », va falloir que tu lises vite fait ce qu’écrit Xavier Raufer dans Valeurs actuelles du 15 avril, où il démontre chiffres à l’appui qu’il y a plus de pauvreté dans les campagnes françaises que dans les villes et que pourtant il y a aussi cent fois moins de délinquance… La pauvreté seule n’est donc pas la bonne explication… Tu devrais aussi peut-être changer de lunettes…

Lou affle...

mardi, 13 avril 2010

Ah ! Venise...

Bon, ça y est, ça va pas tarder… on va bientôt les voir défiler de nouveau tous les cultureux subventionnés, la bohème dorée sur tranche, les saltimbanques à fiche de paye, les petits van-gogh fonctionnarisés, tous à hurler à la mort sur la réduction programmée de leur budget de petits marquis, avec en bandoulière et banderoles la culture avec un grand C, la « part de rêve », comme dit Joffrin, « celle de l’esprit, de l’émotion… ».

Comme si pour rêver, réfléchir ou s’émouvoir on avait besoin des entrechats d’un Angelin Preljocaj grassement payé sautillant sur 20 cm de moquette, de l’illisible syntaxe d’un Mallarmé que des armées d’exégètes fous essaient de déchiffrer sans succès depuis des lustres, de la merde en bocal de quelque artiste conceptuel à chier, du vacarme d’atelier de fonderie d’un Stockhausen assourdissant, du gros Depardieu en train de se faire Michel Blanc sur l’écran noir de mes nuits blanches ou de la trilogie d’Eschyle mise en scène par Diam’s à la Cité de l’Immigration…

Ils vont nous les lâcher un peu tous ces connards de cultureux qui ne défendent en fait, au nom de l’exception culturelle française, que leurs minables avantages acquis, leur rondelette  tirelire de planqués et leur mesquin petit privilège boboesque de faire un métier tellement difficile (Ah ! la prise de risque de l’artiste ! Tu parles !) qu’à 85 balais faut encore supporter de voir la Moreau ou le Galabru se pavaner sur scène en oubliant soigneusement de laisser la place aux jeunes ou d’offrir leur cachet aux pauvres de la paroisse…

Beuark…

P.S. : C’est tellement grandiose la Culture qu’il doit y avoir des milliers d’articles glosant à perte de vue sur, par exemple, la fameuse première phrase de la Recherche du Temps perdu : « Longtemps, je me suis couché de bonne heure. ».

Imaginons cinq minutes que Proust, au lieu d’écrire cette phrase culte, qu’il a dû écrire d’ailleurs de la façon la plus machinale du monde, comme ma Tatie Germaine disant le soir sur le coup de dix heures et demie ce décasyllabe impérissable : « Bon, les enfants faut prendre du souci. », imaginons donc qu’il ait écrit ceci, Marcel : « Des années durant, j’allais au lit tôt. », ils seraient tous là, les gloseurs fous à exégéser en boucle le magnifique parfait décasyllabe, les allitérations remarquables et tellement émouvantes, les doubles et triples sens psychanalytiques latents, et ce Lido de Venise laissant déjà entendre la musique jolie des pavés disjoints… Oui, mais voilà, il a écrit ceci, le con, cette banalité complètement anodine : « Longtemps je me suis …etc… ». Qu’à cela ne tienne, le Ministère de la Mauvaise Vie débloquera malgré les temps de disette ambiante, les centaines de millions d’euros nécessaires aux artistes de tout poil pour rêver et réfléchir au « Bonne nuit les petits » si émouvant de la grande Marcelle… et si Fredo veut pas débloquer, les cultureux défileront...

Lou proustée...

lundi, 12 avril 2010

Sévice maximum...

 Une semaine environ que ces connards de la cgt et de sud perturbent grave les transports sncf et rendent la vie impossible à des millions de voyageurs.

Mais plus encore que ces crapules syndicalistes dont le gagne-pain est la revendication systématique et la règle de l’emmerdement maximum, ce qu’il faut stigmatiser c’est toutes les crapules journaleuses et médiatiques qui nous racontent ça, en ouverture de leurs JT de merde, sur un ton guilleret et primesautier comme s’ils nous parlaient des cloches de Pâques ou du marathon de New-York !

Alors que 90% des voyageurs sont excédés et souhaiteraient pouvoir cracher dans les micros leur indignation, leur colère et leur double rejet de ces syndicalistes irresponsables et de ce régime incapable de faire respecter le service minimum pourtant promis, nos journaleux ne trouvent à interviewer sur les quais que de jolis minois souriants, à peine agacés, et finalement résignés dans la bonne humeur à ces aléas si peu perturbants de la vie des transports en commun dans notre bonne république sarkozyenne… Décidément, le mensonge est vraiment, dans cette pourrie corporation, une seconde nature…

Beuark 

Lou vomica...

jeudi, 08 avril 2010

Interlude...

La Miviludes, encore un de ces « machins » complètement inutiles qui engraisse quatre rond-de-cuir placardisés, pompe grassement au budget, donne bonne conscience aux clampins cravatés qui en vivent et s’en occupent et génère une énergie grise maximale, avec bilans, rapports, synthèses, analyses, comptes-rendus, présentation à la presse, coktails de bienvenue, inauguration du site internet, rencontres européennes et autres salamalecs divers et variés…

La Miviludes, donc, lisez la Mission interministérielle de vigilance (capital, ça, la vigilance !) et de lutte contre les dérives sectaires (ouf !) vient de rendre à grandes pompes et à grands frais son rapport annuel, consacré cette année au chamanisme… !

Comme je me tamponne joyeusement du chamanisme et des chamans et que j’ai récemment réussi à ouvrir mes derniers chakras, je voudrais pas vraiment aborder le fond du sujet et me contenter de deux petites remarques :

-la première, c’est qu’il est pour le moins paradoxal que l’on prétende adulte et vacciné le citoyen majuscule de nos démocraties, capable, diable ! de décider en son âme et conscience de l’avenir du pays dans le même temps où on le juge assez couillon et gogo pour aller se faire dépuceler le bulbe rachidien et cornaquer l’héritage par le premier chaman tantrico-védique venu… !

-la seconde, c’est que si l’on définit le phénomène sectaire, comme le fait la Schmilviludes par l’emprise mentale, l’abus de pouvoir, la supercherie, le mensonge et l’appât du gain, c’est la boutique Démocratie et le bazar République qu’il faut fermer illico car elles sont bien, ces deux salopes, le condensé le plus parfait et le plus fidèle de toutes les plus pires dérives sectaires, avec leur emprise mentale permanente par l’enseignement et les médias, leurs dérives financières absolues avec une dette de je ne sais combien de milliards d’euros, avec la supercherie récurrente de leurs élections censées régler tous les problèmes, avec enfin leur mensonge permanent des lendemains d’une Révolution qui devait chanter les apothéoses d’une humanité désaliénée et qui ne peut que s’enrouer dans la cacophonie d’un régime de merde…

Lou yoguée...

mercredi, 07 avril 2010

Chien de garde...

Ceci, de Schneidermann, dans son ordinaire papier de merde du lundi matin dans Libé, à propos de l’affaire Zemmour : « Le mythe du politiquement incorrect prospère sur un mythe antérieur : il existerait un «politiquement correct». Des opinions obligatoires. Des faits interdits à la contestation. Et des cohortes de gardes de la foi pour en interdire la contestation ».

Oublions Zemmour et concentrons-nous deux minutes sur cette incroyable hypothèse où le conditionnel vaut son pesant de connerie schneidermaniaque : « Il existerait un politiquement correct. ».

Ainsi, selon notre tailleur préféré, il n’y aurait pas en boucle, sur tous les journaux, radios et télés et dans la bouche de toujours la même armée inamovible de cons qui le profèrent, le même monotone et complaisant refrain sur, d’un côté, - car ces messieurs sont hémiplégiques - les bienfaits absolus de la démocratie, la grandeur indépassable des droits de l’homme, la beauté radieuse de la Révolution Française, la gloire définitive des Lumières, l’aventure merveilleuse de la France Libre, la noblesse des prêtres ouvriers, le militantisme exemplaire des prêtresses du planning familial, l’ineffable valeur de l’art contemporain, la souffrance du pauvre Polanski… etc… et, de l’autre, le malheur général de la colonisation, la triste et dure condition des pauvres immigrés (en même temps d’ailleurs que la merveilleuse splendeur de l’immigration , allez comprendre !), l’horreur de Vichy, les méchants commandos intégristes anti-avortements, les salopards de curés pédophiles protégés par Benoît XVI, la sociobiologie, le monstrueux ancien régime, l’oas /ss, la météo pourrie et les bouchons sur le périph…

Avec, entre les deux, inamovible borne de la liberté d’expression grandiose et souveraine, les tables de la loi Gayssot… pour éviter sans doute que le politiquement correct, bien installé sur les fondations d’un antinégationnisme que le vieux schneid, finaud et putassier, n’ose pas évoquer, ne vacille sur ses bases…

Beuark

Lou chienne...

Zinfiltrés...

Imaginons cinq minutes que les Zinfiltrés du ténébreux Pujadas-du-service-public soient allés faire joujou non avec les émules de Dutroux ou Pierre Louis, mais avec quelque groupuscule de bas de plafonds racistes en train de concocter une sauvage ratonnade ou quelque quarteron d’antisémites fous sur le point de mettre le feu à une synagogue, et qu’ils eussent, nos zinvestigateurs zinfiltrés, dénoncé à la police ordinairement honnie ledit groupuscule et ledit quarteron…

Imagine-t-on alors que l’on aurait ces grands débats sur la déontologie bafouée, l’imprescriptible droit et devoir sacré du journaliste quant au secret de ses sources, l’insupportable mélange des genres qui fait du candide journaleux un supplétif de l’infâme police et autres billevesées pour café du commerce médiatique ? Certes non !

L’on eût eu, au contraire, le grand déferlement de lauriers, la magnifique universelle gratitude pour les Justes parmi les Nations dénonçant le nouveau péril brun, l’on eût hissé au grand pavois jusqu’au septième ciel ces croisés de la grandeur française, l’on eût vu BHL, col dégrafé, verbe abondant et plus dombaslien que jamais, entonner les hosannas de l’humanisme des corbeaux de l’honneur, Simone Weil, toute de vert vêtue, s’alléluier de cette collaboration exceptionnellement exemplaire et pourfendre une fois de plus, de sa jeune épée de récente-académicienne-pour-l’ensemble-de son-œuvre, les sept têtes sans cesse renaissantes de l’Hydre de Lerne des périodes les plus sombres de notre Histoire, et Claude Lanzman expliquer dans un film de douze heures et quart qu’il ya dénonciation et dénonciation et qu’il faut pas tout confondre…

Oui mais voilà, il ne s’agissait en fait que de quelques pédophiles à la Polanski souillant et tripotant des Lolitas du web ou, qui sait, des boxeurs de 40 ans en barboteuse fluo et biberon de onze heures pour Ministre de la Culture en goguette, et il devenait alors légitime, pour quelques déontologues de merde, l’enjeu n’étant finalement pas si capital et tonton Freud ayant définitivement étiqueté l’enfant « pervers polymorphe », de débattre du sexe des journalistes au risque que des salopards s’occupent, eux, hélas, en moins platonique, du sexe des enfants…

Lou thaï...

mardi, 06 avril 2010

Métier de merde...

Enfin un édito de Libé qui fait plaisir à lire : « Le journalisme est un métier de merde… » !

Dommage que le Sergent de semaine oublie aussitôt cette magnifique vérité mélanchonienne (que le dit Mélenchon ne profère d’ailleurs, dans toute sa grande indignation ostentatoire, que lorsqu’il est personnellement visé, se contentant le reste du temps de sucer comme il se doit les porte-plumes vautrés sur ses moquettes !) pour terminer par une non moins magnifique conclusion : « Notre métier est fragile et difficile… ».

Comment, fragile et difficile ? Difficile quand on a tonton Rothschild comme permanente tire-lire ? Difficile quand on a tous les politiques à genoux et tremblants ? Difficile quand on sélectionne soigneusement et quotidiennement les infos « utiles », quand on caviarde ce qui ne va pas dans le sens du vent, quand on a des comptes à rendre à personne, quand on se torche du droit de réponse, quand on reconnaît ses fautes dans deux millimètres carrés d’un bas de page illisible, quand on est présent chaque jour sur papier, sur micro et sur écran pour formater la tronche du populo comme l’ubiquitaire joffrinou, difficile quand on tient tous les bouts de la chaîne du mensonge ?

Tellement difficile que les journalistes en poste bossent jusqu’à 8O balais bien sonnés et que les écoles de journalisme ne désemplissent pas de jeunes cons désireux de croquer eux aussi dans le délicieux gâteau médiatique…

Tu veux du difficile, Sergent ? Du vrai ? Va cinq minutes ramasser les épinards, repiquer du riz, jouer du marteau-piqueur ou cintrer des tubes de 50 et on reparlera de tes mains blanches et de ta fragilité de pucelle…

Lou plus celle...

vendredi, 02 avril 2010

Too Bad...

Pour qu’elle soit complète l’expo du vieux Badinter au Musée d’Orsay (« Crime et châtiment », sur les rapports de l’art, du crime et de la justice), expo dont tous les médias, bien sûr, nous rebattent les oreilles en boucle depuis quinze jours en tressant d’impérissables couronnes sur la tête chenue de la vieille baderne abolitionniste, encore eût-il fallu qu’il eût pensé, le sensible vieillard, à y faire figurer les photos grand format et les hurlements de douleur de toutes les innombrables victimes violées, découpées, torturées et assassinées par les salopards récidivistes qui, depuis septembre 81, grâce aux états d’âme de Tonton Badinter, ont pu sauver leur tête, sortir de tôle et reprendre illico leurs sordides petites saloperies entre amis sous l’œil attendri de l’élargisseur général langoureusement vautré avec Madame sur les profonds sofas, en train de déguster quelques petits fours…

Et pour qu’elle soit exhaustive en plein, l’expo de merde, il aurait pu avoir l’idée de faire figurer en bonne place dans le Catalogue le montant du chèque perçu pour sa participation, qui doit lui permettre, à 82 balais, d’arrondir un patrimoine bleustein-blanchetien déjà rondelet…

Lou jalouse...

jeudi, 01 avril 2010

Beaubourg, Beaub'art, Bobards...

L’immense merde Beaubourg, le palais fou du facteur Pompidolle, le plus énorme inutile gouffre financier pour boboïdes à tuyaux fluo, voilà-ti pas, les cons, qu’ils vont nous le cloner !

Un, déjà, c’était la grande satiété d’art contemporain, l’horrible affreuse indigestion d’artistes conceptuels conserveurs de merde en bocal, brandisseurs d’urinoirs ready-made, jeffkoonistes de foire du trône, malévitchiens candides et autres inanes bibelots sonnants et trébuchants d’un monde où l’art n’est plus que subventions, magouille et marchandise…

Et bien ça leur suffisait pas, à ces cons, voilà le grand barnum désormais délocalisé à Metz, sans doute pour qu’un nouvel Hitler venu de l’est ait plus vite transformé le bâtiment en caserne et gerbé fissa aux poubelles de l’Histoire tout ce putain d’art dégénéré qui me fait regretter un max le joli puzzle du Pont de Tancarville au soleil couchant que Tatie Germaine, jadis, arborait si fièrement (3000 heures de travail !) au mur de la salle à manger….

Bon, z’avez vu à la télé les précautions de ouf des soigneux emballeurs d’impérissables œuvres en partance pour Metz ? Les avez vus avec leurs gants de soie, leurs masques de chirurgiens, leurs cercueils de bois hydrofuge, leur hygrométrie contrôlée, leurs armées grassement payées d’experts à microscopes, leurs caméras infra-rouges, photographes bac plus douze, à cerner les plus humbles minuscules micro-fissures dans le plâtre peint à l’arrache de je ne sais quelle merde de Niki de Saint-Phalle (Marie-Agnès pour les intimes) promue nouveau Saint-Sacrement devant quoi s’extasie et se titille la glande pinéale toute l’esthétisante boboïdie en folie…

Quand on pense que tous ces cons, ou presque, sont « de-gôche », qu’ils pleurent quotidiennement sur la misère du pauvre monde, larmoient aux restos du cœur, chialent à Médecins du Monde, amnistient international et sans-papiérisent à Saint-Bernard tout en acceptant joyeusement cette débauche de pognon foutu en l’air, on se dit que le vieux Descartes était bien naïf de croire le bon sens la chose du monde la mieux partagée…

La chose du monde la mieux partagée, c’est la connerie, l’esbroufe, le snobisme et les larmes de compassion face aux caméras, entre deux hoquets de Chivas et les courses chez Fauchon… Beuark… !

Lou là...

mercredi, 31 mars 2010

Métissage...

Ah ! la belle société métissée, le joyeux bordel cosmopolite, l’hybridation conquérante et la bâtardise revendiquée ! Fallait les voir, nos journaleux, hier soir, sourire de commande et petit orgasme en direct, nous annoncer la bouche en cœur que, yes, we can, « un jeune français sur cinq a un parent immigré » et que c’est merveilleux, que l’intégration est en marche, qu’ils sont des milliers à franciser leur nom ou prénom et des centaines de milliers à réclamer (tu parles !) la double nationalité…
Bon, ok, on veut bien les croire, nos rois du formatage associés, mais puisqu’ils sont si forts, les statisticiens de l’Insee, puisqu’ils sont capables d’assurer une traçabilité impeccable sur les immigrés de 1°, 2° et 3° génération afin de nous montrer les beautés de la fusion de l’at home et la fraternité exemplaire qui en découle, on eût aimé qu’ils poussassent la chansonnette un peu plus loin et qu’ils allassent gratter, avec la même conscience professionnelle, du côté des courbes de la délinquance ethnique, des camemberts de la population carcérale d’origine immigrée, des pourcentages de l’encombrement allogène des tribunaux et du taux de caillassage exotique, bref qu’ils allassent vérifier, avec équerre, compas et tables de trigo bien affûtées, si c’est Zemmour qui a raison ou si c’est la pensée unique dont ils sont les zélés serviteurs à déontologie variable et exigence scientifique molle à souhait…
Accessoirement, ça permettrait de tempérer leur enthousiasme d’hémiplégique de l’idéologie « chance-pour-la-France » et, s’ils étaient point cons, ce qui est loin d’être garanti, ils pourraient même en tirer de belles conclusions humanistes que je suis toute prête à partager : que c’est pas là une histoire de race ou de gène ou de je ne sais quel biologisme fou à la gobineau mais simplement de la bonne sociologie basique des phénomènes migratoires dont un jour, promis, je vous détaillerai les soubassements…

Lou relà...

lundi, 21 décembre 2009

Remember the Irlandais...

Z'avez lu la petite Fourest, l'autre jour dans le Monde, la nouvelle égérie des médias, madame Je-suis-partout, sur écrans, micros et papier torchon... Z'avez lu le tahar ben jelloun, romancier de mes deux et plagiaire à ses heures, toujours chez feu beuve-méry... Z'avez lu les pétitionnaires fous de SOS racisme aujourd'hui dans Libé, toute la cohorte des grands démocrates pur jus, debout comme un seul homme pour s'offusquer de ce que le débat sur l'Identité Nationale « libère la parole raciste » et qu'il faut vite arrêter les frais, faire enfin fermer sa gueule au peuple, et que la démocratie, la vraie, celle de leurs rêves, c'est celle où le peuple, enfin présentable, obéit aux intellos, aux artistes, aux journaleux, aux histrions, aux saltimbanques, bref aux grandes consciences... celle où le peuple enfin dressé comme un gentil toutou à sa mémère de-gauche et libérale, le peuple enfin joffrinisé et duhamelisé, donne la papatte gentiment et pète dans le sens des vents dominants...

Car le peuple, vous savez, le grandiose Peuple majuscule et souverain qui se libéra jadis de siècles de servitude féodale, le Peuple magnifique et majestueux de Michelet et Victor Hugo qui apporta les lumières au monde et fit sortir l'humanité du Moyen-Age où elle végétait, voilà-ti pas, le con, qu'il s'imagine que c'est arrivé, et que parce qu'on lui a fait croire que c'est lui qui décide de tout grâce à un torcheballe déposé deux fois par an dans un aquarium à gogos, voilà-ti pas qu'il voudrait mettre son nez partout, dire son mot sur tout, et sur l'immigration en particulier, sujet pourtant réservé de longue date aux élites bien-pensantes...

Ho... ho... doucement le peuple... là, gentil... couché, vautré le peuple... à genou... à la niche... chut le peuple... silence... les démocrates pensent et votent et décident pour toi... Et si t'es pas content, on va t'envoyer en stage à Dublin...

dimanche, 20 décembre 2009

Une fois de plus, l'antisémtisme...

Hasard du « On ne se quitte plus » de Radio-France, me voilà à écouter, il y a quelques jours, les « Nouveaux Chemins » du mignon Enthoven sur France-cul. Ca causait de Schopenhauer, et l'enthoven d'attaquer la présentation ainsi : « Malgré son antisémitisme... Schopenhauer était un immense philosophe... », relayé aussitôt par l'invité du jour, Roger-Pol Droit qui rajouta bien sûr la rebelote attendue... que le grand Arthur est fort antipathique du fait de son antisémitisme mais que ... etc...

Est-ce que les mêmes, lorsqu'ils causent de Baudelaire, commencent par dire en se pinçant les narines : « Malgré son antibelgisme insupportable, Baudelaire était un immense poète... » ? Est-ce qu'ils reprochent à Mérimée son racisme anticorse, à Balzac son racisme antiprovençal, à Stendhal son racisme antirusse et à Zola son racisme antianglais ?...etc...

Tout doit-il être évalué d'abord en fonction de l'antisémitisme ou non du personnage concerné ?

L'antisémitisme est-il quelque chose qui doit être étudié, analysé, à charge et à décharge, ou qui doit seulement être anathématisé comme le mal absolu ?

L'antisémitisme peut-il avoir sinon des justifications, au moins des explications, ou est-il un ovni venu de quelque abominable sphère infernale sans cause ni raison ?

L'antisémitisme ne doit-il être jugé qu'en fonction du nazisme et de la Shoah ? Les antisémites pré-shoahtiques ne sont-ils que des crypto-nazis anticipateurs et prévoyants qui couvaient en silence les ovules et les spermatozoïdes qui allaient donner naissance des lustres plus tard à Hitler?

L'antisémitisme ne s'explique-t-il, toujours et partout, que comme phénomène irrationnel  de bouc émissaire ? Et si oui, pourquoi les Juifs, plutôt que d'autres, ont-ils été ces boucs émissaires idéaux ?

Y a-t-il eu des études sérieuses de sociologie non trafiquée concernant l'influence ou la présence des Juifs dans la Presse, la Finance, le Pouvoir ? Ces études sont-elles interdites ? Et si oui, est-il interdit également d'étudier, dans ces mêmes structures, l'influence ou la présence des Auvergnats, Arabes et Bretons ?

A-t-on le droit de dire que les Juifs sont cupides, sûrs d'eux et dominateurs, comme on dit sans ramdam médiatique que les Corses sont fainéants, les Provençaux hâbleurs, les Bretons têtus...etc... (Sans préjuger de la justesse ou de l'intelligence de telles affirmations ).

Bref, le jour où les Juifs ne bénéficieront plus de cette espèce de halo protecteur qui, une fois de plus, les isole et les particularise, on aura peut-être fait un grand pas en avant dans la lutte contre ... l'antisémitisme... Mais c'est pas demain la veille...

 

jeudi, 17 décembre 2009

Besson les bras...

Pourquoi le débat sur l'identité nationale tourne-t-il à la cacophonie et à la confusion ? Pour une raison toute simple, c'est qu'il n'est en fait rien d'autre qu'un débat sur l'immigration, mais débat honteux, qui n'ose pas dire son nom, qui se cache sous de grandes phrases ronflantes et estampillées « pensée unique » alors que le peuple, lui, qui n'a pas de ces précautions politiciennes, dit tout haut enfin, sur le site pourtant soigneusement expurgé du Ministère, ce qu'on ne veut pas entendre depuis 30 ans, ce qu'il a essayé de dire d'élections en élections en faisant monter le score du Front national jusqu'au « séisme » d' avril 2002, ce que tous les médias coalisés de l'establishment le forcent à penser tout bas depuis des lustres...

Car il est clair qu'il n'y a pas de problème d'identité nationale, pour la bonne raison qu'il n'y a pas d'identité nationale, que l'identité, malgré la lexicologie et cet « idem » qui semble tout figer, est forcément changeante... Et de même que l'adulte d'aujourd'hui n'est plus l'enfant qu'il était il ya 40 ans ni le vieillard qu'il sera 40 ans plus tard, tout en restant pourtant lui-même dans son évolution et ses changements, de même la France reste la France (c'est à dire quoi ?? Un territoire ? Et encore.., mouvant et fluctuant...) sous le Mérovingiens, les Bourbons, la Terreur, sous Deschanel, Pétain ou De Gaulle, quels que soient l'attachement privilégié ou le rejet radical que l'on puisse avoir pour telle ou telle période de l'histoire...

Si identité nationale il y a, ce qui peut la menacer, ça n'est pas le changement, mais le changement brutal, soudain et massif : modification des limites territoriales, de la langue, du peuplement, des moeurs, des modes de vie... Le principe même d'une identité c'est qu'elle évolue, mais qu'elle évolue lentement, comme un organisme qui ne peut s'adapter à des conditions de vie nouvelles que si celles-ci sont progressives...

Et donc, dans le débat actuel, l'immigration est cet élément brutal, soudain et massif (surtout dans certaines zones et certains quartiers) qui a apporté des modifications radicales dans les comportements, la religion, la culture, les modes de vie et même les territoires (qu'on songe aux zones de non-droit tenues par les bandes ethniques...). Et ce phénomène est d'autant plus déstabilisant et mal perçu par la société « de souche » que cette immigration n'a pas la retenue ni la gratitude ni la discrétion des vagues précédentes qui respectaient le pays d'accueil et en subissaient les lois, au lieu qu'une grande partie de l'immigration récente considère la France (pour des raisons historiques, sociologiques et culturelles, mais aussi à cause de l'intelligentsia française elle-même qui a fait de l'immigré le nouveau roi devant qui l'on devait s'agenouiller..) comme une ennemie qu'on va sucer jusqu'à la moelle et à laquelle on va imposer ses propres traditions et modes de vie...

C'est ce débat-là ( à condition qu'il se fasse avec des chiffres non faussés..) qui permettrait d'y voir un peu plus clair sur l'identité nationale ou sur tout autre chose, mais c'est ce débat que l'on n'aura pas parce que la gauche n'en veut pas et que la droite, en ces matières, depuis 35 ans, n'a rien su faire d'autre que se coucher devant le monopole caviardo-humanitaire d'une gauche qui a su monopoliser, à la gramsci, tout l'espace culturel...

Lou sérieuse...

mercredi, 16 décembre 2009

No logo...

Bon, ok, déontologie oblige, nos journaleux en tous genres ont pas le droit, paraît-il, à la télé ou à la radio, de citer quelque marque que ce soit de bagnole, parfum, chocolat, jambon, micro-onde et autres merveilleux produits dont regorge notre société de consommation que Mai 68 était censé avoir enterrée... Et les bougres s'y tiennent avec beaucoup de sérieux, même si on se doute bien que ces rois de la déontologie à géométrie variable et du tiroir-caisse bien rempli ont mille moyens pour tourner à leur avantage les circonvolutions compliquées de leur bonne conscience...

Mais deux remarques tout de même :

-Premièrement, pourquoi n'interdirait-on pas à tous ces connards du show-biz, bateleurs de télé, saltimbanques de cinéma, animateurs de jeux débiles ou simples cracheurs de micros, de faire de la pub en dehors de leurs heures de service pour quelque produit que ce soit... Car enfin, si ces cons sont recrutés par les chasseurs de pub, c'est bien parce que leur binette est connue, et si elle est connue c'est bien parce qu'elle passe en boucle sur les écrans. C'est donc avec nos ronds que ces cons-là sont devenus les rois du casting publicitaire. Leur interdire ce genre d'amusement lucratif présenterait au moins trois avantages : d'abord leur apprendre la décence, ensuite permettre à de plus nécessiteux de s'y coller, enfin nous éviter de voir dix fois par jour la tronche débile de tonton coffe ou d'antoine ou de jean rochefort ou de robert hossein et plein d'autres que j'oublie qui ont même pas honte, pourris de fric comme ils sont, de venir arrondir le déjà joli édredon de leur fin de mois en vantant les charmes des soupes liebig ou des cercueils roblot...

 

-Deuxièmement, au nom de quoi n'étendrait-on pas cette interdiction de citer des marques aux « produits culturels » ? On s'imagine bien que les journaleux qui promeuvent tel bouquin, tel spectacle, tel groupe, telle salle, tel cd, tel dvd... etc... ne le font qu'avec de saintes intentions, vêtus de probité candide et de lin blanc, dans le détachement matériel le plus irréprochable et avec le seul louable souci d'informer et de saluer les productions culturelles les plus remarquables... Allons donc, ce ne sont que copinage et racolage et renvois d'ascenseurs et gentilles compromissions entre amis qui font que ces cons-là mettent en lumière ce que leurs maîtres ou leur idéologie ou leurs sordides intérêts personnels leur ont dit de mettre en tête de gondole et jettent aux poubelles de l'histoire et de l'oubli ce qui ne convient ni à leurs têtes formatées et formateuses ni à leurs intérêts financier bien compris...

Déontologie mon cul ! Comme le chantait Paco Ibanez qui le tenait du vieux Quevedo ((1580 - 1645), l'hymne de tous ces enfoirés c'est bien toujours et plus que jamais ceci : « Don don don do do don don don do don dinero... »

 

Lou ibère...

jeudi, 10 décembre 2009

Petite contribution...

Et oui, petite contribution au débat sur l'identité nationale...
Aujourd'hui, c'est Marcel Proust qui s'y colle, dans A la recherche du temps perdu, et plus précisément dans Du côté de chez Swann.

Et c'est pas si mal que ça :

"Que cette église était française ! Au-dessus de la porte, les saints, les rois-chevaliers une fleur de lis à la main, des scènes de noces et de funérailles étaient représentées comme ils pouvaient l’être dans l’âme de Françoise. Le sculpteur avait aussi narré certaines anecdotes relatives à Aristote et à Virgile, de la même façon que Françoise à la cuisine parlait volontiers de saint Louis comme si elle l’avait personnellement connu, et généralement pour faire honte par la comparaison à mes grands-parents moins « justes ». On sentait que les notions que l’artiste médiéval et la paysanne médiévale (survivant au XIX° siècle) avaient de l’histoire ancienne ou chrétienne, et qui se distinguaient par autant d’inexactitude que de bonhommie, ils les tenaient non des livres, mais d’une tradition à la fois antique et directe, ininterrompue, orale, déformée, méconnaissable et vivante."

 

Lou intemporelle...

mercredi, 09 décembre 2009

Winock's blues...

Michel Winock, encore un incontournable de tout ce qui touche à l'identité nationale, à l'immigration... Ils sont 4 ou 5 comme ça à se partager le magistère médiatique de la bonne parole consensuelle sur tous les sujets problématiques qu'ils ont la charge de déproblématiser afin que ne soit pas dit ni proféré ce que la pensée unique et les vigilants veulent tenir caché...

Michel Winock, donc, dans Ouest-France du 4 décembre, à propos du débat sur l'identité nationale. Extraits commentés :

 

« Que pensez-vous du débat sur l'identité nationale ?

Je suis un peu étonné que le ministère lance un tel débat. L'expression identité nationale n'est pas bien claire. Il y a d'autres mots, qu'on utilisait jadis, qui pouvaient exprimer cette idée : patriotisme, civisme. Comme le débat est lancé par un ministère qui s'appelle aussi de l'Immigration, on voit bien qui est visé. »

Et oui, Michel, on voit bien qui est visé, et tu vois bien et tu sais bien que le vrai problème sous-jacent à tout ce débat est celui de l'immigration et des problèmes économiques, sociaux et culturels qu'elle pose. Mais comme ça fait trente ans que t'es payé pour dire le contraire et pour chanter les alleluia de la beauté du métissage et de la migration généralisée, tu vas surtout pas troubler le marigot et tu vas t'empresser de passer à autre chose

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« Comment cette communauté historique s'est-elle forgée ?

La France s'appuie sur deux héritages. D'abord, la monarchie catholique : elle a construit un État centralisé qui a rassemblé des territoires habités par des gens qui ne parlaient pas la même langue, qui n'avaient pas les mêmes traditions. Ensuite, les révolutionnaires et les républicains ont construit la nation, c'est-à-dire le fait que les citoyens se définissent Français à partir de leur volonté d'adhérer à ce pays. La nation, c'est l'idée d'une appartenance volontaire. »

Ca t'arrache pas la gueule de dire que la monarchie a centralisé sans parler une seconde du jacobinisme exacerbé des grands ancêtres guillotineurs qui ont imposé de façon totalitaire et entièrement idéologique une centralisation mille fois plus radicale et absurde que la centralisation empirique et progressive de la monarchie... ? Bravo Monsieur  l'Historien...

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« C'est la raison pour laquelle un débat comme celui-là me gêne beaucoup. Il suffit de regarder les réactions sur Internet. On donne l'occasion à tout un refoulé xénophobe et islamophobe de s'exprimer. C'est dangereux. »

 

Là aussi t'es mignon, Michou... Les mêmes cons dont tu fais partie qui tressent d'impérissables lauriers depuis cent ans à tonton Freud et à la psychanalyse qui auraient libéré l'esprit humain en permettant à tout ce qui était opprimé et contraint par le sur-moi de la morale et de la religion, les mêmes cons qui se réjouissent  de l'expression enfin libérée du refoulé qui, seule, peut guérir les terribles névroses individuelles, les mêmes cons, dis-je, lorsqu'il s'agit de la société, sont soudain terrorisés par ce même refoulé soudain devenu abominable, terrifiant et « dangereux »...

Et oui, Michou, c'est dangereux de laisser parler le peuple... Il parle pas comme toi, le peuple, il a pas ces précautions de faux-cul qui se réjouit d'entendre le premier gros mot dans la bouche de son petit-fils, comme marque de libération et d'autonomie, mais qui sort bénitier, sabre et goupillon d'exorciste démocrate dès qu'il entend dans la bouche du peuple ces mots abominables qui pourraient avoir l'ombre d'un soupçon de connotation raciste...

Reste dans ton petit monde calfeutré de bien-pensant boboïde, Michel, va pas trop au Café du Commerce, tu risquerais d'y rencontrer le peuple et d'avaler ton café de travers...

Lou p'tit noir...

mardi, 08 décembre 2009

Hérodote...

 

 

Et les voilà repartis en campagne, les brandisseurs frénétiques de pancartes, les agitateurs de drapeaux et signeurs de pétitions patentés qui trouvent là l’occasion rêvée de faire parler d’eux dans des médias déjà couchés pour leur servir la soupe.
Ces jours-ci, c’est la suppression (qui n’en est pas vraiment une puisqu’on renforce cet enseignement en classe de première…) de l’Histoire en terminale S.

Et tous les jocrisses syndicaux, intellectuels affligés et corporatistes affiliés de pousser des cris de pucelle pour dénoncer ce lâche attentat contre les Humanités, cette attaque inqualifiable contre la possibilité de comprendre le monde, décrypter le temps et devenir enfin ces citoyens magnifiques et introuvables dont la République a tant besoin…

Ce matin, c’est le duhamel de France-cul et la vieille roudinesque qui s’y collent et nous redisent, la voix brisée d’émotion et de colère, toute l’horreur d’un monde d’où auraient disparu la Princesse de Clèves, les hauts faits de la présidence Millerand et l’enseignement récurrent et obligatoire de la Shoah.
C’eût été rigolo de demander à Roudinette et Béchamel réunis de nous dire, là, à la loyale, les yeux dans les yeux, combien de fois ils avaient lu la Princesse de Clèves avant qu’ils ne la relussent (et oui…) en boucle il y a un an ou deux pour marquer leur opposition radicale et lettrée à Sarko le Barbare… Itou et item pour les hauts faits d’Alexandre Millerand qu’ils ont pourtant étudiés avec assiduité et passion au temps de leur jeunesse folle. Y a que, sans doute, sur la Shoah qu’ils auraient pu réciter par cœur le catéchisme officiel dont ils sont parmi les fabricants les plus zélés. Mais là, deux heures d’histoire de plus par semaine n’ajouteront rien au déferlement médiatique shoahtique dont le csa devrait d’ailleurs dresser quelques statistiques édifiantes…

Mais pour en revenir à l’Histoire en péril, nos deux suceurs de micros croient-ils vraiment que nos chères têtes blondes tirent quelque profit que ce soit de leurs longues heures d’ennui le cul posé sur les bancs de l’école, croient-ils vraiment ou font-ils semblant de croire qu’il restera quelque chose de tout ce fatras hétéroclite appris dans la douleur, croient-ils vraiment que c’est deux heures de plus d’Histoire ou Géo ou Philo ou Français qui vont faire des Lycéens de France ces citoyens modèles qui changeront un jour la face de la République ?

Si oui, il faudrait qu’ils ouvrent vite Libé de ce matin. Ils y liront avec horreur, angoisse et tremblement qu’il n’y a que 29% de nos concitoyens qui connaissent le nom de leur Président  de Région… !!

Mais qu’ils se rassurent, y en a bien 95% qui connaissent le nom de Zidane, Patrick Sébastien ou Geneviève de Fontenay…

 

Lou déscolarisée...

lundi, 07 décembre 2009

Commentaire décomposé...

Allez, deux mots de commentaire sur la prose de cette ordure de Marcelle dans Libé du 4 décembre. Extraits commentés.

"Les mots pour la redire, la barbarie

National quoi?

Ainsi, petit à petit, l’oiseau fait son nid. Cet oiseau-là, appelons-le fascisme ou néonazisme, et entendons de partout monter des voix nous rappelant scrupuleusement au sens des mots. Allons ! La Suisse serait soudain devenue, par le seul fait d’une votation interdisant l’érection de minarets, un Etat raciste ! Vous rigolez ?… Eh bien non, on ne rigole pas. On cherche le mot susceptible d’identifier l’électeur d’une proposition raciste promue par des racistes, et - est-on simplet, tout de même !- on ne trouve rien de mieux que : raciste."

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Déjà, ducon, tu pourrais t'essayer, dans ta grande sagacité verbeuse, à quelques distinguos subtils qui te permettraient de comprendre que les minarets ont à voir avec la religion et pas avec la race, premièrement, et, deuxio, que la crainte d'un afflux trop rapide et important d'étrangers n'est pas nécessairement de la xénophobie et encore moins du racisme. Mais pour faire ces distinctions, il faut sans doute ce minimum d'honnêteté intellectuelle qui te manque...

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"Remplacer le costume rayé du mafieux qui bâillonne les juges, criminalise l’expression syndicale ou assassine la presse, par un queue-de-pie, c’est se faire le complice du mafieux en le banalisant. Pour ce faire, on avancera naturellement les meilleures raisons du monde : l’Europe, mais surtout pas fédérale, l’Europe des Etats-Nations, avec ses murs et ses «jungles», où une «crise économique» exacerbe tous les nationalismes pour le plus grand profit d’«un tas de coquins faisant gogaille du matin au soir et du soir au matin» (Karl Marx, Le Capital), et cette «misère du monde» qu’elle n’a pas vocation à accueillir au-delà d’un raisonnable indexé sur l’aide dérisoire aux pays «en voie de développement», ce minimaliste cache-sexe du post-colonialisme et de toutes les Françafrique."

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Quand tu causes avec le vieux Marx (dont la totalitaire politique universellement menée par ses émules et descendants en tous genres ne semble pas te choquer plus que ça) d'un "tas de coquins faisant gogaille", est-ce que tu mets dans le tas en question ton rothschild de patron et ton joffrin de caporal-chef qui doivent bien se gogailler gentiment et même pire avec tout ce pourri pognon dont les effluves ne semblent pas, pour une fois, gêner tes délicates narines de faux pauvre du Lubéron et des Alpilles...

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"La barbarie, c’est agiter le fantasme du muezzin dans les campagnes à clochers (et à écoles privées) subventionnés, tout en panthéonisant L’Etranger de Camus. La barbarie, c’est misérablement invoquer des «règles d’urbanisme» pour préparer les opinions publiques à tous les référendums d’exclusion."

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Lorsque tu parles de "barbarie" à propos de l'agitation du "fantasme du muezzin", t'as pas l'impression que tu oublies un peu trop facilement l'autre barbarie, celle des puissants par le fric, des puissants par la plume et le micro, des puissants par les réseaux, à laquelle tu appartiens de toutes tes fibres de motard de mes deux et de dominant à bonne conscience ?

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"On incinérera lundi au Père Lachaise un exemplaire représentant de l’être internationaliste dans la personne de Menachem Rosenfeld, dit, depuis 1940 qu’il entra dans la clandestinité, Henri Pasquelin.

Né en 1923 d’un père secrétaire général du syndicat du textile de Varsovie exclu dès 1929 du Parti communiste polonais pour boukarinisme et d’une mère agent de liaison de la IIIe Internationale (exclue, elle, pour trotskisme), il immigra en France en 1934 et intégra à 14 ans le groupe Molinier, puis le Parti socialiste ouvrier et paysan (l’ultra-gauche, comme dit l’autre, de la SFIO)de Marceau Pivert. Après guerre, marri de n’avoir rejoint la Résistance «qu’en» 1943, il refusera toutes décorations."

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Quant à ton hommage à Pasqualin, on dira simplement que si tout ce que tu racontes sur le bonhomme est vrai, il avait au moins les couilles, le Rosenfeld, d'être un clandestin alors que tu es le fleuron de la high society médiatique du tout-Paris friqué et bien-pensant, et de refuser des décorations de merde dont il s'estimait indigne (et pourtant, les décorations de la Résistance, Dieu sait si elles étaient bien souvent indignes en elles-mêmes, cf le gentil germano-soviétque guy moquet...) alors que tu n'estimes pas indigne, tenant les discours que tu tiens, de faire cohabiter ta prose de révolutionnaire en peau de lapin avec les pubs les plus éhontées pour le luxe d'une société de consommation qui pue et  du fric qui tue, dans le torchon joffrinien o^tu te répands...

Lou beuark...

 

 

jeudi, 26 novembre 2009

L'antiracisme rend con...

La preuve que l’antiracisme rend con, allez donc la chercher dans le « Libé des Philosophes » (tu parles !) de jeudi dernier (19 novembre), allez donc lire trois secondes l’édito non pas de joffrin, ni de dupuy, ni de je ne sais quel journaleux intérimaire de bas étage, mais de Michel Serres soi-même, professeur à la Stanford University, membre de l’Académie Française, vieille tête chenue à l’accent rocailleux, ce qui serait plutôt sympathique, philosophe à ses heures, penseur, moraliste, essayiste, citoyen…etc… et qui signe pourtant un papier où la connerie le dispute à l’affligeante nullité… C’est qu’à force de se vautrer aux pieds de la pensée unique et de salamaléquer en boucle devant la boboïdie triomphante, on finit forcément par se prendre les pieds dans le tapis…

Le Michou de ses dames, voulant se montrer, dans Libé, plus joffriniste que joffrin et plus désirable que Désir n’arrive finalement qu’à se montrer plus sot que Soto, ce qui est une performance non négligeable… Et pour ce faire, voulant tacler sarko et besson sur le fameux débat « identité nationale », le voilà qui fait le grand détour obligé par racisme, antiracisme, pensée unique et langue de bois…

Ainsi, après une laborieuse explication de texte sur la différence entre identité et appartenance, le voilà qui lâche l’immortelle attendue sentence, celle qui le propulse illico au panthéon de la modernité triomphante et lui ouvre les portes de la pétitionnite aigue  : « Dire de tel ou tel qu’il est noir, ou juif, ou femme, est une phrase raciste parce qu’elle confond l’appartenance et l’identité… ».

Déjà, confondre race, religion et sexe sous un même vocable « racisme », voilà qui fait guère honneur à la sagacité lexicale d’un « immortel ». Ensuite, si l’on pousse la logique serriste jusqu’au bout, on doit pouvoir écrire que « dire de quelqu’un qu’il est quoi que ce soit : plombier, blond, gendre idéal, bi, surfeur, spinoziste, mélomane ou raton-laveur est forcément une phrase raciste » et on va alors avoir quand même beaucoup de mal à ouvrir sa gueule pour parler simplement de son voisin ou de son collègue de travail sans voir rappliquer dans les dix secondes les commandos armés de la ligue des droits de l’homme ou de la licra… Et même, dire de quelqu’un qu’il est antiraciste doit pouvoir bénéficier du même traitement radical et vous envoyer illico au mitard des vigilants de service…

Alors on voudrait dire à Michou, qui n’est sans doute pas un mauvais bougre, que dire de quelqu’un qu’il est noir, par exemple, c’est pas nécessairement l’enfermer dans cette identité unique, ne vouloir le définir que par cette couleur soulagienne ni en faire un représentant à vie des héritiers de la case de l’oncle tom. C’est pas non plus nécessairement une insulte. Et quand bien même c’en serait une dans la bouche de qui le profère, ça pourrait n’en être point une, et même être une fierté revendiquée, dans l’esprit de qui le reçoit…

Ainsi, cher Michel, si je dis que tu es un con, c’est vrai que je te classe joyeusement et instantanément dans la collection des cons. Mais rassure-toi, cette appartenance peut n’être que momentanée, seulement liée à une faiblesse passagère, et l’on peut alors penser que fuyant Libé et retrouvant ton accent rocailleux, tu vas effacer l’idéologue fou qui sommeillait en toi, ignorer la langue de bois qui t’encombrait la bouche, retrouver le goût de taper dans un ballon de rugby (pas trop fort, Michel, pense à ton arthrose) et te déjoffriniser cinq minutes pour arriver enfin à être toi comme je suis moi… et arrêter alors de dire n’importe quoi…

Lou identique...

jeudi, 12 novembre 2009

Prophétie...

 

Et voilà, banco ! En plein dans le mille ! le gros cul-édredon des désinformateurs fous a encore frappé, comme une grosse merde bien huilée, véritable cas d’école à repasser en boucle dans toutes les bonnes boîtes de journalisme de notre démocratie médiatique exemplaire…

Allez donc relire le début de ma note d’hier (« Tu es trop cher docteur Schweitzer ») sur les somptuosités que la halde en folie s’octroie généreusement avec notre pognon, et écoutez en même temps (sur le site France-cul, tapez « information » puis « journaux matin » puis « 7h ») les infos de ce matin 7 h. Allez direct à 6 minutes 40 pour éviter de vous farcir tout l’inutile, et savourez alors la petite salope aurélie kieffer au pupitre, qui passe la parole à l’ordure minuscule mathieu aron qui crache dans le micro, sans oublier l’immonde de l’étage au-dessus qui a dû leur écrire la partition, et vous verrez en direct live comment on peut dire sans dire tout en disant, comment on trafique la vérité vraie sans sourciller, bref, comment on désinforme le populo à longueur d’antenne…

Petit florilège : d’abord, la halde et le cnil sont appelés « autorités poil à gratter qui dénoncent et dérangent » ! Voilà déjà de la jolie entrée en matière boboesque qui signifie en langage codé : « Pas de souci, mon cher louis, on va te sauver la mise ». Ensuite on nous parle de parlementaires qui menacent de « baisser les moyens accordés » à ces deux structures sans que jamais on puisse se douter une minute du pourquoi de la raison de cette décision forcément aberrante. Enfin, quand même, comme il faut bien évoquer la notion de « gaspillage » dont Libé, Le Monde et le Figaro ont parlé, on va aller interroger le Président d’une autre commission à la mords-moi-le-nœud du même acabit mais en beaucoup plus minuscule (la CNDS qui s’occupe, noble tâche, des bavures policières) pour l’entendre nous dire qu’il n’a que 7 personnes à sa disposition, que son budget est dérisoire et que presque c’est lui qui lave les vitres et passe la serpillère. Et voilà l'auditeur moyen convaincu que pour la halde c'est du pareil au même et que ces députés ump quand même, ils exagèrent...

Pas un mot donc sur les raisons avancées par les députés, pas le soupçon d’interview d’un de ces députés, pas un mot sur les largesses de Pépé Schweitzer avec soi-même ni sur les frais de mission rocambolesques ni sur le jacuzzi installé en sous-sol (information à vérifier… !), ni sur les huit milliards de centimes rené coty consommés chaque année par cette armée d’épicuriens contrôleurs manifestement plus tatillons et minutieux pour savoir si le face-de-craie qui sort du bar en titubant a crié « youpin » ou bicot » ou « banania » que pour savoir si Louis schweitzer a vraiment besoin pour boucler ses fins de mois de 6700 euros de plus dans sa cagnotte… et d’un jacuzzi à la cave pour s’y baigner avec le mari de bernadette deux fois par semaine (info toujours invérifiée à cette heure… !).

Et pour clore en beauté, les salopards de France-cul osent cette définitive sentence : « Peut-on faire des économies sur le contrôle des libertés publiques ? »

Eh bien messieurs, la réponse est oui, mille fois oui, et on pourrait même doubler ou tripler le jackpot en supprimant radicalement télés et radios publiques qui sont une honte permanente à la justice et à l’équité. Et on vous enverrait réapprendre votre petit timonier de jadis dans des champs d'épinards pour vous faire retrouver le sens profond de la vérité.

Allez, y a longtemps que j’ai pas vomi… Cette gerbe, c’est sur les godasses à la petite kieffer et au gros aron que je la dépose pour transmission par voie hiérarchique jusqu’au sommet de radio-France et du csa qui doivent  pas vraiment culminer très haut…

Lou soulagée...

Compassion 2009... A vos mouchoirs..

  

Elle est sûrement gentille, Nicole Maestracci, la Présidente de (prenez votre souffle ) la « Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale », sûrement pleine de philanthropie et de générosité à en crever, et la voilà, à l’entrée de l’hiver, qui nous ressert, dans le Monde, l’éternel lamento des sans-abris pour qui on ne fait rien et du déshonneur d’un pays qui « laisse une partie de sa population vivre dans des conditions humiliantes ».

Et de décliner alors toute l’habituelle panoplie de ce qu’il faudrait faire demain matin pour que les miséreux de l’hiver 2009 risquent un peu moins l’hypothermie glacée des bouches de métro et des bancs publics.

Et elle y va pas, la bougresse, avec le dos de la cuillère : il faudrait donc un accueil inconditionnel, dans des places d’hébergement qui soient un vrai chez-soi, correspondant aux normes définies par les sdf eux-mêmes, avec une clé, et pour « le temps qu’il faut », avec en plus, pour chacun des impétrants un travailleur social et un référent coordonnateur, et pour couronner le tout, le droit au recommencement, c’est à dire à la récidive infinie de la mouise et de l’aide sociale qui va avec… Elle a dû oublier le bouquet de fleurs et les rideaux aux fenêtres mais ça va pas tarder...

Bien entendu elle se garde bien de chiffrer la chose car quand on aime on compte pas, ni de nous dire combien elle met de sa poche pour lancer la mécanique car aide sociale bien ordonnée commence par l’argent des autres…

Elle se garde bien aussi de justifier toutes ces mesures, comme si tous les miséreux et tous les déclassés étaient totalement irresponsables de la situation dans laquelle ils se trouvent…

Elle se garde bien surtout de chercher à comprendre les raisons d’une telle situation et de l’augmentation exponentielle, depuis de nombreuses années, des sans-abris de toutes sortes, parallèlement à la même augmentation délirante des structures de secours diverses et variées qui démarrent trois semaines sous le signe admirable du bénévolat et de l’altruisme conquérants avant d’exiger, avant la fin du premier mois d’existence, le soutien financier urgent et indispensable des collectivités territoriales et de l’Etat, et donc, au bout du bout du compte, comme toujours, du pognon des rares qui travaillent encore dans ce putain de pays bientôt exsangue…

Alors, Nicole, ta compassion m’émeut, certes, mais ça me toucherait encore plus ton analyse gentillette si tu allais gratter cinq minutes plus profond sur les raisons d’une telle situation… Allez, je t’aide :

-immigration galopante et incontrôlée, d’hier et d’aujourd’hui, qui augmente d’autant la pression démographique

-droit des locataires systématiquement renforcé face au droit des propriétaires qui explique une certaine frilosité du marché.

-déstructuration de la famille, avec toutes les facilitations possibles pour les divorces à l’amiable, les pacs à répétition, les unions libres, les concubinages souverains, les couples recomposés, surcomposés, décomposés… etc… , déstructuration qui crée forcément plus de déclassés et plus de demande de logement.

-idéologie anarcho-libertaire et asociale du refus du travail et de ses contraintes, du refus de la vie installée et de son embourgeoisement mortifère, sauf toutefois quand on se les caille pour de bon et qu’on finit par s’apercevoir que la neige c’est plus sympa sur le toit de la chaumière que sur le pompon du passe-montagne…

-idéologie soixante-huitarde du « vivre sans temps mort, jouir sans entrave » qui a voulu en finir avec le minimum de stoïcisme (courage, effort, endurance..) qui permet d’être autre chose qu’un ectoplasme couché… (Allez un ptit coup du vieux sartre pour la route, la seule phrase qui vaille peut-être dans toute son oeuvre : « Ce qui compte, c’est pas ce qu’on a fait de moi, c’est ce que je fais de ce qu’on a fait de moi »).

-accoutumance généralisée au droit à tout et au zéro devoir qui nous fait des générations d’assistés pour qui tout mouvement de prise en charge ne peut venir que d’ailleurs que d’eux-mêmes…

-et enfin multiplication des structures d’accueil et de soutien, dont tu es, Nicole, l’emblématique exemple, qui font que la compassion anonyme et lointaine, dans notre société, est sans doute la chose du monde la mieux partagée mais qu’elle est aussi le moyen le plus certain de déresponsabiliser les premiers concernés.

 

Alors bien sûr, je sais aussi qu’il y a la crise, qu’il y a des cas dramatiques où la vie frappe parfois très fort, où la malchance et le sort s’acharnent durement, mais ces cas-là, les relations de voisinage, à quelques exceptions malheureuses près, savent les résoudre. Par contre, pour dix pour cents (et je suis généreuse…) de situations dramatiques qui méritent d’être secourues, combien d’amorphes ou de profiteurs ou de parasites qui jouissent sans entraves d’une compassion devenue folle qui ne sait faire rien autre que soigner sa bonne conscience en distribuant à tout va, les yeux fermés, comme si toute misère en valait une autre…

Et puis, le jour où tes associations réunis poseront les vraies questions sur la misère au lieu de nous balader  dans une espèce de philanthropie molle qui permet de pas mettre le doigt là où ça fait mal à la pensée unique, je mettrai peut-être mon obole dans ta sébile. En attendant, je préfère filer un bon pourboire à mon plombier et un chocolat chaud au clodo sympa qui squatte mon escalier…

P.S. Par contre, ma jolie, si tu veux taxer jusqu’au trognon Pinault, Arnault, Bergé, Lagardère, BHL, ou Frédéric Mitterrand, te gêne pas… Et si tu veux installer tous les sdf de l’hiver qui s’avance dans les Musées d’Art moderne et contemporain où ils se referont une santé en écoutant les commentaires avisés de catherine millet, te gêne pas non plus… Y a aussi les locaux de la Halde qui sont pas mal, semble-t-il, 2500 m² je crois… faudrait peut-être en parler au Dal…

Lou qui cherche...

mercredi, 11 novembre 2009

T'es bien trop cher, docteur Schweitzer...

En voilà une d’info sur laquelle toute la bande des salopards ordinaires de radio-France, FR3 ou Antenne 2 va sûrement très vite poser son gros cul édredon comme un seul homme pour éviter les plus grosses vagues : Papy Schweitzer, le monsieur propre de l’antiracisme vigilant et institutionnel, le calife fou de la halde, celui qui veut virer Ronsard des manuels scolaires pour racisme anti-vieux et Céline pour homojudéophobie, Papy Schweitzer donc, pète dans la soie de la halde et affole la moquette de ses somptueux locaux avec sa troupe de minables procureurs au petit pied, d’éplucheurs hystériques, d’exégètes tourmentés, de contrôleurs psychopathes, de juges sourcilleux, d’avocats vermoulus, tous chargés de détecter le moindre apocalyptique frémissement d’aiguille sur l’échelle de Richter de l’antiracisme militant, Papy S, donc, fait travailler tout son petit monde de copains et de coquins dans des locaux « dignes de ceux d’une entreprise du cac 40 » et pompe chaque année au budget de l’Etat et dans nos portefeuilles 13 millions d’euros, c’est à dire 8 milliards de centimes de haute époque…

C’est le Mamadou malien au marteau piqueur qui va être content de ne gagner que le smic, certes, pour s’ébrouer la carcasse huit heures par jour dans les rues de Paris, mais au moins de savoir que Papy Louis et ses pompoms girls le préservent des zaffreux racistes sournois et omniprésents qui kukluxklanent chaque nuit à l’affut d’un black à pendre au premier réverbère…

Il sera encore plus content, Mamadou, quand il saura que les revenus perso du vieux Schweitz sont, itou, de huit milliards de centimes de nos anciens francs. Il sautera au plafond de la case de l’oncle Tom, mon Mamadou chéri, quand on lui expliquera que ce parangon de vertu républicaine a été condamné dans l’affaire des écoutes de l’Elysée en 2005 et que la justice belge l’a condamné en 2008 à une amende de 10 millions de francs belges pour avoir violé la loi du travail. Et enfin, il chantera les alleluia africains, Mamadou, lorsqu’on lui apprendra que cette crapule pleine aux as, (Président de je ne sais quel satellite du Médef) nommée d’ailleurs par une autre crapule de haut calibre, tonton chirac rattrapé aujourd’hui par ses jambons-beurre astronomiques,  a même pas les couilles de faire son boulot de vigilant de merde pour pas un rond et se fait grassement payer sa bonne conscience 6700 euros par mois, (et oui, environ dix fois le smic) en plus de ses 8 milliards de revenus perso, pour coordonner les 84 pisse-copies qui travaillent sous ses ordres…

Dis, Mamadou, c’est quoi le pire racisme ? Celui du beauf éméché qui se foutra cinq minutes de ta gueule charbon de bois au sortir du bistro avant d’en boire un avec toi ou celui de putassiers moralistes à la gomme qui se gavent sur des montagnes de fric en faisant semblant de pleurer sur le pauvre monde ?

 

Cerise sur le gâteux : Et en plus, Schweitzer est aussi, pour meubler sans doute son temps libre, arrondir ses fins de mois et tenir toute la chaîne de la vigilance, Président du Conseil de Surveillance du Monde !!

Un mec comme ça, chaque fois qu’il vient ouvrir sa gueule à la télé pour promouvoir son bazar humanitaire à la noix, faudrait lui suspendre au cou une pancarte affichant ses condamnations passées et ses revenus actuels… Ca calmerait peut-être la génération morale…

 

PS : Si vous en voulez plus, pas besoin d’aller sur le site de la halde, ils sont au courant de rien. Par contre vous pouvez aller chez wikipedia ou taper schweitzer-halde-train de vie et vous trouverez les articles du Figaro, Libé, etc…

mardi, 10 novembre 2009

Mur, mur...

Bon, je veux bien qu’on célèbre en fanfare et sous la pluie le mur qui chuta il y a vingt ans et la liberté alors, paraît-il, retrouvée… Mais on aurait demandé hier matin aux Franciliens qui battaient la semelle en attendant d’improbables RER bloqués par les planqués de la cgt et de sud, on leur aurait demandé, en un micro-trottoir exceptionnellement honnête, si, quand même, pour une fois, quelques poils de la moustache à staline  sur les joues un peu trop glabres de sarko-le-mou ne seraient pas les bienvenus, je suis pas franchement sûre que le vieux josip vissarionovitch aurait pas fait un tabac… Et, disons-le un tabac mérité. Une démocratie qu’est pas foutue d’assurer le droit essentiel de la liberté des transports publics  et du primum vivere, est sans doute prête pour le despotisme…D’autant que, despotisme pour despotisme, en ce qui concerne l’horrible stasi avec ses gros sabots, ses imperméables beiges, ses parapluies à triple détente et sa censure à la papa, il me semble que nos stasistes à nous, nos stasistes à micros et caméras, nos stasistes déontologues qui s’appellent hees, val, mermet, demorand, baddou et consorts, qui jamais ne parleront dans leur revue de presse de Présent, Minute, National Hebdo, Eléments, Le Choc du Mois, Monde et Vie, Rivarol, Aspects de la France… etc… ni ne feront venir dans leurs débats radiophoniques les journalistes qui y travaillent, il me semble, disais-je, que ces ordures valent largement les gris censeurs de Pépé Honecker…

Allez, encore un ptit coup de Mur… Z’avez vu qui ils ont retenu, la direction de France 2, hier soir, pour commenter les cérémonies ludico-artistiques des Dominos géants ? Je vous le donne en mille : Karl Lagerfeld soi-même ! Comme s’il y avait rien d’autre que cette espèce de dandy décadent pourri jusqu’à la moelle par le fric, la futilité et sans doute ce qu’il faut de poudre blanche pour déclencher  son énergie créatrice… Rien d’autre que cette espèce de corbeau funèbre appuyé sur une réputation de styliste faite de pseudo-rebellion, d’insolence calculée et de coffres bien remplis… Bravo Antenne 2, bravo le barnum du mauerfall… Vite, un petit coup de Lénine : « La liberté, pour quoi faire ? » Pour en faire ça de la liberté retrouvée, messieurs des télés et radios publiques, vaut mieux encore crever sous la pire des dictatures…

lundi, 09 novembre 2009

Petit con...

L’ordure pierre marcelle, styliste de chez joffrin, roi de la syntaxe mallarméenne, prince de l’oxymore et apôtre du subjonctif imparfait pour bobos mal proustés, le voilà, dans sa chronique d’il ya quelques jours chez les Libé-rothschildâtres réunis, le voilà qui regrette que, décidément, point ne soit suffisamment donné de médiatique retentissement bien mérité au crime d’un chauffeur-livreur qui, harcelé, paraît-il, par son patron, l’alla tout simplement dézinguer de cinq joyeux coups de fusil habilement distribués, avant de, point du tout « forcené », mais sans doute gentil garçon ordinaire, avant de donc se livrer aux pandores manifestant par là, à coup sûr, qu’il n’était finalement qu’un honnête citoyen anticipant seulement de quelques semaines la nouvelle législation d’un syndicalisme enfin radical que le marcello fou est en train de concocter dans son casque lourd de motard de mes deux.

Et le Marcel de s’indigner quasiment, en la queue de sa chronique, et même presque de s’étrangler, de ce que toutes les radios de France n’aient point embouché les trompettes d’une renommée qu’il fallait se hâter de porter aux nues afin de mieux saluer l’acte héroïque du meurtrier et donner enfin, contre ces salauds d’employeurs, quelques idées nouvelles à des ouvriers décidément bien trop sages qui jusque là allaient bêtement se suicider alors qu’il est si facile de suicider les patrons en un acte méritoire et prophétique que l’avenir saluera sans doute comme une avancée notoire sur la longue route de l’acquisition immémoriale des droits du travail…

N’y aura-t-il donc point en ce pays quelques platanes vengeurs qui se décideront un jour à traverser la route pour faire « craquer » - « c’est aussi simple que cela » - quelques  cervicales excédentaires de plumitifs à la gomme ? Et tant qu’à faire, ces arbres débonnaires ne pourraient-ils pas choisir le jour où le patron, justement, le Joffrinou de ces dames, responsable itou de la prose de ses carpettes, sera sur le porte-bagages…

dimanche, 08 novembre 2009

Paris-Berlin...

Ah ! la magnifique aubaine du 20° anniversaire ! Berlin, le mur… et tous les pires connards journaleux qui lèchent les bottes de Marie-Georges dès qu’elle pénètre dans leurs studios et qui font la promo en boucle de la Fête de l’Huma, les voilà, Jean-Luc Hees et Philippe Val en tête… … les voilà à se délocaliser comme un seul homme,  ma radio chez les teutons … tous sur place à Berlin pour la mégacommémoration d’une liberté retrouvée dont ils se contrefoutaient dans les grandes largeurs au temps de leur jeunesse folle et de leur flirt langoureux avec le sartre du « tout anticommuniste est un chien »…

Tous donc dans le grand charter Paris-Berlin, rendez-vous Place de Brandebourg, pour nous dire le tout du tout dans les moindres détails, point manquer la moindre milli-seconde des grandioses cérémonies, décortiquer, analyser, recenser toute la vérité vraie sur cet événement en omettant soigneusement quand même de nous révéler combien a coûté à Radio-France et donc à nos portefeuilles cette joyeuse sauterie radiophonique où les val, les hees, les baddou, voinchet et consorts vont se faire mousser la bonne conscience dans les coktails branchés et sur les moquettes bouclées de leurs hôtels quatre étoiles…

Deux autres remarques à propos du  Mur et des radios :

-d’abord, pour avoir subi quelques reportages quotidiens depuis une semaine, sur la 2, la 3, arte, en préambule au grand barnum de demain, pas une fois, sur des reportages d’au moins cinq minutes, pas une fois je n’ai entendu le mot « communisme » ! C’était tantôt l’ « Est », ou « Moscou » ou le « grand frère soviétique », mais « communisme », niet !

C’eût été la commémoration de je ne sais quel mur fascistoïde, ah ! que n’eût-on point entendu sur l’horrible dictature fasciste, l’horreur nazie, la terreur salazariste, l’épouvante franquiste… etc… mais le mur « communiste », les empafés du paf ne l’ont jamais vu !

-autre chose : les seuls ou presque qui, à l’époque réelle de l’horreur du Mur, étaient les opposants les mieux documentés et les plus résolus à la réalité totalitaire communiste, je veux parler des penseurs ou militants politiques de l’extrême-droite, ceux-là, inutile de chercher à entendre leur voix dans les micros des ordures de radio-France qui ont décidé de les enterrer en douceur sous les décombres du Mur de leur Honte…

Lou berlinée...

jeudi, 05 novembre 2009

Jaffro chez Joffrin...

Bon, tant pis, on va pas s’énerver pour ça, mais y en a un, dans Libé, un prof de philo en plus, Laurent Jaffro, qui, à propos de Carte nationale d’identité, a tout pompé sur ma dernière note…

Donc on est complètement d’accord tous les deux : il n’y a d’identité qu’individuelle. Mais alors, pourquoi, le con, il vient nous chanter une fois de plus le républicain refrain où il éprouve l’irrépressible besoin de dire « nôtre » ?

Citation : « Notre projet républicain - précisément par son individualisme - envisage la nation en des termes qui ne sont pas ceux de la communauté des mœurs ou de la similitude des caractères ; son souci est au contraire de libérer le citoyen de la tutelle des appartenances. Dès lors, on ne sait trop quelle fascinante substance ferait l’identité française. Ce qui sépare la République de sa destruction, c’est la différence entre la carte nationale d’identité et la carte d’identité nationale. »

 

Cher Lolo, s’il y a pas d’identité française collective fondée sur ces réalités bien tangibles que sont une géographie et une histoire communes, y en a encore moins qui serait fondée sur cet espèce d’ectoplasme idéologique qui s’appelle la république et sur les billevesées subséquentes qui déparent l’ensemble de nos monuments publics et qui ont nom ; Liberté, Egalité, Fraternité.

Quant à se réjouir béatement d’une république dont le « souci est de libérer le citoyen de la tutelle des appartenances », je te dirai deux choses : d’une part que le seul souci de la république ou du moins des républicains c’est la gamelle électorale et les avantages qui vont avec ; d’autre part que le refus des appartenances naturelles et plurielles ne peut qu’engendrer, comme l’a bien montré la Révolution des grands ancêtres, l’acceptation, de gré ou de force, d’une appartenance unique et totalitaire au Léviathan cher à Hobbes…

 

lundi, 02 novembre 2009

Identité nationale

Deux remarques sur le barnum gouvernemental…

-D’abord, que dans cette putain de démocratie qui est, censément, - on nous a assez bassiné avec çà ! – le régime du débat, de la discussion, de la confrontation admirable des idées d’où doit jaillir la souveraine lumière de la vérité vraie, dans cette démocratie donc tout débat est, justement, impossible ! Car tout, le débat comme le reste, est systématiquement et aussitôt instrumentalisé, soit par ceux qui le proposent et qui sont immédiatement taxés d’arrière-pensées électoralistes, soit par ceux qui y participent, ou qui refusent d’y participer, et qui mesurent leur participation ou non au seul poids des voix que cela peut ramener dans leur escarcelle lors des prochains scrutins…

 

-Ensuite, sur la thématique bessono-sarkozienne de l’ « identité nationale », c’est quoi cet ovni ?

J’ai bien, dans mes papiers, au fond de mon sac, une Carte d’Identité, mais le mot « national » porte, il me semble, sur « carte » et non pas sur « identité ». L’identité ne peut être qu’individuelle : je suis moi. Et encore, ce moi ne recouvre que du physique, qui a peu de chances de radicalement évoluer : taille, sexe, couleur des yeux. Quant à avoir une « identité nationale »… Bouououhhh ! la mégatrouille que je ressens aussitôt du totalitarisme démocratique qui vient… Sous prétexte que je suis Français, de souche ou d’acquisition, je devrais aimer ceci ou cela, penser de telle ou telle façon, être le fils naturel de voltaire et zola, bêler avec le troupeau des apôtres de la tolérance à tout et n’importe quoi, chanter la liberté à tout prix, me vautrer dans la fraternité universelle y compris avec les cons ? Grand merci, messeigneurs ! On demande pas à l’Etat de garantir, comme une aoc introuvable, une « identité nationale » qui n’existe pas, on lui demande simplement d’assurer le bien commun concret et tangible. Et cette foutue république (pourtant res publica !!) en est tellement incapable qu’elle nous amuse avec du pain et du cirque idéologique comme au plus beau temps de l’Empire romain… Something is rotten in the state of Denmark…

Lou stratfordée...

mercredi, 28 octobre 2009

Magistrature mon cul...

C’est parti : les zozos du Syndicat de la Magistrature, fils naturels des amours incestueuses de Robert badinter et de la compassion généralisée pour toutes les plus pourries crapules, se mettent à faire de l’humour. L’idée de la castration physique, réactivée à l’occasion du procès évrard, leur titillant le bulbe rachidien et peut-être même l’entre-jambes, les voilà qui, dans Le Monde, prônent ironiquement (car, mais oui, ils sont capables d’humour !) : « l'amputation des mains des voleurs, de la langue pour les escrocs et du foie pour les conducteurs surpris en état d'ivresse, ainsi que la lapidation des casseurs. », laissant ainsi entendre que l’atteinte à l’intégrité corporelle des crapules est contraire aux « principes fondamentaux ».

Eh, messeigneurs, c’est quoi les « principes fondamentaux » ? Elles vous tombent d’où ces tables de la loi  nouveau genre devant lesquelles il vous paraît tout naturel de vous agenouiller comme de minables larves compassionnelles que vous êtes ? C’est le respect absolu de toute vie qui vous courbe l’échine comme à des esclaves ? Mais c’est quoi ce nouveau Dieu majuscule, messieurs les laïques et messieurs les athées ? La Vie ! Comme si toute vie tenait sa valeur d’être simplement… vivante ! C’est à dire d’un agencement physico-chimique de cellules qui semblent fonctionner. Mais il y a plus et mieux que le physico-chimique, plus et mieux que le mécanique, il y a la vie moralement, socialement, physiquement et spirituellement bonne ou mauvaise. Il y a la vie qui vaut la peine d’être vécue, pour soi et pour les autres. Et puis il y a des vies de merde qui auraient mieux fait de rester dans le néant et qui valent moins que le simple être-là du caillou ou du brin d’herbe, car elles attentent à la faiblesse et à l’innocence et sont incapables de se hausser à la simple humanité.

Et défendre indifféremment les unes et les autres, au nom de « principes fondamentaux » qui ne sont rien autre que le faire-valoir de votre bonne conscience, c’est vouer la société aux infinies récidives de salopards qui, finalement, sont peut-être pas pires que vous…

Et on leur coupera quoi aux Syndiqués de la Magistrature ? Et si on commençait, déjà, par leur couper les … subventions… !!

Lou radine.

lundi, 26 octobre 2009

Justine éteinte...

Tiens, je la connaissais pas celle-là ! Justine Lévy, la fille de BHL , qui bien sûr a fait de la philo comme papa, qui bien sûr a été lectrice chez Calmann-Lévy et Pauvert sans que papa, allons, allons, y soit pour quoi que ce soit, qui squatte un brin chez joffrinou à l’insu du propre gré du beau Bernard-Henri, et qui va passer en boucle dans toutes les émissions littéraires à venir par pur hasard éditorial…

Tous les connards de gauche et d’ailleurs qui se sont offusqués comme un seul homme devant la népotisation de Nicolas le Petit adoubant et nettoyant le terrain pour son fiston (et Dieu sait si les deux sarko, junior et sénior, me débectent), on les a pas beaucoup entendus depuis quelques années s’émouvoir de l’irrésistible ascension d’emmanuelle béart, la fifille à Guy, de nicolas bedos, le fils à son père, de feue marie trintignant, de donc justine lévy, de frédéric mitterrand népotisé par tonton panthéon, de gilbert mitterrand, françafriqué par tatie danielle, du fils higelin, de la fille bové etc… etc… et de tous ceux qu’on sait pas, les fils et filles de journaleux en particulier, qui planquent leur hérédité sous des pseudos honteux et qui se griment le gène récurrent pour qu’on voie pas pôpa ou môman leur faire la courte échelle… Apparemment l’hérédité qui les gêne tant lorsqu’il s’agit de fils de patrons, ou qui les gêne encore plus lorsqu’il s’agit de monarchie, car ils n’ont pas compris, les cons, qu’elle n’est, celle-ci, que de position, cette hérédité qui les gêne tant, là, tout soudain, lorsqu’il s’agit de leur propres gènes ou de ceux des potes de la corporation, la voici inoffensive et mignonette à croquer… Beuark…

Mais pour en revenir à la petite Lévy (justine de son prénom, référence sadienne oblige !), indépendamment de son entarté de père à col ouvert, elle écrit, entre autres riens, dans Libé, à propos de Karadzic :

 « J’agrandis l’image. Je zoome sur le regard. Je me méfie, d’habitude, des clichés genre «regard de tueur fou, de psychopathe etc.». Mais je dois dire que là… C’est pas tant qu’il soit fou, son regard. Il est juste mort, lui aussi. Eteint. C’est un regard qui a tellement vu la mort qu’il est comme brûlé par l’éclat de tout le mal qu’il a fait. »

Ah ! la belle âme perspicace ! ah ! la belle fausse formule toute prête qu’avant même de voir la photo (tu parles si elle a zoomé sur le regard !), déjà elle l’avait écrite au brouillon dans son carnet, que le regard de Kara il est pas fou, comme tous les autres disent – et il faut bien se distinguer un peu…- mais mort, et donc aussi mort, voyez l’enchaînement ! que celui de tous les morts dont Kara est responsable…

Dis-moi justine, quand tu fais de la littérature avec l’horreur des 100.000 morts annoncés et de l’épuration ethnique abominable, quand tu t’excites la plume pour trouver le joli mignonnet refrain qui fera pleurer joffrinou, celui qui  fera dire aux amis de ton père : « Ah ! comme elle écrit bien… ah ! comme on a raison de lui donner le prochain goncourt ! », t’arrives à le regarder ton propre regard éteint de petite saltimbanque immorale...

Et, question annexe, quand tu regardes les yeux brillants de ton papa sous les sunlights de son palais de Marrakech, tu vois quoi dedans ? les grandes tirades morales indignées ou les coffres-forts pleins à craquer ? les yeux des malheureux du monde entier ou les toilettes d’arielle, la détresse des enfants des favellas ou les tableaux de maîtres sur lesquels il s’excite l’esthétique de Hegel ?

Lou qui attend.

jeudi, 22 octobre 2009

Afghans...

Tout va pour le mieux au royaume de Lacrymie, le chœur des pleureuses médiatiques et de la générosité à lucarne peut enfin reprendre du service, et après la jungle de Calais qui rappelait les heures les plus sombres de notre histoire, les revoilà chialant dans nos mouchoirs sur les trois afghans chartérisés par besson et, entre parenthèses, logés 15 jours aux frais du contribuable français dans un hôtel de Kaboul pour faciliter leur réinsertion au pays des talibans…

Le rousselot de Libé qui s’y colle ce matin pour contenter son quota de lecteurs boboïdes, voulant montrer tout de même qu’il n’est pas qu’un doux angélique rêveur et qu’à Libé on sait prendre ses responsabilités, précise ceci : « Certes personne ne suggère d’ouvrir les frontières à tous les flux migratoires, mais une politique européenne concertée de régulation permettrait au moins d’éviter l’inhumanité des charters… ». Voilà qui rappelle férocement le rocard de jadis qui ne pouvait accueillir toute la misère du monde. Sauf que rousselot, lui, a la solution : « une politique européenne concertée de régulation » ! Ca veut dire quoi ce charabia à la con ? Que s’il arrive 100 Afghans chacun des grands pays européens en prend 10 ? Oui, mais s’il en arrive 1000, s’il en arrive 10000 et 100000, et s’il en arrive 100000 itou du Kosovo, de Guinée, du Bénin, de Corée du Nord, du Pakistan, de Birmanie…etc… il fait comment le régulateur européen ? Il se concerte avec qui ?

Y a qu’une solution, Rousselot, et elle est toute simple : on évalue à l’aide de quelques sociologues patentés et experts comme on les aime le coût approximatif de l’insertion définitive et réussie de l’exilé potentiel… Mettons que ça aille chercher, fourchette basse, du côté des 100 bâtons par quidam. On lance alors une immense souscription publique avec bien sûr publication des noms des généreux donateurs et du montant de leur obole, et tant qu’on a pas les 100 bâtons requis on accueille pas l’impétrant.

Avec tous les milliers de pleureurs compatissants, d’artistes généreux, de bedos solidaires, de béartes magnanimes, de journaleux altruistes, d’intellos philanthropes, de bhl apitoyés et de charitables pétitionnaires, avec toutes les centaines d’associations de soutien à tout et n’importe quoi, on devrait pouvoir résorber en moins de deux sous nos cieux attendris une bonne partie de la misère du monde, sans que ça coûte un seul kopek au bon peuple et avec, en prime, l’épanouissement garanti de la bonne conscience des chialeurs professionnels qui pourront enfin se débarrasser de cet horrible argent qui leur brûle les doigts, des œuvres d’art qui décorent leur résidence, du yacht qui rouille à Saint-Tropez, de la breitling qui bling-blingue à leur poignet, des robes de soirée de madame et des dollars qui dorment dans les coffres délocalisés de leurs paradis fiscaux… et en plus ça permettrait à ce con de bedos de plus payer l’isf…

Allez Rousselette, faut donner l’exemple, tu mets combien, toi, sur la table pour participer à la roue de la fortune afghane ?

Lou qui sait…