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lundi, 18 septembre 2006

Champagne !

Télérama du 13  septembre, p. 28, un article sur Jean-Claude Brisseau : « Condamné pour harcèlement sexuel à l’encontre d’actrices, le metteur en scène reprend la caméra pour se défendre. »

 

Condamné pour quoi, exactement ? ---« un dossier qui dégage une atmosphère assez glauque. On y découvre les dépositions d’une vingtaine de jeunes femmes –dont certaines étaient mineures à l’époque – qui racontent les demandes de Jean-Claude Brisseau, les séances de masturbation dans les restaurants et/ou les chambres d’hôtel où sont servis champagne et petits fours. L’existence des essais érotiques filmés en vidéo et conservés sur une cinquantaine de cassettes saisies par la gendarmerie… »

 

Et comment va-t-il se défendre, le bougre, après sa condamnation à 30000 euros et un an de prison avec sursis ? Eh bien, c’est simple : il va resservir le couvert et en remettre un coup (si j’ose dire) avec un film où il va évoquer et montrer la relation troublante entre un metteur en scène et ses comédiennes : « …elles se caressent devant la caméra, jouissent éventuellement.. » Et il y a bien sûr un télaramesque, louis guichard, pour trouver ça « captivant » et plein d’une « intensité spéciale, précieuse en soi »… ! [Ca, c’est de l’analyse !]

 

Bon, passons sur les deux nullités brisseau et guichard qu'on va laisser s'exciter tranquilles sur papier glacé… mais on pourrait suggérer à Faurisson, après ses condamnations pour négationnisme, révisionnisme… d’écrire un livre où il mettrait en scène un écrivain exposant longuement ses découvertes, théories et argumentations sur l’inexistence des chambres à gaz… Pour peu qu’un producteur veuille en faire un film, il aurait peut-être droit à l’avance sur recette, une subvention du nomdedieu de vabres au nom de la liberté sacrée de l’artiste, une aide de la cinémathèque et un article dans télérama… Elle est pas belle la vie ?

 

Lou exterminatrice…

dimanche, 17 septembre 2006

Brouillard...

Une sans doute nouvelle emission sur la 5, aujourd’hui entre 13 h 35 et 14 h 35 : son titre : « Chez FOG », présentée par… FOG (Giesbert) bien sûr, omniprésent comme tous ces mecs des médias qui passent de l’écrit à la radio et d’une télé à une autre comme des singes d’un baobab à un séquoia géant…

 

Sur FOG soi-même, rien à dire sinon que comme tous ces cons d’animateurs, ils arrêtent pas de couper la parole et de consulter leurs fiches en n'écoutant pas la réponse d’avant car ils sont déjà sur la question d’après…

 

Par contre, l’invité du jour, c’était le montebourg, l’homme qui se renie plus vite que son ombre et qui trouve des charmes secrets à la Royal après avoir vu en elle il y a peu l’horrible marionnette de la collaboration de classe… En face, un Laurent Wauquiez plutôt sympa (mais qu’est-ce qu’il fout à l’UMP, ce mec ?) qui vient de sortir un bouquin qu’il « faut » peut-être lire : « Un Huron à l’Assemblée nationale ». Mais le plus intéressant ce fut de voir le montebourg qui, deux minutes avant, avait affirmé de toute sa hauteur qu’il venait là non pour polémiquer mais pour échanger des idées, le voir s’énerver, faire la grosse voix et afficher un mépris souverain au moment où Wauquiez lui disait quelques vérités bien senties sur l’absence de Ségolène à l’Assemblée nationale et la coïncidence de ses apparitions et disparitions en fonction de la présence des caméras  télé… Le débat soudain n'avait plus lieu d'être, on ressortait la grosse bertha...

 

Autre sublime moment, à la fin de l’émission, FOG demandant à chacun de présenter un bouquin et un film, la Marcella Iacub, qui était là aussi, égérie féministe et intellectuelle branchée, se mit à promouvoir un bouquin de Patrice Maniglier : « La vie énigmatique des signes ». Et il y eut un gros flop chez cette rebelle de l’ehess et du cnrs lorsque FOG, qui ne le fit sans doute pas exprès, s’écria tout naïvement : « Mais c’est votre mec ! ». Eh oui, c’était son mec ! Bravo les intellos, bravo les renvois d’ascenseur, les petites promos entre amis, le coup de pouce éditorial et les droits d'auteur dans la marmite commune… On espère que Iacub aura du mal à s’en remettre…, mais rien n'est moins sûr...

 

Lou embrumée…

samedi, 16 septembre 2006

Civilisations, vous savez désormais...

Une pub pour une Ford quelconque. Argument suprême : « éclairage des phares automatique ».

 

Ford (et les autres) devrait pouvoir nous sortir bientôt (si ce n’est déjà fait) la mise en route automatique des essuie-glaces, de la radio, du véhicule lui-même (par exemple dès qu’on s’assied sur le siège conducteur… et tant pis si on voulait juste écouter les infos !)… etc… jusqu’à ce que (encore quelques années et nous y sommes), jusqu’au jour, donc, où ce sera la voiture elle-même, là, sous le balcon, qui se mettra à klaxonner et à hurler que c’est l’heure d’aller au supermarché, que le frigo est vide et que, même, faudrait voir à se magner le train parce que j’ai pas que ça à faire…

 

Back to the trees !

 

Lou forestière...

vendredi, 15 septembre 2006

Tout arrive, hélas...

Francecul, mardi 12 septembre, midi et quelques… Emission « Tout arrive » (même le pire !). Emission présentée par un con du nom d’arnaud laporte avec le concours de trois débiles profonds, martin, grant, de biasi. Au programme, un tout petit quart d’heure consacré au bouquin de Stéphane Giocanti qui vient de sortir : Maurras, le chaos et l’ordre.

 

Naturellement, Giocanti n’est pas invité à parler de son bouquin et à répondre aux questions des quatre amibes (alors que francis dufay, qui a écrit lui un bouquin intitulé  Le soufre et le moisi, sur la droite littéraire entre les deux guerres, sera là bien sûr, dans la demi-heure qui suit, pour se faire servir la soupe…). On restera donc entre soi, peinards, pour pouvoir énoncer tranquillement les impérissables analyses que voici :

 

…le xénophobe, l’antisémite Maurras, condamné à la prison à vie en 44… personnage assez épouvantable… haine totale de l’étranger… cet homme n’aime pas les protestants, les francs-maçons, les juifs, les étrangers… + une citation antisémite de Maurras à l’âge de… 12 ans ! et un avertissement absolu : Cette biographie doit être lue avec vigilance… c’est quelque chose d’assez malsain…

 

Que des personnalités aussi diverses et importantes que de gaulle, montherlant, malraux, bernanos, lacan, valéry, dumézil, blanchot, céline… etc… etc aient pu être un moment influencées voire disciples de Maurras, que l’AF ait été l’un des mouvements intellectuels les plus influents de la fin du 19° et de la première partie du 20°, les quatre cons sus-nommés n’en ont rien à foutre. Ils sont là pour faire leur minable petit boulot de flic de la pensée et ils le font le doigt sur la couture d’un pantalon qui cache même pas leur absence de couilles…

 

Quant à l’antiprotestantisme de Maurras, et à son antisémitisme, il a une explication, des raisons, il s’appuie sur une argumentation que l’on peut discuter mais dont les quatre de « Tout arrive » se contrefoutent royalement. Ils sont pas payés pour réfléchir, mais pour aboyer dans le sens de la laisse qui leur serre le cou.

 

C’est ça l’info, l’analyse, le débat sur francecul. Si le nouveau directeur, david kessler, a écouté l’émission et n’a pas aussitôt viré les quatre kapos de service, c’est qu’effectivement tout peut arriver, même une merde à la tête d’une radio publique financée par les contribuables.

 

[Pour vérif, vous pouvez écouter ladite émission toute la semaine sur le site France-cul. Ne perdez donc pas votre temps, c’est la seconde moitié de la première partie de « Tout arrive » du 12 septembre.]

Lou sourde...

mercredi, 13 septembre 2006

Duhamel et Dominati sont dans un bateau...

France-cul, ce matin, la chroniquette de l’olivier duhamel quotidien, où monsieur le professeur de droit constitutionnel, péèssophile déclaré, européiste convaincu, vient arrondir ses fins de mois et délivrer son indispensable message sur les ondes.

 

Et ce matin c’est du dominati qu’il nous cause, bourreur d’urnes, faussaire ès-signatures, délocaliseur de votants… la routine démocratique dans toute sa splendeur…
Le Duhamel, donc, s’il eût voulu être un brin paritaire, objectif, consensuel et équilibré eut pu tout aussi bien, pour illustrer son propos, nous causer de ses amis Verts qui, il y a quelques semaines à peine, se déchirèrent pour des voix malencontreusement magouillées et qui ne savaient plus si elles devaient  tomber dans la marmite à voynet, lipietz ou contassot… Il y eut, quelques semaines à peine itou, les purs et durs d’Attac qui firent valser les bulletins dans un maëlstrom époustouflant qui valut à Nikonnof d’y perdre sa virginité… Il y eut jadis, et sans doute aujourd’hui encore, au PS ou au PC, à l’interne comme à l’externe, combien de tripatouillages tout aussi savoureux, combien d’élections acquises grâce à des électeurs fantômes que la démocratie douait soudain du don d’ubiquité…

 

Mais de tout cela, le grand démocrate duhamel ne dira rien. Il ne remettra en cause ni ses copains et coquins du PS, ni, tout simplement, cette putain de République qui suscite, encourage, stimule et aiguillonne toutes ces pratiques tordues qui lui sont aussi consubstantielles que le mensonge par omission est consubstantiel à cézigue.

 

Et en prime, cet abruti nous débite ses salades à sens unique avec force effets de style, ronds de gorge, râclements de latynx, tessiture travaillée, ton choisi, bref il s’en faut de peu qu’il ne se prenne pour le mime Marceau ou Louis Jouvet, sauf que Louis Jouvet était un grand acteur et que le mime Marceau avait l'immense avantage de fermer sa gueule…

Lou amuie

 

mardi, 12 septembre 2006

Cachan qui s'en dédit...

Lou y es-tu ? Entends-tu ? Eh bien, oui, j’y suis et j’entends les sympas et réitérées sollicitations de celles et ceux que j’ai lâchement abandonnés au créneau, sans un au revoir ni même un mot d’excuse… Pas fière la Lou qui a profité de l’été pour s’esbigner en loucedé et fausser compagnie à de pourtant perspicaces, amicaux et passionnants débatteurs (-trices)…

Bon, donc un gros mea culpa définitif pour éviter de sombrer dans les interminables repentances à la mode, et me revoici, réveillée du long sommeil de la désertion, à traquer les cons au coin du bois…

Ca vous fait rien si je me repaye la balaskette, la Josiane de Cachan, tiers-mondisée jusqu’au

 

trognon, qui distribue sa soupe humanitaire dans Le Monde du 12 septembre aux côtés d’autres crapules politico-médiatiques du même métal (citons-les ces généreux à yacht privé, vacances à Phukett, résidences dans le Lubéron, comptes en Suisse, tableaux de maître, soirées de gala, fastueuses réceptions,  diamants à tous les étages, nuits des césars, budgets pharamineux et partouzes au clair de lune : emmanuelle béart, guy bedos, charles berling, josé bové, jack lang… que de la bonne !).

 

 

Et c’est quoi la soupe à Josiane ? Approchez vos gamelles pour la distribution :  

 "Ce dont il s'agit avant tout c'est de donner des droits à des gens qui vivent et travaillent ici. Ces personnes travaillent, elles participent à la richesse de la France. Elles sont employées au noir, mais c'est bien que notre économie en a besoin ! Quelque 200 000 personnes vivent aujourd'hui en France sans papiers, sans droits. C'est quoi à régulariser ? A peine trois, quatre stades de France... Il n'y a pas de débat sur ces toutes ces questions-là. On a besoin d'un vrai débat".

 

Cette, donc, balaskette qui a bien sûr toutes les caméras fixées sur son cul et les micros à ses pieds afin de mieux nous délivrer son capital message oublie seulement deux ou trois choses :

 

-que régulariser c’est forcément créer un appel d’air pour des milliers d’autres clandestins qui vont venir aggraver leur propre situation et la situation d’un pays rongée par l’idéologie et incapable de mettre en place une vraie politique d’immigration.

 

-que ceux qui souffrent le plus des problèmes d’insécurité, de délinquance, de désocialisation, c’est pas les bobos pleins de blé dans son genre qui, eux, ont les moyens de se mettre à l’abri des dégâts collatéraux des scuds perdus de l’immigration subie, mais les pauvres, pour lesquels elle a tant de compassion lorsqu’ils sont blacks et tant d’indifférence lorsqu’ils sont pâles, et parmi les pauvres, un certain nombre … d’immigrés qui souffrent justement d’être assimilés à la racaille.

 

-qu’on ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments et que  montrer son cul ou sa frimousse sur les écrans en compagnie de michel blanc ou de depardieu, ça donne pas vraiment l’équivalence pour Sciences-Po.

 

-que ces sans-papiers qui « participent à la richesse de la France » participent au moins aussi largement à son appauvrissement et à son déclin.

 

-que les principaux responsables de ce bordel ça n’est pas les pauvres bougres qui s’embarquent sur des rafiots mais les cons dans son genre…

 

-et qu’enfin, plutôt que régulariser 200.000 personnes, on pourrait peut-être tout simplement envisager un échange citoyen…

 

Avec le putain de réseau de relations médiatico-mondaines que tu as, ma biche, tu dois bien pouvoir trouver 200 .000 autres cons de ton gabarit (acteurs cocaïnisés, cinéastes défiscalisés, politiciens véreux, intermittents permanents, journalistes aux ordres, penseurs uniques, galeristes ripoux…). Tu nous amènes toute cette crème passer 15 ans au Mali dans la case de l’oncle Bongo, et en échange, no problem, on garde ceux de Cachan dans leurs résidences secondaires. Et en 2021 on en reparle et on prolonge même la carte de séjour. Ok , ma poule… ?

 

Lou retrouvée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi, 19 juillet 2006

Parasites...

Le Monde du 18 juillet : Nomdedieu de vabres aurait été agressé à coups de tomates et de féroces hurlements par des intermittents du spectacle, dans le cadre, bien sûr, du festival d'avignon.

Que le ministre de la culture qui se déculotte plus vite que son ombre se prenne quelques scuds arrivés à maturité, c'est pas la Lou qui va s'en plaindre. mais que les courageux scudeurs soient des intermitteux qui commencent à sérieusement nous échauffer, et qu'ils réalisent cette performance aux cris de "on en veut pas de cette société-là !", voilà qui atteint des sommets...

Ils veulent quoi, comme société, les intermités ? Une société d'artistes auto-proclamés et soigneusement cooptés dans le sérail, grassement payés, subventionnés, allocationnés, rétribués par l'Etat bourgeois, pour se trémousser sur scène au son d'une porte qui grince et d'un tam-tam asthmatique, bredouiller du Racine en slip à carreaux tout en sautant sur un pied, conchier déontologiquement des critiques qui en redemandent, bref, exposer jusqu'à plus soif un ego surdimensionné, le tout enrobé dans le papier de soie labellisé d'une rebellion subversive radicalement insoumise...

Eh bien, j'm'en vas vous dire, moi : mon plombier, il a d'abord dû passer son Cap. Ensuite, se faire une clientèle, la fidéliser, serrer la ceinture lorsque la concurrence était trop rude, investir dans du matos performant, changer le fourgon, renouveler l'outillage, négocier avec les fournisseurs, payer le percepteur... etc... Et tout ça, sans la moindre allocation intermittente ni la plus petite subvention cultureuse. Et pourtant, lorsqu' il chante la Traviata en cintrant un tube de cuivre de 16, il enterre grave, faites-moi confiance, tous ces connards d'artistes permanents et intermittents qui se prennent pour che guevara au moment précis où ils crachent dans une soupe à laquelle ils n'arrêtent pas de s'abreuver... Beuark !

[Message perso : Cadichon a raison de me reprocher cette absence non annoncée. Et Lapinos est généreux de me prêter ce camp de résistance auquel je ne suis pas allée... Lou se la jouerait-elle festiva festiva ? J'espère que non. Mais un coup de chaud, un brin de rando, et puis, faut bien le dire, la désagréable impression de ne pas pouvoir toujours suivre (faute de temps, mais aussi, hélas, d'arguments !) les longs débats diesiraesques m'avaient filé un léger coup de blues... Mais je recolle, enfin, j'essaie de recoller au peloton...]

Lou infidèle...

mercredi, 12 juillet 2006

Petit florilège d'un ordonaire matin de juillet...

Au menu, ce matin :

-Zizou toujours, désormais victime de l'affreux raciste Matterazzi. Remember : lorsque Barthez cracha sur un arbitre marocain, les spécialistes de la circonstance atténuante ne montrèrent point autant de sollicitude. "Plus l'offenseur est blanc et plus grande est l'offense" aurait presque dit Corneille...

-Tiens, le "Premier pouvoir", l'émission d'Elisabeth Lévy, le samedi matin sur francecul, une des rares émisions libres, est supprimé. Tout va très bien au pays de la langue de bois. N'oublions pas qu'Elisabeth Lévy publia, il y a quelques années, "Les Maîtres Censeurs", où elle crachait volontiers dans la soupe médiatique...

-La petite merde Luc le Vaillant (tu parles d'une vaillance !) qui, dans Libé, ironise sur Ségo neu-neu et Ségo gnan-gnan. Ne nous réjouissons pas trop vite. Si Libé-Rothschild se met à tirer sur Ségo, c'est simplement parce que la madone des isoloirs, pour des raisons entre autres électorales, se met à croiser, de temps en temps, le chemin du bon sens et les sentiers des valeurs traditionnelles... Et ça, à Libé, on supporte pas.

-Autre merde, l'habituelle des matins de francecul : olivier duhamel, qui, dans sa chronique de ce matin, intitulée "Monocratie monozygote" s'offusque des jumeaux polonais qui se passent la rhubarbe et le séné alternativement.  Deux ou trois remarques : on savait pas jusque là que le monozygotisme était une tare, et cette attaque, par monsieur le professeur de droit constitutionnel duhamel, d'hommes politiques sur des critères physiques nous ramène, n'est-ce pas, ducon, aux heures les plus sombres de notre histoire. Sauf que le duhamerde a bien sûr une excuse valable : les gemello-polonais sont d'extrême-droite ou presque, ce qui autorise toutes les dérives. Quant au monozygotisme monocratique, les chroniqueurs de francecul en connaissent un rayon : tous clonés identiques, de duhamel en demorand, de demorand en badou, de badou en adler, d'adler en laporte, de laporte en lebrun... etc... etc... à nous seriner, sur notre pognon, les mêmes litanies gaubobochoïdes en boucle, 24 h sur 24, depuis des années...

Lou juilletiste...

lundi, 10 juillet 2006

Merci Zizou...

Merci Zizou d'avoir cassé toi-même, par ce coup de boule salvateur, la statue que tous ces cons de journalistes arrêtent pas de dresser à ta gloire...

Merci Zizou de les avoir forcés, ainsi, à nous montrer ton négatif, tes douze cartons rouges, tes coups de boule si peu sportifs et tes coups de crampons rageurs qui font honneur à l'éthique coubertienne.

Merci de leur avoir fait ravaler leurs "maestro, génie, magicien, créateur..." et autres superlatifs hyperboliques qui désormais sonnent un peu faux.

Merci d'avoir pu, grâce à toi, voir ton ami drucker, cette merde télévisuelle, dans ses vacances de pacha sous les cigales provençales, affirmer, sans l'ombre d'une preuve que tu avais eu droit à une insulte à "caractère raciste et xénophobe".

Merci d'avoir montré à tous que "black-blanc-beur" ça suffit pas vraiment à faire une génération de sportifs exemplaires, loyaux, sains et respectueux.

Merci du silence éloquent et lâche de lilian thuram, monsieur anti-le-pen de service.

Merci d'avoir pu apprendre ainsi que tu gagnes 10 milliards anciens par an et qu'on peut être une chance pour la France et un  minot de la Castellane sans pour autant être franchement partageux.

Merci de nous avoir permis de voir ce con de chirac incapable d'articuler trois mots d'accueil sans un papier sous le nez, et dire, lui qui se déculotte devant bouteflicka et qui arrête pas de battre la coulpe de la France, lui qui est infoutu de donner autre chose pour nourrir l'imaginaire collectif du pays que 23 mecs pleins de fric à la poursuite d'un ballon, et dire, donc :"C'est ainsi qu'une nation se dépasse pour accomplir une épopée collective."...

Un regret quand même, Zizou : que tu aies pas réservé ton coup de boule majestueux à la poitrine de Chirac sur le perron de l'Elysée. Il insulte la France largement autant que ce que Matterazzi a pu t'insulter...

Lou footée...

jeudi, 06 juillet 2006

Dop, dop, dop, tout le monde adopte dop...

Début juillet, toujours, toujours la complainte de ces connards d'intellos qui viennent baver sur le sport spectacle, le sport dopage et nous ressortent leur grande et radicale opposition morale au Tour de France, ses pompes, ses oeuvres, leur farouche haut-le-coeur éthique devant ces coureurs transformés en vitrines publicitaires et en pharmacie ambulante, bourrés d'epo, de sang réoxygéné, de substances diverses et variées qui les aident à escalader l'aubisque, le tourmalet et l'alpe d'huez en sifflotant la traviata...

Bon, ok, la pub c'est caca, la dope c'est de la merde, c'est pas la Lou qui va vous dire le contraire. Mais ce qui la fait gerber, la Lou, c'est que ces mêmes cons à l'offuscation facile et au récriement récurrent devant les turpitudes du tour de France restent muets comme des carpes lorsqu'il s'agit des grands noms du show-biz ou de la scène publique, cocaïnisés jusqu'au trognon et qui vivent des subventions largement accordées par des culturo-politiques de merde avec notre pognon.

Est-ce qu'on fait pisser olivier py dans un bocal à la fin de ses spectacles ? Quand angelin preljocaj a fini de se trémousser sur scène, on lui fait une prise de sang ? Lorsque roger planchon, antoine vitez, patrice chéreau, jan fabre, joseph nadj, edward bond, robert cantarella (oui je sais y en a qui sont morts sur le nombre, heureusement..) et toute l'armée des cons qui nous imposent leur ego hypertrophié sur les scènes publiques et les tréteaux subventionnés ont pondu leur merde ésotéro-artistique dans la Cour d'Honneur, est-ce qu'on va fouiller leurs petites armoires perso ou le coffre de voiture de leurs soigneurs pour y découvrir la source dopaminée de leur inspiration ?

Bon. Alors, les cons, arrêtez d'emmerder charlie gaul, bobet, darrigade ou bahamontès qui valent cent mille fois mieux que vous et laissez-moi regarder tranquille la joie d'antonin magne franchissant la ligne d'arrivée un pneu de vélo autour du cou...

Lou petite reine...

mercredi, 05 juillet 2006

Justice, qu'ils disent...

C'est bien connu : les flics sont d'horribles brutes avinées, machistes, violentes, violeuses... etc... et c'est bien pour cela qu'il faut que les "garde-à-vue" soient filmées dès la première minute, pour bien s'assurer que les monstres à galon n'extorquent pas des aveux et ne faussent pas le déroulement serein de la justice.

Bon. Ok.

Mais les avocats ne sont-ils pas, très souvent, d'infâmes salopards qui pensent qu'à leur pognon (ou à leur idéologie de merde) et donc à satisfaire le plus possible leur client, quitte à embrouiller la justice et à faire acquitter de sombres assassins, d'abominables pédophiles, des prévaricateurs et concussionnaires en tous genres...

Qu'on filme les flics, ok. A condition toutefois qu'on filme également, dès la première seconde de la première minute, et qu'on enregistre, toutes les rencontres entre un avocat et son client.

D'accord, Messieurs des Barreaux ? D'accord, messieurs des Droidlom ?

La boîte à image va chauffer...

Lou mal barrée...

lundi, 03 juillet 2006

Say what you want to racism...

Ce qui me fait profondément gerber dans l'antiracisme militant et conquérant, c'est :

-qu'il sert de fonds de commerce à toute une armée de cons qui n'existeraient pas sans lui.

-qu'il n'est jamais exempt d'arrière-pensées politiques et politiciennes.

-qu'il mélange joyeusement et sciemment racisme véritable (biologique, on va dire) et simple xénophobie ordinaire des familles, voire simple affirmation identitaire un peu marquée.

-qu'il se veut évident, indiscutable, non négociable, bref dogmatique et totalitaire alors même qu'il est le fait des plus grands tolérants autoproclamés... L'impératif catégorique absolu devant quoi tout doit s'écraser.

-qu'il est le cousin germain et le cheval de troie de l'idéologie du métissage forcé et bienfaiteur.

-qu'il est incapable, dans sa fureur purificatrice et son aveuglement bien-pensant, de prendre en compte le minimum de réalité sociologique (notions de seuil, d'inertie culturelle, de mentalités...).

Ceci dit (et j'ai sans doute oublié quelques autres sources gerbogènes capitales), voici la suite :

Peut-on, sans encourir les foudres des vigilants, poser la simple question : Pourquoi le racisme est-il interdit ? Est-ce que le kantisme est interdit ? Est-ce que l'athéisme, le spiritisme, le magnétisme, le bougisme, l'olympisme, l'idéalisme, l'aristotélisme, le parallélisme, le pédantisme, le sybaritisme, le mutisme... sont interdits ?

Pourquoi le seul racisme (en fait il faudrait y ajouter le négationnisme et le nazisme...) ? Et pourquoi interdire une idéologie lorsqu'on se prétend les champions of the world de la Liberté majuscule, de la Raison universelle et de la Tolérance généralisée ? Y a un blème, là.

Une idéologie, ça se discute, s'argumente, se réfute à coups de pour, de contre, de pourquoi pas et de ptêt bèn qu'oui, mais quelle idée primitive, et même première (hommage au quai branly), quel comportement de primate que de brandir le bâton et la toge... L'argumentum baculinum était déjà moqué par Molière, ce grand pourfendeur de cons, et c'est celui-là justement que ressortent de la naphtaline les libérés-libéraux d'aujourd'hui... Comme dirait feu Coluche : "J'me maaarrre !".

Qu'on interdise les actes de violence, les insultes, les agressions, ou les incitations à tout ça, ok. Mais qu'on interdise la pensée, là, ça m'la coupe  (enfin...) ! Il y aurait donc des pensées indignes d'être pensées, des zones du cerveau à lobotomiser de toute urgence, des mots à rayer des dictionnaires bien-pensants... Normalement, c'est la discussion argumentée qui détermine ce qui est de la pensée et ce qui est de la daube, et non pas les gros yeux menaçants de Madame PenséeUnique... Bon, je dois être un brin naïve...

Mais quand même, imaginons une Lou quelconque, pas moi, une autre, une lambdette, qui penserait que les Noirs sont meilleurs pour la course à pied mais moins bons en mathématiques que les Blancs, ou les Corses plus feignasses que les Picards mais moins picoleurs de genièvre... Ces convictions-là sont peut-être archinulles et il me suffira de lui présenter alors le fils black de ma copine togolaise qui vient de réussir son bac S avec mention bien mais qui est unijambiste ou le fils d'un de mes potes d'Ajaccio qui bosse 15 heures par jour pour se payer sa dose de brucciu, pour lui apprendre à se méfier de l'essentialisme... Au lieu que si je lui mets mon poing sur la gueule, l'évolution de sa réflexion sur les mérites comparées des maliens et des serbo-croates est pas vraiment certaine... Et je suis pas sûre non plus que si sa Majesté mouloudaounit deux la traîne devant la 17° chambre ça aura l'effet voulu...

Bon, c'est peut-être un peu long pour aujourd'hui, et, avec cette chaleur, je fatigue... A bientôt.

Lou caniculée.

PS : J'ai oublié d'énoncer l'essentiel, à l'usage des cons et des mal-entendants : je suis même pas raciste. Mais j'ai aucun mérite, c'est comme ça. Par contre, que mouloud se réjouisse pas trop vite : je suis pas raciste, mais je suis achement anti-antiraciste... car moins par moins font pas toujours plus...

samedi, 01 juillet 2006

Say no to racism...

Le hasard d'un zapping malheureux m'ayant conduite au début du quart de finale Allemagne - Argentine, j'ai eu droit, comme sans doute dans tous les matchs, à l'inévitable banderole "Say no to racism !". Banderole qui se décline en pin's, épinglette, jingle, pancarte, panneau, affiche, refrain, comptine... dans toutes les églises, écoles, radios, télés, maisons de la culture, centres sociaux, mairies, crèches, hôpitaux, maternités, cinémas, théâtres, bibliothèques, défilés, rassemblements... et autres rendez-vous sociaux...

Ainsi donc, dans cette démocratie d'enfer que les pères fondateurs nous ont léguée à coups de guillotine et qui devait faire fuir le dogmatisme obtus et les obscurs préjugés au profit des lumières d'une raison enfin raisonnante et ignorant les tabous, au profit également de la seule magnifique liberté et l'autonomie enfin conquise du citoyen désormais souverain et délibérant, non seulement il est interdit (sous peine de mille ennuis judiciaires plus corsés les uns que les autres) de dire oui au racisme, mais il semble bien qu'il devienne bientôt obligatoire d'y dire non...

Voilà qui me paraît laisser une marge somme toute assez réduite à la pensée libre, isn't it...?

Quel régal, la démocratie !

Lou, même pas raciste...

vendredi, 30 juin 2006

Salaud, Serge !

Pathétique, le dernier édito du beau Serge dans "Libé-Rothschild" d'aujourd'hui...

Acte I : Le sacrifice. Je pars, car c'est le seul moyen de sauver la chose.

Acte II : l'autosatisfaction. Nous fûmes géniaux. Florilège :"l'un des plus beaux quotidiens du monde... nous avons bouleversé la presse quotidienne en France...nous avons accompagné et raconté l'histoire d'un tiers de siècle... Libération, marque généreuse, capital d'intelligence, forum crucial..."

Acte III : la fortune anonyme et vagabonde. Jouissif de voir le révolutionnaire soixante-huitard, l'ex de la Gauche prolétarienne, ne causer désormais qu'en termes de financements, capitalisation, recapitalisation, externalisation, plans de redressement, actionnaires... Lénine reviens, July est devenu bourge...

Acte IV : le plan B que refuse rothschild...

Acte V : les remerciements. Une palanquée de remerciements, avec quand même un oubli de taille. Serge a oublié de remercier l'Etat et les différents gouvernements de droite comme de gauche qui lui ont filé, chaque année depuis 33 ans, pris sur les deniers des Français bien sûr, des centaines de millions de francs puis d'euros pour que Mr July puisse poser son cul dans une limousine anthracite et le tremper dans l'eau bleue de sa résidence des Alpilles.

Il a oublié de remercier les milliers d'établissements d'enseignement, collèges, lycées, facs, qui se faisaient un devoir et un plaisir de prendre 1, 2 ou 3 abonnements à Libé pour la salle des profs, l'administration, le CDI...

Il a oublié de remercier les annonceurs d'Etat (sncf, edf, gdf, air france, poste, télécom... etc) qui savaient prendre de pleines pages de pub pour mieux aider sergio à boucler ses fins de mois...

Il a oublié de remercier les mairies, conseils généraux, conseils régionaux, ministères, administrations diverses et variées qui s'abonnaient en masse à Libé pour manifester leur esprit de générosité boboesque, de rebellion tranquille et d'insoumission en veste saumon...

Et tout ça, Serge, et tout ce que j'oublie, c'est nous qui te l'avons offert, nous les contribuables à la con, les petits épiciers de merde, les plombiers consciencieux, les humbles du turbin ordinaire, les coincés de la générosité... tout ça, serge, c'est nos impôts et notre sueur...

Et t'as même pas un mot de remerciement. T'étais une merde boboformateuse, t'es en plus une merde d'ingratitude, Serge.

Allez, prends l'oseille et tire-toi...

Lou libérée...

jeudi, 29 juin 2006

Extrême-Slovaquie...

Titre affligé aujourd'hui, dans Le Monde : "La gauche slovaque s'allie à l'extrême-droite"

Que la droite, à l'occasion s'allie au monstre, c'est déjà l'horreur absolue et tous les plus efficients rites de purification s'imposent illico. Mais là, que la gauche elle-même trébuche dans le chaudron populisto-fasciste, voilà de quoi faire s'étrangler de rage tout le boboland de Paris-Plage...

Passons sur les alliances, accords, marchandages, ententes et magouilles diverses qui ont obtenu ce démocratique résultat. Et venons en à la conclusion de l'article : " Ce populisme triomphant qui s'impose dans les pays post-communistes se nourrit de nombreux ingrédients : dénonciation de la corruption, haine des élites, flou politique, besoin d'égalité, conservatisme culturel, euroscepticisme, anticapitalisme, nationalisme, auxquels s'ajoute un zeste de xénophobie."

Eh bien, moi, je vais vous dire, si c'est ça les ingrédients du populisme, je prends tout le paquet sans plus me poser de question et je m'en fais presque un programme. Bon, quand même, le "flou politique", pas terrible, mais il est inévitable car inhérent à la démocratie. Quant au "zeste de xénophobie", qu'on mette quatre roms et douze maliens dans les jardins privés de serge july ou sur le siège arrière du 4 X 4 à colombani, et m'étonnerait fort qu'ils ne développent pas très vite, eux aussi, un... comment dire... zeste de xénophobie, qui a très vite fait de devenir la chose du monde la mieux partagée...

Lou slovaque

mercredi, 28 juin 2006

la ganache Rothschild ?

Le grand con au prompteur entre les oreilles s'étant récemment exprimé et ayant évoqué Pétain, le petit con pierre marcelle de libé de july de rothschild de mon cul s'y met lui aussi dans sa "quotidienne" d'aujourd'hui.

Et, causant de Verdun, la petite ordure plumitive d'évoquer "la boucherie qui fit 300.000 cadavres". Ainsi, lorsque la nation se défend contre l'envahisseur au prix d'une résistance acharnée, au prix d'actes de bravoure, de courage et d'héroïsme exemplaires, la merde rétroactive marcelle n'y voit que cadavres et boucherie. On aimerait avoir lu l'horreur marcellienne sur d'autres boucheries mille fois moins justifiables, celles par exemple de ces "résistants" à la con qui assassinaient par derrière, dans les sombres temps, quelque locale autorité nazie et déclenchaient pertinemment répression sauvage et exécutions sommaires dont ils étaient bien sûr exempts... Ou les boucheries des épurateurs de 44/45 qui firent pas toujours dans la dentelle pour sauver le pays une fois les allemands rentrés dans leurs foyers...

Mais ça, Marcelle connaît pas. Le seul héroïsme de marcelle c'est de cracher, dans son torchon de merde, sur la "ganache" Pétain, comme il l'écrit joliment... Et dire que dans Le Monde du 26 juin  y a une trentaine d'intellos artistes journaleux scientifiques qui publient un appel intitulé "Un monde sans "Libé", est-ce possible ?"  ! La vraie question désormais, c'est  : un monde sans ces cons, est-ce possible ?

P.S : Tiens, au fait, je lis dans le dico que la ganache est une crème pour fourrer les crottes en chocolat. Marcelle ne serait-il pas tout simplement la petite crotte quotidienne de July ?

Lou crottée...

lundi, 26 juin 2006

Viscères roudinesquiens...

Charlie-Hebdo du 21 juin. Pages 2 et 3, une interview avec pour titre : "Du Prozac dans le biberon !" Et pour chapeau, ceci :"Le Prozac pour les enfants, pourquoi pas ? C'est l'étonnante décision prise le 6 juin par l'Agence européenne du médicament. Elisabeth Roudinesco, psychanalyste, y est viscéralement opposée. Elle explique pourquoi."

Ainsi donc, Mamma Freud en personne, l'incontournable psy des tabloïds, la mireille dumas des lacaniens, la madonne des divans soi-même va nous expliquer sa "viscérale opposition" à la chose. Rassure-toi, Babet, Lou aussi est contre la prozaquisation des têtes blondes. Nous pourrions donc vieillir ensemble... Sauf que cette histoire de viscères dans ce qui se présente comme une explication rationnelle me paraît déjà un brin étrange... Mais bon, on peut être psy et quelque peu inconséquente...

Par contre, ma jolie, ta volonté d'expliquer cela par l'irrépressible montée de l'idéologie sécuritaire dans les Etats modernes ou par la volonté sarko-totalitaire de tout cadrer, contrôler, éradiquer... etc... me fait doucement sourire.

Si t'étais pas, ma vieille, taraudée jusqu'au trognon ( et un trognon de psy, ça doit aller vachement profond) par le politiquement correct du Révérend Père Philippe Val qui refuse de s'interroger sur les causes réelles de la délinquance juvénile et de la violence des enfants de plus en plus jeunes, au lieu de crier haro sur le prozac et sus à sarkozy sans rien proposer d'autre à la place que ta pirouette conclusive "Méfiez-vous des enfants trop sages", tu nous expliquerais sans pour autant étaler tes viscères sur la table de dissection, tu nous expliquerais que depuis, disons, quarante ans, un certain nombre de valeurs fondatrices des sociétés (respect, courage, loyauté, obéissance, effort, altruisme...), valeurs que fondaient une morale et une religion communes, ont complètement disparu sous les coups de boutoir conjugués d'un hyperindividualisme hédoniste (jouissez sans entraves) et d'un métissage social (immigrez sans frontières) qui flinguent définitivement toute possibilité de repères communs et donc d'un minimum d'éducation à la civilité...

Méfions-nous des psy à la con...

Lou dinesquée...

samedi, 24 juin 2006

France, terre d'écueil...

Encore un, un de plus, qui vient (Le Monde du 20 juin) nous violoner la complainte des réfugiés oubliés, méprisés, rejetés par ces salopards de français égoïstes, ethnocentrés et obsidionalement névrosés... Et le Belorgey de service (Jean-Michel pour les dames, conseiller d'Etat et administrateur du Service social d'aide aux émigrants) d'écrire ceci :

"Gloires de l'Université chinoise, chimistes ou physiciens, survivant depuis vingt ans en gagnant leur vie comme plongeurs ou repasseurs. Diplomates algériens ou africains pris comme cibles, les premiers par les islamistes ou le pouvoir algérien, les seconds par les lauréats d'un coup d'Etat, et subvenant, depuis quinze ou vingt ans eux aussi, aux besoins de leur famille en portant des journaux, en servant d'auxiliaires de vie à des personnes âgées ou handicapées. Réalisateurs de télévision d'origine iranienne officiant comme chauffeurs de taxi."

Et les plongeurs, repasseurs, porteurs de journaux, auxiliaires de vie ou chauffeurs de taxi (sans oublier mon plombier, ducon, mon plombier...) qui ont même pas la chance, eux, d'avoir fait de longues et passionnantes études, d'être des gloires de ceci cela, des scientifiques de renom, des artistes de haut vol, des journaleux émérites, il en fait quoi le Belorgey ? Ceux-là, ils comptent pas ? C'est juste des petits blancs bien cons qui ont qu'à crever dans leur misérable quotidien prosaïque ?

Et puis, Belorgey, si t'es si horriblement scandalisé, si affreusement torturé, si terriblement perturbé par l'abominable sort de ces excellences, tu sais quoi, belorge, tu démissionnes in petto du Conseil d'Etat et tu y mets à ta place un réalisateur iranien, tu t'autovires du SSAE et tu refiles la sinécure à un diplomate africain, ta femme démissionne des ses hautes fonctions pour y installer un physicien chinois, et si tu voudrais être totalement sympa, ton fils laisserait son poste avantageux à mon plombier... Ta bonne conscience magnanime et généreuse en serait toute renouvelée et mon plombier goûterait enfin aux joies indicibles des hautes sphères...

Lou plombée...

vendredi, 23 juin 2006

Black is blue...

Mais que fait donc le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) ? Nous avons la chance d'avoir une équipe de France composée à près de 75% de joueurs "de couleur", et l'ensemble des médias s'entête à évoquer les "bleus"... Si c'est pas du racisme, mon dieu que ça y ressemble...

D'autant que, si par hasard la France perd contre le Togo, j'en vois déjà d'ici qui vont titrer : "Black Friday" ! Un comble...

Lou polychrome...

jeudi, 22 juin 2006

Courage aux Pays-Bas, lâcheté en Hollande...

Chuis pas vraiment sûre que Villepin soit beaucoup plus courageux que Hollande, mais trois fois lâche le boutonneux à Ségo, c'est quasi certain...

Lâcheté une fois, car tirer sur une ambulance (et villepin est-il autre chose qu'une ambulance ?) comme l'a fait françois, mardi, à l'assemblée, c'est pas vraiment une marque de courage...

Lâcheté deux fois, car il a mis combien de temps, déjà, Hollande, pour sanctionner Frêche et sa sortie sur les harkis ? Deux mois, trois mois, le temps simplement d'être bien sûr que ça risquait pas de lui aliéner toutes les voix de la socialiste région Languedoc-Roussillon...

Lâcheté trois fois, car il fut un temps où, plutôt que de se la jouer pucelles collectivement effarouchées, on eût provoqué sur le champ le premier ministre en duel. C'était le temps des Maurras, des Daudet, des Drumont... Aujourd'hui, on fait donner Jean-Marc Ayrault... C'est dire...

Lou duelliste...

mercredi, 21 juin 2006

Mille milliards d'arts premiers !

Le grand dadais Chirac, inaugurant son joujou perso qui nous aura coûté la bagatelle de 140 milliards de francs (anciens, bien sûr !), de s'exclamer dans le discours que lui a écrit le prompteur de service :"Car il n'existe pas plus de hiérarchie entre les arts et les cultures qu'il n'existe de hiérarchie entre les peuples...".

C'est ma tatie Geneviève qui va être contente, elle qui vient d'achever un puzzle géant (6000 pièces !) représentant le Gerbier des Joncs vu du Mézenc avec vaches sur fond de Loire naissante... Elle pensait l'offrir à la kermesse de l'école, la semaine prochaine, pour la tombola... Et finalement elle va l'offrir au Musée des Arts Premiers, dans la section "naïfs XXI° siècle".

Quant à mon tonton Marcel et son Mont-Saint-Michel en allumettes (125000 allumettes et 653 heures de travail ), y a longtemps qu'il est persuadé que ça vaut tous les masques dogons du monde. Mais que Chirac lui donne enfin raison, ça va lui donner un sacré coup de fouet ! M'étonnerait pas qu'il s'attaque à la Grande Muraille de Chine...

Et Bernadette en blonde platine s'envoyant un sandwich, taxidermée dans une de ses robes rouge fluo, sur fond de vidéo trash et de sono à la Kurt Cobain, en l'absence totale de hiérarchie des arts, ça devrait pouvoir faire une install sympa au Musée de l'Elysée...

Lou dogonne...

lundi, 19 juin 2006

Dreyfusiennes symphonies...

The big tam-tam s'est mis en route... Francecul en tête, avec toute une journée à la Cour de Cassation de Paris pour nous causer du nouveau héros, de la nouvelle emblème consensuelle réactivée panthéonisable : alfred dreyfus, horriblement condamnée par des salopards de militaires au terme d'un procès inique entaché d'antisémitisme et de mauvaise foi...

Et de nous asséner débats, tables rondes et colloques avec, comme c'est étrange, malgré les dizaines d'intervenants, une seule voix bien rôdée, bien partout la même, pas la moindre fausse note, pas la moindre prise de parole d'un ou d'une qui douterait un peu, s'interrogerait trois secondes, contesterait telle ou telle affirmation... Non, on dirait... on dirait l'ordinaire du consensus mou des rebelles chlorophormés, des insoumis somnolents, des subversifs apathiques...

Exactement la même chose, finalement, qu'il y a un peu plus de cent ans, lorsque la Revue d'Action Française publiait ces lignes du chef socialiste allemand Wilhelm Liebknecht, parues dans La Torche (die Fackel) de Vienne, où ce camarade de Jaurès s'élevait contre les excès de la campagne orchestrée par le Syndicat dreyfusien :

"C'était tantôt un concerto de style sévère, tantôt un charivari bien répété, l'un et l'autre conduits par un chef d'orchestre au moindre signe duquel tous les exécutants obéissaient. Il n'y avait que deux tons et deux gammes : musique des sphères célestes pour les saints et les anges de la révision, huées infernales de sauvages, insultes de poissardes contre les diables gros et petits qui n'acclamaient pas la "révision" et ne voulaient pas croire au nouveau "Jésus de Nazareth" de l'Ile du Diable"...

Lou torchée... (sorry).

dimanche, 18 juin 2006

Merdes onusiennes...

Attachez vos ceintures : "Les migrations sont mères du progrès et de l'innovation. La volonté et le courage nécessaires pour laisser derrière soi sa famille et son pays sont les mêmes qui ont toujours animé entrepreneurs et innovateurs au cours de l'Histoire."

On trouverait cette absolue connerie dans une copie de bac, on se dirait que, bon, c'est la production moyenne d'un potache formaté par l'accouplement triadique du Snes, de la Fsu et de Sos-racisme et on classerait la chose dans les misères ordinaires du temps.

Mais non, le connard qui a pissé cette copie (Le Figaro du 13 juin) s'appelle Peter Sutherland, il est "représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour les migrations" et il doit donc émarger quelque part sur nos impôts pour un salaire de l'ordre de, allez, 50 ou 100.000 euros sans compter les primes de déplacement...

Affirmer que les "migrations sont mères du Progrès", c'est faire l'impasse sur tout le négatif de la migration : sur la misère locale qui pousse au départ, sur le renoncement bien peu citoyen à vaincre cette misère, sur la déculturation que cela réprésente, sur la perte de repères, sur l'abandon de tout ce qui vous constituait ce que vous étiez, sur la douleur des restants, sur les difficultés liées à l'intégration dans un ailleurs pas toujours accueillant, sur la sous-prolétarisation et la ghettoïsation inéluctables, sur la perte des valeurs morales et sociales, la délinquance qui s'ensuit, la prison qui en découle, sur les perturbations apportées au pays d'accueil, sur l'insécurité ainsi générée, les conditions sanitaires dégradées... etc...

Quant à la "volonté et au courage nécessaires... etc...", faut vraiment être un fonctionnaire international apatride, plein de blé et idéologisé jusqu'à la moelle pour pas voir que le nouveau graal qui fait migrer les foules, c'est rien autre que les assedic, le rmi, la cmu et autres béquilles sociétales qui, justement, ont hélas remplacé... la volonté et le courage !

Lou pas aux nues...

samedi, 17 juin 2006

Troublante mémoire...

Un article de Vincent Duclert, prof d'histoire à l'Ehess, dans Le Monde d'il y a deux ou trois jours. C'est vous dire la garantie ! Et que réclame le grand historien officiel ? Pas moins que le transfert des cendres de Dreyfus au Panthéon ! Avec des arguments époustouflants, comme quoi l'alfred aurait été d'un courage étonnant, d'une grandeur d'âme à couper le souffle, d'une exemplarité remarquable et d'une innocence absolue...

Et pourtant, pourtant, tout est-il si clair dans l'acquittement du Capitaine ? J'ai pas fait de longues études juridiques, mais je m'en tiens au Maurras de 1949 qui accuse la Cour de Cassation de l'époque d'avoir "violé, fraudé, falsifié l'article 445 du Code de Justice Criminelle". Accusation qui n'a jamais été récusée... et pour laquelle Maurras n'a jamais été poursuivi... !!!

Les prochains nominés du Panthéon devraient être dans l'ordre d'apparition à l'écran : le maréchal Bazaine, la charmante Mata-Hari et Maurice Thorez... Liste non limitative.

Lou trahie...

jeudi, 15 juin 2006

François, Lionel, Jack et les autres...

Le conseil de Lou aux éléphants du PS :

Des troubles de l'élection ? -Parlez-en à Ségolène...!

Lou galliae...

Plus fort que lipietz, rajsfus...

Après les lipietz et leurs 60000 euros, vla le rajsfus qui s'y colle (Libé du 14 juin) pour réclamer la condamnation non seulement de la sncf mais de toute la haute administration française sous Vichy, et, si on le laissait faire, l'excité des wagons à bestiaux, du monde entier. Et il veut rien savoir, l'obsédé, ni la défaite, ni l'occupation, ni la dureté des temps, ni la contrainte... non, tout cela n'est rien, il fallait être des héros, des "résistants authentiques", "mettre sa vie en jeu"... Et au lieu de ça, les Français furent, comme de bien entendu, "frileux", se conduisirent "honteusement", "crevèrent de trouille" devant la gestapo, bref, furent d'abominables "lâches".

On aimerait lui dire deux ou trois choses à cette sous-merde insulteuse : -premièrement, que d'avoir eu des parents déportés il y a soixante ans ne fait pas de vous un héros courageux ni un résistant magnifique. Il y a aussi des orphelins qui sont de sales crapules. -deuxièmement, que si tous les orphelins du monde (ceux de la guerre de 70, de 14, de 39-45, d'Algérie...etc...) arrêtaient pas de se la jouer "devoir de mémoire" et "j'ai beaucoup souffert", et attaquaient tous les hypothétiques responsables de la mort de papa-maman, le monde ne serait qu'un tribunal, la vie qu'une longue plaidoirie, l'Etat qu'un immense orphelinat, et il resterait plus beaucoup de temps pour vivre... -troisièmement, que cette immense douleur dans la quelle se drape Maurice soixante ans plus tard ("pourrais-je oublier que... etc...") l'empêche apparemment pas  de penser de temps en temps à autre chose, d'écrire des livres, de hanter les médias, de se montrer aux cocktails et d'assouvir sur le net son hystérie anticatholique (allez donc le voir causer, ce salopard, de "bernadette sous-biroute" et des "burnes défaillantes du Très Saint Père Parkingson II"... site : infos.samizdat.net, aller sur "plan du site" et sur rubrique "et ta soeur"...). - quatrièmement, qu'on aimerait bien l'entendre parler de la lâcheté, de la trahison, de la forfaiture, de l'ignominie des communistes français qui servirent la soupe à hitler et staline jusqu'en juin 1941, au nom du pacte germano-soviétique. -cinquièmement, que s'il fallait à tout prix résister, se battre, se dresser, être héroïque... on va finir par se demander pourquoi les Juifs raflés et déportés n'ont pas fait montre de cet héroïsme si simple à mettre en oeuvre ? Ils "crevaient donc de trouille" eux aussi ? Ils ne furent donc point admirables ? Et ceux qui, dans les camps, pour sauver leur peau, ou leurs femmes, ou leurs enfants, se turent ou collaborèrent avec les nazis, et ceux de l'Ugif ? Qu'est-ce qu'on fait, Maurice ? On les poursuit, on les défère au tribunal de ton courage, on les traite de sous-merde frileuse, de sales lâches vautrés devant la bête immonde ?

Rajsfus, t'es tellement con qu'unjour tu finiras par attaquer tes propres parents...

Summum jus, summa injuria.

Lou samizdatée...

mercredi, 14 juin 2006

Le salaire d'un incapable...

Entendu aux infos, aujourd'hui, 12 h 30 sur francecul : Libé serait au bord du dépôt de bilan et serge july négocierait avec monsieur le Baron ses indemnités de départ qui pourraient se situer autour de 600.000 euros...

Deux réflexions : -1/ Quand l'organe central du formatage bobo-démocratique, de la gauche caviar, de l'impertinence consensuelle et de la subversion de toutes les valeurs se prend les pieds dans la laisse au Rothschild, ça ne peut être que : tournée générale, c'est Lou qui régale...

-2/ 600.000 euros, ça fait donc 400 bâtons ! (Les réacs parlent en anciens francs...). Ainsi donc, pour avoir coulé Libé (car si Libé se casse la gueule, c'est bien par manque de lecteurs et s'il y pas assez de lecteurs, c'est bien la faute au Directeur de la Rédaction...), non seulement Monsieur Serge aura touché jusqu'au bout son royal salaire, mais en plus il empochera 400 bâtons. De quoi, sans doute, agrandir suffisamment son "mas" des Alpilles pour y accueillir les 100.000 malheureux enfants scolarisés sans-papiers dramatiquement et injustement menacés d'expulsion par sarko-la-peste... July-caviar ouvrira-t-il son coeur et ses portes à la misère du monde sur laquelle il nous faisait pleurer chaque jour du temps de sa grandeur ? Vous le saurez dans nos prochaines éditions...

Lou libérée...

mardi, 13 juin 2006

July la honte...

Les connards style July, apôtres déclarés de transparence, généreux libéraux, princes déontologues, moralistes enragés, donneurs leçons universels et fieffés magnanimes, les voilà, le voilà pris le nez dans sa merde.

Que lit-on ce matin, dans Monde et Figaro ? Que ça chauffe à Libé et que le gros cul de July serait sur le siège éjectable, qu'houleuses réunions, durs règlements de compte, gros sous, magouilles et rotschildages...

Mais tout ça, dans Libé du jour, nous ne le lirons point. La transparence a ses limites, la vérité quoiqu'il en coûte itou, le cristal d'arques s'opaquise et y a plus d'ajax vitres ni d'envoyés spéciaux... Et Libé, pourtant mieux placé pour causer de cuisine interne, ira, gueule moralinée, fouiller fouiller d'autres poubelles et taira ses ordures et ses petits secrets... Beuark...

Lou vitrière...

lundi, 12 juin 2006

Pétitionnaires au long cours...

A ne rater sous aucun prétexte : Libé d'aujourd'hui, un appel signé par plus de 200 personnalités de la culture et des arts (s'ils savaient ce qu'on s'en contrefout de cette culture et de ces arts !) et rédigé par quatre immenses nullités !

Donc, le quatre décadents en question s'appuient sur un texte concentrationnaire (ne jamais oublier de shoahter un minimum pour être entendu...) de Robert Antelme pour mieux s'élever contre l'immigration choisie de Sarko, avec pour titre :"Parce qu'il n'y a qu'une espèce humaine..."

Et faut surtout pas rater le début : "Nous, artistes et créateurs en tout genre, intellectuels, avons pris la mesure du lent travail des cultures dans l'histoire pour qu'éclose difficilement l'idée de l'unité et de l'indivisibilité de l'humanité." "Nous" ! Nous, au moment même où ces connards s'imaginent découvrir et affirmer l'unité absolue de l'humanité, les voilà qui s'en mettent eux-mêmes à part, affirmant haut et fort, dans leur orgueil de soi-disants artistes et pseudo-intellos, qu'ils n'appartiennent pas au lot commun des pauvres cons ordinaires qui, se contentant d'être plombiers, ne sauraient être, forcément, des créateurs ! Un bon coup de cintreuse dans la gueule, déjà, ça leur apprendrait les bonnes manières...

Quant à l'"éclosion lente et difficile de l'idée d'indivisibilité de l'humanité" dont ils viennent soudain de prendre conscience, mon plombier a honte de leur rappeler que depuis Platon et le petit serviteur qui possédait toute la géométrie dans son cerveau, depuis Saint Paul et "il n'y a plus ni grecs, ni juifs, ni esclaves ni hommes libres", ce sont des choses qu'ils sont sans doute les seuls à ignorer...

Par ailleurs, si "tous les gens sont comme nous", comme ils se plaisent à le rabâcher, il faut immédiatement que Mrs Balibar, Noiriel, Ogilvie d'un côté, Mme Desplechienne de l'autre arrêtent de nous bassiner de leurs appels à la con qui ne valent pas plus (et même beaucoup moins ) que l'appel de n'importe qui d'autre à la position exactement contraire qui sera forcément, lui aussi, un "gens comme nous". En outre, il serait de bonne logique qu'ils abandonnent immédiatement leur statut orgueilleusement affchée en tête de gondole (et les prébendes, gratifications, salaires et primes y afférents), soit : Université Paris X pour Balibar et Ogilvie, l'Ehess pour Noiriel et toute la dominance littéraire qu'exerce la pauvre desplechienne dans la presse formatée...

Ne manquons pas l'appel final :"Nous exigeons du gouvernement qu'il se resaisisse d'urgence." Nous exigeons, nous, de ces connards, qui confondent "espèce humaine" et infinie variété des situations concrètes, qu'ils ferment leur gueule, qu'ils arrêtent de se prendre pour plus grosse merde qu'ils ne sont et qu'ils saisissent d'urgence l'occasion qui leur est offerte de mettre leurs actes en accord avec leurs propos en installant dans leurs résidences secondaires 30 maliens, 50 togolais dans leurs datchas, 26 mauritaniens sur leus yachts... Car tous ces "gens comme nous" doivent, c'est clair, chers pétitionnaires, bénéficier de conditions de vie... "comme vous"...

Lou identique...

vendredi, 09 juin 2006

Tonton cristobal...

Quelle bonne idée je viens d'avoir de regarder cinq minutes Nadal / Lubicic dans le 2° set, sur France 2 ! J'ai pu y apercevoir la bonne bouille bien pleine et satisfaite de Pierre Perret en "mon people chez les tennismen".

Et, je vais vous faire un aveu, j'ai pas eu vraiment l'impression qu'il pensait très fort à la ptit' Lily des Somalies...

On lui propose une variante...

Elle croyait qu'on était égaux, Lily,

au pays d'Voltaire et d'Hugo, Lily,

Elle savait pas qu' des crapulos

se f'saient voir à Roland-Garros

le vendredi après-midi...

Bon tournoi, mon Pierrot !

Lou liliée...

Lou