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lundi, 16 octobre 2006

Zizou encore ou Zizou plus...?

France-culture ne parle jamais ou quasiment jamais de sport... cette chose basse et vulgaire tout juste bonne pour les beaufs à kronenbourg ou les supporters racistes du psg... Mais il y a des exceptions à la règle. Zizou, par exemple, qui a eu droit, cet après-midi (dans ma voiture Lapinos, pas au plateau-repas !) entre 16 et 17 heures à un doc d'une heure pour son coup de boule, avec psy, sociologues, éducateurs, guy roux et une joyeuse tarée artiste, dont j'ai heureusement oublié le nom, qui comparaît le fameux coup de boule, avec des larmes dans la glotte et les glandes en écharpe, à la tragédie grecque, l'apothéose de l'art vivant, le sublime théâtral dans sa plus pure expression... bref, Zizou est là et Sophocle s'en va...

Finkielkraut était présent lui aussi pour donner son avis, qui était plutôt sympa, mais quant à la question qu'il posait lui-même ("Comment est-ce possible que dans ce pays où tout nationalisme est assimilé à du chauvinisme et mis au ban de la société, comment est-ce possible que l'action de Zizou non seulement n'ait pas été unanimement condamnée mais ait trouvé d'ardents défenseurs et soit presque donnée en exemple ?"), donc à cette question, lui-même ne répondit pas, ni bien sûr le commentateur de service.
Il faut donc que ce soit la Lou qui s'y colle : Si Zizou s'était appelé Deschamps ou Seignolle et si Materazzi s'était appelé Malouda ou Wiltord, les choses eussent été toute différentes. Le Blanc aurait été un infâme raciste violent agresseur dégueulasse, et le black-beur eût été, lui, une pauvre victime innocente gentille...

C'est simple la pensée binaire : noir/blanc, jour/nuit, zéro/un, zéro/un, zéro/un...

Lou ein/tzwei, ein/tzwei...

dimanche, 15 octobre 2006

Talents des cités...

Celle-là, la Matausch, Cathy pour les intimes, c'es "kollektor info de merde". Fallait la voir, hier soir au 19-20 (toujours visible sur le site de la chaîne), avec son enthousiasme de commande, ses apitoiements programmés, son professionnalisme glacé et ses fausses hésitations devant le prompteur, pour faire plus vrai, plus direct...!

Fallait la voir annoncer le guet-apens de Seine-Saint-Denis où 30 racailles ont fracassé trois flics de la bac... fallait la voir s'empresser de nous dire, pour mieux minimiser la chose, que le flic qui s'était pris trente points de suture sur la gueule sortirait sans doute lundi de l'hosto et qu'il y avait pas de quoi fouetter un chat...

Fallait la voir enchaîner aussitôt avec le sujet suivant : la manif aux Mureaux des kaira bis du quartier appelant au "respect", les pseudos éducateurs rebeus et les braillardes mamas keublas hurlant dans les micros complaisants que ces salauds de flics traitaient leurs chères têtes blondes (euh...) comme des chiens...

Fallait la voir, la Matausch toujours, traiter trois ou quatre autres sujets pour éviter l'enchaînement qui tue sur, cette fois-ci, la réception en grande pompe, dans je ne sais quel palais républicain, des aziz, karim ou mamadou qui ont réussi, avec 10 bâtons d'aides diverses, à créer une petite épicerie de quartier qui tiendra trois semaines et demi maximum...
Fallait la voir, la toujours pourrie matausch, nous faire pleurer de ses yeux délavés et de ses fausses larmes pour la frime sur les gamins du Congo qui crèvent de faim et qu'on pourrait sauver avec un euro ou euro et demi par jour... Elle gagne combien la Cathy au grand coeur, au fait, pour poser son cul en face de nous au moment du repas ? Elle en sauverait combien de gamins congolais avec huit jours de son salaire ?

Tiens on me dit dans l'oreillette que matausch n'est que la femme-tronc du paf et que le responsable d'édition c'est jean-claude pourri-perpère. Bon, ok. Mais elle est pas obligée non plus, la matausch, de jouir en direct live plein écran pour débiter son chapelet d'infos truquées et ses saloperies télécommandées...

Lou pépère...

 

samedi, 14 octobre 2006

Savez-vous plantu les choux...?

Les dessinateurs de presse sont-ils moins pourris que les journaleux à plume et stylo ? C'est pas vraiment certain. Prenons Plantu interviewé dans l'Express du 12 octobre. Que dit-il qui sert d'exergue en gras à cette conversation ? -"Le caricaturiste doit passer au travers des interdits."

Alors, cher Plantu, comment se fait-il qu'on ait jamais pu voir en "une" du Monde un dessin de toi illustrant la guéguerre fratricide Colombani / Plenel, ou les consignes données en comité de rédaction pour éviter de traiter ceci ou cela, ou les censures sur tel ou tel reportage, les petites magouilles entre amis annonceurs, les arrangements avec le réel... etc... ?

Comment se fait-il, Jeannot, que t'aies jamais rien dessiné d'autre qu'hagiographique à propos de la fabrique de l'information au Monde ?

Passer à travers des interdits, dis-tu ? Non, Plantu, tu te contentes, comme les autres, de trier entre les interdits autorisés et les interdits absolument interdits... C'est quand même plus cool, et surtout moins risqué...

Lou plantureuse...

vendredi, 13 octobre 2006

Sous delanoé, la plage ?...

Mais qu'est-ce qui lui arrive au Delanoé ? C'est la Nuit Blanche qui lui a tourneboulé les hormones ? Ou les primaires au PS qui lui bouleversent les muqueuses ?

Quelle mouche l'a donc piqué pour que lui, ou l'un ou l'une de ses lieutenant(e)s, s'en aille intenter un procès au Touquet-Paris-Plage pour usurpation de toponyme, comme si les tribunaux avaient que ça à faire...

Il se prend pour qui le joyeux parisien ? Plus de 120 ans que Le Touquet-Paris-Plage est Le Touquet-Paris-Plage, et monsieur Delanoé, en nouveau riche et parvenu, installe quatre bacs de sable et trois parasols sur les bords de la Seine pour faire bronzer les bobos parisiens, et il voudrait que la terre s'arrête de tourner, que l'on homologue le concept dans le Guiness des records les plus cons et que la chose soit déposée au Pavillon de Sèvres comme mètre étalon (étalon ?) de la delanoétique municipale et brevet universellement sauvegardé !

Eh bien non, ma grande, ça ne marche pas. Le Touquet-Paris-Plage restera ce qu'il était, dûsses-tu me passer sur le corps. Hein ? Quoi ? On me dit dans l'oreillette que je ne risque rien... Dont acte (si je puis dire...).

Lou touquette...

jeudi, 12 octobre 2006

De la daube ou de la merde...

Il est superbe, le francis marmelade et sa prose hebdomadaire dans Le Monde. Hier (11 octobre), c'était : "Encore les journalistes !" et ça traitait, dans un style un peu moins swinguant que d'habitude, il avait peut-être chopé la migraine à nicolas, ça traitait de l'affaire dhorasoo... Et au début, le dhorasoo a bien sûr, toutes les qualités : il est atypique, artiste, il "fait tout ce qui ne se fait pas" et, cerise sur le gâteau, il joue au profit des gays, ce qui bien sûr est le meilleur des laisser-passer. Extraits :

"Dhorasoo est un artiste de football. A 33 ans, avec ses 63 kg pour 1,68 m, il arbore un palmarès flatteur. On l'a vu jouer pour les joueurs gays, dont il parraine l'équipe.

Contrairement à ses congénères, Dhorasoo préfère les centres-villes aux villas croquignolettes des banlieues favorisées. Ses deux petites filles ne portent pas des prénoms importables. Elles s'appellent Rose et Sara. Dhorasoo n'instrumentalise pas ses immigrés de parents. Dhorasoo lit des livres qu'il ne faut pas colorier. Dhorasoo ne se shoote pas aux jeux vidéo. Sur le terrain, Dhorasoo se montre capable de fulgurances qui changent une partie. L'instant d'après, il déjoue, comme s'il ne savait plus ce qui se trame autour de lui."

Mais voilà, ce joli conte de fées va s'achever et le gentil francis devenir le méchant marmande lorsque dhorasoo va mettre en cause, dans son affaire avec le psg, les ... horreur !, les ... abomination !, les ... scandale, les journalistes... Eh oui, dhorasoo a touché les intouchables, critiqué les purs, sali les monsieur propre du stylo bille et les moralistes des rotatives. Il doit être exécuté.

Il voudrait quoi, le marmande ? Qu'on l'exempte, lui tout seul et ses collègues du Monde, du magma "journaliste" pour dire qu' eux au moins sont pas comme les autres, qu'ils sont bourrés de déontologie jusqu'à la gueule et que jamais ils ne feraient ces saloperies-là ? Allons, francis, les journaleux, c'est bien connu, soit ils font du people, du paparazzi et de l'audimat, et c'est de la daube, soit ils font de l'idéologie, du formatage, du bourrage de crane et c'est de la merde.
Entre les deux, y en a pas vraiment beaucoup qui s'échappent. Et surtout pas toi, marmande...

Lou remplacée...

 

mercredi, 11 octobre 2006

Aboli bibelot...

Le Monde du 10 octobre, un article intitulé "L'abolition pour toujours", de Pierre-Henri Imbert, ancien directeur général des droits de l'homme au conseil de l'europe (ça c'est du pedigree...!). Et le brave homme de nous causer de la constitutionnalité de la peine de mort par rapport à l'âge du chef de gare et à l'hygrométrie ambiante. Il termine ainsi son pensum :"Les raisons avancées pour l'abolition de la peine de mort... se résument dans le principe fondamental de la dignité humaine, dans l'affirmation que la vie de tout être humain est sacrée..."

C'est tout de même extraordinaire, en ce XXI° siècle, (comme ils disent !), après qu'il a fallu, au nom des Lumières et de la raison raisonnante, éliminer tous les dieux, bannir tous les dogmes, suspendre tous les tabous et éradiquer le sacré, c'est tout de même curieux que le seul argument qu'on nous sorte pour justifier l'abolition de la peine de mort, c'est ce "sacré" que l'on croyait avoir écrasé avec voltaire...!

Moi, je veux bien qu'elle soit sacrée, la vie, dans le principe, là-haut au ciel des idées, mais les hommes ne vivent pas dans le ciel des idées, ils vivent sur la terre des actes, et, comme disait Maurras :"Il ne faudrait pas croire que la machine politique et sociale tourne à vide. Quand elle fait pleuvoir du feu et du sang, les pauvres hommes sont dessous ! Tout au rebours de la chienne de Malebranche, le sentiment ne leur manque pas pour souffrir. Une pensée juste peut les secourir, parfois les sauver. C'est avoir pitié d'eux que de dire la vérité."

 Et ici, par exemple, c'est avoir pitié d'eux que de dire que Mr Imbert a sans doute bien de la chance de n'avoir jamais eu sa vieille mère agressée dans son appartement, sa femme et sa fille violées dans une tournante de banlieue, son petit-fils tripoté par quelque éducateur de Mjc et lui-même pris en otage et forcé de donner le code de ses comptes bancaires bruxellois...

S'il y a une vie humaine sacrée, c'est d'abord et surtout et seulement celle des innocents. Celle des ordures, quelle que soit la probabilité de leur incertaine rédemption, ne vaut pas plus que celle de mon chien, et souvent moins...

Lou malbranchée...

mardi, 10 octobre 2006

Moby Dick 380...

Lorsque l'A380 a effectué ses premiers vols, ce fut, dans tout le landerneau médiatique, un immense dithyrambe enthousiaste à cette magnifique réussite européenne, ce succès que seule la construction de l'Europe avait permis, cette victoire de jean monnet, ce triomphe de jacques delors... bref, l'apothéose technique de l'Europe politique.
Et aujourd'hui que l'A380 est en train de se casser lamentablement le cockpit d'un point de vue économique, présage d'une catastrophe annoncée qui nous tombera forcément un jour sur le coin de la gueule, aujourd'hui donc où entend-on dire que les difficultés de livraison de l'A380 sont un échec de l'Europe ? Nulle part, bien sûr. Silence radio. Quand tout baigne, c'est l'europe. Quand ça merde, ce doit être encore la faute de ce putain de nationalisme chauvin source de tous nos maux...

Lou baleinée...

lundi, 09 octobre 2006

La fabrique de l'info...

Dans les "rebonds" de Libé aujourd'hui, un article ("Le contrechamp du reporter") d'Hervé Brusini, directeur délégué de l'information à France 3. Le brusini donc s'y bat la coulpe, à propos de la médiatisation sarkozienne des tarterêts et des mureaux, sur la production des images, évoquant au passage quelques fiascos médiatiques retentissants. Et il a ces phrases à graver dans le marbre :"L'exposé des conditions de production des images est indissociable de l'information elle-même... Dans l'information sur l'information se joue la valeur ajoutée du journalisme."

Dommage que la repentance médiatique vienne à l'Hervé si tard et de si loin, à propos de la petite colombienne enfoncée dans la boue en 1985 ou de la guerre d'Irak et ses images truquées...

On aurait aimé que mr le directeur délégué de l'info sur France 3, c'est à dire l'un des artisans principaux de la pensée unique et du politiquement correct télévisé, dans son désir de transparence absolue et de dévoilement total de la fabrique de l'information, nous explique sur quels critères sont choisis les commentateurs ou analystes maison ou les experts estampillés qui viennent nous apporter sur un plateau les faits de société pré-digérés... On aimerait qu'il nous dise sur quels volets sont triés les invités... On aimerait qu'il nous révèle les consignes qui sont données aux cameramen, aux cadreurs, aux monteurs, aux preneurs de son, aux interviewers... lorsque FR3 traite du Front National ou invite (si rarement..) Jean-Marie Le Pen soi-même, ou sa fille, ou l'un de ses lieutenants... On aimerait qu'il nous explique le brusini comment ça se fait que l'on entend quasiment  jamais (ou alors dans la bouche d'un beauf bien con, bien bafouillant et bien caricatural) les arguments de ceux qui sont pour la peine de mort, contre la repentance universelle, pour les valeurs d'effort et de travail, contre l'assistanat généralisé, pour une justice sévère, contre le laxisme des tribunaux, pour une histoire sans cesse révisée, contre les vérités officielles, pour la marche pour la vie, contre la gay pride... Car tout ça aussi, ça participe de la fabrique de l'info...

On aimerait, mais on aura rien de tout cela car mr brusini, malgré ses grandes déclamations éthiques et ses rebonds libé-rothschildiens, n' a pas été placé là pour faire de l'information honnête mais pour faire du formatage aux ordres. Ce qui n'est pas exactement la même chose.

Lou informée ...

dimanche, 08 octobre 2006

Il est minuit...?

Vendredi, un peu avant midi, j'écoute derechef Francecul, et j'entends, émission "A voix nue", l'incontournable louis schweitzer, retraité de chez Renault (combien, au fait, la retraite ?), président d'honneur du médef et, depuis début 2005, président de la Halde (haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité !!).

Et j'ai pu attrapper dans la bouche de ce nabab friqué comme un émir et mitterando-chiraquien enfoiré, ce morceau de choix que je restitue à peu près :"Voyez, disait-il avec la plus parfaite innocence, voyez ce qu'on a fait pour la circulation routière : on a mis des radars, on a mis des gendarmes, et le résultat est là : les gens respectent la loi et le nombre des morts a chuté de 30%. Eh bien,contre le racisme et les discriminations, il faut faire pareil..."

On aimerait que ce con-là qui doit péter dans la soie de ses fauteuils louis xv et des ses robes de chambre en croco, qui doit jeter un regard attendri sur ses toiles de maître, et qui doit se retrouver le soir bien au chaud en famille dans son immeuble parisien fortifié, avec digicodes à triple sécurité, grille aux fenêtres, miradors sur la clôture, pitt-bull dans le jardin, policiers en faction et caméras à tous les étages, on aimerait bien que ce con, dis-je, tienne le même raisonnement non plus sur la sécurité routière ou le racisme, mais sur la délinquance tout court, celle qui empoisonne la vie de millions de français moyens (dont un certain nombre d'immigrés honnêtes, louis !) qui ont pas les moyens de nettoyer leurs cages d'escaliers des "chance-pour-la-France" qui les encombrent...

Et on aimerait bien aussi que les 10 millions de budget annuel de la halde et les 66 permanents attitrés de la chose soient prélevés sur le patrimoine au loulou schweitzer. Ca pourrait lui éviter l'impôt sur la fortune et ça lui calmerait sans doute radicalement les démangeaisons morales et le prurit citoyen...

Lou cesbronnée...

samedi, 07 octobre 2006

Qui c'est seznec ?...

Soyons clairs : ils vous les brisent pas, vous, les seznec, avec leur acharnement thérapeutique interminable autour du cadavre de l'ancien qu'il faut absolument sauver de l'abominable erreur judiciaire ?

D'autant qu'à supposer même une grâce ou une réhabilitation, ça serait jamais qu'au bénéfice du doute, et quelques nuages d'incertitude continueraient encore de flotter un certain temps autour de la personnalité controversée du dominici de bretagne et de la mort de tonton quémeneur...

A une époque où les tribunaux croulent sous des millions de dossiers en attente, on devrait décréter qu'il y a prescription pour toute affaire remontant à plus de cinquante ans, et laisser les juges de bobigny s'occuper tranquillement de leurs cocottes en papier...

Je peux me tromper, mais j'ai la fâcheuse impression que l'acharnement du petit-fils, Denis belle gueule, autour des mânes de papy mougeot  tient moins de l'acharnement thérapeutique que de l'acharnement médiatique.

Et en plus, sur le site seznec ou sur un site voisin, y a de la pub pour ...IdTgv ! -Tribunal à grande vitesse ...?

Dans le même ordre d'idée, je viens de lire qu'un connard d'avocat voulait porter en justice le coup de boule de zizou, comme quoi la madonne des stades aurait jamais dû être expulsée... J'espère qu'il tombera sur un juge italien qui lui mettra un bon coup de boule dans la tronche en souvenir de matterazzi...

Petite méditation seznéquienne :" Ce qui compte, c'est pas ce que la Justice a fait de nous, c'est ce que nous faisons de ce que la Justice a fait de nous."

Lou agitée...

vendredi, 06 octobre 2006

Moi, mon colon, cell' qu' je préfèr'...

Je sais, c'est pas la même guerre, mais qu'importe, en voilà quelques-uns qui auront pas droit aux coktails de Cannes, à la descente des marches, aux plateaux télés, aux risettes débiles de chirac et bernadette ni à la revalorisation de leurs pensions... Au lieu d'être des autochtones, z'avaient qu'à être des "indigènes", au lieu d'être des bons ptits gârs, z'avaient quà être des ordures médiatiques...

Lou endeuillée...medium_autochtone.jpgmedium_autochtone_2.2.jpg

jeudi, 05 octobre 2006

Y sont forts !

First, il est indispensable d'aller faire un tour sur le site de Polyphème, note du 2 octobre intitulée "l'imposture éhontée" qui nous révèle les joyeusetés de l'escadron humanitaire et l'imposture médiatico-spectaculaire...

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Autre chose : Si tous les connards médiatiques et politiques de droite comme de gauche qui arrêtent pas de nous répéter en boucle les universelles valeurs de tolérance, de dialogue, de "lumières", d'antidogmatisme, de droit au blasphème et autres billevesées montaient soudain au créneau pour défendre Robert Faurisson condamné à quatre mois de prison avec sursis et à 7000 euros d'amende pour avoir développé des affirmations contre lesquelles n'ont été produits jusqu'ici que des anathèmes horrifiés et jamais des réfutations argumentées, on pourrait enfin se dire, peut-être, qu'ils ne sont pas seulement des sous-merdes à oeillères idéologiques.... Hélas, le créneau est trop haut ou leur goût de la tolérance trop court pour qu'on ait des chances, un jour, de les voir se dresser comme un seul homme contre la loi gayssot qui a introduit dans notre droit le joli concept libéral de police de la pensée.

Lou ni gaie ni sotte...

mercredi, 04 octobre 2006

Kravetz-la-peste...

Y a-t-il pire enculé que l'infâme marc kravetz ? Cet ex-gros con de Libé époque héroïque qui pointe chaque matin, depuis quelques années, à franceculture avec sa fausse voix de crooner imbibé, ses portraits choisis dans la galerie gaucharde la plus rance, ses borborygmes récurrents, sa digestion difficile, sa diction hâchée et ses phrases à la mords-moi-le-noeud, ce gros con donc s'affrontait quelques minutes, chez l'ali badou des "Matinales" (entre 7 et 9. réécoutable sur site francecul vers la fin de la séquence), s'affrontait, dis-je, avec gilles de robien, ministre de l'éducation (pour qui la Lou ne nourrit pas vraiment une sympathie sans bornes).

Et ce définitivement gros con s'est fait moucher comme un malpropre par de robien lui démontrant tranquillement qu'il ne disait que des conneries et qu'il aurait intérêt à s'informer avant d'éructer ses âneries et ses mensonges.

Que croyez-vous qu'il arrivât ? Que le kravetz s'excusât ? Que nenni ! Chez ces gens-là, monsieur, on s'excuse pas car on porte avec soi toute l'arrogance d'un monde médiatique décidément pourri jusqu'à l'os.
Combien de temps encore allons-nous payer de nos impôts pour se faire formater la tronche tous les jours par des crapules kravetziennes qui arrêtent pas d'avoir à la bouche l'éthique et la déontologie dont ils se torchent chaque matin ?

Lou enrobée...

 

mercredi, 20 septembre 2006

A vaut K...

A propos du débat sur l’enregistrement vidéo des garde à vue, il y a quelques semaines… Ce qui allait de soi, bien sûr, pour les médiacrates, c’était qu’on surveille les flics, qu’on les vigile, les moucharde, les délationne, les suspecte, car ce sont tous des tortionnaires prêts à arracher la langue du premier choureur d’auto-radio venu.

 

Lorsqu’il s’est agi de filmer les  juges, déjà ça devenait craignos, ce qui se comprend : on mélange pas les torchons et les serviettes.

 

Mais y a-t-il eu, dans ce noble débat, la proposition d’enregistrer itou sur vidéo toutes les conversations, rencontres et plus si affinités des avocats avec leurs clients ? Car la corporation des bavards doit briller par un pourcentage particulièrement élevé de salopards véreux et idéologisés jusqu’à la garde prêts à tous les arrangements avec la vérité et à toutes les combines les plus sordides malgré serment et déontologie… Isn'it ?

Lou lauracée…

mardi, 19 septembre 2006

médias de merde...

Les infos sur la 3, ce soir à 19 H 30, avec la petite audrey pulovar et ses mimiques cul de poule… Mais surtout, vers la fin des infos, la situation en Hongrie avec les émeutiers, horresco referens, d’extrême-droite.
Et donc, alors que d’ordinaire les micros et les caméras affluent aux genoux du moindre jeteur de pavés pour accueillir et diffuser sa bonne parole rebelle et indisciplinée, là, les émeutiers ayant eu la mauvaise idée de ne pas être conforme aux habitudes, les micros ne leur feront point les risettes habituelles mais iront se planter sous le visage serein du 1° ministre de gauche menacé… Ainsi va l'info dans la merveilleuse merdocratie française...

On peut penser que les reportages commémorant le cinquantième anniversaire de l’insurrection hongroise en 56 seront confiés par patrick de carolis à janos kadar que l’on ressuscitera pour l’occasion… Beuark… !

 

Lou hongroise…

lundi, 18 septembre 2006

Champagne !

Télérama du 13  septembre, p. 28, un article sur Jean-Claude Brisseau : « Condamné pour harcèlement sexuel à l’encontre d’actrices, le metteur en scène reprend la caméra pour se défendre. »

 

Condamné pour quoi, exactement ? ---« un dossier qui dégage une atmosphère assez glauque. On y découvre les dépositions d’une vingtaine de jeunes femmes –dont certaines étaient mineures à l’époque – qui racontent les demandes de Jean-Claude Brisseau, les séances de masturbation dans les restaurants et/ou les chambres d’hôtel où sont servis champagne et petits fours. L’existence des essais érotiques filmés en vidéo et conservés sur une cinquantaine de cassettes saisies par la gendarmerie… »

 

Et comment va-t-il se défendre, le bougre, après sa condamnation à 30000 euros et un an de prison avec sursis ? Eh bien, c’est simple : il va resservir le couvert et en remettre un coup (si j’ose dire) avec un film où il va évoquer et montrer la relation troublante entre un metteur en scène et ses comédiennes : « …elles se caressent devant la caméra, jouissent éventuellement.. » Et il y a bien sûr un télaramesque, louis guichard, pour trouver ça « captivant » et plein d’une « intensité spéciale, précieuse en soi »… ! [Ca, c’est de l’analyse !]

 

Bon, passons sur les deux nullités brisseau et guichard qu'on va laisser s'exciter tranquilles sur papier glacé… mais on pourrait suggérer à Faurisson, après ses condamnations pour négationnisme, révisionnisme… d’écrire un livre où il mettrait en scène un écrivain exposant longuement ses découvertes, théories et argumentations sur l’inexistence des chambres à gaz… Pour peu qu’un producteur veuille en faire un film, il aurait peut-être droit à l’avance sur recette, une subvention du nomdedieu de vabres au nom de la liberté sacrée de l’artiste, une aide de la cinémathèque et un article dans télérama… Elle est pas belle la vie ?

 

Lou exterminatrice…

dimanche, 17 septembre 2006

Brouillard...

Une sans doute nouvelle emission sur la 5, aujourd’hui entre 13 h 35 et 14 h 35 : son titre : « Chez FOG », présentée par… FOG (Giesbert) bien sûr, omniprésent comme tous ces mecs des médias qui passent de l’écrit à la radio et d’une télé à une autre comme des singes d’un baobab à un séquoia géant…

 

Sur FOG soi-même, rien à dire sinon que comme tous ces cons d’animateurs, ils arrêtent pas de couper la parole et de consulter leurs fiches en n'écoutant pas la réponse d’avant car ils sont déjà sur la question d’après…

 

Par contre, l’invité du jour, c’était le montebourg, l’homme qui se renie plus vite que son ombre et qui trouve des charmes secrets à la Royal après avoir vu en elle il y a peu l’horrible marionnette de la collaboration de classe… En face, un Laurent Wauquiez plutôt sympa (mais qu’est-ce qu’il fout à l’UMP, ce mec ?) qui vient de sortir un bouquin qu’il « faut » peut-être lire : « Un Huron à l’Assemblée nationale ». Mais le plus intéressant ce fut de voir le montebourg qui, deux minutes avant, avait affirmé de toute sa hauteur qu’il venait là non pour polémiquer mais pour échanger des idées, le voir s’énerver, faire la grosse voix et afficher un mépris souverain au moment où Wauquiez lui disait quelques vérités bien senties sur l’absence de Ségolène à l’Assemblée nationale et la coïncidence de ses apparitions et disparitions en fonction de la présence des caméras  télé… Le débat soudain n'avait plus lieu d'être, on ressortait la grosse bertha...

 

Autre sublime moment, à la fin de l’émission, FOG demandant à chacun de présenter un bouquin et un film, la Marcella Iacub, qui était là aussi, égérie féministe et intellectuelle branchée, se mit à promouvoir un bouquin de Patrice Maniglier : « La vie énigmatique des signes ». Et il y eut un gros flop chez cette rebelle de l’ehess et du cnrs lorsque FOG, qui ne le fit sans doute pas exprès, s’écria tout naïvement : « Mais c’est votre mec ! ». Eh oui, c’était son mec ! Bravo les intellos, bravo les renvois d’ascenseur, les petites promos entre amis, le coup de pouce éditorial et les droits d'auteur dans la marmite commune… On espère que Iacub aura du mal à s’en remettre…, mais rien n'est moins sûr...

 

Lou embrumée…

samedi, 16 septembre 2006

Civilisations, vous savez désormais...

Une pub pour une Ford quelconque. Argument suprême : « éclairage des phares automatique ».

 

Ford (et les autres) devrait pouvoir nous sortir bientôt (si ce n’est déjà fait) la mise en route automatique des essuie-glaces, de la radio, du véhicule lui-même (par exemple dès qu’on s’assied sur le siège conducteur… et tant pis si on voulait juste écouter les infos !)… etc… jusqu’à ce que (encore quelques années et nous y sommes), jusqu’au jour, donc, où ce sera la voiture elle-même, là, sous le balcon, qui se mettra à klaxonner et à hurler que c’est l’heure d’aller au supermarché, que le frigo est vide et que, même, faudrait voir à se magner le train parce que j’ai pas que ça à faire…

 

Back to the trees !

 

Lou forestière...

vendredi, 15 septembre 2006

Tout arrive, hélas...

Francecul, mardi 12 septembre, midi et quelques… Emission « Tout arrive » (même le pire !). Emission présentée par un con du nom d’arnaud laporte avec le concours de trois débiles profonds, martin, grant, de biasi. Au programme, un tout petit quart d’heure consacré au bouquin de Stéphane Giocanti qui vient de sortir : Maurras, le chaos et l’ordre.

 

Naturellement, Giocanti n’est pas invité à parler de son bouquin et à répondre aux questions des quatre amibes (alors que francis dufay, qui a écrit lui un bouquin intitulé  Le soufre et le moisi, sur la droite littéraire entre les deux guerres, sera là bien sûr, dans la demi-heure qui suit, pour se faire servir la soupe…). On restera donc entre soi, peinards, pour pouvoir énoncer tranquillement les impérissables analyses que voici :

 

…le xénophobe, l’antisémite Maurras, condamné à la prison à vie en 44… personnage assez épouvantable… haine totale de l’étranger… cet homme n’aime pas les protestants, les francs-maçons, les juifs, les étrangers… + une citation antisémite de Maurras à l’âge de… 12 ans ! et un avertissement absolu : Cette biographie doit être lue avec vigilance… c’est quelque chose d’assez malsain…

 

Que des personnalités aussi diverses et importantes que de gaulle, montherlant, malraux, bernanos, lacan, valéry, dumézil, blanchot, céline… etc… etc aient pu être un moment influencées voire disciples de Maurras, que l’AF ait été l’un des mouvements intellectuels les plus influents de la fin du 19° et de la première partie du 20°, les quatre cons sus-nommés n’en ont rien à foutre. Ils sont là pour faire leur minable petit boulot de flic de la pensée et ils le font le doigt sur la couture d’un pantalon qui cache même pas leur absence de couilles…

 

Quant à l’antiprotestantisme de Maurras, et à son antisémitisme, il a une explication, des raisons, il s’appuie sur une argumentation que l’on peut discuter mais dont les quatre de « Tout arrive » se contrefoutent royalement. Ils sont pas payés pour réfléchir, mais pour aboyer dans le sens de la laisse qui leur serre le cou.

 

C’est ça l’info, l’analyse, le débat sur francecul. Si le nouveau directeur, david kessler, a écouté l’émission et n’a pas aussitôt viré les quatre kapos de service, c’est qu’effectivement tout peut arriver, même une merde à la tête d’une radio publique financée par les contribuables.

 

[Pour vérif, vous pouvez écouter ladite émission toute la semaine sur le site France-cul. Ne perdez donc pas votre temps, c’est la seconde moitié de la première partie de « Tout arrive » du 12 septembre.]

Lou sourde...

mercredi, 13 septembre 2006

Duhamel et Dominati sont dans un bateau...

France-cul, ce matin, la chroniquette de l’olivier duhamel quotidien, où monsieur le professeur de droit constitutionnel, péèssophile déclaré, européiste convaincu, vient arrondir ses fins de mois et délivrer son indispensable message sur les ondes.

 

Et ce matin c’est du dominati qu’il nous cause, bourreur d’urnes, faussaire ès-signatures, délocaliseur de votants… la routine démocratique dans toute sa splendeur…
Le Duhamel, donc, s’il eût voulu être un brin paritaire, objectif, consensuel et équilibré eut pu tout aussi bien, pour illustrer son propos, nous causer de ses amis Verts qui, il y a quelques semaines à peine, se déchirèrent pour des voix malencontreusement magouillées et qui ne savaient plus si elles devaient  tomber dans la marmite à voynet, lipietz ou contassot… Il y eut, quelques semaines à peine itou, les purs et durs d’Attac qui firent valser les bulletins dans un maëlstrom époustouflant qui valut à Nikonnof d’y perdre sa virginité… Il y eut jadis, et sans doute aujourd’hui encore, au PS ou au PC, à l’interne comme à l’externe, combien de tripatouillages tout aussi savoureux, combien d’élections acquises grâce à des électeurs fantômes que la démocratie douait soudain du don d’ubiquité…

 

Mais de tout cela, le grand démocrate duhamel ne dira rien. Il ne remettra en cause ni ses copains et coquins du PS, ni, tout simplement, cette putain de République qui suscite, encourage, stimule et aiguillonne toutes ces pratiques tordues qui lui sont aussi consubstantielles que le mensonge par omission est consubstantiel à cézigue.

 

Et en prime, cet abruti nous débite ses salades à sens unique avec force effets de style, ronds de gorge, râclements de latynx, tessiture travaillée, ton choisi, bref il s’en faut de peu qu’il ne se prenne pour le mime Marceau ou Louis Jouvet, sauf que Louis Jouvet était un grand acteur et que le mime Marceau avait l'immense avantage de fermer sa gueule…

Lou amuie

 

mardi, 12 septembre 2006

Cachan qui s'en dédit...

Lou y es-tu ? Entends-tu ? Eh bien, oui, j’y suis et j’entends les sympas et réitérées sollicitations de celles et ceux que j’ai lâchement abandonnés au créneau, sans un au revoir ni même un mot d’excuse… Pas fière la Lou qui a profité de l’été pour s’esbigner en loucedé et fausser compagnie à de pourtant perspicaces, amicaux et passionnants débatteurs (-trices)…

Bon, donc un gros mea culpa définitif pour éviter de sombrer dans les interminables repentances à la mode, et me revoici, réveillée du long sommeil de la désertion, à traquer les cons au coin du bois…

Ca vous fait rien si je me repaye la balaskette, la Josiane de Cachan, tiers-mondisée jusqu’au

 

trognon, qui distribue sa soupe humanitaire dans Le Monde du 12 septembre aux côtés d’autres crapules politico-médiatiques du même métal (citons-les ces généreux à yacht privé, vacances à Phukett, résidences dans le Lubéron, comptes en Suisse, tableaux de maître, soirées de gala, fastueuses réceptions,  diamants à tous les étages, nuits des césars, budgets pharamineux et partouzes au clair de lune : emmanuelle béart, guy bedos, charles berling, josé bové, jack lang… que de la bonne !).

 

 

Et c’est quoi la soupe à Josiane ? Approchez vos gamelles pour la distribution :  

 "Ce dont il s'agit avant tout c'est de donner des droits à des gens qui vivent et travaillent ici. Ces personnes travaillent, elles participent à la richesse de la France. Elles sont employées au noir, mais c'est bien que notre économie en a besoin ! Quelque 200 000 personnes vivent aujourd'hui en France sans papiers, sans droits. C'est quoi à régulariser ? A peine trois, quatre stades de France... Il n'y a pas de débat sur ces toutes ces questions-là. On a besoin d'un vrai débat".

 

Cette, donc, balaskette qui a bien sûr toutes les caméras fixées sur son cul et les micros à ses pieds afin de mieux nous délivrer son capital message oublie seulement deux ou trois choses :

 

-que régulariser c’est forcément créer un appel d’air pour des milliers d’autres clandestins qui vont venir aggraver leur propre situation et la situation d’un pays rongée par l’idéologie et incapable de mettre en place une vraie politique d’immigration.

 

-que ceux qui souffrent le plus des problèmes d’insécurité, de délinquance, de désocialisation, c’est pas les bobos pleins de blé dans son genre qui, eux, ont les moyens de se mettre à l’abri des dégâts collatéraux des scuds perdus de l’immigration subie, mais les pauvres, pour lesquels elle a tant de compassion lorsqu’ils sont blacks et tant d’indifférence lorsqu’ils sont pâles, et parmi les pauvres, un certain nombre … d’immigrés qui souffrent justement d’être assimilés à la racaille.

 

-qu’on ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments et que  montrer son cul ou sa frimousse sur les écrans en compagnie de michel blanc ou de depardieu, ça donne pas vraiment l’équivalence pour Sciences-Po.

 

-que ces sans-papiers qui « participent à la richesse de la France » participent au moins aussi largement à son appauvrissement et à son déclin.

 

-que les principaux responsables de ce bordel ça n’est pas les pauvres bougres qui s’embarquent sur des rafiots mais les cons dans son genre…

 

-et qu’enfin, plutôt que régulariser 200.000 personnes, on pourrait peut-être tout simplement envisager un échange citoyen…

 

Avec le putain de réseau de relations médiatico-mondaines que tu as, ma biche, tu dois bien pouvoir trouver 200 .000 autres cons de ton gabarit (acteurs cocaïnisés, cinéastes défiscalisés, politiciens véreux, intermittents permanents, journalistes aux ordres, penseurs uniques, galeristes ripoux…). Tu nous amènes toute cette crème passer 15 ans au Mali dans la case de l’oncle Bongo, et en échange, no problem, on garde ceux de Cachan dans leurs résidences secondaires. Et en 2021 on en reparle et on prolonge même la carte de séjour. Ok , ma poule… ?

 

Lou retrouvée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi, 19 juillet 2006

Parasites...

Le Monde du 18 juillet : Nomdedieu de vabres aurait été agressé à coups de tomates et de féroces hurlements par des intermittents du spectacle, dans le cadre, bien sûr, du festival d'avignon.

Que le ministre de la culture qui se déculotte plus vite que son ombre se prenne quelques scuds arrivés à maturité, c'est pas la Lou qui va s'en plaindre. mais que les courageux scudeurs soient des intermitteux qui commencent à sérieusement nous échauffer, et qu'ils réalisent cette performance aux cris de "on en veut pas de cette société-là !", voilà qui atteint des sommets...

Ils veulent quoi, comme société, les intermités ? Une société d'artistes auto-proclamés et soigneusement cooptés dans le sérail, grassement payés, subventionnés, allocationnés, rétribués par l'Etat bourgeois, pour se trémousser sur scène au son d'une porte qui grince et d'un tam-tam asthmatique, bredouiller du Racine en slip à carreaux tout en sautant sur un pied, conchier déontologiquement des critiques qui en redemandent, bref, exposer jusqu'à plus soif un ego surdimensionné, le tout enrobé dans le papier de soie labellisé d'une rebellion subversive radicalement insoumise...

Eh bien, j'm'en vas vous dire, moi : mon plombier, il a d'abord dû passer son Cap. Ensuite, se faire une clientèle, la fidéliser, serrer la ceinture lorsque la concurrence était trop rude, investir dans du matos performant, changer le fourgon, renouveler l'outillage, négocier avec les fournisseurs, payer le percepteur... etc... Et tout ça, sans la moindre allocation intermittente ni la plus petite subvention cultureuse. Et pourtant, lorsqu' il chante la Traviata en cintrant un tube de cuivre de 16, il enterre grave, faites-moi confiance, tous ces connards d'artistes permanents et intermittents qui se prennent pour che guevara au moment précis où ils crachent dans une soupe à laquelle ils n'arrêtent pas de s'abreuver... Beuark !

[Message perso : Cadichon a raison de me reprocher cette absence non annoncée. Et Lapinos est généreux de me prêter ce camp de résistance auquel je ne suis pas allée... Lou se la jouerait-elle festiva festiva ? J'espère que non. Mais un coup de chaud, un brin de rando, et puis, faut bien le dire, la désagréable impression de ne pas pouvoir toujours suivre (faute de temps, mais aussi, hélas, d'arguments !) les longs débats diesiraesques m'avaient filé un léger coup de blues... Mais je recolle, enfin, j'essaie de recoller au peloton...]

Lou infidèle...

mercredi, 12 juillet 2006

Petit florilège d'un ordonaire matin de juillet...

Au menu, ce matin :

-Zizou toujours, désormais victime de l'affreux raciste Matterazzi. Remember : lorsque Barthez cracha sur un arbitre marocain, les spécialistes de la circonstance atténuante ne montrèrent point autant de sollicitude. "Plus l'offenseur est blanc et plus grande est l'offense" aurait presque dit Corneille...

-Tiens, le "Premier pouvoir", l'émission d'Elisabeth Lévy, le samedi matin sur francecul, une des rares émisions libres, est supprimé. Tout va très bien au pays de la langue de bois. N'oublions pas qu'Elisabeth Lévy publia, il y a quelques années, "Les Maîtres Censeurs", où elle crachait volontiers dans la soupe médiatique...

-La petite merde Luc le Vaillant (tu parles d'une vaillance !) qui, dans Libé, ironise sur Ségo neu-neu et Ségo gnan-gnan. Ne nous réjouissons pas trop vite. Si Libé-Rothschild se met à tirer sur Ségo, c'est simplement parce que la madone des isoloirs, pour des raisons entre autres électorales, se met à croiser, de temps en temps, le chemin du bon sens et les sentiers des valeurs traditionnelles... Et ça, à Libé, on supporte pas.

-Autre merde, l'habituelle des matins de francecul : olivier duhamel, qui, dans sa chronique de ce matin, intitulée "Monocratie monozygote" s'offusque des jumeaux polonais qui se passent la rhubarbe et le séné alternativement.  Deux ou trois remarques : on savait pas jusque là que le monozygotisme était une tare, et cette attaque, par monsieur le professeur de droit constitutionnel duhamel, d'hommes politiques sur des critères physiques nous ramène, n'est-ce pas, ducon, aux heures les plus sombres de notre histoire. Sauf que le duhamerde a bien sûr une excuse valable : les gemello-polonais sont d'extrême-droite ou presque, ce qui autorise toutes les dérives. Quant au monozygotisme monocratique, les chroniqueurs de francecul en connaissent un rayon : tous clonés identiques, de duhamel en demorand, de demorand en badou, de badou en adler, d'adler en laporte, de laporte en lebrun... etc... etc... à nous seriner, sur notre pognon, les mêmes litanies gaubobochoïdes en boucle, 24 h sur 24, depuis des années...

Lou juilletiste...

lundi, 10 juillet 2006

Merci Zizou...

Merci Zizou d'avoir cassé toi-même, par ce coup de boule salvateur, la statue que tous ces cons de journalistes arrêtent pas de dresser à ta gloire...

Merci Zizou de les avoir forcés, ainsi, à nous montrer ton négatif, tes douze cartons rouges, tes coups de boule si peu sportifs et tes coups de crampons rageurs qui font honneur à l'éthique coubertienne.

Merci de leur avoir fait ravaler leurs "maestro, génie, magicien, créateur..." et autres superlatifs hyperboliques qui désormais sonnent un peu faux.

Merci d'avoir pu, grâce à toi, voir ton ami drucker, cette merde télévisuelle, dans ses vacances de pacha sous les cigales provençales, affirmer, sans l'ombre d'une preuve que tu avais eu droit à une insulte à "caractère raciste et xénophobe".

Merci d'avoir montré à tous que "black-blanc-beur" ça suffit pas vraiment à faire une génération de sportifs exemplaires, loyaux, sains et respectueux.

Merci du silence éloquent et lâche de lilian thuram, monsieur anti-le-pen de service.

Merci d'avoir pu apprendre ainsi que tu gagnes 10 milliards anciens par an et qu'on peut être une chance pour la France et un  minot de la Castellane sans pour autant être franchement partageux.

Merci de nous avoir permis de voir ce con de chirac incapable d'articuler trois mots d'accueil sans un papier sous le nez, et dire, lui qui se déculotte devant bouteflicka et qui arrête pas de battre la coulpe de la France, lui qui est infoutu de donner autre chose pour nourrir l'imaginaire collectif du pays que 23 mecs pleins de fric à la poursuite d'un ballon, et dire, donc :"C'est ainsi qu'une nation se dépasse pour accomplir une épopée collective."...

Un regret quand même, Zizou : que tu aies pas réservé ton coup de boule majestueux à la poitrine de Chirac sur le perron de l'Elysée. Il insulte la France largement autant que ce que Matterazzi a pu t'insulter...

Lou footée...

jeudi, 06 juillet 2006

Dop, dop, dop, tout le monde adopte dop...

Début juillet, toujours, toujours la complainte de ces connards d'intellos qui viennent baver sur le sport spectacle, le sport dopage et nous ressortent leur grande et radicale opposition morale au Tour de France, ses pompes, ses oeuvres, leur farouche haut-le-coeur éthique devant ces coureurs transformés en vitrines publicitaires et en pharmacie ambulante, bourrés d'epo, de sang réoxygéné, de substances diverses et variées qui les aident à escalader l'aubisque, le tourmalet et l'alpe d'huez en sifflotant la traviata...

Bon, ok, la pub c'est caca, la dope c'est de la merde, c'est pas la Lou qui va vous dire le contraire. Mais ce qui la fait gerber, la Lou, c'est que ces mêmes cons à l'offuscation facile et au récriement récurrent devant les turpitudes du tour de France restent muets comme des carpes lorsqu'il s'agit des grands noms du show-biz ou de la scène publique, cocaïnisés jusqu'au trognon et qui vivent des subventions largement accordées par des culturo-politiques de merde avec notre pognon.

Est-ce qu'on fait pisser olivier py dans un bocal à la fin de ses spectacles ? Quand angelin preljocaj a fini de se trémousser sur scène, on lui fait une prise de sang ? Lorsque roger planchon, antoine vitez, patrice chéreau, jan fabre, joseph nadj, edward bond, robert cantarella (oui je sais y en a qui sont morts sur le nombre, heureusement..) et toute l'armée des cons qui nous imposent leur ego hypertrophié sur les scènes publiques et les tréteaux subventionnés ont pondu leur merde ésotéro-artistique dans la Cour d'Honneur, est-ce qu'on va fouiller leurs petites armoires perso ou le coffre de voiture de leurs soigneurs pour y découvrir la source dopaminée de leur inspiration ?

Bon. Alors, les cons, arrêtez d'emmerder charlie gaul, bobet, darrigade ou bahamontès qui valent cent mille fois mieux que vous et laissez-moi regarder tranquille la joie d'antonin magne franchissant la ligne d'arrivée un pneu de vélo autour du cou...

Lou petite reine...

mercredi, 05 juillet 2006

Justice, qu'ils disent...

C'est bien connu : les flics sont d'horribles brutes avinées, machistes, violentes, violeuses... etc... et c'est bien pour cela qu'il faut que les "garde-à-vue" soient filmées dès la première minute, pour bien s'assurer que les monstres à galon n'extorquent pas des aveux et ne faussent pas le déroulement serein de la justice.

Bon. Ok.

Mais les avocats ne sont-ils pas, très souvent, d'infâmes salopards qui pensent qu'à leur pognon (ou à leur idéologie de merde) et donc à satisfaire le plus possible leur client, quitte à embrouiller la justice et à faire acquitter de sombres assassins, d'abominables pédophiles, des prévaricateurs et concussionnaires en tous genres...

Qu'on filme les flics, ok. A condition toutefois qu'on filme également, dès la première seconde de la première minute, et qu'on enregistre, toutes les rencontres entre un avocat et son client.

D'accord, Messieurs des Barreaux ? D'accord, messieurs des Droidlom ?

La boîte à image va chauffer...

Lou mal barrée...

lundi, 03 juillet 2006

Say what you want to racism...

Ce qui me fait profondément gerber dans l'antiracisme militant et conquérant, c'est :

-qu'il sert de fonds de commerce à toute une armée de cons qui n'existeraient pas sans lui.

-qu'il n'est jamais exempt d'arrière-pensées politiques et politiciennes.

-qu'il mélange joyeusement et sciemment racisme véritable (biologique, on va dire) et simple xénophobie ordinaire des familles, voire simple affirmation identitaire un peu marquée.

-qu'il se veut évident, indiscutable, non négociable, bref dogmatique et totalitaire alors même qu'il est le fait des plus grands tolérants autoproclamés... L'impératif catégorique absolu devant quoi tout doit s'écraser.

-qu'il est le cousin germain et le cheval de troie de l'idéologie du métissage forcé et bienfaiteur.

-qu'il est incapable, dans sa fureur purificatrice et son aveuglement bien-pensant, de prendre en compte le minimum de réalité sociologique (notions de seuil, d'inertie culturelle, de mentalités...).

Ceci dit (et j'ai sans doute oublié quelques autres sources gerbogènes capitales), voici la suite :

Peut-on, sans encourir les foudres des vigilants, poser la simple question : Pourquoi le racisme est-il interdit ? Est-ce que le kantisme est interdit ? Est-ce que l'athéisme, le spiritisme, le magnétisme, le bougisme, l'olympisme, l'idéalisme, l'aristotélisme, le parallélisme, le pédantisme, le sybaritisme, le mutisme... sont interdits ?

Pourquoi le seul racisme (en fait il faudrait y ajouter le négationnisme et le nazisme...) ? Et pourquoi interdire une idéologie lorsqu'on se prétend les champions of the world de la Liberté majuscule, de la Raison universelle et de la Tolérance généralisée ? Y a un blème, là.

Une idéologie, ça se discute, s'argumente, se réfute à coups de pour, de contre, de pourquoi pas et de ptêt bèn qu'oui, mais quelle idée primitive, et même première (hommage au quai branly), quel comportement de primate que de brandir le bâton et la toge... L'argumentum baculinum était déjà moqué par Molière, ce grand pourfendeur de cons, et c'est celui-là justement que ressortent de la naphtaline les libérés-libéraux d'aujourd'hui... Comme dirait feu Coluche : "J'me maaarrre !".

Qu'on interdise les actes de violence, les insultes, les agressions, ou les incitations à tout ça, ok. Mais qu'on interdise la pensée, là, ça m'la coupe  (enfin...) ! Il y aurait donc des pensées indignes d'être pensées, des zones du cerveau à lobotomiser de toute urgence, des mots à rayer des dictionnaires bien-pensants... Normalement, c'est la discussion argumentée qui détermine ce qui est de la pensée et ce qui est de la daube, et non pas les gros yeux menaçants de Madame PenséeUnique... Bon, je dois être un brin naïve...

Mais quand même, imaginons une Lou quelconque, pas moi, une autre, une lambdette, qui penserait que les Noirs sont meilleurs pour la course à pied mais moins bons en mathématiques que les Blancs, ou les Corses plus feignasses que les Picards mais moins picoleurs de genièvre... Ces convictions-là sont peut-être archinulles et il me suffira de lui présenter alors le fils black de ma copine togolaise qui vient de réussir son bac S avec mention bien mais qui est unijambiste ou le fils d'un de mes potes d'Ajaccio qui bosse 15 heures par jour pour se payer sa dose de brucciu, pour lui apprendre à se méfier de l'essentialisme... Au lieu que si je lui mets mon poing sur la gueule, l'évolution de sa réflexion sur les mérites comparées des maliens et des serbo-croates est pas vraiment certaine... Et je suis pas sûre non plus que si sa Majesté mouloudaounit deux la traîne devant la 17° chambre ça aura l'effet voulu...

Bon, c'est peut-être un peu long pour aujourd'hui, et, avec cette chaleur, je fatigue... A bientôt.

Lou caniculée.

PS : J'ai oublié d'énoncer l'essentiel, à l'usage des cons et des mal-entendants : je suis même pas raciste. Mais j'ai aucun mérite, c'est comme ça. Par contre, que mouloud se réjouisse pas trop vite : je suis pas raciste, mais je suis achement anti-antiraciste... car moins par moins font pas toujours plus...

samedi, 01 juillet 2006

Say no to racism...

Le hasard d'un zapping malheureux m'ayant conduite au début du quart de finale Allemagne - Argentine, j'ai eu droit, comme sans doute dans tous les matchs, à l'inévitable banderole "Say no to racism !". Banderole qui se décline en pin's, épinglette, jingle, pancarte, panneau, affiche, refrain, comptine... dans toutes les églises, écoles, radios, télés, maisons de la culture, centres sociaux, mairies, crèches, hôpitaux, maternités, cinémas, théâtres, bibliothèques, défilés, rassemblements... et autres rendez-vous sociaux...

Ainsi donc, dans cette démocratie d'enfer que les pères fondateurs nous ont léguée à coups de guillotine et qui devait faire fuir le dogmatisme obtus et les obscurs préjugés au profit des lumières d'une raison enfin raisonnante et ignorant les tabous, au profit également de la seule magnifique liberté et l'autonomie enfin conquise du citoyen désormais souverain et délibérant, non seulement il est interdit (sous peine de mille ennuis judiciaires plus corsés les uns que les autres) de dire oui au racisme, mais il semble bien qu'il devienne bientôt obligatoire d'y dire non...

Voilà qui me paraît laisser une marge somme toute assez réduite à la pensée libre, isn't it...?

Quel régal, la démocratie !

Lou, même pas raciste...

vendredi, 30 juin 2006

Salaud, Serge !

Pathétique, le dernier édito du beau Serge dans "Libé-Rothschild" d'aujourd'hui...

Acte I : Le sacrifice. Je pars, car c'est le seul moyen de sauver la chose.

Acte II : l'autosatisfaction. Nous fûmes géniaux. Florilège :"l'un des plus beaux quotidiens du monde... nous avons bouleversé la presse quotidienne en France...nous avons accompagné et raconté l'histoire d'un tiers de siècle... Libération, marque généreuse, capital d'intelligence, forum crucial..."

Acte III : la fortune anonyme et vagabonde. Jouissif de voir le révolutionnaire soixante-huitard, l'ex de la Gauche prolétarienne, ne causer désormais qu'en termes de financements, capitalisation, recapitalisation, externalisation, plans de redressement, actionnaires... Lénine reviens, July est devenu bourge...

Acte IV : le plan B que refuse rothschild...

Acte V : les remerciements. Une palanquée de remerciements, avec quand même un oubli de taille. Serge a oublié de remercier l'Etat et les différents gouvernements de droite comme de gauche qui lui ont filé, chaque année depuis 33 ans, pris sur les deniers des Français bien sûr, des centaines de millions de francs puis d'euros pour que Mr July puisse poser son cul dans une limousine anthracite et le tremper dans l'eau bleue de sa résidence des Alpilles.

Il a oublié de remercier les milliers d'établissements d'enseignement, collèges, lycées, facs, qui se faisaient un devoir et un plaisir de prendre 1, 2 ou 3 abonnements à Libé pour la salle des profs, l'administration, le CDI...

Il a oublié de remercier les annonceurs d'Etat (sncf, edf, gdf, air france, poste, télécom... etc) qui savaient prendre de pleines pages de pub pour mieux aider sergio à boucler ses fins de mois...

Il a oublié de remercier les mairies, conseils généraux, conseils régionaux, ministères, administrations diverses et variées qui s'abonnaient en masse à Libé pour manifester leur esprit de générosité boboesque, de rebellion tranquille et d'insoumission en veste saumon...

Et tout ça, Serge, et tout ce que j'oublie, c'est nous qui te l'avons offert, nous les contribuables à la con, les petits épiciers de merde, les plombiers consciencieux, les humbles du turbin ordinaire, les coincés de la générosité... tout ça, serge, c'est nos impôts et notre sueur...

Et t'as même pas un mot de remerciement. T'étais une merde boboformateuse, t'es en plus une merde d'ingratitude, Serge.

Allez, prends l'oseille et tire-toi...

Lou libérée...

jeudi, 29 juin 2006

Extrême-Slovaquie...

Titre affligé aujourd'hui, dans Le Monde : "La gauche slovaque s'allie à l'extrême-droite"

Que la droite, à l'occasion s'allie au monstre, c'est déjà l'horreur absolue et tous les plus efficients rites de purification s'imposent illico. Mais là, que la gauche elle-même trébuche dans le chaudron populisto-fasciste, voilà de quoi faire s'étrangler de rage tout le boboland de Paris-Plage...

Passons sur les alliances, accords, marchandages, ententes et magouilles diverses qui ont obtenu ce démocratique résultat. Et venons en à la conclusion de l'article : " Ce populisme triomphant qui s'impose dans les pays post-communistes se nourrit de nombreux ingrédients : dénonciation de la corruption, haine des élites, flou politique, besoin d'égalité, conservatisme culturel, euroscepticisme, anticapitalisme, nationalisme, auxquels s'ajoute un zeste de xénophobie."

Eh bien, moi, je vais vous dire, si c'est ça les ingrédients du populisme, je prends tout le paquet sans plus me poser de question et je m'en fais presque un programme. Bon, quand même, le "flou politique", pas terrible, mais il est inévitable car inhérent à la démocratie. Quant au "zeste de xénophobie", qu'on mette quatre roms et douze maliens dans les jardins privés de serge july ou sur le siège arrière du 4 X 4 à colombani, et m'étonnerait fort qu'ils ne développent pas très vite, eux aussi, un... comment dire... zeste de xénophobie, qui a très vite fait de devenir la chose du monde la mieux partagée...

Lou slovaque