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lundi, 01 novembre 2010

Relooking...

Et vous savez pourquoi elle a gagné, Dilma ? Tout simplement parce que six mois avant de sortir de l’ombre, elle a passé huit jours à se faire refaire le portrait… changer sa vilaine tronche de matrone ringarde et acariâtre en un minois présentable de Lula’s girl, minois que lui avaient prescrit ses centaines de conseillers en communication… au trou les lunettes… coupe-moi ces cheveux de vieille dondon… et que je te liposuce par devant… et que je te lifte par derrière… une goutte de mascara, un soupçon de rouge vermillon…  là… impeccable… on touche plus rien… nickel… avec cette gueule, ma chérie, tu devrais faire 56% au second tour… Et hop, pile poil la magique prédiction… notre Dilma nationale, fille naturelle de Lula et de la chirurgie esthétique, se retrouve « presidente » avec l’émotion qui déborde de tous les soutiens-gorges, drapeaux rouges comme s’il en pleuvait, et, bien sûr, toute la médiacratie à deux genoux devant la nouvelle déesse qui tombe à pic pour remplacer un Obama, un peu fatigué dans les sondages, qui risque de trouver amère l’heure du thé…

Bon, à vrai dire, la Dilma, warum nicht ? Ça ou autre chose, ça m’étonnerait quand même que les favellas se résorbent en huit jours ou que la transamazonienne soit transformée demain matin en piste cyclable…
Mais là où ça devient du grand comique, c’est de voir et d’entendre tous nos démocrates patentés, sectateurs de Montesquieu, adorateurs de Jean-Jacques, hisser le grand pavois de la victoire des peuples, de la citoyenneté triomphante et de la maturité politique enfin advenue au pays du Pain de Sucre, alors que, comme toujours et partout, la désignation de celui ou celle qui va diriger le pays pendant quatre, cinq ou sept ans tient beaucoup plus de l’élection de Miss France et du formatage médiateux que du grand oral de Sciences-Po…

La démocratie n’est rien d’autre, depuis les origines, et ne sera jamais rien d’autre qu ‘une immense mascarade où les dents blanches de Lecanuet, le col roulé de Giscard, le sourire crispé et florentin de Mitterrand ou les talonnettes de Sarkozy remplacent ce degré zéro de la pensée politique qu’est la désignation par les urnes du Chef de l’Etat…

Partout et toujours, de toutes façons, on n’élit jamais que Jacques Séguéla…

Lou rollexée...

samedi, 30 octobre 2010

Mouché Dahan !

Que Philippe Val se retrouve dans le camp des abominables censeurs, des infâmes collabos, du Medef honni, des patrons abhorrés et de sarko-la-honte, ça me ferait plutôt marrer… Voir comment finissent les petits marquis de la rébellion , les jeunes cons de l’insolence, les anars de bazar, les Hess, les Val et tant d’autres inanes bibelots devant les hochets du pouvoir et les ors de la majesté, c’est carrément du La Fontaine dans le texte, la musique des vers en moins…

Mais par contre, devoir une fois encore se farcir, pendant au moins trois semaines, tout le grand mélo de la corporation des amuseurs publics, à propos de l’insipide Dahan, je sens que ça va vite me gonfler…

On avait eu Porte et Guillon, deux sous-merdes à mutinerie sélective et à coefficient artistique archi-nul (fallait voir Guillon ânonner  son texte à deux balles, le nez rivé sur son papier comme un potache de radio-bahut, sans la moindre étincelle non pas de génie, mais seulement de fantaisie…), et voilà qu’on va avoir en prime time Gérald Dahan saint et martyre, tout pareille merde au Guillon, c’est-à-dire grassement payé par nos ronds pour laborieusement allumer, sans preuves ni risques, c’est quand même plus facile, des pétards de monoprix sous les pieds de politiciens de mes deux qui, finalement, n’ont que ce qu’ils méritent, tant ils feraient mieux de rester bosser dans leurs ministères plutôt que venir se faire adouber par les médiateux en tous genres dont le seul véritable objectif, outre le formatage matraqueur dont ils sont les dociles instruments, n’est jamais d’informer mais toujours de faire de l’audimat…

Finalement, Val, en même temps que Dahan, t’aurais viré l’Alliot-Marie, ç’aurait été au moins aussi juste et le remaniement en eût été grandement facilité…

Lou ministrable...

jeudi, 28 octobre 2010

Transformateur...

Il y avait jusque là Montaigne et La Boétie, Erckmann et Chatrian, Roux et Combaluzier, Romulus et Rémus, Charybde et Scylla, David et Goliath… il y aura désormais Bouna et Zyed, les deux super-héros du 5° anniversaire, promus soudain au rang de grande cause nationale par les vertus conjuguées de la fée électricité et de toute l’inévitable cohorte d’ordures médiatiques pour qui une banlieue qui flambe et qui reflambe c’est, outre deux gamins qui crament, quelques jolis scoops en perspective…

Et les magistrats ne voulant pas être en reste, voici nos encapuchonnés à hermine qui se disent que finalement, sans doute, probablement et peut-être, ça les étonnerait pas que l’innocence des flics soit pas si évidente que ça, qu’il faut bien consoler les familles, calmer les grands frères, caresser les avocats dans le sens du poil, dénoncer les inhumaines barres hlm,  et montrer haut et clair que l’on est toujours bien du côté du manche… Et nous voilà alors repartis pour un tour…

Alors imaginons une seconde que les poulets de la BAC, se doutant des risques encourus par les jeunes cons tellement bien intégrés qu’à 15 et 17 ans ils savaient pas lire les pancartes interdisant l’entrée du site et qui, rappelons-le, étaient en délit de fuite pour mieux sauver sans doute leur conscience tranquille, imaginons donc que les flics, voulant leur éviter de finir carbonisés, aient franchi, eux aussi, l’accès interdit et que les jeunes, croyant que les keufs étaient toujours à leurs trousses, aient donc, comme c’est arrivé, été électrocutés grave, que n’aurait-on pas entendu sur ces salauds de flics, pires que les milices de Poutine, qui poursuivent de jeunes gamins innocents jusque dans les chiottes et sont donc cause directe de leur mort !

Et là, on vous rassure, braves gens, on aurait pas refait le procès, les investigateurs fous de joffrin-rothschild seraient pas allés gratter longtemps les poubelles de l’histoire et le syndicat de la magistrature se serait vite fait fendu d’un communiqué pour se féliciter de ce que justice avait enfin été rendue, et la Licra, avec nos subventions, aurait offert le champagne à tout le quartier…

Lou wattée...

mercredi, 27 octobre 2010

Pétain, enfin...

A vrai dire, j’étais assez inquiète, ces derniers temps… Avec les manifestations des jeunes cons pour leur retraite et les ordures marseillaises en installation d’art contemporain sur les trottoirs, ça faisait bien trois semaines au moins qu’on n’avait plus entendu les vigilants vigiler… Il n’y avait donc plus d’ « heures sombres de notre histoire », d’ « affreux fachîstes complotant », et nul ne savait où étaient passés les « zorribles nazis de jadis » ?

Bref, j’étais fort en souci pour ces messieurs-dames de la Licra et tous les klarsfeld, père, fils et saint-esprit, étrangement muets et probables victimes d’une extinction de voix les empêchant de tenir leur ordinaire commerce de dénonciation hebdomadaire…

Mais le pire n’étant jamais certain, voici qu’enfin les Justes parmi les Justes et mouchards parmi les mouchards ont retrouvé de quoi moudre leur habituelle farine, rouvrir leur boutique de délation et donner de la voix de leurs maîtres…

Car la monstruosité abominable, l’indicible horreur absolue, ils l’ont vue, là, en direct, sur les murs de la salle du conseil municipal d’un petit village du Calvados : le portrait du Maréchal Pétain, trônant comme si de rien n’était au milieu des portraits des autres chefs d’Etat français depuis 1871…

Trompettes alors de sonner l’hallali, embouchées tour à tour par les historiens de service et les magistrats aux ordres décrétant que « la portée symbolique que revêt le portrait de Philippe Pétain qui a supprimé la république pour mettre en place un état raciste et dictatorial » interdisait sa présence dans cette noble galerie !

On rappellera donc à ces historiens à la noix que c’est pas Pétain qui a supprimé la république mais que la Femme sans tête s’est supprimée toute seule en la personne d’albert lebrun et des 4 ou 500 parlementaires de toutes obédiences qui ont remis dans les mains du Vainqueur de Verdun les pleins pouvoirs, devant une situation dont ils étaient responsables mais qu’ils étaient incapables de gérer…

Quant au racisme, faudra qu’ils nous expliquent, les zistoriens de rien de rien, comment ça se fait que, au temps des ténèbres, dans les pays d’Europe sous entière domination nazie, 90% des Juifs ont péri, alors qu’en France 10% seulement ont subi le même sort. Tonton Philippe n'aurait-il pas bien fait son travail d'antisémite conséquent ?

Enfin, pour ce qui est de la moralité et de la « portée symbolique », libre à eux de préférer au « Travail, Famille, Patrie » du Maréchal, les apparts d’Estrosi, les sandwiches de Chirac à 400 balles pièce, les emplois fictifs de la mairie de Paris réglés à l’amiable avec les socialos, ou les diamants de Bokassa,  ou Mitterand mangeant deux fois par mois avec Bousquet, ou De Gaulle et le sang des pieds-noirs et des harkis, ou Deschanel en pyjama, ou les concussionnaires du Panama ou les Ballets Roses… Bref, y a une belle journée karcher à prévoir à Gonneville-sur-mer, mais va falloir acheter quelques « marines » au prochain week-end des peintres amateurs du village pour égayer un peu les murs de la mairie enfin propre…

Lou lavandière...

mardi, 26 octobre 2010

Delenda est Republica...

Dans l’affaire des retraites, le plus terrible c’est que ce sont les mêmes qui, depuis des lustres, demandent à l’Etat davantage de services publics, d’aides et allocations diverses et variées, de culture subventionnée, de syndicats soutenus, de handicapés revalorisés, de vieux chouchoutés, de nourrissons cocoonés, de pistes cyclables, de motos-crottes, de maîtres-nageurs-sauveteurs, d’eau et gaz à tous les étages, bref d’Etat-Providence à tous les coins de rue, ce sont ceux-là qui, justement, se battent avec le plus de détermination pour que surtout on aille pas les faire travailler quelques trimestres de plus !

Quant à savoir comment on va faire, dans un monde où les actifs sont de moins en moins nombreux, pour que le gouffre financier qu’a creusé un Etat toujours plus maman-poule finisse par se combler sous peine d’une ruine absolue du pays et d’un réveil particulièrement difficile, ils s’en foutent royalement… Moi, moi, moi, d’abord… et vogue la galère…

Et dire que la République devait nous ouvrir aux valeurs de solidarité, d’altruisme, de souci du bien commun et de citoyenneté partagée… !

Et dire qu’il y a encore des cons pour croire à ce foutu régime !

Dire qu’il ya, chaque jour, des centaines d’éditorialistes qui font semblant de s’intéresser aux guéguerres picrocholines du Parlement, aux rumeurs de remaniement, aux petites phrases de tel ou tel ministre ou ministrable…
Dire qu’on paye de nos ronds des milliers d’experts en politologie pour décortiquer des sondages, analyser des frémissements, gloser les déclarations d’un monde politique qui n’a d’autre ligne bleue des Vosges pour tout horizon que sa réélection ou sa côte de popularité…

Lou romaine...

dimanche, 24 octobre 2010

Bhl et Badinter sont dans un bateau...

Bon, je sais, ça risque de faire un peu long, mais faut ce qu’il faut, et le BHL nous les brise suffisamment grave pour qu’on prenne la peine de lui répondre dans le détail…

Voici donc l’article que le beau parleur philosophe a pondu ces jours-ci dans Le Point (c’était le 14 octobre), avec quelques commentaires en gras au fil de la lecture :

« Il y a Sakineh Mohammadi Ashtiani, bien sûr, condamnée à la lapidation et qui attend, depuis quatre ans, ainsi que 23 autres Iraniennes et Iraniens, de savoir si elle sera exécutée et comment.

Il y a Teresa Lewis, cette Américaine du même âge qu'elle, condamnée, comme elle, pour complicité dans le meurtre de son mari (encore que, dans son cas, et contrairement à Sakineh qui n'est, on ne le répétera jamais assez, coupable d'aucun crime, la complicité soit avérée, reconnue par l'intéressée et ait fait l'objet d'une demande de pardon solennelle adressée à la famille de la victime) - il y a Teresa Lewis, donc, cette simple d'esprit que l'on aurait dit sortie d'un roman de Faulkner et dont la mise à mort, le 23 septembre, à Jarratt, dans l'Etat de Virginie, par injection létale, n'a guère ému le monde.

Il y a, derrière Teresa Lewis, les 3 000 autres hommes et femmes (3 000 ! on croit rêver...) qui attendent, dans les pénitenciers de la plus grande démocratie du monde, l'heure de cet assassinat légal, annoncé, de sang-froid, dont la Cour suprême, dans un arrêt de 1972, avait pourtant déclaré l'inconstitutionnalité - il y a ces 3 000 femmes et hommes qui meurent de ne pouvoir mourir et dont l'attente même, l'insupportable attente, est la répétition quotidienne, monstrueuse, sans excuse, du supplice qui leur a été promis et dont une part croissante de l'opinion sait qu'il est indigne du pays de George Washington, John Kennedy, Barack Obama.

Il y a les dizaines de milliers de Chinoises et de Chinois qui se trouvent (mais c'est, hélas, moins surprenant) dans la même situation ; et il y a les mille et quelques d'entre eux qui, pendant la seule année 2009, ont été exécutés d'une simple balle dans la nuque - non sans que le prix de la balle ait été dûment facturé aux familles.

Il y a les 107 condamnés des couloirs de la mort japonais.

Il y a les exécutés d'Arabie saoudite, du Yémen, du Soudan.

Bref, il y a les presque cent pays où sévit encore, trente ans après son abolition en France, sous l'impulsion de Robert Badinter et François Mitterrand, ce meurtre légal qu'est le droit que s'octroie un Etat d'ôter la vie à certains de ses sujets ou citoyens. »

Bon, ducon, ok, ça fait plein de morts abominables, mais, un, ça serait sympa que tu te demandes cinq minutes si les 107 japonais, par exemple, étaient aussi blancs que neige ou jaunes comme safran que tu as l’air de le laisser imaginer alors même que tu connais rien au dossier…

D’autre part, c’est quand même bizarre de voir comment tu oublies dans ton admirable magnanimité de parler des centaines de milliers de victimes des assassins de petite vieille à tirelire, des salopards violeurs de joggeuses, des pédophiles multirécidivistes, bref de toutes les ordures qui ont sans doute jamais lu (ou peut-être trop lu, qui sait ?) les beaux discours humanitaires de tonton badinterne… Ces victimes-là, tu t’en tamponnes royalement, l’important étant d’être dans la magnifique posture à chemise blanche du compassionnel universel… Beuark…

« A tous l'on a dit et répété, dimanche dernier, 10 octobre, lors de la journée mondiale d'action contre la peine de mort instituée depuis sept ans par un regroupement d'ONG, syndicats et associations de juristes, que la peine de mort n'a aucun caractère dissuasif, qu'elle ne répare nullement le tort qu'a fait le criminel à la société et qu'elle ne protège en rien ladite société. »

Moi je veux bien qu’elle soit pas dissuasive, la peine de mort, mais, une, il faudrait avoir les stats d’une époque où elle était réellement appliquée pour en juger et non pas de ces époques de décadence où on trouvait que dix peines de mort par an exécutées c’était encore l’abomination de la désolation ; deux, je sens que tu vas avoir un peu de mal à me démontrer la non-dissuasion d’une peine qui supprime radicalement le crime en supprimant le criminel…

« A tous l'on a tenté de rappeler l'implacable et impeccable raisonnement de Robert Badinter, alors ministre de la Justice, dans son grand discours du 17 septembre 1981, prélude à l'abolition : la peine de mort, outre que son principe est philosophiquement intenable, repose sur l'impossible postulat de coupables " totalement responsables " et de juges " absolument infaillibles " . »

« Philosophiquement intenable », faudrait encore que la vieille baderne nous l’argumente son « philosophiquement intenable », plutôt que de se contenter de nous l’asséner du haut de son magistère de gendre de Bleustein-Blanchet…

Dis-moi, BHL, si les coupables ne sont jamais « totalement responsables » et si les juges ne sont jamais « absolument infaillibles », au nom de quoi tu t’arroges le droit, toi le plein aux as de Marrakech, le roi du dégrafé à col blanc, l’humanitaire à plume de paon, tu t’arroges, disais-je, le droit de laisser pourrir en tôle, dans des conditions indignes et abominables, des dizaines, voire des vingtaines ou trentaines d’années, des centaines de milliers de taulards ? Si on est sûr de rien, ni côté « coupables », ni côté « justice », faut vite faire ouvrir la cage aux oiseaux et laisser les vautours irresponsables se jeter sur des agneaux qui, finalement, en bien cherchant, ont peut-être une petite part de  responsabilité…

« Aux démocrates américains, en particulier, l'on a produit cet argument sans réplique ou qui, en tout cas, devrait l'être : le cas des condamnés à mort que l'on a fini par juger bon, aux Etats-Unis donc, de libérer (130 depuis 1972) ou, pire, que l'on a exécutés mais pour s'apercevoir, après coup, qu'ils étaient, en réalité, innocents (huit, aux Etats-Unis toujours, sur la seule période qui court de 1989 à 2004 ; sans parler de ce Chinois, Teng Xingshan, exécuté, en 1989, pour le meurtre d'une femme... retrouvée vivante en 2005 !) - à ceux, oui, des démocrates américains qui chicanent, ergotent et se perdent en conjectures sur les risques que fait courir aux honnêtes gens le juge qui laisse la vie sauve à un criminel, l'on a opposé l'axiome de Maïmonide : " il est plus satisfaisant d'acquitter des milliers de coupables que de mettre à mort un seul innocent ". »

Huit bonhommes peut-être innocents exécutés en 15 ans aux States ! Et c’est ça qui te fait chialer ! T’as vraiment rien d’autre à faire ! C’est à dire une erreur judiciaire tous les deux ans sur des centaines de milliers d’affaires jugées !

1914-1918, un million cinq cent mille jeunes français couchés froids et sanglants pour défendre le pays… 1940-1945, six millions (ou peut-être un peu moins, je te l’accorde, le chiffre n’est pas vraiment fixé) de Juifs morts en déportation ou ailleurs… Chaque année, 5 à 6000 morts sur les routes de France… Tu crois pas que le badinter devrait vite fait intenter un procès aux allées de platanes insolemment dressées le long des routes de France ?

« Cela suffira-t-il ?

Et y a-t-il le moindre espoir de voir, sinon le monde, du moins cette partie du monde dont on attend qu'elle donne l'exemple et qui, de fait, le donne, rallier, sur ce point, le cercle de la raison qui est aussi celui de la justice et qui implique l'adoption, au moins, du moratoire recommandé par la résolution 62/149 des Nations unies, en date du 18 décembre 2007, et déclarant la peine de mort contraire à l'esprit de la Déclaration universelle des droits de l'homme ?

Si tu savais ce qu’on s’en balance de la Déclaration de mes deux ! A part toi, et encore, j’y crois pas, et badinterne, que j’y crois guère plus, tu en connais combien qui se la repassent en boucle chaque soir sur la table de nuit avant « Les Experts » ou « Desperate housewives », ta Déclaration ? Le Décalogue, il était en bonnes pierres du Sinaï, et il est arrivé sur terre 3 ou 4000 ans avant les Déclarateurs Universels, et ça empêchait pas les confessionaux, à l'époque où les curés confessaient encore, d'être pleins tous les samedis... Alors tu vois un peu l'efficace de ta Déclaration à la con...

La peine de mort n'est pas une peine, c'est un crime. »

Bon, ok, c'est gentil, on sent l'intime conviction, mais si tu pouvais argumenter au lieu d’asséner, ça faciliterait le droit de réponse…

« La peine de mort n'est pas un acte de justice, c'est un acte de barbarie. »

Et si moi je dis le contraire, dis, BHL, comment on fait ? On se tape sur la gueule ? Tu donnerais quelques pro et contra, je pense que ça pourrait faire avancer le schmilblicq philosophique... C'est quand tu veux...

« Répondre au crime par le crime, ou à la barbarie par la barbarie, n'est ni dans la définition ni même dans l'intérêt des Etats. »

Tout le problème, ducon, c’est que, putassier en diable, tu utilises le même mot (« barbarie », « crime ») pour parler de réalités totalement différentes… Tu les as faites où, tes études de philo ? Dans les piscines de Marrakech ?

« Et c'est pour ces raisons que le combat contre ce que Camus nommait la " peine irréparable " doit être, en effet, un combat mondial. »

Ce qui est irréparable, chez Camus, c’est surtout la Facel Véga qu’il a pliée contre un platane, un beau jour de janvier 1960, sur la nationale 6, en lui donnant et en se donnant, quelle inconséquence ! la peine de mort …

« Pour Sakineh, et en mémoire de tous les autres, il faut militer pour l'abolition, partout, de la peine irréparable.

Que la lapidation soit la forme la plus sauvage de cette peine ne peut ni ne doit rendre aveugle à la sauvagerie qui est au coeur de la peine de mort comme telle.

Tout le reste n'est que tartuferie, cynisme, double langage - et défaite, assurée, de l'esprit »

Bon, finalement, BHL, ta dernière phrase, je vais peut-être pas la commenter, tellement elle définit à merveille ta prose et ta posture de merde… Ciao, l’artiste…Va vite rejoindre arielle dans ses ébats luxueux pour public de friqués… Re beuark…

Lou nux vomica...

 

 

jeudi, 21 octobre 2010

Les enc... de M 6...

Et sur M 1, M 2, M 3, M 1000 (M, ça veut dire Merde, au fait ?) c’est du pareil au même. Tous les mêmes vérolés journaleux chasseurs de scoops… A qui dégainera le premier, trouvera l’info qui buzze grave, l’audimat qui fait tout péter… tous paparazzi de merde, à interviewer les plus connards déjantés, barbare urbain, casseur radical, au nom, bien sûr, si tu leur poses la question, du droit à l’info, du devoir sacré de formater au quotidien la tronche des zauditeurs, de la déontologie de mes deux et de la transparence à donfe, sauf, quand même, la transparence, en ce qui concerne leurs salaires à ces ordures, le salaire de leur patron, celui du présentateur… que là, c’est l’opacité absolue, brouillard tellement trop épais que pas moyen d’y voir goutte…

Combien gagnent Monsieur M 6, Monsieur M 1, M 2, M 3… etc… chut… secret d’Etat… grande fraternité des requins… Monsieur Populo n’y a pas droit… Y a quand même des limites à la glasnost…

Bon, donc, ces connards de M 6, avec la gueule enfarinée de la petite meuf de service à la présentation, d’interviewer, là, à midi 45, y a pas un quart d’heure, deux petites frappes lycéennes sur fond de caillassage urbain, avec en conclusion magnifique  l’inévitable grand frère médiateur « chance-pour-la-France » qui explique gentiment la légitimité du pétage d’abribus, des pneus enflammés, des flics caillassés et de la colère des merdeux en question …

Et qu’importe la pub faite à ces deux connards qui vont envoyer ça en boucle sur leur facebook ou leur ipod de pauvre malheureux  sans le sou… et redoubler alors l’envie d’en découdre et de passer à la télé de milliers d’autres petits cons à capuche… Qu'importe, pourvu que M 6 soit la première à arriver sur les lieux !

Et puisqu’on y est, tiens, aussi, aujourd’hui, toujours la télé pourrie, le méga scoop à bien passer visible en permanence : que l’un des deux flics, « responsable », bien sur, de l’accident des deux jeunes crapules à moto, à Villiers-le-Bel, y a deux ou trois ans, l’un des deux flics va être mis en examen… Sonnez clairons, jouez trompettes…Et allez que je te remontre plein écran les émeutes de l’époque, des fois qu’on en aurait pas assez du bordel quotidien de Lyon ou Marseille… Et l’avocat des familles, autre sacrée pourrie corporation, d’y aller de sa victoire de la morale, du droit et, mais en voix off, la victoire de ses émoluments enfin assurés…

Et voilà… je vais encore gerber mon repas… et c’est le trou de la sécu qui va morfler… Beuark… !

Lou pas bien...

Montesquieu, peuchère !

Ils y croient, ces cons, à leur démocratie de merde, ou ils y croient pas ? Ils y croient à ce régime merveilleux issu des Lumières qui remplace l’obscurantisme à front bas, les ténèbres du Moyen-Age, le despotisme absolu et la discussion à bâtons violemment rompus sur la tronche du contradicteur par l’argumentation rationnelle, le dialogue pondéré et la controverse douce, paisible et limpide d’où jaillit forcément la vérité toute nue ?

Si oui, c’est quoi ces histoires d’ « écouter la rue », « entendre la base », « prêter l’oreille à la colère des quartiers » ?

Ils servent à quoi nos 500 connards de députés, et autant de sénateurs, à salaires mirobolants, retraites dorées, cabinets pléthoriques et voitures de fonction, qui font leur cinéma ou leur sieste sur le velours rouge sang de l’Assemblée nationale ?

Pourquoi ne pas transformer alors, illico, le Palais Bourbon en logements sociaux et le Palais du Luxembourg en parking de proximité ?

Si c’est la force brute des casseurs d’abribus, les oreilles cachées de Bernard Thibault ou la niaiseuse du Poitou battant le pavé en escarpin de chez Dior qui doivent faire la loi, pourquoi ne pas se débarrasser tout de suite et sans le moindre regret de ce parlementarisme où rien ne se décide qui n’ait déjà été décidé ailleurs… ?

Lou persane...

mercredi, 20 octobre 2010

Médias de chiottes...

Au lieu de nous faire entendre et voir aux Infos, en boucle, chaque soir, toujours les mêmes braillards à drapeaux rouges, les mêmes égéries boutonneuses, les mêmes passionarias de carnaval, les mêmes syndicalistes de grand soir et les mêmes ségoléneuses de manifs, si les journaleux avaient deux sous d’intelligence et trois francs d’honnêteté, ils iraient interviewer par les temps qui courent non pas les moins de 10% de singes hurleurs de slogans à la con qui se prennent pour Che Guevara parce qu’ils se sont grimés l’autoportrait en rouge vermillon, mais les 80% qui bossent, qui en chient dans les transports en commun immobiles, qui font la queue aux stations-service, qui voient leurs voitures cramées, leurs commerces saccagées, leurs quartiers beyrouthisés… et là, on entendrait une autre musique.

Mais ceux-là, bizarrement, nos chasseurs de scoops les ignorent, nos informateurs rigoureux s’en tamponnent, nos investigateurs fous ne savent même pas qu’ils existent. Et c’est ainsi qu’on entretient dans le pays l’idée d’un climat insurrectionnel qui va de soi et le sentiment qu’il convient finalement de se rallier à un mouvement d’autant plus majoritaire sur les écrans qu’il est minoritaire dans la réalité.

Et les connards du CSA, au fait, les chronométreurs fous de l’égalité médiatique, les garants de la démocratie des étranges lucarnes et de l’équilibre des éditoriaux, ils font quoi pendant ce temps ? Ils regardent Derrick ?

Lou à sec...

lundi, 18 octobre 2010

Papier d'un retour au pays natal...

Bon, vous le connaissez, vous, Aiat Fayez, écrivain ? Moi non, mais j’ai lu sa prose dans Libé, vendredi, avec ce titre finalement assez sympathique : « Je fais mes valises. »

Et pourquoi il s’en va, monsieur l’Ecrivain ? Parce qu’il en a assez du mépris des Français qui, paraît-il, le toisent, le regardent autrement, l’observent de cette manière qui ne lui permet plus de se balader dans Paris, le sourire aux lèvres et le regard clair, comme au bon vieux temps de l’année 2000…

Et oui, tant que les Français le regardaient gentiment, l’accueillaient à bras ouverts, lui payaient dix années de thèse de philo avec tous les secours, aides, allocations, subventions, moquette, thé à la mente et autres avantages afférents à sa situation de résident privilégié, l’Aiatfayez nous trouvait gentils, et même sans doute un peu couillons, mais ça il ne le disait pas. Mais voilà que sous l’horrible dictature insupportable d’un chef d’Etat xénophobe, monsieur l’intello ne supporte plus d’aller pointer tous les trimestres (et oui ! une fois tous les trois mois, tu vois un peu le rythme épuisant et la récurrence inique !) à la préfecture !

Il faudrait quoi, ducon, qu’on aille te chercher avec chauffeur et limousine et qu’on te subventionne le temps passé ?

Dis-moi un peu, Aiat, au lieu de nous jouer le lamento du thésard philosophe abdiquant devant l’insoutenable racisme des souchiens dopés au sarkozysme des années sombres, faudrait peut-être que tu fasses deux choses avant de partir :

-un, que tu nous décrives par le menu la si soutenable légèreté de ton être pendant les dix ans que la France t’a accueilli comme un pacha, et que tu la compares, ta vie d’alors, avec celle de centaines de milliers de paysans et d’ouvriers français qui font tourner la boutique France pour que tu puisses t’aérer le cerveau sur l’impératif catégorique de l’oncle Kant ou les machines désirantes de Deleuze et Guattari…

-deux, au lieu de poser des questions (« pourquoi les Français me regardent différemment aujourd’hui ? ») auxquelles, malgré tes dix années de recherche non stop, tu ne sais rien répondre d’autre que : « parce que le chef de l’Etat est xénophobe » (ce qui peut difficilement faire de toi un pisseur d’altitude…), tu devrais peut-être convertir ta thèse de philosophie en une thèse de sociologie et aller chercher, non pas dans le ciel un peu nuageux des idées, mais dans la clarté de la réalité quotidienne :

-pourquoi les Français en ont ras-le-bol d’une délinquance dans laquelle la part des immigrés est largement supérieure à leur part dans la productivité nationale ?

-par quel miracle les dérives de l’islamisme international pourraient-elles n’avoir aucune influence sur les mentalités des populations et faire de tout basané un enturbanné virtuel susceptible de hurler Allah akbar en tirant sur la bobinette ?

-pourquoi l’immigration asiatique est-elle beaucoup plus travailleuse que délinquante ?

-quel est le coût réel de l’immigration ?

-pourquoi y a-t-il un refus si généralisé des statistiques ethniques… ? etc…

Question subsidiaire : puisque tu repars dans ton pays d’origine quelle va être la qualité sonnante et trébuchante des sommes que ton pays natal va mettre à ta disposition pour te permettre de continuer ta thèse ?

Ah ! j’oubliais, question encore plus subsidiaire : tu te donnes combien de temps pour revenir en France supporter le regard terrifiant des faces-de-craie ?

Lou là...

vendredi, 15 octobre 2010

Toujours la même merde...

Ah ! les ordures ! Ah ! les crapules ! Ordures médiatiques, crapules politiciennes, toute la même merde à jeter vite fait au caniveau…

Tu l’as entendue l’Aubry de mes deux, la fifille à gros Delors, hier soir, clamer à l’intention de Sarko qu’il n’y avait que de la grandeur pour un pouvoir politique à écouter le peuple ? Dis, Martine, quand tonton Badinter, le juste entre les justes, parangon de la démocratie, abolitionniste en chef, plus caution morale que moi tu meurs, quand donc le vieux badinterne a supprimé la peine de mort, il l’a beaucoup écouté le peuple qui était au moins à 80% contre ? Et en avril 2002, quand le peuple a voté comme un seul homme pour Le Pen, tu l’as beaucoup écouté le peuple, toi qui as rameuté, avec tes copains et coquins du PS et l’aide de tout ce que la droite pourrie compte de carpettes et de lâches, tous les curés, évêques, footeux, aboyeurs de lucarnes, postillonneurs d’interview, éducateurs pédophiles, cocaïnés du showbiz, profs, instits, belles âmes, étudiants, lycéens, collégiens, écoliers, nourrissons à la mamelle, pour qu’on entende plus jamais ça, plus jamais la voix du peuple qui, le con, s’était, à tes yeux, gourré grave et qu’il fallait vite remettre dans le droit chemin du formatage républicain bien gentil démocrate écouteur de sirènes, alors que c’était sans doute la première fois depuis bien longtemps qu’il disait à peu près ce qu’il pensait, le peuple, et qu’il aurait pu avoir là-haut, enfin, quelqu’un qui pensait ce qu’il disait…

Et puis, Martine, c’est quoi ce peuple de, combien déjà ? 3 millions de pèlerins selon les organisateurs, 800.000 selon la police ? Allez, on va te le faire généreux, c’est quoi un million cinq cent mille pantins dans tes défilés, sur les 60 millions de Français ? Chez moi ça s’appelle une minorité. Et dans ta démocratie de merde, une minorité ça devrait surtout fermer sa gueule. Sans compter que sur les 1,5 millions en question, y en a au moins cinq cent mille qui sont des permanents syndicaux rémunérés avec nos ronds et dont le seul vrai boulot tout au long de l’année est d’astiquer les porte-voix, peindre les banderoles, inventer des slogans débiles, des chorégraphies à la mords-moi le preljocaj et préparer les merguez pour la troisième mi-temps… Même pas 2 %, donc, et c’est ces cons-là qui seraient le peuple… ! A propos, les permanents syndicaux, toute cette aristocratie de la contestation officielle et salariée, quand il y a grève, ils sont considérés comme quoi : grévistes de leur entreprise et donc non rémunérés ? Ou travailleurs du syndicat et donc touchant leur paye rubis sur l’ongle tandis que ceux qui croient en leurs slogans perdent leur journée de travail ? Y aurait pas dans toute la pourrie corporation des journaleux d’investigation, une bonne âme susceptible de nous éclairer là-dessus ?

Et ces putains de politiciens de merde, tous ces cumulards à fauteuils dorés, rentiers à vie et retraités à mort, quand ils défilent en tête des manifs, derrière la banderole pour être bien vu sur la photo, est-ce que l’Etat leur pompe une journée de leur gras salaire de député ou sénateur ou est-ce qu’ils continuent à émarger plein pot au budget de la Nation ? Investigateurs, à vos poubelles !

Et la Ségo, l’autre connasse, qui incite des mômes de quinze ans à aller manifester, « pacifiquement » ajoute-t-elle de sa voix de fausse oie blanche, alors qu’elle sait pertinemment qu’il va y avoir du sport et que la banlieue va pas se priver de venir foutre le joyeux bordel black-blanc-beur dans la manif ! Pauvre vieille peau qui devrait bien se prendre 50 coups de flash-ball en pleine gueule en lieu et place du jeune con qui, lui, va sans doute y perdre un œil… Il faut qu’ils fassent entendre leur voix, dit-elle, leurs revendications ! Leur voix de quoi ? De jeunes cons élevés dans la ouate, ignorant tout de la vie et des réalités économiques, et tout juste capables de jouer à la nintendo pendant les cours d’histoire-géo, d’économie ou de philo…

Post-scriptum pour ceux qui seraient tentés de croire que Lou s’est sarkozyfiée grave, qu’ils se rassurent, le naboléon du fouquet’s, de l’ouverture, de bolloré, de la rollex à cinquante ans, de carla machinchose et des coups de gueule matamore non suivis d’effet, c’est rien d’autre que le 50° avatar d’une république qu’il faudra bien arriver un jour à jeter aux poubelles de l’histoire… (Bon, je sais, je finis un peu rêveuse, mais la journée a été longue…).

Lou éboueuse

jeudi, 06 mai 2010

Apocalypse now...

Putain ! A une semaine près la vague de la Côte d'Azur emportait le festival, son fric, ses paillettes, sa montée des marches, ses limousines, ses rollex, Tim Burton, Polanski, Emmanuelle Béart, Sandrine Bonnaire, Catherine Deneuve, Henry Chapier et toute la clique des journaleux accrédités et des paparazzi fous...

La météo n'est vraiment plus ce qu'elle était...

Lou ragan...

vendredi, 30 avril 2010

Brocciu...

Shoah bizness, suite… Voilà-ti pas qu’il y en a des qui veulent faire de la Corse l’ « Île juste » ! Jusqu’ici, c’était l’île des fainéants, des planqués, des mangeurs de figatelli et des encagoulés, et voilà que je ne sais plus quel Cohen, président de la communauté juive de l’île, se réveille un matin avec un défi magnifique et touristiquement rentable sans doute : déclarer la Corse « Île Juste » pour le rôle joué par ses habitants dans la protection des Juifs à l’époque des années sombres…

Trois remarques :

-1° : Si les sauveurs de Juifs sont des Justes, ceux qui n’ont pas eu l’occasion de sauver des Juifs, ils sont quoi ? Des Faux, des Injustes, des Salopards, des Hommes-sans-qualité, des Insignifiants ou peut-être, qui sait ? des Untermenschen…

 

-2° : Les Justes en question, qui nous dira les raisons profondes de leur action ? Le hasard, l’occasion, la compassion, le pathos… Si ça se trouve, dans le nombre des « Justes », il y avait des antisémites qui ont agi par simple humanité… Si ça se trouve aussi, ces « Justes » étaient aussi par ailleurs, ou sont devenus après, des salopards, assassins, violeurs, pédophiles, parjures, truands…etc… L’Homme, même Juste, est parfois surprenant…

 

-3° : Si les « Justes » ont pu sauver des Juifs, à qui fera-t-on croire que l’administration de Vichy était étrangère à ce sauvetage ? Lorsque le commissaire de police de Bastia, ou son remplaçant, répond « Néant » aux questions du Commissariat aux Questions Juives : « Qui sont-ils ? Combien sont-ils ? Où sont-ils ? », il faut bien que ce si abominablement antisémite Commissariat ait gentiment fermé les yeux pour ne pas pousser plus loin ses investigations…

 

Et finalement, plutôt que de décréter le Chambon-sur-Lignon ou la Corse « Territoires Justes », c’est la France toute entière qu’il faudrait « justifier » ou plutôt son gouvernement, le si honni gouvernement de Vichy, le si détesté Maréchal Pétain, pour la bonne et simple raison que 73000, soit 10% des 730000 Juifs vivant entre 1940 et 1944 dans la mouvance française furent déportés sous la contrainte de l’occupant et disparurent dans les camps de la mort. Ce qui veut dire que 90% survécurent alors que 7% seulement de leurs coreligionnaires d’Allemagne, de Belgique, de Grèce, du Luxembourg, des Pays-Bas, de Pologne et de Yougoslavie échappèrent à la mort. (Raoul Hilberg, La destruction des Juifs d’Europe, Folio histoire). Mais ça, les historiens officiels des années sombres préfèrent ne pas en parler…

Lou bastiaise...

lundi, 26 avril 2010

Cons de père en fils ?

Vous l’avez entendu, ce matin, l’autre connard, l’Olivier Duhamel de France-cul, qui depuis dix ans au moins s’engraisse royalement sur nos impôts pour venir chaque matin nous formater la tronche cinq minutes de son baratin de propagandiste, avec des intonations de théâtreux manqué débitant ses oracles comme la Sybille de Cumes ?

Ce connard, prof, entre parenthèses, à l’IEP de Paris causait donc ce matin de je ne sais quoi, et on s’en fout, mais voilà que soudain, au détour d’une phrase, je l’entends qui évoque Marine Le Pen, en omettant, Monsieur le Délicat, de prononcer son nom et en la qualifiant, donc, de « la fille du vieux gueulard ».

Ça c’est de l’analyse politique raffinée, du commentaire nuancé qui nécessite l'intervention récurrente d'un prof de haute volée !

Voilà à quoi servent nos impôts ! A ce qu’un con de prof de droit constitutionnel, coopté sans doute dans la bande France-cultureuse par je ne sais quels copinages éhontés dont nous ne saurons bien sûr jamais rien, à ce que ce connard, donc, vienne arrondir ses fins de mois avec des propos de démagogue boboesque et en insultant non seulement Marine Le Pen et son père mais aussi les millions d’électeurs et de sympathisants qui pensent autrement que Monsieur Duhamel soi-même…

Et si on te disait, Ducon, que t’es le fils de quelque grosse merde, ça te ferait quoi ? On te le dira pas, car on a de l’éducation et qu’en plus on connaît pas ton géniteur, mais par contre on est à peu près certain que tes enfants sont les fils d’un sacré vieux con…

Lou grossière...

vendredi, 23 avril 2010

Livre noir...

Voir, dans Le Monde daté du 21 avril, Onfray se payer la Roudinesco sur fond d’antisémitisme paranoïaque et de stalinisme récurrent, disons-le haut et fort, c’est vachement jubilatoire et même carrément jouissif…

A ma droite (ou gauche ?), la Roudinesque, vieille matrone sur canapé, gardienne du temple freudien, squatteuse de micros, encombreuse de chroniques et référence obligée de tout ce qui touche de près ou de loin à la psychanalyse.
A ma gauche (ou droite ?) Michel Onfray, hédoniste de choc, nietzschéen approximatif et hâtif athée de Café du Commerce.

Et là où les deux nous procurent un indicible bonheur, c’est lorsque se glisse dans leurs débats l’indispensable talisman de toute bonne polémique contemporaine : le révisionnisme

C’est Mémère qui ouvre le bal, et, se croyant sans doute définitive et imparable accuse le petit Onfray, qui a osé critiqué Pépé Freud, de l’abominable infamie révisionniste. Mais voilà qu’Onfray sprinte sur le couloir de gauche et décoche un tir superbe des 35 mètres avec cette sentence magnifique : « Révisionnisme : sésame à l’aide duquel on criminalise toute pensée critique qui préfère l’histoire à la légende. ».

Voilà une définition tout simplement parfaite qu’il faudra signaler rapidement aux réviseurs du Larousse et du Robert et dont on regrette de ne plus pouvoir la transmettre à feu Vidal-Naquet. Et on espère que Messieurs Faurisson, Rassinier, Guillaume, Notin, Roques and so on en auront eu connaissance et auront eu la délicatesse de transmettre aussitôt à Michel Onfray leurs salutations les plus empressées et les plus chaleureuses tandis que Tonton Gayssot, shoahtique à mort et stalinien à vie, aura eu à cœur, lui, de saluer en Miss Roudino sa nouvelle et troublante égérie…

 

Lou révisée...

jeudi, 22 avril 2010

Myopie volontaire...

Un incertain Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la Magistrature, officine gaucharde qui tient le haut du pavé de la magistrature humaniste dure aux victimes et molle aux crapules, s’offusque chez Joffrin de ce que Philippe Bilger, avocat général près la Cour d’Appel de Paris, a justifié dans son blog les propos de Zemmour affirmant que les délinquants sont « essentiellement noirs et arabes ».

Et du haut de son humanitarisme à la con, Bondutruc suggère à Bilger que, plus que noirs et arabes, les prévenus des audiences correctionnelles sont « surtout pauvres », sauvant ainsi les meubles et ramenant ce qui pourrait être une abominable vision ethniciste de la société vers les eaux tranquilles d’une vision purement sociale.

Outre que son histoire de « surtout pauvres » tient pas la route, (on y reviendra), Bonduchose, au mépris de toute analyse sociologique un peu pointue qui aurait des chances de nous en dire un peu plus long sur les origines de la délinquance, a trouvé un bien commode dénominateur commun (la pauvreté) et s’en contente aussitôt pour éviter de pousser plus loin l’enquête qui contredirait ses présupposés migrationnistes à la con.

Lorsque Bondumachin se fait voler sa caisse par un des ces délinquants qu’il affectionne tout particulièrement, dans la déclaration à la police, est-ce qu’il se contente de dire, les larmes aux yeux et la voix coupée de hoquets : « Monsieur le Commissaire, on m’a volé ma voiture. », ou est-ce qu’il na rajoute pas aussi, pour faciliter les retrouvailles, un tas de paramètres intéressants, que c’est une Scirocco Volkswagen « Sport et style » essence turbo à injection directe, gris métallisé, immatriculée ceci, tatouée cela etc…

Et bien ce que tu fais pour ta caisse de luxe, Bonducon, va falloir que tu te demandes sérieux pourquoi que tu le veux point faire en poussant un peu plus loin la description sociologique des crapules que tu protèges…

Et quant à l’histoire du « ils sont surtout pauvres », va falloir que tu lises vite fait ce qu’écrit Xavier Raufer dans Valeurs actuelles du 15 avril, où il démontre chiffres à l’appui qu’il y a plus de pauvreté dans les campagnes françaises que dans les villes et que pourtant il y a aussi cent fois moins de délinquance… La pauvreté seule n’est donc pas la bonne explication… Tu devrais aussi peut-être changer de lunettes…

Lou affle...

mardi, 13 avril 2010

Ah ! Venise...

Bon, ça y est, ça va pas tarder… on va bientôt les voir défiler de nouveau tous les cultureux subventionnés, la bohème dorée sur tranche, les saltimbanques à fiche de paye, les petits van-gogh fonctionnarisés, tous à hurler à la mort sur la réduction programmée de leur budget de petits marquis, avec en bandoulière et banderoles la culture avec un grand C, la « part de rêve », comme dit Joffrin, « celle de l’esprit, de l’émotion… ».

Comme si pour rêver, réfléchir ou s’émouvoir on avait besoin des entrechats d’un Angelin Preljocaj grassement payé sautillant sur 20 cm de moquette, de l’illisible syntaxe d’un Mallarmé que des armées d’exégètes fous essaient de déchiffrer sans succès depuis des lustres, de la merde en bocal de quelque artiste conceptuel à chier, du vacarme d’atelier de fonderie d’un Stockhausen assourdissant, du gros Depardieu en train de se faire Michel Blanc sur l’écran noir de mes nuits blanches ou de la trilogie d’Eschyle mise en scène par Diam’s à la Cité de l’Immigration…

Ils vont nous les lâcher un peu tous ces connards de cultureux qui ne défendent en fait, au nom de l’exception culturelle française, que leurs minables avantages acquis, leur rondelette  tirelire de planqués et leur mesquin petit privilège boboesque de faire un métier tellement difficile (Ah ! la prise de risque de l’artiste ! Tu parles !) qu’à 85 balais faut encore supporter de voir la Moreau ou le Galabru se pavaner sur scène en oubliant soigneusement de laisser la place aux jeunes ou d’offrir leur cachet aux pauvres de la paroisse…

Beuark…

P.S. : C’est tellement grandiose la Culture qu’il doit y avoir des milliers d’articles glosant à perte de vue sur, par exemple, la fameuse première phrase de la Recherche du Temps perdu : « Longtemps, je me suis couché de bonne heure. ».

Imaginons cinq minutes que Proust, au lieu d’écrire cette phrase culte, qu’il a dû écrire d’ailleurs de la façon la plus machinale du monde, comme ma Tatie Germaine disant le soir sur le coup de dix heures et demie ce décasyllabe impérissable : « Bon, les enfants faut prendre du souci. », imaginons donc qu’il ait écrit ceci, Marcel : « Des années durant, j’allais au lit tôt. », ils seraient tous là, les gloseurs fous à exégéser en boucle le magnifique parfait décasyllabe, les allitérations remarquables et tellement émouvantes, les doubles et triples sens psychanalytiques latents, et ce Lido de Venise laissant déjà entendre la musique jolie des pavés disjoints… Oui, mais voilà, il a écrit ceci, le con, cette banalité complètement anodine : « Longtemps je me suis …etc… ». Qu’à cela ne tienne, le Ministère de la Mauvaise Vie débloquera malgré les temps de disette ambiante, les centaines de millions d’euros nécessaires aux artistes de tout poil pour rêver et réfléchir au « Bonne nuit les petits » si émouvant de la grande Marcelle… et si Fredo veut pas débloquer, les cultureux défileront...

Lou proustée...

lundi, 12 avril 2010

Sévice maximum...

 Une semaine environ que ces connards de la cgt et de sud perturbent grave les transports sncf et rendent la vie impossible à des millions de voyageurs.

Mais plus encore que ces crapules syndicalistes dont le gagne-pain est la revendication systématique et la règle de l’emmerdement maximum, ce qu’il faut stigmatiser c’est toutes les crapules journaleuses et médiatiques qui nous racontent ça, en ouverture de leurs JT de merde, sur un ton guilleret et primesautier comme s’ils nous parlaient des cloches de Pâques ou du marathon de New-York !

Alors que 90% des voyageurs sont excédés et souhaiteraient pouvoir cracher dans les micros leur indignation, leur colère et leur double rejet de ces syndicalistes irresponsables et de ce régime incapable de faire respecter le service minimum pourtant promis, nos journaleux ne trouvent à interviewer sur les quais que de jolis minois souriants, à peine agacés, et finalement résignés dans la bonne humeur à ces aléas si peu perturbants de la vie des transports en commun dans notre bonne république sarkozyenne… Décidément, le mensonge est vraiment, dans cette pourrie corporation, une seconde nature…

Beuark 

Lou vomica...

jeudi, 08 avril 2010

Interlude...

La Miviludes, encore un de ces « machins » complètement inutiles qui engraisse quatre rond-de-cuir placardisés, pompe grassement au budget, donne bonne conscience aux clampins cravatés qui en vivent et s’en occupent et génère une énergie grise maximale, avec bilans, rapports, synthèses, analyses, comptes-rendus, présentation à la presse, coktails de bienvenue, inauguration du site internet, rencontres européennes et autres salamalecs divers et variés…

La Miviludes, donc, lisez la Mission interministérielle de vigilance (capital, ça, la vigilance !) et de lutte contre les dérives sectaires (ouf !) vient de rendre à grandes pompes et à grands frais son rapport annuel, consacré cette année au chamanisme… !

Comme je me tamponne joyeusement du chamanisme et des chamans et que j’ai récemment réussi à ouvrir mes derniers chakras, je voudrais pas vraiment aborder le fond du sujet et me contenter de deux petites remarques :

-la première, c’est qu’il est pour le moins paradoxal que l’on prétende adulte et vacciné le citoyen majuscule de nos démocraties, capable, diable ! de décider en son âme et conscience de l’avenir du pays dans le même temps où on le juge assez couillon et gogo pour aller se faire dépuceler le bulbe rachidien et cornaquer l’héritage par le premier chaman tantrico-védique venu… !

-la seconde, c’est que si l’on définit le phénomène sectaire, comme le fait la Schmilviludes par l’emprise mentale, l’abus de pouvoir, la supercherie, le mensonge et l’appât du gain, c’est la boutique Démocratie et le bazar République qu’il faut fermer illico car elles sont bien, ces deux salopes, le condensé le plus parfait et le plus fidèle de toutes les plus pires dérives sectaires, avec leur emprise mentale permanente par l’enseignement et les médias, leurs dérives financières absolues avec une dette de je ne sais combien de milliards d’euros, avec la supercherie récurrente de leurs élections censées régler tous les problèmes, avec enfin leur mensonge permanent des lendemains d’une Révolution qui devait chanter les apothéoses d’une humanité désaliénée et qui ne peut que s’enrouer dans la cacophonie d’un régime de merde…

Lou yoguée...

mercredi, 07 avril 2010

Chien de garde...

Ceci, de Schneidermann, dans son ordinaire papier de merde du lundi matin dans Libé, à propos de l’affaire Zemmour : « Le mythe du politiquement incorrect prospère sur un mythe antérieur : il existerait un «politiquement correct». Des opinions obligatoires. Des faits interdits à la contestation. Et des cohortes de gardes de la foi pour en interdire la contestation ».

Oublions Zemmour et concentrons-nous deux minutes sur cette incroyable hypothèse où le conditionnel vaut son pesant de connerie schneidermaniaque : « Il existerait un politiquement correct. ».

Ainsi, selon notre tailleur préféré, il n’y aurait pas en boucle, sur tous les journaux, radios et télés et dans la bouche de toujours la même armée inamovible de cons qui le profèrent, le même monotone et complaisant refrain sur, d’un côté, - car ces messieurs sont hémiplégiques - les bienfaits absolus de la démocratie, la grandeur indépassable des droits de l’homme, la beauté radieuse de la Révolution Française, la gloire définitive des Lumières, l’aventure merveilleuse de la France Libre, la noblesse des prêtres ouvriers, le militantisme exemplaire des prêtresses du planning familial, l’ineffable valeur de l’art contemporain, la souffrance du pauvre Polanski… etc… et, de l’autre, le malheur général de la colonisation, la triste et dure condition des pauvres immigrés (en même temps d’ailleurs que la merveilleuse splendeur de l’immigration , allez comprendre !), l’horreur de Vichy, les méchants commandos intégristes anti-avortements, les salopards de curés pédophiles protégés par Benoît XVI, la sociobiologie, le monstrueux ancien régime, l’oas /ss, la météo pourrie et les bouchons sur le périph…

Avec, entre les deux, inamovible borne de la liberté d’expression grandiose et souveraine, les tables de la loi Gayssot… pour éviter sans doute que le politiquement correct, bien installé sur les fondations d’un antinégationnisme que le vieux schneid, finaud et putassier, n’ose pas évoquer, ne vacille sur ses bases…

Beuark

Lou chienne...

Zinfiltrés...

Imaginons cinq minutes que les Zinfiltrés du ténébreux Pujadas-du-service-public soient allés faire joujou non avec les émules de Dutroux ou Pierre Louis, mais avec quelque groupuscule de bas de plafonds racistes en train de concocter une sauvage ratonnade ou quelque quarteron d’antisémites fous sur le point de mettre le feu à une synagogue, et qu’ils eussent, nos zinvestigateurs zinfiltrés, dénoncé à la police ordinairement honnie ledit groupuscule et ledit quarteron…

Imagine-t-on alors que l’on aurait ces grands débats sur la déontologie bafouée, l’imprescriptible droit et devoir sacré du journaliste quant au secret de ses sources, l’insupportable mélange des genres qui fait du candide journaleux un supplétif de l’infâme police et autres billevesées pour café du commerce médiatique ? Certes non !

L’on eût eu, au contraire, le grand déferlement de lauriers, la magnifique universelle gratitude pour les Justes parmi les Nations dénonçant le nouveau péril brun, l’on eût hissé au grand pavois jusqu’au septième ciel ces croisés de la grandeur française, l’on eût vu BHL, col dégrafé, verbe abondant et plus dombaslien que jamais, entonner les hosannas de l’humanisme des corbeaux de l’honneur, Simone Weil, toute de vert vêtue, s’alléluier de cette collaboration exceptionnellement exemplaire et pourfendre une fois de plus, de sa jeune épée de récente-académicienne-pour-l’ensemble-de son-œuvre, les sept têtes sans cesse renaissantes de l’Hydre de Lerne des périodes les plus sombres de notre Histoire, et Claude Lanzman expliquer dans un film de douze heures et quart qu’il ya dénonciation et dénonciation et qu’il faut pas tout confondre…

Oui mais voilà, il ne s’agissait en fait que de quelques pédophiles à la Polanski souillant et tripotant des Lolitas du web ou, qui sait, des boxeurs de 40 ans en barboteuse fluo et biberon de onze heures pour Ministre de la Culture en goguette, et il devenait alors légitime, pour quelques déontologues de merde, l’enjeu n’étant finalement pas si capital et tonton Freud ayant définitivement étiqueté l’enfant « pervers polymorphe », de débattre du sexe des journalistes au risque que des salopards s’occupent, eux, hélas, en moins platonique, du sexe des enfants…

Lou thaï...

mardi, 06 avril 2010

Métier de merde...

Enfin un édito de Libé qui fait plaisir à lire : « Le journalisme est un métier de merde… » !

Dommage que le Sergent de semaine oublie aussitôt cette magnifique vérité mélanchonienne (que le dit Mélenchon ne profère d’ailleurs, dans toute sa grande indignation ostentatoire, que lorsqu’il est personnellement visé, se contentant le reste du temps de sucer comme il se doit les porte-plumes vautrés sur ses moquettes !) pour terminer par une non moins magnifique conclusion : « Notre métier est fragile et difficile… ».

Comment, fragile et difficile ? Difficile quand on a tonton Rothschild comme permanente tire-lire ? Difficile quand on a tous les politiques à genoux et tremblants ? Difficile quand on sélectionne soigneusement et quotidiennement les infos « utiles », quand on caviarde ce qui ne va pas dans le sens du vent, quand on a des comptes à rendre à personne, quand on se torche du droit de réponse, quand on reconnaît ses fautes dans deux millimètres carrés d’un bas de page illisible, quand on est présent chaque jour sur papier, sur micro et sur écran pour formater la tronche du populo comme l’ubiquitaire joffrinou, difficile quand on tient tous les bouts de la chaîne du mensonge ?

Tellement difficile que les journalistes en poste bossent jusqu’à 8O balais bien sonnés et que les écoles de journalisme ne désemplissent pas de jeunes cons désireux de croquer eux aussi dans le délicieux gâteau médiatique…

Tu veux du difficile, Sergent ? Du vrai ? Va cinq minutes ramasser les épinards, repiquer du riz, jouer du marteau-piqueur ou cintrer des tubes de 50 et on reparlera de tes mains blanches et de ta fragilité de pucelle…

Lou plus celle...

vendredi, 02 avril 2010

Too Bad...

Pour qu’elle soit complète l’expo du vieux Badinter au Musée d’Orsay (« Crime et châtiment », sur les rapports de l’art, du crime et de la justice), expo dont tous les médias, bien sûr, nous rebattent les oreilles en boucle depuis quinze jours en tressant d’impérissables couronnes sur la tête chenue de la vieille baderne abolitionniste, encore eût-il fallu qu’il eût pensé, le sensible vieillard, à y faire figurer les photos grand format et les hurlements de douleur de toutes les innombrables victimes violées, découpées, torturées et assassinées par les salopards récidivistes qui, depuis septembre 81, grâce aux états d’âme de Tonton Badinter, ont pu sauver leur tête, sortir de tôle et reprendre illico leurs sordides petites saloperies entre amis sous l’œil attendri de l’élargisseur général langoureusement vautré avec Madame sur les profonds sofas, en train de déguster quelques petits fours…

Et pour qu’elle soit exhaustive en plein, l’expo de merde, il aurait pu avoir l’idée de faire figurer en bonne place dans le Catalogue le montant du chèque perçu pour sa participation, qui doit lui permettre, à 82 balais, d’arrondir un patrimoine bleustein-blanchetien déjà rondelet…

Lou jalouse...

jeudi, 01 avril 2010

Beaubourg, Beaub'art, Bobards...

L’immense merde Beaubourg, le palais fou du facteur Pompidolle, le plus énorme inutile gouffre financier pour boboïdes à tuyaux fluo, voilà-ti pas, les cons, qu’ils vont nous le cloner !

Un, déjà, c’était la grande satiété d’art contemporain, l’horrible affreuse indigestion d’artistes conceptuels conserveurs de merde en bocal, brandisseurs d’urinoirs ready-made, jeffkoonistes de foire du trône, malévitchiens candides et autres inanes bibelots sonnants et trébuchants d’un monde où l’art n’est plus que subventions, magouille et marchandise…

Et bien ça leur suffisait pas, à ces cons, voilà le grand barnum désormais délocalisé à Metz, sans doute pour qu’un nouvel Hitler venu de l’est ait plus vite transformé le bâtiment en caserne et gerbé fissa aux poubelles de l’Histoire tout ce putain d’art dégénéré qui me fait regretter un max le joli puzzle du Pont de Tancarville au soleil couchant que Tatie Germaine, jadis, arborait si fièrement (3000 heures de travail !) au mur de la salle à manger….

Bon, z’avez vu à la télé les précautions de ouf des soigneux emballeurs d’impérissables œuvres en partance pour Metz ? Les avez vus avec leurs gants de soie, leurs masques de chirurgiens, leurs cercueils de bois hydrofuge, leur hygrométrie contrôlée, leurs armées grassement payées d’experts à microscopes, leurs caméras infra-rouges, photographes bac plus douze, à cerner les plus humbles minuscules micro-fissures dans le plâtre peint à l’arrache de je ne sais quelle merde de Niki de Saint-Phalle (Marie-Agnès pour les intimes) promue nouveau Saint-Sacrement devant quoi s’extasie et se titille la glande pinéale toute l’esthétisante boboïdie en folie…

Quand on pense que tous ces cons, ou presque, sont « de-gôche », qu’ils pleurent quotidiennement sur la misère du pauvre monde, larmoient aux restos du cœur, chialent à Médecins du Monde, amnistient international et sans-papiérisent à Saint-Bernard tout en acceptant joyeusement cette débauche de pognon foutu en l’air, on se dit que le vieux Descartes était bien naïf de croire le bon sens la chose du monde la mieux partagée…

La chose du monde la mieux partagée, c’est la connerie, l’esbroufe, le snobisme et les larmes de compassion face aux caméras, entre deux hoquets de Chivas et les courses chez Fauchon… Beuark… !

Lou là...

mercredi, 31 mars 2010

Métissage...

Ah ! la belle société métissée, le joyeux bordel cosmopolite, l’hybridation conquérante et la bâtardise revendiquée ! Fallait les voir, nos journaleux, hier soir, sourire de commande et petit orgasme en direct, nous annoncer la bouche en cœur que, yes, we can, « un jeune français sur cinq a un parent immigré » et que c’est merveilleux, que l’intégration est en marche, qu’ils sont des milliers à franciser leur nom ou prénom et des centaines de milliers à réclamer (tu parles !) la double nationalité…
Bon, ok, on veut bien les croire, nos rois du formatage associés, mais puisqu’ils sont si forts, les statisticiens de l’Insee, puisqu’ils sont capables d’assurer une traçabilité impeccable sur les immigrés de 1°, 2° et 3° génération afin de nous montrer les beautés de la fusion de l’at home et la fraternité exemplaire qui en découle, on eût aimé qu’ils poussassent la chansonnette un peu plus loin et qu’ils allassent gratter, avec la même conscience professionnelle, du côté des courbes de la délinquance ethnique, des camemberts de la population carcérale d’origine immigrée, des pourcentages de l’encombrement allogène des tribunaux et du taux de caillassage exotique, bref qu’ils allassent vérifier, avec équerre, compas et tables de trigo bien affûtées, si c’est Zemmour qui a raison ou si c’est la pensée unique dont ils sont les zélés serviteurs à déontologie variable et exigence scientifique molle à souhait…
Accessoirement, ça permettrait de tempérer leur enthousiasme d’hémiplégique de l’idéologie « chance-pour-la-France » et, s’ils étaient point cons, ce qui est loin d’être garanti, ils pourraient même en tirer de belles conclusions humanistes que je suis toute prête à partager : que c’est pas là une histoire de race ou de gène ou de je ne sais quel biologisme fou à la gobineau mais simplement de la bonne sociologie basique des phénomènes migratoires dont un jour, promis, je vous détaillerai les soubassements…

Lou relà...

lundi, 21 décembre 2009

Remember the Irlandais...

Z'avez lu la petite Fourest, l'autre jour dans le Monde, la nouvelle égérie des médias, madame Je-suis-partout, sur écrans, micros et papier torchon... Z'avez lu le tahar ben jelloun, romancier de mes deux et plagiaire à ses heures, toujours chez feu beuve-méry... Z'avez lu les pétitionnaires fous de SOS racisme aujourd'hui dans Libé, toute la cohorte des grands démocrates pur jus, debout comme un seul homme pour s'offusquer de ce que le débat sur l'Identité Nationale « libère la parole raciste » et qu'il faut vite arrêter les frais, faire enfin fermer sa gueule au peuple, et que la démocratie, la vraie, celle de leurs rêves, c'est celle où le peuple, enfin présentable, obéit aux intellos, aux artistes, aux journaleux, aux histrions, aux saltimbanques, bref aux grandes consciences... celle où le peuple enfin dressé comme un gentil toutou à sa mémère de-gauche et libérale, le peuple enfin joffrinisé et duhamelisé, donne la papatte gentiment et pète dans le sens des vents dominants...

Car le peuple, vous savez, le grandiose Peuple majuscule et souverain qui se libéra jadis de siècles de servitude féodale, le Peuple magnifique et majestueux de Michelet et Victor Hugo qui apporta les lumières au monde et fit sortir l'humanité du Moyen-Age où elle végétait, voilà-ti pas, le con, qu'il s'imagine que c'est arrivé, et que parce qu'on lui a fait croire que c'est lui qui décide de tout grâce à un torcheballe déposé deux fois par an dans un aquarium à gogos, voilà-ti pas qu'il voudrait mettre son nez partout, dire son mot sur tout, et sur l'immigration en particulier, sujet pourtant réservé de longue date aux élites bien-pensantes...

Ho... ho... doucement le peuple... là, gentil... couché, vautré le peuple... à genou... à la niche... chut le peuple... silence... les démocrates pensent et votent et décident pour toi... Et si t'es pas content, on va t'envoyer en stage à Dublin...

dimanche, 20 décembre 2009

Une fois de plus, l'antisémtisme...

Hasard du « On ne se quitte plus » de Radio-France, me voilà à écouter, il y a quelques jours, les « Nouveaux Chemins » du mignon Enthoven sur France-cul. Ca causait de Schopenhauer, et l'enthoven d'attaquer la présentation ainsi : « Malgré son antisémitisme... Schopenhauer était un immense philosophe... », relayé aussitôt par l'invité du jour, Roger-Pol Droit qui rajouta bien sûr la rebelote attendue... que le grand Arthur est fort antipathique du fait de son antisémitisme mais que ... etc...

Est-ce que les mêmes, lorsqu'ils causent de Baudelaire, commencent par dire en se pinçant les narines : « Malgré son antibelgisme insupportable, Baudelaire était un immense poète... » ? Est-ce qu'ils reprochent à Mérimée son racisme anticorse, à Balzac son racisme antiprovençal, à Stendhal son racisme antirusse et à Zola son racisme antianglais ?...etc...

Tout doit-il être évalué d'abord en fonction de l'antisémitisme ou non du personnage concerné ?

L'antisémitisme est-il quelque chose qui doit être étudié, analysé, à charge et à décharge, ou qui doit seulement être anathématisé comme le mal absolu ?

L'antisémitisme peut-il avoir sinon des justifications, au moins des explications, ou est-il un ovni venu de quelque abominable sphère infernale sans cause ni raison ?

L'antisémitisme ne doit-il être jugé qu'en fonction du nazisme et de la Shoah ? Les antisémites pré-shoahtiques ne sont-ils que des crypto-nazis anticipateurs et prévoyants qui couvaient en silence les ovules et les spermatozoïdes qui allaient donner naissance des lustres plus tard à Hitler?

L'antisémitisme ne s'explique-t-il, toujours et partout, que comme phénomène irrationnel  de bouc émissaire ? Et si oui, pourquoi les Juifs, plutôt que d'autres, ont-ils été ces boucs émissaires idéaux ?

Y a-t-il eu des études sérieuses de sociologie non trafiquée concernant l'influence ou la présence des Juifs dans la Presse, la Finance, le Pouvoir ? Ces études sont-elles interdites ? Et si oui, est-il interdit également d'étudier, dans ces mêmes structures, l'influence ou la présence des Auvergnats, Arabes et Bretons ?

A-t-on le droit de dire que les Juifs sont cupides, sûrs d'eux et dominateurs, comme on dit sans ramdam médiatique que les Corses sont fainéants, les Provençaux hâbleurs, les Bretons têtus...etc... (Sans préjuger de la justesse ou de l'intelligence de telles affirmations ).

Bref, le jour où les Juifs ne bénéficieront plus de cette espèce de halo protecteur qui, une fois de plus, les isole et les particularise, on aura peut-être fait un grand pas en avant dans la lutte contre ... l'antisémitisme... Mais c'est pas demain la veille...

 

jeudi, 17 décembre 2009

Besson les bras...

Pourquoi le débat sur l'identité nationale tourne-t-il à la cacophonie et à la confusion ? Pour une raison toute simple, c'est qu'il n'est en fait rien d'autre qu'un débat sur l'immigration, mais débat honteux, qui n'ose pas dire son nom, qui se cache sous de grandes phrases ronflantes et estampillées « pensée unique » alors que le peuple, lui, qui n'a pas de ces précautions politiciennes, dit tout haut enfin, sur le site pourtant soigneusement expurgé du Ministère, ce qu'on ne veut pas entendre depuis 30 ans, ce qu'il a essayé de dire d'élections en élections en faisant monter le score du Front national jusqu'au « séisme » d' avril 2002, ce que tous les médias coalisés de l'establishment le forcent à penser tout bas depuis des lustres...

Car il est clair qu'il n'y a pas de problème d'identité nationale, pour la bonne raison qu'il n'y a pas d'identité nationale, que l'identité, malgré la lexicologie et cet « idem » qui semble tout figer, est forcément changeante... Et de même que l'adulte d'aujourd'hui n'est plus l'enfant qu'il était il ya 40 ans ni le vieillard qu'il sera 40 ans plus tard, tout en restant pourtant lui-même dans son évolution et ses changements, de même la France reste la France (c'est à dire quoi ?? Un territoire ? Et encore.., mouvant et fluctuant...) sous le Mérovingiens, les Bourbons, la Terreur, sous Deschanel, Pétain ou De Gaulle, quels que soient l'attachement privilégié ou le rejet radical que l'on puisse avoir pour telle ou telle période de l'histoire...

Si identité nationale il y a, ce qui peut la menacer, ça n'est pas le changement, mais le changement brutal, soudain et massif : modification des limites territoriales, de la langue, du peuplement, des moeurs, des modes de vie... Le principe même d'une identité c'est qu'elle évolue, mais qu'elle évolue lentement, comme un organisme qui ne peut s'adapter à des conditions de vie nouvelles que si celles-ci sont progressives...

Et donc, dans le débat actuel, l'immigration est cet élément brutal, soudain et massif (surtout dans certaines zones et certains quartiers) qui a apporté des modifications radicales dans les comportements, la religion, la culture, les modes de vie et même les territoires (qu'on songe aux zones de non-droit tenues par les bandes ethniques...). Et ce phénomène est d'autant plus déstabilisant et mal perçu par la société « de souche » que cette immigration n'a pas la retenue ni la gratitude ni la discrétion des vagues précédentes qui respectaient le pays d'accueil et en subissaient les lois, au lieu qu'une grande partie de l'immigration récente considère la France (pour des raisons historiques, sociologiques et culturelles, mais aussi à cause de l'intelligentsia française elle-même qui a fait de l'immigré le nouveau roi devant qui l'on devait s'agenouiller..) comme une ennemie qu'on va sucer jusqu'à la moelle et à laquelle on va imposer ses propres traditions et modes de vie...

C'est ce débat-là ( à condition qu'il se fasse avec des chiffres non faussés..) qui permettrait d'y voir un peu plus clair sur l'identité nationale ou sur tout autre chose, mais c'est ce débat que l'on n'aura pas parce que la gauche n'en veut pas et que la droite, en ces matières, depuis 35 ans, n'a rien su faire d'autre que se coucher devant le monopole caviardo-humanitaire d'une gauche qui a su monopoliser, à la gramsci, tout l'espace culturel...

Lou sérieuse...

mercredi, 16 décembre 2009

No logo...

Bon, ok, déontologie oblige, nos journaleux en tous genres ont pas le droit, paraît-il, à la télé ou à la radio, de citer quelque marque que ce soit de bagnole, parfum, chocolat, jambon, micro-onde et autres merveilleux produits dont regorge notre société de consommation que Mai 68 était censé avoir enterrée... Et les bougres s'y tiennent avec beaucoup de sérieux, même si on se doute bien que ces rois de la déontologie à géométrie variable et du tiroir-caisse bien rempli ont mille moyens pour tourner à leur avantage les circonvolutions compliquées de leur bonne conscience...

Mais deux remarques tout de même :

-Premièrement, pourquoi n'interdirait-on pas à tous ces connards du show-biz, bateleurs de télé, saltimbanques de cinéma, animateurs de jeux débiles ou simples cracheurs de micros, de faire de la pub en dehors de leurs heures de service pour quelque produit que ce soit... Car enfin, si ces cons sont recrutés par les chasseurs de pub, c'est bien parce que leur binette est connue, et si elle est connue c'est bien parce qu'elle passe en boucle sur les écrans. C'est donc avec nos ronds que ces cons-là sont devenus les rois du casting publicitaire. Leur interdire ce genre d'amusement lucratif présenterait au moins trois avantages : d'abord leur apprendre la décence, ensuite permettre à de plus nécessiteux de s'y coller, enfin nous éviter de voir dix fois par jour la tronche débile de tonton coffe ou d'antoine ou de jean rochefort ou de robert hossein et plein d'autres que j'oublie qui ont même pas honte, pourris de fric comme ils sont, de venir arrondir le déjà joli édredon de leur fin de mois en vantant les charmes des soupes liebig ou des cercueils roblot...

 

-Deuxièmement, au nom de quoi n'étendrait-on pas cette interdiction de citer des marques aux « produits culturels » ? On s'imagine bien que les journaleux qui promeuvent tel bouquin, tel spectacle, tel groupe, telle salle, tel cd, tel dvd... etc... ne le font qu'avec de saintes intentions, vêtus de probité candide et de lin blanc, dans le détachement matériel le plus irréprochable et avec le seul louable souci d'informer et de saluer les productions culturelles les plus remarquables... Allons donc, ce ne sont que copinage et racolage et renvois d'ascenseurs et gentilles compromissions entre amis qui font que ces cons-là mettent en lumière ce que leurs maîtres ou leur idéologie ou leurs sordides intérêts personnels leur ont dit de mettre en tête de gondole et jettent aux poubelles de l'histoire et de l'oubli ce qui ne convient ni à leurs têtes formatées et formateuses ni à leurs intérêts financier bien compris...

Déontologie mon cul ! Comme le chantait Paco Ibanez qui le tenait du vieux Quevedo ((1580 - 1645), l'hymne de tous ces enfoirés c'est bien toujours et plus que jamais ceci : « Don don don do do don don don do don dinero... »

 

Lou ibère...

jeudi, 10 décembre 2009

Petite contribution...

Et oui, petite contribution au débat sur l'identité nationale...
Aujourd'hui, c'est Marcel Proust qui s'y colle, dans A la recherche du temps perdu, et plus précisément dans Du côté de chez Swann.

Et c'est pas si mal que ça :

"Que cette église était française ! Au-dessus de la porte, les saints, les rois-chevaliers une fleur de lis à la main, des scènes de noces et de funérailles étaient représentées comme ils pouvaient l’être dans l’âme de Françoise. Le sculpteur avait aussi narré certaines anecdotes relatives à Aristote et à Virgile, de la même façon que Françoise à la cuisine parlait volontiers de saint Louis comme si elle l’avait personnellement connu, et généralement pour faire honte par la comparaison à mes grands-parents moins « justes ». On sentait que les notions que l’artiste médiéval et la paysanne médiévale (survivant au XIX° siècle) avaient de l’histoire ancienne ou chrétienne, et qui se distinguaient par autant d’inexactitude que de bonhommie, ils les tenaient non des livres, mais d’une tradition à la fois antique et directe, ininterrompue, orale, déformée, méconnaissable et vivante."

 

Lou intemporelle...