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dimanche, 22 mars 2009

Jaune joffrin...

Dites-moi, (j'ai un peu décroché ces derniers temps...), Libé c'est toujours la même clique pourrie de la boboïdie rebelle à costume caviar ? Joffrin, Rothschild et compagnie ? Pauvres connards !

Z'avez lu, hier, à la une, le grand lamento du dirlo éploré ? Rendez-vous compte : les méchants cégétistes à gros bras et cerveau zéro avaient bloqué "pour la deuxième fois" (!!) la sortie du torchon quotidien de feu tonton Serge !

Et que nous disait-il le joffrino-lifté en colère ? Ceci, pas moins :

"Par une action irresponsable et brutale, une fraction du syndicat des NMPP a bloqué hier soir, pour la deuxième fois, la sortie de «Libération». Ce groupe ultra minoritaire, abonné au chantage et à l’intimidation, totalement extérieur à «Libération», veut obtenir l’annulation du licenciement d’une salariée du journal..."

Ainsi donc, le même Joffrinou et sa clique d'envoyés très spécieux qui parlent d'incident mineur et de jeunes incompris lorsque des rebeus à capuche caillassent les flics ou lorsque des domotiques de Guadeloupe se flinguent entre eux en croyant descendre des békés, le même joffrinou, disais-je, sort le grand jeu du péril imminent en la demeure, du branle-bas de combat urgentissime, de l'agression inqualifiable et des ultra-minoritaires à exterminer dès que sa petite rotative personnelle est empêchée de mentir cinq minutes... T'inquiète Lolo, t'as encore toutes les radios et toutes les télés où tu sévis avec nos ronds pour raconter tes salades et formater notre temps de cerveau disponible... Mais çuilà de monopole de l'info, celle-là de propagande, t'en causes pas souvent dans tes éditos... Beuark...

 

Lou solidaire.

 

mardi, 29 avril 2008

Le détail expliqué à ma fille...

-Maman, c’est quoi un détail ?

-Monsieur Larousse dit ceci, ma chérie : « Petit élément constitutif d’un ensemble et qui peut être considéré comme secondaire ». Tu remarqueras que dans cette définition le détail n’est pas systématiquement et obligatoirement secondaire. Par contre, il est « constitutif » de l’ensemble auquel il appartient, ce qui montre son éventuelle importance.

-Oui, mais Monsieur Larousse, il dit « petit élément » et si c’est petit, c’est que ça a pas beaucoup d’importance.

-Ca n’est pas sûr, ma fille. Toi, par exemple, tu es petite, et pourtant à mes yeux tu as une importance immense. La notion de « petit », vois-tu, est éminemment subjective et peut être mise en rapport avec une foule de domaines. On peut être petit dans l’un et grand dans l’autre.

Ainsi, si tu prends la deuxième guerre mondiale sur le plan de la quantité, tu peux dire que cette guerre a duré de 1931 à 1945 (c’est écrit là…) et que les chambres à gaz ont duré, elles, deux ou trois ans. Tu peux dire aussi que sur l’ensemble de la guerre, toutes victimes confondues, il y a eu un peu plus de 40 millions de victimes (c’est toujours écrit là…), alors que dans les chambres à gaz il y en a eu environ 2 millions. Tu peux dire enfin que par rapport aux enjeux militaires, économiques ou techniques, les chambres à gaz n’ont joué qu’un rôle limité voire inexistant. Dans ces trois cas, le mot « détail » semble pouvoir s’appliquer sans trop de problèmes dans le sens quantitatif du terme.

Par contre, du point de vue anthropologique, ou symbolique, ou culturel, ou médiatique, les chambres à gaz sont un élément important. Du point de vue des souffrances vécues également. Ceux qui ont vécu l'horreur des camps ont pas dû considérer vraiment qu'il s'agissait d'un détail. Ceux qui ont été brûlé par les bombes au phosphore à Dresde, par exemple, ont dû penser que ce qui leur brûlait la gueule c’était pas vraiment un détail non plus, par contre, à Dresde il y a eu 135000 morts, ce qui peut paraître un détail par rapport aux 2 millions de victimes des chambres à gaz… En plus, un détail tout seul ça veut pas dire grand chose, car il y a des détails insignifiants et des détails significatifs, des détails sans importance et des non négligeables, des détails atroces, macabres, obscènes et des gentils voire sympathiques…

De même, on peut se poser pas mal de questions sur la façon dont le détail traverse le temps : au lendemain de la seconde guerre mondiale, par exemple, la plupart des grands ( ?) chefs militaires ou politiques des démocraties triomphantes n’ont pratiquement pas évoqué dans leurs « Mémoires » la question des chambres à gaz et de l’extermination des Juifs… Peut-être tout cela à leurs yeux n’était-il qu’un détail ? Peut-être les détails grossissent-ils avec le temps qui passe, avec les élections qui approchent, avec les extrêmes qu’il faut éradiquer…etc…

-C’est bien compliqué tout ça, maman ! Faudrait demander à un historien…

-Non, ma fille, c’est fini, y a plus d’historiens sur tous ces sujets-là… Désormais l’Histoire est faite par un Monsieur qui s’appelle Gayssot et qui seul sait ce qu’il faut dire ou pas dire.

-Et Monsieur Le Pen dans tout ça ?

-Monsieur Le Pen, il a le grand tort de pas s’appeler Gayssot, de pas avoir terminé sa maîtrise de linguistique et de pas avoir soutenu pendant des décennies l’un des régimes les plus totalitaires de la planète qui, pourtant, faisait pas vraiment dans le détail…

Lou...

samedi, 26 avril 2008

Savoir-vivre...

Je sais pas ce que vous en pensez, mais nous manquons nettement de savoir-vivre.

Ne croyez-vous pas qu'il serait pour le moins séant, chaque fois qu'un multirécidiviste viole, tue, assassine, égorge, dépèce une jeune femme, d'envoyer aussitôt un petit mot de remerciement à robert badinter. Petit mot que l'on pourrait libeller ainsi :"Salut Bob, la famille et les amis de Susanna (par exemple) te remercient très sincèrement d'avoir supprimé la peine de mort et permis aux multirécidivistes de multirécidiver. Susanna est morte certes, mais qu'importe, tu auras peut-être droit au panthéon. Bonne nuit."

Lou épistolaire.

vendredi, 18 avril 2008

Santo subito...

Vous les avez vus, tous les connards journaleux, la bouche en cul de poule et le rimmel en grand deuil, nous parler de l’apôtre, du prophète et du chantre de la négritude qui vient de casser sa pipe à 94 ans… ! Et les politiques itou, de sarko à hollande, de royal à bayrou, et les intellos à la BHL , d’y aller de leur interminable lamento sur Pépé Césaire, sa vie, son œuvre et ses 56 ans de pouvoir autocratique à la tête de la mairie de Fort-de-France…Et chacun d’avancer la proposition  maximale et de faire monter les enchères : obsèques nationales, académie française, panthéon, canonisation, journée chômée, villes mortes, grand deuil, jeûne et abstinence…etc…

Et tous ces cons qui arrêteraient pas de hurler à la mort, au racisme et à l’infâme fascisme récurrent si quelque leucoderme égaré se mettait à créer le concept de « blanchitude » et à écrire le « Cahier d’un retour au Pays de Caux », ces mêmes, dis-je, de s’extasier devant la négritude sengharo-césarienne, réceptacle de l’humanisme nouveau et ciboire de la pensée de demain…

Soudain, l’essentialisme racialiste ne trouble plus leur sommeil, le concept implicite de race ne déclenche plus chez eux un prurit irrépressible et le mélano-chromatisme revendiqué n’a pas droit aux foudres de Monsieur et Madame MRAP.

Les mêmes joyeux cons, sur leur lancée, affichent un pudique silence sur les 20 ans de stalinisme actif de Pépé Négritos qui dut attendre Budapest 56 pour comprendre que la moustache à Staline cachait mal quelques rangées de barbelés…

Selon que vous serez puissant ou misérable...disait le bon La Fontaine …. Aujourd’hui il pourrait ajouter « blanc ou noir »… L’exotisme a encore de beaux jours devant lui…

Lou normande...

mardi, 15 avril 2008

Photo-rhino...

Bon, on va pas faire la fine bouche… Pour une fois qu’il y a des journaleux qui se font lourder, pour une fois que la corporation des sublimes moralistes, des géniaux donneurs de leçons, des inventeurs immédiats et définitifs de solutions à tout et au reste, pour une fois que tout ce beau monde généreux se prend les pieds dans le tapis et licencie ou se fait licencier comme n’importe quel capitaine d’industrie au cœur dur et à la mine rogue, pour une fois, chantons les hosannah et agitons les rameaux…

Accessoirement, on a appris que pour sortir chaque soir le « quotidien de référence », ils sont 1600 à bosser !! Mille six cents envoyés spécieux , pisse-copies, pigistes, photographes, chroniqueurs, correspondants..etc…etc… pour nous dire et redire en boucle le Ponant délivré, Bettancourte  farquée, Fourniret toujours pas passé par les armes, Royal licenciant, Raffarin tonnant, Bayrou complotant et autres amuse-gueules d’une importance sidérale…

Mille six cents généreux et déontologues payés par qui au fait ? Payés par la pub ! par l’Etat ! par les abonnements de complaisance ! et sans doute aussi par des compromissions et des arrangements pas toujours très reluisants sur lesquels ils sont 1600 à fermer régulièrement leur gueule.. !

Allez, champagne !

Lou

lundi, 14 avril 2008

Gentils délinquants...

Toujours et encore le Libé gratos du vendredi 11 avril, pour les radins et ceux qu’ont pas envie d’engraisser le gros joffrin.

Page 20, une ondine millot lambda rend compte du bouquin d’une ordinaire sociologue au doux prénom de Gwénola qui vient de pondre un xième pensum sur les malheurs des familles de détenus. Et ça donne, en langage chialo-millotien : « Ils sont près d’un demi-million en France à avoir un parent, un enfant, un conjoint, un frère ou une sœur en prison. Eux n’ont pas eu de procès, mais la justice les a aussi condamnés. A l’attente, à l’angoisse, aux reproches. A la honte, à l’isolement social, à la précarité matérielle… » Fermez le ban.

Pas une demi-seconde l’ondine de la page 20 ne peut imaginer, dans sa petite tronche de bobote formatée, que l’angoisse, la honte, la précarité, etc, c’est pas la justice qui les a fourguées aux familles mais bien le petit ou grand connard délinquant qui, lorsqu’il délinquait, volait, violait, tuait, tabassait, arnaquait..etc… s’est pas posé une seconde la question des risques et des dommages collatéraux qu’il faisait courir à sa propre famille. Quant aux risques et dommages qu’il faisait courir aux victimes et aux proches des victimes, il s’en contrefout le délinquant magnifique et généreux. Et gwénola itou. Elle a pas assez de larmes pour tous, la sociogogue, alors elle préfère pleurer sur les malfrats, cracher sur la justice, la prison, les flics, les juges, les matons, plutôt que de mettre en cause l’ordure délinquante qui est seul responsable du « calvaire » qu’il fait vivre à sa famille.

Lou

samedi, 12 avril 2008

Offert par joffrin...

Vous l’avez lu le minus joffrin dans son Libé gratos d’hier ? C’est en page 6, quelques lignes bien discrètes en bas, bien bas… Et le mal rasé de service, fils adultérin de mai 68, rothschild et coca-cola de tortiller du cul comme un pédé qui va faire son outing pour nous annoncer qu’il se l’est fait mettre profond comme ça par le vice-président de Disneyland-Paris, prix à payer pour pouvoir nous offrir son canard gratuit et se la jouer roi du marketing décomplexé…
Seulement, bien sûr, le vieux beau ubiquitaro-médiatique peut difficilement lâcher tout de go, à quelques semaines des anniversaires soixante-huiteux qu’il a déjà commencé à fêter, qu’il lèche les bottes des ricains, fait la promo des divertissements les plus débiles concoctés par l’american way of life et s’enfonce dans la pub jusqu’au croupion…

Alors, peuchère, il va enrober ça dans une giclée de moraline droitdelhommiste à la con dont il partage la recette avariée avec toute la médiacratie triomphante et qui lui sert de laisser-passer universel : « …idée de valeur ajoutée journalistique, sur des engagements humanistes et chaleureux, sur une plus grande clarté et une plus grande séduction, pour vous raconter chaque matin, en défendant nos valeurs, le monde qui change… »…

Nos valeurs ? Qué valeurs ? Les valeurs en bourse de tonton rothschild sans doute… Beuark… !

Lou...

jeudi, 03 avril 2008

Les Mandarines...

Elle sort d’où la petite pimbêche Clémentine Autain qui squatte les Matins de France-Culture depuis bientôt deux mois ?

Le Baddou au grand cœur, le déontologue maximal, le transparent définitif, nous l’a imposée, sans tambour ni trompette, sans que nous eussions à dire le moindre mot, sans non plus que nous sussions la moindre petite raison, l’infime motivation cachée de la présence sur les ondes de celle-là plutôt qu’une autre… Le Baddou nous l’a imposée de façon théoriquement intérimaire sous prétexte qu’il fallait remplacer quelques semaines la Corinne Lepage interdite d’antenne par sa candidature aux municipales… Et voilà que, municipales finies, l’intérim se transforme en cdi à perpète et que l’Hautaine, au lieu de retourner à ses Barbie et à sa dinette vient taper l’incruste magistrale histoire de renforcer un peu plus le pôle bobo-socialo des Matins largement déjà constitué des trois inamovibles piliers baddou-duhamel-kravetz…

Ils la payent combien, au fait, avec nos ronds pour qu’elle puisse pousser en direct ses gloussements de pintade suffisante ? Et ils l’ont choisie comment  la Clémentine ? Au toucher, à la couleur, à la texture, au goût, à la saveur ? Sans doute qu’ils ont dû la tester au cours d’une tournante idéologique dans les sous-sols de la Maison de la Radio … La seule vraie question c’est de savoir quel est le membre du CSA qui se faisait fouetter en extase par la gamine à talons aiguilles…

 

Lou agrumée...

lundi, 31 mars 2008

Bienvenue chez les cons...

Trois bas de plafond et quatre débiles définitifs ont affiché leur connerie sur une banderole lors du match Lens – PSG, et voilà toutes les polices de France et de Navarre mobilisées pour retrouver deux postillons, une cellule épithéliale et six rognures d’ongle bourrés d’ADN jusqu’à la gueule afin de confondre les dangereux terroristes… Dans le même temps, deux cents mateurs fous et galonnés observent à la loupe, au zoom et au microscope nucléaire, avec des moyens dignes des « Experts », les vidéos du match pour essayer de reconnaître les sous-développés du bulbe qui ont affiché l’injure anti-chti en Une des tribunes du stade…

Deux réflexions :

-premièrement, les joyeux connards qui ont installé le slogan imbécile étaient quand même suffisamment intelligents, eux, pour savoir que toutes les télés et les journaleux présents en parleraient urbi et orbi en Une de leurs JT ou de leurs torchons. Alors que les journalistes diplômés et les joffrineques bac + 12 présents au match sont, eux, assez cons pour ne pas être capables de se priver de cette Une (et de cette manne ) et donc de ne pas faire aux imbéciles susdits la pub magnifique dont ils rêvaient…

-deuxièmement, c’est quand même drôle de se dire que, parallèlement à ces mesures répressives musclées contre des terroristes de carton-pâte qui menaceraient la sécurité nationale et les moquettes dorées de la Halde , Sarko et Fillon nous annoncent la bouche en cul de poule qu’ils sont prêts à accueillir, héberger, transporter et peut-être même nourrir-blanchir-loger des militants révolutionnaires des Farc, vrais terroristes et tortionnaires maffieux, eux, pour que l’Ingrid Betancourt, sa fille et son ex-mari puissent aller  soigner leur hépatite B avec les honneurs à l’hôpital américain de Neuilly…

Something is rotten in the state of Denmark …

Lou hépatée...

 

jeudi, 27 mars 2008

Le pavé et la limousine...

La grande colère, ce matin, chez l’Ali Badou des Matins de France-Cul, la grande colère des kravetz, geismar, duhamel, lorsque le tiédasse slama, d’ordinaire si doucereux avec la clique matinale, osa l’impensable affront, l’intolérable inattendue agression – c’était à propos de mai 68 - : « Le pavé et la limousine ». Il voulait dire, le pauvre –et il s’en expliqua en reculant et bafouillant – que les mêmes vaillants révolutionnaires anti-bourgeois et briseurs d’ordre établi de Mai 68 s’étaient retrouvés, vingt ans plus tard aux postes de responsabilité de cette société honnie, le cul carré dans des fauteuils épais comme ça, à avaler toutes les couleuvres de la Mitterandie triomphante au nom de leur intérêt bien compris et d’un réalisme d’autant plus tardif que leurs salaires s’étaient désormais un brin arrondis…

Et le Duhamel, voulant enfoncer le rebelle slama, de s’écrier alors que ni Pinault, ni Arnault, ni Lagardère, ni quelques autres ordures hyperfriquées ne furent des soixante-huitards…

Peut-être, Ducon, mais c’est pas à ces grosses baudruches à stock-options que pensait le roi du slam sans doute, mais bien plutôt au gros geismar, là devant lui, (ou au Sauvageot ) contempteur jadis de l’Etat bourgeois, des petits chefs, de la famille, des valeurs ringardes d’une société dont il disait qu’il ne fallait rien conserver (ce qui était d’ailleurs peut-être le cas !), critique radical et exalté de toutes les hiérarchies sociales, culturelles, économiques, implacable censeur de toute autorité, de tout interdit, de toute parcelle de pouvoir..

Et c’est celui-là qui quarante ans plus tard promène sa bedaine de notaire satisfait dans un costume trois pièces et des pompes à la roland dumas tout en émargeant grassement au budget de l’Education Nationale dont il fut, tenez-vous bien, Inspecteur Général puis Directeur Adjoint de Cabinet d’André Laignel puis membre du Cabinet Jospin… etc…

Y en avait un autre de mao, Geismar, à l’époque, il s’appelait Robert Linhart, lui il est allé s’ « établir » en usine et il en a tiré un bouquin : L’Etabli et depuis, je crois qu’il est devenu fou… Et c’est cette folie-là qui vous condamne, vous les duhamel, kravetz, geismar…etc… (quels salaires au fait ? quel patrimoine ?), vous les pseudos-révolutionnaires à rente de situation confortable dans l’appareil idéologique d’Etat qui avez tout renié des idéaux de votre jeunesse sauf le débile discours commémoratif que vous ressassez à longueur d’antennes pour oublier et faire oublier vos reniements et votre estomac troué par le trop riche mélange quotidien caviar-libé-chivas…

Lou jeûnette…

mercredi, 26 mars 2008

Pétage de plomb...

 

Tu t’arrêtes trois mois, et tu retrouves quoi en rentrant ? La même merde journaleuse, les mêmes bonnes consciences jusqu’à la gueule, les assertifs bavards impénitents tout gonflés de leurs certitudes médiatiques, bouffis de leur dogmatique bon droit, toute la cohorte des encartés de presse formateurs de tronche et définitifs faiseurs d’opinion…

Le con du jour s’appelle Jacky Durand, pisse copie à Libé naturellement, et le voilà avec un titre à la hauteur de sa connerie : Mort pour avoir « pété les plombs ». Et notre justicier à plume d’oie d’y aller une fois de plus de son crachat méprisant sur les sales flics pourris qui tirent à flingue-que-veux-tu sur de pauvres jeunes gens désarmés qui bien sûr ne faisaient pas de mal à une mouche et qu’il est pourtant si facile de désarmer en douceur en leur tendant la main avec sang-froid, philosophie et générosité…

On aurait aimé l’y voir le Jacky de mes deux à 3 h du mat, avec un mec qui vient de fracasser sa copine, balancer la télé et le canapé par la fenêtre, insulter des flics, menacer de se suicider, pénétrer chez des voisins un couteau à la main, courir sur les toits et, accroupi à côté d’une voiture, faire un geste menaçant en direction du flic venu l’arrêter… On l’entend d’ici avec sa voix de castrat mélancolique dire à l’Olivier Massonaud : « Bonjour Monsieur, c’est pour Libé, vous seriez sympa d’éviter de péter trop grave les plombs, en fait il me faudrait juste deux minutes d’interview pour passer demain en Une, ça ferait plaisir à joffrin-rothschild, ça rafraîchirait la courbe des ventes et ça peut que faire du bien à mon avancement… ! »

Ah ! les sales cons de journalistes, bien planqués dans le frigo de la rédaction, en train de roter le dernier ouisqui et qui viennent donner des leçons au monde entier, prenant bien sûr pour argent comptant la parole du papa à « l’exquise politesse un peu surannée » et aux « mocassins impeccables »… Dommage que le papa ait apparemment oublié de transmettre l’exquisité en question à son rejeton…

Tiens, au fait, d’habitude Libé s’intéresse assez peu aux malheurs des habitants de Neuilly qui font pas vraiment partie de son quotidien rédactionnel… Oui, mais quand un Neuillien, fût-il bourge et fils de bourge, permet de cracher sur les flics, on va quand même pas faire les difficiles... Beuark !

Lou la-la...

lundi, 24 mars 2008

Retour pascal...

Les trois joyeux cons de reporters sans frontières qui se sont fait payer le voyage, avec nos ronds (car RSF doit bien toucher des millions d'euros de subventions de l'Etat et des collectivités locales...) pour aller faire joujou à Olympie devant les caméras au nom de la liberté d'expression horriblement bafouée par les zaffreux chinois, on aurait tendance à leur faire davantage confiance si on les avait vus, fût-ce une seule minime petite fois, s'attacher grave aux grilles de Radio-France pour réclamer au nom de la même bafouée liberté d'expression que Présent, ou Minute, ou Rivarol, ou Eléments, ou Royaliste, ou la NRH ou la Nef ou tant d'autres soient cités, allez rien qu'une fois par trimestre, dans les quotidiennes et hebdomadaires revues de presse de France-Inter ou France-Culture de notre belle et généreuse et exemplaire démocratie française...

Et on leur ferait une carrément aveugle confiance si en plus on était sûre qu'ils ont pas encore sur la cheminée le portrait fleuri de leur papa ou tonton soixante-huitard en garde rouge brandissant les oeuvres complètes du Président Mao sous la banderole de l'UJCML...

Lou là...

P.S : Bonjour Kalle et Cadichon...

samedi, 01 décembre 2007

Quand la taulière se met à table...

 

Bon, toujours pareil, beaucoup de mal à suivre les aléatoires discussions suscitées à l’occasion par certaines notes, mais quand même, sur l’immigration, je vais essayer de plancher grave, quitte à relancer mille ans de commentaires pertinents, sarcastiques, décapants ou pichrocholiens…

Ca sera bien sûr en vrac… On se refait pas…

En cette matière, comme en bien d’autres, l’essentiel, crois-je, tient dans cette phrase de Maurras (écrite en 1908 à l’occasion des grèves de Draveil-Vigneux) :

« Car la question, la vraie question, monsieur le bourgeois, qui est d’établir le prolétariat, représente et entraîne de votre part certaines concessions de fond, certains sacrifices de forme, qui réviseraient tout le régime économique existant… »

La vraie question est donc d’établir le prolétariat (et qui peut douter que le prolétariat aujourd’hui ça puisse être les immigrés ?)… Etablir, c’est à dire tout simplement attacher à une propriété, à une société, à une culture. Maurras toujours : « Situation sans analogie dans l’histoire. Le serf avait sa glèbe et l’esclave son maître. Le prolétaire ne possède pas sa  personne, n’étant pas assuré du moyen de l’alimenter. Il est sans « titre », sans « état ». Il est sauvage et vagabond. »

Il s’agit donc de faire de tout citoyen, immigré ou pas, non pas un sauvage ou un vagabond, c’est à dire quelqu’un qui ne tient à rien et qui n’est tenu par rien, ni feu, ni lieu, ni loi ni foi… mais un « bourgeois » au sens étymologique d’habitant d’un bourg, inséré dans une communauté…Ca s’appelle aussi, pourquoi pas, l’intégration.

Mais intégrer ou établir, ça ne se fait ni par un coup de baguette magique ni par un catalogue de bonnes intentions, ça dépend de lois sociologiques avant même de dépendre de la volonté politique.

Toute communauté humaine n’a pas, sui generis, la capacité d’accueillir ou de tolérer, en trop grande quantité (notion de seuil) et dans un délai indifférent (notion de durée) des « corps étrangers ». La métaphore biologique, ici, avec le phénomène de rejet lié aux greffes, me paraît assez bien convenir… Et ce d’autant plus si ladite société est elle-même en proie à des problèmes de logement, d’emploi, de dette, d’insécurité…

Et vouloir ignorer ces lois sociologiques au nom d’à priori idéologiques c’est à la fois con et criminel. Con parce que forcément ça court à sa perte. Criminel parce que ça pénalise les « accueillants » autant que les « accueillis ».
A part deux éducateurs payés pour susurrer dans les micros les joies et délices de la vie banlieusarde, un vrai micro-trottoir tendu aux habitants français de souche et aux habitants immigrés de Villiers le Bel laisserait sans doute couiner de sérieux bémols dans la jolie comptine à la mode « Une chance pour la France … ».

Et la crise des banlieues, le racisme, l’insécurité, la nouvelle barbarie, les ghettos, ne sont que les fruits bien prévisibles, sauf pour les politiciens démocratiques, de ce que tout apprenti sociologue sait déjà en 2° année de maternelle..

Lou toujours rapide...

vendredi, 30 novembre 2007

Zéro mort...

Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, in Le Monde d’hier : 

 

« Nous avons une doctrine, en terme de maintien de l'ordre et de violences urbaines, qui est de zéro mort, et dans ces circonstances très particulières où des gens ont tiré pour tuer des policiers, nous avons maintenu cette doctrine. Il faut tirer un coup de chapeau aux policiers présents ce soir-là. »

 

Afin que le message soit parfaitement clair et compris des principaux intéressés, on précisera qu’il s’agit bien sûr de « zéro mort » du côté des délinquants, voyous et autres ordures. Pour ce qui est des forces de l’ordre, des policiers, gendarmes, matons et autres agents de sécurité, l’implicite « doctrine badinter », qui consiste à penser que la vie d’un voyou est sans prix alors que celle d’un flic ne coûte que quelques fleurs à la veuve et une bise aux orphelins, est bien sûr toujours d’actualité…

Lou songeuse...

mercredi, 28 novembre 2007

Bonne nuit les petits..

873 envoyés spéciaux, 614 journalistes, 227 sociologues, 144 experts en politique de la ville, 8644 présidents d’associations d’animation métissée, 345 psychologues, 53 principaux de collège et 12 ratons-laveurs (excusez-moi, c’est l’expression traditionnelle et donc la faute à Prévert !) se sont déjà penchés sur les récentes émeutes de Villiers-le-Bel et du voisinage.
Si vous avez entendu une seule fois, dans leurs analyses écrites, orales et télévisées, le mot « immigration » comme l’un des éléments possibles des difficultés récurrentes dans ces quartiers, vous devez rapidement vous faire appareiller, vous avez sans doute des troubles sévères de l’audition. Par contre, si vous n’avez pas entendu ce mot, tout va bien, vous êtes toujours en république démocratique populaire française, les médias vous saluent bien bas et l’ordre règne à Varsovie…

Lou pimprenelle...

Dans la famille ducon...

Et tiens, dans la même série des journalistes de merde, le connard pierre marcelle de Libé qui ose quand même pas encore accuser les flics de bavure bien qu’il en rêve très très fort et qu’il en ait sans doute déjà écrit le brouillon dans sa petite tête de gaucho jubilateur, car ce serait pain béni pour sa chapelle médiatique… (A propos avez-vous vu il ya une dizaine de jours, dans Libé, lors des occupations de facs, cette annonce : « envoyez-nous vos photos d’occupation »... Demain sans doute on va avoir droit à « envoyez-nous vos tabassages de flics, vos incendies de poubelles"… Il fait quoi, joffrin, pendant ce temps ? Il astique l’argenterie de rothschild ?) … le marcelle donc qui ose pas encore parler de bavure mais qui prend bien soin de demander urbi et orbi que surtout l’on n’aille pas trop vite stigmatiser les jeunes caillasseurs et brûleurs de services publics, les incendiaires à capuche, les angéliques à grenaille, les doux à barres de fer dans la gueule, les mignons à pavés, les gentils à fusil à pompe qu’il absout par avance de tout ce qu’ils ne feront bien sûr pas, alors même, l’enculé, que dans les premières lignes de sa bafouille il trompette à tous vents que « la démocratie… c’est le respect des lois » !! S’ils avaient respecté les lois tes deux potes à moto, marcelle, ils auraient pensé à mettre une plaque, ils auraient roulé à 40 à l’heure, ils auraient eu un casque sur le crâne, ils auraient respecté la priorité… et ils seraient encore vivants… C’était peut-être pas des démocrates, finalement !

Et les casseurs post mortem, s’ils respectaient les lois, y aurait pas dix établissements publics en feu, des banlieues en état d’émeute et 100 flics blessés dont cinq, mais bien sûr tu t’en contrefous, grièvement… C’est sans doute le prix à payer pour la démocratie de tes rêves… Beuark !

Dis pierrot, tu veux pas aller faire cinq minutes l’envoyé spécial chez les barbares ? S’il y  avait un gentil à capuche qui, ne te reconnaissant pas, le con, pouvait te stigmatiser la gueule un peu grave et te fracasser ta moto, ça nous ferait des vacances…

Lou méchante...

mardi, 27 novembre 2007

Les salopards de France-Cul...

Voilà ce que c’est l’info chez les ordures matinales de France-cul. Hier matin, 7 h, à chaud, peu après l’accident des deux « jeunes » à moto. D’abord ce titre de la petite pute Marie-Pierre Véro : « Deux jeunes en moto percutés par une voiture de police. » Alors qu’il semble à peu près certain que c’est la moto qui a percuté le véhicule de police et pas le contraire. Seulement, quand on est une merde boboesque de France-cul et qu’on rampe chaque matin sur la moquette d’ali badou, payée par le fric de ces cons de français de souche sur lesquels on arrête pas de cracher, quand en plus on a encouragé à travers mille micros l’immigration à donfe, légale, illégale, clandestine, massive, familiale et mondialisée au nom de la grandeur du melting-pot et des joies du métissage, on se doit bien sûr de travestir les faits et de verser un peu d’huile sur le feu (c’est bon pour l’actu…) et de faire semblant de se solidariser avec ces jeunes barbares dont on voudrait d’autant plus faire des modèles de vertu qu’on les fréquente moins… A propos, t’habites où, Marie-Pierre ? Y a combien de caméras à l’entrée fortifiée de ta résidence ? Rassure-nous, t’es reliée au commissariat le plus proche au moins ? Ton Audi TT elle est bien assurée ?

 

Et c’est pas fini ! A qui va-t-on donner la parole, sur France-cul, alors que finissent de brûler les dernières voitures, que fument encore les restes du commissariat incendié ou de l’école primaire ? A Slimane, bien sûr , le gentil slimane qui éructe dans le micro avec des accents de guerre civile et qui a déjà terminé son enquête, qui était pas là mais qui a tout vu, tout entendu, tout compris, et qui désigne les coupables et qui demande des comptes à Sarko… Voici le texte hurlé au micro d’un connard d’envoyé spécial du nom de Franck Mathevon : « Mais les gens en ont marre… c’est pas la première fois que ça se produit, ça…Montfermeil, aujourd’hui Villiers, demain peut-être Gonesse… vous savez, tout ce qui est bougnoul, je dis bien bougnoul et noir, on respecte plus l’homme, on nous traite comme des chiens… ils ont même pas assisté aux personnes en danger… ces officiers-là… et c’est ça la République …etc… »

Si vous voulez entendre ça en live, taper francecul puis émissions puis les Matins puis archives puis lundi 26 puis écoutez, c’est dans les cinq premières minutes. Essayez ceci.

-Post-scriptum 1 :  Lorsque les immigrés sont coupables, on dit des « jeunes ». Lorsqu’ils sont victimes on dit « immigrés » ou « maliens » ou « maghrébins »… C’est pas compliqué, faut juste connaître le code.

-Post-scriptum 2 : Dis slimane, les mecs qui respectent pas l’homme, en l’occurrence, c’est peut-être les deux jeunes cons sur leur moto qui auraient pu aussi bien tuer ta petite sœur ou ta grand-mère qui traversait la rue…

-Post-scriptum 3 : Oui, Slimane, c’est ça la République , ce régime de merde où des partis de merde ont constamment l’œil fixé sur la ligne bleue des urnes et ne traitent les problèmes de société qu’en fonction de la courbe de leur popularité dans les sondages… Ca s’appelle république, ça s’appelle aussi démocratie.

 

Lou verbatim…

samedi, 10 novembre 2007

Nach Berlin !

Arte-info,  hier soir, 19 h 55, le connard teuton de service termine ou presque son journal en nous annonçant qu'on est le 9 novembre (ce qui est à peu près la seule information non mensongère d'ailleurs de sa prestation) et que pour l'Allemagne c'est donc un jour doublement anniversaire : anniversaire de la Chute du Mur de Berlin, il y a 18 ans, mais ça, nous dit-il de sa voix martiale, c'est pas très important et on va l'oublier tout de suite, on a pas que ça à faire, circulez y a rien à voir. Mais surtout, anniversaire de la Nuit de Cristal d'il y a ... 69 ans, et ça bien sûr c'est the évènement d'actualité in the world, celui qu'il faut à tout prix commémorationner et bien enfoncer dans la tête du populo...!

Ainsi, la chute du communisme, il y a moins de vingt ans, et alors même que cette idéologie et certaines dictatures communiste sévissent encore ici et là et ont cent millions de morts à leur actif, est considérée par la nomenklatura artienne comme broutille négligeable. Alors que nous devrions tous être terrorisés devant les dangereux frétillements du dernier poil de la moustache de tonton Adolf qui menaceraient la paix du monde 69 ans après la Nuit de Cristal !

Cerise sur le gâteau : le teuton fou d'enchaîner avec un sujet magnifique dont Faurisson soi-même n'aurait pas osé rêver : l'Université juive de Berlin (il me semble) vient de créer un cursus d'études supérieures intitulé :"Holocauste et Communication"... Pendant les commémorations, le Shoah bizness continue...

Lou germaine.

jeudi, 08 novembre 2007

L'Argent (suite)...

Ah ! bravo, aujourd'hui, on en a pour notre argent ! Allez donc voir le Libé des philosophes, et particulièrement cet article d'une certaine Cynthia Fleury, "philosophe" naturellement, chercheuse même au cnrs avec nos ronds et qui tortille du cul comme piquée par dieu sait quelle mouche joffrinesque pour tenter de nous expliquer les grands malheurs de la corruption démocratique... Elle est sûrement gentille Cynthia, mais elle serait allée faire un tour du côté de l'Oncle Charles de Martigues, eh ! oui, ce bon vieux Maurras, elle y aurait lu ce qui va suivre, écrit il y a pas loin de cent ans, actuel comme c'est pas permis, clair comme de l'eau de roche et suffisamment définitif pour rendre caduque ses pauvres incantations "citoyennes"... :

"Il est sûr que, de quelque façon qu’on s’y prenne, c’est l’Argent qui fait le pouvoir en démocratie. Il le choisit, le crée et l’engendre. Il est l’arbitre du pouvoir démocratique parce que sans lui ce pouvoir retombe dans le néant ou le chaos. Pas d’argent, pas de journaux. Pas d’argent, pas d’électeurs. Pas d’argent, pas d’opinion exprimée. L’argent est le géniteur et le père de tout pouvoir démocratique, de tout pouvoir élu, de tout pouvoir tenu dans la dépendance de l’opinion. Cela explique la fureur des discussions parlementaires quand elles portent sur le point d’incidence de l’argent et de l’électeur, de l’argent et de l’opinion, de l’argent et du gouvernement.

 

Chaque parti essaie de déshonorer l’autre. Mais ils sont tous déshonorés dans la mesure où ils sont démocratiques et reconnaissent au pouvoir le droit de naître comme il naît. La foule n’en sait rien, cela fait partie de la farce. Essaie-t-on de la renseigner, c’est un autre chapitre de cette dérision. De quelque façon qu’il se tourne, et quelque cri qu’il pousse, le pauvre peuple est gouverné par l’or et le papier, par ceux qui les détiennent, par ceux qui les vendent, eux seuls lui fabriquent ses maîtres et ses chefs.

 

L’amour de l’argent est commun aux régimes, aux peuples et aux hommes. Il y a des variations dans le degré de cette avidité et de cette avarice, mais l’histoire universelle ne montre nulle part un gouvernement qui fût libre de l’amour de l’argent ou qui pût être absolument affranchi de son influence. Seulement il y a des régimes qui existent indépendamment de lui. Il y en a d’autres auxquels il donne naissance directement et qui sans lui ne seraient pas…

 

En démocratie, l’élu peut être vertueux, il n’en est pas moins le produit et le producteur, l’effet et la cause de la ploutocratie souveraine. Elle l’a fait nommer, il la soutient donc, elle régénère son autorité en faisant renouveler son mandat, et il la défend de son mieux contre la justice et contre la nation.

 

Il n’y a pas d’exemple qu’on soit sorti de ce terrible cercle autrement qu’en substituant les autorités nées aux autorités élues et le droit héréditaire au droit électif."

Tu m'en veux pas au moins, Cynthia ?

Lou martégale...

 

 

mercredi, 07 novembre 2007

Con, Val et Sens...?

Dans l'édito de philippe val, dans Charlie de ce mercredi, ceci à propos des mal-logés de la Rue de la Banque :

"Je repensais à tout cela l'autre matin, rue de la Banque, lorsque, avec josiane balasko, patrick pelloux, emmanuelle béart, valérie lang, dominique sopo et marine chanel, nous étions venus soutenir les mal-logés qui dormaient sur le trottoir..."

Mais dis-moi donc, philippe, ça consiste en quoi de "soutenir les mal-logés" ? Leur serrer la louche gentiment, sourire 30 secondes aux caméras avec les mammas en boubou en toile de fond, leur offrir le café, lâcher royalement dix euros pour offrir des carambars aux gamins, taper en cadence sur les djembés...? Dis-moi, philippe, soyons plus concrets, veux-tu : tu aurais additionné les salaires et le patrimoine immobilier et financier des six connard(e)s qui t'accompagnaient, tu y aurais ajouté les lifting et les thalassos de la béart, les bouteilles de chivas du pelloux, les brushings du sopo, les nuits des césars de la balaskette et tes piges surnuméraires à france-inter, t'en aurais payé combien de mois de loyers décents aux mamadous qui te fendent l'âme mais qui laissent ton portefeuille intact ? La prochaine fois que tu passeras faire le charitable rue de la Banque, pense à amener ta calculette pour leur donner ces précieux renseignements aux mal-logés de ton coeur qui saigne... Ca devrait sacrément les intéresser.

Question subsidiaire : l'hortefeux couperosé, il pourrait pas nous concocter une jolie loi de solidarité boboesque ousque l'Etat providence pomperait régulièrement la moitié du salaire mensuel des journaleux du service public et des showbizeurs cocaïnés qui font pleurer Margot sur la misère du pauvre monde, afin de financer des programmes de logements sociaux métissés et cosmopolites et de leur apprendre le poids de la réalité ? Voilà de l'économie solidaire appliquée... Je sens que je vais créer ma (ou mon) propre think-thank ! (C'est comme ça qu'on dit, et qu'on écrit?)

Lou remerciée...

lundi, 05 novembre 2007

Déluge...

Et bien entendu, l'urgence absolue dans l'affaire de l'Arche de Zoé, justifiant le déplacement toutes affaires cessantes de sarko 1° soi-même, l'urgence absolue c'est de libérer les... journalistes ! Lesquels, naturellement, sont innocents, n'ont rien vu, rien su, rien entendu, rien dit.  Mais ils faisaient quoi, au fait, ces trois connards, la miss de FR3, le beau ténébreux de l'agence Capa et le photomaton de mes deux, ils faisaient quoi depuis un mois ou deux, ou plus ou moins, qu'ils suivaient l'affaire ? Ils avaient rien compris, eux qui pourtant comprennent d'ordinaire si vite, eux qui sont là pour nous aider, nous pauvres cons de lambdas citoyens, à décrypter le réel, dévoiler le sordide, décoder les magouilles et décortiquer la vraie vie ?

Curieux, quand même, cette ignorance et ce silence. Et plus curieux encore, ou plutôt tristement normal, le silence assourdissant de toute la corporation médiatique qui semble donc trouver normal que les trois cons aient rien dit depuis des semaines et qu'ils se refusent à dire encore quoi que ce soit aujourd'hui à leur descente d'avion ! Sans doute faut-il leur laisser le temps de nous concocter une jolie petite version bien soft et bien concordante de leur héroïque attitude...! Beuark...

Post scriptum : je crois avoir entendu que le pilote avait 76 ans ! Un pilote de 76 balais pour piloter 110 gamins, ça c'est de l'humanitaire !

Lou enivrée...

lundi, 29 octobre 2007

Coureurs de fonds...

Voilà une question qu'elle est bonne, in "Libé contrejournal

"Pourquoi courent-ils devant Police Secours? N’est-elle pas faite pour venir à notre, à leur, secours? La Police, normalement, gardienne de la paix, force de l’ordre. "

Et le Tchicaya questionneur de "Devoirs de Mémoires" de commémorationner à son compte les deux ans de la mort de Zyed et Bouna, nouveaux héros des transformateurs, de la même façon que Delanoé a jeté, jette et jettera des fleurs pendant encore vingt ans dans la Seine, chaque premier mai à la mémoire de Brahim Bouarram dont il se contrefout dans les grandes largeurs mais dont il perçoit bien tout l'intérêt électoral de quatre chrysanthèmes pris sur le budget de la Mairie de Paris et dont la pathétique flottaison larmoyeuse sur les eaux polluées de la Seine se chiffre en virginale pureté idéologique et en votes bobos à venir...

Ceci dit, oui, pourquoi courent-ils, demande naïvement Tchicaya avec sa réponse toute faite : c'est la faute aux flics... Pourquoi couraient-ils Zyed et Bouna et pourquoi courent-ils toujours et partout leurs gentils potes des quartiers lorsque se pointe du bleu à l'horizon ? Est-ce que je cours, moi ? Est-ce que mes parents ont souvent couru ? Est-ce que mes neveux courent ? Sans doute ont-ils appris à courir tous ces rapides à capuchon auprès de leurs "grands frères", ces angelots des banlieues qui dealent, trafiquent, montent la garde, tiennent les murs, rackettent, tournantent, vandalisent, fauchent, détournent, tombeducamionnent...etc... et qu'ils aiment pas vraiment qu'on les dérange dans leur quotidienne et lucrative activité... Et s'ils courent si bien d'ailleurs, n'est-ce pas parce qu'ils nikent, adidassent et riboquent avec des pompes à mille balles à chaque pied, fruit sans doute de quelque virée rémunératrice ou du cumul d'aides sociales généreuses, que même pas je peux offrir à mes neveux à Noël prochain...

Tchic, toi qui te poses de si jolies questions, t'es-tu jamais demandé pourquoi y en a plein, même dans les "quartiers populaires" même des blacks et des beurs qui courent pas lorsqu'arrive la police ? Tiens, toi-même, monsieur l'adjoint de Bagneux, est-ce que tu cours, toi ?

Lou fondeuse...

vendredi, 26 octobre 2007

Guy, mot-clé...

Sur mes cahiers d'écolier,

Sur le sang du drapeau rouge

Sur la moustache à Staline,

j'écris ton nom, Guy Môquet.

 

Sur le pacte satanique,

germano-soviétique,

rouges-bruns amis amis

j'écris ton nom, Guy Môquet.

 

Sur Hitler tranquille à l'Est,

sur l'"Humanité" vautrée

pour paraître sous la botte,

j'écris ton nom, Guy Môquet.

 

Sur ton papa communiste,

stalinien aux ordres et sur

duclos, thorez, aragon,

j'écris ton nom, Guy Môquet.

 

Sur les lâches attentats,

sur la mort donnée derrière,

sur les otages abattus,

j'écris ton nom, Guy Môquet.

 

Sur la fausse résistance

du Parti de Fusillés

et Marchais au STO,

j'écris ton nom, Guy Môquet.

 

Sur les trafiquants d'Histoire,

les arrangeurs de photos,

les purgeurs-épurateurs

j'écris ton nom, Guy Môquet.

 

Sur les camps, la Sibérie,

le Goulag, le Guépéou,

sur le NKVD,

j'écris ton nom, Guy Môquet.

 

Sur Budapest cinquante-six,

sur Prague soixante-huit,

sur Berlin quatre-vingt-neuf,

j'écris ton nom, Guy Môquet.

 

Sur l'ouverture à Sarko

et sur l'erreur de guaino

qui s'est trompé de héros,

j'écris ton nom, Guy Môquet...

 

Lou elsée...

 

mardi, 23 octobre 2007

C'est le bouquet...

 

 Une fois n'est pas coutume, lisons "20 minutes" sur le net, pour y apprendre ceci :

"Plusieurs personnalités dont l'actrice Carole Bouquet, l'humoriste Guy Bedos ou encore l'écrivain Dan Franck ont apporté dimanche leur soutien aux familles sans logis, qui campent depuis le 3 octobre rue de la Banque à Paris (IIe), a constaté un journaliste del'AFP.

Carole Bouquet a exprimé son soutien à ces "victimes de +marchands de sommeil+" et mis en cause l'attitude de la ministre du Logement Christine Boutin : "Je sais bien qu'on ne peut pas trouver de solution en claquant des doigts mais au moins on se déplace".

A ses côtés, Guy Bedos s'est interrogé : "Est-ce qu'on peut décemment passer dans la rue, voir cela et ensuite rentrer chez soi ?", fustigeant l'inertie des "politiques de gauche comme de droite".

"L'humain est bafoué ici aujourd'hui", a renchéri le dessinateur Enki Bilal alors que l'ancien évêque d'Evreux, Mgr Jacques Gaillot, confiait sa "honte" devant une telle situation.

Dan Franck a réclamé "une réponse politique pour ceux qui attendent l'hiver avec crainte" alors que résonnaient autour de lui des cris en faveur d'une "application de la loi sur les réquisitions" de logements.

L'ancien ambassadeur Stéphane Hessel s'est dit "choqué" par "l'aspect raciste" de cette situation car la majorité des personnes qui campent sont noires."

Cerise sur les gâteux, le barde, l'inévitable gaillotin susurre sa "honte" de ses yeux transparents alors que saint Martin jadis, dans ces putains d'époque anté-conciliaires, n'hésitait pas à couper en deux son manteau...
Mais nos pleureuses agréées partagent plus facilement leurs larmes et leur sensiblerie que le contenu de leur portefeuille... Et on se demande, avec cette naïveté qui nous caractérise, combien de "sans-logis" visités par le fan club de guy bedos auront eu droit à passer oh ! même pas quelques heures mais seulement quelques minutes sur les sofas moëlleux des salopards venus se faire admirer à leurs côtés... Beuark !
Lou délogée...

 

vendredi, 19 octobre 2007

Elémentaire...

Nouveau cyclone en vue chez les obsédés de la race, et donc nouvelle croisade apocalyptique contre un certain Watson, nobel de médecine en 62 et père de l'adn qui plus est, c'est dire la perversité du personnage, qui, avec sa loupe et son filet à papillons aurait découvert et donc affirmerait, dans une approche assez perso de la génétique, l'infériorité des Noirs...

Si encore ce con de Watson avait découvert la supériorité des Noirs, la primauté des mélanodermes et l'incontestable suprématie des africo-centrés sur ces cons de blancs, il serait à l'heure qu'il est porté au pinacle par toute la boboïdie en extase qui lui tresserait mille couronnes, en ferait le nouveau darwin, l'accueillerait en triomphe au Musée des Arts premiers et danserait au son des tam-tam le dithyrambe solennel des Justes de l'humanité... Oui, mais voilà, il a eu beau faire et refaire ses calculs, rincer dix mille fois ses éprouvettes, cent fois sur le métier remettre le coton-tige, jongler avec les molécules et danser avec les atomes, pour lui c'est clair :"leur intelligence n'est pas la même que la nôtre"... Notez au passage la prudence de cet imprudent : c'est pas lui qui parle d'infériorité, non, ça c'est la prose à l'obsédé joffrinesque de service qui traduit en langage bobo-compatible le watsonien courant afin de mieux instruire le procès de l'infâme, procès qu'il instruit d'ailleurs in petto avec un vocabulaire moralo-judiciaire qui semble n'avoir que de lointains rapports avec la prose scientifique :"provocation, mépris, racisme, trouble de l'entendement, récidiviste notoire, article sulfureux...etc..."

Qu'on se rassure, dès qu'albert jacquard aura soigné sa bronchite chronique en postillonant dans les micros rentables et quotidiens de francecul, il prendra le taureau par les cornes et watson par le colbac pour remttre de l'ordre dans ce joyeux bordel scientifique...

Accessoirement et parallèlement, j'entends, toujours chez les francecultureux dont je me repais, de la pub à donfe pour une expo du Musée d'art et d'histoire du Judaïsme intitulée "De Superman au chat du Rabbin", expo où l'on met "en "évidence le rôle important de nombreux artistes et auteurs juifs dans la bd"... Imaginons cinq minutes que le musée Xavier Vallat d'Aubenas inaugure une expo sur le "rôle important de nombreux journalistes juifs dans la presse française d'après-guerre", croyez-vous que les francecultés relaieraient la chose avec autant de gourmandise...

Lou questionneuse.

jeudi, 18 octobre 2007

Trice chauve...

Bon, si le noir désir de cantat est un peu contrarié par quelques menaces paratrintignanesques, on va pas s'en désoler outre mesure... mais au-delà du bertrand "en reconstruction" faut quand même s'extasier sur ces putains de journaleux qui s'indignent de ces menaces tout en indiquant (le figaro d'hier) que ledit cantat habite, prenez note s'il vous plaît, le village de Moustey, dans les Landes, et que sa maison est "isolée au bout d'un petit chemin de terre dans une pinède"... On se demande vraiment pourquoi le plumitif à la con qui se prend pour l'ign a pas joint à sa copie l'extrait cadastral et le code google earth qui permettrait à tout un chacun de proposer ses services pour un "contrat" en bonne et due forme à madame mère, nadine soi-même, qui se moquait royalement de savoir que sa fifille se déjantait allègrement dans la vie et sur la toile tant qu'elle était vivante mais qui devient inconsolable harpie maintenant qu'elle est quatre pieds sous terre... Insondable connerie...

Ceci dit, si l'on veut bien s'attarder deux minutes de plus sur le cas du ténébreux bertrand qui était, avant les quatre baffes malencontreuses, la coqueluche de la gauche rebelle et le porte-parole libertaire des anti-capitalistes radicaux, on sera heureux d'apprendre qu'il s'est conduit en tôle comme un gendre parfait, gentil mouton bêlant de servitude volontaire calculée, qu'il a pu produire pour justifier sa sortie anticipée un contrat de travail avec Universal music France pour la reprise de ses activités d'auteur-compositeur-interprête (c'est sympa, non, qu'un criminel puisse refaire le clown sur scène et se faire applaudir par des milliers de midinettes en chaleur pendant que le corps de sa victime continue de refroidir sous terre...!), et que, dans ses efforts de réadaptation on note entre autres le "versement grâce au produit de la vente d'un album et d'un dvd d'une indemnité de 200000 euros (eh oui, 130  bâtons !) pour deux des quatre enfants de la victime"...

Moi, je vais vous dire, qu'un libertaire anticapitaliste radical puisse sortir, sans sourciller et sans faire sourciller ses fans de Libé, d'Attac, de Charlie et des Inrock, 130 bâtons de la poche de sa chemise en moins de temps qu'il n'en faut pour écrire un tube de merde, ça me perturbe grave le système digestif et je sens que je vais bientôt aller gerber à... où, déjà ?... ah oui... à Moustey, dans les Landes...

Lou désirée...

mercredi, 17 octobre 2007

Adjanesque moraline...

Ah ! l'Adjani ! Manquait plus qu'elle ! Elle allait pas rester dans l'ombre quand même, éclipsée par la béarte, la deneuve, la bonnaire ou la birkine, assise sur la dernière marche de la philanthropie médiatique à pas montrer elle aussi urbi et orbi son grand coeur qui saigne, ses intimes convictions, sa générosité admirable, voire, voire... ses magnifiques capacités intellectuelles qui lui permettent de parler de l'"Autre" avec l'oeil qui chavire, la voix de Lévinas et le chignon frémissant de Nathalie Sarraute ...

Et d'enchaîner, à propos de l'ADN, bien sûr, mais c'eût pu être tout aussi bien à propos de Vichy, la colonisation, la guerre d'Algérie, Le Pen, l'esclavage, la fonte de la banquise, la montée des eaux, la crise des intermittents ou le massacre des bébés phoques, et d'enchaîner donc, tant la leçon est bien apprise et bien imprimée sur le disque dur, avec la "xénophobie, le pire reste toujours à craindre, l'ère du soupçon, amendement hors-la-loi, nous sommes tous des sang-mêlé, France pays des Droits de l'Homme...etc.."

Dommage, chère Isabelle, dommage que ton grand coeur ému ne frétille si bien devant les caméras que pour des causes, comment dire... morales... On aimerait davantage t'entendre cracher à la gueule de tes producteurs pleins de blé qu'ils ont pas le droit de gaspiller autant de fric pour le divertissement alors que des millions d'êtres humains crèvent de faim, ou cracher à la gueule de tes copains friqués de la Nuit des Césars qu'ils ont pas le droit de s'exhiber dans le luxe alors que des épidémies abominables ravagent la planète, ou à la gueule de lagerfeld /galliano /dior qu'ils ont pas le droit d'habiller des morues anorexiques à prix d'or alors que des populations entières n'ont rien pour se vêtir...
Quand t'auras fait ça, isabelle, quand tu leur auras, en plus, montré l'exemple en lâchant généreusement ton oseille superflue, on pourra peut-être enfin prendre au sérieux ta grande âme et les épanchements douloureux de ton coeur de bobesque enjoffrinée...

Lou soupçonneuse...

lundi, 15 octobre 2007

Unicellulaires...

Bon, je sais, c'est pas vraiment capital, mais l'avez-vous vue, vendredi soir, sur la 2, chez guillaume durand, la niaiseuse laure adler, petite insignifiante boboïde, absolue nullité venue là pour montrer son corsage à fleurs et, accessoirement rentrer dans le chou d'éric besson (qui resta de marbre) au nom de la gauche caviar, saumon et oeufs de lump qu'elle seule était censée représenter...
Quand on pense que ce protozoaire a dirigé pendant des mois france-culture (quoique, à la réflexion, c'est pas si tant que ça surprenant...), avec bien sûr la bénédiction de la droite molle, que cette amibe a produit ou animé des émissions de débat avec des intellectuels de taille, disons, respectable, que cet ectoplasme est sans doute directrice de collection chez je ne sais quel éditeur respecté et membre du comité directeur de quelques commissions de ceci ou de cela, y a vraiment de quoi se faire du mourron pour l'intelligence française..

Ajoutons, même si cela ne nous regarde pas, que le travail de deuil et d'édition pour le fils qu'elle perdit jadis et dont elle fit un bouquin dix-sept ans après (le deuil parfois dure longtemps...!) semble avoir été d'une redoutable efficacité si l'on en juge du moins par les grotesques lunettes m'as-tu-vu de parfaite pseudo-rebelle excentrique de salon obnubilée par son paraître médiatique qu'elle exhiba sur la fin de l'émission, car elle n'était venue, tout bien réfléchi, que pour ça...

Lou affreux loup...

samedi, 13 octobre 2007

Darfour, petits fours, même combat...

Ah ! les faux-culs, les ordures, les tartuffes, nouveaux hypocrites bigots de la religion DDH/MRAP dont louis schweitzer est dieu et mouloud le prophète, pleureuses et pleureurs, larmoyants sélectifs, sangloteurs sur ordre, tous au Zénith, joffrin, val et consorts, et BHL et axel kahn et piccoli, delanoé... toute la clique des friqués du show-biz, les caviardo-libertaires à la mords-moi-l'onfray, intellos à datchas, artistes à voiliers, cultureuses béardesques à comptes bancaires délocalisés, défileurs de mode à paillettes, curetons gaillotineux, sportifs thuramiques, rentiers euhacheuhéssèsse, cracheurs de micros, emplâtres de caméras... l'horreur comme si vous y étiez... tous les petits marquis et duchesses vaporeuses de la boboïdie triomphante d'écraser en choeur, ce soir, au Zénith, le sanglot de l'homme blanc sur l'ADN prélevé de l'Africain misérable et majestueux...

Ah ! les faux-culs, les ordures, les tartuffes... Lorsqu'il s'agit de prétendre qu'un prélèvement d'un micron de salive africaine à visée adéhénique va renverser de fond en comble les grands principes de la démocratie occidentale, les valeurs les plus sacrées de l'humanisme des Lumières et perturber durablement l'hypersensibilité familiale des Maliens délocalisés, ils sont tous là à parader sur les tribunes et cabotiner sur les tréteaux pour nous causer de leur conscience torturée et hoqueter sur leur philanthropique blessure narcissique, mais lorsqu'il s'agit de se vautrer dans les coktails gothaïques, de jetsétiser avec les excellences, de croisiérer avec les golden boys ou de péter dans la soie des châteaux marocains avec l'arielle à deux balles sur les genoux, un oeil sur la collection d'art contemporain, l'autre sur les cours du dow jones et du cac 40, là, les papy piccoli et les tontons bhl n'ont plus d'état d'âme, toute l'horrible puanteur de leur fric moisi leur remonte pas à la gueule, la misère du pauvre peuple ne les fait plus souffrir, le sanglot de l'Africain devient inaudible, la plainte du smicard imperceptible, le gémissement du sdf insignifiant, et si ténu, si minuscule, si infime le malheur du monde...

Beuark !!

Lou zénicht

jeudi, 11 octobre 2007

Zemmour...

Pas trop le temps aujourd'hui, et puis Zemmour dit tellement bien certaines choses dans Le Monde, à propos du gros Sopo(rifique) de SOSRac, que j'aime autant vous en donner un aperçu pour vous inciter à aller voir le reste (si mon lien marche pas, allez au site du Monde et cherchez...)

Voici l'aperçu

"Il a posé sur son petit bureau ses petites armes de petit flic de la pensée. Il a tiré, dans Le Monde du 29 septembre. Mollement. "Réactionnaire", dit-il ; et puis, "il parle comme Le Pen" ; et puis encore "il a peur, Zemmour". La routine. Dominique Sopo n'est pas très inventif. Pauvre Sopo, présidence de SOS-Racisme, ça eût payé. Jadis entre Coluche et Simone Signoret ; désormais médiocre collecteur de subventions, et gendarme sifflant les "dérapages sur l'immigration". Gendarme de Saint-Tropez.


Même pas peur ! Les temps changent. Il s'en plaint. Comme un vulgaire réactionnaire. Mais un réactionnaire préfère les chansons d'Aznavour et Brel à celles de Joey Starr ou Cali. Les rentrées littéraires avec Aragon, Mauriac, ou Jacques Laurent, plutôt qu'avec Christine Angot ou Amélie Nothomb. Déteste l'architecture de l'après-guerre. Donnerait trente années de FIAC pour un seul tableau de Vermeer. Ne croit pas que "le niveau monte à l'école". N'associe pas spontanément le "langage caillera" à Rimbaud. Ne s'extasie pas devant les familles recomposées. A la nostalgie du temps où la France était "la grande nation". Bref, un réactionnaire est un homme sans goût ni raison qui mérite les camps de rééducation. Un criminel.

On peut le rassurer, Sopo en est loin. Sa pensée est simple, voire tautologique : ce sera mieux demain. Pourquoi ? Parce que ce sera demain. Sopo est un progressiste. On allait dire à l'ancienne. Mais on ne voudrait pas le vexer. Sopo ne s'est pas aperçu que la religion du progrès était morte dans les tranchées de 1914. Il n'a qu'un siècle de retard. Sopo ne sait pas qu'on a lu Pierre-André Taguieff ; on a bien compris que le progressisme antiraciste n'était que le successeur du communisme, avec les mêmes méthodes totalitaires mises au point par le Komintern dans les années 1930. "Tout anticommuniste est un chien", disait Sartre. Tout adversaire de l'antiracisme est pire qu'un chien. En tout cas, dit Sopo, ne devrait pas être invité à la télé. La télé, c'est important pour Sopo. C'est vrai, on ne l'y voit pas assez. Amis producteurs, faites quelque chose !..."

Lou enamourée...