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mercredi, 21 octobre 2009

le Roman de Fredo ou le Fredo de Roman...

Ca y est, c’est fini, cold case, affaire classée… Tous les plus sourcilleux journalistes d’investigation, les enquêteurs patentés, les fouille-merde à carte de presse, toute l’inquisitoriale meute journalistique qui se rue d’ordinaire sur le moindre dérapage incontrôlé, la voici soudain en muette du sérail, les voici silencieux comme des carpes, amnésiques grave, discrets total, anastasiés en diable à s’autocensurer le stylo dans le plus pur style « servitude volontaire » à en réveiller Montaigne et La Boétie…

Frédéric qui ? Roman quoi ? Pardon ? Vous dites… ? La consigne est tombée d’en-haut, de l’Elysée peut-être, de la Gay pride sans doute, de Joffrin à n’en pas douter, de tous les cultureux médiatico-showbiznés : il ne s’est rien passé… fini… couché… à la niche… c’était une non-affaire… Parlons plutôt de sarko junior et de l’Epad…

Qu’un vieux porc de 76 balais ait tripoté et saoulé et violé, dans ses quarantièmes rugissants, une gamine de 13 ans, qu’importe finalement s’il est le génial cinéaste de mes deux devant qui l’on ne peut que dérouler le tapis rouge et hisser les oscars…

Qu’un vieux porc de 60 balais ait touristé sexuellement dans toutes les thaïlandes du monde, tripoté et sodomisé des boxeurs de quarante ans à culottes courtes, sans se rendre compte, dans la fougue de ses étreintes, qu’ils avaient encore quelques dents de lait et que leur système pileux était encore embryonnaire, qu’importe finalement s’il est le génial faire-valoir de sarko-l’ouverture, le génial neveu de tonton grenouille et l’envoyé spécial (très spécial) de la communauté gay incorporated dans le panorama culturel français…

Et tous les crapuleux artisto-intellos, pétitionnaires à rafale et corporatistes jusqu’au trognon, les woody allen, fanny ardant, la vieille moreau fripée jusqu’à l’os, le mignon almodovar, le chef de locomotive chéreau…etc… d’y aller de leur soutien sans faille et de leur intacte admiration au pianiste fou en cavale honteuse depuis des années…

Et tous les journaleux bourreurs de crâne, l’ordure libérale duhamel, le téléphage schneidermann, le styliste marcelle de libé, le blanc chevalier bhl de « je suis partout et tout le temps », de se boucher le nez en chœur non pas devant l’odeur de pourri d’une « mauvaise vie » pseudo-repentante tripoteuse et mitterrandesque, mais devant l’abominable retour de la « vertu » et de la « morale », devant la « procureuse Le Pen » ou le coup d’éclat « fétide » d’une Marine « agressant et diffamant » Fredo de Bangkok…

Et pour justifier l’injustifiable, les voilà, ces connards, à tout peser délicat avec leurs balances sémantiques : qu’il a pas tout à fait dit ça… pas vraiment fait ça… qu’on le croit sur parole… que sa sincérité est absolue, sa bonne foi au-dessus de tout soupçon… qu’il est touchant (ça, pour toucher… !), émouvant, pathétique et que c’est pas parce qu’il est pédé qu’il faut à tout prix se le faire, que Proust, Baudelaire, Rousseau, Gide et Genêt avant lui… etc… etc… comme si d’avoir écrit ou réalisé quelque chef-d’œuvre que ce soit (et encore faudrait-il le prouver que ce sont des chefs-d’œuvre…) donnait le droit d’être une ordure définitive et de venir baver sa sincérité dégoulinante et visqueuse au 20 h de TF1 sous l’œil attendri d’une Lolo Ferrari qui s’est bien gardée de lui faire remarquer que l’ignominie était à jamais de son côté et qu’avoir commis ces saloperies sur ceux qu’il appelle dans son bouquin des « gosses », des « garçons » ou des « éphèbes » et dont il veut nous faire avaler qu’ils les prenaient pour Marcel Cerdan et Mohamed Ali réunis devrait lui ôter pour toujours le droit de parler d’honneur et d’avoir quelque responsabilité que ce soit dans le gouvernement d’un pays…

Trois remarques complémentaires :

-sarko, fillon, bertrand et alii qui l’ont embauché et défendu valent pas mieux et peut-être pire.

-par contre, un qui, pour une fois, vaut mieux, c’est onfray, l’épicurien polygraphe, qui claque la gueule à bhl dans Libé et qui me redevient cinq minutes sympathiques alors que mon copain fink, paraît-il, a plutôt couvert, si j’ose dire, le touriste frédéric…

-enfin, quand on a commis ce genre de saloperies, y a plus que quatre solutions : soit on se tire une balle dans la tête et on en parle plus, soit on rentre dans la Légion et on meurt soldat inconnu pour la patrie, soit on s’enferme définitivement dans la cellule d’un couvent en pleurant ses péchés, soit on prend un marteau-piqueur et on passe le restant de sa vie à creuser des tranchées pour un salaire de misère dans l’anonymat le plus complet…

En tout cas, on a perdu définitivement le droit de faire voir sa gueule sur quelque lucarne ou tréteau que ce soit…

Lou retournée…

lundi, 04 mai 2009

Heures les plus noires....

Imaginons le commentaire ci-dessous publié sur le site web du FN ou autres incorrects dieudonnesque, que n'eût pas hurlé Joffrin le vigilant, éructant que les heures sombres de notre histoire revenaient et qu'il fallait éradiquer au plus tôt le vol noir des nouveaux corbeaux dans la plaine...
Physionomie
Comme son petit maître, il porte son ignominie sur son faciès de rat. Certains semblent ainsi trahir leur bassesse jusque sur leurs traits.
Vendredi 01 mai à 15h42

Sauf que c'est paru sur le site web de Libé à propos d'un article de Besson sur la politique d'immigration et que le modérateur avait dû aller faire un tour à un colloque passionnant sur "Faut-il ou non rediffuser Le Juif Suss aux heures de grande écoute...? "

Lou veille...

jeudi, 30 avril 2009

Appellare flicum...

Les ordures de Libé et de toutes les télés et radios du Paf officiel et dominateur… ! Tous, en une, à pleins tuyaux et pleins micros, de nous annoncer avec quelle jouissance que les « forces de l’ordre ont été épinglées pour leurs abus ». Et cette info capitale leur vient de je ne sais quelle Commission de Déontologie de la Sécurité qui, un thermomètre dans le cul et notre pognon dans le tiroir-caisse, publie chaque année le « baromètre » des zorreurs et des zabominations commises par les flics de France et de Navarre dans leur chasse aux délinquants de tout poil.

Et de clamer à pleines trompettes, les déontologues fous, qu’en 2008 la dite Commission à la noix a été saisie de 152 cas sur lesquels elle a rendu 103 avis dont 62 un peu plus scrogneugneu que les autres !

Et ces pédés qui prennent leur pied à claironner urbi et orbi les manquements de la police, ces pédés qui sont d’ailleurs sans doute les premiers à courir vers le plus proche commissariat dès que la serrure blindée de leur loft de bobo a été éraflée, ces pédés qui nous détaillent longuement les deux septuagénaires mis à poil pendant un quart d’heure, l’agité du « décubitus ventral » qui a succombé ou le détenu aveugle menotté pendant son transfert à l’hôpital, ces pédés qui ne voient ni n’entendent les insultes et violences en tous genres que les flics doivent subir quotidiennement dans leur service, ces pédés, dis-je, (ouf !) oublient consciencieusement de signaler à leurs lecteurs-auditeurs dociles et soumis qu’il y a en France, chaque année à la louche 2 millions de garde-à-vue, 3 millions de contrôles d’identité, 4 millions d’interpellations, et que les 103 avis de la déontologique machin-chose Commission ça doit représenter à peu près 0,00001 % de bavures sur l’ensemble de l’activité policière en France, c’est à dire pas grand chose et peut-être même rien.

On aimerait que la Marie Piquemal qui signe l’article chez Joffrinou-lifté ait pas plus que ça de mensonges à se reprocher sur son baromètre perso de déontologie journalistique de merde…

Lou mal piquée...

mercredi, 29 avril 2009

La journée du sac à merde...

Encore une qui a dû signer dix mille pétitions sur le malheur des pauvres, la misère des sans le sou ou la pauvreté des misérables, encore une qui a dû défiler des milliers de kilomètres à talons aiguille de la République à la Bastille au nom de la douleur des sans-papiers ou de l’injustice faite aux Canaques, encore une qui a dû prêter sa voix ou son cul à toutes les campagnes humanitaires du monde à gros budget et chaudes larmes… E la voilà, l’Adjani, (cf Express du 30 avril, p. 16), et la voilà la madone de la jupe et des collèges en déshérence des banlieues sombres de nos grandes villes, la voilà en fille de pub magnifique du « fameux maroquinier Lancel » à chercher à nous fourguer, sur des affiches grandes comac, avec son air de midinette du show-biz, des sacs « 12 poches conçus par elle-même » (tu parles d’une conception !) qui se vendent 1000 euros pièce !! Dis-moi, Isa, ça rapporte combien ce genre de petit extra, sur tes comptes suisses ?

C’est ça la gauche fécale, c’est ça la boboïdie excrémenteuse, c’est ça une artiste engagée, c’est ça, la merde…

Lou enjupée...

lundi, 27 avril 2009

Machi Macha...

Et c’est reparti pour un tour avec la grande machine à larmes, la désespérante disparition, la voix qu’on n’entendra plus, Macha par ci Machi par là, Béranger la divine, Béranger la diva, Béranger et son cendrier marocain, ses ongles vernis, ses chapeaux andalous et quoi encore ? Ils vont nous raconter ses cuisses veloutées, ses seins en poire, son cancer, ses tumeurs … !

Mais ils vont finir par nous lâcher, ces connards des médias, dès qu’un ou une de la tribu casse sa pipe ! Aussitôt oubliés les pleurs sur l’Afghanistan, la compassion lindonesque sur les sans-papiers, la solidarité avec les chômeurs ! Macha Béranger est morte et on a droit à 10 minutes à l’ouverture de chaque JT ! Et toujours, toujours le grand oubli au milieu du grand déballage pleurnichard, le grand oubli de préciser combien elle touchait pour causer dans le poste, le grand oubli de comparer le salaire de la Bérangère, grande bourgeoise de Vichy (en plus !!), pigiste folle à Ici-Paris (re !!), dont les seuls outils étaient la lampe de chevet rose et sa petite lumière tamisée (re-re !!), comparer donc son salaire avec la paye du mec au marteau-piqueur, là, en bas, dans ma rue…

Et mon plombier alors, et mon plombier, quand il va mourir, ils en parleront, tu crois, ces connards de journaleux ? Allez, je leur fais l’incipit : « Il arrivait toujours guilleret dans sa petite fourgonnette bleue, sortait sa légendaire caisse à outils, jetait un B’jour Mâme Lou retentissant et se glissait aussitôt sous l’évier en égrenant sur sa cintreuse les premières notes de la Huitième de Ludwig, histoire de planter l’atmosphère… »…

Lou bovaryée...

samedi, 11 avril 2009

Drancy...

On savait, grâce à l’inénarrable asthmatique ubiquitaire Albert Jacquard de France-cul que les races n’existaient pas, on savait également que les banlieues n’étaient pas peuplées majoritairement de noirs ou d’arabes mais de « jeunes » et que les statistiques ethniques étaient une horreur morale en même temps qu’une absurdité scientifique. Jusque là tout allait bien…

Quelle n’est donc pas notre stupeur d’apprendre, par un article de Libé consacré aux croix gammées peintes sur des wagons de Drancy aujourd'hui (extrait : « Le député-maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde (NC), qui a également fait état d’une croix gammée tracée sur le wagon et deux sur la stèle, a indiqué que les inscriptions avaient été réalisées entre 01H20 et 02H00 du matin par une personne d’une vingtaine d’années de type européen, selon les images enregistrées par les cameras de vidéosurveillance. ») que le « type européen » est parfaitement répertorié et que même des chercheurs ont pu récemment établir, dans le cadre d’un diplôme d’études supérieures en anthropologie structurale à l’EHESS, que ce type (ce sale type, même !) est ordinairement pourvu, dans les représentations les plus courantes détectées par les caméras de surveillance de la grotte de Lascaux, d’une main gauche tenant un pot de peinture, d’un rictus pervers, d’un front bas et d’une main droite tenant un pinceau de forme indo-européenne…

On espère que Laurent Joffrin, l’ex-futur directeur de France-Inter, en sa qualité de patron du torchon rothschildien, aura la bonté de nous préciser, dans un prochain éditorial, les critères exacts qui permettent à Libé de définir avec autant de certitude le « type européen » et accessoirement les autres « types » sur le fond desquels forcément il se distingue…

Lou ma non troppo...

vendredi, 10 avril 2009

Ca casse et ça trépasse...

Ca y est : les penseurs de l’ump réunis en think tank sous la houlette de didier julia viennent enfin de mettre au point l’imparable réplique inoxydable aux casseurs de manifs et autres blackblocks strasbourgeois : interdire les cagoules dans les manifs. Ca a dû chauffer grave sous les moumoutes pour que nos penseurs réunis aient oublié les articles collatéraux indispensables à la bonne réussite de ce plan de génie : interdire aussi et dans le même mouvement les lunettes noires, les barbes postiches, les moumoutes frisées, les peintures d’indiens, les loups de carnaval, les masques de Sarko, Darco, Sego ou Lango, les casquettes à visières excessives, les passe-montagnes, les casques « intégral »… etc

Dans ma grande bonté et ma sollicitude extrême pour la pensée ump, je me permets de donner à Julia and co la seule vraie recette : Dès que ça commence à casser, les flics envoient trois fusées éclairantes du plus bel effet dont le sens obvie aura été annoncé en boucle huit jours avant sur toutes les télés afin que nul n’en ignore, et le sens sera celui-ci : « Attention, chers amis casseurs, dans deux minutes nous allons tirer à balles caoutchouc, deux minutes plus tard nous passerons aux balles plastique dur, et dans deux minutes encore c’est le tir à balles réelles… mais bien sûr vous êtes libres de continuer à faire joujou avec le mobilier urbain… »

Ca devrait déjà calmer les plus gros cons.

Autre indispensable mesure d’appoint : tous les mecs pris en flagrant délit de casse, au lieu d’aller passer six mois dans les prisons dorées de tonton badinter avec muscu à volonté, stages de théâtre à donfe, hot vidéo chaque soir, eau chaude et gaz à tous les étages, repas chaud, fromage et dessert… au lieu donc de six mois de palace , on leur fera faire trois mois de stage commando de la Légion…

Ca devrait en démotiver quelques-uns...

Ah ! j’allais oublier, autre mesure annexe indispensable : les journalistes n’auront ni brassard  ni gilet fluo identificatoire ni carte de presse ni passe-droit d’aucune sorte. Quand on aime le métier, faut en accepter les risques…

Avec ça, cher Didier, ils peuvent faire leurs grands-messes de l’otan, l’onu, l’unicef, le G20 ou le Gmerde trois fois par semaine en plein Paris si ça les amuse, les abribus devraient pouvoir dormir tranquilles. Et au moins on sortirait peut-être enfin de la débile doctrine à la mode du zéro mort zéro blessé chez les casseurs et caillassage libre et gratuit sur les forces de l’ordre…

Lou grrr…

jeudi, 09 avril 2009

Help...

Ils vont nous les briser encore longtemps, ces connards de journalistes, avec le courage magnifique, l’audace inouïe et la témérité sans bornes de ces fameux « Zaidants » de Sangatte et d’ailleurs qui, boostés par le film « Welcome » mille fois promotionné en prime time par les cent mille audreypulvares de nos JT, pétitionnent, défilent et affichent leur boboesque générosité larmoyeuse en clamant haut et fort qu’ils ont aidé, aident et aideront, au mépris du danger et des lois, les clandestins, sans-papiers et autres modernes héros de l’illégalité migratoire à obtenir les conditions de vie décentes que d’infâmes sans cœur leur refusent…!

Juste que, chère audrépulvérisatrice de mes deux, juste que, derrière ta moue contestataire, ton sourire angélique et tes 8 bâtons par mois, tu oublies de préciser que les connards en question ont d’autant plus de courage qu’ils savent parfaitement deux ou trois petites choses sympathiques : d’abord que le dérisoire napoléon d’opérette qui nous sert de Président a un sabre en carambar mou, ensuite que depuis que la loi contre les généreux « zaidants » existe, y en a pas un seul qui ait été inquiété et qui ait risqué les terribles « trente mille euros d’amende et six ans de prison » dont on nous fracasse les oreilles pour mieux promotionner l’héroïsme en papier mâché et la bravoure de façade de nouveaux zorros du Paf, enfin que lesdits zorros savent bien, justement, que tout le paf est là derrière eux, prêt à se mobiliser et à sortir les grandes orgues et les efficaces tam-tam médiatiques de l’humanitarisme en danger à la moindre égratignure malencontreuse que pourrait leur faire par mégarde un juge qui, pour une fois, oublierait de chier dans sa toge et de trembler dans son péplum…

Lou romaine...

mercredi, 08 avril 2009

Club-Merde...

 

Ah ! il est mignon le petit surdoué des Matins de France-Cul, le speedé de la questionnite, l’agité de la maison ronde, l’Ali Baddou de ces dames et son club de groupies aux ordres qui nous formatent la tronche dès 7 h du mat’ et nous font des ptit dèj d’enfer bien dans la mire de la pensée unique, généreuse et gauchardo-caviardesque qui sert de ligne bleue des Vosges à toute la fratrie radio-francienne…

Ah ! il est mignon, le bougre, à l’heure d’internet, de la vidéo-conférence et de l’ubiquité technique hyper-méga fastoche, de se délocaliser huit jours sur place à Kigali (Rwanda) pour pouvoir nous causer en direct et prise immédiate sur la réalité la plus réellement réelle du 15° anniversaire (champagne !) des massacres des hutus par les tutsis ou le contraire et nous faire vivre comme nulle part ailleurs la vraie tangible exacte vérité comme si vous y étiez de ce génocide inespéré et salutaire qui permet au Baddou et à son armée de sous-fifres et sous-fifrettes, mignonnes stagiaires couche-toi là, intermittentes de choc, techniciens et techniciennes ad hoc, porteurs de micros, perchistes longilignes, scripteurs scripteuses, invités surprises, preneurs de son, chasseurs de bruits, mixeurs, ma soeur, tonton, tata, réalisateurs fous, productrices géniales, adjoints et adjointes en tous genres d’aller passer une semaine aux frais de la princesse dans les palaces les mieux lotis de Kigali-Plage, et tout ça pour mieux nous parler, le cul posé sur l’épaisse moquette délocalisée de leur studio balladeur, de la violence insoutenable, du deuil impossible, de la mémoire tétanisée de ces pauvres peuples aux abois, et nous tirer les larmes de la compassion obligatoire, de l’indignation surjouée et de la bonne conscience en bandoulière avec les tam-tam et les machettes en bruits de fond…

Ho ! l’Ali, les 100.000 euros de budget supplémentaire qui te permettent à toi et ton équipe de nymphettes de faire votre shopping à Kigali et goûter aux délices des piscines rwandaises et des safaris africains entre deux soupirs de miséricorde sur les malheurs du monde noir, tu serais resté bien au chaud dans ton confortable studio parisien habituel, ça nous aurait fait des économies bien sympathiques sur le budget de merde de la Culture, et si tu tiens à tout prix à venir en aide aux pauvres peuples misérables broyés par le malheur du monde, outre la moitié de tes propres imposants émoluments que tu pourrais laisser en pourboire solidaire, les 100.000 euros que je dis, ils auraient été mieux placés en complément du budget de quelques familles kigalaises nécessiteuses que sous ton gros cul de délocalisateur fou qui a besoin de l’alibi de la solidarité humaine et de la générosité intercontinentale pour voir du pays et te payer des vacances gratos…

Lou pas jalouse.

samedi, 04 avril 2009

Radio-France : on ne vous lâche plus...

Vous l’avez entendue l’espèce d’auto-pub de merde qui revient en boucle sur France-cul (et sans doute sur les radios associées) au moins 30 fois par jour : « Radio-France, on ne se quitte plus… » ?

Et ces connards de journalistes fonctionnaires, qui arrêtent pas de chroniquer à longueur d’antenne sur l’infâme pub commerciale qui envahit tout et régit tout, sont même pas foutus de se rendre compte qu’ils procèdent exactement de la même démarche putassière que le premier séguéla venu qui consiste à capter le cerveau disponible du pékin moyen au profit de leurs propres intérêts corporatistes sans argumenter en quoi que ce soit sur leurs prétendues qualités…

 

Et ces ordures qui se dressent à longueur d’antenne contre l’infâme totalitarisme rampant ou déclaré qui menace nos libertés citoyennes, ne trouvent rien d’autre pour vendre leurs salades que de dire justement qu’ « on ne se quitte plus », c’est à dire qu’on les a dans l’oreille et dans la tronche 24 heures sur 24, que tout, absolument tout passe par la moulinette conformiste des formateurs associés, que rien ni personne n’échappe à leur permanente et totalitaire propagande, à la subjectivité envahissante de leurs choix ou détestations, au filtre de leurs envies et à-priori…

Et dire que ces connards-là sont payés grassement avec nos ronds… Et dire que sarko-la-droite va nommer, en remplacement du boy’s band cluzel, le gaucho friqué charliehebdesque jean-luc hees à la tête de radio-France, lequel aurait déjà l’intention de nommer philippe val, le dictateur fou de charlie-hebdo à la direction de France-inter…

Ben laden revient, ils sont devenus fous…

Lou boum…

samedi, 28 mars 2009

A Marcelle (sonnet)...

Y a-t-il là-bas plus con connard,

du côté des joffrinolâtres,

des jean-foutre philocaviar,

des généreux gras comme quatre,

 

y a-t-il plus con connard que le

pierre marcelle en sa chronique,

hebdomadaire hélas, qui veut

mettre des têtes au bout des piques

 

et qui, Adolf au petit pied,

minus Kim il Song d'opérette

joue la révolution, planqué,

 

et sauvera toujours sa tête,

tout comme il sauve son pognon

en pigeant pour Libé, le con...

 

Lou printanière...

vendredi, 27 mars 2009

Ecri-vaine...

Encore une écrivaine de chez vaine, Anne Vallaeys, qui, dans Libé, bien sûr, adossée à la critique du Welcome de Lindon et Lioret, nouvel opus de la Lacrymie généreuse et organisée, nous fait le grand lamento des pauvres migrants de Calais poursuivis par une administration tout simplement « privée d’âme »… !

Petit extrait : « Yaurait-il un parallèle entre la situation des migrants et des bénévoles de Calais et celle des Juifs et des Justes d’hier, sous Vichy et l’occupation nazie ? La controverse oppose le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, Eric Besson, au cinéaste Philippe Lioret à propos de son film, Welcome. Comme si l’indignité avait commencé en 1943… … Toujours privée d’âme, l’administration appliquait alors les règlements et les circulaires du gouvernement Daladier… etc… »

Mais on s’en fout, ma belle, de ta compassion à deux balles, de tes larmes de crocodile médiatique sur les pauvres étrangers malheureux que la France d’hier comme celle d’aujourd’hui a le grand tort à tes yeux de biche miséricordieuse de ne pas accueillir à bras, bouche et cœur que-veux-tu…

La seule vraie question, celle à laquelle on aimerait bien que tu répondes, c’est celle-ci : combien tu en accueilles chez toi, là, en ce moment, sur ta moquette, combien tu en nourris, combien tu en rafraîchis dans ton jacuzzi, combien tu en dorlotes sous tes édredons ? Et ta résidence secondaire quelque part en Provence, tu la mets à la disposition des pauvres malheureux exilés en détresse ? Et tes tableaux de maître, tu les as mis à l’encan pour pouvoir offrir de la bouffe correcte aux Turkmènes et Pakistanais de ton cœur ? Et tes bouquins, tes CD, tes DVD, tu les as mis en vente sur e-bay pour offrir le nécessaire aux Afghans dépourvus ? Et ta garde-robe, tu l’as vidée de toutes tes fringues de luxe pour atténuer la froidure qui mord les petits Albanais ? Et tes droits d’auteure, tu les reverses à « Kosovar de tous les pays » ? Non ? Alors pourquoi tu voudrais que l’Etat fasse avec l’argent des autres ce que tu es pas foutue de faire toute seule avec ton propre blé ? Charité bien ordonnée commence par soi-même. Dans ce sens-là aussi ça marche….

Lou questionneuse...

jeudi, 26 mars 2009

Grand méchant loup...

Ca y est : les connards sont encore en campagne ! Trois jours qu’ils avaient plus rien à se mettre sous la plume, trois jours sans grande cause nationale, trois jours sans pouvoir étaler leur vigilance, répandre leur moraline, arborer leur bonne conscience en béton… Y avait bien eu Benoît XVI et le préservatif pour recharger les batteries, le week-end sidaction pour se refaire une santé (si j’ose dire…), mais là c’était la morne plaine du combat qui cessait faute de grande cause…
Mais par bonheur du ventre toujours fécond a jailli enfin la terrible menace permettant aux troupes de se ressouder les coudes et aux ronronneurs de ronronner et reronronner encore : Le Pen, Le Pen soi-même, Le Diable, puisqu’il faut l’appeler par son nom, risque, à la mi-juillet, de présider la rentrée de je ne sais quel énorme machin européen dont d’ailleurs tout le monde se contrefout dans les grandes largeurs, et donc, horresco referens, de souiller cette assemblée de doctes et de purs par quelque inattendue saillie, quelque douteux jeu de mots ou quelque vérité peu habituelle dans ce cénacle de copains et de coquins…

Et aussitôt, tous les plus grands démocrates pur jus qui ont serré les mains de tous les plus pires dictateurs et tortionnaires de la planète de s’empresser de changer les règles du jeu pour ne pas risquer d’entendre autre chose couler dans les tuyaux de Bruxelles ou Strasbourg que l’ordinaire urine tiède dont ils s’abreuvent et nous abreuvent quotidiennement…

 Lou pisseuse...

mercredi, 25 mars 2009

Pas - de - Calais...

Ah ! les revoilà à pleins tuyaux tous les journaleux, à nous cracher dans leurs micros et caméras les deux retraités traumatisés par la soirée orange mécanique qui s’achève en feu d’artifice , la violence, les malfrats…etc…etc… Et que je te reconstitue par ci, et que je te recadre par là, et que je te fais répéter en boucle au pauvre vieux désorienté les circonstances précises, les éléments détaillés, et que je t’interroge les voisins, les amis, les parents, le garagiste, la boulangère et le petit mitron… et tout cela à grand renfort du vocabulaire ad hoc : « violence incompréhensible », « agression d’une sauvagerie inouïe », « acharnement inexpliqué »… etc…

Et les connards qui nous tartinent et retartinent avec l’horrible fait divers à la une de leur audimat sont les mêmes qui ont tressé, tressent et tresseront des couronnes de laurier à Pépé Badinter, l’ami compatissant des crapules et l’abolisseur en chef de la peine de mort, les mêmes qui feront l’éloge impérissable de l’humanisation des prisons et du droit imprescriptible à la réinsertion des ordures multirécidivistes, les mêmes qui se pâmeront devant le film-apologie consacré à Mesrine, les mêmes qui se dressent de toute leur haute conscience morale contre les caméras de surveillance ou le fichage adn… ! Décidément les journaleux (presque tous..) sont de sacrées merdes inconséquentes…

Lou agresseuse…

mardi, 24 mars 2009

Cercle vicieux...

Les chercheurs, les universitaires… Ah ! la belle corporation de branleurs inutiles, de parasites stipendiés et d’impénitents profiteurs qui s’interrogent doctement pendant des lustres sur le rôle prophétique du point-virgule dans la quatrième partie de la Princesse de Clèves ou sur les différentes phases de la reproduction des ptérodactyles femelles en période de faiblesse hormonale récurrente au crétacé inférieur dans le sud de la Somalie…

Les pauvres chéris qui, entre parenthèses, sont tellement honorables et francs du collier qu’ils ont même pas, lorsqu’ils font grève, les couilles de se signaler comme tels pour pas se faire sucrer leur salaire… les pauvres chéris donc, qui, entre parenthèses, sont tellement performants dans leur enseignement que l’université française n’accueille plus que les fonds de tiroir des recalés de toutes les autres filières (grandes écoles, prépas diverses et variées, IUT, BTS…)… les pauvres chéris qui, entre parenthèses, se foutent royalement de savoir si l’enseignement qu’ils dispensent débouche sur autre chose que l’Anpe ou les caisses d’Auchan ou Carrefour… les pauvres chéris, disais-je, s’affolent soudain devant une énième réforme qui menace de les … évaluer ! Comment ! Nous évaluer, nous l’honneur et la gloire du savoir désintéressé, nous le fleuron de l’enseignement et du service publics ! Vous n’y pensez pas ! Qu’on vienne pas nous emmerder : 2 heures d’enseignement par semaine sur six mois de l’année, c’est largement suffisant. Un article de 25 lignes tous les trois ans dans une revue spécialisée, c’est un rythme sympathique. Par contre, si vous voulez doubler notre salaire déjà croquignolet, vous gênez pas messieurs-dames, les temps sont durs, la vie chère et le stylo bille arrête pas d’augmenter…

Et tous ces connards ont donc décidé pour se mettre à l’abri de ces risques insensés de tourner et tourner encore, jour et nuit, dans Paris, place de l’Hôtel de Ville… Ils appellent ça la Ronde Infinie des Obstinés (ils auraient pu tout aussi bien appeler ça la Ronde Indécente des Planqués…) et je me permets de conseiller aux Parisiens d’aller tourner juste à côté, mais en sens inverse et tout aussi pacifiquement (quoique quelques gnons, parfois...) en répétant obstinément à chaque rencontre : « combien d’heures pour quel salaire ? combien d’heures pour quel salaire ? » et en leur rappelant les heures héroïques de feu le Grand Timonier Rouge dont le programme avait eu au moins ça de bon d’envoyer les intellos voir s’il y était, dans les rizières…

Lou de riz...

dimanche, 22 mars 2009

Jaune joffrin...

Dites-moi, (j'ai un peu décroché ces derniers temps...), Libé c'est toujours la même clique pourrie de la boboïdie rebelle à costume caviar ? Joffrin, Rothschild et compagnie ? Pauvres connards !

Z'avez lu, hier, à la une, le grand lamento du dirlo éploré ? Rendez-vous compte : les méchants cégétistes à gros bras et cerveau zéro avaient bloqué "pour la deuxième fois" (!!) la sortie du torchon quotidien de feu tonton Serge !

Et que nous disait-il le joffrino-lifté en colère ? Ceci, pas moins :

"Par une action irresponsable et brutale, une fraction du syndicat des NMPP a bloqué hier soir, pour la deuxième fois, la sortie de «Libération». Ce groupe ultra minoritaire, abonné au chantage et à l’intimidation, totalement extérieur à «Libération», veut obtenir l’annulation du licenciement d’une salariée du journal..."

Ainsi donc, le même Joffrinou et sa clique d'envoyés très spécieux qui parlent d'incident mineur et de jeunes incompris lorsque des rebeus à capuche caillassent les flics ou lorsque des domotiques de Guadeloupe se flinguent entre eux en croyant descendre des békés, le même joffrinou, disais-je, sort le grand jeu du péril imminent en la demeure, du branle-bas de combat urgentissime, de l'agression inqualifiable et des ultra-minoritaires à exterminer dès que sa petite rotative personnelle est empêchée de mentir cinq minutes... T'inquiète Lolo, t'as encore toutes les radios et toutes les télés où tu sévis avec nos ronds pour raconter tes salades et formater notre temps de cerveau disponible... Mais çuilà de monopole de l'info, celle-là de propagande, t'en causes pas souvent dans tes éditos... Beuark...

 

Lou solidaire.

 

mardi, 29 avril 2008

Le détail expliqué à ma fille...

-Maman, c’est quoi un détail ?

-Monsieur Larousse dit ceci, ma chérie : « Petit élément constitutif d’un ensemble et qui peut être considéré comme secondaire ». Tu remarqueras que dans cette définition le détail n’est pas systématiquement et obligatoirement secondaire. Par contre, il est « constitutif » de l’ensemble auquel il appartient, ce qui montre son éventuelle importance.

-Oui, mais Monsieur Larousse, il dit « petit élément » et si c’est petit, c’est que ça a pas beaucoup d’importance.

-Ca n’est pas sûr, ma fille. Toi, par exemple, tu es petite, et pourtant à mes yeux tu as une importance immense. La notion de « petit », vois-tu, est éminemment subjective et peut être mise en rapport avec une foule de domaines. On peut être petit dans l’un et grand dans l’autre.

Ainsi, si tu prends la deuxième guerre mondiale sur le plan de la quantité, tu peux dire que cette guerre a duré de 1931 à 1945 (c’est écrit là…) et que les chambres à gaz ont duré, elles, deux ou trois ans. Tu peux dire aussi que sur l’ensemble de la guerre, toutes victimes confondues, il y a eu un peu plus de 40 millions de victimes (c’est toujours écrit là…), alors que dans les chambres à gaz il y en a eu environ 2 millions. Tu peux dire enfin que par rapport aux enjeux militaires, économiques ou techniques, les chambres à gaz n’ont joué qu’un rôle limité voire inexistant. Dans ces trois cas, le mot « détail » semble pouvoir s’appliquer sans trop de problèmes dans le sens quantitatif du terme.

Par contre, du point de vue anthropologique, ou symbolique, ou culturel, ou médiatique, les chambres à gaz sont un élément important. Du point de vue des souffrances vécues également. Ceux qui ont vécu l'horreur des camps ont pas dû considérer vraiment qu'il s'agissait d'un détail. Ceux qui ont été brûlé par les bombes au phosphore à Dresde, par exemple, ont dû penser que ce qui leur brûlait la gueule c’était pas vraiment un détail non plus, par contre, à Dresde il y a eu 135000 morts, ce qui peut paraître un détail par rapport aux 2 millions de victimes des chambres à gaz… En plus, un détail tout seul ça veut pas dire grand chose, car il y a des détails insignifiants et des détails significatifs, des détails sans importance et des non négligeables, des détails atroces, macabres, obscènes et des gentils voire sympathiques…

De même, on peut se poser pas mal de questions sur la façon dont le détail traverse le temps : au lendemain de la seconde guerre mondiale, par exemple, la plupart des grands ( ?) chefs militaires ou politiques des démocraties triomphantes n’ont pratiquement pas évoqué dans leurs « Mémoires » la question des chambres à gaz et de l’extermination des Juifs… Peut-être tout cela à leurs yeux n’était-il qu’un détail ? Peut-être les détails grossissent-ils avec le temps qui passe, avec les élections qui approchent, avec les extrêmes qu’il faut éradiquer…etc…

-C’est bien compliqué tout ça, maman ! Faudrait demander à un historien…

-Non, ma fille, c’est fini, y a plus d’historiens sur tous ces sujets-là… Désormais l’Histoire est faite par un Monsieur qui s’appelle Gayssot et qui seul sait ce qu’il faut dire ou pas dire.

-Et Monsieur Le Pen dans tout ça ?

-Monsieur Le Pen, il a le grand tort de pas s’appeler Gayssot, de pas avoir terminé sa maîtrise de linguistique et de pas avoir soutenu pendant des décennies l’un des régimes les plus totalitaires de la planète qui, pourtant, faisait pas vraiment dans le détail…

Lou...

samedi, 26 avril 2008

Savoir-vivre...

Je sais pas ce que vous en pensez, mais nous manquons nettement de savoir-vivre.

Ne croyez-vous pas qu'il serait pour le moins séant, chaque fois qu'un multirécidiviste viole, tue, assassine, égorge, dépèce une jeune femme, d'envoyer aussitôt un petit mot de remerciement à robert badinter. Petit mot que l'on pourrait libeller ainsi :"Salut Bob, la famille et les amis de Susanna (par exemple) te remercient très sincèrement d'avoir supprimé la peine de mort et permis aux multirécidivistes de multirécidiver. Susanna est morte certes, mais qu'importe, tu auras peut-être droit au panthéon. Bonne nuit."

Lou épistolaire.

vendredi, 18 avril 2008

Santo subito...

Vous les avez vus, tous les connards journaleux, la bouche en cul de poule et le rimmel en grand deuil, nous parler de l’apôtre, du prophète et du chantre de la négritude qui vient de casser sa pipe à 94 ans… ! Et les politiques itou, de sarko à hollande, de royal à bayrou, et les intellos à la BHL , d’y aller de leur interminable lamento sur Pépé Césaire, sa vie, son œuvre et ses 56 ans de pouvoir autocratique à la tête de la mairie de Fort-de-France…Et chacun d’avancer la proposition  maximale et de faire monter les enchères : obsèques nationales, académie française, panthéon, canonisation, journée chômée, villes mortes, grand deuil, jeûne et abstinence…etc…

Et tous ces cons qui arrêteraient pas de hurler à la mort, au racisme et à l’infâme fascisme récurrent si quelque leucoderme égaré se mettait à créer le concept de « blanchitude » et à écrire le « Cahier d’un retour au Pays de Caux », ces mêmes, dis-je, de s’extasier devant la négritude sengharo-césarienne, réceptacle de l’humanisme nouveau et ciboire de la pensée de demain…

Soudain, l’essentialisme racialiste ne trouble plus leur sommeil, le concept implicite de race ne déclenche plus chez eux un prurit irrépressible et le mélano-chromatisme revendiqué n’a pas droit aux foudres de Monsieur et Madame MRAP.

Les mêmes joyeux cons, sur leur lancée, affichent un pudique silence sur les 20 ans de stalinisme actif de Pépé Négritos qui dut attendre Budapest 56 pour comprendre que la moustache à Staline cachait mal quelques rangées de barbelés…

Selon que vous serez puissant ou misérable...disait le bon La Fontaine …. Aujourd’hui il pourrait ajouter « blanc ou noir »… L’exotisme a encore de beaux jours devant lui…

Lou normande...

mardi, 15 avril 2008

Photo-rhino...

Bon, on va pas faire la fine bouche… Pour une fois qu’il y a des journaleux qui se font lourder, pour une fois que la corporation des sublimes moralistes, des géniaux donneurs de leçons, des inventeurs immédiats et définitifs de solutions à tout et au reste, pour une fois que tout ce beau monde généreux se prend les pieds dans le tapis et licencie ou se fait licencier comme n’importe quel capitaine d’industrie au cœur dur et à la mine rogue, pour une fois, chantons les hosannah et agitons les rameaux…

Accessoirement, on a appris que pour sortir chaque soir le « quotidien de référence », ils sont 1600 à bosser !! Mille six cents envoyés spécieux , pisse-copies, pigistes, photographes, chroniqueurs, correspondants..etc…etc… pour nous dire et redire en boucle le Ponant délivré, Bettancourte  farquée, Fourniret toujours pas passé par les armes, Royal licenciant, Raffarin tonnant, Bayrou complotant et autres amuse-gueules d’une importance sidérale…

Mille six cents généreux et déontologues payés par qui au fait ? Payés par la pub ! par l’Etat ! par les abonnements de complaisance ! et sans doute aussi par des compromissions et des arrangements pas toujours très reluisants sur lesquels ils sont 1600 à fermer régulièrement leur gueule.. !

Allez, champagne !

Lou

lundi, 14 avril 2008

Gentils délinquants...

Toujours et encore le Libé gratos du vendredi 11 avril, pour les radins et ceux qu’ont pas envie d’engraisser le gros joffrin.

Page 20, une ondine millot lambda rend compte du bouquin d’une ordinaire sociologue au doux prénom de Gwénola qui vient de pondre un xième pensum sur les malheurs des familles de détenus. Et ça donne, en langage chialo-millotien : « Ils sont près d’un demi-million en France à avoir un parent, un enfant, un conjoint, un frère ou une sœur en prison. Eux n’ont pas eu de procès, mais la justice les a aussi condamnés. A l’attente, à l’angoisse, aux reproches. A la honte, à l’isolement social, à la précarité matérielle… » Fermez le ban.

Pas une demi-seconde l’ondine de la page 20 ne peut imaginer, dans sa petite tronche de bobote formatée, que l’angoisse, la honte, la précarité, etc, c’est pas la justice qui les a fourguées aux familles mais bien le petit ou grand connard délinquant qui, lorsqu’il délinquait, volait, violait, tuait, tabassait, arnaquait..etc… s’est pas posé une seconde la question des risques et des dommages collatéraux qu’il faisait courir à sa propre famille. Quant aux risques et dommages qu’il faisait courir aux victimes et aux proches des victimes, il s’en contrefout le délinquant magnifique et généreux. Et gwénola itou. Elle a pas assez de larmes pour tous, la sociogogue, alors elle préfère pleurer sur les malfrats, cracher sur la justice, la prison, les flics, les juges, les matons, plutôt que de mettre en cause l’ordure délinquante qui est seul responsable du « calvaire » qu’il fait vivre à sa famille.

Lou

samedi, 12 avril 2008

Offert par joffrin...

Vous l’avez lu le minus joffrin dans son Libé gratos d’hier ? C’est en page 6, quelques lignes bien discrètes en bas, bien bas… Et le mal rasé de service, fils adultérin de mai 68, rothschild et coca-cola de tortiller du cul comme un pédé qui va faire son outing pour nous annoncer qu’il se l’est fait mettre profond comme ça par le vice-président de Disneyland-Paris, prix à payer pour pouvoir nous offrir son canard gratuit et se la jouer roi du marketing décomplexé…
Seulement, bien sûr, le vieux beau ubiquitaro-médiatique peut difficilement lâcher tout de go, à quelques semaines des anniversaires soixante-huiteux qu’il a déjà commencé à fêter, qu’il lèche les bottes des ricains, fait la promo des divertissements les plus débiles concoctés par l’american way of life et s’enfonce dans la pub jusqu’au croupion…

Alors, peuchère, il va enrober ça dans une giclée de moraline droitdelhommiste à la con dont il partage la recette avariée avec toute la médiacratie triomphante et qui lui sert de laisser-passer universel : « …idée de valeur ajoutée journalistique, sur des engagements humanistes et chaleureux, sur une plus grande clarté et une plus grande séduction, pour vous raconter chaque matin, en défendant nos valeurs, le monde qui change… »…

Nos valeurs ? Qué valeurs ? Les valeurs en bourse de tonton rothschild sans doute… Beuark… !

Lou...

jeudi, 03 avril 2008

Les Mandarines...

Elle sort d’où la petite pimbêche Clémentine Autain qui squatte les Matins de France-Culture depuis bientôt deux mois ?

Le Baddou au grand cœur, le déontologue maximal, le transparent définitif, nous l’a imposée, sans tambour ni trompette, sans que nous eussions à dire le moindre mot, sans non plus que nous sussions la moindre petite raison, l’infime motivation cachée de la présence sur les ondes de celle-là plutôt qu’une autre… Le Baddou nous l’a imposée de façon théoriquement intérimaire sous prétexte qu’il fallait remplacer quelques semaines la Corinne Lepage interdite d’antenne par sa candidature aux municipales… Et voilà que, municipales finies, l’intérim se transforme en cdi à perpète et que l’Hautaine, au lieu de retourner à ses Barbie et à sa dinette vient taper l’incruste magistrale histoire de renforcer un peu plus le pôle bobo-socialo des Matins largement déjà constitué des trois inamovibles piliers baddou-duhamel-kravetz…

Ils la payent combien, au fait, avec nos ronds pour qu’elle puisse pousser en direct ses gloussements de pintade suffisante ? Et ils l’ont choisie comment  la Clémentine ? Au toucher, à la couleur, à la texture, au goût, à la saveur ? Sans doute qu’ils ont dû la tester au cours d’une tournante idéologique dans les sous-sols de la Maison de la Radio … La seule vraie question c’est de savoir quel est le membre du CSA qui se faisait fouetter en extase par la gamine à talons aiguilles…

 

Lou agrumée...

lundi, 31 mars 2008

Bienvenue chez les cons...

Trois bas de plafond et quatre débiles définitifs ont affiché leur connerie sur une banderole lors du match Lens – PSG, et voilà toutes les polices de France et de Navarre mobilisées pour retrouver deux postillons, une cellule épithéliale et six rognures d’ongle bourrés d’ADN jusqu’à la gueule afin de confondre les dangereux terroristes… Dans le même temps, deux cents mateurs fous et galonnés observent à la loupe, au zoom et au microscope nucléaire, avec des moyens dignes des « Experts », les vidéos du match pour essayer de reconnaître les sous-développés du bulbe qui ont affiché l’injure anti-chti en Une des tribunes du stade…

Deux réflexions :

-premièrement, les joyeux connards qui ont installé le slogan imbécile étaient quand même suffisamment intelligents, eux, pour savoir que toutes les télés et les journaleux présents en parleraient urbi et orbi en Une de leurs JT ou de leurs torchons. Alors que les journalistes diplômés et les joffrineques bac + 12 présents au match sont, eux, assez cons pour ne pas être capables de se priver de cette Une (et de cette manne ) et donc de ne pas faire aux imbéciles susdits la pub magnifique dont ils rêvaient…

-deuxièmement, c’est quand même drôle de se dire que, parallèlement à ces mesures répressives musclées contre des terroristes de carton-pâte qui menaceraient la sécurité nationale et les moquettes dorées de la Halde , Sarko et Fillon nous annoncent la bouche en cul de poule qu’ils sont prêts à accueillir, héberger, transporter et peut-être même nourrir-blanchir-loger des militants révolutionnaires des Farc, vrais terroristes et tortionnaires maffieux, eux, pour que l’Ingrid Betancourt, sa fille et son ex-mari puissent aller  soigner leur hépatite B avec les honneurs à l’hôpital américain de Neuilly…

Something is rotten in the state of Denmark …

Lou hépatée...

 

jeudi, 27 mars 2008

Le pavé et la limousine...

La grande colère, ce matin, chez l’Ali Badou des Matins de France-Cul, la grande colère des kravetz, geismar, duhamel, lorsque le tiédasse slama, d’ordinaire si doucereux avec la clique matinale, osa l’impensable affront, l’intolérable inattendue agression – c’était à propos de mai 68 - : « Le pavé et la limousine ». Il voulait dire, le pauvre –et il s’en expliqua en reculant et bafouillant – que les mêmes vaillants révolutionnaires anti-bourgeois et briseurs d’ordre établi de Mai 68 s’étaient retrouvés, vingt ans plus tard aux postes de responsabilité de cette société honnie, le cul carré dans des fauteuils épais comme ça, à avaler toutes les couleuvres de la Mitterandie triomphante au nom de leur intérêt bien compris et d’un réalisme d’autant plus tardif que leurs salaires s’étaient désormais un brin arrondis…

Et le Duhamel, voulant enfoncer le rebelle slama, de s’écrier alors que ni Pinault, ni Arnault, ni Lagardère, ni quelques autres ordures hyperfriquées ne furent des soixante-huitards…

Peut-être, Ducon, mais c’est pas à ces grosses baudruches à stock-options que pensait le roi du slam sans doute, mais bien plutôt au gros geismar, là devant lui, (ou au Sauvageot ) contempteur jadis de l’Etat bourgeois, des petits chefs, de la famille, des valeurs ringardes d’une société dont il disait qu’il ne fallait rien conserver (ce qui était d’ailleurs peut-être le cas !), critique radical et exalté de toutes les hiérarchies sociales, culturelles, économiques, implacable censeur de toute autorité, de tout interdit, de toute parcelle de pouvoir..

Et c’est celui-là qui quarante ans plus tard promène sa bedaine de notaire satisfait dans un costume trois pièces et des pompes à la roland dumas tout en émargeant grassement au budget de l’Education Nationale dont il fut, tenez-vous bien, Inspecteur Général puis Directeur Adjoint de Cabinet d’André Laignel puis membre du Cabinet Jospin… etc…

Y en avait un autre de mao, Geismar, à l’époque, il s’appelait Robert Linhart, lui il est allé s’ « établir » en usine et il en a tiré un bouquin : L’Etabli et depuis, je crois qu’il est devenu fou… Et c’est cette folie-là qui vous condamne, vous les duhamel, kravetz, geismar…etc… (quels salaires au fait ? quel patrimoine ?), vous les pseudos-révolutionnaires à rente de situation confortable dans l’appareil idéologique d’Etat qui avez tout renié des idéaux de votre jeunesse sauf le débile discours commémoratif que vous ressassez à longueur d’antennes pour oublier et faire oublier vos reniements et votre estomac troué par le trop riche mélange quotidien caviar-libé-chivas…

Lou jeûnette…

mercredi, 26 mars 2008

Pétage de plomb...

 

Tu t’arrêtes trois mois, et tu retrouves quoi en rentrant ? La même merde journaleuse, les mêmes bonnes consciences jusqu’à la gueule, les assertifs bavards impénitents tout gonflés de leurs certitudes médiatiques, bouffis de leur dogmatique bon droit, toute la cohorte des encartés de presse formateurs de tronche et définitifs faiseurs d’opinion…

Le con du jour s’appelle Jacky Durand, pisse copie à Libé naturellement, et le voilà avec un titre à la hauteur de sa connerie : Mort pour avoir « pété les plombs ». Et notre justicier à plume d’oie d’y aller une fois de plus de son crachat méprisant sur les sales flics pourris qui tirent à flingue-que-veux-tu sur de pauvres jeunes gens désarmés qui bien sûr ne faisaient pas de mal à une mouche et qu’il est pourtant si facile de désarmer en douceur en leur tendant la main avec sang-froid, philosophie et générosité…

On aurait aimé l’y voir le Jacky de mes deux à 3 h du mat, avec un mec qui vient de fracasser sa copine, balancer la télé et le canapé par la fenêtre, insulter des flics, menacer de se suicider, pénétrer chez des voisins un couteau à la main, courir sur les toits et, accroupi à côté d’une voiture, faire un geste menaçant en direction du flic venu l’arrêter… On l’entend d’ici avec sa voix de castrat mélancolique dire à l’Olivier Massonaud : « Bonjour Monsieur, c’est pour Libé, vous seriez sympa d’éviter de péter trop grave les plombs, en fait il me faudrait juste deux minutes d’interview pour passer demain en Une, ça ferait plaisir à joffrin-rothschild, ça rafraîchirait la courbe des ventes et ça peut que faire du bien à mon avancement… ! »

Ah ! les sales cons de journalistes, bien planqués dans le frigo de la rédaction, en train de roter le dernier ouisqui et qui viennent donner des leçons au monde entier, prenant bien sûr pour argent comptant la parole du papa à « l’exquise politesse un peu surannée » et aux « mocassins impeccables »… Dommage que le papa ait apparemment oublié de transmettre l’exquisité en question à son rejeton…

Tiens, au fait, d’habitude Libé s’intéresse assez peu aux malheurs des habitants de Neuilly qui font pas vraiment partie de son quotidien rédactionnel… Oui, mais quand un Neuillien, fût-il bourge et fils de bourge, permet de cracher sur les flics, on va quand même pas faire les difficiles... Beuark !

Lou la-la...

lundi, 24 mars 2008

Retour pascal...

Les trois joyeux cons de reporters sans frontières qui se sont fait payer le voyage, avec nos ronds (car RSF doit bien toucher des millions d'euros de subventions de l'Etat et des collectivités locales...) pour aller faire joujou à Olympie devant les caméras au nom de la liberté d'expression horriblement bafouée par les zaffreux chinois, on aurait tendance à leur faire davantage confiance si on les avait vus, fût-ce une seule minime petite fois, s'attacher grave aux grilles de Radio-France pour réclamer au nom de la même bafouée liberté d'expression que Présent, ou Minute, ou Rivarol, ou Eléments, ou Royaliste, ou la NRH ou la Nef ou tant d'autres soient cités, allez rien qu'une fois par trimestre, dans les quotidiennes et hebdomadaires revues de presse de France-Inter ou France-Culture de notre belle et généreuse et exemplaire démocratie française...

Et on leur ferait une carrément aveugle confiance si en plus on était sûre qu'ils ont pas encore sur la cheminée le portrait fleuri de leur papa ou tonton soixante-huitard en garde rouge brandissant les oeuvres complètes du Président Mao sous la banderole de l'UJCML...

Lou là...

P.S : Bonjour Kalle et Cadichon...

samedi, 01 décembre 2007

Quand la taulière se met à table...

 

Bon, toujours pareil, beaucoup de mal à suivre les aléatoires discussions suscitées à l’occasion par certaines notes, mais quand même, sur l’immigration, je vais essayer de plancher grave, quitte à relancer mille ans de commentaires pertinents, sarcastiques, décapants ou pichrocholiens…

Ca sera bien sûr en vrac… On se refait pas…

En cette matière, comme en bien d’autres, l’essentiel, crois-je, tient dans cette phrase de Maurras (écrite en 1908 à l’occasion des grèves de Draveil-Vigneux) :

« Car la question, la vraie question, monsieur le bourgeois, qui est d’établir le prolétariat, représente et entraîne de votre part certaines concessions de fond, certains sacrifices de forme, qui réviseraient tout le régime économique existant… »

La vraie question est donc d’établir le prolétariat (et qui peut douter que le prolétariat aujourd’hui ça puisse être les immigrés ?)… Etablir, c’est à dire tout simplement attacher à une propriété, à une société, à une culture. Maurras toujours : « Situation sans analogie dans l’histoire. Le serf avait sa glèbe et l’esclave son maître. Le prolétaire ne possède pas sa  personne, n’étant pas assuré du moyen de l’alimenter. Il est sans « titre », sans « état ». Il est sauvage et vagabond. »

Il s’agit donc de faire de tout citoyen, immigré ou pas, non pas un sauvage ou un vagabond, c’est à dire quelqu’un qui ne tient à rien et qui n’est tenu par rien, ni feu, ni lieu, ni loi ni foi… mais un « bourgeois » au sens étymologique d’habitant d’un bourg, inséré dans une communauté…Ca s’appelle aussi, pourquoi pas, l’intégration.

Mais intégrer ou établir, ça ne se fait ni par un coup de baguette magique ni par un catalogue de bonnes intentions, ça dépend de lois sociologiques avant même de dépendre de la volonté politique.

Toute communauté humaine n’a pas, sui generis, la capacité d’accueillir ou de tolérer, en trop grande quantité (notion de seuil) et dans un délai indifférent (notion de durée) des « corps étrangers ». La métaphore biologique, ici, avec le phénomène de rejet lié aux greffes, me paraît assez bien convenir… Et ce d’autant plus si ladite société est elle-même en proie à des problèmes de logement, d’emploi, de dette, d’insécurité…

Et vouloir ignorer ces lois sociologiques au nom d’à priori idéologiques c’est à la fois con et criminel. Con parce que forcément ça court à sa perte. Criminel parce que ça pénalise les « accueillants » autant que les « accueillis ».
A part deux éducateurs payés pour susurrer dans les micros les joies et délices de la vie banlieusarde, un vrai micro-trottoir tendu aux habitants français de souche et aux habitants immigrés de Villiers le Bel laisserait sans doute couiner de sérieux bémols dans la jolie comptine à la mode « Une chance pour la France … ».

Et la crise des banlieues, le racisme, l’insécurité, la nouvelle barbarie, les ghettos, ne sont que les fruits bien prévisibles, sauf pour les politiciens démocratiques, de ce que tout apprenti sociologue sait déjà en 2° année de maternelle..

Lou toujours rapide...

vendredi, 30 novembre 2007

Zéro mort...

Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, in Le Monde d’hier : 

 

« Nous avons une doctrine, en terme de maintien de l'ordre et de violences urbaines, qui est de zéro mort, et dans ces circonstances très particulières où des gens ont tiré pour tuer des policiers, nous avons maintenu cette doctrine. Il faut tirer un coup de chapeau aux policiers présents ce soir-là. »

 

Afin que le message soit parfaitement clair et compris des principaux intéressés, on précisera qu’il s’agit bien sûr de « zéro mort » du côté des délinquants, voyous et autres ordures. Pour ce qui est des forces de l’ordre, des policiers, gendarmes, matons et autres agents de sécurité, l’implicite « doctrine badinter », qui consiste à penser que la vie d’un voyou est sans prix alors que celle d’un flic ne coûte que quelques fleurs à la veuve et une bise aux orphelins, est bien sûr toujours d’actualité…

Lou songeuse...

mercredi, 28 novembre 2007

Bonne nuit les petits..

873 envoyés spéciaux, 614 journalistes, 227 sociologues, 144 experts en politique de la ville, 8644 présidents d’associations d’animation métissée, 345 psychologues, 53 principaux de collège et 12 ratons-laveurs (excusez-moi, c’est l’expression traditionnelle et donc la faute à Prévert !) se sont déjà penchés sur les récentes émeutes de Villiers-le-Bel et du voisinage.
Si vous avez entendu une seule fois, dans leurs analyses écrites, orales et télévisées, le mot « immigration » comme l’un des éléments possibles des difficultés récurrentes dans ces quartiers, vous devez rapidement vous faire appareiller, vous avez sans doute des troubles sévères de l’audition. Par contre, si vous n’avez pas entendu ce mot, tout va bien, vous êtes toujours en république démocratique populaire française, les médias vous saluent bien bas et l’ordre règne à Varsovie…

Lou pimprenelle...