mercredi, 08 avril 2009
Club-Merde...
Ah ! il est mignon le petit surdoué des Matins de France-Cul, le speedé de la questionnite, l’agité de la maison ronde, l’Ali Baddou de ces dames et son club de groupies aux ordres qui nous formatent la tronche dès 7 h du mat’ et nous font des ptit dèj d’enfer bien dans la mire de la pensée unique, généreuse et gauchardo-caviardesque qui sert de ligne bleue des Vosges à toute la fratrie radio-francienne…
Ah ! il est mignon, le bougre, à l’heure d’internet, de la vidéo-conférence et de l’ubiquité technique hyper-méga fastoche, de se délocaliser huit jours sur place à Kigali (Rwanda) pour pouvoir nous causer en direct et prise immédiate sur la réalité la plus réellement réelle du 15° anniversaire (champagne !) des massacres des hutus par les tutsis ou le contraire et nous faire vivre comme nulle part ailleurs la vraie tangible exacte vérité comme si vous y étiez de ce génocide inespéré et salutaire qui permet au Baddou et à son armée de sous-fifres et sous-fifrettes, mignonnes stagiaires couche-toi là, intermittentes de choc, techniciens et techniciennes ad hoc, porteurs de micros, perchistes longilignes, scripteurs scripteuses, invités surprises, preneurs de son, chasseurs de bruits, mixeurs, ma soeur, tonton, tata, réalisateurs fous, productrices géniales, adjoints et adjointes en tous genres d’aller passer une semaine aux frais de la princesse dans les palaces les mieux lotis de Kigali-Plage, et tout ça pour mieux nous parler, le cul posé sur l’épaisse moquette délocalisée de leur studio balladeur, de la violence insoutenable, du deuil impossible, de la mémoire tétanisée de ces pauvres peuples aux abois, et nous tirer les larmes de la compassion obligatoire, de l’indignation surjouée et de la bonne conscience en bandoulière avec les tam-tam et les machettes en bruits de fond…
Ho ! l’Ali, les 100.000 euros de budget supplémentaire qui te permettent à toi et ton équipe de nymphettes de faire votre shopping à Kigali et goûter aux délices des piscines rwandaises et des safaris africains entre deux soupirs de miséricorde sur les malheurs du monde noir, tu serais resté bien au chaud dans ton confortable studio parisien habituel, ça nous aurait fait des économies bien sympathiques sur le budget de merde de la Culture, et si tu tiens à tout prix à venir en aide aux pauvres peuples misérables broyés par le malheur du monde, outre la moitié de tes propres imposants émoluments que tu pourrais laisser en pourboire solidaire, les 100.000 euros que je dis, ils auraient été mieux placés en complément du budget de quelques familles kigalaises nécessiteuses que sous ton gros cul de délocalisateur fou qui a besoin de l’alibi de la solidarité humaine et de la générosité intercontinentale pour voir du pays et te payer des vacances gratos…
Lou pas jalouse.
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samedi, 04 avril 2009
Radio-France : on ne vous lâche plus...
Vous l’avez entendue l’espèce d’auto-pub de merde qui revient en boucle sur France-cul (et sans doute sur les radios associées) au moins 30 fois par jour : « Radio-France, on ne se quitte plus… » ?
Et ces connards de journalistes fonctionnaires, qui arrêtent pas de chroniquer à longueur d’antenne sur l’infâme pub commerciale qui envahit tout et régit tout, sont même pas foutus de se rendre compte qu’ils procèdent exactement de la même démarche putassière que le premier séguéla venu qui consiste à capter le cerveau disponible du pékin moyen au profit de leurs propres intérêts corporatistes sans argumenter en quoi que ce soit sur leurs prétendues qualités…
Et ces ordures qui se dressent à longueur d’antenne contre l’infâme totalitarisme rampant ou déclaré qui menace nos libertés citoyennes, ne trouvent rien d’autre pour vendre leurs salades que de dire justement qu’ « on ne se quitte plus », c’est à dire qu’on les a dans l’oreille et dans la tronche 24 heures sur 24, que tout, absolument tout passe par la moulinette conformiste des formateurs associés, que rien ni personne n’échappe à leur permanente et totalitaire propagande, à la subjectivité envahissante de leurs choix ou détestations, au filtre de leurs envies et à-priori…
Et dire que ces connards-là sont payés grassement avec nos ronds… Et dire que sarko-la-droite va nommer, en remplacement du boy’s band cluzel, le gaucho friqué charliehebdesque jean-luc hees à la tête de radio-France, lequel aurait déjà l’intention de nommer philippe val, le dictateur fou de charlie-hebdo à la direction de France-inter…
Ben laden revient, ils sont devenus fous…
Lou boum…
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samedi, 28 mars 2009
A Marcelle (sonnet)...
Y a-t-il là-bas plus con connard,
du côté des joffrinolâtres,
des jean-foutre philocaviar,
des généreux gras comme quatre,
y a-t-il plus con connard que le
pierre marcelle en sa chronique,
hebdomadaire hélas, qui veut
mettre des têtes au bout des piques
et qui, Adolf au petit pied,
minus Kim il Song d'opérette
joue la révolution, planqué,
et sauvera toujours sa tête,
tout comme il sauve son pognon
en pigeant pour Libé, le con...
Lou printanière...
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vendredi, 27 mars 2009
Ecri-vaine...
Encore une écrivaine de chez vaine, Anne Vallaeys, qui, dans Libé, bien sûr, adossée à la critique du Welcome de Lindon et Lioret, nouvel opus de la Lacrymie généreuse et organisée, nous fait le grand lamento des pauvres migrants de Calais poursuivis par une administration tout simplement « privée d’âme »… !
Petit extrait : « Yaurait-il un parallèle entre la situation des migrants et des bénévoles de Calais et celle des Juifs et des Justes d’hier, sous Vichy et l’occupation nazie ? La controverse oppose le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, Eric Besson, au cinéaste Philippe Lioret à propos de son film, Welcome. Comme si l’indignité avait commencé en 1943… … Toujours privée d’âme, l’administration appliquait alors les règlements et les circulaires du gouvernement Daladier… etc… »
Mais on s’en fout, ma belle, de ta compassion à deux balles, de tes larmes de crocodile médiatique sur les pauvres étrangers malheureux que la France d’hier comme celle d’aujourd’hui a le grand tort à tes yeux de biche miséricordieuse de ne pas accueillir à bras, bouche et cœur que-veux-tu…
La seule vraie question, celle à laquelle on aimerait bien que tu répondes, c’est celle-ci : combien tu en accueilles chez toi, là, en ce moment, sur ta moquette, combien tu en nourris, combien tu en rafraîchis dans ton jacuzzi, combien tu en dorlotes sous tes édredons ? Et ta résidence secondaire quelque part en Provence, tu la mets à la disposition des pauvres malheureux exilés en détresse ? Et tes tableaux de maître, tu les as mis à l’encan pour pouvoir offrir de la bouffe correcte aux Turkmènes et Pakistanais de ton cœur ? Et tes bouquins, tes CD, tes DVD, tu les as mis en vente sur e-bay pour offrir le nécessaire aux Afghans dépourvus ? Et ta garde-robe, tu l’as vidée de toutes tes fringues de luxe pour atténuer la froidure qui mord les petits Albanais ? Et tes droits d’auteure, tu les reverses à « Kosovar de tous les pays » ? Non ? Alors pourquoi tu voudrais que l’Etat fasse avec l’argent des autres ce que tu es pas foutue de faire toute seule avec ton propre blé ? Charité bien ordonnée commence par soi-même. Dans ce sens-là aussi ça marche….
Lou questionneuse...
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jeudi, 26 mars 2009
Grand méchant loup...
Ca y est : les connards sont encore en campagne ! Trois jours qu’ils avaient plus rien à se mettre sous la plume, trois jours sans grande cause nationale, trois jours sans pouvoir étaler leur vigilance, répandre leur moraline, arborer leur bonne conscience en béton… Y avait bien eu Benoît XVI et le préservatif pour recharger les batteries, le week-end sidaction pour se refaire une santé (si j’ose dire…), mais là c’était la morne plaine du combat qui cessait faute de grande cause…
Mais par bonheur du ventre toujours fécond a jailli enfin la terrible menace permettant aux troupes de se ressouder les coudes et aux ronronneurs de ronronner et reronronner encore : Le Pen, Le Pen soi-même, Le Diable, puisqu’il faut l’appeler par son nom, risque, à la mi-juillet, de présider la rentrée de je ne sais quel énorme machin européen dont d’ailleurs tout le monde se contrefout dans les grandes largeurs, et donc, horresco referens, de souiller cette assemblée de doctes et de purs par quelque inattendue saillie, quelque douteux jeu de mots ou quelque vérité peu habituelle dans ce cénacle de copains et de coquins…
Et aussitôt, tous les plus grands démocrates pur jus qui ont serré les mains de tous les plus pires dictateurs et tortionnaires de la planète de s’empresser de changer les règles du jeu pour ne pas risquer d’entendre autre chose couler dans les tuyaux de Bruxelles ou Strasbourg que l’ordinaire urine tiède dont ils s’abreuvent et nous abreuvent quotidiennement…
Lou pisseuse...
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mercredi, 25 mars 2009
Pas - de - Calais...
Ah ! les revoilà à pleins tuyaux tous les journaleux, à nous cracher dans leurs micros et caméras les deux retraités traumatisés par la soirée orange mécanique qui s’achève en feu d’artifice , la violence, les malfrats…etc…etc… Et que je te reconstitue par ci, et que je te recadre par là, et que je te fais répéter en boucle au pauvre vieux désorienté les circonstances précises, les éléments détaillés, et que je t’interroge les voisins, les amis, les parents, le garagiste, la boulangère et le petit mitron… et tout cela à grand renfort du vocabulaire ad hoc : « violence incompréhensible », « agression d’une sauvagerie inouïe », « acharnement inexpliqué »… etc…
Et les connards qui nous tartinent et retartinent avec l’horrible fait divers à la une de leur audimat sont les mêmes qui ont tressé, tressent et tresseront des couronnes de laurier à Pépé Badinter, l’ami compatissant des crapules et l’abolisseur en chef de la peine de mort, les mêmes qui feront l’éloge impérissable de l’humanisation des prisons et du droit imprescriptible à la réinsertion des ordures multirécidivistes, les mêmes qui se pâmeront devant le film-apologie consacré à Mesrine, les mêmes qui se dressent de toute leur haute conscience morale contre les caméras de surveillance ou le fichage adn… ! Décidément les journaleux (presque tous..) sont de sacrées merdes inconséquentes…
Lou agresseuse…
08:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 24 mars 2009
Cercle vicieux...
Les chercheurs, les universitaires… Ah ! la belle corporation de branleurs inutiles, de parasites stipendiés et d’impénitents profiteurs qui s’interrogent doctement pendant des lustres sur le rôle prophétique du point-virgule dans la quatrième partie de la Princesse de Clèves ou sur les différentes phases de la reproduction des ptérodactyles femelles en période de faiblesse hormonale récurrente au crétacé inférieur dans le sud de la Somalie…
Les pauvres chéris qui, entre parenthèses, sont tellement honorables et francs du collier qu’ils ont même pas, lorsqu’ils font grève, les couilles de se signaler comme tels pour pas se faire sucrer leur salaire… les pauvres chéris donc, qui, entre parenthèses, sont tellement performants dans leur enseignement que l’université française n’accueille plus que les fonds de tiroir des recalés de toutes les autres filières (grandes écoles, prépas diverses et variées, IUT, BTS…)… les pauvres chéris qui, entre parenthèses, se foutent royalement de savoir si l’enseignement qu’ils dispensent débouche sur autre chose que l’Anpe ou les caisses d’Auchan ou Carrefour… les pauvres chéris, disais-je, s’affolent soudain devant une énième réforme qui menace de les … évaluer ! Comment ! Nous évaluer, nous l’honneur et la gloire du savoir désintéressé, nous le fleuron de l’enseignement et du service publics ! Vous n’y pensez pas ! Qu’on vienne pas nous emmerder : 2 heures d’enseignement par semaine sur six mois de l’année, c’est largement suffisant. Un article de 25 lignes tous les trois ans dans une revue spécialisée, c’est un rythme sympathique. Par contre, si vous voulez doubler notre salaire déjà croquignolet, vous gênez pas messieurs-dames, les temps sont durs, la vie chère et le stylo bille arrête pas d’augmenter…
Et tous ces connards ont donc décidé pour se mettre à l’abri de ces risques insensés de tourner et tourner encore, jour et nuit, dans Paris, place de l’Hôtel de Ville… Ils appellent ça la Ronde Infinie des Obstinés (ils auraient pu tout aussi bien appeler ça la Ronde Indécente des Planqués…) et je me permets de conseiller aux Parisiens d’aller tourner juste à côté, mais en sens inverse et tout aussi pacifiquement (quoique quelques gnons, parfois...) en répétant obstinément à chaque rencontre : « combien d’heures pour quel salaire ? combien d’heures pour quel salaire ? » et en leur rappelant les heures héroïques de feu le Grand Timonier Rouge dont le programme avait eu au moins ça de bon d’envoyer les intellos voir s’il y était, dans les rizières…
Lou de riz...
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dimanche, 22 mars 2009
Jaune joffrin...
Dites-moi, (j'ai un peu décroché ces derniers temps...), Libé c'est toujours la même clique pourrie de la boboïdie rebelle à costume caviar ? Joffrin, Rothschild et compagnie ? Pauvres connards !
Z'avez lu, hier, à la une, le grand lamento du dirlo éploré ? Rendez-vous compte : les méchants cégétistes à gros bras et cerveau zéro avaient bloqué "pour la deuxième fois" (!!) la sortie du torchon quotidien de feu tonton Serge !
Et que nous disait-il le joffrino-lifté en colère ? Ceci, pas moins :
"Par une action irresponsable et brutale, une fraction du syndicat des NMPP a bloqué hier soir, pour la deuxième fois, la sortie de «Libération». Ce groupe ultra minoritaire, abonné au chantage et à l’intimidation, totalement extérieur à «Libération», veut obtenir l’annulation du licenciement d’une salariée du journal..."
Ainsi donc, le même Joffrinou et sa clique d'envoyés très spécieux qui parlent d'incident mineur et de jeunes incompris lorsque des rebeus à capuche caillassent les flics ou lorsque des domotiques de Guadeloupe se flinguent entre eux en croyant descendre des békés, le même joffrinou, disais-je, sort le grand jeu du péril imminent en la demeure, du branle-bas de combat urgentissime, de l'agression inqualifiable et des ultra-minoritaires à exterminer dès que sa petite rotative personnelle est empêchée de mentir cinq minutes... T'inquiète Lolo, t'as encore toutes les radios et toutes les télés où tu sévis avec nos ronds pour raconter tes salades et formater notre temps de cerveau disponible... Mais çuilà de monopole de l'info, celle-là de propagande, t'en causes pas souvent dans tes éditos... Beuark...
Lou solidaire.
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mardi, 29 avril 2008
Le détail expliqué à ma fille...
-Maman, c’est quoi un détail ?
-Monsieur Larousse dit ceci, ma chérie : « Petit élément constitutif d’un ensemble et qui peut être considéré comme secondaire ». Tu remarqueras que dans cette définition le détail n’est pas systématiquement et obligatoirement secondaire. Par contre, il est « constitutif » de l’ensemble auquel il appartient, ce qui montre son éventuelle importance.
-Oui, mais Monsieur Larousse, il dit « petit élément » et si c’est petit, c’est que ça a pas beaucoup d’importance.
-Ca n’est pas sûr, ma fille. Toi, par exemple, tu es petite, et pourtant à mes yeux tu as une importance immense. La notion de « petit », vois-tu, est éminemment subjective et peut être mise en rapport avec une foule de domaines. On peut être petit dans l’un et grand dans l’autre.
Ainsi, si tu prends la deuxième guerre mondiale sur le plan de la quantité, tu peux dire que cette guerre a duré de 1931 à 1945 (c’est écrit là…) et que les chambres à gaz ont duré, elles, deux ou trois ans. Tu peux dire aussi que sur l’ensemble de la guerre, toutes victimes confondues, il y a eu un peu plus de 40 millions de victimes (c’est toujours écrit là…), alors que dans les chambres à gaz il y en a eu environ 2 millions. Tu peux dire enfin que par rapport aux enjeux militaires, économiques ou techniques, les chambres à gaz n’ont joué qu’un rôle limité voire inexistant. Dans ces trois cas, le mot « détail » semble pouvoir s’appliquer sans trop de problèmes dans le sens quantitatif du terme.
Par contre, du point de vue anthropologique, ou symbolique, ou culturel, ou médiatique, les chambres à gaz sont un élément important. Du point de vue des souffrances vécues également. Ceux qui ont vécu l'horreur des camps ont pas dû considérer vraiment qu'il s'agissait d'un détail. Ceux qui ont été brûlé par les bombes au phosphore à Dresde, par exemple, ont dû penser que ce qui leur brûlait la gueule c’était pas vraiment un détail non plus, par contre, à Dresde il y a eu 135000 morts, ce qui peut paraître un détail par rapport aux 2 millions de victimes des chambres à gaz… En plus, un détail tout seul ça veut pas dire grand chose, car il y a des détails insignifiants et des détails significatifs, des détails sans importance et des non négligeables, des détails atroces, macabres, obscènes et des gentils voire sympathiques…
De même, on peut se poser pas mal de questions sur la façon dont le détail traverse le temps : au lendemain de la seconde guerre mondiale, par exemple, la plupart des grands ( ?) chefs militaires ou politiques des démocraties triomphantes n’ont pratiquement pas évoqué dans leurs « Mémoires » la question des chambres à gaz et de l’extermination des Juifs… Peut-être tout cela à leurs yeux n’était-il qu’un détail ? Peut-être les détails grossissent-ils avec le temps qui passe, avec les élections qui approchent, avec les extrêmes qu’il faut éradiquer…etc…
-C’est bien compliqué tout ça, maman ! Faudrait demander à un historien…
-Non, ma fille, c’est fini, y a plus d’historiens sur tous ces sujets-là… Désormais l’Histoire est faite par un Monsieur qui s’appelle Gayssot et qui seul sait ce qu’il faut dire ou pas dire.
-Et Monsieur Le Pen dans tout ça ?
-Monsieur Le Pen, il a le grand tort de pas s’appeler Gayssot, de pas avoir terminé sa maîtrise de linguistique et de pas avoir soutenu pendant des décennies l’un des régimes les plus totalitaires de la planète qui, pourtant, faisait pas vraiment dans le détail…
Lou...
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samedi, 26 avril 2008
Savoir-vivre...
Je sais pas ce que vous en pensez, mais nous manquons nettement de savoir-vivre.
Ne croyez-vous pas qu'il serait pour le moins séant, chaque fois qu'un multirécidiviste viole, tue, assassine, égorge, dépèce une jeune femme, d'envoyer aussitôt un petit mot de remerciement à robert badinter. Petit mot que l'on pourrait libeller ainsi :"Salut Bob, la famille et les amis de Susanna (par exemple) te remercient très sincèrement d'avoir supprimé la peine de mort et permis aux multirécidivistes de multirécidiver. Susanna est morte certes, mais qu'importe, tu auras peut-être droit au panthéon. Bonne nuit."
Lou épistolaire.
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vendredi, 18 avril 2008
Santo subito...
Vous les avez vus, tous les connards journaleux, la bouche en cul de poule et le rimmel en grand deuil, nous parler de l’apôtre, du prophète et du chantre de la négritude qui vient de casser sa pipe à 94 ans… ! Et les politiques itou, de sarko à hollande, de royal à bayrou, et les intellos à la BHL , d’y aller de leur interminable lamento sur Pépé Césaire, sa vie, son œuvre et ses 56 ans de pouvoir autocratique à la tête de la mairie de Fort-de-France…Et chacun d’avancer la proposition maximale et de faire monter les enchères : obsèques nationales, académie française, panthéon, canonisation, journée chômée, villes mortes, grand deuil, jeûne et abstinence…etc…
Et tous ces cons qui arrêteraient pas de hurler à la mort, au racisme et à l’infâme fascisme récurrent si quelque leucoderme égaré se mettait à créer le concept de « blanchitude » et à écrire le « Cahier d’un retour au Pays de Caux », ces mêmes, dis-je, de s’extasier devant la négritude sengharo-césarienne, réceptacle de l’humanisme nouveau et ciboire de la pensée de demain…
Soudain, l’essentialisme racialiste ne trouble plus leur sommeil, le concept implicite de race ne déclenche plus chez eux un prurit irrépressible et le mélano-chromatisme revendiqué n’a pas droit aux foudres de Monsieur et Madame MRAP.
Les mêmes joyeux cons, sur leur lancée, affichent un pudique silence sur les 20 ans de stalinisme actif de Pépé Négritos qui dut attendre Budapest 56 pour comprendre que la moustache à Staline cachait mal quelques rangées de barbelés…
Selon que vous serez puissant ou misérable...disait le bon La Fontaine …. Aujourd’hui il pourrait ajouter « blanc ou noir »… L’exotisme a encore de beaux jours devant lui…
Lou normande...
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mardi, 15 avril 2008
Photo-rhino...
Bon, on va pas faire la fine bouche… Pour une fois qu’il y a des journaleux qui se font lourder, pour une fois que la corporation des sublimes moralistes, des géniaux donneurs de leçons, des inventeurs immédiats et définitifs de solutions à tout et au reste, pour une fois que tout ce beau monde généreux se prend les pieds dans le tapis et licencie ou se fait licencier comme n’importe quel capitaine d’industrie au cœur dur et à la mine rogue, pour une fois, chantons les hosannah et agitons les rameaux…
Accessoirement, on a appris que pour sortir chaque soir le « quotidien de référence », ils sont 1600 à bosser !! Mille six cents envoyés spécieux , pisse-copies, pigistes, photographes, chroniqueurs, correspondants..etc…etc… pour nous dire et redire en boucle le Ponant délivré, Bettancourte farquée, Fourniret toujours pas passé par les armes, Royal licenciant, Raffarin tonnant, Bayrou complotant et autres amuse-gueules d’une importance sidérale…
Mille six cents généreux et déontologues payés par qui au fait ? Payés par la pub ! par l’Etat ! par les abonnements de complaisance ! et sans doute aussi par des compromissions et des arrangements pas toujours très reluisants sur lesquels ils sont 1600 à fermer régulièrement leur gueule.. !
Allez, champagne !
Lou
08:44 | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 14 avril 2008
Gentils délinquants...
Toujours et encore le Libé gratos du vendredi 11 avril, pour les radins et ceux qu’ont pas envie d’engraisser le gros joffrin.
Page 20, une ondine millot lambda rend compte du bouquin d’une ordinaire sociologue au doux prénom de Gwénola qui vient de pondre un xième pensum sur les malheurs des familles de détenus. Et ça donne, en langage chialo-millotien : « Ils sont près d’un demi-million en France à avoir un parent, un enfant, un conjoint, un frère ou une sœur en prison. Eux n’ont pas eu de procès, mais la justice les a aussi condamnés. A l’attente, à l’angoisse, aux reproches. A la honte, à l’isolement social, à la précarité matérielle… » Fermez le ban.
Pas une demi-seconde l’ondine de la page 20 ne peut imaginer, dans sa petite tronche de bobote formatée, que l’angoisse, la honte, la précarité, etc, c’est pas la justice qui les a fourguées aux familles mais bien le petit ou grand connard délinquant qui, lorsqu’il délinquait, volait, violait, tuait, tabassait, arnaquait..etc… s’est pas posé une seconde la question des risques et des dommages collatéraux qu’il faisait courir à sa propre famille. Quant aux risques et dommages qu’il faisait courir aux victimes et aux proches des victimes, il s’en contrefout le délinquant magnifique et généreux. Et gwénola itou. Elle a pas assez de larmes pour tous, la sociogogue, alors elle préfère pleurer sur les malfrats, cracher sur la justice, la prison, les flics, les juges, les matons, plutôt que de mettre en cause l’ordure délinquante qui est seul responsable du « calvaire » qu’il fait vivre à sa famille.
Lou
08:35 | Lien permanent | Commentaires (4)
samedi, 12 avril 2008
Offert par joffrin...
Vous l’avez lu le minus joffrin dans son Libé gratos d’hier ? C’est en page 6, quelques lignes bien discrètes en bas, bien bas… Et le mal rasé de service, fils adultérin de mai 68, rothschild et coca-cola de tortiller du cul comme un pédé qui va faire son outing pour nous annoncer qu’il se l’est fait mettre profond comme ça par le vice-président de Disneyland-Paris, prix à payer pour pouvoir nous offrir son canard gratuit et se la jouer roi du marketing décomplexé…
Seulement, bien sûr, le vieux beau ubiquitaro-médiatique peut difficilement lâcher tout de go, à quelques semaines des anniversaires soixante-huiteux qu’il a déjà commencé à fêter, qu’il lèche les bottes des ricains, fait la promo des divertissements les plus débiles concoctés par l’american way of life et s’enfonce dans la pub jusqu’au croupion…
Alors, peuchère, il va enrober ça dans une giclée de moraline droitdelhommiste à la con dont il partage la recette avariée avec toute la médiacratie triomphante et qui lui sert de laisser-passer universel : « …idée de valeur ajoutée journalistique, sur des engagements humanistes et chaleureux, sur une plus grande clarté et une plus grande séduction, pour vous raconter chaque matin, en défendant nos valeurs, le monde qui change… »…
Nos valeurs ? Qué valeurs ? Les valeurs en bourse de tonton rothschild sans doute… Beuark… !
Lou...
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jeudi, 03 avril 2008
Les Mandarines...
Elle sort d’où la petite pimbêche Clémentine Autain qui squatte les Matins de France-Culture depuis bientôt deux mois ?
Le Baddou au grand cœur, le déontologue maximal, le transparent définitif, nous l’a imposée, sans tambour ni trompette, sans que nous eussions à dire le moindre mot, sans non plus que nous sussions la moindre petite raison, l’infime motivation cachée de la présence sur les ondes de celle-là plutôt qu’une autre… Le Baddou nous l’a imposée de façon théoriquement intérimaire sous prétexte qu’il fallait remplacer quelques semaines la Corinne Lepage interdite d’antenne par sa candidature aux municipales… Et voilà que, municipales finies, l’intérim se transforme en cdi à perpète et que l’Hautaine, au lieu de retourner à ses Barbie et à sa dinette vient taper l’incruste magistrale histoire de renforcer un peu plus le pôle bobo-socialo des Matins largement déjà constitué des trois inamovibles piliers baddou-duhamel-kravetz…
Ils la payent combien, au fait, avec nos ronds pour qu’elle puisse pousser en direct ses gloussements de pintade suffisante ? Et ils l’ont choisie comment la Clémentine ? Au toucher, à la couleur, à la texture, au goût, à la saveur ? Sans doute qu’ils ont dû la tester au cours d’une tournante idéologique dans les sous-sols de la Maison de la Radio … La seule vraie question c’est de savoir quel est le membre du CSA qui se faisait fouetter en extase par la gamine à talons aiguilles…
Lou agrumée...
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lundi, 31 mars 2008
Bienvenue chez les cons...
Trois bas de plafond et quatre débiles définitifs ont affiché leur connerie sur une banderole lors du match Lens – PSG, et voilà toutes les polices de France et de Navarre mobilisées pour retrouver deux postillons, une cellule épithéliale et six rognures d’ongle bourrés d’ADN jusqu’à la gueule afin de confondre les dangereux terroristes… Dans le même temps, deux cents mateurs fous et galonnés observent à la loupe, au zoom et au microscope nucléaire, avec des moyens dignes des « Experts », les vidéos du match pour essayer de reconnaître les sous-développés du bulbe qui ont affiché l’injure anti-chti en Une des tribunes du stade…
Deux réflexions :
-premièrement, les joyeux connards qui ont installé le slogan imbécile étaient quand même suffisamment intelligents, eux, pour savoir que toutes les télés et les journaleux présents en parleraient urbi et orbi en Une de leurs JT ou de leurs torchons. Alors que les journalistes diplômés et les joffrineques bac + 12 présents au match sont, eux, assez cons pour ne pas être capables de se priver de cette Une (et de cette manne ) et donc de ne pas faire aux imbéciles susdits la pub magnifique dont ils rêvaient…
-deuxièmement, c’est quand même drôle de se dire que, parallèlement à ces mesures répressives musclées contre des terroristes de carton-pâte qui menaceraient la sécurité nationale et les moquettes dorées de la Halde , Sarko et Fillon nous annoncent la bouche en cul de poule qu’ils sont prêts à accueillir, héberger, transporter et peut-être même nourrir-blanchir-loger des militants révolutionnaires des Farc, vrais terroristes et tortionnaires maffieux, eux, pour que l’Ingrid Betancourt, sa fille et son ex-mari puissent aller soigner leur hépatite B avec les honneurs à l’hôpital américain de Neuilly…
Something is rotten in the state of Denmark …
Lou hépatée...
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jeudi, 27 mars 2008
Le pavé et la limousine...
La grande colère, ce matin, chez l’Ali Badou des Matins de France-Cul, la grande colère des kravetz, geismar, duhamel, lorsque le tiédasse slama, d’ordinaire si doucereux avec la clique matinale, osa l’impensable affront, l’intolérable inattendue agression – c’était à propos de mai 68 - : « Le pavé et la limousine ». Il voulait dire, le pauvre –et il s’en expliqua en reculant et bafouillant – que les mêmes vaillants révolutionnaires anti-bourgeois et briseurs d’ordre établi de Mai 68 s’étaient retrouvés, vingt ans plus tard aux postes de responsabilité de cette société honnie, le cul carré dans des fauteuils épais comme ça, à avaler toutes les couleuvres de la Mitterandie triomphante au nom de leur intérêt bien compris et d’un réalisme d’autant plus tardif que leurs salaires s’étaient désormais un brin arrondis…
Et le Duhamel, voulant enfoncer le rebelle slama, de s’écrier alors que ni Pinault, ni Arnault, ni Lagardère, ni quelques autres ordures hyperfriquées ne furent des soixante-huitards…
Peut-être, Ducon, mais c’est pas à ces grosses baudruches à stock-options que pensait le roi du slam sans doute, mais bien plutôt au gros geismar, là devant lui, (ou au Sauvageot ) contempteur jadis de l’Etat bourgeois, des petits chefs, de la famille, des valeurs ringardes d’une société dont il disait qu’il ne fallait rien conserver (ce qui était d’ailleurs peut-être le cas !), critique radical et exalté de toutes les hiérarchies sociales, culturelles, économiques, implacable censeur de toute autorité, de tout interdit, de toute parcelle de pouvoir..
Et c’est celui-là qui quarante ans plus tard promène sa bedaine de notaire satisfait dans un costume trois pièces et des pompes à la roland dumas tout en émargeant grassement au budget de l’Education Nationale dont il fut, tenez-vous bien, Inspecteur Général puis Directeur Adjoint de Cabinet d’André Laignel puis membre du Cabinet Jospin… etc…
Y en avait un autre de mao, Geismar, à l’époque, il s’appelait Robert Linhart, lui il est allé s’ « établir » en usine et il en a tiré un bouquin : L’Etabli et depuis, je crois qu’il est devenu fou… Et c’est cette folie-là qui vous condamne, vous les duhamel, kravetz, geismar…etc… (quels salaires au fait ? quel patrimoine ?), vous les pseudos-révolutionnaires à rente de situation confortable dans l’appareil idéologique d’Etat qui avez tout renié des idéaux de votre jeunesse sauf le débile discours commémoratif que vous ressassez à longueur d’antennes pour oublier et faire oublier vos reniements et votre estomac troué par le trop riche mélange quotidien caviar-libé-chivas…
Lou jeûnette…
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mercredi, 26 mars 2008
Pétage de plomb...
Tu t’arrêtes trois mois, et tu retrouves quoi en rentrant ? La même merde journaleuse, les mêmes bonnes consciences jusqu’à la gueule, les assertifs bavards impénitents tout gonflés de leurs certitudes médiatiques, bouffis de leur dogmatique bon droit, toute la cohorte des encartés de presse formateurs de tronche et définitifs faiseurs d’opinion…
Le con du jour s’appelle Jacky Durand, pisse copie à Libé naturellement, et le voilà avec un titre à la hauteur de sa connerie : Mort pour avoir « pété les plombs ». Et notre justicier à plume d’oie d’y aller une fois de plus de son crachat méprisant sur les sales flics pourris qui tirent à flingue-que-veux-tu sur de pauvres jeunes gens désarmés qui bien sûr ne faisaient pas de mal à une mouche et qu’il est pourtant si facile de désarmer en douceur en leur tendant la main avec sang-froid, philosophie et générosité…
On aurait aimé l’y voir le Jacky de mes deux à 3 h du mat, avec un mec qui vient de fracasser sa copine, balancer la télé et le canapé par la fenêtre, insulter des flics, menacer de se suicider, pénétrer chez des voisins un couteau à la main, courir sur les toits et, accroupi à côté d’une voiture, faire un geste menaçant en direction du flic venu l’arrêter… On l’entend d’ici avec sa voix de castrat mélancolique dire à l’Olivier Massonaud : « Bonjour Monsieur, c’est pour Libé, vous seriez sympa d’éviter de péter trop grave les plombs, en fait il me faudrait juste deux minutes d’interview pour passer demain en Une, ça ferait plaisir à joffrin-rothschild, ça rafraîchirait la courbe des ventes et ça peut que faire du bien à mon avancement… ! »
Ah ! les sales cons de journalistes, bien planqués dans le frigo de la rédaction, en train de roter le dernier ouisqui et qui viennent donner des leçons au monde entier, prenant bien sûr pour argent comptant la parole du papa à « l’exquise politesse un peu surannée » et aux « mocassins impeccables »… Dommage que le papa ait apparemment oublié de transmettre l’exquisité en question à son rejeton…
Tiens, au fait, d’habitude Libé s’intéresse assez peu aux malheurs des habitants de Neuilly qui font pas vraiment partie de son quotidien rédactionnel… Oui, mais quand un Neuillien, fût-il bourge et fils de bourge, permet de cracher sur les flics, on va quand même pas faire les difficiles... Beuark !
Lou la-la...
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lundi, 24 mars 2008
Retour pascal...
Les trois joyeux cons de reporters sans frontières qui se sont fait payer le voyage, avec nos ronds (car RSF doit bien toucher des millions d'euros de subventions de l'Etat et des collectivités locales...) pour aller faire joujou à Olympie devant les caméras au nom de la liberté d'expression horriblement bafouée par les zaffreux chinois, on aurait tendance à leur faire davantage confiance si on les avait vus, fût-ce une seule minime petite fois, s'attacher grave aux grilles de Radio-France pour réclamer au nom de la même bafouée liberté d'expression que Présent, ou Minute, ou Rivarol, ou Eléments, ou Royaliste, ou la NRH ou la Nef ou tant d'autres soient cités, allez rien qu'une fois par trimestre, dans les quotidiennes et hebdomadaires revues de presse de France-Inter ou France-Culture de notre belle et généreuse et exemplaire démocratie française...
Et on leur ferait une carrément aveugle confiance si en plus on était sûre qu'ils ont pas encore sur la cheminée le portrait fleuri de leur papa ou tonton soixante-huitard en garde rouge brandissant les oeuvres complètes du Président Mao sous la banderole de l'UJCML...
Lou là...
P.S : Bonjour Kalle et Cadichon...
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samedi, 01 décembre 2007
Quand la taulière se met à table...
Bon, toujours pareil, beaucoup de mal à suivre les aléatoires discussions suscitées à l’occasion par certaines notes, mais quand même, sur l’immigration, je vais essayer de plancher grave, quitte à relancer mille ans de commentaires pertinents, sarcastiques, décapants ou pichrocholiens…
Ca sera bien sûr en vrac… On se refait pas…
En cette matière, comme en bien d’autres, l’essentiel, crois-je, tient dans cette phrase de Maurras (écrite en 1908 à l’occasion des grèves de Draveil-Vigneux) :
« Car la question, la vraie question, monsieur le bourgeois, qui est d’établir le prolétariat, représente et entraîne de votre part certaines concessions de fond, certains sacrifices de forme, qui réviseraient tout le régime économique existant… »
La vraie question est donc d’établir le prolétariat (et qui peut douter que le prolétariat aujourd’hui ça puisse être les immigrés ?)… Etablir, c’est à dire tout simplement attacher à une propriété, à une société, à une culture. Maurras toujours : « Situation sans analogie dans l’histoire. Le serf avait sa glèbe et l’esclave son maître. Le prolétaire ne possède pas sa personne, n’étant pas assuré du moyen de l’alimenter. Il est sans « titre », sans « état ». Il est sauvage et vagabond. »
Il s’agit donc de faire de tout citoyen, immigré ou pas, non pas un sauvage ou un vagabond, c’est à dire quelqu’un qui ne tient à rien et qui n’est tenu par rien, ni feu, ni lieu, ni loi ni foi… mais un « bourgeois » au sens étymologique d’habitant d’un bourg, inséré dans une communauté…Ca s’appelle aussi, pourquoi pas, l’intégration.
Mais intégrer ou établir, ça ne se fait ni par un coup de baguette magique ni par un catalogue de bonnes intentions, ça dépend de lois sociologiques avant même de dépendre de la volonté politique.
Toute communauté humaine n’a pas, sui generis, la capacité d’accueillir ou de tolérer, en trop grande quantité (notion de seuil) et dans un délai indifférent (notion de durée) des « corps étrangers ». La métaphore biologique, ici, avec le phénomène de rejet lié aux greffes, me paraît assez bien convenir… Et ce d’autant plus si ladite société est elle-même en proie à des problèmes de logement, d’emploi, de dette, d’insécurité…
Et vouloir ignorer ces lois sociologiques au nom d’à priori idéologiques c’est à la fois con et criminel. Con parce que forcément ça court à sa perte. Criminel parce que ça pénalise les « accueillants » autant que les « accueillis ».
A part deux éducateurs payés pour susurrer dans les micros les joies et délices de la vie banlieusarde, un vrai micro-trottoir tendu aux habitants français de souche et aux habitants immigrés de Villiers le Bel laisserait sans doute couiner de sérieux bémols dans la jolie comptine à la mode « Une chance pour la France … ».
Et la crise des banlieues, le racisme, l’insécurité, la nouvelle barbarie, les ghettos, ne sont que les fruits bien prévisibles, sauf pour les politiciens démocratiques, de ce que tout apprenti sociologue sait déjà en 2° année de maternelle..
Lou toujours rapide...
15:32 | Lien permanent | Commentaires (34)
vendredi, 30 novembre 2007
Zéro mort...
Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale, in Le Monde d’hier :
« Nous avons une doctrine, en terme de maintien de l'ordre et de violences urbaines, qui est de zéro mort, et dans ces circonstances très particulières où des gens ont tiré pour tuer des policiers, nous avons maintenu cette doctrine. Il faut tirer un coup de chapeau aux policiers présents ce soir-là. »
Afin que le message soit parfaitement clair et compris des principaux intéressés, on précisera qu’il s’agit bien sûr de « zéro mort » du côté des délinquants, voyous et autres ordures. Pour ce qui est des forces de l’ordre, des policiers, gendarmes, matons et autres agents de sécurité, l’implicite « doctrine badinter », qui consiste à penser que la vie d’un voyou est sans prix alors que celle d’un flic ne coûte que quelques fleurs à la veuve et une bise aux orphelins, est bien sûr toujours d’actualité…
Lou songeuse...
16:43 | Lien permanent | Commentaires (5)
mercredi, 28 novembre 2007
Bonne nuit les petits..
873 envoyés spéciaux, 614 journalistes, 227 sociologues, 144 experts en politique de la ville, 8644 présidents d’associations d’animation métissée, 345 psychologues, 53 principaux de collège et 12 ratons-laveurs (excusez-moi, c’est l’expression traditionnelle et donc la faute à Prévert !) se sont déjà penchés sur les récentes émeutes de Villiers-le-Bel et du voisinage.
Si vous avez entendu une seule fois, dans leurs analyses écrites, orales et télévisées, le mot « immigration » comme l’un des éléments possibles des difficultés récurrentes dans ces quartiers, vous devez rapidement vous faire appareiller, vous avez sans doute des troubles sévères de l’audition. Par contre, si vous n’avez pas entendu ce mot, tout va bien, vous êtes toujours en république démocratique populaire française, les médias vous saluent bien bas et l’ordre règne à Varsovie…
Lou pimprenelle...
19:25 | Lien permanent | Commentaires (16)
Dans la famille ducon...
Et tiens, dans la même série des journalistes de merde, le connard pierre marcelle de Libé qui ose quand même pas encore accuser les flics de bavure bien qu’il en rêve très très fort et qu’il en ait sans doute déjà écrit le brouillon dans sa petite tête de gaucho jubilateur, car ce serait pain béni pour sa chapelle médiatique… (A propos avez-vous vu il ya une dizaine de jours, dans Libé, lors des occupations de facs, cette annonce : « envoyez-nous vos photos d’occupation »... Demain sans doute on va avoir droit à « envoyez-nous vos tabassages de flics, vos incendies de poubelles"… Il fait quoi, joffrin, pendant ce temps ? Il astique l’argenterie de rothschild ?) … le marcelle donc qui ose pas encore parler de bavure mais qui prend bien soin de demander urbi et orbi que surtout l’on n’aille pas trop vite stigmatiser les jeunes caillasseurs et brûleurs de services publics, les incendiaires à capuche, les angéliques à grenaille, les doux à barres de fer dans la gueule, les mignons à pavés, les gentils à fusil à pompe qu’il absout par avance de tout ce qu’ils ne feront bien sûr pas, alors même, l’enculé, que dans les premières lignes de sa bafouille il trompette à tous vents que « la démocratie… c’est le respect des lois » !! S’ils avaient respecté les lois tes deux potes à moto, marcelle, ils auraient pensé à mettre une plaque, ils auraient roulé à 40 à l’heure, ils auraient eu un casque sur le crâne, ils auraient respecté la priorité… et ils seraient encore vivants… C’était peut-être pas des démocrates, finalement !
Et les casseurs post mortem, s’ils respectaient les lois, y aurait pas dix établissements publics en feu, des banlieues en état d’émeute et 100 flics blessés dont cinq, mais bien sûr tu t’en contrefous, grièvement… C’est sans doute le prix à payer pour la démocratie de tes rêves… Beuark !
Dis pierrot, tu veux pas aller faire cinq minutes l’envoyé spécial chez les barbares ? S’il y avait un gentil à capuche qui, ne te reconnaissant pas, le con, pouvait te stigmatiser la gueule un peu grave et te fracasser ta moto, ça nous ferait des vacances…
Lou méchante...
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mardi, 27 novembre 2007
Les salopards de France-Cul...
Voilà ce que c’est l’info chez les ordures matinales de France-cul. Hier matin, 7 h, à chaud, peu après l’accident des deux « jeunes » à moto. D’abord ce titre de la petite pute Marie-Pierre Véro : « Deux jeunes en moto percutés par une voiture de police. » Alors qu’il semble à peu près certain que c’est la moto qui a percuté le véhicule de police et pas le contraire. Seulement, quand on est une merde boboesque de France-cul et qu’on rampe chaque matin sur la moquette d’ali badou, payée par le fric de ces cons de français de souche sur lesquels on arrête pas de cracher, quand en plus on a encouragé à travers mille micros l’immigration à donfe, légale, illégale, clandestine, massive, familiale et mondialisée au nom de la grandeur du melting-pot et des joies du métissage, on se doit bien sûr de travestir les faits et de verser un peu d’huile sur le feu (c’est bon pour l’actu…) et de faire semblant de se solidariser avec ces jeunes barbares dont on voudrait d’autant plus faire des modèles de vertu qu’on les fréquente moins… A propos, t’habites où, Marie-Pierre ? Y a combien de caméras à l’entrée fortifiée de ta résidence ? Rassure-nous, t’es reliée au commissariat le plus proche au moins ? Ton Audi TT elle est bien assurée ?
Et c’est pas fini ! A qui va-t-on donner la parole, sur France-cul, alors que finissent de brûler les dernières voitures, que fument encore les restes du commissariat incendié ou de l’école primaire ? A Slimane, bien sûr , le gentil slimane qui éructe dans le micro avec des accents de guerre civile et qui a déjà terminé son enquête, qui était pas là mais qui a tout vu, tout entendu, tout compris, et qui désigne les coupables et qui demande des comptes à Sarko… Voici le texte hurlé au micro d’un connard d’envoyé spécial du nom de Franck Mathevon : « Mais les gens en ont marre… c’est pas la première fois que ça se produit, ça…Montfermeil, aujourd’hui Villiers, demain peut-être Gonesse… vous savez, tout ce qui est bougnoul, je dis bien bougnoul et noir, on respecte plus l’homme, on nous traite comme des chiens… ils ont même pas assisté aux personnes en danger… ces officiers-là… et c’est ça la République …etc… »
Si vous voulez entendre ça en live, taper francecul puis émissions puis les Matins puis archives puis lundi 26 puis écoutez, c’est dans les cinq premières minutes. Essayez ceci.
-Post-scriptum 1 : Lorsque les immigrés sont coupables, on dit des « jeunes ». Lorsqu’ils sont victimes on dit « immigrés » ou « maliens » ou « maghrébins »… C’est pas compliqué, faut juste connaître le code.
-Post-scriptum 2 : Dis slimane, les mecs qui respectent pas l’homme, en l’occurrence, c’est peut-être les deux jeunes cons sur leur moto qui auraient pu aussi bien tuer ta petite sœur ou ta grand-mère qui traversait la rue…
-Post-scriptum 3 : Oui, Slimane, c’est ça la République , ce régime de merde où des partis de merde ont constamment l’œil fixé sur la ligne bleue des urnes et ne traitent les problèmes de société qu’en fonction de la courbe de leur popularité dans les sondages… Ca s’appelle république, ça s’appelle aussi démocratie.
Lou verbatim…
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samedi, 10 novembre 2007
Nach Berlin !
Arte-info, hier soir, 19 h 55, le connard teuton de service termine ou presque son journal en nous annonçant qu'on est le 9 novembre (ce qui est à peu près la seule information non mensongère d'ailleurs de sa prestation) et que pour l'Allemagne c'est donc un jour doublement anniversaire : anniversaire de la Chute du Mur de Berlin, il y a 18 ans, mais ça, nous dit-il de sa voix martiale, c'est pas très important et on va l'oublier tout de suite, on a pas que ça à faire, circulez y a rien à voir. Mais surtout, anniversaire de la Nuit de Cristal d'il y a ... 69 ans, et ça bien sûr c'est the évènement d'actualité in the world, celui qu'il faut à tout prix commémorationner et bien enfoncer dans la tête du populo...!
Ainsi, la chute du communisme, il y a moins de vingt ans, et alors même que cette idéologie et certaines dictatures communiste sévissent encore ici et là et ont cent millions de morts à leur actif, est considérée par la nomenklatura artienne comme broutille négligeable. Alors que nous devrions tous être terrorisés devant les dangereux frétillements du dernier poil de la moustache de tonton Adolf qui menaceraient la paix du monde 69 ans après la Nuit de Cristal !
Cerise sur le gâteau : le teuton fou d'enchaîner avec un sujet magnifique dont Faurisson soi-même n'aurait pas osé rêver : l'Université juive de Berlin (il me semble) vient de créer un cursus d'études supérieures intitulé :"Holocauste et Communication"... Pendant les commémorations, le Shoah bizness continue...
Lou germaine.
15:14 | Lien permanent | Commentaires (58)
jeudi, 08 novembre 2007
L'Argent (suite)...
Ah ! bravo, aujourd'hui, on en a pour notre argent ! Allez donc voir le Libé des philosophes, et particulièrement cet article d'une certaine Cynthia Fleury, "philosophe" naturellement, chercheuse même au cnrs avec nos ronds et qui tortille du cul comme piquée par dieu sait quelle mouche joffrinesque pour tenter de nous expliquer les grands malheurs de la corruption démocratique... Elle est sûrement gentille Cynthia, mais elle serait allée faire un tour du côté de l'Oncle Charles de Martigues, eh ! oui, ce bon vieux Maurras, elle y aurait lu ce qui va suivre, écrit il y a pas loin de cent ans, actuel comme c'est pas permis, clair comme de l'eau de roche et suffisamment définitif pour rendre caduque ses pauvres incantations "citoyennes"... :
"Il est sûr que, de quelque façon qu’on s’y prenne, c’est l’Argent qui fait le pouvoir en démocratie. Il le choisit, le crée et l’engendre. Il est l’arbitre du pouvoir démocratique parce que sans lui ce pouvoir retombe dans le néant ou le chaos. Pas d’argent, pas de journaux. Pas d’argent, pas d’électeurs. Pas d’argent, pas d’opinion exprimée. L’argent est le géniteur et le père de tout pouvoir démocratique, de tout pouvoir élu, de tout pouvoir tenu dans la dépendance de l’opinion. Cela explique la fureur des discussions parlementaires quand elles portent sur le point d’incidence de l’argent et de l’électeur, de l’argent et de l’opinion, de l’argent et du gouvernement.Chaque parti essaie de déshonorer l’autre. Mais ils sont tous déshonorés dans la mesure où ils sont démocratiques et reconnaissent au pouvoir le droit de naître comme il naît. La foule n’en sait rien, cela fait partie de la farce. Essaie-t-on de la renseigner, c’est un autre chapitre de cette dérision. De quelque façon qu’il se tourne, et quelque cri qu’il pousse, le pauvre peuple est gouverné par l’or et le papier, par ceux qui les détiennent, par ceux qui les vendent, eux seuls lui fabriquent ses maîtres et ses chefs.
L’amour de l’argent est commun aux régimes, aux peuples et aux hommes. Il y a des variations dans le degré de cette avidité et de cette avarice, mais l’histoire universelle ne montre nulle part un gouvernement qui fût libre de l’amour de l’argent ou qui pût être absolument affranchi de son influence. Seulement il y a des régimes qui existent indépendamment de lui. Il y en a d’autres auxquels il donne naissance directement et qui sans lui ne seraient pas…
En démocratie, l’élu peut être vertueux, il n’en est pas moins le produit et le producteur, l’effet et la cause de la ploutocratie souveraine. Elle l’a fait nommer, il la soutient donc, elle régénère son autorité en faisant renouveler son mandat, et il la défend de son mieux contre la justice et contre la nation.
Il n’y a pas d’exemple qu’on soit sorti de ce terrible cercle autrement qu’en substituant les autorités nées aux autorités élues et le droit héréditaire au droit électif."
Tu m'en veux pas au moins, Cynthia ?
Lou martégale...
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mercredi, 07 novembre 2007
Con, Val et Sens...?
Dans l'édito de philippe val, dans Charlie de ce mercredi, ceci à propos des mal-logés de la Rue de la Banque :
"Je repensais à tout cela l'autre matin, rue de la Banque, lorsque, avec josiane balasko, patrick pelloux, emmanuelle béart, valérie lang, dominique sopo et marine chanel, nous étions venus soutenir les mal-logés qui dormaient sur le trottoir..."
Mais dis-moi donc, philippe, ça consiste en quoi de "soutenir les mal-logés" ? Leur serrer la louche gentiment, sourire 30 secondes aux caméras avec les mammas en boubou en toile de fond, leur offrir le café, lâcher royalement dix euros pour offrir des carambars aux gamins, taper en cadence sur les djembés...? Dis-moi, philippe, soyons plus concrets, veux-tu : tu aurais additionné les salaires et le patrimoine immobilier et financier des six connard(e)s qui t'accompagnaient, tu y aurais ajouté les lifting et les thalassos de la béart, les bouteilles de chivas du pelloux, les brushings du sopo, les nuits des césars de la balaskette et tes piges surnuméraires à france-inter, t'en aurais payé combien de mois de loyers décents aux mamadous qui te fendent l'âme mais qui laissent ton portefeuille intact ? La prochaine fois que tu passeras faire le charitable rue de la Banque, pense à amener ta calculette pour leur donner ces précieux renseignements aux mal-logés de ton coeur qui saigne... Ca devrait sacrément les intéresser.
Question subsidiaire : l'hortefeux couperosé, il pourrait pas nous concocter une jolie loi de solidarité boboesque ousque l'Etat providence pomperait régulièrement la moitié du salaire mensuel des journaleux du service public et des showbizeurs cocaïnés qui font pleurer Margot sur la misère du pauvre monde, afin de financer des programmes de logements sociaux métissés et cosmopolites et de leur apprendre le poids de la réalité ? Voilà de l'économie solidaire appliquée... Je sens que je vais créer ma (ou mon) propre think-thank ! (C'est comme ça qu'on dit, et qu'on écrit?)
Lou remerciée...
19:29 | Lien permanent | Commentaires (7)
lundi, 05 novembre 2007
Déluge...
Et bien entendu, l'urgence absolue dans l'affaire de l'Arche de Zoé, justifiant le déplacement toutes affaires cessantes de sarko 1° soi-même, l'urgence absolue c'est de libérer les... journalistes ! Lesquels, naturellement, sont innocents, n'ont rien vu, rien su, rien entendu, rien dit. Mais ils faisaient quoi, au fait, ces trois connards, la miss de FR3, le beau ténébreux de l'agence Capa et le photomaton de mes deux, ils faisaient quoi depuis un mois ou deux, ou plus ou moins, qu'ils suivaient l'affaire ? Ils avaient rien compris, eux qui pourtant comprennent d'ordinaire si vite, eux qui sont là pour nous aider, nous pauvres cons de lambdas citoyens, à décrypter le réel, dévoiler le sordide, décoder les magouilles et décortiquer la vraie vie ?
Curieux, quand même, cette ignorance et ce silence. Et plus curieux encore, ou plutôt tristement normal, le silence assourdissant de toute la corporation médiatique qui semble donc trouver normal que les trois cons aient rien dit depuis des semaines et qu'ils se refusent à dire encore quoi que ce soit aujourd'hui à leur descente d'avion ! Sans doute faut-il leur laisser le temps de nous concocter une jolie petite version bien soft et bien concordante de leur héroïque attitude...! Beuark...
Post scriptum : je crois avoir entendu que le pilote avait 76 ans ! Un pilote de 76 balais pour piloter 110 gamins, ça c'est de l'humanitaire !
Lou enivrée...
13:37 | Lien permanent | Commentaires (38)
lundi, 29 octobre 2007
Coureurs de fonds...
Voilà une question qu'elle est bonne, in "Libé contrejournal"
"Pourquoi courent-ils devant Police Secours? N’est-elle pas faite pour venir à notre, à leur, secours? La Police, normalement, gardienne de la paix, force de l’ordre. "
Et le Tchicaya questionneur de "Devoirs de Mémoires" de commémorationner à son compte les deux ans de la mort de Zyed et Bouna, nouveaux héros des transformateurs, de la même façon que Delanoé a jeté, jette et jettera des fleurs pendant encore vingt ans dans la Seine, chaque premier mai à la mémoire de Brahim Bouarram dont il se contrefout dans les grandes largeurs mais dont il perçoit bien tout l'intérêt électoral de quatre chrysanthèmes pris sur le budget de la Mairie de Paris et dont la pathétique flottaison larmoyeuse sur les eaux polluées de la Seine se chiffre en virginale pureté idéologique et en votes bobos à venir...
Ceci dit, oui, pourquoi courent-ils, demande naïvement Tchicaya avec sa réponse toute faite : c'est la faute aux flics... Pourquoi couraient-ils Zyed et Bouna et pourquoi courent-ils toujours et partout leurs gentils potes des quartiers lorsque se pointe du bleu à l'horizon ? Est-ce que je cours, moi ? Est-ce que mes parents ont souvent couru ? Est-ce que mes neveux courent ? Sans doute ont-ils appris à courir tous ces rapides à capuchon auprès de leurs "grands frères", ces angelots des banlieues qui dealent, trafiquent, montent la garde, tiennent les murs, rackettent, tournantent, vandalisent, fauchent, détournent, tombeducamionnent...etc... et qu'ils aiment pas vraiment qu'on les dérange dans leur quotidienne et lucrative activité... Et s'ils courent si bien d'ailleurs, n'est-ce pas parce qu'ils nikent, adidassent et riboquent avec des pompes à mille balles à chaque pied, fruit sans doute de quelque virée rémunératrice ou du cumul d'aides sociales généreuses, que même pas je peux offrir à mes neveux à Noël prochain...
Tchic, toi qui te poses de si jolies questions, t'es-tu jamais demandé pourquoi y en a plein, même dans les "quartiers populaires" même des blacks et des beurs qui courent pas lorsqu'arrive la police ? Tiens, toi-même, monsieur l'adjoint de Bagneux, est-ce que tu cours, toi ?
Lou fondeuse...
08:50 | Lien permanent | Commentaires (64)
vendredi, 26 octobre 2007
Guy, mot-clé...
Sur mes cahiers d'écolier,
Sur le sang du drapeau rouge
Sur la moustache à Staline,
j'écris ton nom, Guy Môquet.
Sur le pacte satanique,
germano-soviétique,
rouges-bruns amis amis
j'écris ton nom, Guy Môquet.
Sur Hitler tranquille à l'Est,
sur l'"Humanité" vautrée
pour paraître sous la botte,
j'écris ton nom, Guy Môquet.
Sur ton papa communiste,
stalinien aux ordres et sur
duclos, thorez, aragon,
j'écris ton nom, Guy Môquet.
Sur les lâches attentats,
sur la mort donnée derrière,
sur les otages abattus,
j'écris ton nom, Guy Môquet.
Sur la fausse résistance
du Parti de Fusillés
et Marchais au STO,
j'écris ton nom, Guy Môquet.
Sur les trafiquants d'Histoire,
les arrangeurs de photos,
les purgeurs-épurateurs
j'écris ton nom, Guy Môquet.
Sur les camps, la Sibérie,
le Goulag, le Guépéou,
sur le NKVD,
j'écris ton nom, Guy Môquet.
Sur Budapest cinquante-six,
sur Prague soixante-huit,
sur Berlin quatre-vingt-neuf,
j'écris ton nom, Guy Môquet.
Sur l'ouverture à Sarko
et sur l'erreur de guaino
qui s'est trompé de héros,
j'écris ton nom, Guy Môquet...
Lou elsée...
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