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mardi, 01 décembre 2015

Morts pour la France ??

Ah ! le discours joli de Gouda 1°, roi de la pâte molle et de l’anaphore redondante, l’autre jour aux Invalides, devant la nation rassemblée. Tout était de sa propre main, promis juré, pas le moindre adjectif, pas le moindre adverbe rajouté par Gantzer and Co, avec ces beaux magnifiques ronflements de formules, cette rhétorique bien huilée pour temps de crise et d’élections : émotion, détermination, unité nationale … et les urnes en point de mire !
Aux Invalides, avec le ban et l’arrière-ban de la Nation majuscule et solennelle, c’était donc des « morts pour la France » qu’on venait honorer, à qui l’on venait rendre l’hommage du pays tout entier… comme cela a été répété en boucle par toute la perroquetterie médiatique émue aux larmes et en grand deuil…
« Morts pour la France », pourquoi ? Parce qu’ils allaient boire un pot entre copains, parce qu’ils allaient se faire une soirée rock, un plan drague, un plan drogue, parce qu’il n’y avait rien de bien excitant à la télé ce soir-là ?
Est-ce que par hasard ils s’en foutaient pas royalement de la France, les 130 qui s’hystérisaient sur des accords de guitare ou des solos de batterie ou qui tapaient la discute tranquilles en sirotant leur troisième Leffe ? Est-ce que par hasard ils avaient été prévenus des risques qu’ils couraient et que, pleins de mâle vertu, de courage, d’audace et d’abnégation, ils étaient venus braver le danger, le cœur battant mais l’âme ferme… ? Et les 1370 autres qui n’ont été que blessés ou même pas, qui s’en sont sortis indemnes, ils sont quoi alors, des lâches, des lavettes, des planqués, des « vivants pour la France » qui méritent eux aussi la médaille en chocolat de l’héroïsme contemporain qui consiste à se trouver par hasard au mauvais endroit au mauvais moment ?
Décidément, y a quelque chose de pourri au royaume de Hollande…

lundi, 30 novembre 2015

Jeu de rôle...

Surtout, braves gens, ne vous trompez pas : ce qui est grave, dans les affrontements d’hier après-midi, Place de la République, entre anars et police, c’est pas que ces casseurs aient pu foutre le bordel, brûler, dégrader, caillasser les flics, les blesser à coups de pavés, bouteilles, boulons… et montrer une fois de plus l’image d’une police désarmée se laissant insulter en direct et face à face par de petites frappes encapuchonnées et cagoulées soi-disant anarchistes qui deviendront dans quelques années de gentils électeurs socialistes arborant fièrement leur attaché-case rutilant, c’est pas qu’on ait pu voir en plein Paris, la rue livrée aux vandales sans autre réaction policière qu’un gentil jeu de rôle à la quand-j’avance-tu-recules, avec matraques en chamallow et interpellations pour rire, non, ce qui est grave, à écouter et lire tous les médias, ce qui est l’abomination sans nom, le sacrilège majuscule, c’est que certains de ces connards aient pu utiliser comme projectiles les lumignons sacrés et les intouchables bougies que la population, bien manipulée par les réseaux sociaux, twitteusement conditionnée et facebouquement formatée, avait déposés, magnanime, en signe de solidarité larmoyeuse et unité nationale pour grand deuil électoral… Emotion, sensibilité, trouble, vertige, symbole, bref, la société du spectacle et du pathos dans toute sa splendeur… Lou...

samedi, 28 novembre 2015

Et Barbarin d'obtempérer...

Il a dit quoi, au fait, le Père Hervé Benoît ?

Il a juste dit que dans cette société de merde, y avait rien à sauver, et qu’au nihilisme et à la violence de Daesh répond le nihilisme et la violence d’une société qui tue des centaines d’enfants, chaque jour, dans le ventre de leur mère, qui se vautre dans le consumérisme effréné et le culte du superflu, qui remplace les relations naturelles du quotidien par les mille et une prothèses d’un « vivre-ensemble » officiel, associatif, concurrent et subventionné, la consolation réciproque des temps de crise par la camisole compassionnelle des « cellules psychologiques », et l’héroïsme par l’hédonisme niaiseux d’un « chantons, dansons, faisons la fête » bien commode finalement, hédonisme qui embrasse le diable (kiss the devil) et s’étonne ensuite que les vautours de la mort (eagles of death metal) viennent finir le travail à coups de kalachnikov…

Une société enfin où la laïcité médiatique a tellement gagné que Bergoglio va en Afrique faire son show écolo humain trop humain sans jamais parler de Dieu et que Barbarin, sommé de destituer l’empêcheur de festiver en rond, obtempère et se vautre à la première sommation… Beuark…

Lou...

vendredi, 27 novembre 2015

Pendant le grand deuil, les électionscontinuent...

Ah ! il a l’air fin Flamby 1°, déguisé soudain en tout ce qu’il n’est pas : en chef de guerre, lui si mou et si lâche, en compassionnel, lui si jouisseur et gourmand, en endeuillé plein crêpe, lui le roi de la contrepèterie et de la vanne à dix sous, et maintenant, en porte-drapeau number one, en patriote exacerbé, en Déroulède de mes deux, lui issu d’un parti internationaliste dont l’un des sports nationaux était de cracher sur les trois couleurs avec l’infâme Aragon, lui l’ex-soixante-huitard haïsseur de patrie et antimilitariste de comptoir, lui le défendeur de tous les théâtreux avant-gardistes, tigres de papier démolisseurs de frontières, exécreurs d’étendards, siffleurs de Marseillaise et déterreurs de soldats inconnus…

Oui, mais voilà… ça, c’était avant… avant qu’il soit devenu Flamby 1° et qu’il ait une irrépressible envie de devenir Flamby Second, avant qu’il soit devenu comme les autres une vieille fripouille électoraliste, l’œil fixé sur le baromètre des sondages et la larme toujours prête à couler gentiment sur la veste, en cas d’épisode dramatique, à l’endroit précis et juste au moment qu’aura dit Gantzer, le roi de la com, afin de mieux amadouer ce cochon de votant… Beuark…

Lou...

jeudi, 26 novembre 2015

Fabrice d'Almeida...

Il y a trois quatre jours, Fabrice d’Almeida, historien officiel pour télévision publique, propagandiste zélé de l’historiquement correct et inévitable commentateur à géométrie non variable des heures les plus sombres de notre histoire, d’Almeida, donc, apparaît trente secondes sur les étranges lucarnes pour causer lui aussi des attentats et délivrer la bonne parole définitive et rassurante sur l’abomination… Et que trouve-t-il à dire, le mignon d’Almeida, avec son sourire de gendre idéal pour ménagère de cinquante ans ? Ceci : « Le patriotisme, c’est l’amour des siens, le nationalisme c’est la haine des autres. » Point barre. Fermez le ban. Monsieur l’Agrégé a parlé. Juste qu’il faudrait peut-être que Môssieur l’Agrégé mette à jour son logiciel et qu’au lieu de propagander à donfe dans le sens du vent, il se dise que la réalité est parfois un peu plus complexe que ses certitudes à deux balles, et que la différence entre patriotisme et nationalisme ne se niche pas là où môssieur la voit mais plutôt dans une question de point de vue : le patriotisme ayant une approche plus affective du sujet, alors que le nationalisme en a une approche plus rationnelle. Mais dans les deux cas, ce qui importe, c’est le souci du bien commun, l’amour du pays, l’amour de la France, de son présent, de son passé et de son avenir.

C’est l’idéologisme, Fabrizio, qui est la « haine des autres », cet idéologisme dont tu es pétri et qui te fait même oublier les plus élémentaires notions que tu as bien dû apprendre jadis sur les bancs de l’université…

Lou...

samedi, 21 novembre 2015

Mêm' pas peur !

C’est assez effrayant le nombre de « courageux » qui soudain, après les attentats, quand les kalach ne crépitent plus et que les militaires patrouillent partout, viennent gueuler au monde entier leur détermination sans faille, leur immarcescible bravoure et leur vaillance inoxydable. On se croirait en août 44, lorsque sortaient du bois les milliers de « résistants » qui se faisaient d’autant plus visibles et matamores qu’ils avaient été transparents et pleutres devant les troupes nazis…

Et pourtant, le courage, c’est pas vraiment ce qu’on a vu sur les vidéos des caméras de surveillance ou des smartphones… Ce qu’on a vu surtout, c’est des gens qui courent se cacher à la cave, sous les tables, derrière les comptoirs, chez les voisins… dans un sauve-qui-peut généralisé qui semble d’ailleurs assez logique et ne poserait pas vraiment question si seulement, le calme revenu, l’armée des connards médiatiques et écrivassiers ne venait jouer les héros et les M’as-tu-vu sur le papier glacé de la mort des autres…
C’est Marianne et le plagiaire en chef Macé-Scaron qui vient parader en Une : « Nous sommes toujours debout ! », c’est Le Monde et Jean Birnbaum qui proclament : « Ecrire sans trembler », c’est Libé, sans doute, et L’Express, L’Obs, les Inrocks… tous à afficher sur écran géant, maintenant que les kalach se sont tues, leur « Mêm’ pas peur » de pacotille, le même sans doute que celui de tous ces gentils poseurs de bougies et lumignons de la Place de la République, vendredi dernier, qui se sont enfuis à toutes jambes dès qu’ils ont cru entendre la minuscule explosion d’un tout petit pétard… Si les daechiens meurent, ce sera de rire…

Lou...

vendredi, 20 novembre 2015

Taubira marseillaise ?

Chuis pas vraiment une fan de cet hymne de guerre civile et de désunion nationale qu’est la Marseillaise, mais allez donc visionner sur You Tube la Marseillaise unanimiste et tonitruante du récent parlement réuni en Congrès à Versailles après les attentats… Et observez bien la Garde des Sceaux,la gentille Christine… On peut pas dire qu’elle soit soulevée d’un enthousiasme délirant ni qu’elle articule à grand fracas l’hymne, pourtant, de sa chère République… Elle me fait penser aux footeux de l’équipe nationale, les blacks en particulier, qui, soit ne chantent pas la Marseillaise, soit le font à minima, histoire de pas se faire gauler par l’entraîneur… Là, c’est tout pareil : la Taubire chantonne, murmure, susurre un mot sur deux, histoire que le gros Hollande vienne pas lui chercher des poux dans la toison…

Il est vrai, Christine, que lorsqu’on a été pendant de longues années une militante indépendantiste en lutte contre l’affreuse colonisation et l’abominable oppression française, ça doit un peu arracher la gueule le « Allons-z-enfants… »

Lou...

 

jeudi, 19 novembre 2015

Luc Le Va(c)illant

Il a des boutons, le pauvre Le Vaillant, sous-Joffrin à Libé, littérateur rentré et poètereau laborieux pour périodes tragiques… Ni rougeole, ni varicelle cependant, le bougre se porte à merveille malgré ces récents attentats qui lui faisaient il y a peu sangloter la façade, oui mais voilà : Lucio n’aime pas les prières et y en a qui veulent « prayforparis » et ça semble l’énerver grave, le plumitif. Il aime pas les prieurs non plus. A peine les tolère-t-il cachés au plus profond de ces nouvelles catacombes qu’il rêverait d’édifier comme à l’heureux temps de l’Empire romain, ou agenouillés dans le cagibi de leur intimité (qu’en termes délicats ces choses-là sont dites !) à marmonner de silencieux et clandestins Ave Maria comme aux plus beaux jours du Soviétisme de si douce mémoire… ! (http://www.liberation.fr/france/2015/11/17/c-est-gentil-m...)

Pauvre petit médiocre à prêcher urbi et orbi et à longueur de colonnes l’ouverture, la tolérance, l’accueil de l’autre, la générosité, le respect et, dans le même mouvement, sous les yeux attendris de Papa Mouchard, le voilà qui insulte les croyants qui ne peuvent être, bien sûr, que des bigots, le voilà qui associe mécaniquement, comme un perroquet fatigué, religion et guerre de religion, glissant discrètement, sous le tapis de ses certitudes, les cent millions de morts du communisme athée !

Et le voilà aussi, illogique et inconséquent, mille fois plus bigot et idolâtre que mille grenouilles de bénitier, le voilà à genou devant la seule idole que cet abruti sectaire révère : la laïcité, une, sainte et universelle…
Cerise sur le gâteux, le modèle de ce connard, jouisseur et festif comme il se doit en temps de modernité conquérante, c’est Sodome et Gomorrhe dont il a sans doute oublié que la tragique histoire se trouve précisément dans cette Bible (Genèse, 19) que lisent les… croyants !

Alors, deux choses, Lucio, si tu permets : si un jour, bigote, j’ai envie de prier, je prierai pour qui je veux, y compris pour toi, pauvre naze, mais c’est pas gagné, et si un jour, moderne, je dois créer un nouvel hashtag, ça sera sans doute « #fucklevaillant », et y aura probablement du monde sur la toile…

Lou...

mercredi, 18 novembre 2015

J'offre un mouchoir....

Ouf ! il va mieux, le Joffrin ! Passé le premier coup de chaud, les cris, les larmes et le tremblement propres à la « tragédie nationale » qui, par parenthèse, fait tourner à donfe les rotatives bien huilées, le voilà, Joffrin-Mouchard, qui se remet, se reprend, se redresse, et le signe patent de cette bonne santé et de ce courage enfin retrouvés, c’est, bien sûr, (on se refait pas !) le florilège de jeux de mots dans Libé de mardi : « Démesure d’urgence à Versailles », « L’Ere de la Guerre », « La jeunesse qui trinque » (ça c’est sans doute pour les morts sur le zinc !) et, last but not least, un discret hommage à feu Tonton : « L’Etat d’urgence permanent »… Deux jours, il a tenu, Mouchard, deux jours pas plus avant de pouvoir enfin nous servir, sur le plateau du malheur et de la mort, les trouvailles pourries de son équipe de nazes… ! Cette année, la voilette violette se porte brève... Beuark !

mardi, 17 novembre 2015

Instrumentalisation...

Ecoutons-la, toute la caste politico-artistico-médiatique qui squatte les tribunes, hante les plateaux télé, occupe les studios radio depuis quelques jours, écoutons-la instrumentaliser, en toute bonne conscience, les 129 cadavres et les 300 blessés de ce tragique Black Friday…

A les entendre tous ces gugusses moralisateurs, tous les gens qui, ce soir-là, se trouvaient à la terrasse d’un bistrot ou au Bataclan étaient des militants actifs de la cause hédoniste et progressiste, tous venus là avec une seule idée en tête : manifester la beauté de la vie, de la drague, du métissage, de l’ivresse, du mélange des corps, des langues, des origines et des parcours… Comme si aller boire un pot avec des potes ou aller se faire une toile ou un concert ne pouvait relever que du prosélytisme boboesque, de l’affirmation de la grandeur des Droits de l’Homme et de l’exemplarité d’une démarche volontaire de témoignage de l’appartenance au camp du Bien, de la Vie, de la Diversité, des Majuscules et du Parti Socialiste…

Alors que parmi les victimes comme parmi les rescapés, il y a sans doute assez peu de héros, mais plutôt l’échantillon standard d’une humanité moyenne avec ses mecs sympas et ses gros cons, ses généreux et ses égoïstes, ses intellos et ses bas-de-plafond, ses dragueurs et ses peloteurs, ses violents et ses timides, ses alcoolos et ses introvertis, ses mélanchoniens et ses marinistes, et, pour faire bon poids, un raton-laveur…

Mais nos éminences parloteuses ont besoin, pour se faire mousser et manifester leur visqueuse empathie, de pousser à donfe le curseur du Bien sur l’ampli de leur larmoyant ego…

Lou...

lundi, 16 novembre 2015

Le Vaillant ?

Ce qui est bien avec les attentats, c’est qu’ils donnent l’occasion à toute une cohorte de cons à plume et stylo de se prendre pour des artistes, des écrivains, des littérateurs et de libérer enfin les digues de leur écriture foisonnante et hélas méconnue, bref, de faire, sur les cadavres encore chauds, du style, du style et encore du style...

Regardez Luc le Vaillant, plus beau fleuron du Joffrin de Libé, regardez-le sauter sur l’occase pour nous révéler ses talents cachés de poète hédoniste et lacrymal… (http://www.liberation.fr/debats/2015/11/15/on-s-embrasser...). Il ne pouvait décemment pas nous balancer les contrepèteries et jeux de mots dont les Libé’s boys sont d’ordinaire si friands (y avait bien « Bataclamse ! » ou « Syrie, fais-moi peur ! », mais Mouchard avait imposé la voilette grand deuil, on pouvait pas se permettre…). Et le Vaillant petit soldat, donc, dans la nuit douillette de son loft parisien d’exorciser le tragique et de se la jouer poète maudit (ah ! ces « biches qui bisquent et ragent, enténébrées et ébréchées » ! Ah ! ces « quartiers métissés et bigarrés, dessalés et chaloupés » ! Chuis bien sûre que dans cent ans Lagarde et Michard les réimprimeront encore...), poète maudit, donc, et matamore sur papier glacé : même pas peur, et on va continuer encore mieux, encore pire, à « écouter du rock métal au Bataclan »…

Pauvre naze, pauvre sous-fiente qui s’imagine en « abominable perverti » histoire de se titiller la sadienne transgression, et se voit en « coupeur de tête aux théocraties », histoire de se chatouiller l’étonnant courage qu’il n’a pas… Ah ! tu vas avoir du mal à leur foutre la trouille, Lucio, aux combattants de DAESH avec tes vers de mirliton et tes oxymores à deux balles ! Car ce qui est vide, c’est pas le ciel, c’est l’incommensurable abîme de cette  « liberté de vivre » qui, paraît-il, « te constitue » et qui n’est que pauvre individualisme jouisseur et égoïste d’une boboïdie littéraire qui se regarde et s'écoute écrire à en faire gerber les constellations…

Lou...

dimanche, 15 novembre 2015

Unité ! Unité !

Unité ! Unité !... De Joffrin à Glandu, de Valls à Mouchard, les voilà tous, ces connards, qui, y a pas huit jours, hurlaient qu’il fallait « tout faire » pour éliminer le FN, ces ordures qui arrêtent pas de considérer 30% des Français comme des sous-hommes, ces salopards dont le principal fond de commerce médiatique et électoral est la division du pays entre réacs et progressistes, bons et mauvais, pétainistes et résistants, révolutionnaires et contre-révolutionnaires, racistes et antiracistes, les voilà gagnés soudain par le démon du bien, la grande fraternité de leur double trouille monumentale : trouille du terrorisme et des attentats, trouille de leur inévitable raclée électorale à venir…

Unité ! Unité ! quand cette foutue République dont ils ont la bouche pleine à longueur de micros, n’est rien d’autre qu’un régime de guerre civile, français contre français, partis contre partis, avec en prime cet hymne de merde, la « Marseillaise » dans lequel, au moins dans les couplets que l’on chante d’ordinaire, pas une seule fois le mot France n’apparaît mais dans lequel au contraire fleurissent la haine, la violence, la détestation d’une partie du pays contre l’autre… sauf qu’aujourd’hui, les « féroces soldats » qui « mugissent » dans nos villes, ce sont ceux de DAECH que les connards aux manettes de l’Etat sont incapables de contrer…

Lou...

samedi, 14 novembre 2015

Pendant les attentats, la com continue...

Connaissant les bonshommes et connaissant le régime (un régime dont l’unique préoccupation est encore et toujours l’électoralisme), la seule chose qu’on pouvait se dire, malheureusement, hier soir, sur les minuit, en voyant, devant le Bataclan, Flamby flanqué de Valls, Taubira, Cazeneuve et Bartolone (pourquoi Bartolone sinon parce qu’il est candidat à la Région Ile-de-France !) dans leur plus belle tenue de tragédie, c’est que Gaspard Gantzer a pas dû beaucoup dormir cette nuit…

La seconde chose qu’on pouvait faire, c’est regretter que le BHL, l’embraseur en chef du Moyen-Orient, le Monsieur Propre de la Lybie et de la Syrie, l’un des principaux responsables de l’immense déstabilisation de toute cette région d’où est sortie la vague de terrorisme qui vise aujourd’hui la France, c’est que le BHL ait pas été se trémousser lui aussi sur la piste du Bataclan hier soir, histoire de vérifier en direct les conséquences de ses états d’âme humanitaires…

La troisième chose, c’est de redouter qu’une armée de cons, cornaquée par les médias aux ordres, ne nous rejoue dans les huit jours, après « Je suis Charlie », « Je suis Paris », et qu’on ne voit fleurir badges débiles, marches silencieuses et envols de ballons roses en lieu et place d’une Justice implacable, d’une police enfin armée, d’une politique migratoire inflexible et d’un contrôle aux frontières digne de ce nom…

Lou...

Clausewitz...

Ah ! faut les voir dans leurs grandes manœuvres électorales, tous les petits soldats de plomb de François le Petit ! Faut le voir, le Cazeneuve, décréter toutes affaires cessantes l’état d’urgence, la troupe aux frontières, scrongneugneu, et se torcher ou presque avec Schengen, et qu’on va te les refouler les voyous, les clandos, les un peu trop basanés peut-être, les gris, qui sait ? Finie la France black-blanc-beur de 2008, ça c’était l’amusette humanitaire pour temps de paix et vaches grasses, mais voici venir la COP 21, le grand barnum électoral de Glandu 1°, qu’il faut surtout pas rater si on veut avoir une chance d’être encore un petit bout de quelque chose en 2017 et de perdre ni la face, ni les urnes, ni la Gayet, ni les voitures avec chauffeur !

Alors, même si on sait pertinemment que 99% du réchauffement climatique est d’origine anthropique (en langage d’en-haut, ça veut dire que le coup de chaud, il vient ni des vaches méthaniques, ni des beaufs à 4X4, ni des femmes pétroleuses…) et dépend surtout des sautes d’humeur du soleil, on va faire comme si, histoire de marquer le quinquennat avec autre chose que la courbe du chômage qui atteint les sommets ou celle de la croissance qui touche les bas-fonds… Et comme on veut pas de clash qui ferait pas joli joli dans le décor médiatico-diplomatique mis en place, on met, pour une fois, le paquet pour qu’Obama, Poutine, Xi Jinping et les 110 autres écolo-touristes attendus soient suffisamment détendus et coopératifs pour que la photo soit réussie…
Et pour ce faire, Cazeneuve au garde-à-vous va bizarrement réussir à mobiliser des milliers de flics, de policiers, de gendarmes, de forces spéciales, hélicos, chars, compagnies de CRS et faire pendant un mois, à la gloire impérissable de François le Boutonneux ce qu’il a pas été foutu de faire depuis trois ans qu’il est aux manettes et qu’il est censé avoir en charge la sécurité des Français… Mais la sécurité quotidienne des Français, il s’en tamponne, Cazeneuve, ce qui compte c’est la sécurité électorale d’un Président dont le mandat, quoiqu’ils en pensent, sera davantage marqué  par l’impayable fiasco de la visite à Lucette que par une COP 21 qui n’aura d’autre résultat que de faire grimper vertigineusement la consommation de kérosène…

Finalement, c’est Clausewitz qui avait raison : la COP 21, ça n’est rien d’autre que le prolongement de la visite à Lucette par d’autres moyens…

Lou...

(note écrite vendredi après-midi)

vendredi, 13 novembre 2015

Manu l'imposteur...

33 ans à peine que ce connard est français et le voilà, du haut de sa moraline de gauche et de son électoralisme intéressé, qui veut éliminer d’un froncement de sourcil les votes de millions de Français en proclamant urbi et orbi qu’ « au soir du premier tour, il faudra  tout faire pour empêcher le FN de gagner une région ».

Et il se mêle de quoi, ce démocrate de mes deux ?  Il se prend pour qui l’apprenti dictateur ? Je sais pas ce que ça veut dire en catalan « tout faire », mais en français, Manolo, « tout » ça veut dire « tout », le légal et l’illégal, le permis et le pas permis, le juste et l’injuste, le moral et l’immoral…

Alors c’est quoi ce premier ministre à la noix qui incite à l’avance à la guerre civile, ce démocrate pur jus qui refuse à l’avance le résultats d’élections qu’il sait déjà catastrophiques pour son parti, ce républicain d’opérette qui asseoit son gros cul sur les votes présumés de Françaises et de Français qui iront pas dans le sens de ses à priori idéologiques, de ses ambitions électorales et de ses engagements maçonniques ?

Maurras, le vieux Maurras, écrivait et proclamait jadis qu’il fallait instaurer la monarchie « par tous les moyens, même légaux », et il avait bien raison ! La différence avec toi, c’est que lui ne se prétendait pas républicain, ne portait pas son démocratisme en sautoir et avait donc sur toi l’avantage au moins de la logique…

Et si t’avais des couilles, Manolo, au lieu de faire le matamore devant les caméras, avant que le pire n’arrive et que l’obscurité s’abatte grave sur notre beau pays, tu interdirais tout simplement le FN puisque, à t’entendre, ce parti n’est pas républicain… Et si tu l’interdis pas, t’as qu’une chose à faire, Manu, en attendant le verdict des urnes, c’est de croiser les doigts et fermer ta gueule !

Lou...

 

 

 

 

 

lundi, 09 novembre 2015

Lucette...

Il nous aura tout fait, le Flamby ! Egouts, bas-fonds, vespasiennes et chiottes… Après le connard à moto qui va sauter la Gayet avec sa gueule d’ado boutonneux qui fait le mur de l’Elysée, le voilà maintenant, en ordure plénière et cloaca maxima, qui s’invite chez la Lucette, pourtant socialeuse bien triée sur le volet par l’autre Gangster, le voilà donc, Dumou, qui se la joue populo, causerie coin du feu et parler vrai à tous les étages, sauf qu’auparavant y a Monsieur D’laCom qui vient astiquer les parquets, changer la vaisselle, remplacer la Ricorée du pauvre et designer un brin la déco… Et puis, la Lucette, autant la briefer bien carré, lui dire ça qu’elle doit moufter, ça qu’elle doit pas moufter, lui apprendre les questions, lui faire réciter les réponses, lui enseigner la gestuelle, les mimiques, l’intonation et tout le barnum pour que François l’Andouille y soye pas trop pris au dépourvu, qu’il puisse tout bien regurgiter le message comme Gangster lui a dit de dire, et faire le joli effet électoral prévu dans les chaumières de la Démocrassouille…

Qu’il y ait encore, après ça, des démocrates sincères, des républicains loyaux et des socialistes militants, ça me déchire grave… Et que toute la servile corporation journaleuse oublie soigneusement de questionner les Valls, les Fabius, les Camba, les Barto, sur les frasques médiatiques du Gouda avarié qui nous sert de Président, ça en dit long sur l’état de l’info et de l’opinion dans ce foutu régime… !

 

 

lundi, 26 octobre 2015

Les "Bourgeois" de Calais...

800 « cinéastes, écrivains, philosophes, chercheurs, intellectuels »… 800, c’est à dire une toute petite partie de l’immense armée de branleurs à caméras, micros, stylos et autres outils notoirement pénibles et épuisants… 800 qui vont bientôt être rejoints par toute la cohorte des signataires de la dernière heure qui ont raté le premier train mais qui n’entendent surtout pas laisser passer la si belle occasion d’arborer eux aussi, en sautoir, en « une » et en prime time, leur dégoulinante générosité de repus, leur gluante moraline de rassasiés et leur mol humanitarisme de satisfaits du bulbe et de la bonne conscience…

800 et bientôt trois fois plus, et dix fois plus sans doute, 10.000 peut-être qui ne vivent plus, ne mangent plus, ne dorment plus et qui « ne peuvent plus se taire » et ont donc « décidé »… attention … ran pa ta plan, pa ta plan, plan plan… tambours, trompettes et grandes orgues… ont décidé… d’accueillir chacun trois familles de migrants dans leur maison de campagne du Lubéron ? -Non. De renoncer à leur condition de vie de bobos privilégiés pour verser chacun, et pendant 5 ans, 3000 euros par mois dans un grand fonds destiné au soulagement de la misère exilée ? -Non. De loger les réfugiés dans les lofts douillets de leur progéniture cultureuse ?-Non.

Vous n’y pensez pas ! Foin de ces solutions qui sentent un peu trop le paternalisme de papa… Ont décidé, tout simplement de « dire non à la situation réservée à ceux qui sont actuellement les plus démunis de droits en France : les exilés de Calais ».

Effectivement, ça méritait bien que le père Joffrin, dit Mouchard, se lève la nuit pour faire chauffer les rotatives de Libé ! Et ça leur fera une belle jambe, aux exilés de Calais, de savoir que 800 connards ont dit « non », juste avant d’aller fêter ça dans un Fouquest’s de gauche en s’empiffrant d’un caviar prolétarien estampillé développement durable !

Lou...

 

vendredi, 16 octobre 2015

Identité...

Ah ! certes, il fallait bien qu’un psy vienne se mêler au débat  sur l’identité et nous lâcher sa demi-livre de moraline estampillée Tonton Freud ! Ce sera donc Laurent Danon-Boileau (pauvre Boileau !), membre éminent de la SPP (Société Psychanalytique de Paris), et ce sera chez l’autre Lolo, le Joffrin, Joffrin-Mouchard plus exactement et pour être complet… Tout va donc pour le mieux. http://www.liberation.fr/debats/2015/10/14/eloge-psychana...

Et Ducon-Boileau commence par nous dire, après les écoeurements et hauts-le-cœur de rigueur concernant Nadine M. et le F.N., que « sur ce point » (celui de l’identité), « la psychanalyse a quelque chose à dire »… Ce qui nous fait une belle jambe ! Ma concierge aussi, Danon, a quelque chose à dire sur l’identité, et mon plombier itou, et même qu’il en parle rudement bien à l’heure de l’apéro avec ses potes, et sans tortiller du cul comme toi et alambicquer ces phrases pas possibles que tu nous assènes du haut de ton magistère auto-proclamé de gratte-cerveau à 200 euros la passe !

Alors il nous dit quoi, Pépère Boileau, au fait ? –Que la vie psychique, pour éviter le ronron et la routine doit accepter l’inquiétude, que l’identité de chacun est poreuse, instable, indéfinie et que c’est bien comme ça, bref, la fixité est mortifère et « Je » doit rester un autre, car un peu de Rimbaud fait  bien dans le tableau…

Outre que ce sont là des portes grandes ouvertes qu’enfonce Danon-Bélier, (le moindre gamin de 11 ans sait très bien et sans tout le jargon ad hoc qu’il est à la fois le même et pas le même que ce qu’il était l’année précédente et que ce qu’il sera l’année d’après, comme il sait très bien qu’il n’est pas tout à fait le même devant ses parents, son instituteur ou ses copains), ce qui me troue dans cette bafouille psychotique c’est l’injonction, de la part de ces champions de l’autonomie et de la liberté, l’injonction souveraine qui est faite à tout un chacun d’accepter les prescriptions du Diafoirus de service… Petit florilège : -« la vie psychique se doit d’accepter l’inquiétude » - « Elle est poreuse et doit le rester » - « Je » doit être un autre »… Il sort d’où ce « doit » ? il est appuyé sur quoi ? Et il nous dit quoi de celui qui en use et abuse ? Inquiétant, non ?

Bref, ce qui est « inquiétant » aussi (et donc salvateur !) c’est de voir l’inconséquence de tels gugusses qui récusent la notion d’identité au moment même où ils signent des deux mains leur nom et leur appartenance. Mais qu’est-ce qu’on s’en fout, Lolo, de savoir que c’est toi qu’as écrit cet article puisque, afin d’échapper à toute fixité mortifère, t’es déjà plus toi-même trois secondes après l’avoir signé et que la Société Psychanalytique de Paris à laquelle tu t’honores d’appartenir est peut-être déjà, à l’heure où je parle, tellement vont vite le mouvement  et la porosité et sont instables les contours,  la Société des Petits Parasites ou le Sercle (car l’alphabet aussi va très vite !) des Pitoyables Prétentieux… Et en plus, tu sais, Lolo, la Nadine, depuis sa sortie chez Ruquier, qui te dit qu’elle a pas « laissé vivre sa vie intérieure » et qu’elle est pas, désormais, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre et t’aime et te comprend… Après Rimbaud, fallait bien un peu de Verlaine, non ?

Lou...

lundi, 12 octobre 2015

Sophia Aram a-t-elle un problème avec son cul ?

Sans doute conviendrait-il plutôt de se demander si cette sous-merde francinterisée à donfe a un cerveau… La seule chose certaine étant finalement qu’elle a un compte en banque bien garni et qu’elle l’alimente, la salope, avec notre fric généreusement octroyée par Radio-France, avec la bénédiction de Mathieu Gallet…

Fallait la voir, donc, la Sophia des chiottes, ce dimanche, sur la 5, à l’émission « Médias, le magazine », émission de réflexion, bien sûr, d’analyse, de prise de recul, d’argumentaire de haute volée, censée nous donner par voie médiatique entreposée le mode d’emploi correct et approprié de, justement, ces médias !!

Et Thomas Hugues, maître de cérémonie de ce barnum hebdomadaire, d’inviter pour nous aider à réfléchir, raisonner, disséquer et analyser, Sophia Aram soi-même, grande philosophe devant l’éternel, reine incontestée du concept, penseuse de premier plan qui, ne voulant surtout pas faillir à sa réputation, asséna à deux reprises au moins cette analyse impérissable : « Zemmour est un beauf qui a un problème avec sa bite ». Fermez le ban !

Voilà, au XXI° siècle, ce qu’on nous sert, sur les antennes publiques, en guise de critique intelligente, argumentation raffinée et décodage médiatique… Et en prime, Thomas Hugues sur le plateau  et Mathieu Gallet dans sa somptueuse résidence secondaire, au lieu de prendre leurs responsabilités et virer manu militari la connasse, lui offrent une joli promo gratos pour son spectacle dans je ne sais quelle salle parisienne et sourient gentiment aux anges du PAF  tandis que les couilles molles du CSA rôtent leur ultime cognac… Beuark..

Lou...

 

samedi, 10 octobre 2015

Erri De Luca...

65 cinéastes, autant dire 65 planqués, 65 bobos, 65 connards qui se prennent pour des artistes et se croient investis de la lourde et exaltante mission de dire le vrai et le faux, le bien et le mal et de défendre, entre deux hoquets, deux chivas, deux homards, deux promos et deux divans, la veuve, l’orphelin, l’immigré, le miséreux, mais encore plus, bien sûr, le marginal, l’artiste, le rebelle, l’insolent… bref l’autre soi-même qu’ils croient voir avec délectation dans le miroir que leur tend la médiatique société dont ils sont les plus beaux fleurons…

Et ces jours-ci, le chouchou de ces dames c’est Erri De Luca, vague écrivain italien, qui, ayant déclaré, à propos du projet de tunnel TGV sous les Alpes pour relier Lyon et Turin qu’il fallait « saboter cette ligne TGV », risque, paraît-il, 8 mois de mitard… Bon, sur le fond, il a peut-être pas tort le De Luca de s’opposer à ce genre de projets, mais là où ça devient cocasse, c’est lorsque Ducon saboteur qui jouait du biceps devant les micros semble pas avoir les couilles d’aller au bout de ses prises de position et se met à tortiller du cul comme une communiante pour expliquer aux juges qu’il a jamais voulu dire ça, qu’il y a sabotage et sabotage, signifiant et signifié, phonème, phonétique et phonologie, Saussure et Benvéniste, et qu’il n’a pas dit ce qu’on lui fait dire ni encore moins ce qu’il a dit… Bref, Tonton Erri a les foies, les chocottes, une trouille monumentale d’aller moisir quelques semaines au gnouf et essaie de sauver ses abattis par l’oxymore, l’allitération, la litote, l’anaphore et la paronomase…

Et là où l’affaire devient du feu de Dieu, c’est lorsque toute la corporation de porteurs de caméra et pétitionneurs professionnels, accueillis en grande pompe par Joffrin-Mouchard de Libé (http://www.liberation.fr/debats/2015/10/08/liberte-pour-e...)  vient au secours du matamore avec une argumentation pathétique : « Comment imaginer que des écrivains puissent être déférés à une Police des mots ? » Et comment imaginer alors, chers connards, que des putes puissent être déférées à la Police des mœurs, des banquiers à celle du fric et des pédophiles à celle des mineurs ?

Et oui, bonnes gens, on peut déférer votre plombier, votre crémière, votre facteur devant la Justice, les excellences à pellicules bougeront pas le moindre auriculaire, mais si l’on touche à quelqu’un du sérail, un artisse, de gauche de préférence, les voilà tous, comme un seul homme et comme n’importe quel beauf aviné,  mobilisés et sur le pont pour défendre leur minuscule nombril… Beuark… !

Lou...

vendredi, 09 octobre 2015

Trisomiques...

Ah ! les voilà ces gros cons de Charlie qui sortent du bois et cassent la baraque, les voilà les magnifiques humanitaires, les impayables altruistes, les généreux affriolants pour lesquels il fallait que la France entière porte le deuil pendant 6 mois, descende dans la rue deux fois par semaine et embrasse sur la bouche Luz, Pelloux et Luce Lapin, les voilà ces ordures qui montrent bien tout à coup, avec leur une à gerber, jusqu’où va leur profond humanitarisme et leur haute mansuétude, jusqu’à insulter en toute bonne conscience et urbi et orbi les trisomiques et leurs familles…

Et y va y aller Valls leur tirer les oreilles en direct sur la 2, et il va y aller Flamby leur parler déontologie en direct sur Arte, et Cazeneuve, il va y aller leur faire la morale sur la 3 ?

Ah ! qu’on touche à un cm² du pagne d’un black, de la djellaba d’un rebeu ou de la kippa d’un feuj, et on les voyait aussitôt envahir les plateaux télé, écumants de rage, les yeux révulsés, la tignasse en bataille et touchés au plus profond de leur absence d’âme par cette atteinte à l’éminente dignité de la personne humaine, mais les trisomiques ne sont sans doute à leurs yeux que marchandise avariée et variable d’ajustement de l’espèce humaine et nos grands courageux doivent penser que les gogols ne savent pas manier une kalach… Mais j'en connais quelques-uns qui savent manier le bâton...

Espérons au moins que les millions de cons qui étaient Charlie jusqu’ici arrêteront demain de porter leur infamie en sautoir… Mais c’est pas gagné.

Lou...

vendredi, 02 octobre 2015

Race blanche...

Les mêmes connards qui grimpent aux rideaux de l’audimat dès qu’aux Etats-Unis un flic blanc dézingue un ado noir

Les mêmes connards qui, au bord de l’orgasme, gueulaient « Black-blanc-beur » en 98 après cette si exaltante Coupe du Monde de Foot…

Les mêmes connards qui arrêtent pas de nous les briser avec leur merveilleuse société métissée en devenir (« Métis : Qui est issu de l’union de deux personnes de couleur de peau différente » Larousse)…

Les mêmes connards qui financent et subventionnent à plein budget le Conseil Représentatif des Associations Noires…

Les mêmes connards qui veulent promouvoir dans les médias la « visibilité des minorités de couleur »…

Ces mêmes connards, les voilà qui défouraillent à la kalach sur la pauvre Morano qui a simplement dit que la France était de race blanche, ce qui paraît, pour encore un peu de temps, assez évident et qui, en tout cas, n’a rien à voir avec une quelconque abhorrée hiérarchisation…

Inconséquents et cons… Joli cocktail !

 Lou...

vendredi, 25 septembre 2015

François... Hélas !

Ah ! qu’il est mignon, le Père François, gentil, doux, affable, populaire, médiatique en diable, coqueluche des foules en délire et roi de l’audimat universel…

Oui, bon, ok, on voudrait juste lui rappeler au Bergoglio, pour qu’il cesse d’arborer ce sourire de connivence avec un peu trop de crapules mondaines, ce passage de Mathieu 5, 11, à la fin des Béatitudes, histoire qu’ il se fasse pas trop d’illusion sur les raisons profondes de sa popularité provisoire ni sur ce monde auquel il semble, hélas ! un peu trop appartenir :

 

"Heureux serez-vous

si l'on vous insulte,

si l'on vous persécute

et si l'on dit faussement

toute sorte de mal

contre vous, à cause de moi."

 

Lou…

lundi, 10 août 2015

Hiroshima, Nagasaki, 200.000 morts pour rien...

Et ils sont où nos chevaliers blancs de l’info, courageux débusqueurs d’entourloupe, héroïques traqueurs de bobards, inlassables investigateurs et consciencieux rebelles du parler vrai ?

Ils sont où, à propos de Hiroshima et Nagasaki et de la bagatelle de près de 200.000 morts et deux villes réduites en cendres en quelques secondes, sous la douce et généreuse pression du noble index de Pépé Truman, digne successeur des trois magnifiques démocrates fous, partageux du monde de Yalta, Roosevelt, Churchill et Staline.
Ils sont où pour nous dire que ces 200.000 morts ne servaient à rien, que les jeux étaient déjà faits, le Japon déjà soumis et que Truman n’a donné l’ordre de larguer les bombinettes que pour tester grandeur nature la capacité de destruction de l’arme nucléaire et accessoirement montrer aux soviétiques que c’est lui qui avait la plus grosse ?

Tout cela est démontré, argumenté, prouvé et archiconnu (même De Gaulle, joli menteur pourtant, avait écrit dans ses Memoires : « A vrai dire, les Japonais s'étaient montrés, avant le cataclysme, disposés à négocier la paix. » et pour en savoir plus taper « hiroshima mensonges » ou aller voir le site du Point :

http://www.lepoint.fr/histoire/6-aout-1945-et-si-hiroshim...), mais hier midi, au JT de la 2, ce fut quand même, derrière le sourire humaniste du larbin de service, la même soupe tiédasse et aseptisée d’un Japon commémorant la catastrophe et pleurant des morts qui l’avaient bien cherché sous la statue impassible d’une pax democratica à faire gerber…

Et les mêmes salopards journaleux qui nous font chialer deux heures devant le minois d’une otage revenue au pays natal en pleine forme sont incapables de prendre trois minutes pour nous dire la vérité sur 200.000 Japonais envoyés ad patres sous les applaudissements nourris et le pouce baissé des meilleurs démocrates du monde ! Bonjour la déontologie !

Lou...

dimanche, 09 août 2015

Prime time...

Bon, je sais, y a pire dans le monde, et largement pire, mais voir, ces jours-ci, Antenne 2 et France 3 consacrer la moitié au moins de leur JT, une fois de plus, au retour de l’enfant prodigue, une otage, une, pour la 12, l’Isabelle Prime qui nous revient en Falcon 2000 s’il vous plaît, avec arrêt rituel à Villacoublay, sas de décompression, débrief du Général Machinchose, cellule psychologique d’urgence, envoyés spéciaux, Gouda 1° au garde-à-vous sur le tapis rouge, Fabius en petit chose en quête d’existence, et tout l’ordinaire tremblement de la médiatisation à donfe d’un non-événement dont les 9/10° des Français se contrefoutent royalement…

Quand en plus tu vois descendre de l’avion, guillerette comme si elle revenait des fraises, la Miss Prime soi-disant si tant tellement éprouvée, épuisée, secouée et bouleversée par son insupportable calvaire de 163 jours, et que tu t’aperçois qu’elle a quand même eu tout le loisir, la mignonne, de se pomponner deux heures devant sa psyché pour savoir si elle allait sortir tête nue de l’avion présidentiel, ou en chapeau, en foulard, en keffieh, en bandana à fleurs, et que finalement, pour aller saluer la grande andouille boutonneuse, François 1° le Mou, elle a opté pour la casquette reebok (c’est sans doute eux qui z’ont payé la rançon…), tu te dis qu’otage ou pas, y a des coups de pied au cul qui se perdent et que les Yéménites ont bien du mérite d’avoir supporté pendant 163 jours cette lolita sans doute passablement chieuse...

Lou...

samedi, 08 août 2015

C'est dur d'être informés par des cons...

C’est celui qui assure les « Matins de France-Culture » pendant les vacances. Un certain Nicolas Martin, mais il pourrait tout aussi bien s’appeler Ali Baddou, Nicolas Demorand, Jean Lebrun, Marc Voinchet ou Arnaud Laporte, bref, toute la série des connards qui ont sévi, sévissent ou séviront jusqu’à plus soif, avec nos ronds et bien après l’âge de la retraite, sur les télés et radios publiques de cette pourrie république qu’il faudra bien un jour se décider à mettre à bas…

Bref, le Nicolas Martin, donc, ces jours-ci, c’était mercredi, jeudi ou vendredi, recevait, dans sa « Matinale », l’une de ces immenses coqueluches de ces médias qui s’entichent des cons à la vitesse grand V pourvu qu’ils causent dans le sens de vents dominants : Joann Sfar soi-même, humoriste à deux balles du « Chat du Rabbin » en 12 volumes et plus si nécessaire et si numéraire, lequel vient de sortir ou va sortir un film dont il vient faire la promo sur FC comme il l’a faite ou va la faire sous peu à France-Inter, France-Info, la 2, la 3, la 5, Arte… etc…

Et voilà ce pauvre Nicolas Martin, à la fin d’un entretien où il a pas arrêté de servir la soupe à l’artisse, qui se courbe jusqu’au sous-sol et se vautre aux pieds du Sfar en répétant en boucle quelque chose du genre : « Je vous remercie infiniment, cher Joan Sfar, d’avoir accepté mon invitation. » !

Ainsi, non seulement le Sfar se voit offrir sur un plateau vingt minutes d’auto-promotion pour gonfler les ventes et booster les entrées, mais en plus, le journaleux de service de se perdre en immense gratitude et reconnaissance éternelle pour la venue du prodige et l’acceptation de l’invitation ! Et le Joann, bien sûr, -pour être humoriste on n'en est pas moins homme - d'accepter les courbettes comme si elles lui étaient dues de toute éternité !!

Un peu comme si on offrait à Edouard Leclerc ou Madame Carrefour I/4 d’heure de pub gratos en prime time pour chanter les mérites de leur rayon frais et qu’on les raccompagne avec champagne et limousine jusqu’à la maison… 

Lou...

lundi, 13 juillet 2015

Otages, ô désespoir !!

Ah ! la belle démocratique pourrie société dans laquelle nous vivons !

Les 5 otages, les 5 d’Arlit, là-bas au Niger, qui avaient fini par être libérés en octobre 2013 à grand renfort de comités de soutien ceci, de médiatisation cela, de rançons versées/pas versées, de Falcom présidentiel, de tapis rouge à l’infini sur le tarmac de l’électoralisme, les 5 Ducons donc, les voilà-ti pas, toute cerise bien refaite et nickel-chrome dans leurs baskets, les voilà-ti pas, ces enfoirés, qui vont porter plainte, paraît-il, contre les 350000 euros d’indemnités que l’Etat envisage de leur verser !! 350000 euros, dix ans de salaire d’un cadre moyen, et ces messieurs-dames non seulement n’en veulent pas mais jugent cette somme dérisoire et « insultante »… Préjudice ceci, souffrances cela, traumatisme psychologique, nuits blanches et séquelles in aeternum…, ça vaut au moins le double !

Ohé, les connards, quand vous y êtes partis, au Niger, on vous y a obligés ? Et la situation géo-politique, vous la connaissiez pas ? Pourquoi vous êtes pas restés peinards en France à faire du terrassement, à secouer des moquettes, laver des vitres, ramasser des épinards, servir de l’essence, conduire des camions … ? C’était « insultant » ça aussi ? Vous allez nous faire regretter votre libération !

Je serais l’Etat, pas un kopeck je vous verserais ! On peut avoir été otages et demeurer de sacrés connards !

Lou.

mercredi, 08 avril 2015

Commerce de détails...

Et voilà une fois de plus relancé le grand barnum médiatique autour du Borgne hideux et repoussant, de la Bête immonde, du Monstre nazi, Jean-Marie Le Pen tel qu’en lui-même enfin l’éternité le change, retrouvant son franc-parler et ses vieux démons, indédiabolisable définitif, écharde plantée profond dans la chair de sa fille et du Front national.
Premier acte chez l’ordure Bourdin, sur BFM, avec le « détail », « les Français veulent savoir », et bien voilà, c’est fait, ils savent.

Deuxième acte, dans Rivarol, qui n’a jamais eu une telle publicité, avec Pétain Valls et compagnie…
Premier acte : le détail. Et que dit Le Pen, au fait ? « Je ne dis pas que les chambres à gaz n’ont pas existé… mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la deuxième guerre mondiale ».

Il y a bien sûr deux lectures de cette phrase : la première, celle qui nous est servie depuis toujours par les médias aux ordres, consiste d’abord à passer sous silence bien soigneusement la première partie de cette phrase, celle où Le Pen affirme qu’il ne nie pas l’existence des chambres à gaz, ce qui cadre assez mal avec l’image du négationniste forcené qu’on veut donner de lui. Elle consiste ensuite à faire comme si Le Pen disait que la souffrance de six millions de Juifs était un détail dont il se contrefoutrait royalement. Et nos médiateux alors de rouler des orbites effrayées, d’en appeler aux sombres époques et de se boucher le nez afin de ne point être contaminés par d’aussi nauséabondes et inexistantes affirmations, ce qui, notons-le, ne les empêche pas d’aller déguster cinq minutes plus tard caviar et petits fours (si l’on ose dire), une fois leur mission d’enfumage public accomplie…

Mais n’y a-t-il pas une autre lecture possible ? Une lecture qui ne gommerait pas la phrase embarrassante, une lecture qui, commençant par Larousse (« Détail : Petit élement constitutif d’un ensemble, et qui peut être considéré comme secondaire. ») considèrerait que Le Pen n’évoque pas là la souffrance juive ni l’inhumanité nazie mais simplement, puisque c’était là-dessus que portait la discussion, la technique employée par les nazis pour éliminer les Juifs, une lecture qui considèrerait aussi que ce que veut dire Le Pen c’est que, dans un conflit dont M. Wikipedia nous dit, entre autres, que :

-1-La Seconde Guerre mondiale constitue le conflit armé le plus vaste que l’humanité ait connu, mobilisant plus de 100 millions de combattants de 61 nations, déployant les hostilités sur quelque 22 millions de km², et tuant environ 62 millions de personnes, dont une majorité de civils..

-2- La somme des dégâts matériels n’a jamais pu être chiffrée de façon sûre, mais il est certain qu’elle dépasse les destructions cumulées de l’ensemble des conflits connus par le genre humain depuis son apparition.

-3- Le traumatisme moral ne fut pas moins considérable, la violence ayant pris des proportions inédites. Elle connut de multiples crimes de guerre, qui ne furent l'apanage d'aucun camp, crimes s'insérant dans une violence militaire et policière d'une intensité et d'une profondeur inégalées.

Dans un tel conflit, donc, le fait de savoir si six millions de Juifs sont morts dans des chambres à gaz ou de toute autre façon, n’est effectivement qu’un point de détail, c’est à dire un « élément qui peut être considéré comme secondaire », l’essentiel étant l’ensemble des souffrances, des morts et des destructions liées à la deuxième guerre mondiale, à l’intérieur desquelles a bien sûr toute sa place le sort dramatique réservé hélas au peuple juif, à l’intérieur duquel l’utilisation ou non de chambres à gaz semble bien être, si l’on sait ce que parler veut dire, un point de détail technique…

Si l’on ajoute à cela que le communisme, lui, est accusé d’avoir provoqué la mort de cent millions d’êtres humains et que, bizarrement, on n’a jamais vu les Bourdin and Co, lorsqu’ils ont sous leur micro les Pierre Laurent, les Mélenchon ou les Besancenot et autres brailleurs d’Internationale, leur balancer à la gueule ces cent millions de cadavres, on en vient forcément à se dire que les morts ne pèsent pas tous le même poids et que les indignations démonstratives de nos excellences cultureuses et politiques ne sont qu’immonde hypocrisie et définitive saloperie…

Lou...

lundi, 06 avril 2015

Et la Gayet ?

A supposer même que le gros Hollande soit honnête et franc du collier, loyal, limpide et régulier, qu’il ait été soudain touché par la grâce et pris d’une irrépressible et extrême émotion compassionnelle pour les enfants d’Izieu, d’une émotion telle que même si 71 n’était pas un chiffre rond, comme les aiment les pros du compassionnisme, il fallait quand même y aller, illico presto et toutes affaires cessantes pour proclamer urbi et orbi l’horreur du crime, l’émoi du cœur, le vertige de l’esprit et l’empathie profonde de la sensibilité nationale avec la communauté juive aujourd’hui encore bouleversée… A supposer donc qu'il soit honnête et franc, le bouffi Flamby, la démocratie, ce pourri régime où l’électoralisme remplace tout : la pensée, le cœur et les sentiments, la démocratie, disais-je, nous oblige à penser que tout cela, tout, l’émoi, les larmes, le tremblement, les frissons, le pathos, les discours, tout cela n’est que simagrées, posture, pose, simulacres bien concoctés par d’élyséens experts en communication pour que la vieille baudruche boutonnante retrouve cinq minutes, en ânonnant les phrases écrites par d’autres que lui, quelques points de mieux dans les sondages, quelques voix de plus dans les urnes, quelque évanescente posture présidentielle qui pourrait lui permettre de se croire encore quelqu’un ou quelque chose…

Cette instrumentalisation, 71 ans après, de la souffrance juive d’antan, instrumentalisation mitterandienne autant que chiraquienne, que sarkozienne et hollandienne, instrumentalisation à laquelle participe, hélas, une grande partie de la communauté juive d’aujourd’hui, est sans doute l’une des plus énormes obscénités de nos démocraties post-shoahtiques…

Et il faudrait, chaque jour que Dieu fait, hurler à la face de ces ordures manipulatrices, au moment du caviar, du chivas, de la Gayet ou des soirées électorales, le mot définitif de Brodsky répondant à Adorno qui disait qu’après Auschwitz toute poésie était impossible : « Et le petit déjeuner ? »

Lou...

samedi, 28 mars 2015

Djibril, qui c'est ?

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Voilà le genre de connard qui appelle à voter contre le FN dimanche... Ça donnerait plutôt envie de voter pour, non ?

Quand tu vois la casquette, les lunettes et la dégaine générale du gugusse, tu te dis qu'il doit pas y avoir grand chose sous le couvre-chef...

Lou...