lundi, 25 janvier 2016
Ordures journaleuses...
Ah ! comme ils sont transparents nos journaleux, rien à cacher, glasnost à donfe, maison de verre, zéro secret… tout, tout, tout, vous saurez tout sur l’info… ses pratiques, ses magouilles, ses zones d’ombre, ses petits trafics, ses saloperies, et, natürlich, sa déontologie de ouf !
Même que, sur le Service Public, y a deux émissions consacrées à ça, décoder l’info, montrer les coulisses, comment ça se fabrique un talk-show, comment ça se bidouille une interview, comment ça se dézingue un invité, mais surtout, surtout, comment c’est tout propre et net un journaliste : une émission sur France-Cul, « le secret des sources », une autre sur France 5, « Médias le Mag », et le tour est joué… Dormez en paix braves gens, les médias veillent sur vous…
Sauf que si vous allez jeter une oreille ou un œil chez les « bœuf-carottes » du P.A.F., vous en saurez guère plus que pas grand-chose… Car pour décoder l’info, c’est à des journaleux, bien sûr, que l’on s’adresse, et plutôt des journaleux du sérail, des bien-gentils-bien-dans-la-ligne qui risquent pas de trop casser les codes ni mettre le bordel sur le plateau. Et tout pareil pour les experts, spécialistes, sociologues, médiologues, tous bien choisi dans le petit carnet rose des copains et coquins dont on est bien sûr qu’ils ne sauraient cracher dans une soupe dont ils sont les premiers gourmets…
J’ai juste une question à poser au gentil Thomas Hugues de France 5 : comment ça se fait, Thomas, que t’aies jamais pensé à nous faire une caméra caché sur une conférence de rédaction à Libé, au Monde, chez Antenne 2 ou sur France 5, ça oui ça aurait de la gueule… On en voit pourtant partout des caméras cachés, chez les méchants magouilleurs des entreprises, des magasins, des commissariats, des maisons de retraite, des crèches, des églises… mais jamais chez les journaleux… Ça te paraît pas zarbi, Thomas, t’as rien à dire à ce sujet, tu nous la joues grande muette ? Tu y as jamais pensé avec ton équipe de branquignolles à nous foutre enfin un micro dans le slip à Joffrin ou une caméra dans la braguette à Bergé pour qu'on voie enfin en direct les égouts de la grande presse de référence et le cloaca maxima des porteurs de micros ? Dommage ! Manque de professionnalisme sans doute, ou alors, ma grande, c’est que t’es, hélas ! un sacré putain d’enfumeur comme les autres… Beuark…
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dimanche, 24 janvier 2016
Nanar lyrique...
Allez, un ducon de plus dans l’interminable liste des mile e tre qui viennent régulièrement s’agenouiller devant l’autel du politiquement correct chez Libé, Le Monde, L’Obs ou Marianne… Cette fois-ci c’est dans Le Monde, et c’est un certain Bernard Foccroulle, belgicain triste et inconnu qui doit vivre assez mal son manque de reconnaissance médiatique et qui vient donc rappeler à la corporation qu’il existe et qu’il pense bien… Et il pense quoi, au fait, Bernard Foccroulle, directeur du festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence ? Rien. Comme les autres, c’est-à-dire ceci : « En PACA et dans toute la France, les résultats des élections régionales ont été vécus comme une gifle. Même si le pire a été évité, le monde culturel ne peut échapper à un examen de conscience qui s’impose à l’ensemble de la société face aux dérives constatées, face à cette progression des idées de l’extrême droite et à la montée des radicalismes qui nourrissent le mouvement terroriste…Que devrions-nous repenser, remodeler, inventer, pour faire face aux défis de notre temps ? » Bon, c’est peut-être pas la peine d’en lire davantage, tout est dit, y a le nauséabond, y a l’examen de conscience, y a les défis de notre temps… il est des nô-ô-tres, il a dit la messe comme les au-au-tres… Et le gugusse de poursuivre sa bafouille en s’interrogeant gravement : « Quelle solidarité pourrions-nous mettre en œuvre ? » Mais c’est tout simple ma grande, si tu veux mettre en œuvre un peu de solidarité, au lieu d’accuser les extrémismes et le radicalisme et de recycler en boucle le discours convenu de tous tes clones, t’as qu’à commencer par remettre en question ta propre situation sociale, tes salaires mirobolants (de 92 à 2007, directeur du théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, de 2007 à aujourd’hui, directeur du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, sans compter les concerts, les enregistrements… ça doit quand même douiller grave, non ?), tes réseaux, tes saisons, tes châteaux… Et tu verras alors, en jouant la Passion selon saint Foccroulle à la place de celle tellement banale selon saint Matthieu, tu verras alors comment ton cœur de bobo lyrique va redevenir léger, serein et primesautier… même si, hélas, tes nombreux comptes en banque risquent de faire un peu la gueule…
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lundi, 18 janvier 2016
Papiers de chiottes !
Il s’appelle Ruwen Ogien, il est philosophe, directeur de recherches au CNRS et, naturellement, contributeur régulier de la feuille à Joffrin. (http://www.liberation.fr/debats/2016/01/14/aux-chiottes-la-discrimination-sexuelle_1426454)
Et il s’occupe de quoi, le gugusse ? De la discrimination sexuelle dans les chiottes ! Et oui, c’est comme on vous le dit : des dizaines de milliers d’euros d’argent public tombant sur son compte en banque chaque année pour que Môssieur puisse s’offusquer de ce qu’il y a des toilettes homme et des toilettes femme. Car il s’agit là, bien sûr, on s’en serait douté, d’une scandaleuse « ségrégation » fondée sur le « genre », qui, en plus, pose des problèmes existentiels insurmontables et dramatiques au 0,000001 % de la population qui hésite à se faire appeler Robert ou Mathilde…
Ainsi donc, ni le physique, ni le social, ni le culturel ne doivent jouer un rôle quelconque dans la société...Pour Ducon Ogien : les femmes sont des hommes comme les autres et les trans ne doivent pas être stigmatisé(e)s ni traumatisé(e)s en hésitant dix minutes devant la porte mâle ou la porte femelle avant de pouvoir se soulager !
Dis-moi, Ruwen, la prochaine fois que t’iras à la piscine, faudra pas que t’oublies de mettre ton haut, la prochaine fois que tu feras l’amour avec ta femme, n’oublie pas de l’appeler Marcel, la prochaine fois que tu iras au gynéco, pense à prendre ta carte vitale, la prochaine fois que le petit dernier criera famine à deux heures du mat’, pense à sortir d’abord le sein gauche si l’autre est un peu engorgé, la prochaine fois que t’iras dîner chez ta belle-mère, pense à lui offrir un abonnement à L’Equipe, et la prochaine fois que t’iras aux chiottes, choisis plutôt les toilettes à la turque, ça t’évitera une surchauffe métaphysique, et surtout, surtout, tourne sept fois le balai dans la cuvette : t’es pas obligé d’envoyer tout de suite ton article à Libé…
Lou...
19:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 17 janvier 2016
De quoi je me mêle !
Il est qui, Vincent Lindon ? Démographe, diplomate, expert ès migrations, économiste, théologien, philosophe ? Non, juste bateleur, comédien, amuseur public, et, à ce titre, bien sûr, invité ce 15 janvier par les journaleux de France-Inter pour distribuer la bonne parole et donner son avis d’expert en humanité sur l’amende de 1000 euros infligée à Rob Lawrie, un Britannique coupable d'avoir caché une fillette afghane de 4 ans, à la demande de son père, dans son véhicule pour la sortir de la « Jungle » de Calais et l'amener dans la communauté afghane de Leeds.
Et notre Ducon de se faire mousser devant le micro avec ses tics bien tempérés et son franc-parler de saltimbanque pour dire que c’est injuste, que cette condamnation est un véritable scandale et qu’on aurait dû décorer Rob Lawrie, lui remettre la médaille des Justes et élever à sa mémoire mille autels fleuris de reconnaissance morale. Et notre humanitaire grand crû de conclure ainsi sa diatribe : « Laisser les gens aider les autres. C'est notre problème. De quoi je me mêle ? Les gens font ce qu'ils veulent avec leur argent, leur appartement ou leur maison. Si on a envie d'accueillir quelqu'un, on a le droit. Après on verra comment on peut l'intégrer à la société. ».
Voilà : « Après on verra comment on peut l'intégrer à la société. » ! Mais, dis-moi, Vincent, si t’es prêt, avec ton pognon, ton appart ou ta maison, à sortir de la merde une gamine afghane, c’est tout à ton honneur et on en tomberait presque en pâmoison devant tant d’altruisme édifiant. Mais faut aller jusqu’au bout, Vicente, c’est pas juste cinq minutes ou deux ou trois jours que ça va durer le sauvetage et l’intégration…Il y faut des années et des dizaines d’associations, de structures spécifiques, de profs, d’instits, de flics, de psychanalystes, de maraudes sanitaires, de prisons, de juges, de toubibs, de Pôle Emploi… etc… et ça risque de coûter un peu plus que ta moquette et tes chivas… T’es prêt à les sortir les deux ou trois cent mille euros que représente, dans un pays économiquement et socialement exsangue, l’accueil d’un migrant de plus ? Si t’es prêt, pas de problème, verse le pèze dans le grand pot commun des humanitaristes réunis, mais faudra pas oublier de renouveler l’obole l’an prochain et l’an d’après et l’an d’après encore, car y a du monde qui se bouscule au portillon… Si t’es pas prêt, faudrait juste que tu te contentes de fermer ta gueule…
Ah ! au fait, si ton patrimoine suffit pas à régler le problème, t’as qu’à taper la famille… Apparemment, à en croire Wikipédia, doit y avoir de quoi en intégrer quelques-unes de gamines afghanes (« L'arrière-grand-père de Vincent Lindon, Alfred Lindon est un joaillier juif polonais. Né Abner Lindenbaum, il devient citoyen britannique et épouse Fernande Citroën, sœur de l'industriel André Citroën. Il adopte le patronyme Lindon durant la Première Guerre mondiale.- Raymond Lindon, le grand-père de l'acteur, est magistrat et maire d'Étretat de 1929 à 1959. Il participe à la création de l'État d'Israël.- Jérôme Lindon, l'oncle de l'acteur, dirige Les Éditions de Minuit de 1948 à sa mort en 2001. - Mathieu Lindon, son cousin, est journaliste et écrivain. »), ça serait dommage de s’en priver… A moins que soudain ta grosse colère retombe un peu, que tu sois un peu moins « hors de toi » et que tu risques même de devenir un peu plus « hors des autres », ce qui, pour un généreux de ton calibre, ferait pas vraiment joli joli…
Lou...
13:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 16 janvier 2016
Dans le dos...
Ils titrent comment, les ordures de Libé, à propos du salopard qui, en avril 2012, s’est fait dézinguer « dans le dos » par un flic dont le procès vietn de s’achever ? Ils titrent ceci : « Le policier qui a tué Amine Bentousi acquitté. » Oubliant bien sûr de préciser que l’ordure en question était un braqueur multirécidiviste, onze condamnations pour vol avec arme, qu'il s’était fait la belle à l’occasion d’une permission de sortie et qu'il était équipé le jour de sa mort d’un flingue armé qui n’avait sans doute pas pour destination les canards en plastique de la Foire du Trône…
Voilà, c’est tout. On regrette simplement que ça soit pas Laurent Joffrin-Mouchard ou l’un des ces généreux brandisseurs de micro à la veuve éplorée ou à la sœur endeuillée qui se soient trouvés ce jour-là sur le chemin de mort du gugusse… Ils auraient peut-être pris une bastos, de face, dans le coffre, ce qui leur aurait permis de tester en direct la validité de leur humanisme de merde et de leur générosité sur papier glacé…
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jeudi, 14 janvier 2016
Cloches, carillonnez gaiement...
Ils sont vraiment trop bons les bobos de Libé ! Le « Carillon » rouvre ses portes. Le « Carillon », c’est ce bar du Xe arrondissement où 15 personnes ont été tuées le 13 novembre. Ils rouvrent. Bon, ok, c’est normal. On peut même leur faire un brin de pub, un petit article gentil pour les aider à repartir…
Mais pourquoi ces connards de journaleux se croient obligés de mettre en titre : «Le Carillon fermé, ça plombait le moral et l’ambiance» ? Pourquoi ils disent pas tout simplement que ça plombait aussi le tiroir-caisse ? Pourquoi toujours le pathos et les grands sentiments et jamais un peu de cette réalité, même pas sordide, mais tout simplement réelle, qui fait que la famille Amokrane, aussi endeuillée et empathique et sympathique soit elle, a également besoin de croûter et de payer l’Iphone du petit et les adidas de la frangine ?…
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dimanche, 10 janvier 2016
Déchéance...
C’est pas bientôt fini tout ce bordel autour de la « déchéance de la nationalité » ! A dire vrai, je m’en tamponne royal de leurs salades, et le retour à la peine de mort supprimerait assez radicalement le problème…
Y a juste une chose qui me chiffonne un peu chez tous les grands humanistes, c’est qu’ils sont tout retournés, peuchère, par le risque de deux catégories de Français, les bi qui risquent la déchéance et les mono qui y auront pas droit, mais que par contre l’inégalité foncière entre Français moyens et bi ou tri-nationaux, avec tous les droits, passe-droits et privilèges que ça suppose, ça a pas l’air de les vraiment perturber…
Pourquoi certains auraient droit à deux ou trois nationalités et pas d’autres ?
Pourquoi la Benbassa (http://www.liberation.fr/debats/2015/12/30/moi-senatrice-trinationale-je-vote-non-a-la-decheance-de-nationalite_1423659) aurait droit d’être israélienne, turque et française alors que ma Tatie Ginette qui a trois cents générations de Français de souche derrière elle, qui est allée à Guadalajara, l’année dernière avec le 3° âge et qui depuis arrête pas de se torcher à la tequila aura jamais droit à la nationalité mexicaine ?
Et puis, la Benbassa, si son amour intense et passionné pour ses deux autres pays a besoin pour s’épanouir d’un tampon administratif et d’un passeport, c’est que son patriotisme doit pas être accroché très très profond dans son affectivité…
Tiens, Esther, quand t’auras cinq minutes, tu méditeras sur ce texte de Bernanos et après on reparlera du pays… :
« Tant que je vivrai, je tiendrai au pays comme à l’enfance, et lorsque la sève ne montera plus, toutes les feuilles tomberont d’un seul coup. Ils me font rigoler avec leur nostalgie des paysages français ! Je n’ai pas revu ceux de ma jeunesse, j’en ai préféré d’autres, je tiens à la Provence par un sentiment mille fois plus fort et plus jaloux. Il n’en est pas moins vrai qu’après trente ans d’absence – ou de ce que nous appelons de ce nom – les personnages de mes livres se retrouvent d’eux-mêmes aux lieux que j’ai cru quitter. Ici ou ailleurs, pourquoi aurais-je la nostalgie de ce que je possède malgré moi, que je ne puis trahir ? Pourquoi évoquerais-je avec mélancolie l’eau noire du chemin creux, la haie qui siffle sous l’averse, puisque je suis moi-même la haie et l’eau noire ? »
Lou...
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samedi, 09 janvier 2016
Mulier Taubirensis...
Tiens, et si on reparlait un peu de la Taubirette qui va, paraît-il, pervertir la Culture après avoir perverti la Justice…
Il y a deux ans environ, ce fut tohu-bohu national, éditos ronflants et grosse colère parce que Taubira avait été comparée à une guenon… Certes, ça n’était ni très gentil ni très élégant, mais la Taubire fait rarement dans l’élégance ou la gentillesse et il n’y avait là que juste retour d’ascenseur…
Bref, avant d’enfourcher les grands chevaux médiatiques et judiciaires contre le spectre maudit de l’horrible et malfaisant racisme qui remuait encore, on eut été peut-être mieux inspiré de s’interroger plus simplement sur le fait qu’une autre black et une autre ministre, dans un gouvernement précédent, il s’agit de la mignonne Rama Yade, n’ait jamais subi pareille comparaison.
L’on aurait pu alors comprendre aussitôt qu’il n’y avait nul racisme dans l’invective, mais le simple constat d’une regrettable ressemblance morphologique (un « profil simiesque », ça existe) et la comparaison alors était d’autant plus compréhensible que nous sommes dans une société qui arrête pas depuis une centaine d’années d’inculquer aux jeunes têtes blondes, s’appuyant sur les dogmes du vieux Darwin, que l’homme descend du singe… Et si l’homme descend du singe, quoi d’étonnant alors à ce que la femme, à l’occasion, descende de la guenon ou y remonte…
Lorsque l’on compare telle sportive noire à une antilope ou une gazelle, les vigilants ne semblent pas s’émouvoir plus que ça, lorsque Clémenceau fut surnommé le Tigre, personne ne monta aux rideaux, au contraire… Et lorsque Arlette Chabot ou Alice Sapritch en entendaient de toutes les couleurs sur leur physique peu avantageux, on ne les vit pas encombrer les tribunaux ni déclencher les tempêtes médiatiques… On notera également qu’aucune guenon, jusqu’à aujourd’hui, n’a porté plainte dans cette affaire…
Faut te calmer, Christiane, t’es pas encore tout à fait le centre du monde…
Lou...
17:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 08 janvier 2016
Du bon usage de la démocratie...
Libé toujours, celui de mercredi. L’édito d’un ducon moyen, Grégoire Biseau, rédac-chef adjoint qui nous cause des problèmes de Flamby 1° avec la déchéance de la nationalité…
Et le gugusse antidéchéance est bien forcé d’avouer que 80% des Français approuvent cette mesure mais se croit obligé d’ajouter aussitôt, dans un grand élan de boboïte aigue, que « la politique n’est jamais aussi noble que lorsqu’elle a le courage d’aller à contre-courant de l’opinion publique… ». Fermez le ban !
Si l’on comprend bien le Biseauté, ça voudrait donc dire que la démocratie c’est de donner le pouvoir au peuple pour le lui enlever aussitôt lorsque ce con n’en fait pas bon usage… La vieille baderne Badinter avait déjà procédé de la sorte pour la peine de mort… Au moins, les choses sont claires : la démocratie c’est bien définitivement un sacrément pourri régime…
Et au fait, Grégoire, dans ton prochain édito, t’oublies surtout pas de nous dire comment et qui c’est qui détermine le bon usage…
Lou...
13:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 06 janvier 2016
Les Courageux...
Il est mignon, Laurent Joffrin, Joffrin-Mouchard, dans son édito de Libé, ce matin, royalement intitulé « Panache » pour nous causer une fois de plus de ces héros merveilleux et magnanimes, la feue bande à Charlie pleine de balles dans le caisson du 7 janvier 2015 et la vivante bande à Charlie d’aujourd’hui, pleine de blé dans ses coffres à plus savoir qu’en faire et à se disputer l’héritage de grand-mère comme de vulgaires épiciers de province… Tous unis, les morts et les vivants, sous la plume de Joffrin, dans une admiration sans bornes pour leur courage inouï, leur audace folle et leur grandiose témérité…
Oui, bon… Panache donc… Sauf qu’on apprend deux pages plus loin, dans le même torchon, que, fin septembre, l’équipe de Charlie a « déménagé dans des nouveaux locaux, ultraprotégés, « bunkérisés », à une adresse tenue secrète » et le tout bien sûr sous protection policière permanente…
Dis Laurent, t’as pas mieux que ça à nous offrir comme exemple de courage et d’audace ? Ton « panache » et tes « mêm’ pas peur », je crois qu’ils ont le caleçon plein de merde…
Lou...
18:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 21 décembre 2015
Ghesquière...
Hervé Ghesquière, minuscule insignifiant dont le titre de gloire le plus remarquable semble être sa qualité (si l’on peut dire…) d’ « ancien otage », Hervé Ghesquière fait part, dans Le Monde, de son dégoût, de son écoeurement et de sa révolte après la publication sur le compte twitter de Marine Le Pen de photos de victimes de l’Etat Islamique…
Et le zombie magnifique, qui s’imagine sans doute que son statut d’otage petit bras, même pas exécuté en direct prime time, lui donne droit à intervenir sur tout ce qui de près ou de loin ressemble à des talibans, vient ajouter sa voix de chochotte humanitaire au chœur des pleureuses stipendiées pour rediaboliser encore un peu la Présidente du Front National…
Mais dis donc, Hervé, toi qu’es si fortiche pour les leçons de morale dégoulinantes de bien-pensance et de mièvrerie, on aurait aimé, avant que tu ouvres ta gueule sur la bassesse ou sur l’effroi, on aurait aimé t’entendre sur quelques points de détail, si tu permets…
-1- Ça te fait pas gerber d’avoir mobilisé, pour te sortir du bourbier où tu t’étais fourré volontairement avec ton pote Taponnier, toutes les plus hautes autorités de l’Etat, la DGSE, les Falcon 16, 17, 18, le tapis rouge de Villacoublay, sans parler de la rançon versée en loucedé aux ravisseurs ?
-2- Ça te fait pas gerber d’avoir été plus ou moins directement la cause de la mort de 9 soldats français en mission de recherche des deux connards qui, pour mieux réussir le scoop génial qui devait leur rapporter dollars et notoriété, ont refusé de respecter les consignes de sécurité ? Tu y as pensé, toi, tu y penses souvent à ces mères qui ne se remettront jamais de la perte de leurs enfants morts… ?
-3-Ça te fait pas gerber, toi le grand déontologue de l’information juste et équitable, de voir le traitement scandaleusement sectaire et partial que tes copains journaleux ont donné des dernières élections régionales, rejouant en plus soft mais en tout aussi efficace la grande manipulation démocratique et républicaine de 2002 ?
-4- Et enfin, ça te fait pas gerber de cracher non sur l’ordure Bourdin,qui pour faire de l’audimat tuerait père et mère et qui assimile tranquillement FN et Daech, mais sur celle qui en est la victime ?
Si tout ça te fait pas gerber sur tes propres papiers, sur ton propre déshonneur et sur tes propres godasses, c’est vraiment pas la peine que tu achèves ta bafouille par le mot « nausée », Ghesquière, la nausée tu sais pas ce que c’est, ce que tu sembles connaître le mieux, c’est le mensonge…
Lou...
20:17 | Lien permanent | Commentaires (2)
samedi, 19 décembre 2015
Boutin...
Question naïve : si, au lieu de parler d’ « abomination », à propos de l’homosexualité, Christine Boutin avait dit qu’elle était une monstruosité, un danger, un cauchemar, une épouvante, une perversion, est-ce qu’elle aurait été condamné à 3000, 5000, 8000, 10000 ou 15000 euros ?
Question subsidiaire : pour ne rien risquer de la police de mœurs et de la pensée, est-ce que désormais l’on n’aura d’autre choix, en parlant de l’homosexualité, que de dire qu’elle est une merveille de la nature, un progrès remarquable, une avancée inouïe, un essor prodigieux, une conquête géniale,un miracle absolu ou un chef-d’œuvre définitif ? Et, dans ce cas, est-ce que l'on a quelque chance, alors, de toucher une prime de 3000, 5000 ou 15000 euros ?
Enfin, moi, ce que j’en dis, c’est juste pour être bien dans la ligne et que mes jolies frisettes blondes ne se la jouent pas trop border line….
Lou...
11:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 16 décembre 2015
Tonton est mort, Joffrin est bien malade....
Oh ! le pauvre petit malheureux Joffrinou à qui l’on vient de casser son joujou ! L’inconsolable Mouchard à qui l’on a retiré son icône, son idole, sa raison de vivre ! Bouuuuhh ! Les pleurs sans fin, la grande détresse et le deuil infini : Tonton est mort une seconde fois, tué, assassiné, en direct prime time lundi soir sur l’étrange lucarne, et sur Arte en plus, au vu et au su de tous : Mitterand n’était qu’un salaud, une ordure ordinaire de la politicaillerie démocratique, menteur, hâbleur, magouilleur, trompeur, fieffé coquin, capable de toutes les pires saloperies, de tous les coups tordus les plus infâmes…
(http://www.liberation.fr/chroniques/2015/12/15/tentative-d-assassinat-contre-mitterrand_1420984)
Et le grand déontologue en chef Joffrin 1° savait tout cela bien sûr, mais ne disait rien, sans doute pour ne pas désespérer Pierre Bergé ou le Baron de Rothschild… Et il savait tellement, Joffrin, qu’il lâche le morceau et dit ce qu’il n’avait jamais dit ni publié du vivant de l’ordure, et il aurait même pu en dire dix fois plus : « Oui, Mitterrand était nationaliste avant la guerre, il a travaillé pour Vichy, il a mené une carrière d’éternel ministre au centre de l’échiquier pendant la Quatrième, il a soutenu le combat colonial, il a souvent menti, il a manœuvré avec les communistes et avec l’extrême droite pour battre la droite, il a cultivé des amitiés douteuses ou même scandaleuses dans le cas de Bousquet et, vers la fin, plutôt que de gouverner ou réformer, il s’est surtout soucié d’éliminer ceux qu’il détestait, terminant son deuxième septennat en vieux monarque indifférent, pétri d’orgueil et de rancune. »
C’est ça, la déontologie façon Joffrin : on pousse les saloperies sous le tapis tant qu’on peut, et puis le jour où ça se sait, quand on peut plus rien cacher, on en lâche un peu et on se plaint qu’on a à faire à un « pamphlet télévisuel biaisé et partisan »…
Tu vois, Lolo, à supposer que le film de Karel soit ce que tu dis : « par le choix des thèmes, le découpage des séquences, les parti pris de montage, on se trouve devant un pamphlet télévisuel biaisé et partisan », Karel n’a rien fait d’autre alors que ce que tu pratiques dans ton torchon de merde depuis des décenies vis-à-vis du Front National et des ses dirigeants, ce que tu pratiques toi dans ton journal, et avec toi toute la clique des médiateux-cultureux sectaires hémiplégiques de ton acabit qui, sur toutes les chaînes, sur toutes les radios, dans tous les journaux, arrêtent pas depuis quarante ans de mentir, de salir, de biaiser et tronquer une réalité qui, quand même, finit, avec presque 7 millions d’électeurs, par vous sauter un tout petit peu à la gueule !...
Lou...
11:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 décembre 2015
Plafond de verre...
Chuis pas sûre que ça passera, que le plafond de verre, dimanche soir, va voler en cent mille éclats de bonheur d’un Front National enfin aux manettes d’une, deux, trois ou quatre régions, et plus si affinités, même si je suis si peu crédule quant aux vertus d’un système républicain et démocratique pourri jusqu’à l’os et irréformable…
Mais juste pour voir enfin la gueule tétanisée de toutes les ordures médiatiques et politiques qui depuis des semaines arrêtent pas de réinventer un Ministère de la Propagande à faire pâlir de jalousie Pépé Goebbels…
Juste pour voir et entendre les connards de France-Culture avec une gueule de bois pas possible, la sous-merde Guillaume Erner le nez dans son vomi, l’ordure Olivier Danrey noyé sous ses propres dégueulis, l’obscène roquet Xavier Delaporte faisant dans son froc, et tout pareil pour les salopards du même acabit, les Valls, Camba et Barto, les NKM, Lemaire et Bertrand, les Bruel, les Bedos, les Joffrin, les Bergé, avec en prime toutes les ordures du CSA qui depuis de semaines visionnent sans doute Oui-Oui ou Tchoupi en boucle en rôtant leur dixième Chivas au lieu de dénoncer l’immonde truquage médiatique d’une classe politique aux abois…
Chuis pas sûre que ça passera, dimanche soir, mais si ça passe, putain que ça fera du bien !!
Lou...
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jeudi, 03 décembre 2015
La Grande Peur des Mal-Votants...
Pathétiques ! Minables ! La peur, la trouille, les foies… De Valls à La Voix du Nord, en passant par les artistes, faut les voir tous aux abois, l’œil morne et le courage en berne devant l’irrésistible ascension de Marine et Marion et Florian et les autres… Rendez-vous compte ! En tête dans au moins six Régions et sans doute plus… Rien perdu de leur pouvoir de nuisance, rien perdu surtout de leur pouvoir de séduction sur ces abrutis d’électeurs qui se mettent à plus obéir aux médias, à plus croire aux politiciens, à plus suivre les oukases des commentateurs aux ordres… Et chacun d’y aller de sa pétition, de ses admonestations et de ses solennelles déclarations … Et le beau Manolo de squatter les ondes et les écrans, sous l’œil attendri, hier soir, de la Carole Gaessler, pour un dernier baroud d’honneur bien mis au point en coulisses avant la mémorable raclée, alors qu’en bon démocrate il devrait laisser le peuple souverain, adulte et émancipé, décider librement de son vote et qu’en bon chef de gouvernement il devrait s’occuper de l’insécurité, du chômage et de l’immigration… Pitoyable !
Et à partir de dimanche soir, ça va recommencer comme en 2002… Tous dans la rue, le grand barnum des pleureuses et des pétitionneuses, et aux artistes vont s’ajouter les profs, les instits, les curés, les évêques, le show-biz, les magistrats, les syndicats, les lycéens, les collégiens, les enfants en nourrice, tous unis dans le grand front républicain des marathoniens de la République à la Bastille pour s’indigner, refuser, manifester… Manifester contre quoi, au fait, refuser quoi, s’indigner contre quoi ? Contre le choix d’un peuple que ces connards arrêtent pas de nous décrire comme souverain et responsable dans l’acte le plus remarquable de la vie démocratique : les élections !
Lou...
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mardi, 01 décembre 2015
Morts pour la France ??
Ah ! le discours joli de Gouda 1°, roi de la pâte molle et de l’anaphore redondante, l’autre jour aux Invalides, devant la nation rassemblée. Tout était de sa propre main, promis juré, pas le moindre adjectif, pas le moindre adverbe rajouté par Gantzer and Co, avec ces beaux magnifiques ronflements de formules, cette rhétorique bien huilée pour temps de crise et d’élections : émotion, détermination, unité nationale … et les urnes en point de mire !
Aux Invalides, avec le ban et l’arrière-ban de la Nation majuscule et solennelle, c’était donc des « morts pour la France » qu’on venait honorer, à qui l’on venait rendre l’hommage du pays tout entier… comme cela a été répété en boucle par toute la perroquetterie médiatique émue aux larmes et en grand deuil…
« Morts pour la France », pourquoi ? Parce qu’ils allaient boire un pot entre copains, parce qu’ils allaient se faire une soirée rock, un plan drague, un plan drogue, parce qu’il n’y avait rien de bien excitant à la télé ce soir-là ?
Est-ce que par hasard ils s’en foutaient pas royalement de la France, les 130 qui s’hystérisaient sur des accords de guitare ou des solos de batterie ou qui tapaient la discute tranquilles en sirotant leur troisième Leffe ? Est-ce que par hasard ils avaient été prévenus des risques qu’ils couraient et que, pleins de mâle vertu, de courage, d’audace et d’abnégation, ils étaient venus braver le danger, le cœur battant mais l’âme ferme… ? Et les 1370 autres qui n’ont été que blessés ou même pas, qui s’en sont sortis indemnes, ils sont quoi alors, des lâches, des lavettes, des planqués, des « vivants pour la France » qui méritent eux aussi la médaille en chocolat de l’héroïsme contemporain qui consiste à se trouver par hasard au mauvais endroit au mauvais moment ?
Décidément, y a quelque chose de pourri au royaume de Hollande…
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lundi, 30 novembre 2015
Jeu de rôle...
Surtout, braves gens, ne vous trompez pas : ce qui est grave, dans les affrontements d’hier après-midi, Place de la République, entre anars et police, c’est pas que ces casseurs aient pu foutre le bordel, brûler, dégrader, caillasser les flics, les blesser à coups de pavés, bouteilles, boulons… et montrer une fois de plus l’image d’une police désarmée se laissant insulter en direct et face à face par de petites frappes encapuchonnées et cagoulées soi-disant anarchistes qui deviendront dans quelques années de gentils électeurs socialistes arborant fièrement leur attaché-case rutilant, c’est pas qu’on ait pu voir en plein Paris, la rue livrée aux vandales sans autre réaction policière qu’un gentil jeu de rôle à la quand-j’avance-tu-recules, avec matraques en chamallow et interpellations pour rire, non, ce qui est grave, à écouter et lire tous les médias, ce qui est l’abomination sans nom, le sacrilège majuscule, c’est que certains de ces connards aient pu utiliser comme projectiles les lumignons sacrés et les intouchables bougies que la population, bien manipulée par les réseaux sociaux, twitteusement conditionnée et facebouquement formatée, avait déposés, magnanime, en signe de solidarité larmoyeuse et unité nationale pour grand deuil électoral… Emotion, sensibilité, trouble, vertige, symbole, bref, la société du spectacle et du pathos dans toute sa splendeur… Lou...
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samedi, 28 novembre 2015
Et Barbarin d'obtempérer...
Il a dit quoi, au fait, le Père Hervé Benoît ?
Il a juste dit que dans cette société de merde, y avait rien à sauver, et qu’au nihilisme et à la violence de Daesh répond le nihilisme et la violence d’une société qui tue des centaines d’enfants, chaque jour, dans le ventre de leur mère, qui se vautre dans le consumérisme effréné et le culte du superflu, qui remplace les relations naturelles du quotidien par les mille et une prothèses d’un « vivre-ensemble » officiel, associatif, concurrent et subventionné, la consolation réciproque des temps de crise par la camisole compassionnelle des « cellules psychologiques », et l’héroïsme par l’hédonisme niaiseux d’un « chantons, dansons, faisons la fête » bien commode finalement, hédonisme qui embrasse le diable (kiss the devil) et s’étonne ensuite que les vautours de la mort (eagles of death metal) viennent finir le travail à coups de kalachnikov…
Une société enfin où la laïcité médiatique a tellement gagné que Bergoglio va en Afrique faire son show écolo humain trop humain sans jamais parler de Dieu et que Barbarin, sommé de destituer l’empêcheur de festiver en rond, obtempère et se vautre à la première sommation… Beuark…
Lou...
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vendredi, 27 novembre 2015
Pendant le grand deuil, les électionscontinuent...
Ah ! il a l’air fin Flamby 1°, déguisé soudain en tout ce qu’il n’est pas : en chef de guerre, lui si mou et si lâche, en compassionnel, lui si jouisseur et gourmand, en endeuillé plein crêpe, lui le roi de la contrepèterie et de la vanne à dix sous, et maintenant, en porte-drapeau number one, en patriote exacerbé, en Déroulède de mes deux, lui issu d’un parti internationaliste dont l’un des sports nationaux était de cracher sur les trois couleurs avec l’infâme Aragon, lui l’ex-soixante-huitard haïsseur de patrie et antimilitariste de comptoir, lui le défendeur de tous les théâtreux avant-gardistes, tigres de papier démolisseurs de frontières, exécreurs d’étendards, siffleurs de Marseillaise et déterreurs de soldats inconnus…
Oui, mais voilà… ça, c’était avant… avant qu’il soit devenu Flamby 1° et qu’il ait une irrépressible envie de devenir Flamby Second, avant qu’il soit devenu comme les autres une vieille fripouille électoraliste, l’œil fixé sur le baromètre des sondages et la larme toujours prête à couler gentiment sur la veste, en cas d’épisode dramatique, à l’endroit précis et juste au moment qu’aura dit Gantzer, le roi de la com, afin de mieux amadouer ce cochon de votant… Beuark…
Lou...
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jeudi, 26 novembre 2015
Fabrice d'Almeida...
Il y a trois quatre jours, Fabrice d’Almeida, historien officiel pour télévision publique, propagandiste zélé de l’historiquement correct et inévitable commentateur à géométrie non variable des heures les plus sombres de notre histoire, d’Almeida, donc, apparaît trente secondes sur les étranges lucarnes pour causer lui aussi des attentats et délivrer la bonne parole définitive et rassurante sur l’abomination… Et que trouve-t-il à dire, le mignon d’Almeida, avec son sourire de gendre idéal pour ménagère de cinquante ans ? Ceci : « Le patriotisme, c’est l’amour des siens, le nationalisme c’est la haine des autres. » Point barre. Fermez le ban. Monsieur l’Agrégé a parlé. Juste qu’il faudrait peut-être que Môssieur l’Agrégé mette à jour son logiciel et qu’au lieu de propagander à donfe dans le sens du vent, il se dise que la réalité est parfois un peu plus complexe que ses certitudes à deux balles, et que la différence entre patriotisme et nationalisme ne se niche pas là où môssieur la voit mais plutôt dans une question de point de vue : le patriotisme ayant une approche plus affective du sujet, alors que le nationalisme en a une approche plus rationnelle. Mais dans les deux cas, ce qui importe, c’est le souci du bien commun, l’amour du pays, l’amour de la France, de son présent, de son passé et de son avenir.
C’est l’idéologisme, Fabrizio, qui est la « haine des autres », cet idéologisme dont tu es pétri et qui te fait même oublier les plus élémentaires notions que tu as bien dû apprendre jadis sur les bancs de l’université…
Lou...
16:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 21 novembre 2015
Mêm' pas peur !
C’est assez effrayant le nombre de « courageux » qui soudain, après les attentats, quand les kalach ne crépitent plus et que les militaires patrouillent partout, viennent gueuler au monde entier leur détermination sans faille, leur immarcescible bravoure et leur vaillance inoxydable. On se croirait en août 44, lorsque sortaient du bois les milliers de « résistants » qui se faisaient d’autant plus visibles et matamores qu’ils avaient été transparents et pleutres devant les troupes nazis…
Et pourtant, le courage, c’est pas vraiment ce qu’on a vu sur les vidéos des caméras de surveillance ou des smartphones… Ce qu’on a vu surtout, c’est des gens qui courent se cacher à la cave, sous les tables, derrière les comptoirs, chez les voisins… dans un sauve-qui-peut généralisé qui semble d’ailleurs assez logique et ne poserait pas vraiment question si seulement, le calme revenu, l’armée des connards médiatiques et écrivassiers ne venait jouer les héros et les M’as-tu-vu sur le papier glacé de la mort des autres…
C’est Marianne et le plagiaire en chef Macé-Scaron qui vient parader en Une : « Nous sommes toujours debout ! », c’est Le Monde et Jean Birnbaum qui proclament : « Ecrire sans trembler », c’est Libé, sans doute, et L’Express, L’Obs, les Inrocks… tous à afficher sur écran géant, maintenant que les kalach se sont tues, leur « Mêm’ pas peur » de pacotille, le même sans doute que celui de tous ces gentils poseurs de bougies et lumignons de la Place de la République, vendredi dernier, qui se sont enfuis à toutes jambes dès qu’ils ont cru entendre la minuscule explosion d’un tout petit pétard… Si les daechiens meurent, ce sera de rire…
Lou...
10:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 20 novembre 2015
Taubira marseillaise ?
Chuis pas vraiment une fan de cet hymne de guerre civile et de désunion nationale qu’est la Marseillaise, mais allez donc visionner sur You Tube la Marseillaise unanimiste et tonitruante du récent parlement réuni en Congrès à Versailles après les attentats… Et observez bien la Garde des Sceaux,la gentille Christine… On peut pas dire qu’elle soit soulevée d’un enthousiasme délirant ni qu’elle articule à grand fracas l’hymne, pourtant, de sa chère République… Elle me fait penser aux footeux de l’équipe nationale, les blacks en particulier, qui, soit ne chantent pas la Marseillaise, soit le font à minima, histoire de pas se faire gauler par l’entraîneur… Là, c’est tout pareil : la Taubire chantonne, murmure, susurre un mot sur deux, histoire que le gros Hollande vienne pas lui chercher des poux dans la toison…
Il est vrai, Christine, que lorsqu’on a été pendant de longues années une militante indépendantiste en lutte contre l’affreuse colonisation et l’abominable oppression française, ça doit un peu arracher la gueule le « Allons-z-enfants… »
Lou...
15:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 19 novembre 2015
Luc Le Va(c)illant
Il a des boutons, le pauvre Le Vaillant, sous-Joffrin à Libé, littérateur rentré et poètereau laborieux pour périodes tragiques… Ni rougeole, ni varicelle cependant, le bougre se porte à merveille malgré ces récents attentats qui lui faisaient il y a peu sangloter la façade, oui mais voilà : Lucio n’aime pas les prières et y en a qui veulent « prayforparis » et ça semble l’énerver grave, le plumitif. Il aime pas les prieurs non plus. A peine les tolère-t-il cachés au plus profond de ces nouvelles catacombes qu’il rêverait d’édifier comme à l’heureux temps de l’Empire romain, ou agenouillés dans le cagibi de leur intimité (qu’en termes délicats ces choses-là sont dites !) à marmonner de silencieux et clandestins Ave Maria comme aux plus beaux jours du Soviétisme de si douce mémoire… ! (http://www.liberation.fr/france/2015/11/17/c-est-gentil-m...)
Pauvre petit médiocre à prêcher urbi et orbi et à longueur de colonnes l’ouverture, la tolérance, l’accueil de l’autre, la générosité, le respect et, dans le même mouvement, sous les yeux attendris de Papa Mouchard, le voilà qui insulte les croyants qui ne peuvent être, bien sûr, que des bigots, le voilà qui associe mécaniquement, comme un perroquet fatigué, religion et guerre de religion, glissant discrètement, sous le tapis de ses certitudes, les cent millions de morts du communisme athée !
Et le voilà aussi, illogique et inconséquent, mille fois plus bigot et idolâtre que mille grenouilles de bénitier, le voilà à genou devant la seule idole que cet abruti sectaire révère : la laïcité, une, sainte et universelle…
Cerise sur le gâteux, le modèle de ce connard, jouisseur et festif comme il se doit en temps de modernité conquérante, c’est Sodome et Gomorrhe dont il a sans doute oublié que la tragique histoire se trouve précisément dans cette Bible (Genèse, 19) que lisent les… croyants !
Alors, deux choses, Lucio, si tu permets : si un jour, bigote, j’ai envie de prier, je prierai pour qui je veux, y compris pour toi, pauvre naze, mais c’est pas gagné, et si un jour, moderne, je dois créer un nouvel hashtag, ça sera sans doute « #fucklevaillant », et y aura probablement du monde sur la toile…
Lou...
15:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 18 novembre 2015
J'offre un mouchoir....
Ouf ! il va mieux, le Joffrin ! Passé le premier coup de chaud, les cris, les larmes et le tremblement propres à la « tragédie nationale » qui, par parenthèse, fait tourner à donfe les rotatives bien huilées, le voilà, Joffrin-Mouchard, qui se remet, se reprend, se redresse, et le signe patent de cette bonne santé et de ce courage enfin retrouvés, c’est, bien sûr, (on se refait pas !) le florilège de jeux de mots dans Libé de mardi : « Démesure d’urgence à Versailles », « L’Ere de la Guerre », « La jeunesse qui trinque » (ça c’est sans doute pour les morts sur le zinc !) et, last but not least, un discret hommage à feu Tonton : « L’Etat d’urgence permanent »… Deux jours, il a tenu, Mouchard, deux jours pas plus avant de pouvoir enfin nous servir, sur le plateau du malheur et de la mort, les trouvailles pourries de son équipe de nazes… ! Cette année, la voilette violette se porte brève... Beuark !
19:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 17 novembre 2015
Instrumentalisation...
Ecoutons-la, toute la caste politico-artistico-médiatique qui squatte les tribunes, hante les plateaux télé, occupe les studios radio depuis quelques jours, écoutons-la instrumentaliser, en toute bonne conscience, les 129 cadavres et les 300 blessés de ce tragique Black Friday…
A les entendre tous ces gugusses moralisateurs, tous les gens qui, ce soir-là, se trouvaient à la terrasse d’un bistrot ou au Bataclan étaient des militants actifs de la cause hédoniste et progressiste, tous venus là avec une seule idée en tête : manifester la beauté de la vie, de la drague, du métissage, de l’ivresse, du mélange des corps, des langues, des origines et des parcours… Comme si aller boire un pot avec des potes ou aller se faire une toile ou un concert ne pouvait relever que du prosélytisme boboesque, de l’affirmation de la grandeur des Droits de l’Homme et de l’exemplarité d’une démarche volontaire de témoignage de l’appartenance au camp du Bien, de la Vie, de la Diversité, des Majuscules et du Parti Socialiste…
Alors que parmi les victimes comme parmi les rescapés, il y a sans doute assez peu de héros, mais plutôt l’échantillon standard d’une humanité moyenne avec ses mecs sympas et ses gros cons, ses généreux et ses égoïstes, ses intellos et ses bas-de-plafond, ses dragueurs et ses peloteurs, ses violents et ses timides, ses alcoolos et ses introvertis, ses mélanchoniens et ses marinistes, et, pour faire bon poids, un raton-laveur…
Mais nos éminences parloteuses ont besoin, pour se faire mousser et manifester leur visqueuse empathie, de pousser à donfe le curseur du Bien sur l’ampli de leur larmoyant ego…
Lou...
16:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 16 novembre 2015
Le Vaillant ?
Ce qui est bien avec les attentats, c’est qu’ils donnent l’occasion à toute une cohorte de cons à plume et stylo de se prendre pour des artistes, des écrivains, des littérateurs et de libérer enfin les digues de leur écriture foisonnante et hélas méconnue, bref, de faire, sur les cadavres encore chauds, du style, du style et encore du style...
Regardez Luc le Vaillant, plus beau fleuron du Joffrin de Libé, regardez-le sauter sur l’occase pour nous révéler ses talents cachés de poète hédoniste et lacrymal… (http://www.liberation.fr/debats/2015/11/15/on-s-embrasser...). Il ne pouvait décemment pas nous balancer les contrepèteries et jeux de mots dont les Libé’s boys sont d’ordinaire si friands (y avait bien « Bataclamse ! » ou « Syrie, fais-moi peur ! », mais Mouchard avait imposé la voilette grand deuil, on pouvait pas se permettre…). Et le Vaillant petit soldat, donc, dans la nuit douillette de son loft parisien d’exorciser le tragique et de se la jouer poète maudit (ah ! ces « biches qui bisquent et ragent, enténébrées et ébréchées » ! Ah ! ces « quartiers métissés et bigarrés, dessalés et chaloupés » ! Chuis bien sûre que dans cent ans Lagarde et Michard les réimprimeront encore...), poète maudit, donc, et matamore sur papier glacé : même pas peur, et on va continuer encore mieux, encore pire, à « écouter du rock métal au Bataclan »…
Pauvre naze, pauvre sous-fiente qui s’imagine en « abominable perverti » histoire de se titiller la sadienne transgression, et se voit en « coupeur de tête aux théocraties », histoire de se chatouiller l’étonnant courage qu’il n’a pas… Ah ! tu vas avoir du mal à leur foutre la trouille, Lucio, aux combattants de DAESH avec tes vers de mirliton et tes oxymores à deux balles ! Car ce qui est vide, c’est pas le ciel, c’est l’incommensurable abîme de cette « liberté de vivre » qui, paraît-il, « te constitue » et qui n’est que pauvre individualisme jouisseur et égoïste d’une boboïdie littéraire qui se regarde et s'écoute écrire à en faire gerber les constellations…
Lou...
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dimanche, 15 novembre 2015
Unité ! Unité !
Unité ! Unité !... De Joffrin à Glandu, de Valls à Mouchard, les voilà tous, ces connards, qui, y a pas huit jours, hurlaient qu’il fallait « tout faire » pour éliminer le FN, ces ordures qui arrêtent pas de considérer 30% des Français comme des sous-hommes, ces salopards dont le principal fond de commerce médiatique et électoral est la division du pays entre réacs et progressistes, bons et mauvais, pétainistes et résistants, révolutionnaires et contre-révolutionnaires, racistes et antiracistes, les voilà gagnés soudain par le démon du bien, la grande fraternité de leur double trouille monumentale : trouille du terrorisme et des attentats, trouille de leur inévitable raclée électorale à venir…
Unité ! Unité ! quand cette foutue République dont ils ont la bouche pleine à longueur de micros, n’est rien d’autre qu’un régime de guerre civile, français contre français, partis contre partis, avec en prime cet hymne de merde, la « Marseillaise » dans lequel, au moins dans les couplets que l’on chante d’ordinaire, pas une seule fois le mot France n’apparaît mais dans lequel au contraire fleurissent la haine, la violence, la détestation d’une partie du pays contre l’autre… sauf qu’aujourd’hui, les « féroces soldats » qui « mugissent » dans nos villes, ce sont ceux de DAECH que les connards aux manettes de l’Etat sont incapables de contrer…
Lou...
11:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 14 novembre 2015
Pendant les attentats, la com continue...
Connaissant les bonshommes et connaissant le régime (un régime dont l’unique préoccupation est encore et toujours l’électoralisme), la seule chose qu’on pouvait se dire, malheureusement, hier soir, sur les minuit, en voyant, devant le Bataclan, Flamby flanqué de Valls, Taubira, Cazeneuve et Bartolone (pourquoi Bartolone sinon parce qu’il est candidat à la Région Ile-de-France !) dans leur plus belle tenue de tragédie, c’est que Gaspard Gantzer a pas dû beaucoup dormir cette nuit…
La seconde chose qu’on pouvait faire, c’est regretter que le BHL, l’embraseur en chef du Moyen-Orient, le Monsieur Propre de la Lybie et de la Syrie, l’un des principaux responsables de l’immense déstabilisation de toute cette région d’où est sortie la vague de terrorisme qui vise aujourd’hui la France, c’est que le BHL ait pas été se trémousser lui aussi sur la piste du Bataclan hier soir, histoire de vérifier en direct les conséquences de ses états d’âme humanitaires…
La troisième chose, c’est de redouter qu’une armée de cons, cornaquée par les médias aux ordres, ne nous rejoue dans les huit jours, après « Je suis Charlie », « Je suis Paris », et qu’on ne voit fleurir badges débiles, marches silencieuses et envols de ballons roses en lieu et place d’une Justice implacable, d’une police enfin armée, d’une politique migratoire inflexible et d’un contrôle aux frontières digne de ce nom…
Lou...
14:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Clausewitz...
Ah ! faut les voir dans leurs grandes manœuvres électorales, tous les petits soldats de plomb de François le Petit ! Faut le voir, le Cazeneuve, décréter toutes affaires cessantes l’état d’urgence, la troupe aux frontières, scrongneugneu, et se torcher ou presque avec Schengen, et qu’on va te les refouler les voyous, les clandos, les un peu trop basanés peut-être, les gris, qui sait ? Finie la France black-blanc-beur de 2008, ça c’était l’amusette humanitaire pour temps de paix et vaches grasses, mais voici venir la COP 21, le grand barnum électoral de Glandu 1°, qu’il faut surtout pas rater si on veut avoir une chance d’être encore un petit bout de quelque chose en 2017 et de perdre ni la face, ni les urnes, ni la Gayet, ni les voitures avec chauffeur !
Alors, même si on sait pertinemment que 99% du réchauffement climatique est d’origine anthropique (en langage d’en-haut, ça veut dire que le coup de chaud, il vient ni des vaches méthaniques, ni des beaufs à 4X4, ni des femmes pétroleuses…) et dépend surtout des sautes d’humeur du soleil, on va faire comme si, histoire de marquer le quinquennat avec autre chose que la courbe du chômage qui atteint les sommets ou celle de la croissance qui touche les bas-fonds… Et comme on veut pas de clash qui ferait pas joli joli dans le décor médiatico-diplomatique mis en place, on met, pour une fois, le paquet pour qu’Obama, Poutine, Xi Jinping et les 110 autres écolo-touristes attendus soient suffisamment détendus et coopératifs pour que la photo soit réussie…
Et pour ce faire, Cazeneuve au garde-à-vous va bizarrement réussir à mobiliser des milliers de flics, de policiers, de gendarmes, de forces spéciales, hélicos, chars, compagnies de CRS et faire pendant un mois, à la gloire impérissable de François le Boutonneux ce qu’il a pas été foutu de faire depuis trois ans qu’il est aux manettes et qu’il est censé avoir en charge la sécurité des Français… Mais la sécurité quotidienne des Français, il s’en tamponne, Cazeneuve, ce qui compte c’est la sécurité électorale d’un Président dont le mandat, quoiqu’ils en pensent, sera davantage marqué par l’impayable fiasco de la visite à Lucette que par une COP 21 qui n’aura d’autre résultat que de faire grimper vertigineusement la consommation de kérosène…
Finalement, c’est Clausewitz qui avait raison : la COP 21, ça n’est rien d’autre que le prolongement de la visite à Lucette par d’autres moyens…
Lou...
(note écrite vendredi après-midi)
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vendredi, 13 novembre 2015
Manu l'imposteur...
33 ans à peine que ce connard est français et le voilà, du haut de sa moraline de gauche et de son électoralisme intéressé, qui veut éliminer d’un froncement de sourcil les votes de millions de Français en proclamant urbi et orbi qu’ « au soir du premier tour, il faudra tout faire pour empêcher le FN de gagner une région ».
Et il se mêle de quoi, ce démocrate de mes deux ? Il se prend pour qui l’apprenti dictateur ? Je sais pas ce que ça veut dire en catalan « tout faire », mais en français, Manolo, « tout » ça veut dire « tout », le légal et l’illégal, le permis et le pas permis, le juste et l’injuste, le moral et l’immoral…
Alors c’est quoi ce premier ministre à la noix qui incite à l’avance à la guerre civile, ce démocrate pur jus qui refuse à l’avance le résultats d’élections qu’il sait déjà catastrophiques pour son parti, ce républicain d’opérette qui asseoit son gros cul sur les votes présumés de Françaises et de Français qui iront pas dans le sens de ses à priori idéologiques, de ses ambitions électorales et de ses engagements maçonniques ?
Maurras, le vieux Maurras, écrivait et proclamait jadis qu’il fallait instaurer la monarchie « par tous les moyens, même légaux », et il avait bien raison ! La différence avec toi, c’est que lui ne se prétendait pas républicain, ne portait pas son démocratisme en sautoir et avait donc sur toi l’avantage au moins de la logique…
Et si t’avais des couilles, Manolo, au lieu de faire le matamore devant les caméras, avant que le pire n’arrive et que l’obscurité s’abatte grave sur notre beau pays, tu interdirais tout simplement le FN puisque, à t’entendre, ce parti n’est pas républicain… Et si tu l’interdis pas, t’as qu’une chose à faire, Manu, en attendant le verdict des urnes, c’est de croiser les doigts et fermer ta gueule !
Lou...
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