Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 16 décembre 2006

Moûture d'ordures...

Extraordinaire, tous ces connards de la radio publique qu'on engraisse de nos impôts et à qui on sert une rente à vie pour nous imbiber de leurs à-priori, états d'âme et autres préjugés de petites mains de la pensée unique... Extraordinaire la façon qu'ils ont de nous causer dans le poste du monstre Le Pen !

Exemple, hier après-midi, 17 heures, émission "Du grain à moudre", sur France-Culture, avec pour thème "Le Pen au deuxième tour"...

Et tout le long, pendant une heure, les deux préposés au formatage, la Clarini et le Couturier, ont pas arrêté de parler de :"le risque Le Pen, le danger Le Pen, le spectre de JMLP, Le Pen hante la campagne, le fantôme de Le Pen, Le Pen joue les trouble-fête, le pouvoir de nuisance de Le Pen, etc...". Ca, c'est pour le côté pile. Côté face, c'était :"Le Pen joue les gentils, il fait semblant de s'être assagi, il montre le bon côté, il se fait pâtelin, il a gommé les aspects les plus rugueux de son personnage... etc..."

Bref, ou Le Pen est un monstre ou il fait semblant de n'en pas être un... Dans les deux cas, le devoir sacré des journaleux c'est de résoudre l'équation : "Comment s'en débarrasser ?".

Et tout cela, bien sûr, chez ces deux connards radiophoniques, tout cela débité avec la plus parfaite bonne conscience, le sentiment de faire leur boulot de parfaite façon et d'honorer la déontologie du métier...

Le pire, bien sûr, étant la conclusion de la petite Clarinette qui se plaint, la pôvrette, de ce que les journaleux sont bien emmerdés : ou ils invitent Le Pen et il monte dans les sondages, ou ils l'invitent pas, et il monte quand même...

Jean-Marie, la première chose à faire quand tu seras à l'Elysée, avant même de t'occuper de l'immigration, des banlieues ou de la pression fiscale, c'est d'envoyer vite fait dans les rizières toutes ces ordures planquées dans le fromage de la Maison de la Radio...

Lou gramscienne...

dimanche, 10 décembre 2006

La chance aux gros cons...

Que lit-on dans Libé du 9 décembre à propos de ce qui est déjà l'affaire Sevran ? On y lit ceci, entre autres : "Le collectif des Antillais, Guyannais, Réunionnais et Mahoris a annoncé le dépôt d'une plainte pour propos racistes et eugénistes."

Ainsi, les sus-nommés, lorsqu'on a le malheur de remarquer qu'ils sont noirs et qu'ils ont pas vraiment la couleur des "français de souche" hurlent au racisme abominable et à la xénophobie galopante.

Et là, alors que personne leur demande rien, les voilà qui, d'eux-mêmes, spontanément et en toute probité candide, se proclament plus blacks que black et revendiquent ce communautarisme de couleur qu'ils stigmatisent ordinairement comme la pire des monstruosités racialistes...

Y aurait pas une légère déficience de logos au pays de tonton Césaire ?

Lou candide...

vendredi, 08 décembre 2006

Help ! Benoît...

Di falco, salaud, le peuple aura ta peau...

Les curés ont l'habitude de se mettre à genoux, mais celui-là, carrément, se couche plus vite que son ombre...

Lou défalquée...

Porco Marcello...

Toujours l'infime / infâme crottin pierre marcelle (Libé d'aujourd'hui) [bon, eh bien toujours pas très futée la Lou pour les liens... Cliquez donc sur "rebonds" quand vous y serez... Titre de l'article : Histoire sans légende".] qui passe sans état d'âme de july en rothschild, de plenel en joffrin, carpette docile sur laquelle viennent s'essuyer les godasses les successifs directeurs de la bobogauchitude-"Libérons le Caviar !"...

Ce qui n'empêche pas le marcello de continuer à ouvrir grand sa minuscule gueule de roquet sur tout et n'importe quoi, mais de préférence contre les sales méchants blancs mesquins et veules et pour les gentils black-beurs, héroïques victimes du racisme omniprésent.

Aujourd'hui, le voici qui se dresse de toute sa bassesse contre la plaque que la Mairie de Paris vient d'élever en pieux souvenir électoral à la mémoire glorieuse de malik oussékine qui s'en était pris plein la gueule et même pire lors d'une manif d'étudiants en décembre 86. Jusque là, pour marcelle, tout va bien. Sauf que monsieur le justicier regrette quand même  que la plaque n'indique point suffisamment que le malik fut matraqué à mort par une meute de policiers blancs racistes et kronenbourgés jusqu'à la lie...

Ok, marcelle, on va te suivre un brin dans tes élucubrations... Déjà, sur la plaque à la mémoire de julien quémeneur que la Mairie de Paris ne manquera pas d'ériger dans vingt ans, faudra pas oublier de préciser que le flic qui a tiré était antillais, myope et pas tout à fait un angelot d'après ses antécédents... Mais en plus, sur toutes les plaques que l'on inaugurera désormais à la pieuse mémoire de toutes les victimes des crapules diverses et variés qui font la qualité de vie de notre beau pays, faudra surtout pas oublier de graver dans le bronze qu'elles sont tombées, ces victimes, sous les balles ou le couteau ou le lacet d'un salopard de chômeur noir érémiste ou d'une ordure de dealer arabe de 15° génération ou, rassure-toi Marcelle, on va pas se laisser piéger par ton antiracisme à deux balles, ou, donc, par une crapule de journaliste blanc quotidiennement chroniqueur de merde...

Lou légendaire...

mercredi, 06 décembre 2006

Le mot d'esprit et ses relations avec l'inconscient...

C'est papa freud qui va être aux anges, à défaut du CSA : aujourd'hui, au Journal Télévisé de 13 h sur TF1, un reportage sur les restos du coeur et leur clientèle toujours plus nombreuse dans notre jolie république sociale, chiraquienne, fraternelle et égalitaire... Et le reportage s'achève ainsi :"Qu'ils soient veufs, isolés ou maghrébins, ils ont de plus en plus besoin de ce petit coup de pouce.." [la fin de la citation est approximative.]

A ce rythme, vous verrez que l'année prochaine ils remplaceront "veufs" par "noirs", l'année d'après "isolés" par "roumains", et dans quatre ans ils pourraient même finir par dire, après mûre réflexion, trois "22 avril" et douze génuflexions repentantes devant les statues de mouloud aounit et fodé sylla, que l'immigration, finalement, c'est peut-être pas réellement une vraie chance ni pour la France ni pour les immigrés...

C'est pas rien, le parler-vrai...

Lou relapse...

E viva Frederica !

Je sais pas qui c'est cette Frédérique Drouin-Bosco, mais elle vaut le détour... Allez donc lire sa prose pour une fois roborative chez les Libé-joffrinesques d'aujourd'hui... Le rozécranien en prend pour son grade...

[si mon lien foire, allez tout simplement sur Libé et cliquez Rebonds]

Par contre, si vous voulez continuer à détester tranquillement Libé, allez donc lire, dans la même rubrique, la prose vengeresse du nabot marcelle qui n'a jamais été aussi pro-flic et pro-répression que depuis que les hooligans sont des "blanc-blancs-blancs"... Il en oublie même de signaler, dans un souci de justice, de justesse et d'exhaustivité qui l'eût honoré, les états de service assez reluisants du policier antillais dont on se demande encore ce qu'il pouvait bien foutre dans la police...

Lou déliée...

mardi, 05 décembre 2006

Ségo-Voyage, la Palestine à coût bas...

Si encore la Ségo était allée faire son petit safari-photo Liban, Israël, Palestine pour chercher à faciliter une solution aux conflits de cette région,ou par compassion pour les victimes, ou même pour préparer d'éventuelles négociations après son élection triomphale à la tête de marianne cinq, ou prendre dans ses bras de madone des douleurs un enfant palestinien hospitalisé, ou pour visiter la région aux frais du ps, ou pour soigner son teint abricot, on pourrait peut-être arriver à trouver à ce périple m'as-tu-vu un soupçon de légitimité...

Mais de savoir qu'elle ne fait tout ce tintouin que parce que ses conseillers en communication lui ont dit que ça serait bien pour son image électorale, ça file vraiment l'envie de lui dégueuler dans le sac vuitton...

Lou rendue...

lundi, 04 décembre 2006

Michel-Robespierre Onfray...

On a beau s'appeler michel onfray, être le "philosophe de référence" unanimement adulé et se faire servir la soupe quotidiennement par tous les médias bien-pensants, on n'en est pas moins homme et, parfois, pas moins con...

Monsieur le philosophe prolifique se fend dans Libé d'aujourd'hui d'un appel à ses potes de la gauche antilibérale pour leur dire, merde, que leurs petits égos marie-georgiens, clémentiniens, bovins, besançogneux, braouzéquiens et yvesaléssien, ça commence à bien faire et qu'il faudrait voir d'arrêter de faire mumuse et de se voir tout seul en haut de l'affiche électorale pour enfin décider d'une seule candidature claire, nette et républicaine...

Et tout ça, pourquoi ? Pour avoir la chance de peser enfin sur le PS et de le sortir de ses compromissions électoralistes, de ses lourdeurs d'appareil, de ses intérêts magouilleux de  tous ordres, de ses reniements humains trop humains...

Et de terminer sa bafouille en citant tonton Donatien dans le boudoir :" Encore un effort pour devenir républicains !"

Faut vraiment être naïf comme un hédoniste de salon pour s'imaginer que par la seule vertu de son verbe abondant et de sa persuasion sophistique les républicains de toutes obédiences vont soudain se mettre à appliquer les valeurs dont ils se réclament.. Lorsque Sade disait cela, on pouvait lui pardonner cette naïveté de néophyte croyant en une république qui n'avait pas encore eu le temps de le décevoir... Mais qu'un philosophe du XXI° siècle en soit encore à ce degré d'innocence et de psittacisme démocratique, après cinq républiques toutes plus pires les unes que les autres et des politiciens toujours plus pourris, voilà qui me sidère..

Ajoutons que le chouette onfray craint pas, pour remonter aux grands ancêtres, de nous faire baver devant "les valeurs démocratiques héritées de 1793" !! Il aurait peut-être pu choisir une autre date, l'amoureux de la fraternité universelle, que celle de la pire Terreur policière et extermination d'Etat... Bon, il avait dû oublier de réviser ses fiches... et avait encore confondu le bon docteur guillotin avec saint-augustin...

Lou chouette...

samedi, 02 décembre 2006

Olivier Béchamel...

Allez, vite fait, sur le gaz, histoire de noircir une case de plus... Il est quand même un foutu petit con l'olivier duhamel des Matins de france-cul ! Vendredi matin, il nous cause de sarko. La logique chronologique eût voulu qu'il nous causât de sa prestation de la veille au soir chez la Chabote où monsieur kärcher fut, pour ce que j'en ai vu, particulièrement bon et percutant (je l'ai bien aimé se payant les deux blacks débiles venus faire leur promo médiatique et se retrouvant le nez dans la crotte de leur petite provoc de merde...). (Qu'on se rassure, je vais pas pour autant voter Sempé aux prochaines élections...).

Pour en revenir au duhamel, s'en aller clamer que sarko ne fut point mauvais lui aurait sans doute arraché la gueule. Alors qu'est-ce qu'il fait le socialo de chez ali badou ? Eh bien c'est simple, il nous sort son plan B et il nous parle du sarko ... d'avant-hier, celui de mercredi qui, paraît-il, a un brin loupé sa déclaration de candidature en se distribuant plus ou moins équitablement dans la presse de province...

Le sectarisme des ordures démocrates est définitivement à vomir. Si les tares intrinsèques de la démocratie ne suffisaient pas à nous dégoûter de ce régime, la médiocrité, la bassesse et le sectarisme de ses partisans achèveraient largement le travail...

Lou beuarquée...

Ah ! le peuple...

BHL, in Le Point du 23 novembre : fin de son bloc-notes à propos de Ségolène : 

« …elle ne craint pas de nous dire que ce sera à l’Opinion, c’est à dire aux Sondages, de décider le moment venu la façon dont on arbitrera les problèmes. Mme Royal croit-elle vraiment cela ? est-elle cette opionomane résolue ? cette girouette de l’idéologie tournant au gré de l’air du temps ? aurait-elle attendu de savoir ce que disaient les sondages avant de légiférer, comme simone veil, sur l’avortement ou, comme robert badinter, sur la peine de mort ? pense-t-elle que nous entrons dans un temps de turbulence où compétence et expérience peuvent devenir, sic, de sérieux handicaps ? si elle le croit, c’est terrible… »

 

 Peu importe miss Ego et ses tailleurs blancs en l’occurrence, mais il est tout de même comique d’entendre ou de lire tous ces gugusses à plume ou micro qui sont persuadés d’être de grands démocrates, les seuls vrais purs et durs sans doute, les garants, les cautions, bref, d’entendre les piliers du temple de cette démocratie, dont on nous apprit jadis qu’elle était le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple, considérer, quand ça les arrange, que le peuple n’est pas là pour donner son avis, révéler sa souveraine volonté et imposer ses choix, mais pour se faire engrosser par des politiciens mille fois plus malins que lui qui lui font avaler bon gré mal gré tout ce qu’ils veulent : avortement, suppression de la peine de mort, immigration, europe (ça va pas tarder à revenir…), cosmopolitisme, limitation de vitesse…etc…

 

Et mister dombasle d’en appeler aux valeurs de « compétence et d’expérience » comme un vulgaire Maurras, alors que la démocratie dont il se réclame nuit et jour ne connaît qu’une loi : celle du nombre. La différence entre Maurras et bhl, c’est que bhl est dans une incohérence absolue, alors que Maurras est en plein dans sa logique intellectuelle lorsqu’il écrit : « J’écris fort tranquillement qu’un Prince qui se croira la créature de l’opinion ne pourra pas remplir la partie la plus difficile de la fonction royale, qui est d’éclairer et de diriger l’opinion au lieu de la suivre, c’est à-dire de la contredire parfois quand le salut public le veut… »

 

 

 

Chez nos excellences, lorsque le peuple pense ou penche ou vote comme les intellos, les politiciens et les médias, il est le magnifique peuple mythique héritier des grands ancêtres et de jaurès et chanté par michelet. Lorsque, le con, il pense comme Le Pen, il se dégrade illico en sous-merde et devient aussitôt « populiste », c’est-à-dire, ne lésinons pas, proto-facho…

 

La démocratie a décidément d’irrémédiables tares : non seulement elle conduit le pays à la mort, mais elle pervertit l’intelligence et l’honnêteté de ses propres partisans…

 

Lou pointée…

 

 

 

 

mercredi, 29 novembre 2006

Donne des sous, nom de dieu, vabre...

Fabrice Bousteau, minuscule dandy insipide à chapeau vert, qui dirige le magazine "Beaux-Arts" et a ses entrées hebdomadaires à france-cul, histoire de tenir tous les bouts du formatage esthétique et de péter un peu mieux dans la soie de son chez-soi, boustard fabrice donc se fendit dans Zobart Magazine d'octobre d'un édito qui commençait ainsi :"Pour donner du souffle à la société française et à la création, il faut que l'Etat se désengage financièrement, pour partie et progressivement, du patrimoine." et s'achevait de la sorte :"Il faut accepter l'idée qu'il est moins grave de perdre quelques traces d'hier que d'empêcher notre présent. L'urgence est de construire et non de restaurer. Si nous ne pouvons faire les deux, un choix s'impose."

Toute réactionnaire que je sois, je serai assez d'accord avec le bastour pour qu'on arrête cette espèce d'escalade de conservation universelle qui fait que tout et le contraire de tout devient aujourd'hui du patrimoine et qu'il va falloir calmer le jeu si on veut pas que le passé dévore le présent... J'étonnerai même le boustin si je lui apprenais que Maurras soi-même (Bouououhh !!! sifflets dans la salle...), Maurras soi-même, donc, pourtant réac de chez réac, écrivait ceci :"Qui dit antiquité ne dit pas sacrement ; notre vie a le droit de détruire pour reconstruire, le monde n'est pas un musée."

Cette parenthèse refermée, je me séparerai de bouston sur une chose, une seule, mais de taille, c'est que mr chapeauvert de francecul exige un désengagement de l'Etat à l'égard du patrimoine non pas pour rembourser la dette, ou nourrir les pauvres, mais pour que l'Etat s'engage alors que mieux et que plus, à coup de jolis millions d'euros sonnants et trébuchants, dans l'art et la création contemporains...

Car ce qu'il veut l'effronté bustier, l'incorrect bastard, l'impertinent boston, c'est des artistes salariés, des rebelles stipendiés par l'Etat, des insoumis accros à la Sécu, des bohêmes en pantoufles, des révoltés pépères, des réfractaires à stock options, la sébille dans une main, comme disait feu (feu ? pas feu ?) Druon, le coktail molotov dans l'autre... Beuark...

Lou antonine...

mardi, 28 novembre 2006

Sa part dhombres...

Toujours là, ce connard de dhombres, monsieur télé du Monde (27 novembre),[j'ai un peu de flou artistique dans mes liens, donc, comme ils le disent, cliquez sur "page d'accueil" et de là aller sur "opinions" et vous trouverez le dédé désastreux...] à cracher son venin de sous-crapaud scribouilleux contre Le Pen. Rendez-vous compte l'horreur : Le Pen passe à la télé, et en plus, et en plus il y est bon, il cartonne, il assure... et en face les nabots aboyeurs ont l'air de ce qu'ils sont, taubirette comprise, de petits roquets impuissants, contraints à des contorsions littéraires ou politiques pour essayer de masquer les évidences du président du FN.
Tout ça fait pas vraiment les oignons de dhombres qui se verrait bien en gauleiter d'une Police soviétique de la Pensée, brassard au bras, micro sélectif en bandoulière et caméra cachée à la bretelle... interdisant définitivement les ondes à qui ne pense pas comme il faudrait qu'on pense... et passant moati à la gégène pour avoir invité l'infâme...

Retenons, pour en flétrir tous les Mondeux, cet aveu que ne suit bien sûr aucune repentance :"Jean-Marie Le Pen sera désormais invité sur toutes les chaînes dans des conditions comparables à celles dont bénéficient les autres candidats à l'Elysée."

Rassure-toi, dhombres, ça sera jamais vraiment dans des conditions comparables, mais de savoir seulement que ça fout la haine au démocrate de merde que tu es, je vais te dire, c'est vachement jouissif..

Lou céleste...

Ku Klux Cran...

Et en voilà un de plus qui vient nous les briser grave sur les toujours mêmes questions de colonisation, esclavage, racisme, discriminations... etc... Toujours dans Libé, bien sûr, (27 novembre), tam-tam obligé de tout ce qu'il y a de plus débile dans la non-pensée contemporaine...

Cette fois-ci, c'est patrick lozès qui s'y colle. Monsieur le président du Cran s'offusque de la parution d'un coffret de cd contenant des chansons de l'époque coloniale qui seraient attentatoires à la dignité de ses ancêtres... Et il en profite, le bougre, pour nous resservir sa ressassée soupe anticoloniale, ne tolérant qu'une vision négative de la colonisation seule conforme à sa petite vérité perso et à son ego démesuré...

Je commencerai à croire peut-être à la sincérité et à la vérité des indignations du rozès cranique et clanique lorsqu'il s'élèvera avec la même virulence contre cette chanson abominable qui a pour titre "le tango corse" ou contre cette autre qui fredonne au refrain :"aujourd'hui peut-être ou alors demain", car il s'agit là, n'est-ce pas, d'une atteinte inqualifiable à la dignité humaine et à la représentation symbolique des Corses et des Provençaux qui ne saurait laisser de glace un ardent défenseur de toutes les communautés françaises humiliées...

Dans la foulée, le rozès pourrait s'adjoindre la taubirette pour faire mettre au pilon de toute urgence tous les exemplaires de "Bécassine" qui donnent de nos compatriotes bretons et de leurs ancêtres une image avilissante...

Et puisqu'ils seront ensemble, et que rien d'humain, comme disait l'autre, ne semble leur être étranger, qu'ils en profitent donc pour relire les "Traites négrières" de Pétré-Grenouilleau afin de nourrir leur indignation médiatique de ces Noirs (leurs "ancêtres", sans doute) qui surent si bien exploiter et esclavagiser d'autres Noirs (leurs autres "ancêtres" sans doute), des Blancs (mes ancêtres, peut-être) ou des Arabes...

Lou ivoirienne...

lundi, 27 novembre 2006

Libé pourri Football Club...

Je sais bien que je donne trop d'importance à cette petite merde insignifiante de pierre marcelle, in Libé d'aujourd'hui, mais faut vraiment aller lire ça ça ça pour comprendre, outre marcelle, qui est joffrin, qui est rothschild, qui était july...etc...

Ainsi donc, pour cette ordure à plume, l'affaire du PSG ça serait ni plus ni moins que Berlin 1936 avec Le Pen dans le rôle d'hitler, et il s'en serait fallu de peu (c'est marcello qui vous le dit) qu'on ne pendît les deux "allogènes" aux réverbères de Saint-Cloud (marcelle allusionne-t-il là finement la résidence à Le Pen...).

Quant au coup de feu du policier antillais (dont je me garderai bien, moi, de décider d'ici s'il eut tort ou raison de le tirer), Marcelle, un brin gêné aux entournures nous fait sortir la balle d'on ne sait où ("Une balle partit..."), de quelque trou noir qui lui interdit de voir et de dire la réalité en face, comme si personne n'avait tenu le flingue ni appuyé sur la gachette...

Et lui si vif d'ordinaire dans la dénonciation / délation des "innombrables" bavures que commettent en permanence et en toute impunité bien sûr les flics français de souche, le voici là, tranchant avant même la justice, que non ça n'en était pas une, que ça ne pouvait pas en être une, vu la couleur de peau du policier en cause...

Par contre, le grand dénonciateur justicier se fait tout à coup muet comme une carpe et ignorant comme une oie blanche sur l'identité du premier supporter traversé par la "balle partie d'on ne sait où"... Lui si prompt à afficher la couleur de peau et l'origine ethnique du "Nègre" et du "Juif", fait entendre soudain un silence de velours sur le patronyme de Mounir Bouchaer, pour lequel il n'aura donc même pas une demie-larme de compassion... Aussi, pouvait pas s'appeler dupont ou marcelle comme tout le monde ? Et puis, qu'est-ce qu'il venait foutre ce "con d'arabe" là, en première ligne, à venir fracasser la jolie mise en scène manichéenne et la gentille tragédie binaire noir/blanc du Libé pourri Football Club...

Pour rendre la chose encore plus savoureuse, on n'oubliera pas, bien sûr, de signaler que Libé est ce torchon qui arrête pas de nous faire pleurer sur le sort du terroriste Battisti qui avait pas vraiment d'état d'âme lorsqu'il s'agissait de dézinguer à tout va ceux qui gênaient son irrésistible progression...

Lou quotidienne...

dimanche, 26 novembre 2006

Mea culpa...

Allez, soyons justes, Moatti face à Le Pen, là, y a dix minutes, ça a fait remonter un brin l'agité du Paf dans mon estime. Il a pas eu l'attitude haineuse, sectaire et partisane qu'on redoute ordinairement de ses comparses... Serge encore un effort pour devenir simplement normal...

Par contre, la taubirette, miss guyane profonde, ses grands airs, ses frisettes, ses "inepties" et son cul pincé, je crains bien que son cas soit définitivement incurable...

Lou repentante...

samedi, 25 novembre 2006

Ah ! les artistes !

Si j'avais le temps, je lirais le tome V du "Journal" de Jacques Brenner qui vient de paraître chez pauvert (cf Monde Livres du 3 novembre). Jacques Brenner, qui fut salarié chez Grasset et jury du Renaudot y dévoile les jolies petites saloperies de la comédie des prix littéraires, les compromissions et arrangements divers entre auteurs, éditeurs, critiques et jurés... Exemple :"Pour s'attacher des jurés nommés à vie, certains éditeurs ont mis en place tout un réseau de compromissions : à-valoir excessifs, préfaces très bien payées, salaires pour un travail plus ou moins fictif, rééditions de livres oubliés, promesses diverses... Et même, mise sous contrat de conjoints, si nécessaire. Par exemple, note Brenner le 15 avril 1985, pour remercier Robbe-Grillet d'avoir fait obtenir le Médicis à BHL en 1984, on publiera un mauvais érotique de sa femme chez Grasset...""

Ainsi donc, messieurs les artistes, qui aiment si souvent se montrer dans leurs postures de rebelles, de purs, de généreux, de désintéressés, de bohêmes, préoccupés uniquement des affres de leur création... ne sont finalement que de toutes petites merdes bien embourgeoisées, comme tout un chacun, sauf qu'ils y ajoutent, eux, et c'est leur tare indélébile et leur éternelle flétrissure, l'hypocrisie...

Je ne crois qu'aux artistes qui se tranchent l'oreille, qui se font amputer d'une jambe, qui finissent dans un asile ou à Meudon, comme le grand Ferdine...

Lou lavandière...

vendredi, 24 novembre 2006

C'est encore loin, Carpentras ?

Selon le mrap, la licra et lilian thuram, on aurait retrouvé l'adn de Le Pen au dos des auto-collants posés sur les vitres du mac-do...

Selon le Cran, l'officier de police en civil qui a tiré sur les supporters du psg n'était pas noir mais officier de police...

Finalement tout semble rentrer dans l'ordre....

Lou enquêteuse...

Si ça marche, prévenez-moi...

Projet de loi sur la délinquance. Le Monde du 22 novembre. Un entretien avec un éducateur trié sur le volet, Christophe Caron, secrétaire départemental du SNPES-FSU... bref, the right man in the right place pour faire le plaidoyer pro domo et anti-sarko qui s'impose comme quoi ce qui compte c'est la prévention, que la répression c'est que de la daube de père fouettard incapable de rien comprendre à l'âme tourmentée des "djeuns", qu'il faut laisser le temps au temps, et au mineur le temps de prouver "qu'il peut être dans autre chose que dans l'acte qu'il a commis"...etc...etc... air connu. Et le Caron de défendre alors à grands coups de déontologie, méthodologie, humanitairerie la branche dorée sur laquelle il pose son cul, en arborant bien ostensiblement tous les foutus défauts de cette loi sarko.

Bon, ok. Mais j'aimerais beaucoup que le beau christophe réponde à une seule question : pourquoi aucune étude n'a jamais été faite (ou, en tout cas, jamais publiée !), après un audit irréprochable, sur le taux de récidive des mineurs délinquants suivis pendant des années par des éducateurs ? Voilà qui permettrait de se faire enfin une idée claire sur la qualité du travail des éducs, sur le taux de réussite dans la réinsertion, et finalement sur la pertinence et l'efficacité de la "réponse préventive" aux problèmes de société... Chuis sûre que ça serait instructif quant au rapport qualité/prix... Chiche, Christophe...?

Lou prévenue...

jeudi, 23 novembre 2006

Corrections de détail...

Dans Le Monde des Livres du 20 octobre, une interview de Raul Hilberg, l'auteur fameux de "La destruction des Juifs d'Europe", bible des shoatiques associés. Dernière question :"La quatrième de couverture indique "édition définitive". Cela signifie-t-il que vous avez décidé d'arrêter vos recherches ?" Réponse d'Hilberg :"... C'est un travail sans fin, et je ne m'interdis pas quelques corrections de détail.."

Si les mots ont un sens, "correction", ici, signifie bien "révision"... Was !! Vous avez dit "Révision" ? Dans la bouche d'une des cautions majeures de l'anti-révisionnisme militant, cette déclaration naïve devrait produire un léger rififi dans le landerneau shoatique... D'autant que l'innocent Raul ajoute "de détail", oubliant sans doute que le mot a déjà un peu servi... Ca se voit que vidal-naquet n'est plus là avec sa lune en fromage de roquefort et ses oukases radicaux pour mettre un peu d'ordre... Vidal, revient, ils sont devenus fous...

Lou larzacienne...

mercredi, 22 novembre 2006

Ségolène néant...

Pour découvrir la vraie vie de Sego, cliquez ici... et quand vous y serez, cliquez sur le pantin de gauche (bien sûr)...

Lou tardive...

De la musique avant toutes choses...

Le Baron de Septimanie,

familier, on le sait, des écarts de langage,

non content d'affoler toute la gauchardie

à propos de harkis, aggrava le dommage

en jetant tout à trac,

au cours d'une conversation,

que chez les joueurs de ballon

il y avait, selon lui, un chouia trop de black...

Que n'avait-il point dit, ce pelé, ce galeux !

Le parti s'en émut : il faut le faire taire,

l'exclure ou bien l'écarteler,

le passer par le feu, par le fer, par la roue,

et chacun de presser le premier secrétaire

de prendre des sanctions contre ce furieux fou...

Le Septiman alors, tranquille en sa demeure,

fit savoir à tous les échos

qu'avec l'affaire Urba il pouvait, tout à l'heure,

causer ici et là quelques grands soubresauts,

quelque déflagration, quelques chocs et secousses,

de celles-là qui éclaboussent...
Et il se fit soudain un grand calme partout,

et les petits saint-just du Parti socialiste

et de la gauche unie,

fabusiens, kahniens, ségolistes,

sentant venir le traquenard

dont ils n'avaient pas très envie

jugèrent plus séant de faire les canards...

 

Lou fontainière...

Mémoire Frêche...

Eh bien voilà, c'est plus clair comme ça : si les socialeux mettent autant de temps à virer Frêche de leur marigot, c'est pas pour des raisons de vieille amitié militante, de mansuétude camaradesque, de surdité languienne, de rachat du coupable, de rédemption du fautif, de droit de l'homme montpelliérain, de douceur batave, de gentillesse ségoroyale et autres fariboles pour la galerie... Non, c'est juste que tonton Georges a des archives phénoménales et qu'il en sait plus sur l'affaire Urba que n'en ont jamais su tous les journaleux et juges de France, et qu'il menace, le bougre, de tout balancer...

Il en faut pas plus, parfois, pour calmer les ardeurs épuratrices des saint-justs de carton-pâte... Buerk...

Lou archivée...

mardi, 21 novembre 2006

Castor désastreux...

Savignaude, la mégère en chef du Monde des Livres, la mère abbesse de la critique française, terreur des éditeurs, faiseuse et defaiseuse de gondoles, la Josyane donc (avec un "y" s'il vous plaît, pour le chicos...) s'en va-t'en-guerre dans le Monde du 20 octobre (oui, je sais, c'était y a un mois...sorry) pour défendre l'honneur bafoué de sa petite mythologie perso : sartre et beauvoir.

Pensez donc, les deux tourtereaux existentialistes ("on ne naît pas nauséeux, on le devient") ont été récemment secoués par le bouquin d'une anglaise, Hazel Rowley, intitulé "Tête-à-tête" ("Tête-à-queue" eût été plus judicieux d'ailleurs...), publié chez grasset.

On y apprend, selon le compte-rendu de Paul Yonnet dans l'express du 2 novembre, ceci :

"Beauvoir se meut en mère ou soeur rabatteuse pour le mâle choyé... Elle couche avec des jeunes filles, à défaut les séduit, puis les présente à sartre, qui couche avec ou essaie... Le 31 août 39 sartre assure à ses proches :"Il est impossible que Hitler songe à entamer une guerre avec l'état d'esprit des populations allemandes. C'est du bluff." Le lendemain, les troupes de la Wermacht envahissent la Pologne... Sartre écrit à Wanda et Bianca, les deux maîtresses qui s'ignorent. Il recopie pour l'une des passages entiers des lettres qu'il a envoyées à l'autre. .. Sartre confesse se conduire en "salaud de petite envergure" avec les femmes. Beauvoir évoque une situation "crasseuse". On pleure, on avorte, on vomit, on "couche avec" dans une atmosphère de drame petit-bourgeois où tout le monde ment à tout le monde..."

Et toute cette horrible vérité, Maman savignaud supporte pas. Touche pas à ma popote, mes compotes, ma tripote... La voilà donc qui se fend d'un compte-rendu assassin où elle traite le bouquin d' ennuyeux pavé moralisateur puritain et vulgaire et nous repeint de rutilant ripolin Popaul et Momone qui deviennent, sous sa plume figée dans un éternel exercice d'admiration, les héros intouchables de son panthéon portatif...

Deux mots, pour en finir avec Josy : le titre de son papier d'abord :"Sartre et Beauvoir attaqués, donc toujours vivants". Ca, c'est de l'argumentation, du débat, de la discussion ! A cette aune, Le Pen doit  avoir une espérance de vie d'au moins cent cinquante ans !

La conclusion ensuite :"On devrait préférer un retour vers les écrits de sartre et beauvoir. C'est un plaisir toujours renouvelé pour qui veut observer et comprendre...sans ce furieux désir de juger, de jauger par rapport à une norme supposée."

Non pas toi, Josyane ! Par métier, idéologie et caractère t'arrêtes pas de distribuer bons points et avertoches au monde entier, et là, parce qu'on touche à tes poupées barbie, tu viens nous la jouer hors norme et antijauge, alors même que dix lignes plus haut t'écris ceci :"Tout cela pour revenir aux pires conventions.." Je veux pas t'emmerder, ma poule, mais "pire", ça te paraît pas furieusement un jugement de valeur ?

Lou nauséeuse...

lundi, 20 novembre 2006

Viva Ségo...

Vous l'avez entendue comme moi, là, y a pas dix minutes, devant Poivre ? Vous l'avez entendue, la Royal ? Ca c'est du programme, du vrai, pas du pipeau à la guy mollet, hollande ou mitterand :"Un leader, disait-elle à Poivre qui avait quand même son petit sourire en coin, un leader c'est celui qui fait confiance à l'intelligence collective des gens".

Eh bien moi ça me suffit pour être comblée. Comblée et convaincue... Car l'intelligence collective des gens, ça signifie enfin le retour à la peine de mort, des peines dissuasives pour les salopards, la fin des prisons trois étoiles, la diminution des prélèvements sociaux, la suppression des fonctionnaires inutiles (désolée pour le pléonasme), la fin des subventions aux associations bidon, aux artistes bidon, aux sondeurs bidon, aux ong bidons... et peut-être même, car le meilleur est toujours possible : la suppression de ces politiciens pourris qui s'en mettent plein les poches pour même pas nous représenter.

Chiche, Ségo ?

Lou touchée...

dimanche, 19 novembre 2006

Con comme un Moatti...

Ils sont tous d'infâmes merdes dans le Paf, c'est entendu. Mais dans le genre agité du bocal et merde prétentieuse, le Moatti doit avoir le pompom.

Allez donc voir cinq minutes sur le site de la chaîne (je suppose qu'on l'y trouve...) l'émission Ripostes de ce soir (sur la 5, à 17 h 25) avec Villepin. Indépendamment de ce qui a pu être dit par le premier ministre et les autres, indépendamment du fond, comment peut-on accepter -sinon parce qu'il est le fils de son père et qu'il a dû être introduit très tôt dans le sérail - comment peut-on accepter qu'un tel crétin anime de telle façon ce qui se veut une émission de réflexions et d'analyses socio-politiques ?

Quel narcissisme chez ce con prétentieux qui a sans cesse l'air de jouer un rôle et de se regarder jouer et de se trouver tellement bon avec ses gesticulations incessantes, ses familiarités insolentes, ses questions du genre "on me la fait pas à moi"...!

 Quelle fausseté chez ce con laborieux bardé de fiches qu'il consulte en douce alors même qu'il veut nous faire croire qu'il a une spontanéité qu'on ne trouve que chez lui !

Quelle futilité chez ce con démocrate qui veut à tout prix ramener le débat et son invité à la petite phrase qui tue, le dérapage qui flingue ou le scoop qui rapporte, bref à l'écume politicienne de la politique !

Quelle grossièreté chez ce con arrogant qui coupe sans cesse son interlocuteur -fût-il premier ministre - pour placer son bon mot qui ne saurait attendre, sa trouvaille impayable, sa saillie unique, au détriment même d'une réflexion de fond que son émission est censée permettre !

Il se trouvera donc pas un directeur de chaîne un brin courageux pour virer cette enflure mondaine ?

Et dire que la semaine prochaine il reçoit Le Pen... Si au moins battling neuneuil lui rentrait un peu ferme dans le lard... Mais les médias sont si puissants et si forte la crainte qu'ils inspirent que même Uncle Le Pen's risque de pas oser... Dommage.

Lou inquiète...

samedi, 18 novembre 2006

Nouvelles Frêche...

Bon, ok, le Baron de Septimanie est un mégalo doublé d'un ancien mao, triplé d'un apparatchik socialo, ce qui fait beaucoup pour un seul homme... Mais ne boudons pas notre plaisir lorsque, dans le sérail, il n'y a que de cette bouche que l'on peut entendre autre chose que l'eau tiède habituelle des robinets du consensus... Et que Frêche mette le doigt sur le monochromisme black de l'équipe de France de foot est plutôt réjouissant...

Ce qui est encore plus jouissif, c'est de voir l'avalanche d'indignations officielles que cela déclenche : sos racisme ou la mrap naturellement, mais aussi le Ps, ségo soi-même qui parle d'"insupportable" (mais qui supportera bien jusqu'au prochain sondage qui lui indiquera la conduite électorale à tenir...), les journaleux, les cultureux, deux ou trois archevêques sans doute et même je ne sais quel coco montpelliérain qui, pour sauver on ne sait quelle face, met ça sur le compte de la maladie du Septi-man qui lui ferait parfois péter un câble... Vous verrez que le beaujolais nouveau ou le gros rouge de l'Hérault sera bientôt mis à contribution... N'oublions pas le concert indigné des duettistes thuram et malouda qui doivent sans doute leur sélection en équipe de France davantage à leur politiquement correct domenenechien qu'à leurs qualités footballistiques intrinsèques...

 

Rien que pour voir le rouge de circonstance monter au front de la meute de tous ces cons, on souhaite au Tonton Georges de Montpellier encore de longues années de vie, des repas bien arrosés et une maladie gentîment évolutive...

Lou cavalière...

jeudi, 16 novembre 2006

Une histoire de "toto"...

Je sens que nous allons vieillir ensemble avec le DD (dominique dhombres) du Monde : le revoici en pleine pleurnicherie humanitaire, vannes lacrymales grandes ouvertes, après avoir visionné sur Canal +, mardi soir, un documentaire sur les prisons françaises. (Faut absolument lire son papier, dans le Monde du 15 ou du 16, intitulé : la honte de la république.).

N'ayons pas peur des mots, c'est lui qui le dit : ce document est "terrifiant", l'état des prisons françaises est "épouvantable", bref c'est l'"enfer". Gageons que dhombres le généreux, dhombres le magnanime, le clément et le miséricordieux n'en a pas dormi de la nuit et qu'il est allé trouver colombani toutes affaires cessantes pour lui demander de verser désormais son salaire de scribouilleux au Comité de Soutien aux Prisonniers afin de soulager sa conscience malade et de tarir enfin le flux lacrymal qui ne le quitte plus... Qu'on se rassure, aux dernières nouvelles, dhombres a finalement bien dormi malgré l'épouvantable, gentiment baisé malgré le terrifiant et bouffé tout son saoûl à midi dans son trois étoiles habituel malgré l'enfer. Quant au salaire à verser aux pauvres prisonniers, il semble que ça puisse attendre encore un peu et que dhombres ait télégraphié à colombani qu'il y avait pas écrit là "saint vincent de paul"...

Si dhombres était seul de sa catégorie, ça ferait qu'un gentil con-con de plus à larmoyer dans son coin, mais ils sont mille, les bougres, à nous bassiner sérieux sur tous les médias, avec leur infinie pitié des taulards qui n'a d'égale que leur magistrale indifférence aux victimes...

Ils vont même m'obliger, ces cons, à parler, moi si discrète d'ordinaire, de moi-même...

Je fus quelque temps, il y a peu, non pas visiteuse de prison mais enseignante en prison, et pas dans une prison de luxe, croyez-moi, mais dans une de ces vieilles prisons pourries et surpeuplées comme il doit bien en rester encore une quinzaine en France. Eh bien, bizarrement, et pourtant ma relation avec les détenus (et c'était une maison d'arrêt, il y avait donc tous les âges et toutes les catégories de coupables) était excellente... bizarrement donc je n'ai jamais vu le quart-monde que l'on dit. J'y ai vu simplement un bahut vieillot où la discipline était bien moins rigoureuse que dans un internat des années soixante, où les taulards avaient souvent des comportements de potaches qui se font pas si mal que ça à leur vie un peu particulière, j'y ai vu des matons cons et des matons sympas, de vraies relations d'amitié ou de camaraderie, des plaisanteries, des crises de fou-rire, et j'y ai vu aussi, ce qui se comprend, des coups de blues, des trucs pas toujours nickel, mais jamais l'enfer permanent que ce débile de dhombres décrit comme s'il l'avait vécu alors qu'il ne l'a jamais vu que sur le papier glacé ou l'écran dégoulinant de ses confrères en médiacratie... 

La seule vraie aberration de la prison, dhombres, c'est le mélange des prévenus et des condamnés, des petites et des grandes peines, c'est l'absence de discipline qu'on doit à badinter et qui fait qu'un détenu peut rester au pieu tout le jour si ça lui chante et se désocialiser complet, c'est la télé jour et nuit, c'est le système de "cantine" qui fait que les détenus friqués peuvent bouffer chaque jour chez trois-gros et se promener dans les couloirs vêtus comme des princes...

Quant au fil électrique mis à nu qui te fait si peur, ça s'appelle un "toto" et j'ai jamais vu un seul détenu "risquer la mort à tout instant" avec ça... Faut être aussi con qu'un journaliste pour s'électrocuter avec un "toto" ...et croire sur parole tout ce qu'on lui montre à la télé...

Lou cornette...

mercredi, 15 novembre 2006

Dédé-la-salope...

J'ignore qui est le ou la dominique dhombres du Monde, mais en tout cas, avec son prénom androgyne, c'est un fieffé connard ou une fieffée salope. Et le colombani qui laisse passer cette merde itou. Ne manquez donc pas la bafouille du 14 novembre intitulée :"Oyez, oyez, bonnes gens, gare au borgne !"

Premièrement, le/la dhombres appelle Le Pen, le Borgne, ce qui me choque pas plus que ça, sauf que, venant de ces donneurs de leçons patentés qui seraient les premiers à hurler à l'ignominie si Le Pen se permettait ce genre d'attaques physiques ad hominem, ça fait plutôt dégueuler...

On sent que le/la dhombres serait au septième ciel si télés et radios faisaient black out total et silence absolu sur Le Pen, sa campagne et ses déclarations. Il/elle regrette même que "le Menhir parle". La bonne démocratie, pour Le Monde, c'est donc celle où l'on fait taire l'adversaire plus sûrement avec une presse de merde qu'avec trois balles dans la peau...

Troisièmement, ce/cette con/conne a cette magnifique phrase de conclusion :"On a maintenant le menhir qui parle et dont il n'est pas question de prononcer le nom." Ainsi donc, mieux que l'élimination physique, mieux que le grattage de photos des heureux temps du stalinisme triomphant, il y a l'élimination dhombro-symbolique où l'adversaire politique ou idéologique n'est plus une personne, pas même un nom, tout juste une tare physique ressassée ad nauseam... Beuark...

Post-scriptum : il semblerait que Le Monde, dans l'édito de Patrick Jarreau samedi, considère comme tout à fait normal que Le Pen ne puisse se présenter à la présidentielle... Tout va donc pour le mieux chez les salopards de référence et de moralité associés...

Lou débeuveméryée...

mardi, 14 novembre 2006

Communautarisme...

Dans un "Rebond" de Libé d'hier, Michel Wiewiorka, la madonne historique des radios et télés publiques, nous cause de la mise en place d'un "modèle néo-républicain" qu'il semble appeler de ses voeux et dans lequel "l'idéal républicain [d'universalité et d'égalité absolue] est appelé à s'accommoder des identités particulières et de leurs revendications".

Et la déclinaison de cette évolution se fait, sous la plume wiewiorkienne, en trois temps et en s'appuyant sur trois communautés : les Juifs puis les Musulmans et enfin les Arméniens, chacun réclamant ou cherchant à imposer les privilèges dont il s'estime le dépositaire éternel.

Voilà qui appelle quelques remarques :

-1/ Ah ! c'était bien la peine, messieurs les républicains, de faire la nuit du 4 août !

-2/ on a pas trop entendu le Wiewiorka's fan club s'offusquer du jacobinisme égalitaire et centralisateur français lorsqu'il ignorait superbement et méprisait et refoulait (et tient encore sous haute surveillance) les identités alsacienne, provençale, occitanne, basque, corse, bretonne....etc... Il est vrai qu'il n'y avait là que du vulgaire franchouillard de souche qu'on pouvait étouffer à merci...

-3/C'est sans doute pas un hasard si ces problèmes de communautarisme ressortent aujourd'hui. Tant que l'immigration était contrôlée, progressive, marquée par la modestie et le respect de qui vient s'incruster chez les autres, l'assimilation et l'intégration fonctionnaient assez bien. Mais depuis que la droite terrorisée et la gauche idéologisée ont rouvert les vannes de l'immigration incontrôlée et encouragée par des politiques laxistes et des associations subventionnées, le melting pot devient plutôt une marmite de sorcière qui va finir par nous péter grave à la gueule. Et les ex-jacobins wiewiorquistes mettent alors de l'eau dans leur vin...

-4/Il est bien significatif de voir dans l'article à Wiewiorka que revient de façon récurrente l'argument électoraliste pour justifier la prise en compte des communautés ("...poids électoral qu'il représente...  on est à l'écoute de l'électorat..."). Ce qui montre bien, une fois de plus,qu'en démocratie, ce n'est jamais le bien commun qui détermine une politique, mais la simple cuisine électoraliste.

-5/ enfin, pour les Juifs, le problème est sans doute différent car leur histoire est singulière, leur présence dans la communauté française est plus ancienne comme d'ailleurs est ancien leur lobbyisme politico-médiatique et le soutien de communautés extérieures influantes, argentées et organisées...

Lou sérieuse...

vendredi, 10 novembre 2006

Y a bon le bagagiste...

Ah ! les belles âmes médiatiques ! Tous au créneau.  Sus aux soutes...! Les chevaliers blancs de la liberté menacée, de l'Etat de Droit en quenouille, de la main d'Al-Quaida dans la valise de ma frangine, y vont chacun de leur couplet pour un choeur à l'antique d'une émotion indicible...

Ecoutons Dupuy éditorialiser ce matin dans Libé :"Le recours des bagagistes devant les tribunaux est important car il contribue à marquer une limite à un grignotage des libertés individuelles."

Et le même débile a sans doute envoyé il y a six mois et enverra derechef dans six mois deux ou trois de ses fouille-merde tester les filtres de sécurité de Roissy pour titrer triomphalement en une :"Nos journalistes ont réussi à introduire sans effort  un lance-roquettes dans l'aéroport... Que fait Sarkozy ?"

C'est ça, les journaleux : toujours du bon côté de la planche savonnée. S'il y a un attentat, c'est la faute aux flics et à la sécurité mal assurée. S'il y a sécurité, c'est un abominable danger pour la démocratie et les libertés publiques.

Et dupuy de terminer ainsi son édito :"Si la menace terroriste pose de façon exacerbée la question du contrôle, elle pose aussi celle du contrôle des contrôleurs."

Eh bien non, t'as tout faux, Gégé. La seule vraie question qui se pose, et pas seulement par rapport à la menace terroriste, c'est : Qui contôle les journalistes ? Qui te dit ce qu'il faut penser, Gérard ? Qui sélectionne l'info ? Qui te tient le stylo ? Qui te dit où creuser et où pas creuser ? Qui dirige tes enquêtes ? Qui dirige tes silences ? La façon dont rothschild te tient, Gérard, dis-moi, elle est parfaitement transparente, parfaitement démocratique ?

Tiens, si t'as un peu de place dans ton torchon, tu passeras ça en une, c'est du Maurras :

"C'est l'argent qui fait le pouvoir en démocratie. Il le choisit, le crée et l'engendre. Il est l'arbitre du pouvoir démocratique parce que sans lui ce pouvoir retombe dans le néant ou dans le chaos. Pas d'argent, pas de journaux. Pas d'argent, pas d'électeurs. Pas d'argent, pas d'opinion exprimée. L'argent est le géniteur et le père de tout pouvoir démocratique, de tout pouvoir élu, de tout pouvoir tenu dans la dépendance de l'opinion..."

Ca a quand même une autre gueule que tes pauvres éditos, non ?

Lou soutière...