Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 25 novembre 2006

Ah ! les artistes !

Si j'avais le temps, je lirais le tome V du "Journal" de Jacques Brenner qui vient de paraître chez pauvert (cf Monde Livres du 3 novembre). Jacques Brenner, qui fut salarié chez Grasset et jury du Renaudot y dévoile les jolies petites saloperies de la comédie des prix littéraires, les compromissions et arrangements divers entre auteurs, éditeurs, critiques et jurés... Exemple :"Pour s'attacher des jurés nommés à vie, certains éditeurs ont mis en place tout un réseau de compromissions : à-valoir excessifs, préfaces très bien payées, salaires pour un travail plus ou moins fictif, rééditions de livres oubliés, promesses diverses... Et même, mise sous contrat de conjoints, si nécessaire. Par exemple, note Brenner le 15 avril 1985, pour remercier Robbe-Grillet d'avoir fait obtenir le Médicis à BHL en 1984, on publiera un mauvais érotique de sa femme chez Grasset...""

Ainsi donc, messieurs les artistes, qui aiment si souvent se montrer dans leurs postures de rebelles, de purs, de généreux, de désintéressés, de bohêmes, préoccupés uniquement des affres de leur création... ne sont finalement que de toutes petites merdes bien embourgeoisées, comme tout un chacun, sauf qu'ils y ajoutent, eux, et c'est leur tare indélébile et leur éternelle flétrissure, l'hypocrisie...

Je ne crois qu'aux artistes qui se tranchent l'oreille, qui se font amputer d'une jambe, qui finissent dans un asile ou à Meudon, comme le grand Ferdine...

Lou lavandière...

vendredi, 24 novembre 2006

C'est encore loin, Carpentras ?

Selon le mrap, la licra et lilian thuram, on aurait retrouvé l'adn de Le Pen au dos des auto-collants posés sur les vitres du mac-do...

Selon le Cran, l'officier de police en civil qui a tiré sur les supporters du psg n'était pas noir mais officier de police...

Finalement tout semble rentrer dans l'ordre....

Lou enquêteuse...

Si ça marche, prévenez-moi...

Projet de loi sur la délinquance. Le Monde du 22 novembre. Un entretien avec un éducateur trié sur le volet, Christophe Caron, secrétaire départemental du SNPES-FSU... bref, the right man in the right place pour faire le plaidoyer pro domo et anti-sarko qui s'impose comme quoi ce qui compte c'est la prévention, que la répression c'est que de la daube de père fouettard incapable de rien comprendre à l'âme tourmentée des "djeuns", qu'il faut laisser le temps au temps, et au mineur le temps de prouver "qu'il peut être dans autre chose que dans l'acte qu'il a commis"...etc...etc... air connu. Et le Caron de défendre alors à grands coups de déontologie, méthodologie, humanitairerie la branche dorée sur laquelle il pose son cul, en arborant bien ostensiblement tous les foutus défauts de cette loi sarko.

Bon, ok. Mais j'aimerais beaucoup que le beau christophe réponde à une seule question : pourquoi aucune étude n'a jamais été faite (ou, en tout cas, jamais publiée !), après un audit irréprochable, sur le taux de récidive des mineurs délinquants suivis pendant des années par des éducateurs ? Voilà qui permettrait de se faire enfin une idée claire sur la qualité du travail des éducs, sur le taux de réussite dans la réinsertion, et finalement sur la pertinence et l'efficacité de la "réponse préventive" aux problèmes de société... Chuis sûre que ça serait instructif quant au rapport qualité/prix... Chiche, Christophe...?

Lou prévenue...

jeudi, 23 novembre 2006

Corrections de détail...

Dans Le Monde des Livres du 20 octobre, une interview de Raul Hilberg, l'auteur fameux de "La destruction des Juifs d'Europe", bible des shoatiques associés. Dernière question :"La quatrième de couverture indique "édition définitive". Cela signifie-t-il que vous avez décidé d'arrêter vos recherches ?" Réponse d'Hilberg :"... C'est un travail sans fin, et je ne m'interdis pas quelques corrections de détail.."

Si les mots ont un sens, "correction", ici, signifie bien "révision"... Was !! Vous avez dit "Révision" ? Dans la bouche d'une des cautions majeures de l'anti-révisionnisme militant, cette déclaration naïve devrait produire un léger rififi dans le landerneau shoatique... D'autant que l'innocent Raul ajoute "de détail", oubliant sans doute que le mot a déjà un peu servi... Ca se voit que vidal-naquet n'est plus là avec sa lune en fromage de roquefort et ses oukases radicaux pour mettre un peu d'ordre... Vidal, revient, ils sont devenus fous...

Lou larzacienne...

mercredi, 22 novembre 2006

Ségolène néant...

Pour découvrir la vraie vie de Sego, cliquez ici... et quand vous y serez, cliquez sur le pantin de gauche (bien sûr)...

Lou tardive...

De la musique avant toutes choses...

Le Baron de Septimanie,

familier, on le sait, des écarts de langage,

non content d'affoler toute la gauchardie

à propos de harkis, aggrava le dommage

en jetant tout à trac,

au cours d'une conversation,

que chez les joueurs de ballon

il y avait, selon lui, un chouia trop de black...

Que n'avait-il point dit, ce pelé, ce galeux !

Le parti s'en émut : il faut le faire taire,

l'exclure ou bien l'écarteler,

le passer par le feu, par le fer, par la roue,

et chacun de presser le premier secrétaire

de prendre des sanctions contre ce furieux fou...

Le Septiman alors, tranquille en sa demeure,

fit savoir à tous les échos

qu'avec l'affaire Urba il pouvait, tout à l'heure,

causer ici et là quelques grands soubresauts,

quelque déflagration, quelques chocs et secousses,

de celles-là qui éclaboussent...
Et il se fit soudain un grand calme partout,

et les petits saint-just du Parti socialiste

et de la gauche unie,

fabusiens, kahniens, ségolistes,

sentant venir le traquenard

dont ils n'avaient pas très envie

jugèrent plus séant de faire les canards...

 

Lou fontainière...

Mémoire Frêche...

Eh bien voilà, c'est plus clair comme ça : si les socialeux mettent autant de temps à virer Frêche de leur marigot, c'est pas pour des raisons de vieille amitié militante, de mansuétude camaradesque, de surdité languienne, de rachat du coupable, de rédemption du fautif, de droit de l'homme montpelliérain, de douceur batave, de gentillesse ségoroyale et autres fariboles pour la galerie... Non, c'est juste que tonton Georges a des archives phénoménales et qu'il en sait plus sur l'affaire Urba que n'en ont jamais su tous les journaleux et juges de France, et qu'il menace, le bougre, de tout balancer...

Il en faut pas plus, parfois, pour calmer les ardeurs épuratrices des saint-justs de carton-pâte... Buerk...

Lou archivée...

mardi, 21 novembre 2006

Castor désastreux...

Savignaude, la mégère en chef du Monde des Livres, la mère abbesse de la critique française, terreur des éditeurs, faiseuse et defaiseuse de gondoles, la Josyane donc (avec un "y" s'il vous plaît, pour le chicos...) s'en va-t'en-guerre dans le Monde du 20 octobre (oui, je sais, c'était y a un mois...sorry) pour défendre l'honneur bafoué de sa petite mythologie perso : sartre et beauvoir.

Pensez donc, les deux tourtereaux existentialistes ("on ne naît pas nauséeux, on le devient") ont été récemment secoués par le bouquin d'une anglaise, Hazel Rowley, intitulé "Tête-à-tête" ("Tête-à-queue" eût été plus judicieux d'ailleurs...), publié chez grasset.

On y apprend, selon le compte-rendu de Paul Yonnet dans l'express du 2 novembre, ceci :

"Beauvoir se meut en mère ou soeur rabatteuse pour le mâle choyé... Elle couche avec des jeunes filles, à défaut les séduit, puis les présente à sartre, qui couche avec ou essaie... Le 31 août 39 sartre assure à ses proches :"Il est impossible que Hitler songe à entamer une guerre avec l'état d'esprit des populations allemandes. C'est du bluff." Le lendemain, les troupes de la Wermacht envahissent la Pologne... Sartre écrit à Wanda et Bianca, les deux maîtresses qui s'ignorent. Il recopie pour l'une des passages entiers des lettres qu'il a envoyées à l'autre. .. Sartre confesse se conduire en "salaud de petite envergure" avec les femmes. Beauvoir évoque une situation "crasseuse". On pleure, on avorte, on vomit, on "couche avec" dans une atmosphère de drame petit-bourgeois où tout le monde ment à tout le monde..."

Et toute cette horrible vérité, Maman savignaud supporte pas. Touche pas à ma popote, mes compotes, ma tripote... La voilà donc qui se fend d'un compte-rendu assassin où elle traite le bouquin d' ennuyeux pavé moralisateur puritain et vulgaire et nous repeint de rutilant ripolin Popaul et Momone qui deviennent, sous sa plume figée dans un éternel exercice d'admiration, les héros intouchables de son panthéon portatif...

Deux mots, pour en finir avec Josy : le titre de son papier d'abord :"Sartre et Beauvoir attaqués, donc toujours vivants". Ca, c'est de l'argumentation, du débat, de la discussion ! A cette aune, Le Pen doit  avoir une espérance de vie d'au moins cent cinquante ans !

La conclusion ensuite :"On devrait préférer un retour vers les écrits de sartre et beauvoir. C'est un plaisir toujours renouvelé pour qui veut observer et comprendre...sans ce furieux désir de juger, de jauger par rapport à une norme supposée."

Non pas toi, Josyane ! Par métier, idéologie et caractère t'arrêtes pas de distribuer bons points et avertoches au monde entier, et là, parce qu'on touche à tes poupées barbie, tu viens nous la jouer hors norme et antijauge, alors même que dix lignes plus haut t'écris ceci :"Tout cela pour revenir aux pires conventions.." Je veux pas t'emmerder, ma poule, mais "pire", ça te paraît pas furieusement un jugement de valeur ?

Lou nauséeuse...

lundi, 20 novembre 2006

Viva Ségo...

Vous l'avez entendue comme moi, là, y a pas dix minutes, devant Poivre ? Vous l'avez entendue, la Royal ? Ca c'est du programme, du vrai, pas du pipeau à la guy mollet, hollande ou mitterand :"Un leader, disait-elle à Poivre qui avait quand même son petit sourire en coin, un leader c'est celui qui fait confiance à l'intelligence collective des gens".

Eh bien moi ça me suffit pour être comblée. Comblée et convaincue... Car l'intelligence collective des gens, ça signifie enfin le retour à la peine de mort, des peines dissuasives pour les salopards, la fin des prisons trois étoiles, la diminution des prélèvements sociaux, la suppression des fonctionnaires inutiles (désolée pour le pléonasme), la fin des subventions aux associations bidon, aux artistes bidon, aux sondeurs bidon, aux ong bidons... et peut-être même, car le meilleur est toujours possible : la suppression de ces politiciens pourris qui s'en mettent plein les poches pour même pas nous représenter.

Chiche, Ségo ?

Lou touchée...

dimanche, 19 novembre 2006

Con comme un Moatti...

Ils sont tous d'infâmes merdes dans le Paf, c'est entendu. Mais dans le genre agité du bocal et merde prétentieuse, le Moatti doit avoir le pompom.

Allez donc voir cinq minutes sur le site de la chaîne (je suppose qu'on l'y trouve...) l'émission Ripostes de ce soir (sur la 5, à 17 h 25) avec Villepin. Indépendamment de ce qui a pu être dit par le premier ministre et les autres, indépendamment du fond, comment peut-on accepter -sinon parce qu'il est le fils de son père et qu'il a dû être introduit très tôt dans le sérail - comment peut-on accepter qu'un tel crétin anime de telle façon ce qui se veut une émission de réflexions et d'analyses socio-politiques ?

Quel narcissisme chez ce con prétentieux qui a sans cesse l'air de jouer un rôle et de se regarder jouer et de se trouver tellement bon avec ses gesticulations incessantes, ses familiarités insolentes, ses questions du genre "on me la fait pas à moi"...!

 Quelle fausseté chez ce con laborieux bardé de fiches qu'il consulte en douce alors même qu'il veut nous faire croire qu'il a une spontanéité qu'on ne trouve que chez lui !

Quelle futilité chez ce con démocrate qui veut à tout prix ramener le débat et son invité à la petite phrase qui tue, le dérapage qui flingue ou le scoop qui rapporte, bref à l'écume politicienne de la politique !

Quelle grossièreté chez ce con arrogant qui coupe sans cesse son interlocuteur -fût-il premier ministre - pour placer son bon mot qui ne saurait attendre, sa trouvaille impayable, sa saillie unique, au détriment même d'une réflexion de fond que son émission est censée permettre !

Il se trouvera donc pas un directeur de chaîne un brin courageux pour virer cette enflure mondaine ?

Et dire que la semaine prochaine il reçoit Le Pen... Si au moins battling neuneuil lui rentrait un peu ferme dans le lard... Mais les médias sont si puissants et si forte la crainte qu'ils inspirent que même Uncle Le Pen's risque de pas oser... Dommage.

Lou inquiète...

samedi, 18 novembre 2006

Nouvelles Frêche...

Bon, ok, le Baron de Septimanie est un mégalo doublé d'un ancien mao, triplé d'un apparatchik socialo, ce qui fait beaucoup pour un seul homme... Mais ne boudons pas notre plaisir lorsque, dans le sérail, il n'y a que de cette bouche que l'on peut entendre autre chose que l'eau tiède habituelle des robinets du consensus... Et que Frêche mette le doigt sur le monochromisme black de l'équipe de France de foot est plutôt réjouissant...

Ce qui est encore plus jouissif, c'est de voir l'avalanche d'indignations officielles que cela déclenche : sos racisme ou la mrap naturellement, mais aussi le Ps, ségo soi-même qui parle d'"insupportable" (mais qui supportera bien jusqu'au prochain sondage qui lui indiquera la conduite électorale à tenir...), les journaleux, les cultureux, deux ou trois archevêques sans doute et même je ne sais quel coco montpelliérain qui, pour sauver on ne sait quelle face, met ça sur le compte de la maladie du Septi-man qui lui ferait parfois péter un câble... Vous verrez que le beaujolais nouveau ou le gros rouge de l'Hérault sera bientôt mis à contribution... N'oublions pas le concert indigné des duettistes thuram et malouda qui doivent sans doute leur sélection en équipe de France davantage à leur politiquement correct domenenechien qu'à leurs qualités footballistiques intrinsèques...

 

Rien que pour voir le rouge de circonstance monter au front de la meute de tous ces cons, on souhaite au Tonton Georges de Montpellier encore de longues années de vie, des repas bien arrosés et une maladie gentîment évolutive...

Lou cavalière...

jeudi, 16 novembre 2006

Une histoire de "toto"...

Je sens que nous allons vieillir ensemble avec le DD (dominique dhombres) du Monde : le revoici en pleine pleurnicherie humanitaire, vannes lacrymales grandes ouvertes, après avoir visionné sur Canal +, mardi soir, un documentaire sur les prisons françaises. (Faut absolument lire son papier, dans le Monde du 15 ou du 16, intitulé : la honte de la république.).

N'ayons pas peur des mots, c'est lui qui le dit : ce document est "terrifiant", l'état des prisons françaises est "épouvantable", bref c'est l'"enfer". Gageons que dhombres le généreux, dhombres le magnanime, le clément et le miséricordieux n'en a pas dormi de la nuit et qu'il est allé trouver colombani toutes affaires cessantes pour lui demander de verser désormais son salaire de scribouilleux au Comité de Soutien aux Prisonniers afin de soulager sa conscience malade et de tarir enfin le flux lacrymal qui ne le quitte plus... Qu'on se rassure, aux dernières nouvelles, dhombres a finalement bien dormi malgré l'épouvantable, gentiment baisé malgré le terrifiant et bouffé tout son saoûl à midi dans son trois étoiles habituel malgré l'enfer. Quant au salaire à verser aux pauvres prisonniers, il semble que ça puisse attendre encore un peu et que dhombres ait télégraphié à colombani qu'il y avait pas écrit là "saint vincent de paul"...

Si dhombres était seul de sa catégorie, ça ferait qu'un gentil con-con de plus à larmoyer dans son coin, mais ils sont mille, les bougres, à nous bassiner sérieux sur tous les médias, avec leur infinie pitié des taulards qui n'a d'égale que leur magistrale indifférence aux victimes...

Ils vont même m'obliger, ces cons, à parler, moi si discrète d'ordinaire, de moi-même...

Je fus quelque temps, il y a peu, non pas visiteuse de prison mais enseignante en prison, et pas dans une prison de luxe, croyez-moi, mais dans une de ces vieilles prisons pourries et surpeuplées comme il doit bien en rester encore une quinzaine en France. Eh bien, bizarrement, et pourtant ma relation avec les détenus (et c'était une maison d'arrêt, il y avait donc tous les âges et toutes les catégories de coupables) était excellente... bizarrement donc je n'ai jamais vu le quart-monde que l'on dit. J'y ai vu simplement un bahut vieillot où la discipline était bien moins rigoureuse que dans un internat des années soixante, où les taulards avaient souvent des comportements de potaches qui se font pas si mal que ça à leur vie un peu particulière, j'y ai vu des matons cons et des matons sympas, de vraies relations d'amitié ou de camaraderie, des plaisanteries, des crises de fou-rire, et j'y ai vu aussi, ce qui se comprend, des coups de blues, des trucs pas toujours nickel, mais jamais l'enfer permanent que ce débile de dhombres décrit comme s'il l'avait vécu alors qu'il ne l'a jamais vu que sur le papier glacé ou l'écran dégoulinant de ses confrères en médiacratie... 

La seule vraie aberration de la prison, dhombres, c'est le mélange des prévenus et des condamnés, des petites et des grandes peines, c'est l'absence de discipline qu'on doit à badinter et qui fait qu'un détenu peut rester au pieu tout le jour si ça lui chante et se désocialiser complet, c'est la télé jour et nuit, c'est le système de "cantine" qui fait que les détenus friqués peuvent bouffer chaque jour chez trois-gros et se promener dans les couloirs vêtus comme des princes...

Quant au fil électrique mis à nu qui te fait si peur, ça s'appelle un "toto" et j'ai jamais vu un seul détenu "risquer la mort à tout instant" avec ça... Faut être aussi con qu'un journaliste pour s'électrocuter avec un "toto" ...et croire sur parole tout ce qu'on lui montre à la télé...

Lou cornette...

mercredi, 15 novembre 2006

Dédé-la-salope...

J'ignore qui est le ou la dominique dhombres du Monde, mais en tout cas, avec son prénom androgyne, c'est un fieffé connard ou une fieffée salope. Et le colombani qui laisse passer cette merde itou. Ne manquez donc pas la bafouille du 14 novembre intitulée :"Oyez, oyez, bonnes gens, gare au borgne !"

Premièrement, le/la dhombres appelle Le Pen, le Borgne, ce qui me choque pas plus que ça, sauf que, venant de ces donneurs de leçons patentés qui seraient les premiers à hurler à l'ignominie si Le Pen se permettait ce genre d'attaques physiques ad hominem, ça fait plutôt dégueuler...

On sent que le/la dhombres serait au septième ciel si télés et radios faisaient black out total et silence absolu sur Le Pen, sa campagne et ses déclarations. Il/elle regrette même que "le Menhir parle". La bonne démocratie, pour Le Monde, c'est donc celle où l'on fait taire l'adversaire plus sûrement avec une presse de merde qu'avec trois balles dans la peau...

Troisièmement, ce/cette con/conne a cette magnifique phrase de conclusion :"On a maintenant le menhir qui parle et dont il n'est pas question de prononcer le nom." Ainsi donc, mieux que l'élimination physique, mieux que le grattage de photos des heureux temps du stalinisme triomphant, il y a l'élimination dhombro-symbolique où l'adversaire politique ou idéologique n'est plus une personne, pas même un nom, tout juste une tare physique ressassée ad nauseam... Beuark...

Post-scriptum : il semblerait que Le Monde, dans l'édito de Patrick Jarreau samedi, considère comme tout à fait normal que Le Pen ne puisse se présenter à la présidentielle... Tout va donc pour le mieux chez les salopards de référence et de moralité associés...

Lou débeuveméryée...

mardi, 14 novembre 2006

Communautarisme...

Dans un "Rebond" de Libé d'hier, Michel Wiewiorka, la madonne historique des radios et télés publiques, nous cause de la mise en place d'un "modèle néo-républicain" qu'il semble appeler de ses voeux et dans lequel "l'idéal républicain [d'universalité et d'égalité absolue] est appelé à s'accommoder des identités particulières et de leurs revendications".

Et la déclinaison de cette évolution se fait, sous la plume wiewiorkienne, en trois temps et en s'appuyant sur trois communautés : les Juifs puis les Musulmans et enfin les Arméniens, chacun réclamant ou cherchant à imposer les privilèges dont il s'estime le dépositaire éternel.

Voilà qui appelle quelques remarques :

-1/ Ah ! c'était bien la peine, messieurs les républicains, de faire la nuit du 4 août !

-2/ on a pas trop entendu le Wiewiorka's fan club s'offusquer du jacobinisme égalitaire et centralisateur français lorsqu'il ignorait superbement et méprisait et refoulait (et tient encore sous haute surveillance) les identités alsacienne, provençale, occitanne, basque, corse, bretonne....etc... Il est vrai qu'il n'y avait là que du vulgaire franchouillard de souche qu'on pouvait étouffer à merci...

-3/C'est sans doute pas un hasard si ces problèmes de communautarisme ressortent aujourd'hui. Tant que l'immigration était contrôlée, progressive, marquée par la modestie et le respect de qui vient s'incruster chez les autres, l'assimilation et l'intégration fonctionnaient assez bien. Mais depuis que la droite terrorisée et la gauche idéologisée ont rouvert les vannes de l'immigration incontrôlée et encouragée par des politiques laxistes et des associations subventionnées, le melting pot devient plutôt une marmite de sorcière qui va finir par nous péter grave à la gueule. Et les ex-jacobins wiewiorquistes mettent alors de l'eau dans leur vin...

-4/Il est bien significatif de voir dans l'article à Wiewiorka que revient de façon récurrente l'argument électoraliste pour justifier la prise en compte des communautés ("...poids électoral qu'il représente...  on est à l'écoute de l'électorat..."). Ce qui montre bien, une fois de plus,qu'en démocratie, ce n'est jamais le bien commun qui détermine une politique, mais la simple cuisine électoraliste.

-5/ enfin, pour les Juifs, le problème est sans doute différent car leur histoire est singulière, leur présence dans la communauté française est plus ancienne comme d'ailleurs est ancien leur lobbyisme politico-médiatique et le soutien de communautés extérieures influantes, argentées et organisées...

Lou sérieuse...

vendredi, 10 novembre 2006

Y a bon le bagagiste...

Ah ! les belles âmes médiatiques ! Tous au créneau.  Sus aux soutes...! Les chevaliers blancs de la liberté menacée, de l'Etat de Droit en quenouille, de la main d'Al-Quaida dans la valise de ma frangine, y vont chacun de leur couplet pour un choeur à l'antique d'une émotion indicible...

Ecoutons Dupuy éditorialiser ce matin dans Libé :"Le recours des bagagistes devant les tribunaux est important car il contribue à marquer une limite à un grignotage des libertés individuelles."

Et le même débile a sans doute envoyé il y a six mois et enverra derechef dans six mois deux ou trois de ses fouille-merde tester les filtres de sécurité de Roissy pour titrer triomphalement en une :"Nos journalistes ont réussi à introduire sans effort  un lance-roquettes dans l'aéroport... Que fait Sarkozy ?"

C'est ça, les journaleux : toujours du bon côté de la planche savonnée. S'il y a un attentat, c'est la faute aux flics et à la sécurité mal assurée. S'il y a sécurité, c'est un abominable danger pour la démocratie et les libertés publiques.

Et dupuy de terminer ainsi son édito :"Si la menace terroriste pose de façon exacerbée la question du contrôle, elle pose aussi celle du contrôle des contrôleurs."

Eh bien non, t'as tout faux, Gégé. La seule vraie question qui se pose, et pas seulement par rapport à la menace terroriste, c'est : Qui contôle les journalistes ? Qui te dit ce qu'il faut penser, Gérard ? Qui sélectionne l'info ? Qui te tient le stylo ? Qui te dit où creuser et où pas creuser ? Qui dirige tes enquêtes ? Qui dirige tes silences ? La façon dont rothschild te tient, Gérard, dis-moi, elle est parfaitement transparente, parfaitement démocratique ?

Tiens, si t'as un peu de place dans ton torchon, tu passeras ça en une, c'est du Maurras :

"C'est l'argent qui fait le pouvoir en démocratie. Il le choisit, le crée et l'engendre. Il est l'arbitre du pouvoir démocratique parce que sans lui ce pouvoir retombe dans le néant ou dans le chaos. Pas d'argent, pas de journaux. Pas d'argent, pas d'électeurs. Pas d'argent, pas d'opinion exprimée. L'argent est le géniteur et le père de tout pouvoir démocratique, de tout pouvoir élu, de tout pouvoir tenu dans la dépendance de l'opinion..."

Ca a quand même une autre gueule que tes pauvres éditos, non ?

Lou soutière...

jeudi, 09 novembre 2006

Micros sélectifs...

Journal télévisé, hier soir : des centaines de milliers de personnes à piétiner sur les quais de gare partout en France, à attendre désespérément le train qui ne viendra pas, à angoisser pour la crèche du petit, le rendez-vous urgent, le vieux père à l'hôpital...etc... Et les micros médiatiques de se ballader sur les trottoirs... Et sur les centaines de milliers d'hommes et de femmes excédés, pas un seul ou une seule, bizarrement, pour gueuler dans le micro que les cégétistes commencent à nous les briser sérieux, que les syndicats sont un ramassis de fainéants juste bons à emmerder le populo pour engraisser les dirigeants ou les comités d'entreprise (cf Le Point de la semaine dernière...)... Non, personne. Bizarre, non ?

Et le petite pulvarde, là, dans sa lucarne du 19-20, avec son sourire de velours et ses paupières clignotantes, qui s'imagine qu'elle fait et qu'on croit qu'elle fait de l'information ! Mais non, ma grande, tu fais rien d'autre que de la merde. D'ailleurs, ça commence à refouler grave dans le studio...

Lou tégévée...

mercredi, 08 novembre 2006

Bouches inutiles...

Dans l'Action française du 21 septembre 2006, ceci :

"Un rapport publié en juin 2006 par le Ministère des Finances établit qu'en 1995 le coût pour l'Etat de l'élection présidentielle s'est élevé à 133,47 millions d'euros et qu'il est passé à 200,37 millions d'euros en 2002, soit une augmentation de 50%.

La hausse était déjà de 16,6% entre 1988 et 1995 et le coût de la présidentielle de 2007 est estimé à 233 millions d'euros. De 1988 à 2007, le coût aura augmenté de 100%."

C'est à dire que les joyeusetés du mois de mars (?) vont nous coûter, si ma calculette n'a pas de ratés : 140 milliards de nos chers centimes...!

Et ceci sans compter les législatives, les sénatoriales, les cantonales, les régionales, les européennes et tout le con de Manon comme on dit par ici...

On restaurerait la monarchie, on garderait que les élections professionnelles et locales qui correspondent à des réalités vraies et où les gens savent pour quoi et pour qui ils votent ; on virerait toutes les sangsues inutiles de l'Assemblée nationale ; on dépoussièrerait toute la vieille panoplie républicaine des urnes labellisées, des isoloirs aux normes, des dalloz empilés, des scrutateurs officiels, assesseurs estampillés, tamponneurs réglementaires, dépouilleurs assermentés... bref, on ferait, dans ce cadre-là, tout simplement confiance au peuple et on le laisserait tranquillement s'exprimer en assemblées ouvertes et spontanées au sortir de la messe dominicale comme jadis... putain les économies de temps, de fric, d'énergie qu'on réaliserait... et on pourrait alors prendre le temps de faire pousser les lys de France dans nos jardins...

Lou liliacée...

mardi, 07 novembre 2006

Languitude...

Allez, vite fait, juste un copié-collé sympa du Point du 6 novembre :

"Commentaire amusé d'un élu fabusien à propos du ralliement de jack lang (les minuscules sont de moi !) à ségolène royal : "un gars qui sent le vent à ce point-là, il devrait faire la Route du Rhum !"

D'autant qu'il a déjà dû faire plusieurs fois la Route de la Coke...

Lou coquette...

samedi, 04 novembre 2006

Ite, missa est...

Mais ils se mêlent de quoi, ces connards de Libé (4 octobre, en Une) ?  Ca le concerne en quoi, cet abruti de Rothschild, que la messe soit dite en latin, en yiddish ou en serbo-croate ? Quand ils écrivent, à longueur de colonnes, en sous-sabir journalistique, on va les emmerder, nous ?

Ces mécréants revendiqués, ces laïcards sectaires, ces athées militants, ces avortons de voltaire et de la mettrie, qu'est-ce qu'ils viennent nous les briser à propos de messe en bonne vieille langue d'église ou en jargon vernaculaire ?

Ah ! oui, bien sûr... l'obscurantisme, le dogmatisme, le retour du refoulé, les droits de l'homme et autres billevesées dont ils font leur pain quotidien (panem nostrum quotidianum da nobis hodie...) en jugeant de tout et du contraire de tout du haut de leur altissime magistère de graphomanes polyvalents et multicartes...

Aujourd'hui, c'est le latin... Ils s'en foutent comme de leur première chronique, du latin, ces cons-là, oui mais, voilà, c'est Benoît XVI et le retour possible à une Eglise qui n'ira peut-être plus chercher l'inspiration de ses encycliques dans les éditos de serge july ou les chroniques de pierre marcelle...

Le latin n'est là, bien sûr, que comme le symptôme d'un frémissement qui leur convient pas vraiment... alors, oubliant même tonton Georges ("sans le latin, sans le latin, la messe nous emmerde..."), les voilà à vouer à la géhenne éternelle la langue de Cicéron et de Saint Thomas.

Mais ils sont si rédhibitoirement cons que si, demain, Lula et DSK se mettaient à causer latin, ils nous pondraient quatre pages enthousiastes sur les valeurs humanistes de la langue de Tacite et l'intérêt absolu pour la civilisation du De bello gallico dans le texte...

Vous comprenez pas le latin, pauvres tordus ? Et pourtant, une épître de Saint Paul en latin est mille fois plus claire que douze lignes de Lacan, trois pages de gérard genette ou quatre scènes de pierre guyotat que vous arrêtez pas d'encenser dans votre torchon...

Lou irata...

vendredi, 03 novembre 2006

Marcelle Courage...

Z'avez lu le papier de Marcelle, dans Libé du 31 octobre ? La quintessence de la connerie, la substantificque moëlle de la débilité journalistico-médiatique. Le bougre s'y félicite de ce que, dans l'affaire du bus marseillais cramé par ses petits copains à capuche, le PS n'ait pas versé dans le pathos lacrymal mais ait eu le courage, oui, oui, le courage, de mettre en cause sarkozy et sa politique sécuritaire qui est, bien sûr, la cause de tous les maux...

Extraits :

"A l'heure préélectorale que vont hanter les fantômes de tous les Papy Voise, tous leurs tortionnaires et tous les sauvageons de toutes les périphéries, quelque chose pourtant est venu du Parti socialiste, qui nous surprit en bien. On craignait très fort que ses dirigeants, derechef tétanisés par l'«émotion populaire», ne nous livrent en pâture à peine politique que leur compassion sincère, mais affligeante d'impuissance. Que la plupart n'aient pas craint d'identifier dans Nicolas Sarkozy le fouteur de feu, éradicateur de polices de proximité , provocateur par vocation et casseur de budgets associatifs est nouveau. Une fois n'est pas coutume et autant le dire, dans la pesanteur sécuritaire ambiante, cela ressemble à du courage. Que ce ne soit pas qu'une péripétie ponctuelle et verbale dans une campagne au couteau, cela reste à espérer."

Alors que le trio de tête du PS n'a d'autre souci, quelles que soient ses déclarations sur quelque sujet que ce soit, que de dire juste ce qu'il faut afin d'assurer sa sélection puis son élection aux scrutins à venir, Marcelle, lui, y voit du courage !

Le même courage sans doute qu'il lui a fallu pour garder le cul bien au chaud sur son fauteuil doré de Libé en fermant les yeux et en ouvrant le portefeuille aux assauts de Rothschild-pue-le-fric...

Lou brechtée...

mardi, 31 octobre 2006

Ne perdons pas de temps...

Les choses sont simples. Le gugusse à capuche qui a foutu le feu au bus de Marseille, on le chope, on le juge rapidos et on lui applique illico la peine de mort qui hélas n'existe plus.

Oui, mais si c'est un mineur ? Si c'est un mineur,plutôt que d'accuser le premier terril venu, on remontera la peine de mort jusque chez ses parents. Oui mais ses parents sont de pauvres immigrés analphabètes écrasés par la misère sociale et les suites ininterrompues de la colonisation et de la domination blanche...

Bon, eh bien, on remonte alors au bus de mon rêve d'hier, dans lequel on trouve à peu près tous les responsables médiatiques, politiques, artistiques et intellectuels ( tiens... ça me revient, y avait aussi michel onfray, gilles deleuze et fabrice bousteau dans le bus...) de la société de merde dans laquelle on macère depuis cinquante ans...

Va falloir dérouiller la guillotine ? Dérouillons, dérouillons... il en restera toujours quelque chose...

Lou lubrifiée...

lundi, 30 octobre 2006

I had a dream...

Drôle de rêve, cette nuit... Faudra que j'en parle à mon psy.

Y avait un bus, un bus citoyen qui sillonnait la France. Au volant, Robert Badinter. Sur les sièges, tous les anciens ministres de la ville, Dsk, Hollande et Ségolène, Mouloud Aounit, Dominique Voynet, Roland Castro, le Président du Syndicat de la magistrature, ils avaient tous des petits drapeaux tricolores à la main... y avait aussi olivier Duhamel avec un drapeau européen, Nicolas Demorand, Pierre Marcelle, Serge July et Tonton Rothschild, Serge Moatti, Fogiel, Ardisson, Ruquier, les Présidents du Snes et de la Fsu, Bhl avec Arielle, Pujadas, Pulvar, guy bedos, jamel debouzze, louis schweitzer... et plein d'autres que ma mémoire diurne a héla perdu dans la ouate du réveil... Et le bus arrivait dans les quartiers nord de Marseille, il me semble qu'il y avait quelques racailles encapuchonnées sur le bord du trottoir... et puis... et puis... c'est plus que de la brume dans mon rêve... comme une fumée... Je sais que c'était pas vraiment un cauchemar... Ah si, je me rapelle, y avait aussi mon psy, dans le bus...

Lou transportée...

dimanche, 29 octobre 2006

Garde tes voeux, Chichi...

L'Express du 26/10. Page 13 :"Chirac prépare déjà ses voeux". Extraits :"...Première préoccupation : le calendrier... Les conseillers de Chirac réfléchissent à la bonne date.... ils hésitent entre les samedis 13 et 20 janvier... Seconde préoccupation : le contenu des discours...etc..."

Voilà qui en dit plus long sur la République que toutes les analyses : la grande préoccupation du Président, fin octobre, c'est la date et la forme de ses voeux aux Français...!

 Bravo pour la spontanéité, la loyauté, la franchise, les "yeux dans les yeux"...etc... toutes qualités éminemment démocratiques que l'on met à cuire trois mois à l'avance dans les marmites républicaines.

Bravo pour cet électoralisme de merde qui fait que tous les actes de la vie politique sont faussés, truqués et qu'aucun "parler-vrai" n'est jamais possible au pays de Démos...

Bravo pour toute l'énergie que dix conseillers, vingt collaborateurs et dix sous-secrétaires mettent non au service du pays et du bien commun mais au sevice des tactiques minables et des misérables magouilles d'el senor Presidente...

Lou désavouée...

jeudi, 26 octobre 2006

Chenues peut-être, jolies ça m'étonnerait...

Eh bien voilà, c'est un scoop : Il arrive à Lou de lire l'Express. Autre scoop : Christophe Barbier lit Lou. En effet, qu'écrit le gominé le plus présent à l'émission "C dans l'air", dans l'Express du 26 octobre, p.5 ? Ceci qui mérite du caractère gras :

"Montrer la violence, c'est la provoquer, transformer les évènements de la rue en spectacle, c'est en exciter les intermittents... Il est un ennemi dont les médias doivent se méfier : eux-mêmes. La mise en spectacle de la violence commence quand ils confondent information et communication. Non au service d'une firme ou d'un parti - cette communication-là est vite décelée - mais au bénéfice de leur propre narcissisme. Parce qu'il s'agit souvent, dans ces images excessives, d'aller plus loin et plus vite que le confrère, qui est d'abord un concurrent. A la recherche frénétique du scoop et du live, le journaliste ne montre plus la réalité, mais sa seule performance. Alors, acteur et non plus "spectateur engagé", il se fait complice de ceux qu'il dénonce, coproducteur de ce qu'il filme, allumeur de coktails molotov".

 On ne saurait mieux dire. Merci à Christophe pour cette utile contribution.

Deux micro-merdes médiatiques qui ont pas dû lire l'édito du Barbier de Belleville, ou qui s'en tamponnent comme de leur premier casting, c'est les twin's sisters chenu et joly d'"Envoyé spécial", dignes sucesseuses de nahon et benyamin (deux autres fameux trous du cul du paf) qui programment ce soir un sujet sur les banlieues où la racaille va pouvoir s'admirer et s'exprimer à pleines caméras et à pleins micros. Et trois heures plus tard, ça sera quatre bus de mieux cramés à Aulnay-sous-bois tandis que joly et chenu iront s'allonger tranquillement sous la couette... Merci qui ? Merci France 2, merci Carolis, merci l'ump...

Lou gonflée...

mercredi, 25 octobre 2006

Zéro pointé...

Je lis dans Le Monde d'aujourd'hui que l'immense crapule karl zéro et double zéro, qui s'était fait lourder naguère de Canal +, revient par la fenêtre Aol pour y animer une émission politique.

Et le nain du "vrai journal" d'annoncer aussitôt la couleur :"Là au moins je suis pas obligé d'inviter Le Pen pour couvrir la présidentielle."

Et ce connard (que je me souviens avoir vu, un soir, dans un moment d'égarement, sur la chaîne catho KTO ! Les curés suceurs de médias c'est vraiment l'horreur absolue...), ce connard donc voudrait sans doute nous faire croire que s'il invite pas Le Pen, c'est par déontologie.

Allons, vieille karne,  ta seule déontologie c'est ton compte en banque et ton ego médiatique... Si t'invites pas le vieux loup breton, c'est juste parce que t'as les chocottes qu'il te harponne ferme et qu'il lâche pas le morceau...  Beuark...

Lou bretonne...

lundi, 23 octobre 2006

Plus c'est gros, plus ségo...

La Ségo, dans ses ultimes aventures pré-électorales, vient de proposer l'évaluation des politiques par des jurys de citoyens tirés au sort...

Carrément, est-ce que ça serait pas mieux de tirer au sort directement les politiques ? Ca pourrait jamais être pire que les immanquables séries de cons et de véreux qui sortent régulièrement des urnes...

Lou aléatoire...

dimanche, 22 octobre 2006

Vive l'art...

Commentez et illustrez en une phrase cette affirmation de Fernando Botero : "Quand l'art rentre dans la maison, la violence en sort"...

Commentaire illustré : "Quand Bertrand Cantat rentre dans la maison, Marie Trintignant en sort les pieds devant"...

Lou désartée...

samedi, 21 octobre 2006

Boum !

Alors qu'ils savent pertinemment qu'une des motivations des casseurs de banlieues (pas la seule, certes) pour faire flamber les cités, c'est de passer à la télé au 20h, les journaleux n'arrêtent pas depuis 15 jours de commémorer en boucle l'anniversaire des émeutes d'octobre et d'envoyer leurs équipes filmer les minables du 9-3 avant, pendant et après le bordel...

Un seul souhait : si ça doit repéter, que les journaleux prennent les premiers pavés dans leur gueule d'audimat...

Lou débouyguée...

jeudi, 19 octobre 2006

Frères humains...

Dans Le Monde d'aujourd'hui, un article au titre sympathique : "Des artistes invitent la prison dans la présidentielle." Où l'on voit, bien sûr, les éternels cultureux casse-couilles, signeurs impénitents de pétitions et philanthropes labelisés, se mobiliser cette fois-ci contre la surpopulation carcérale, que ces pauvres mignons taulards gentils, ils auraient pas chacun leurs 11 m² régementaires pour promener leur enfermement et que c'est donc un immense scandâââle...

Allons-y donc, dans un réflexe humanitaro-social dont la portée n'échappera à personne, de nos propositions :

-1- la meilleure façon d'éviter la surpopulation carcérale c'est de pas y entrer.

-2- les victimes des salopards emprisonnés (y a pas que des salopards, je sais, y a aussi quelques erreurs judiciaires et quelques pétages de plomb qui ont mal tourné...), ils bénéficient pasde 11 m², mais de 1,5 m² maximum, ce qui correspond à peu près aux mesures moyennes d'un cercueil en sapin de la maison roblot and co. Et ils y sont pour une perpète cette fois-ci définitive. Et en plus, ils ferment leur gueule. Et les parents ont du mal à exercer leur droit de visite.

-3-il est question, dans l'article mondain de "diverses alternatives à l'enfermement". En voici quelques-unes qui seraient sans doute assez efficaces : retour au travail forcé, aux marques et aux châtiments corporels... Je vois pas pourquoi la sensiblerie des XIX° et XX° siècles serait plus morale et plus performante que le réalisme populaire des XIV° et XV°.

Lou moyennâgeuse...

mercredi, 18 octobre 2006

Help !!

Et si on se faisait un petit débat sur cet article du Monde (16 oct), article de Marcella Iacub (cette argentine égérie du féminisme juridique qui se fit moucher joliment par yan Moix il y a peu sur le plateau de F-O Giesbert où elle était venu faire en loucedé la promo du bouquin à son jules !), un débat donc sur ce qu'elle dit de la prostitution qui me paraît finalement assez solide car elle y réfute avec une certaine pertinence, me semble-t-il, les divers arguments qu'une "morale du consentement" ne peut pas se permettre sur le sujet.

Et j'arrive pas (coup de fatigue, neurones surmenés, cécité passagère...?) à voir d'autre solution à la question posée que la conclusion de la Marcella :"Certes, il reste la solution de revenir, explicitement, à une morale de la vertu et des "bonnes moeurs". Mais, dans ce cas, si l'on ne veut pas être incohérent, il faudrait aligner l'ensemble de la révolution sexuelle sur une telle morale et dire aux gens l'usage de leurs organes sexuels qui plaît à l'Etat."

Mais revenir à une "morale de la vertu" ne peut se faire alors non pas au nom de l'Etat tout court (ce qui nous plonge dans le totalitarisme) mais d'un Etat soumis à la transcendance (ce qui nous plonge dans les Rois Très Chrétiens qui, en termes d'affaires sexuelles (même à titre, bien sûr, purement individuel !) en connaissaient un rayon...).

Suis-je claire ? Mon interrogation a-t-elle un sens... et une urgence ?

A moins de 10 contributions, je fais un flop...

Lou talons aiguilles...