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lundi, 08 mai 2006

Justice 1981...

Week-end ordinaire : Une fillette de 5 ans assassinée dans les Bouches-du-Rhône. Un gamin de quatre ans assassiné et violé dans la Nièvre... Robert Badinter, lui, se porte comme un charme. Merci.

Lou rageuse...

dimanche, 07 mai 2006

Grand jeu-concours du dimanche matin...

Ouvrez la Bible au hasard, vous y trouverez toujours la réponse à vos questions... Et si on essayait avec Maurras ...

C'est parti..."Mes idées politiques"... on feuillette.... attention... on tombe sur la page... 155... et ça donne (sous contrôle d'huissier !) ceci :

"Quand nous disons "politique d'abord", nous disons : la politique la première, la première dans l'ordre du temps, nullement dans l'ordre de la dignité. Autant dire que la route doit être prise avant que d'arriver à son point terminus ; la flèche et l'arc seront saisis avant de toucher la cible ; le moyen d'action précédera le centre de destination."

Et voilà le travail... Quel génie ce Maurras ! Un cadeau (lequel ?) à celui/celle qui fera le meilleur commentaire de ces phrases ou qui fera le meilleur lien avec l'actualité...

Lou aléatoire...

samedi, 06 mai 2006

Bobozonnet...

Des centaines de milliers de morts au Darfour, l'Irak à feu et à sang, la famine, la peste, le choléra, la grippe aviaire, le chikun, bref, l'ordinaire du monde comme il va, et ... et Nomdedieu de vabres recevant, toutes affaires cessantes, peter handke et bozonnet, bozonnet et peter handke... mille excuses, sorry... fallait-il y aller ou pas... Milosevic et le travail du deuil... la Serbie ou le théâtre du vieux-colombier... bref, tout juste l'ordinaire cultureux... tempête au fond d'une marmite... par le ptit bout de la lorgnette... chacun voit le partage de midi à sa porte... la culture ouverture sur l'universel, mon cul... ce qui compte, c'est bozonnet versus peter handke versus milosevic versus l'infiniment petit nombril intermittent de quatre artistes décadents, en deux mots comme en mille, salut antonin, l'ombilic des nains...

Indépendamment de tout ça, le plus joli quand même c'est le bozonnet suspendant, supprimant, interdisant la pièce handqueuse, mais surtout, surtout jurant ses grands dieux que jamais, grand jamais, il n'est, n'a été, ni ne sera, horreur absolue, affreux reniement, un censeur...

Bozonnet, un peu plus de couilles et un peu moins de gueule pour assumer ta censure et tes ciseaux, ça nous permettrait de considérer les artistes autrement que comme le néant qu'ils sont trop souvent...

Lou endeuillée...

vendredi, 05 mai 2006

Napalm pilot...

La lecture de Charlie-Hebdo réserve parfois (rarement, je vous l'accorde) de grands moments de bonheur. Ainsi, la page 7 de la dernière livraison (Charlie du 3 mai ) nous cause d'Elie Wiesel, l'incontournable mémorialiste de la shoah, pris la main dans le sac en train de faire de la pub pour une marque d'agenda électronique, "Palm pilot", avec une photo où l'on peut voir l'archange du devoir de mémoire tourner vers nous un regard lourd de souvenirs, les mains jointes pour Dieu sait quelle oraison, tandis qu'en noir sur fond blanc on peut lire :"Remember, Never Forget", et, en-dessous, quelques phrases que voici en version française :"-Qui se souviendra de déposer les chemises au pressing ? -Qui se souviendra d'aller chercher du lait à l'épicerie ? -Qui se souviendra d'apporter le rugelach à la Commission présidentielle pour la restitution des biens juifs d'Europe de l'Est ?"

Ainsi donc, après Auschwitz, selon Adorno, plus rien n'était possible : ni l'art, ni la pensée, ni la poésie, ni l'amour, ni la morale, ni la veille, ni le sommeil (et Brodski avait ajouté finement : mais à ce moment-là, le petit déjeuner non plus !)... L'on est donc heureux d'apprendre, grâce à l'irrécusable et désormais oxydable caution d' Elie Wiesel, qu'après Auschwitz la bassesse, la veulerie et la publicité ont encore de beaux jours devant elles... Bizness is bizness...

Lou nocturne...

jeudi, 04 mai 2006

Sermon du jeudi soir...

Ce qui est terrible dans la démocratie, c'est qu'aucun discours, aucune analyse, aucune prise de position ne peuvent être reçus innocemment. C'est que partout et toujours s'instille le soupçon de l'électoralisme, des dents longues, des regards torves, des places à prendre et des urnes à remplir. Impossibilité radicale d'un discours politique au sens noble du terme, sans double fond ni arrière-pensée, mais avec le seul souci du bien commun. Finalement, suprême et joli paradoxe, la démocratie est le système par excellence qui rend impossible tout comportement vraimen "citoyen".

Amen.

Lou bourdalouée...

mercredi, 03 mai 2006

Delors, de l'argent, de l'or, de l'argent...

La grosse Aubry, ce matin, chez le demorand de francecul, martine la joufflue, la rayeuse de parquet, miss delors (de l'or ?), fifille à papa, la bourgeoisie socialiste dans toute sa splendeur, 12 chalets, trois masures, quatre lofts, des comptes chez clearstream, trente tableaux de maître, mobilier in, moquette off pur mérinos, bref, la gauche caviar direct export de chez fauchon... et généreuse avec ça, à nous pleurer sur l'immigré, larmoyer sur le sans-papier, chialer sur le clando, toute bouffie d'idéologie de merde et de racolage électoral... et l'autre en plus, au mépris de tous les régimes, le Demeuré, de lui servir la soupe à la louche... c'est pas ça qui va l'aider à rentrer dans ses tailleur... Bon, quoi-t-elle a dit notre Martine chez les socialos ? Ceci : "on ne peut pas être de gauche et ne pas être dans ce combat [celui de l'immigration] d'une clarté absolument totale..." Déjà, la clarté absolument totale, ça doit faire un sacré flash..., t'aurais intérêt, fifille, à porter un masque à soudure... Mais au-delà, être dans la clarté, ma chérie, ça serait arrêter ton discours à la con qui te sert juste à ramasser le plus de voix possibles pour la course à l'échalotte, et ça serait surtout faire venir quatre sociologues, des vrais, pas les sociologues médiatiques qui trafiquent le réel pour mieux le faire rentrer dans le cadre ouateux de la pensée officielle, mais ceux qui se coltinent au réel pour lui faire dire la vérité du social.

Et on leur ferait analyser, sans racisme aucun, ma grande, rassure-toi, on leur ferait analyser, sur deux ou trois générations, l'influence de l'immigration sur : - la courbe de la délinquance - la baisse du niveau scolaire - l'état sanitaire du pays - le trou de la sécu - le trou des prestations sociales et des politiques de la ville- la courbe du chômage - la montée du communautarisme - le rôle de l'immigration dans les émeutes du mois de novembre... etc.. etc... Et après ça, martine, si t'es toujours demandeuse de plus d'immigration, c'est simple : tu ouvres grand la rue solférino, tu demandes à françois et jack de pousser un peu leur gros cul pour faire de la place, et tu leur sers, à tes potes "chez-eux-chez-nous" un méchoui géant toute l'année pour aller enfin au bout du bout du bout de ta générosité de papier... Et en plus, ça te permettrait peut-être de lâcher la Royal qui commence à nous les gonfler grave...

Lou tardive...

mardi, 02 mai 2006

L'horreur publicitaire...

Le Monde du 29 avril. Un article intitulé :"La pub s'incruste dans nos neurones", avec ce début qui, désormais n'est plus de la science-fiction mais notre quotidien dégénéré à moins de dix ans :

"A Paris, Marie passe devant une affiche de cinéma. Automatiquement la bande-annonce se télécharge sur son téléphone portable vidéo. L'adresse du cinéma le plus proche apparaît ainsi que l'horaire de la prochaine séance en version originale puisqu'elle est professeur d'anglais. Tentée, elle achète sa place en ligne pour une séance dans une heure. Une publicité pour une chaîne de restauration rapide toute proche s'affiche alors sur son écran. Si elle s'y rend immédiatement, une promotion sur sa formule préférée lui sera offerte. En chemin son oeil s'arrête sur un écran publicitaire électronique qui la "reconnaît". Une animation s'affiche : veut-elle participer à un jeu concours pour une crème revitalisante adaptée aux femmes de quarante ans, l'âge de Marie ? Elle est séduite, mais ça, la marque le sait déjà grâce à son étude de neuro-marketing. Résultat : elle reçoit dans la minute un bon d'achat sur son téléphone portable... etc... etc..."

Et l'article s'achève avec l'inutile, impuissante et lancinante question sans réponse : Que faire ?

Premièrement, quand on est Le Monde et qu'on se gave de publicité depuis cinquante ans, on ferait mieux de fermer sa gueule. Deuxièmement, on aurait intérêt par contre à ouvrir un essai de 1969 dans lequel on pouvait lire ceci :

"Les mass-média nous conditionnent, ils font de nous des esclaves, ils nous fabriquent des désirs, ils nous imposent des décors, ils nous transforment de force en clients ou en prosélytes, ils entonnent dans des millions et des millions de bouches l'eau fétide du grand fleuve "Vendre, vendre, vendre". Ils nous volent notre vie et notre âme, même quand ils feignent de respecter notre liberté. Ils sont, sous toutes leurs formes, l'agent le plus puissant de l'aliénation de l'homme contemporain... Toute forme de débarquement et d'intrusion dans les consciences doit donc être l'objet, premièrement d'une autorisation, quand on s'est assuré qu'elle n'a pas de caractère nocif, deuxièmement d'une redevance, car elle est l'utilisation d'un terrain. Car il n'est pas plus normal de se servir des consciences pour y déposer des oeufs que de la rue pour y garer sa voiture ou d'un champ pour y construire un hangar. C'est l'envers de la liberté d'expression... Autoriser la publicité, c'est en déterminer le tonnage, le débit et l'application afin de protéger le public contre lui-même. Le premier résultat à atteindre, c'est de diminuer puis de faire disparaître le caractère obsessionnel de la publicité, c'est à dire d'obtenir, contrairement à ce que rêvent tous les publicitaires, que le public soit libre de ne pas voir la publicité..."

Le seul problème pour Le Monde, c'est que ces lignes sont tirées de "Sparte et les Sudistes", un livre de Maurice Bardèche...

Lou spartiate...

 

lundi, 01 mai 2006

Enfin un premier mai unitaire...

Le discours du 1° mai que vous n'avez pas entendu...

"Que veulent-ils donc, au juste, les ouvriers ? Ils veulent d'abord s'évader de l'anonymat où ils ont été jusqu'ici trop souvent confinés. Ne pas vendre leur travail comme une marchandise, ne pas être traités comme des machines, mais comme des êtres vivant, pensant, souffrant, avoir avec leurs chefs des relations d'homme à homme... Ils veulent ensuite échapper à l'incertitude du lendemain, être protégés contre les aléas du chômage,trouver dans leur métier une sécurité ou, pour mieux dire, une propriété, avoir la possibilité d'y avancer jusqu'à la limite de leurs aptitudes. Ils veulent en outre  participer dans une mesure raisonnable au progrès de l'entreprise à laquelle ils sont associés, avoir une sauvegarde efficace contre les misères qui les guettent lorsque survient la maladie ou lorsqu'arrive la vieillesse, pouvoir élever leurs enfants et les mettre en état, selon leurs capacités, de gagner honorablement leur vie..."

Maréchal Pétain, Discours de Commentry, 1° mai 1941.

Lou enphilippée...

dimanche, 30 avril 2006

Guer III...

...et fin...

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Guerni II...

...suite...medium_pic2.4.jpg

Guernica... I

medium_pic.3.jpgEt voici la suite annoncée...... peut-être... Pour en savour plus, encore deux notes...

         Lou incertaine...

Marmeland...

Mon chroniqueur préféré, francis marmande, le roi du jazz graphique et de la corrida parlée, in The Monde du 26 avril, avec, pour une fois, un intitulé superbe : "Mais où est donc Guernica ?" Profitons du titre, car y a que ça de bon. Le reste est une indigeste salade sur le tableau de picasso que la ministresse espagnole de la culture n'a pas voulu prêter aux basques sous prétexte, à peu près, qu'il y avait pas de camion assez grand pour le transporter. Bon. Vu la valeur de la chose, c'eut été plus simple de le plier en douze et de le mettre dans le coffre de la première seat venue, mais, bon, on badine pas avec l'art, surtout l'art nul et officiel...

Là où le marmande est grandiose, c'est dans son approche de l'histoire digne du komintern des grands jours. Citation :"Le 26 avril, jour de marché, le village basque de Guernica est inondé de bombes incendiaires par des avions de la lutwaffe. Guernica, 7000 habitants, mythe de la liberté du peuple basque... dénombre 1654 morts et 889 blessés. ... Ni objectif militaire, ni cible intéressante, Guernica sert de pur laboratoire, de répétition générale, de terreur expérimentale des populations civiles, de mise au point des bombardements incendiaires de masse..." Fermez le ban.

Alors certes, on peut pas à la fois jouer de la contrebasse, chroniquer au Monde, fréquenter le petit opportun, taquiner la muleta, professer à l'université et en même temps se tenir informé sur les hauts et les bas de la mythologie guerniquéenne... Un petit rappel donc, (profitons de ce que le révisionnisme concernant la guerre d'Espagne n'est pas encore interdit...) pour que la marmelade soit, la prochaine fois, plus digeste. Rappel que j'espère lisible, et tiré de la revue "Enquête sur l'Histoire", n° 16, 1995, article de Philippe Conrad...

Dernière minute : Lou techniquement pas prête - stop - texte promis dans prochaine note - stop - aujourd'hui si possible - stop - mille excuses -stop -

Lou floue...

samedi, 29 avril 2006

Cloaca maxima...

Une fois n'est pas coutume : gloire à Scheidermann (encore qu'il faudrait peut-être s'interroger sur ses véritables motivations...) qui, seul ou presque de tous les médias, a signalé haut et fort (cf Libé de vendredi 28 avril et le site de Dantec : sur le ring) le bouquin de Jean Robin : "Ils ont tué la télé publique", bouquin qui, enfin, démolit Ardisson. Et à travers ardisson, tous ceux qu'il tient,  les beigbeder, les ruquier (et à travers ruquier la hyène puante miller) qui, sur le service public, avec notre pognon et la bénédiction des politiques, font et défont les carrières, les réputations, les valeurs et tirent quotidiennement ce qui peut demeurer de pas trop pourri dans les mentalités vers les égoûts de la médiacratie triomphante par le rire bien-pensant de leur médiocrité...

Il ne faut pas manquer (site wwwjournalisme-continu) l'ordure ardicon, pseudo-catho, pseudo-royco, en face de denisot sur canal + déclarer :"je place la littérature au-dessus de tout" au moment même où jean robin révèle 60 pages plagiées dans je sais plus lequel de ses bouquins de merde...

Plaçons définitivement ardisson au-dessous de tout...

Lou égoutière...

vendredi, 28 avril 2006

Maman Pascaud chez les bohèmes...

Inquiétant éditorial chez les téléramistes associés. La dernière parution (Télérama du 26 avril) laisse clairement entrevoir un important déficit de communication. En effet, pour se parler, à l'intérieur de l'entreprise, l'équipe de rédaction en est réduite ... au téléphone ! D'où le titre du dernier éditorial : "Allo, bobo"... (p. 7)

Une lueur d'espoir cependant : tous, paraît-il, se reconnaissent instantanément et tous, donc, illico, répondent...

Lou lipo...

jeudi, 27 avril 2006

Duco, ducon, duhamel...

Hier, mercredi 26 avril, aux Matins du demorand de francecul, la chroniquette ordinaire et envahissante de l'olivier duhamel, lequel, sentencieux et professoral, assène ses certitudes quotidiennes en matière d'immigration... Et le voilà qui, reprenant la formule que sarko vient de piquer à de villiers qui la déroba à Le Pen : "la France si tu l'aimes pas tu la quittes" (en anglais dans le texte : "love it or leave it"), le voilà donc qui ajoute à peu près, avec une fierté non dissimulée, ce corollaire qu'il juge évident :"Mais si tu l'aimes, alors tu peux, toi l'immigré, y rester à ta guise sans qu'on te mette cinquante bâtons dans les roues...".

Syllogisme pour syllogisme, on peut donc dire au Dudu, si je le suis bien :"Ta femme, si tu l'aimes pas, tu la quittes (même que ça lui fera du repos...), mais tous ceux qui l'aiment ont le droit de coucher avec elle (et là, ça va lui faire du travail !)..."

Si c'est ok, ducaramel, gros dilemme : ou tu changes fissa la literie, ou tu changes de syllogisme...

Lou allongée...

mercredi, 26 avril 2006

Sarcophage...

Tchernobyl, vingt ans déjà... Et chaque chaîne d'y aller de sa commémoration. C'est à celui qui annoncera le plus grand nombre de victimes, celle qui dénichera le plus vieux cancérisé, envoyé spécial au royaume de Thyroïdie, correspondant exceptionnel dans la république de Becquereland...
Les admirables mensonges d'Etat sont, bien sûr, redéployés en boucle à toutes fins utiles : médicales, sanitaires, politiciennes, financières et indemnisatrices...

Un scoop, quand même, dans toute ces salades : c'est pas Jean-Marie Le Pen qui a fait péter la Centrale, c'est pas lui non plus qui, tel Josué, a donné l'ordre au nuage radioactif de s'arrêter aux frontières... A l'époque, le Président de la République s'appelait François Mitterand, le Premier Ministre Jacques Chirac... Et la France vivait sous la Bande des Quatre...

Lou cinquième...

mardi, 25 avril 2006

Cours du caviar...

Fabius, Le Monde, mardi 25 avril, une tribune libre titrée :"Précarité : après les jeunes, les étrangers !"

Et le beau Laurent, à propos d'immigration, d'articuler en boucle "précarité et désordre", non pas pour essayer d'améliorer quoi que ce soit ni au destin de la France dont il a rien à braire, ni au sort des immigrés dont il se contrefout, mais simplement pour se positionner au côté de la Ségolette, du Jack lang de bois, de kouchner le somalien et autres bataves boutonnés... tout en croyant contrer sarko le kärcher sur ses propres plates-bandes...

Et en signature, Laurent l'Antiquaire d'indiquer : "ancien premier ministre, député de Seine-Maritime". A sa place, on écrirait seulement "Laurent Fabius, candidat en 2007", ça aurait l'avantage de faire court et direct, et ça dispenserait de lire la bafouille...

Et si on voudrait être dans la totale loyauté, on indiquerait en note le montant de ses revenus et de son patrimoine, ça ferait baisser le cours du caviar...

Lou des steppes...

lundi, 24 avril 2006

Quid novi ?

Quoi, ce soir, aux infos ? 500.000 euros de dégradations à la Sorbonne, et des petits cons qui squattent encore les lieux tandis que sarko étudie la courbe des sondages à ségolène... Des Turcs qui manifestent dans Lyon contre l'inauguration d'un monument au génocide arménien... le petit con bruno julliard, fils à papa et maman, en train d'applaudir le gros thibaut au congrès de la cgt... une millième commémoration de la shoah pour les sourds et les mal-entendants... rien que l'ordinaire d'une république qui se vautre dans le mémoriel par incapacité récurrente à régler le présent...

Cerise sur le gâteau : une entreprise de récupération de ferraille qui se fait braquer deux fois 40 tonnes de cuivre ! Mais jusqu'où ira l'audace des braqueurs ? Elle ira le plus loin possible tant que la solution républicaine consistera à augmenter les effectifs policiers plutôt qu'à rendre la justice et la pénitentiaire mille fois plus sévères... Mais ça, depuis tonton badinter de sinistre mémoire, c'est complètement hors de propos... Dommage !

Lou cerisée...

dimanche, 23 avril 2006

Anticolonialistes gloutons...

Quelques lignes de Gilbert Comte, dans un entretien avec Alain de Benoist, paru dans le dernier numéro d'Eléments (printemps 2006)... Quelques lignes bien venues pour remettre à l'endroit tant de déclarations débiles sur la colonisation :

"Les anticolonialistes de l'époque ne me semblent pas beaucoup plus respectables, ni leur interprétation de la crise des banlieues très pertinente. Tous, je dis bien tous, attribuaient les misères du Tiers-Monde à l'exploitation coloniale. Cette exploitation disparue, les peuples disposeraient des richesses locales pour financer une sorte d'aimable développement socialiste. Ils n'avaient prévu nulle part la transformation des mouvements anticolonialistes en oligarchies gloutonnes, policières, corrompues, auprès desquelles n'importe quel fonctionnaire colonial moyen était encore un modèle de vertu, comme simple produit d'une administration régulière. Au fond, et cela n'a jamais été dit, le grand échec des anticolonialistes, c'est la décolonisation..."

Lire ça, le jour même où le pitoyable jack lang anonne sa déclaration de candidature sur tf1 dans le corsage de claire chazal, c'est vachement roboratif... On irait presque jusqu'à abonner Dieudonné à Eléments, mais est-ce que le bougre sait seulement lire ?

Lou généreuse...

 

samedi, 22 avril 2006

Télérama le retour...

Huit jours sans Télérama... Ca commençait à faire long. Nous y revoilà. Editorial du 19 avril, p. 7. Titre : "La loi en danger." Contenu : Madame l'éditorialiste se lamente, peuchère, sur la loi bafouée chez nous par la mascarade du cpe, dégradée par le 49.3, remise en question par une promulgation rocambolesque suivie d'une non application abracadabrantesque... etc...

Ce genre de complainte légaliste poussée par Mme Télérama a quelque chose, comment dire, de croquignolesque. Ainsi donc, les téléramistes associés qui n'hésitent pas à publier régulièrement de grosses "une" laudatrices à la plus grande gloire des 343 salopes qui se déclarèrent avorteuses et avortées au mépris de la loi alors en vigueur, ou des 121 porteurs de valises du fln traîtres à la loi de leur pays en guerre, s'effraient soudainement de l'"affaiblissement de la loi" et de l'"édifice institutionnel ainsi fragilisé"...

Quand donc ces cons-là qui n'arrêtent pas de promouvoir, le cul calé dans leurs fauteuils de cuir, le rebelle et l'insoumis, quand donc ces cons-là feront-ils preuve, sinon d'intelligence (à l'impossible nul n'est tenu), au moins d'un minimum de cohérence...?

Lou bafoueuse...

vendredi, 21 avril 2006

Du vent dans les mitres...

Ca souffle du côté des soutanes... Et du vent bien-pensant, consensuel, gnangnan généreux de gauche... bref, on verrait jack lang bientôt une mitre sur sa tronche vérolée que ça nous étonnerait guère...

Décidément, toujours aussi nuls nos évêques conciliaires, à confondre morale privée et responsabilité politique. S'ils veulent accueillir toute la misère du monde sur la moquette de leurs palais épiscopaux, qu'ils se gênent pas. Avec les milliards de commissions bureaucratiques qu'ils ont créées depuis quarante ans, ils doivent pouvoir loger au moins deux cent mille immigrés par diocèse. Si, accessoirement, ils veulent nous parler du bon Dieu et de la sainte Trinité, qu'ils y aillent volontiers. S'ils veulent nous inciter à la charité, qu'ils nous récitent du saint Paul et des cymbales retentissantes. Par contre, en matière de politique française, la crosse, la mitre et l'anneau leur donnent tout juste le droit, à ces évêques pour la plupart laïcistes 1905, de fermer leur gueule... Crossons les mitrés !

Lou arouetisée (momentanément)...

jeudi, 20 avril 2006

Ave, Cesare, carabinieri te salutant !

Juste un mot : a-t-on le droit de penser que si le ou les directeurs de chez grasset, et bhl l'entarté, et fred vargas la madone nulle des polars, goûtaient, ne serait-ce qu'un peu, aux doux pruneaux des P 38, ça leur irait plutôt bien ?

Publier et préfacer et commenter élogieusement le bouquin d'un terroriste assassin, ça mérite guère mieux...

Quant au cesare battisti soi-même, ce pseudo-martyre évadé avec toutes les complicités d'Etat, qui passe des brigades rouges à grasset, on le préférait en terroriste dur plutôt qu'en merde molle médiatique adoubée par un dandy plein de blé... Beuark...

Lou carabinée...

mercredi, 19 avril 2006

Compassion boboïde...

Francecul, aujourd'hui, aux Matins du gros demorand, 8 h 40 : l'ubiquitaire olivier duhamel qui nous déroule sa 500 millième chronique et fait pleurer les chaumières sur le sort d'une jeune africaine d'un lycée du sud de la France, laquelle, en séjour irrégulier, va passer son bac professionnel puis sera expulsée en vertu des lois françaises. Et, bien sûr, le duhamel, de relayer la ligue des droits de l'homme et autres merdes du même acabit comme edgar morin, jack lang... etc... lesquels, imbibés de bonne conscience jusqu'à la gueule et rotant leur générosité boboesque et médiatique entre deux verres de chivas dans les rencontres branchées, affirment, dans une posture d'un courage inouï, qu'ils logeront, abriteront, nourriront, protègeront toutes les pauvres lolitas bachelières ou bachelables menacées de telles iniques expulsions.

Ceci, c'est la gauche bien ordinaire, avec sa compassion en sautoir et sa pitié en écharpe.

La droite, c'est cela : un gouvernement de merde qui accepte depuis des années que des chroniqueurs payés avec notre pognon (combien il touche au fait le duhamel pour nous prêcher la bonne parole chaque jour que Dieu fait ?) lancent quotidiennement des appels à l'illégalité.

Les dames patronesses de jadis n'étaient que des vieilles rombières confites en dévotion et en mondanités, mais au moins, quand elles secouraient leurs pauvres, c'était avec leur pognon. Proposition subsidiaire : et si on suggérait à toutes les chialeuses de gauche d'accepter de garder les demoiselles guinéennes bachelières dans notre beau pays sous réserve qu'elles vivront à leurs crochets jusqu'à la fin de leurs jours... Chiche, duhamel, tu le sors ton fric du frigo suisse ? D'accord edgar, tu la casses la tirelire ? Et toi, jack Lang, tu en prends combien dans ta propriété du Luberon ?

Lou rdée...

mardi, 18 avril 2006

Pan sur le bec de la bécasse...

Réjouissante tribune dans le Monde (ce mardi 18 avril), par cinq grosses pointures (dont l'altissime Bruno Etienne que je tiens pour l'un de nos meilleurs sociologues et connaisseurs du monde musulman), pour remettre à sa place de petite merdeuse plumitive et d'essayiste de mes deux la caroline fourest, pigiste à ses heures à Charlie, qui a publié il y a quelques mois "La Tentation obscurantiste", ouvrage d'une affligeante nullité et d'un sectarisme accablant, écrit, comme dit la bande des cinq, par une de ces "philosophes autoproclamées plus promptes à flatter les ventres pleins de préjugés qu'à nourrir les cerveaux".

Et bien sûr, comme un malheur n'arrive jamais seul, c'est à ce bouquin archinul que l'Assemblée nationale a décerné son prix 2006 du livre politique ! C'est pas ça qui va me réconcilier avec le parlementarisme et les 500 aboyeurs endormis et claqueurs rémunérés de pupitres qui sont censés nous représenter...

Question subsidiaire : philippe val, rédacteur en chef de Charlie-hebdo, va-t-il couvrir de son aile la petite grue graphomane ou va-t-il se ranger du côté de la haute intelligence dont il se revendique bourdieusement ?

Lou rassasiée

lundi, 17 avril 2006

Intimior intimo meo...

Deux jours sans télé, sans radio, sans journaux. Et voilà : plus rien à dire ! Sinon, pour répondre à de récurrentes questions, que ma lecture frénétique de Télélibéramalemondecharlie et mon écoute addictive de Francecul ne seraient peut-être finalement rien autre que le besoin d'alimenter mon intime machine misanthropique...?

Hou la la, Lou, va falloir arrêter l'introspection...

[et en plus, j'ai deux tonnes de commentaires en retard...]

Lou augustinée...

dimanche, 16 avril 2006

Feu de fanes...

"Sur ce pays qui semblait fait de masses brunes, couleur de terre, couleur de choses mortes, couleur de novembre, ne brillait plus que la petite graine de ce feu de fanes, au coin d'un champ. Mais cette lueur dans la campagne témoignait du labourage et de l'espérance. Au haut de la montée s'ouvrait le découvert : malgré la nuit, et la confusion mouvante des nuages, on sentait de ce côté s'élargir tout l'espace. Reviendrait le matin, reviendrait le temps de Pâques."

Henri Pourrat, Vent de mars.

Lou auvergnée...

samedi, 15 avril 2006

Samedi saint...

"Jésus avait été remis à sa mère Marie. Il va être remis à notre mère la terre. Car la mort veut cela, qu'on soit enseveli.

Un jour tu disparaîtras de la surface du monde pour n'être plus qu'en pays souterrain. De ce qui est toi, tout rentrera dans l'épaisseur de ce sol sur lequel marchent les vivants. Avec toutes leurs histoires, les siècles tomberont, comme les feuilles du bois, et ils iront en terre, tourneront en terreau

Tu seras mis au tombeau. Tu t'y déferas vite, oublié même de tes enfants. Les pères qui t'ont fait, t'es-tu souvenu d'eux ? Sera-t-il si mal que ceux qui te suivent aient pour toi l'ingratitude que tu as pour ceux qui t'ont précédé ? Etre condamné, pour finir, à l'ingratitude originelle, c'est être marqué à la ressemblance de Dieu, c'est sur nos petitesses le sceau de la grandeur..."

Henri Pourrat, La bienheureuse passion du Christ.

Lou souterraine...

vendredi, 14 avril 2006

Message personnel...

"Nico, si tu envoies pas vite fait la Légion pour nettoyer les facs encore bloquées et si tu places pas bruno julliard en apprentissage pour deux ans chez Lidl, je me tire, et cette fois-ci je reviendrai pas. Et tu finiras ta vie avec roselyne bachelot..." Signé : Cécilia.

Lou impatiente...

jeudi, 13 avril 2006

Normalien ou normalisé ?

Libé, toujours Libé, mercredi 12 avril, et un normalien, mehdi ouraoui, qui veut "rénover la méritocratie"...

Pour ce faire, donc :

-1/ Les grands principes :"L'éducation est la première protection sociale, et la plus efficace, contre le chômage des jeunes et les inégalités...  remède efficace, bien que déjà ancien, contre les peurs nées du chômage et des inégalités : l'école républicaine." Commentaire : Si l'éducation et l'école républicaine étaient des remèdes efficaces contre le chômage, ça se saurait. Sauf erreur, l'école est laïque, gratuite et obligatoire depuis le vieux jules ferry, ce qui ne nous rajeunit pas, et l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans depuis au moins quarante ans et pourtant le chômage des jeunes s'est jamais aussi bien porté qu'aujourd'hui ! Voilà donc le genre d'affirmations que l'on entend en boucle dans toutes les bouches autorisées et qui n'est qu'une immense connerie. le chômage ne se règlera pas par l'école mais par la croissance (même si je serais plutôt favorable à une décroissance...) ou le luddisme (briser les machines) ou la ... suppression des allocs chômages qui inciteraient les gens à bosser plutôt qu'à refuser cinquante boulots pour des raisons qui souvent n'en sont pas...

-2/ Le constat sans les causes : le gentil mehdi nous explique avec plein de chiffres que 9% de nos concitoyens sont illettrés, que 20% d'une génération sort chaque année de l'école sans diplôme...etc... mais pas une seconde il ne s'interroge sur les causes. Pourquoi ? Parce qu'il lui faudrait parler des aberrations du collège unique, de la démission des parents et des enseignants, de la perte des valeurs et de l'immigration... Et tout cela, c'est clair, est tabou de chez tabou...

-3/ Les solutions sans les moyens. Qu'à cela ne tienne, même si mehdi normalien ignore les causes, il ouvre quand même sa gueule sur les solutions. Les voici tout droit sorties de sa musette : "réduire à 15 le nombre d'élèves par classe... création d'un service public de soutien scolaire... allocation autonomie jeunesse... créationde coupons culture et loisirs..." Rien que ça. Et pas un mot, pas un seul petit mot sur le financement de tout ce beau programme. Allons, allons, le président de Périclès (c'est l'un de ses titres) ne saurait s'abaisser à des broutilles d'intendance...

Encore un qu'il faudra envoyer bientôt dans les rizières...

Lou rizzotée...

mercredi, 12 avril 2006

En attendant bobo...

J'aime pas les anniversaires à répétition, les 50 ans de la naissance de, les 25 ans de sa mort, 30 ans de sa première dent, il aurait eu 100 ans... etc... simple machine commerciale de journaleux en mal de commémorations et de papiers tout faits... Cette semaine, c'est Télérama qui s'y colle. Beckett aurait cent ans.

J'aime bien Beckett. Chacun son truc, moi c'est le grand Irlandais sec, regard fixe en noir et blanc et théâtre minimal... rien à faire... rien à faire...

Par contre, j'aime pas Télérama. C'est quoi Beckett pour eux (Télérama du 12 avril) ? -"Prix Nobel de littérature en 1969, Samuel Beckett aura révolutionné la littérature comme la dramaturgie. Subversif sur le fond et la forme, il porte sur l'absurdité de la condition humaine un regard dérangeant, soulevant des interrogations tout en se gardant d'imposer la moindre réponse."

Analyse de texte : "révolutionnaire, subversif, dérangeant", voilà les trois sésames de la critique littéraire aujourd'hui. Tu y ajoutes "rebelle, insoumis, réfractaire" et les bobos se pâment, "indomptable et révolté" et c'est le spasme orgastique...

Le must du must, pour ces messieurs-dames, c'est d'ajouter in fine :"soulevant des interrogations tout en se gardant d'imposer la moindre réponse." Ces connards de journaleux qui arrêtent pas de nous formater le bulbe en nous imposant leurs clichés, leurs à priori, leurs préjugés et leurs réponses toute faites, voilà ce qu'ils disent lorsqu'ils veulent se la jouer in the wind. Qu'est-ce qu'on dirait d'un maçon qui soulèverait une brique et qui la poserait jamais ? Ou que c'est un con ou qu'il va pas tarder à se payer une hernie discale. C'est quand l'hernie discale radicale et définitive de la main droite des critiques à la con de Télérama ?

Lou minimale...