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mercredi, 26 avril 2006

Sarcophage...

Tchernobyl, vingt ans déjà... Et chaque chaîne d'y aller de sa commémoration. C'est à celui qui annoncera le plus grand nombre de victimes, celle qui dénichera le plus vieux cancérisé, envoyé spécial au royaume de Thyroïdie, correspondant exceptionnel dans la république de Becquereland...
Les admirables mensonges d'Etat sont, bien sûr, redéployés en boucle à toutes fins utiles : médicales, sanitaires, politiciennes, financières et indemnisatrices...

Un scoop, quand même, dans toute ces salades : c'est pas Jean-Marie Le Pen qui a fait péter la Centrale, c'est pas lui non plus qui, tel Josué, a donné l'ordre au nuage radioactif de s'arrêter aux frontières... A l'époque, le Président de la République s'appelait François Mitterand, le Premier Ministre Jacques Chirac... Et la France vivait sous la Bande des Quatre...

Lou cinquième...

mardi, 25 avril 2006

Cours du caviar...

Fabius, Le Monde, mardi 25 avril, une tribune libre titrée :"Précarité : après les jeunes, les étrangers !"

Et le beau Laurent, à propos d'immigration, d'articuler en boucle "précarité et désordre", non pas pour essayer d'améliorer quoi que ce soit ni au destin de la France dont il a rien à braire, ni au sort des immigrés dont il se contrefout, mais simplement pour se positionner au côté de la Ségolette, du Jack lang de bois, de kouchner le somalien et autres bataves boutonnés... tout en croyant contrer sarko le kärcher sur ses propres plates-bandes...

Et en signature, Laurent l'Antiquaire d'indiquer : "ancien premier ministre, député de Seine-Maritime". A sa place, on écrirait seulement "Laurent Fabius, candidat en 2007", ça aurait l'avantage de faire court et direct, et ça dispenserait de lire la bafouille...

Et si on voudrait être dans la totale loyauté, on indiquerait en note le montant de ses revenus et de son patrimoine, ça ferait baisser le cours du caviar...

Lou des steppes...

lundi, 24 avril 2006

Quid novi ?

Quoi, ce soir, aux infos ? 500.000 euros de dégradations à la Sorbonne, et des petits cons qui squattent encore les lieux tandis que sarko étudie la courbe des sondages à ségolène... Des Turcs qui manifestent dans Lyon contre l'inauguration d'un monument au génocide arménien... le petit con bruno julliard, fils à papa et maman, en train d'applaudir le gros thibaut au congrès de la cgt... une millième commémoration de la shoah pour les sourds et les mal-entendants... rien que l'ordinaire d'une république qui se vautre dans le mémoriel par incapacité récurrente à régler le présent...

Cerise sur le gâteau : une entreprise de récupération de ferraille qui se fait braquer deux fois 40 tonnes de cuivre ! Mais jusqu'où ira l'audace des braqueurs ? Elle ira le plus loin possible tant que la solution républicaine consistera à augmenter les effectifs policiers plutôt qu'à rendre la justice et la pénitentiaire mille fois plus sévères... Mais ça, depuis tonton badinter de sinistre mémoire, c'est complètement hors de propos... Dommage !

Lou cerisée...

dimanche, 23 avril 2006

Anticolonialistes gloutons...

Quelques lignes de Gilbert Comte, dans un entretien avec Alain de Benoist, paru dans le dernier numéro d'Eléments (printemps 2006)... Quelques lignes bien venues pour remettre à l'endroit tant de déclarations débiles sur la colonisation :

"Les anticolonialistes de l'époque ne me semblent pas beaucoup plus respectables, ni leur interprétation de la crise des banlieues très pertinente. Tous, je dis bien tous, attribuaient les misères du Tiers-Monde à l'exploitation coloniale. Cette exploitation disparue, les peuples disposeraient des richesses locales pour financer une sorte d'aimable développement socialiste. Ils n'avaient prévu nulle part la transformation des mouvements anticolonialistes en oligarchies gloutonnes, policières, corrompues, auprès desquelles n'importe quel fonctionnaire colonial moyen était encore un modèle de vertu, comme simple produit d'une administration régulière. Au fond, et cela n'a jamais été dit, le grand échec des anticolonialistes, c'est la décolonisation..."

Lire ça, le jour même où le pitoyable jack lang anonne sa déclaration de candidature sur tf1 dans le corsage de claire chazal, c'est vachement roboratif... On irait presque jusqu'à abonner Dieudonné à Eléments, mais est-ce que le bougre sait seulement lire ?

Lou généreuse...

 

samedi, 22 avril 2006

Télérama le retour...

Huit jours sans Télérama... Ca commençait à faire long. Nous y revoilà. Editorial du 19 avril, p. 7. Titre : "La loi en danger." Contenu : Madame l'éditorialiste se lamente, peuchère, sur la loi bafouée chez nous par la mascarade du cpe, dégradée par le 49.3, remise en question par une promulgation rocambolesque suivie d'une non application abracadabrantesque... etc...

Ce genre de complainte légaliste poussée par Mme Télérama a quelque chose, comment dire, de croquignolesque. Ainsi donc, les téléramistes associés qui n'hésitent pas à publier régulièrement de grosses "une" laudatrices à la plus grande gloire des 343 salopes qui se déclarèrent avorteuses et avortées au mépris de la loi alors en vigueur, ou des 121 porteurs de valises du fln traîtres à la loi de leur pays en guerre, s'effraient soudainement de l'"affaiblissement de la loi" et de l'"édifice institutionnel ainsi fragilisé"...

Quand donc ces cons-là qui n'arrêtent pas de promouvoir, le cul calé dans leurs fauteuils de cuir, le rebelle et l'insoumis, quand donc ces cons-là feront-ils preuve, sinon d'intelligence (à l'impossible nul n'est tenu), au moins d'un minimum de cohérence...?

Lou bafoueuse...

vendredi, 21 avril 2006

Du vent dans les mitres...

Ca souffle du côté des soutanes... Et du vent bien-pensant, consensuel, gnangnan généreux de gauche... bref, on verrait jack lang bientôt une mitre sur sa tronche vérolée que ça nous étonnerait guère...

Décidément, toujours aussi nuls nos évêques conciliaires, à confondre morale privée et responsabilité politique. S'ils veulent accueillir toute la misère du monde sur la moquette de leurs palais épiscopaux, qu'ils se gênent pas. Avec les milliards de commissions bureaucratiques qu'ils ont créées depuis quarante ans, ils doivent pouvoir loger au moins deux cent mille immigrés par diocèse. Si, accessoirement, ils veulent nous parler du bon Dieu et de la sainte Trinité, qu'ils y aillent volontiers. S'ils veulent nous inciter à la charité, qu'ils nous récitent du saint Paul et des cymbales retentissantes. Par contre, en matière de politique française, la crosse, la mitre et l'anneau leur donnent tout juste le droit, à ces évêques pour la plupart laïcistes 1905, de fermer leur gueule... Crossons les mitrés !

Lou arouetisée (momentanément)...

jeudi, 20 avril 2006

Ave, Cesare, carabinieri te salutant !

Juste un mot : a-t-on le droit de penser que si le ou les directeurs de chez grasset, et bhl l'entarté, et fred vargas la madone nulle des polars, goûtaient, ne serait-ce qu'un peu, aux doux pruneaux des P 38, ça leur irait plutôt bien ?

Publier et préfacer et commenter élogieusement le bouquin d'un terroriste assassin, ça mérite guère mieux...

Quant au cesare battisti soi-même, ce pseudo-martyre évadé avec toutes les complicités d'Etat, qui passe des brigades rouges à grasset, on le préférait en terroriste dur plutôt qu'en merde molle médiatique adoubée par un dandy plein de blé... Beuark...

Lou carabinée...

mercredi, 19 avril 2006

Compassion boboïde...

Francecul, aujourd'hui, aux Matins du gros demorand, 8 h 40 : l'ubiquitaire olivier duhamel qui nous déroule sa 500 millième chronique et fait pleurer les chaumières sur le sort d'une jeune africaine d'un lycée du sud de la France, laquelle, en séjour irrégulier, va passer son bac professionnel puis sera expulsée en vertu des lois françaises. Et, bien sûr, le duhamel, de relayer la ligue des droits de l'homme et autres merdes du même acabit comme edgar morin, jack lang... etc... lesquels, imbibés de bonne conscience jusqu'à la gueule et rotant leur générosité boboesque et médiatique entre deux verres de chivas dans les rencontres branchées, affirment, dans une posture d'un courage inouï, qu'ils logeront, abriteront, nourriront, protègeront toutes les pauvres lolitas bachelières ou bachelables menacées de telles iniques expulsions.

Ceci, c'est la gauche bien ordinaire, avec sa compassion en sautoir et sa pitié en écharpe.

La droite, c'est cela : un gouvernement de merde qui accepte depuis des années que des chroniqueurs payés avec notre pognon (combien il touche au fait le duhamel pour nous prêcher la bonne parole chaque jour que Dieu fait ?) lancent quotidiennement des appels à l'illégalité.

Les dames patronesses de jadis n'étaient que des vieilles rombières confites en dévotion et en mondanités, mais au moins, quand elles secouraient leurs pauvres, c'était avec leur pognon. Proposition subsidiaire : et si on suggérait à toutes les chialeuses de gauche d'accepter de garder les demoiselles guinéennes bachelières dans notre beau pays sous réserve qu'elles vivront à leurs crochets jusqu'à la fin de leurs jours... Chiche, duhamel, tu le sors ton fric du frigo suisse ? D'accord edgar, tu la casses la tirelire ? Et toi, jack Lang, tu en prends combien dans ta propriété du Luberon ?

Lou rdée...

mardi, 18 avril 2006

Pan sur le bec de la bécasse...

Réjouissante tribune dans le Monde (ce mardi 18 avril), par cinq grosses pointures (dont l'altissime Bruno Etienne que je tiens pour l'un de nos meilleurs sociologues et connaisseurs du monde musulman), pour remettre à sa place de petite merdeuse plumitive et d'essayiste de mes deux la caroline fourest, pigiste à ses heures à Charlie, qui a publié il y a quelques mois "La Tentation obscurantiste", ouvrage d'une affligeante nullité et d'un sectarisme accablant, écrit, comme dit la bande des cinq, par une de ces "philosophes autoproclamées plus promptes à flatter les ventres pleins de préjugés qu'à nourrir les cerveaux".

Et bien sûr, comme un malheur n'arrive jamais seul, c'est à ce bouquin archinul que l'Assemblée nationale a décerné son prix 2006 du livre politique ! C'est pas ça qui va me réconcilier avec le parlementarisme et les 500 aboyeurs endormis et claqueurs rémunérés de pupitres qui sont censés nous représenter...

Question subsidiaire : philippe val, rédacteur en chef de Charlie-hebdo, va-t-il couvrir de son aile la petite grue graphomane ou va-t-il se ranger du côté de la haute intelligence dont il se revendique bourdieusement ?

Lou rassasiée

lundi, 17 avril 2006

Intimior intimo meo...

Deux jours sans télé, sans radio, sans journaux. Et voilà : plus rien à dire ! Sinon, pour répondre à de récurrentes questions, que ma lecture frénétique de Télélibéramalemondecharlie et mon écoute addictive de Francecul ne seraient peut-être finalement rien autre que le besoin d'alimenter mon intime machine misanthropique...?

Hou la la, Lou, va falloir arrêter l'introspection...

[et en plus, j'ai deux tonnes de commentaires en retard...]

Lou augustinée...

dimanche, 16 avril 2006

Feu de fanes...

"Sur ce pays qui semblait fait de masses brunes, couleur de terre, couleur de choses mortes, couleur de novembre, ne brillait plus que la petite graine de ce feu de fanes, au coin d'un champ. Mais cette lueur dans la campagne témoignait du labourage et de l'espérance. Au haut de la montée s'ouvrait le découvert : malgré la nuit, et la confusion mouvante des nuages, on sentait de ce côté s'élargir tout l'espace. Reviendrait le matin, reviendrait le temps de Pâques."

Henri Pourrat, Vent de mars.

Lou auvergnée...

samedi, 15 avril 2006

Samedi saint...

"Jésus avait été remis à sa mère Marie. Il va être remis à notre mère la terre. Car la mort veut cela, qu'on soit enseveli.

Un jour tu disparaîtras de la surface du monde pour n'être plus qu'en pays souterrain. De ce qui est toi, tout rentrera dans l'épaisseur de ce sol sur lequel marchent les vivants. Avec toutes leurs histoires, les siècles tomberont, comme les feuilles du bois, et ils iront en terre, tourneront en terreau

Tu seras mis au tombeau. Tu t'y déferas vite, oublié même de tes enfants. Les pères qui t'ont fait, t'es-tu souvenu d'eux ? Sera-t-il si mal que ceux qui te suivent aient pour toi l'ingratitude que tu as pour ceux qui t'ont précédé ? Etre condamné, pour finir, à l'ingratitude originelle, c'est être marqué à la ressemblance de Dieu, c'est sur nos petitesses le sceau de la grandeur..."

Henri Pourrat, La bienheureuse passion du Christ.

Lou souterraine...

vendredi, 14 avril 2006

Message personnel...

"Nico, si tu envoies pas vite fait la Légion pour nettoyer les facs encore bloquées et si tu places pas bruno julliard en apprentissage pour deux ans chez Lidl, je me tire, et cette fois-ci je reviendrai pas. Et tu finiras ta vie avec roselyne bachelot..." Signé : Cécilia.

Lou impatiente...

jeudi, 13 avril 2006

Normalien ou normalisé ?

Libé, toujours Libé, mercredi 12 avril, et un normalien, mehdi ouraoui, qui veut "rénover la méritocratie"...

Pour ce faire, donc :

-1/ Les grands principes :"L'éducation est la première protection sociale, et la plus efficace, contre le chômage des jeunes et les inégalités...  remède efficace, bien que déjà ancien, contre les peurs nées du chômage et des inégalités : l'école républicaine." Commentaire : Si l'éducation et l'école républicaine étaient des remèdes efficaces contre le chômage, ça se saurait. Sauf erreur, l'école est laïque, gratuite et obligatoire depuis le vieux jules ferry, ce qui ne nous rajeunit pas, et l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans depuis au moins quarante ans et pourtant le chômage des jeunes s'est jamais aussi bien porté qu'aujourd'hui ! Voilà donc le genre d'affirmations que l'on entend en boucle dans toutes les bouches autorisées et qui n'est qu'une immense connerie. le chômage ne se règlera pas par l'école mais par la croissance (même si je serais plutôt favorable à une décroissance...) ou le luddisme (briser les machines) ou la ... suppression des allocs chômages qui inciteraient les gens à bosser plutôt qu'à refuser cinquante boulots pour des raisons qui souvent n'en sont pas...

-2/ Le constat sans les causes : le gentil mehdi nous explique avec plein de chiffres que 9% de nos concitoyens sont illettrés, que 20% d'une génération sort chaque année de l'école sans diplôme...etc... mais pas une seconde il ne s'interroge sur les causes. Pourquoi ? Parce qu'il lui faudrait parler des aberrations du collège unique, de la démission des parents et des enseignants, de la perte des valeurs et de l'immigration... Et tout cela, c'est clair, est tabou de chez tabou...

-3/ Les solutions sans les moyens. Qu'à cela ne tienne, même si mehdi normalien ignore les causes, il ouvre quand même sa gueule sur les solutions. Les voici tout droit sorties de sa musette : "réduire à 15 le nombre d'élèves par classe... création d'un service public de soutien scolaire... allocation autonomie jeunesse... créationde coupons culture et loisirs..." Rien que ça. Et pas un mot, pas un seul petit mot sur le financement de tout ce beau programme. Allons, allons, le président de Périclès (c'est l'un de ses titres) ne saurait s'abaisser à des broutilles d'intendance...

Encore un qu'il faudra envoyer bientôt dans les rizières...

Lou rizzotée...

mercredi, 12 avril 2006

En attendant bobo...

J'aime pas les anniversaires à répétition, les 50 ans de la naissance de, les 25 ans de sa mort, 30 ans de sa première dent, il aurait eu 100 ans... etc... simple machine commerciale de journaleux en mal de commémorations et de papiers tout faits... Cette semaine, c'est Télérama qui s'y colle. Beckett aurait cent ans.

J'aime bien Beckett. Chacun son truc, moi c'est le grand Irlandais sec, regard fixe en noir et blanc et théâtre minimal... rien à faire... rien à faire...

Par contre, j'aime pas Télérama. C'est quoi Beckett pour eux (Télérama du 12 avril) ? -"Prix Nobel de littérature en 1969, Samuel Beckett aura révolutionné la littérature comme la dramaturgie. Subversif sur le fond et la forme, il porte sur l'absurdité de la condition humaine un regard dérangeant, soulevant des interrogations tout en se gardant d'imposer la moindre réponse."

Analyse de texte : "révolutionnaire, subversif, dérangeant", voilà les trois sésames de la critique littéraire aujourd'hui. Tu y ajoutes "rebelle, insoumis, réfractaire" et les bobos se pâment, "indomptable et révolté" et c'est le spasme orgastique...

Le must du must, pour ces messieurs-dames, c'est d'ajouter in fine :"soulevant des interrogations tout en se gardant d'imposer la moindre réponse." Ces connards de journaleux qui arrêtent pas de nous formater le bulbe en nous imposant leurs clichés, leurs à priori, leurs préjugés et leurs réponses toute faites, voilà ce qu'ils disent lorsqu'ils veulent se la jouer in the wind. Qu'est-ce qu'on dirait d'un maçon qui soulèverait une brique et qui la poserait jamais ? Ou que c'est un con ou qu'il va pas tarder à se payer une hernie discale. C'est quand l'hernie discale radicale et définitive de la main droite des critiques à la con de Télérama ?

Lou minimale...

mardi, 11 avril 2006

Les femmes aussi... hélas !

Libé, lundi 10 avril, un papier de l'"écrivaine" (si vaine, si vaine...) marie darrieussecq, intitulé "Les femmes ça crée aussi", à propos, pour le dire vite, des arts et des femmes. Peu importe. On se contentera de la première phrase ("Venue de la littérature, je découvre le monde de l'art...") en lui souhaitant de retrouver vite le tricot et le point de croix.

Pour donner un aperçu de la littérature et de l'art de la donzelle, voici, retrouvé dans quelque archive et paru dans Beaux-Arts magazine d'octobre 2005, ceci que je vais me contenter de décrire : il s'agit d'une photo d'un quelconque con retravaillée par un autre con et montrant un rappeur fou en concert en train de "se faire" une poule sur fond de Golgotha. Cet objet artistique a bien sûr été choisi par la darrieussecque comme particulièrement intéressant, et voici une partie de son commentaire : "Il lui fait quoi, le monsieur, à la poule ? A défaut de m'y connaître en hip-hop, je me suis renseignée sur l'anatomie des gallinacés à l'usage des zoophiles. L'oviducte de la poule est un tube circonvolutionné à paroi épaisse, très dilatable. ... Il se termine par le vagin, qui s'ouvre dans le cloaque, où se retrouvent les oeufs et la fiente, et aussi l'entrée du rectum. On peut donc dans le même mouvement enculer et enconner une poule (pour parler comme Sade). Le tout est d'en avoir envie."

On espère, pour l'honneur et la grandeur de la littérature et de l'art français que messieurs lang, aillagon et nomdedieu de vabres vont illico, à moins que ce ne soit déjà fait, proposer à la darrieusèche la légion d'honneur assortie d'une résidence aux frais de la princesse dans quelque poulailler de luxe. On aurait presque envie, dans le même mouvement, d'entarter cette salope et de lui refiler la grippe aviaire...

Lou galinette...

lundi, 10 avril 2006

Journaleux et avocats sont dans un bateau...

Avez-vous lu Karl Laske, jeune con de Libé (lundi 10 avril, le papier est intitulé :"La répression s'abat sur les manifestants") qui se plaint de ce que la police réprime les manifestants, qu'elle bloque une manif, arrête quelques exaltés et les mette au frais cinq minutes pour vérifier leur pedigree ?

Alors que les émeutes de novembre et mars ont entraîné des millions d'euros de dégâts divers et variés, alors que toute manifestation est une occasion bénie pour les casseurs et les barbares de foutre un peu plus le bordel dans le pays, ce débile profond, secondé par une avocate indignée (ah ! l'indignation et les effets de manche ... comme c'est beau !) vient nous jouer le lamento du petit-fils de claude cheysson qui, peuchêre, a été retenu "dans une cellule du commissariat, un véritable cloaque"... T'inquiète pas, ducon, papie cheysson va régler ça en deux coups de bigophone à qui de droit. Au fait, c'est quoi la précarité du bel Arthur, petit-fils de son grand-père ? C'est 2000 euros d'argent de poche par mois, le loft de papa-maman dans le 16°, la voiture de fonction, les vacances aux Maldives ...? Un quart d'heure dans un cloaque, ça peut juste lui apprendre les bonnes manières...

On voudrait qu'une chose : c'est que la prochaine manif des barbares se dirige vers Libé. Et que les flics, suivant les consignes du Laske, laissent faire, laissent faire, laissent faire... pour qu'il s'en prenne enfin plein la gueule, le bobo journaleux apitoyé...

Lou pavée...

dimanche, 09 avril 2006

Front popu, front cocu...

Cinquante ans que les jospin, hollande, lang, royal, et autres excellences socialistes... cinquante ans que tous les médias, les manuels scolaires, les historiens à la botte... cinquante ans que tous les théâtreux, les cultureux, les brechtiens, les vitéziens... etc... etc... nous bassinent avec la gauche de 36 et ses immenses acquis sociaux, la 4 cv, les bains de mer, bref, les congés payés... Ce qu'on avait oublié de dire et qu'on oublie toujours aujourd'hui et qui ne fera jamais l'objet d'aucun scoop, c'est ceci :

"Les congés payés, qui ont tant fait pour la réputation du front populaire et de la gauche en général, n'étaient pas à son programme. La plate-forme d'action commune communistes-socialistes du 23 septembre 1935 n'en parlait pas, non plus que le programme du rassemblement populaire du 11 janvier 1936, alors qu'ils étaient monnaie courante dans l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie impériales, au Danemark et en Norvège, en Finlande et en Italie, en Pologne et en Tchécoslovaquie, en Espagne et au Mexique, au Brésil et au Pérou ! Le parti communiste lui-même, né au lendemain de la Première Guerre mondiale, ne voyait dans ces mesures sociales qu'une manifestation de la "chicanerie bourgeoise", destinée à désarmer la combativité ouvrière et à spolier les travailleurs d'une partie de leur salaire..."

Merci à Jacques Marseille (Du bon usage de la guerre civile en France, Perrin, 2006) d'avoir exhumé cela.

Lou marseillaise...

 

samedi, 08 avril 2006

S-E, mieux que CPE...

"Ainsi me parlait mon père :

Force-les de bâtir ensemble une tour et tu les changeras en frères. Mais si tu veux qu'ils se haïssent, jette-leur du grain... Car une civilisation repose sur ce qui est exigé des hommes, non sur ce qui leur est fourni. Et certes, ce blé, ensuite, ils reviennent y puiser et s'en nourrissent. Mais là n'est point pour l'homme la face importante des choses. Ce qui les nourrit dans leur coeur ce n'est point ce qu'ils reçoivent du blé. C'est ce qu'ils lui donnent... Car il est juste que je reçoive en même temps que je donne afin d'abord de pouvoir continuer de donner. Je bénis cet échange entre le don et le retour, qui permet de poursuivre la marche et de donner plus loin encore. Et si le retour permet à la chair de se refaire, c'est le don seul qui alimente le coeur..."

Saint-Exupéry, Citadelle.

Lou bâtisseuse...

vendredi, 07 avril 2006

Quand Luc Ferry boîte...

Quelques sympathiques assertions dans une tribune de Luc ferry, ex-ministre, dans Le Figaro du 6 avril :

"Premier choc : oui, je l'avoue, j'ai commencé à être inquiet lorsque j'ai vu, en 2003, des organisations de jeunes manifester pour ... la défense de leurs retraites !... Les organisations de jeunesse, qui naguère encore se voulaient intrépides, audacieuses, voire révolutionnaires, incarnent désormais, si l'on ose ce paradoxe, l'avant-garde du conservatisme...Le pouvoir lui aussi est tétanisé d'angoisse. A chaque réforme en vue, il tâte le terrain comme ces baigneurs qui goûtent l'eau de la pointe du pied avec pusillanimité... Comme le cow-boy qui épouse les mouvements de l'animal, le politique professionnel se contorsionne pour coller aux ondulations d'une opinion d'autant plus tyrannique qu'elle est amplifiée de façon délirante par la société médiatique..."

Lou ondulée...

jeudi, 06 avril 2006

La vie des fauves...

On a reçu ça (La Provence du mercredi 5 avril) :
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Naturellement, il convient d'être attentif au sur-titre, au titre et surtout aux dernières lignes, in cauda venenum, superbes, où le bavocheux de La Provence se surpasse.

Sans pour autant être une acharnée partisane de la chose, on aimerait rappeler à ce petit con que la LVF n'était pas la LVFSN et que sa raison sociale n'était pas de servir le nazisme mais de lutter contre le bolchevisme, ce qui fait toute la différence. Ceci dit, entre peste brune et rouge choléra, les cons qui tiennent aujourd'hui ce genre de chroniques n'ont jamais lutté (sans risques bien sûr) que contre la peste, laissant le choléra répandre à foison ses millions de morts, ses goulags, ses famines, au nom du sens de l'histoire et des chants funèbres des lendemains promis...

Lou waldeck-rochetée...

Pourriture médiatique...

Médias de merde : trois exemples entre mille.

-1/ mardi 4 avril, arte info, 19 h 40 : -1° sujet : les manifs anti-cpe et la demande générale de démission de villepin. -2° sujet : on aurait pu s'attendre en toute logique à un sujet touchant la France ou l'europe (comme par exemple le 3° sujet sur les plombiers polonais venant travailler en irlande)... Eh bien non, il y a une autre logique qui est à l'oeuvre chez les connards d'arte, jérome clément en tête : pousser à la démission de villepin. Et donc on aura en 2° sujet la ... démission du premier ministre thaïlandais sous la pression de la rue, histoire de faire comprendre aux étudiants immatures, aux lycéens boutonneux, aux syndicalistes planqués et aux politiciens véreux qu'il faut surtout pas relâcher la pression... et qu'on va y arriver nous aussi...

-2/ mercredi matin, 7 h, infos de france-cul : les manifs anti-cpe de la veille, gros succès, bien sûr, magnifique mobilisation... mais par contre vous ne saurez rien des violences d'après-manif à Paris, Nantes, Rennes, Lille etc... ni des 500 arrestations et des 35 blessés évacués, ni des dégâts au mobilier urbain, aux commerces... Monsieur jean-louis crimon, l'enculé de service, n'a rien vu ni rien entendu... L'ordre règne à franceculville...

-3/ mercredi 5 avril, journal de 13 h sur TF1, micro-trottoir sur la gêne occasionnée par les barrages d'étudiants... Au moins 90% des gens doivent penser que les étudiants et lycéens sont des gros cons d'irresponsables manipulés par des gros cons de politiciens... Eh bien non, on n'a trouvé apparemment qu'une gentille mamie pour dire avec le sourire que ça coince bien un peu mais que c'est pas bien grave...

Une immense gerbe sur toute cette médiacratie...

Lou rendue...

mercredi, 05 avril 2006

Clap, clap, clap, clapier...

Il y a une semaine environ, cette info : les Français sont 60 ou 62 millions et ont le meilleur rapport qualité-prix pour ce qui est de la natalité.

Curieux, non ? Le pays des 343 salopes avortées, de lucien neuwirth, du ru346, de simone veil (la grosse), des 50 bougies du planning familial, des capotes chiraquiennes à 20 cts dans les lycées ... se mettrait, par génération spontanée sans doute, à faire des enfants et serait même the first in europe, mieux même que la conservatrice et réactionnaire irlande...

Mais aucun sociologue ni expert en néo-natologie, pas même un hervé le bras de l'ined, ne sont venus nous expliquer le pourquoi du comment de cet étrange phénomène... Bizarre, non ?

Réponse : ils auraient été obligés de dire que ce babyboom inespéré est essentiellement dû au taux de natalité des communautés immigrées et issues de l'immigration, ce qui aurait pu fâcheusement laisser entendre, un, que l'immigration (clandestins, immigrés, 1°, 2°, 3° générations...) est beaucoup plus importante que ce que l'on nous dit, deux, que l'intégration prend tout son temps et que les comportements ni les mentalités ne changent en huit jours ni même en vingt ans... Et ça, au paradis du "chez  eux chez nous" et du melting pot, c'est tabou de chez tabou...

Lou spontanée...

mardi, 04 avril 2006

Iphigénie...

Agamemnon à Iphigénie ou Chirac à Villepin ?

             "Ne vous assurez point sur ma faible puissance.

              Quel frein pourrait d'un peuple arrêter la licence,

              Quand les dieux, nous livrant à son zèle indiscret,

              L'affranchissent d'un joug qu'il portait à regret ?"

(vers 1237 - 1240)

Lou enracinée...

Dentier, prothèse et charentaises...

Les sondages : 76% des 15 - 30 ans rêvent d'un emploi dans la fonction publique...

Mai 68 : L'été sera chaud, l'herbe sent la cuisse.        Avril 2006 : L'été sera vieux, l'herbe sent la pisse.

Mai 68 : La chienlit c'est lui.                                      Avril 2006 : L'énurésie, c'est nous.

Mai 68 : Changer la vie.                                           Avril 2006 : Changer la couche.

Lou décalée...

lundi, 03 avril 2006

1000 : 350 = dix heures de médias...

Libé du 3 avril, compte-rendu d'un "Rassemblement contre l'immigration jetable". On y lit ceci :"Un millier de personnes manifestaient hier à Paris contre la double peine et le projet de loi sarkozy." Et, un peu plus loin : "...le rassemblement auquel appelait un collectif de 350 associations...".

Mille manifestants représentant 350 associations, ça doit faire à peine 3 personnes par association !

Ce qui n'empêche pas Libé d'écrire sans rire qu'elles ont organisé un "mégaconcert"; ce qui ne les a pas empêchés d'avoir une couverture médiatique d'enfer assurée par tous les bobos-journaleux compassionnels et pleins de thune; ce qui ne les empêche pas, non plus, d'émarger plein pot à la pompe à subventions...

Mieux que le cpe : quand je serai grande, je serai permanente antiraciste...

Lou mégaconcertée...

dimanche, 02 avril 2006

Père Courage...

Novembre 2005, les banlieues brûlent. Que fait Chirac ? Déclaration solennelle et audacieuse préconisant l'installation dans tous les lycées de distributeurs de préservatifs à 20 cts...

Mars 2006, bataille du CPE, manifs, blocages, violences. Que fait Chirac ? Il quitte avec une bravoure et une énergie inouïes une réunion où Ernest-Antoine Seillère allait s'exprimer en anglais...

C'est beau le courage politique.

Lou bluffée...

 

samedi, 01 avril 2006

Vitrier !! Vitrier !!

Une seconde d'attention : au 19/20 de FR3, la catherine matausch et ses hésitations simulées, c'est juste pour faire croire qu'elle lit pas le prompteur...

Dans la même catégorie, les questions posées aux envoyés spéciaux à tel-aviv, bagdad, washington ou tombouctou, dans un direct d'enfer, faut pas oublier qu'elles ont été préparées cinq minutes avant par un coup de fil dont nous ne saurons rien...

Et vive la transparence...

Lou médiologue...

vendredi, 31 mars 2006

La voie de la connerie...

Danielle Linhart, dans Libé du 29 mars, écrit un papier intitulé "CPE, la voie de la rentabilité.", analyse assez fine et intéressante de la relation triangulaire salarié/patron/entreprise, analyse qui se conclut sur le constat qui est déjà dans le titre : l'entreprise cherche d'abord la rentabilité et le cpe est un outil au service de cette rentabilité. Mais la moraliste in the mood pointe bien vite sous la sociologue, comme napoléon sous bonaparte, et l'inévitable conclusion arrive alors :"Il semble que le cpe corresponde assez bien à ces exigences, et contribuera à inculquer aux jeunes la discipline de travail que les managers modernes réclament. Au détriment sans doute de notre société qui aura à payer le prix d'une concurrence effrénée entre ses membres, dans le cadre d'une surenchère à la conformité et à la soumission."

On aimerait demander à miss linhart si, dans sa vie quotidienne, sa vie professionnelle et même dans sa vie de loisirs, l'horrible rentabilité ne joue aucun rôle, si même elle n'est pas à la source de tous ou presque tous ses comportements... Lorsque danielle linhart va à son boulot, elle prend le métro le plus direct ou elle fait le grand tour par charenton, clignancourt et la porte de montreuil ? Lorsqu'elle négocie son contrat de travail, elle signe sans regarder ou elle épluche avantages et inconvénients ? Lorsqu'elle fait ses courses chez fauchon, elle choisit le foie gras au hasard ou elle appelle "que choisir" pour le meilleur rapport qualité-prix ? Lorsqu'elle planifie ses vacances, elle calcule les périodes creuses ou elle fonce à la Grande-Motte se bronzer entre les jambes velues des beaufs ? Lorsqu'elle torche ses mômes, c'est avec des billets de 100 euros ou avec des billets de 10 ?...

Ils sont vraiment trop ces intellos qui considèrent la rentabilité de l'entreprise comme l'abomination de la désolation, alors même qu'ils ne fonctionnent finalement qu'à ça... Comment peut-on donner des leçons au monde entier alors qu'on est même pas capable de faire retour cinq minutes sur ses propres pratiques...? Danielle, tu m'énerves !

Lou rentabilisée.

jeudi, 30 mars 2006

Maurras et Lou sont dans un radeau...

Puis-je enfin me mêler du beau débat polyphonique qu’a suscité ma note « DHL » ? Quelle fierté ! D’abord, les convenances : merci à tous. Sincèrement. Et puis voici quelques propositions hésitantes qui ne demandent que vos réactions et commentaires.

 

-1/ Je suis fort embarrassée pour distinguer entre république et démocratie… A-t-on le droit de dire, sans pour autant ignorer les arguments constitutionnels, qu’en France au moins l’écart entre les deux n’est pas si grand que ça et que tous deux marchent main dans la main pour nous conduire au pire… Et d’ailleurs, s’il est vrai que nous vivons en République et que c’est elle, hélas, qui tient le haut des papiers à en-tête, il n’en reste pas moins que la valeur suprême qui y est accolée et qui revient en boucle dans les discours et les médias, c’est bien la démocratie…

 

-2/ Oui, Polem, le fédéralisme me va assez bien (1892 : Déclaration des jeunes félibres fédéralistes, de Maurras et Amouretti…), solidement appuyé sur le principe de subsidiarité (Léon XIII : « Toutes les fonctions et les tâches qu’une communauté inférieure peut remplir doivent être laissées en toute liberté à la décision de ces communautés. »)

 

-3/ Effectivement, Capulet, la démocratie fait s’exprimer les gens sur ce qui ne les concerne pas et où ils peuvent d’autant mieux se faire avoir par les charlatans et les beaux parleurs, et elle leur fait fermer leur gueule sur ce sur quoi ils sont compétents. Maurras : « Le suffrage universel ne nous « effraye » nullement. Nous sommes effrayés des choses auxquelles on l’applique… Le mal ne vient pas du nombre des votants, mais de l’objet sur lequel ils votent. Si on leur donne à décider les tendances du gouvernement, si on leur donne à choisir le Chef, il y a dix mille contre un à parier qu’ils éliront l’homme dont le nez leur plaira et qui n’aura pas plus de cerveau qu’une calebasse ; il y a dix mille contre un à parier qu’ils exigeront du gouvernement la politique de leur intérêt particulier, sacrifiant l’intérêt général, la politique du moindre effort et du moindre labeur sans se soucier du présent éloigné, ni du prochain avenir…. »

 

-4/ Ash, le texte d’ Emile Armand sur l’anarchie est intéressant, mais celui-ci, de … Maurras, est pas mal non plus : « L’Anarchie prétend seulement détruire, pour les abolir à jamais, les liens qui, d’après elle, asservissent et déshonorent l’humanité : or, si nous la voyons procéder de bon cœur aux destructions qu’elle médite, nous la voyons refaire dans son propre sein, dans sa petite cité d’anarchie, tout ce qu’elle a détruit au-dehors…. Le système social ainsi rabiboché a des chances nombreuses de se montrer inférieur à celui qu’il sera censé remplacer… En admettant, pour tout simplifier, que des matériaux ramassés en un jour d’improvisation vaillent ceux qu’avait réunis et affermis l’épreuve des temps et en supposant qu’une génération, celle d’aujourd’hui, puisse valoir, à elle seule, la suite des innombrables générations qui l’ont précédée, le nouveau bâtiment social ne correspondra qu’à des besoins immédiats ou très récents ; il fera face à des nécessités éphémères et partielles ; il représentera le fruit d’une expérience courte, suggérée par un petit nombre de besoins très bornés. Il aura besoin de réparations constantes, de compléments perpétuels. On n’en jouira guère. Il faudra sans cesse y combler lacunes ou crevasses. Une police rudimentaire, une justice, une armée, une marine, une diplomatie rudimentaires, voilà donc ce qu’on nous offre pour faire suite à la diplomatie, à la marine, à l’armée, à la justice et à la police que l’industrie de trente siècles d’effort historique, éclairé par des millions de faits concrets, avait composé à loisir.

 

Détruire la société pour la rebâtir dans ces conditions, c’est proposer de mettre en pièces un paquebot afin d’en extraire un radeau. Je ne sais rien de plus sauvage… »

 

Avec mes excuses pour la longueur de la citation, mais comment couper et tailler dans une telle démonstration…

 

Lou martégale…