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dimanche, 11 décembre 2005

Florilège valesque...

 
La lecture de philippe val est toujours un exercice roboratif dont on ne se lasse pas. Soit l’on a droit à toute la philosophie occidentale prédigérée sur deux colonnes aux fins de démontrer que l’eau bout à 100°, ce qui vous évite de longues et fastidieuses recherches, soit ce sont les prophéties de Nostradamus revisitées par une Cassandre dépressive et mélancolique qui ne déparerait pas dans les allées du Grand Palais.
Ainsi donc, en ce mercredi 7 décembre, Charlie c’est du pur Cassandre et l’unique objet de son ressentiment s’appelle sarko. Et sur 15 paragraphes voilà notre penseur préféré qui observe, décortique, analyse et s’effraie de l’irrésistible ascension d’Arturo Sarkozy.
Ca commence par une mauvaise nouvelle : « réaction de l’opinion aux émeutes de banlieue, Sarkozy : + 11% d’opinions favorables. ». Les sondeurs sont vraiment de sales cons.
Ca continue avec une analyse laborieuse des raisons qui font que l’extrême droite jusqu’à aujourd’hui n’a pas pu arriver au pouvoir, analyse d’où jaillit ce pur diamant d’un « surmoi démocratique » qui aurait empêché la droite de virer facho ! Eh ! Ducon, le surmoi démocratique c’est simplement l’immense trouille idéologique d’une droite de merde qui s’est laissée enfermer dans la mythologie résistantialiste par une crapule nommée De Gaulle qui s’était livré pieds et poings liés aux amis de maurice thorez ; le surmoi démocratique, c’est aussi la colonisation depuis quarante ans de tous les outils de propagande culturelle (théâtres, maisons de jeunes, éducation nationale, radios et télés publiques, médias, ) par une gauche gramscienne à qui l’infini complexe d’infériorité de la droite a ouvert, en ces domaines, un boulevard. Et les 11% de rab, ça doit s’appeler, I think, le retour du refoulé…
Ca se poursuit par un gigantesque mépris valien pour ce con de peuple dont il faudra bien un jour nous débarrasser, con de peuple qui n’arrive pas à trouver exaltantes la fiscalité galopante, l’immigration exponentielle, la délinquance flamboyante, l’évolution crapuleuse de mœurs, la disparition et l’abaissement de la famille et de la nation, la mondialisation culturalo-marchande… etc… Faut dire, à la décharge du peuple pas très futé, qu’il n’a pas la chance de gagner, lui, 5 bâtons par mois et de lire chaque jour l’Encyclopedia universalis…
Ca s’achève enfin par une phrase d’anthologie : « Il s’agit de sauver les gens d’un effondrement de l’Etat de droit, dont les enquêtes d’opinion laissent à penser qu’ils le voient arriver avec davantage de curiosité que d’hostilité. » C’est l’apothéose. Philippe Val en sauveur du monde, Robocop est arrivé, il vient même de découvrir « les gens »…  il est né le divin enfant, le Messie promis s’appelait philippe, Superval est en route, aplanissez les chemins devant lui, rabotez les montagnes, sonnez hautbois, résonnez musettes, stille nacht, heilige nacht…
Philippe, si ton périple intergalactique te laisse cinq minutes, tu oublieras pas de méditer cette pensée de Ionesco : « Un sauveur hait l’humanité puisqu’il ne l’accepte pas. ». Y a des jours, tu m’effraies, ma grande.
Lou inquiète.
 

vendredi, 09 décembre 2005

Chirac, l'homme qui se couche plus vite que son ombre...

Et voilà, c'est fait : trois cons qui tapent du pied, deux pétitionnistes, quatre micros, cinq télés, il en faut pas plus à Père Courage pour s'aussitôt coucher comme une carpette et y aller d'une "mission pluraliste sur l'action du Parlement dans les domaines de l'histoire et de la mémoire" !

Même si cette loi (23 février, colonisation positive) était une immense connerie, la voir ainsi reniée par le grand con à lunettes, c'est à vomir.

Gouverner, jadis, c'était prévoir. Désormais c'est s'asseoir et ensuite se coucher.

Couché, Chichi, couché, au pied... brave chien...

Lou chienne.

jeudi, 08 décembre 2005

Noire est la nuit...

Des adhésions en masse afflueraient au CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) qui vient de se créer récemment…

 

Ainsi, auraient adhéré dans les dernières heures le Cercle des Gueules noires des terrils du Nord, la Confrérie du Boudin Noir, l’association culturelle « Les âmes noires », le Centre monochromial « Black is black », l’association « Les amis de la mélanine », la Ligue de protection des corbeilles et des corbeaux, les Amis de Louis Guilloux, le Conservatoire de l’anthracite de Gardanne, les Joyeux mainteneurs de la Soutane, le Club des Mélancoliques réunis, la Confrérie des Broyeurs de Noir (dont la candidature a été mise en moratoire), le fan-club Thierry Ardisson, les Sectateurs de l’Ebène, l’association culturelle « Les Yeux de Jais », les Pigmenteurs associés, les Mainteneurs des Vierges noires, le Conservatoire méditerranéen de la Seiche, les Fiers soutiers du travail clandestin, les Amis de la « Série noire », les « Noirs carbo du samedi soir », l’Association de protection de la Mer Noire et, au moment même où nous écrivons, les Amis de Philippe Noiret et l’association de promotion de l’œuvre de Pierre Soulages.

 

 

 

Par ailleurs, l’adhésion de Mouloud Aounit aurait été refusée au motif d’une « pigmentation insuffisante ». Le Président du MRAp envisagerait de porter plainte pour discrimination épidermique…

 

 

 

Lou noircie.

 

mercredi, 07 décembre 2005

Fink the best

Dimanche 4, Finkielkraut sur RCJ (info Novopress) :

“… Mais cette gauche sera contente, parce qu’elle est contente d’avoir des racistes à se mettre sous la dent. Voilà pourquoi d’ailleurs elle aligne Sarkozy sur Le Pen. Elle veut vivre un 21 avril perpétuel. Ce qu’elle veut, ce n’est pas l’intégration, ce n’est pas un meilleur vivre ensemble. Ce qu’elle veut, c’est la joie de haïr, la bonne conscience de la supériorité morale sur tous ces salauds des Dupont-Lajoie. Le désir des bo-bos, c’est de se trouver beau, le désir des militants associatifs, c’est d’avoir du pognon pour leurs associations…”

Les jours de Finkie sont comptés... Soutenons-le mordicus.

Lou groupies...

Pleureuses d'hiver...

Premiers frimas, moins 3, moins 4, moins 10, et sur les écrans les tristes gueules tristes des présentateurs du Journal Télévisé nous annonçant les restos du cœur ici, l’armée du salut là, les soupes populaires, les foyers submergés, les sdf morts dans leurs cartons… etc… etc… Le tout, bien sûr, avec tronche de circonstance, larme à l’œil, voix grave et compassion en écharpe.
Une suggestion au CSA : obliger toutes les chaînes, au moment où passent ces sujets, à faire défiler en haut de l’écran un bandeau indiquant le salaire mensuel du présentateur apitoyé ou de la présentatrice éplorée…

La compassion ne serait peut-être plus tout à fait ce qu'elle est...

 

Lou hibernée…

 

mardi, 06 décembre 2005

United colors of FR 3...

Il a été question, il y a peu, dans la foulée des banlieues en flammes et du tsunami de bonne conscience gouvernementale visant à ne plus stigmatiser l’immigré, de transformer nos affreux écrans pâles en des écrans plus colorés, plus métissés, bref des lucarnes qui rendent enfin compte de la réalité multi-raciale française (de ces races, d’ailleurs, dont on nous affirmait quelques mois auparavant, à grand renfort d’alberts jaquards pleurnicheurs et autres caciques chroniqueurs ubiquitaires, qu’elles n’existaient pas…).

Et hier soir, justement,  lundi 5/12 à 19 h 30, en ouverture du Soir 3 sur les Restos du Cœur, leurs 20 bougies, leur immortel coluche et l’exponentiel service de repas aux démunis, clap images et que voit-on sur l ‘écran pâle de nos nuits blanches : que des blancs, des faces de craie, de bons franchouillards bien blêmes, du « de souche » blafard, comme si les ¾ de la clientèle des Restos du Cœur n’était pas constitués de « coloured men »… !
Oui… bon … euh… écrans polychromes certes… minorités visibles naturellement… mais enfin… bon… seulement quand ça va dans le sens du consensus… Audrey Pulvar par exemple, tout sourire, fringuée comme une princesse et tout droit sortie du caisson à UV, ça c’est bon pour les minorités visibles… Des sdf ou simples nécessiteux un peu trop basanés et venant à la gamelle, ça serait trop craignos en ces temps de repli französen sécuritaire et sarkozien…
Ordre a dû être donné, et les courageux consciencieux journaleux de s’exécuter illico dans la plus belle des servitudes possibles… Beuark ! C’est pas ça qui va me réconcilier avec la corporation…
Lou décolorée…

dimanche, 04 décembre 2005

Léon XIII, les banlieues, la mondialisation...

"Le dernier siècle a détruit, sans rien leur substituer, les corporations anciennes qui étaient pour les classes inférieures une protection ; tout principe et tout sentiment religieux ont disparu des lois et des institutions publiques, et ainsi, peu à peu, les travailleurs isolés et sans défense se sont vus avec le temps livrés à la merci de maîtres inhumains et à la cupidité d'une concurrence éfrénée... A tout cela il faut ajouter la concentration, entre les mains de quelques-uns, de l'industrie et du commerce, devenus le partage d'un petit nombre de riches et d'opulents, qui imposent ainsi un joug presque servile à l'infinie multitude des prolétaires..."

Léon XIII, Encyclique "Rerum novarum", 15 mai 1891.

Lou rerumnovarisée...

Léon XIII...

samedi, 03 décembre 2005

Magique comme un profond sommeil...

Assez jouissif, et même très jouissif l’édito de Val sur la laïcité, dans Charlie du 30/11.
Pour une fois, le beau philippe oublie de se prendre pour sloterdjik et deleuze réunis et, hormis quelques allusions à platon, un détour par épicure, un salut à averroès, un hommage à saint Louis (merci, Philippe), une incise sur picasso et vélasquez et un bredouillis hugolâtre et villonesque, on peut dire qu’il fait presque dans la sobriété.
Salutaire sobriété qui lui permet de découvrir que le commentaire du texte (sacré ou non) est « l’expression même de notre liberté ». Ce que l’on savait déjà depuis un certain temps mais qui ne peut que réjouir les armées de talmudistes juifs intégristes qui arrêtent pas d’exégéser la Torah depuis des siècles ou les Pères de l’Eglise les plus orthodoxes qui n’ont pas cessé de commenter la Bible et les Ecritures en long en large et en travers … La laïcité serait alors déjà présente au cœur même de la religion… C’est à n’y plus rien comprendre et je vois d’ici briand, ferry et gambetta en train de s’arracher la moustache…
Suit une affirmation grandiose, de celles qui haussent philippe val au-dessus de l’humanité ordinaire : « La littérature appartient à celui qui la lit, tandis que le texte sacré possède celui qui le récite. » Et pourtant, moi, Lou, quand je lis du Céline vautrée sur mon plumard, il m’arrive d’être complètement possédée par le rythme, les sons, le ton, le sens de la phrase célinienne, et je voudrais pas t’emmerder, Philippe, mais n’est-ce point tonton Marcel qui écrit au début de la Recherche : « L’intérêt de la lecture, magique comme un profond sommeil, avait donné le change à mes oreilles hallucinées et effacé la cloche d’or sur la surface du silence… » ? Par ailleurs, les versets souvent laborieux de la Bible me pousseraient plutôt vers la critique ou l’exégèse… Dois-je consulter, Philippe ?
Mais poursuivons pour arriver enfin au cœur de la matière en fusion : « La laïcité se crée par un effort intellectuel constant qui met à distance tout ce qui exerce un pouvoir sans expliquer pourquoi, afin d’en évaluer les avantages et les inconvénients. » Je crains fort que nos démocraties, et nos démocrates,  soient bien loin de cette saine laïcité que val appelle de ses vœux. Quoi de plus étranger à cette « mise à distance », lorsqu’il s’agit de la démocratie elle-même qui est le seul véritable impensé de la modernité et le seul véritable sacré de nos sociétés ? Il suffit pour s’en persuader de voir comment ce mot revient des centaines de fois, dans tous les discours, mêlé à toutes les sauces et à toutes les causes, de voir comment il joue ce rôle magique de sésame qui dissout toutes les oppositions, élimine toutes les contradictions, crée une unanimité purement superficielle mais bien commode pour que continue à s’exercer le pouvoir de domination idéologique qui maintient le statu quo médiatico-politique.
Il y a beau temps que la démocratie, pas plus le mot que la chose, n’est plus analysée, décortiquée, pesée, soupesée, étudiée et qu’elle est un simple gris-gris permettant de franchir sans encombres les chicanes qui mènent au pouvoir, le mot de passe qui donne accès au saint des saints…
Et lorsque le beau Philippe, poursuivant sur sa lancée, évoque, comme autant de « choses dangereuses qu’on laisse prospérer sans y penser », l’appartenance ethnique, religieuse, sexuelle… il oublie l’essentiel : l’appartenance idéologique, ce gros « bon sens » démocratique qui n’est rien autre qu’avachissement de la pensée, flemme intellectuelle, préjugé hypnotique, conservatisme tactique et vanité politicienne…
S’il y a un combat à mener, en ce centenaire de la loi sur la laïcité, c’est celui de la séparation de la Démocratie et de l’Etat.
Allez, Philippe, j’t’emmène faire un tour du côté de tonton Maurras… OK ?
Lou naïve…

vendredi, 02 décembre 2005

Chirac, le néon, le néant...

Dernières nouvelles du Néant : le grand con à lunettes vient encore de prendre des risques insensés. Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le sida, Jacques Chirac, montant au créneau et faisant preuve comme toujours d’un courage sans bornes, a proposé que soient installés dans tous les lycées de France des distributeurs de préservatifs à 20 cts.

Certaines indiscrétions nous laissent croire que les prochaines campagnes nationales qui mobiliseront l’énergie de notre Grand Timonier seront les suivantes :
                -obligation du port de la ceinture de sécurité pour les deux roues.
                -obligation du préservatif pour les hermaphrodites.
                -obligation de la cigarette en chocolat pour les grands fumeurs.
                -obligation du baudrier pour le Président de l’Assemblée Nationale lorsqu’il est au perchoir.
D’autres indiscrétions laissent croire que cette histoire de préservatifs à 20 cts serait en fait le dernier coup tordu de Tatie Bernadette pour se faire un max de pièces jaunes… Affaire à suivre.
Lou, sur le cul…

Bobo 's blues...

Les téléramiens ont le blues (cf Libé du 1-12-05) : rendez-vous compte, les pauvres chéris, bien au chaud sur leurs moquettes luxueuses du VIII°, voilà qu’on leur propose, horresco referens, quasi la banlieue, la zone, la grisaille, le désert… Les téléramesque, poussés au cul par Le Monde qui a besoin d’oseille, se délocaliseraient dans le XIII°… Et il n’en faut pas plus pour mettre en grève tous ces bobos qui devraient pourtant être aux anges de se rapprocher enfin de ces populations qu’ils disent aimer tellement, tant qu’elles sont leur fond de commerce polychrome sur papier glacé, mais qu’ils ont quelque appréhension à fréquenter au quotidien sur le macadam un peu trop prolo et coloré du XIII°…

 

Bonne nuit les petits…

(in Wikipédia : "VIII° : l'un des arrondissements où réside la haute bourgeoisie... l'un des lieux du pouvoir..." - "XIII° : arrondissement peu touristique, ancien quartier ouvrier... surtout connu pour son quartier asiatique...")

Lou délocalisée…

 

jeudi, 01 décembre 2005

Bête et méchant...

 

 

« Bête et méchant », c’est le titre d’un édito de Gérard Dupuy dans Libé du 30/11, édito sur la loi du 23 février concernant le rôle positif de la colonisation. Que cette loi débile soit du même tonneau que la loi Fabius-Gayssot, on en convient aisément.

Mais lorsque le dupuy de service écrit : « La colonisation française, ni plus ni moins que les autres, a été un mélange d’agressivité militaire, d’expansionnisme économique brutal, de prosélytisme religieux, d’aventurisme crapuleux et de normalisation juridique. », là on a vraiment envie de lui rentrer dans le lard. S’élever contre l’obligation d’un enseignement positif de la colonisation pour n’en donner aussitôt, dans son torchon, que la vision négative la plus caricaturale, c’est bête, méchant, con, débile… bref, c’est Libé dans sa plus grande splendeur, Libé dont on regrette le trop court sommeil reposant des quatre récents jours de grève…

 

Lou dupuisée…

 

mercredi, 30 novembre 2005

Lou Finkielkraut...

 

Interview de Finkielkraut dans Le Monde du 26/11 où il précise ses positions suite à l’interprétation qu’avait donné Le Monde de son interview à Haaretz.

Certaines de ses parades semblent un peu faiblardes et il a dû se lâcher dans Haaretz davantage que ce qu’il prétend… Mais il est si difficile de résister à la meute médiatique, il faut bien en rabattre un peu et dénoncer le « frontiste excité nostalgique de l’épopée coloniale » comme s’il n’était pas  un peu moi et un peu lui… afin d’échapper aux coups les plus rudes et d’obtenir l’adoubement des chiens de garde du consensus.
Bref, ça n’enlève rien au courage et à la lucidité de Fink et, promis juré, Lou continuera d’écouter « Répliques » chaque samedi matin jusqu’à ce que les demorand ou les bourmeau finissent par avoir sa peau. ( Chapeau à Alexandre Adler qui a été le seul à affirmer clairement lundi matin sur France-cul qu’il mettrait plus les pieds ni à France-cul ni aux « Matins » de demorand  si fink s’en faisait éjecter.)
Pour en revenir à l’interview du Monde, Fink en voudra-t-il à sa chère Lou si elle se permet de répondre à sa place à quelques-unes des questions du duo Cypel et Kauffman ?

1/ « La cl é des émeutes dans les cités est, à vos yeux, qu’elles ont été le fait non pas de « jeunes » indéterminés mais de Noirs et d’Arabes musulmans ? »

 Réponse : Il faut être Le Monde et avoir en permanence devant les yeux les lunettes du politiquement correct pour vouloir faire croire qu’il n’y avait que des « jeunes », et en plus « français ». Bien sûr, si l’on s’en tient uniquement à la carte d’identité, ils sont jeunes et français presque tous. Si l’on remonte un brin dans la généalogie (et Le Monde se prive pas de le faire lorsqu’il fait le portrait sur cinq colonnes de « bons » immigrés, les artistes, les stylistes, les intellos, les architectes, les sportifs…), on découvre aussitôt qu’ils sont presque tous originaires d’Afrique noire ou d’Afrique du nord. Et donc la moindre parcelle de sociologie élémentaire devrait faire bannir le terme générique « jeunes » comme non opérationnel et sémantiquement nul. Mais il est vrai que nous ne sommes pas dans la sociologie ni dans le réel mais dans l’idéologie et la bonne conscience.
 
2/ « Les policiers, les éducateurs n’ont pas constaté de revendication religieuse. De même on trouve des Français « de souche » parmi les jeunes condamnés. D’où tenez-vous qu’il s’agit d’une révolte « ethno-religieuse » ?
Réponse : Qu’il y ait des français « de souche » parmi les émeutiers ne peut surprendre que les bobos qui vivent loin des banlieues. Les Français pauvres, ça existe, les Français sdf aussi… Dans une société déstructurée où toutes les valeurs et les repères sont perdus, il serait pour le moins surprenant que des Français « de souche » ne fassent pas partie, eux aussi, du phénomène « racaille, violence et compagnie ». Si le politiquement correct n’existait pas, on pourrait avoir des statistiques sur « de souche » ou pas et les sociologues, au lieu de brasser du vent et de servir la soupe à leurs commanditaires, pourraient faire leur travail au profit de politiques qui ne seraient pas des politiciens soucieux de leur réelection mais des responsables soucieux du bien commun. Mais la République préfère les grands principes quitte à les étayer sur des mensonges.
D’autre part, la révolte n’est pas « ethno-religieuse », elle est « ethno-communautaro-tribalo-médiatique ». Elle s’appuie sur de l’ethnique, sur-valorisé, comme dit Fink et comme disait Maurras, par un pays « qui ne s’aime pas ». Elle s’appuie sur du communautaro-tribalisme lorsqu’il s’agit d’une surenchère délinquante entre cités. Elle s’appuie enfin sur du médiatique lorsqu’ elle trouve en face d’elle des médias suffisamment cons et scoopistophiles pour exhiber sans aucune retenue toutes les images disponibles.
Elle s’appuie surtout sur une absence de valeurs et de repères, absence due au fait que l’immigration, dans un pays incapable de l’accueillir décemment, ne crée que des déclassés, des marginaux, des malheureux et, au bout de la misère, des barbares. « Les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes, disait jadis le vieux barbu, ils ont un monde à gagner. ». Le problème avec ces nouveaux prolétaires du no future, c’est qu’ils n’ont même pas un monde à gagner et donc qu’ils ont et que nous avons tout à perdre.
3/ « Si, comme vous le pensez, « le modèle républicain s’est effondré dans ces émeutes…etc… »
Réponse : Le modèle républicain, on s’en fout. Et d’abord quel modèle républicain ? Où est-elle exemplaire la République, sinon dans les discours et les slogans ? Elle a été et est, tour à tour et à la fois, répressive, magouilleuse, récessive, concussionnaire, menteuse, impérialiste, lâche, va-t’en-guerre, laxiste… bref, tout et le contraire de tout. Ce qui compte, c’est pas la République, mais la France. Et ce qui compte aussi, c’est d’abandonner enfin un régime qui ne sait régler les problèmes, quels qu’ils soient, qu’en fonction de perspectives électorales, c’est à dire en dehors de tout véritable souci du bien commun. En France, ce régime qui aurait le souci du bien commun a un nom : la monarchie. Mais faut pas compter sur les 550 politiciens à la gamelle du Palais-Bourbon pour s’auto-liquider dans une nuit du 4 août mémorable… On pourrait les y aider…
 
Propos recueillis par Lou dédoublée.
 

Colombanismes et dicos d'or...

Colombanismes et dicos d’or…

 

 

Comment des mecs qui ont fait mille ans d’études supérieures, qui sortent des meilleures familles de la capitale, qui ont eu à leur disposition tout ce que la bourgeoisie friquée et intello fait de mieux, qui ont écrit des milliers d’articles, des dizaines de bouquins, qui dirigent the journal de référence, comment, dis-je, des colombàni peuvent-ils être aussi nuls ?

 

Le Monde du 28/11/2005 : JMC soi-même éditorialise, sous forme de dictionnaire, la crise des banlieues :

 

« D comme discrimination :…nous sommes face à la réalité des résistances que nous opposons à notre propre diversité… ». Ouf ! Doliprane, s’il vous plaît. Nous sommes surtout, JMC, face à la réalité d’une politique de merde en matière d’immigration que tu encourages depuis trente ans dans ton torchon.

 

« I comme intégration… » On aurait pu attendre « I comme immigration ». Eh bien non ! C’est pas l’immigration qui fait problème pour bobo-colombàni, c’est l’intégration. En deux mots : on est incapable d’intégrer, mais il faut continuer à laisser immigrer. Solution : « Cette immigration, il faudra la canaliser, la réguler, la maîtriser. » Ah ! que voilà de la belle politique : « Il faudra… ». Et deux articles plus loin, colombàni d’écrire : « On connaissait le «y a qu’à » ! Mais tu connais que ça, ducon ! Les journalistes sont les Mr Propre de la politique et du social : ils n’ont jamais eu en main aucune responsabilité et leur boulot consiste à faire la leçon au monde entier à coups de Yaka et de Il faudra.

 

« N comme neuf : la France est d’abord le paradis des faux-fuyants sémantiques… » Alors là, bravo ! Trente ans que Le Monde écrit « jeunes » pour éviter de dire « immigrés » et mr le directeur vient nous parler de sémantique ! Colombo, t’es vraiment au sommet.

 

« V comme vocabulaire… » Et colombine de revenir, natürlich, sur « racaille », oubliant dans sa grande passion pour une information complète et « de référence » de citer sarko soi-même dans l’Express du 17/11 : « Quand je dis « racaille », je ne parle pas des jeunes ni des habitants des banlieues… Je désigne ceux qui ont tué d’un coup de poing un homme âgé, qui ont battu à mort un autre en train de prendre des photos dans la rue… »

 

Et enfin, cerise sur le gâteau, M comme mensonge, mais c’est pas dans le dico à coco : « Il s’agit de jeunes français ordinaires… » Alors là, duco, ducon, ducolombàni, faudra que t’explique à ta Louve préférée comment est-ce qu’il se fait que depuis un mois ton torchon arrête pas de passer des reportages sur les 2°, 3°, 4° et 5° générations s’il s’agit que de « français ordinaires »…

 

« Difficulté à nommer les évènements » écrit pour conclure le sémantico-linguiste « de référence ». On te rassure ma jolie, y a pas vraiment de grosses difficultés à nommer con un colombani.

 

 

 

Lou mondialisée.

 

Banlieues XII...

 

 

 

Lois sur le regroupement familial, sur les mariages mixtes, sur le droit d’asile, sur les étudiants étrangers…etc …etc… L’immigration posait donc un problème. Et en plus il y avait des solutions.

 

Et dire qu’il a fallu que crament 8000 bagnoles, 20 écoles, 200 bus, 10 gymnases, 2 églises, 1 mosquée et un raton-laveur pour que la droite la plus bête du monde commence à un peu moins trembler de peur devant la gauche la plus débile du monde… !

 

Mais, qu’on se rassure : ça va pas durer ! Retour aux chocottes dans moins d’un mois.

 

 Lou même pas abusée…

 

 

mardi, 29 novembre 2005

Télérama's rap...

 Encore un édito de merde de Marc Jézégabel dans Télérama du 30/11/2005, p. 5. Et le dirlo d’ironiser, plein de finesse, sur les 153 députés et 59 sénateurs qui ont demandé des poursuites contre sept groupes de rap aux textes haineux et racistes.

 

Et cette crapule boboïde de Jézé qui n’est antiraciste que lorsque le racisme touche black, beurs, feujs mais surtout pas lorsqu’il touche la France, les flics, l’armée, les curés…, se positionne bien sûr contre ce qu’il appelle la « réponse judiciaire » qui serait en plus une abominable censure de ce « mode d’expression » spécifique des banlieues où les « dérapages ne sont ni nouveaux ni rares », ce qui sans doute leur vaut l’absolution jézégabelienne et la mansuétude téléramesque.

 

Je dédie donc au beau Marco ce rap qui est momentanément mon mode d’expression à moi et qui ne fait que s’inspirer de l’art brut mais ô combien respectable des sympathiques rappeurs pour lesquels Jézé éprouve tant d’humanitaire et touchante compassion.

 

 

 

Jézé aura le feu car il sème la haine,

 

Jézé j’te baise et je te hais,

 

On te pète le fion, on déteste ton pognon,

 

T’es une garce et on te nique

 

Lâchons les pits, cassons les vitres,

 

En face c’est télérama,

 

C’est des bobos de cinéma,

 

Les journalistes sont lynchés, ça soulage, ça soulage,

 

On redémarr’ la guillotine, on a la rage, on a la rage,

 

Jézé est une garce, faut l’baiser jusqu’à l’épuiser,

 

Comme un’ salope faut le traiter,

 

Je pisse sur jézé et sur télérama

 

Fils de pute je te bute

 

Tu vas pas m’ériger en martyr des cités

 

Tu vas pas me censurer je suis défavorisée,

 

Si tu peux, cherche à me dissuader

 

Mais tes efforts de récuseur me font marrer

 

Me font marrer…

 

 

 

Lou qui a bien du mal, malgré tout, à rapper ainsi…

 

dimanche, 27 novembre 2005

Finkielkraut...

 

Allez, saluons Finkielkraut, le seul homme de média supportable dans le Paf. Mais ça m’étonnerait qu’il reste encore longtemps à France-culture, ça va bientôt sentir le limogeage…Les grands démocrates style demorand, duhamel, voinchet, lebrun… doivent préparer les nouvelles photos de famille avec les vieilles gommes du kgb…


Soutenons Fink, écoutons chaque samedi matin à 9 h 07 son émission : « Répliques ». En général on en sort moins con. Tiens, celle de ce samedi (hier) sur Louis XVI : le vieux vovelle-robespierre a dû s’étrangler…

 

 Soutenons Finkielkraut pour ses déclarations, même modifiées après coup, à « Haaretz ».

 

Juste une chose, Fink, lorsque tu dis : »Il y a en France des gens qui haïssent la République. », tu participes encore de la langue de bois. La République, ils (les casseurs, les brûleurs…) s’en foutent royalement, si je puis dire, et nous nous en foutons itou.

 

C’est pas la République qui importe, cette abstraction qui ne s’incarne que dans les partis, les politiques, les intérêts électoraux, le clientélisme, les trafics, les magouilles, les promesses, les mensonges… C’est pas la République qui importe, c’est la France. Et il existe une vie collective possible hors de la République, tout simplement dans la nation.

 

Les nations, disait Maurras, sont des amitiés.

 

Lou finkielkrautisée…

 

samedi, 26 novembre 2005

Qui veut noyer son chien...

Jean Daniel, le vieux beau de la gauche caviar, le sage ami de toutes les excellences, l'encensé de tous les renvois d'ascenseur, bref Mr Nouvel Obs soi-même nous dit ceci dans son canard (Nouvel Obs du 17 au 23 novembre, p. 45):

"J'ai toujours écrit que le crime de Le Pen était de nous avoir privés d'une pensée de l'immigration en injectant dans ses commentaires le poison du racisme, de la xénophobie et de la haine."

Ainsi, à en croire Jean Daniel, si la gauche toute entière, ses intellos, ses penseurs, ses militants, ses chroniqueurs, ses moralistes, ses donneurs de leçons... a été incapable d'évaluer avec clarté, sérénité, lucidité et sang-froid les problèmes que pouvait  représenter l'immigration, c'est la faute à Le Pen.

Plutôt que de se remettre en cause et d'avouer enfin que c'est l'idéologie humanitariste et la compétition droitdelhommesque qui les a conduits à nier l'évidence, refuser la réalité et donc préparer en toute bonne conscience les éruptions banlieusardes de ces dernières semaines, nos belles âmes généreuses préfèrent crier haro sur le baudet et noyer un peu plus le chien Le Pen en l'accusant de toutes les rages possibles et imaginables...

Dans son prochain édito, Jean Daniel va sans doute annoncer que Le Pen est responsable du bordel actuel au PS, de la grippe aviaire et de la chute annoncée de la Maison July...

Le Pen superstar, une production Jean Daniel and co..., chaque semaine dans l'Obs !

Lou renversée.

Charlie-Hebdo, quand on aime on ne compte pas...

Toujours Val, toujours l’édito (23/11/05)…
Et mr le penseur qui fait semblant de s’étonner qu’Hélène Carrère d’Encausse et les garçons se plaigne qu’on ne puisse pas parler librement en France de la seconde guerre mondiale. Et val, faux naïf, de demander : « Qu’est-ce qu’on ne peut pas dire en France, à propos de la période 1939-1945 ? »

Et le voilà qui se loue illico de l’immense liberté qui consiste par exemple à pouvoir s’interroger librement et sans aucune contrainte sur la couleur des robes de lucie aubrac ou la forme des lunettes d’henri frenay, voire sur le prix des pompes à jean moulin…

Et soudain, se rappelant in petto de la loi fabius-gayssot, le voici, lui, l’intellectuel de haute volée pour qui tout, absolument tout, doit passer par le filtre et le tamis de la raison raisonnante estampillée « Lumières 89 », lui l’altissime penseur pour qui tout dogme est fait pour être contesté, fissuré, démonté, explosé, lui le rationaliste fou pourfendeur de tous les préjugés et des oukases obscurantistes, le voilà tout à coup en train de sucer alternativement fabius et gayssot, leurs pompes, leurs œuvres, et de se réjouir auguste et solitaire de ce que l’Histoire, dans ce pays, soit faite à coups de tribunaux et de cours pénales…

Philippe, t’es rien qu’une merde pour te renier à ce point. Et quant au révisionnisme, si l’Histoire n’est pas, sans cesse, qu’une immense entreprise de révision, elle n’est alors qu’imposture et fausse science au service du pouvoir…

Lou révisée.

vendredi, 25 novembre 2005

Charlie-Hebdo for ever...

Philippe Val soi-même, cette fois-ci… Voyons un peu l’édito (23/11/05, p. 3)…

 

Philippe Val, on le sait, ne peut pas écrire cinq lignes sans étaler sa grande culture humaniste et montrer qu’il possède à la fois internet et l’encyclopedia universalis. Tantôt c’est schopenhauer, d’autres fois, tonton kant, ici c’est bourdieu, là deleuze, demain boulez, avant-hier platon…bref, aujourd’hui, comme il est tombé par hasard sur son vieux Lagarde et Michard, c’est Molière dans le Malade imaginaire.

 

Et le val alors de se la jouer gros malin en prétendant qu’Hélène Carrère d’Encausse évoquant la polygamie comme une des causes du mal des banlieues c’est Toinette soignant Argan et répétant en boucle : le poumon, le poumon…

 

Ohé, ducon, Toinette c’est pas Hélène ou les garçons, c’est toi, oui, toi Philippe Val, toi-même, l’ex-copain comme cochon d’un certain Font qui fut je crois pédophile au temps de votre jeunesse folle… Mais c’est de l’histoire ancienne… Toi, disais-je, qui devant la crise des banlieues ne sait dire rien autre, en guise de poumon, que : l’exclusion, l’exclusion, l’exclusion…, sans être capable une seule petite fois d’envisager d’autres causes (immigration, perte des valeurs, assistanat, pompe aspirante, électoralisme …) qui t’obligeraient, petit bourgeois bohême que tu es sous tes airs d’intello à lunettes, à remettre en cause l’eau tiède consensuelle et démocratique qui te sert de pensée depuis des lustres…

 

Lou dévalisée.

 

La chair est triste, hélas...

"La chair est triste, hélas, et je lis tous les journaux…" Même les gros cons de Charlie-Hebdo... C'est vous dire dans quel état je me trouve...Leur titre, cette semaine (23/11/05) : « France, pays de vieux cons ».

 

Imaginons le même titre avec Israël ou Zaïre à la place de France, Mouloud Aounit et les pleureuses du Mrap seraient déjà en toge dans les tribunaux… Mais au-delà de ces petits et gros cons de l’antiracisme sélectif et rentable, ce qui est encore plus jubilatoire, c’est de voir les grands impérissables démocrates de Charlie-Hebdo, leur dirlo à 5 bâtons par mois, Philippe Val, en tête, s’écrier comme un seul homme qu’il faut dissoudre le peuple vu que le peuple ne pense pas comme eux.
Pour ces connards, le peuple est noble et digne et généreux et exemplaire lorsqu’il défile dans les rues en brandissant la dernière couverture de leur torchon et en hurlant leurs slogans de merde. Il est à chier lorsqu’il devient soudain sécuritaire et qu'il parle de racaille comme sarkozy !

Eh oui, mes jolis, mais la démocratie, en principe, c’est tout ou rien… Faut prendre le peuple comme il est, pour le meilleur et pour le pire. Ou alors, faudrait arrêter de se dire démocrates, ce qui serait enfin le début de la sagesse…

 

Lou assagie.

 

mercredi, 23 novembre 2005

Banlieues XI...

 

Z’avez remarqué : la quasi totalité des photos de l’insurrection des banlieues est prise du côté des flics.

 

Courageux les journalistes pro-jeunes, mais pas téméraires… !

 

Ce qui est magistralement confirmé (bravo l’honnêteté, une fois n’est pas coutume, ou alors c’est involontaire) par le reportage de Nicolas Delesalle (Télérama du 16 novembre, p. 12) : « La direction de la rédaction a mis en garde ses journalistes. Ils doivent… limiter au maximum les déplacements loin des forces de l’ordre… »

 

C’est beau les anti-flics, les « non à la répression », les « crs-ss », les « merde au tout sécuritaire » quand ça vient chialer dans les gilets pare-balles…

 

 Lou apitoyée.

 

Télérama... beuark !

Télérama... toujours la même merde. Jézégabel, mr le Dirlo… tu touches combien au fait chaque mois ? Tu nous la fais voir quand ta fiche de paye ? Tu l’affiches quand à la Courneuve, à Vaux, à Aulnay, pour qu’ils sachent, les casseurs, ce que ça vaut les paroles de compassion des bobos friqués qui pleurent sur eux…
Elles crament quand les bagnoles dont tu fais la pub dans ton canard tout en pleurant sur les pauvres des banlieues, le coupé 407 peugeot des pages 4 et 5, la bmw de la page 12, la jaguar de la page 17, le land rover de la page 21, la volvo de la page 27, la mégane, la fox…
Ca t’arrache pas la gueule de parler dans ton édito (23/11/2005, p. 7) des habitants qui vivent une « insécurité civile et sociale » quand tu es le fleuron du marché et de la pub, ça te fait pas gerber de cracher sur sarko, de parler de stratégie électorale, de faire ta chochotte avec « racaille » et « kärcher », de dévoiler ses dessous à lui alors que les tiens, ma grande, sont pleins de merde…
"La frénésie Sarkozy, écris-tu, repose littéralement sur un contresens."
La poésie Jézégabel repose sur ses annonceurs. Pas mieux.  Beuark !
Lou soulevée.

SNCF, RTM...

RTM, SNCF, et sans cesse, devant les caméras complaisantes , derrière les micros mielleux, sans cesse les mêmes canailles syndicalistes à nous postillonner leur cégétisme récurrent, envahissant, totalitaire, comme aux plus beaux jours de feues les courroies de transmission.
Deux minutes d’analyse médiatique, je me sens l’humeur sérieuse : pourquoi, dès qu’il y a conflit de ce genre, c’est-à-dire un conflit touchant le service public, pourquoi toujours les mêmes gueules de braillards syndicaux vociférants et si peu les usagers et si peu la direction ?

 

Réponse :

 

1/ parce que les médias sont de toute façon à leurs genoux : ça c’est pour l’idéologie.

 

2/ parce que c’est plus médiatique une « tronche » avec l’accent, le parler cru, peuple, nature qu’un Gandois guindé dans sa cravate et son costard trois pièces. Ca c’est pour le médiologique.

 

3/ parce que le Gandois guindé est, structurellement, institutionnellement, tenu à plus de réserve que le cégétiste de base : ça c’est pour l’institutionnel.

 

4/ parce que (et on revient à l’idéologie) les médias ont et se font l’obligation de ne laisser passer le parler vrai de l’usager que lorsqu’il va dans le sens gaucho-consensuel. Le reste doit être censuré. On aura du mal à me faire croire que sur les milliers de mecs et de nanas qui s’emmerdent depuis huit jours (sncf) ou deux mois (rtm) à perdre leur temps dans des déplacements compliqués dans Marseille, y en a pas cent, mille, dix mille qui ont hurlé dans les micros que la CGT commençait vraiment à nous les briser menues, que c’était que des fainéants, des planqués, des braillards, des crasseux, des fouteurs de merde…etc… (crasseux, moi en fait je m’en fous !)… Et jamais, jamais ceci n’a passé la barrière des étranges lucarnes ou des hauts-parleurs.

 

La solution ? –La première, la plus radicale et définitive, la meilleure : casser la télé, scier les antennes, brouiller les décodeurs et vivre sans… Le pied ! –La seconde : exploser les caméras, broyer les micros, mais paraît que c’est interdit par le code civil… Dommage, ça serait aussi le pied.-La troisième : si quelqu’un pouvait me la donner…

 

Lou rêveuse…

 

lundi, 21 novembre 2005

Démocrassie...

Petite marche arrière sur un titre récent du Monde qui m'avait échappé : Vendredi 4 novembre, cinq colonnes à la une :"Les banlieues continuent à flamber, Villepin et Sarkozy s'affrontent."

 

Tout est là. Pas besoin de mille analyses par des politologues patentés. Il suffit de l'accouplement dans le même titre de la gravité d'une situation de crise grave et de la rivalité politicienne de deux membres de l'appareil pour comprendre illico ce qu'est la démocratie : cette absence véritable de souci politque, cette absence de véritable souci du bien commun au profit de minables intérêts carriéristes et partisans de politiciens toujours en train de lorgner sur la ligne bleu horizon de la prochaine élection.

Des rats dans un égoût... c'est Clémenceau qui avait raison, et il savait de quoi il parlait !

Mais on ne chassera pas les rats tant qu'on ne détruira pas l'égoût.

Lou, éboueuse.

dimanche, 20 novembre 2005

Lettre ouverte au fils à papa...

 

 

Ho, Moatti, ce qu’ont à dire les 6 cadavres socialistes que t’as invités à Ripostes, sur la 5, ce dimanche 20 novembre 2005 à 18 h, on s’en fout et contrefout, c’est que du vent, de la course d’obstacles en vue de 2007 et du resucé de chez resucé.
Par contre, Moite, le jour où tu feras une émission sur le FN et que t’auras les couilles de faire venir 6 invités tous d’extrême-droite (allez, je t’aide : jean-marie, marine, gollnisch, bompard, lang, sanders, daoudal… et alii…) et de leur servir la soupe comme tu le fis ce soir, oublie pas de me faire signe. Ce jour-là, c’est champagne pour toute la chaîne.

 

Je sens que je vais encore faire des économies…

 

Salut, vieille fripouille.

 

 Lou paritarisée…

 

 

vendredi, 18 novembre 2005

Banlieues X...

 

 

Libé découvre l’eau chaude. Quelques heures au tribunal de Lille ont permis à Miss Saberan (18/11/2005) de s’apercevoir (et de clamer haut et fort car il faut que cela se sache pour chasser l’horrible spectre du racisme et l’infâme stigmatisation anti-immigrés), de s’apercevoir donc qu’il y avait des casseurs blancs et qu’il y en avait même beaucoup… On n’ose pas dire encore qu’il y en avait plus que des « gris » ou des « blacks » mais ça ne saurait tarder. (Parenthèse indispensable : quand on pense qu’il y a quelques années, on eut droit à un long et pesant débat sur les races qui, paraît-il, n’existaient pas, que ça n’était que des créations pseudo-scientifiques de méchants racistes ségrégationnistes…etc… Et voilà que maintenant, à l’occasion des récents feux de joie des banlieues, tous les journaleux n’ont eu aucun mal, semble-t-il, à distinguer immédiatement et sans valise anthropométrique les faces de craie des gris, des blacks ou même des asiatiques et feujs absents… Comprenne qui pourra !)

 

Ainsi donc, alleluia ! les kaïra ne sont pas qu’allogènes, nous avons aussi nos blancs de banlieues, nos pâles casseurs, nos blêmes dealers qui, en plus, n’hésitent pas à fraterniser avec les 2° ou 3° générations… Et donc, la bienheureuse et salvatrice conclusion s’impose, avec l’aide de la sociologue de service : « Les émeutes urbaines ne s’analysent pas en termes ethniques ». Ce qui a l’immense avantage de tout renvoyer sur l’économique, le chômage et de ne surtout pas faire le jeu de la borgne bête qu’immonde, qu’immonde…

 

Oui, sauf que si, depuis 1974, la politique d’immigration d’un pays qui ne pouvait plus accueillir d’immigrés ou qui ne devait en accueillir qu’au compte-gouttes avait été autre, on peut penser que les millions de milliards dépensés pour régler toutes les questions liées à une immigration problématique auraient sans doute permis d’élever le niveau de vie des Français et de régler en partie le problème du chômage et de l’habitat. En outre, une immigration moindre et absorbable n’aurait pas ajouté aux problèmes existants ceux liés à une identité incertaine, ceux liés à l’islam, à l’autorité des familles, aux rivalités ethniques…etc…

 

Mais ça, Maryse la sociologue est payée à Libé ou ailleurs pour ne pas le voir et pour ne pas le dire…

 

 Lou, mal informée…

 

Colonisation...

Lâchons un peu les banlieues...

 

 

Jeudi 17 novembre 2005, France-Culture, midi, émission de Marc Voinchet : « Tout arrive », sur la loi du 23 février 2005 incitant les enseignants à évoquer le rôle positif de la colonisation.

 

Et bien sûr, tous les invités de service, soigneusement triés sur le volet, de s’offusquer et s’indigner devant cette atteinte inqualifiable à la liberté des enseignants, devant cette honteuse ingérence du politique dans le scientifique et l’historial…

 

Dommage qu’aucune de ces belles âmes n’ait songé à remettre en cause l’ingérence de l’Etat et la propension de la justice à dire et imposer l’histoire officielle lorsqu’il s’agit de la seconde guerre mondiale.
Vérité en-deçà de 1945, erreur au-delà… disait à peu près Pascal.

 

 

 

Lou, historiée.

 

 

 

P.S. Indépendamment de l’histoire officialisée, la quasi totalité des invités de cette émission était prête, semble-t-il, à s’entendre assez bien sur le rôle négatif de la colonisation… Manichéisme quand tu nous tiens…

 

Faudrait peut-être qu’ils se mettent à lire Bernard Lugan… Tout arrive, n’est-ce pas…

 

mercredi, 16 novembre 2005

Du "Monde" à "Libé"...

 

 

 

Dans les ordures banlieusardes, je voudrais Libé

 

Lundi, 14 novembre, long article, chez le gros July, de Stéphanie Binet qui a passé tout le week-end à écouter en boucle ses disques de rap français pour nous distiller la substantificque moëlle de cette pensée altissime. Et ça donne en titre : « Les rappeurs l’avaient bien dit. »

 

Ils avaient dit qu’il leur fallait de bons profs, que ça allait péter, qu’ils étaient des parias, qu’ils avaient des armes, qu’il y avait d’ la discri, que la boulice leur cassait les couilles… etc…etc…

 

Bon, OK, c’est pas tout à fait la Critique de la Raison Pure ni du Mallarmé, mais, comme disait feu Lacan, ça parle.

 

Dans la même série, dommage que miss binet-censure-j’aiguise-mes-gros-ciseaux n’ait pas jugé bon de nous donner les paroles d’autres sympathiques rappeurs qui braillent d’autres gentillesses du genre : « J’ baise votre nation… on leur pète le fion… j’aime pas ce pays, la France… on nique la France… faut leur en faire baver… mon seul souhait, nous voir les envahir… les keufs sont lynchés… guerre raciale… le France est un pays de pute… J’ai envie de dégainer sur ces faces de craie… » (Liste non limitative). Et le gros July de cautionner voire d’encourager cette manière bien particulière de rendre compte du réel, un réel expurgé de ce qui dérange un pau trop la gauche caviar, bobo et résidence secondaire dans les Alpilles… Bravo la déontologie !

 

Et tant qu’elle y est, la môme Binet, dans la série « Ils l’avaient bien dit. », elle prendrait cinq minutes le week-end prochain pour relire la collection complète de National-Hebdo, elle trouverait d’autres prophètes qui annonçaient la chose et qui mériteraient bien également l’article qu’on ne verra jamais dans Libé-la-merde.

 

 

 

Ceci dit, Stèph, faut bien manger…isn’t it ?

 

Lou ta pote…

 

mardi, 15 novembre 2005

Banlieues VII...

Le Monde, mardi 8 novembre, numéro collector : l'horreur médiatique dans toute sa splendeur. Pour le premier numéro de la nouvelle série, avec maquette nouvelle, photos couleur et pub plein pot sur les ondes complaisantes,on peut dire que la bande à Colombani s'est défoncé le bulbe.

Cinq pleines pages pour nous expliquer que les "racailles" sarkoziennes ne sont pas des "casseurs" mais des "émeutiers" et que s'ils foutent le feu, ces chérubins, c'est uniquement parce qu'ils maîtrisent mal la langue de Racine et que c'est leur seule façon de parler...

Et le Monde de leur servir la soupe à pleines gamelles et de théoriser vers du politique ce qui n'est rien d'autre que surenchère de délinquants encapuchonnés incapables de se prendre en charge autrement que par le rackett, le deal et les auto-radios.

Ce qu'oublie de nous montrer la piteuse bande bobo à Colombani qui crèche loin du théâtre des opérations, ceux qu'ils oublient d'interviewer, c'est tous les jeunes beurs et blacks de banlieue, et les "faces de craie" aussi, qui essaient de s'en sortir autrement que par la zone et la boule de pétanque, mais par le travail et le sérieux. Ceux-là, Monsieur le Directeur du Monde les ignore grave, ils sont pas intéressants, c'est juste des "canards", des "bolos", des "bouffons"... Ils ont qu'à crever.

Cerise sur le gâteau, dans ce même impérissable numéro consacré au problème des banlieues, ces fils de pute ont trouvé rien de mieux que placer une pub Boucheron en feu pour une bagouze à 1500 euros minimum ! Oh ! Colombani, tu gagnes combien par mois pour avoir le droit de traiter des banlieues dans ton journal de merde ?

Et dire que ça fait quinze jours qu'ils nous annoncent cette nouvelle formule à coups de FOIN/INFO, AVOIRS/SAVOIR, RENONCE/ENONCER...etc...

T'en veux de l'anagramme, Colombani ? Tiens, avec ton nom, tu sais ce qu'on peut faire ? On peut faire GROS CON. Et s'il reste quelques lettres, on doit bien pouvoir faire ENCULE !

Lou grossière.