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mercredi, 15 février 2006

Babet s'en va-t-en guerre...

Article intéressant (Le Point du 12 février, voir site du journal) d’Elisabeth Lévy, sur Mahomet, la colonisation, faurisson, gayssot et la police de la pensée… d’où j’extrais cette sympathique formule de Philippe Muray : « La loi n’est plus l’expression de la volonté générale [l’a-t-elle jamais été ? ndlr], mais la traduction des rapports de force entre groupes d’oppression… »

Voilà, c'est court, et c'est juste pour démarrer la journée...

 

Lou emmurée vivante…

 

mardi, 14 février 2006

Grande gueule...

Ce qu’il y a de réjouissant dans l’affaire Frêche c’est qu’elle est pleine jusqu’à la gueule de roboratifs et contradictoires enseignements. Par où se montre que la réalité est rarement aussi manichéenne que les médias veulent bien nous l’imposer.

 

Ainsi, même si l'Empereur de Septimanie est généralement un con, il a au moins le mérite, dans son coup de sang « anti-harki » de n’être pas le traditionnel politicien au prompteur entre les oreilles qui pèse chaque mot et le laisse sortir avec mille précautions électorales de sa bouche en cul de poule.

 

Ainsi sa sortie ne me paraît pas « anti-harkis » comme ces connards de journalistes l’ont annoncé, mais contre les mecs précis (qui étaient des harkis) qui se trouvaient là devant lui, ce jour-là, à lui contester le droit de tenir la cérémonie qu’il y tenait. Ca rappelle, dans une autre configuration, l’affaire du « détail » lepenien…

 

Ainsi, qu’un socialo, même si c’est pour des raisons électoralistes, se retrouve dans une manif de pieds-noirs, ça nous change du boutonneux hollande, du grêlé lang, du coincé jospin, de la joufflue aubry, de l’antiquaire fabius, de la candidate royal qui jamais, au grand jamais, précautionneux et timides comme des vieillards cacochymes, ne seraient allés se compromettre avec ces « nostalgiques » infréquentables...

Ainsi, l’embarras des socialistes qui waitent and seent alors que, ces mêmes propos eussent-ils été tenus par un le pen ou un sarko, ils seraient déjà tous au créneau dans un hourvari d’enfer,  la loi gayssot dans une main, le mrap dans l’autre…

 

Ainsi, plein d’autres choses… mais il est tard, messieurs dames, et les yeux me piquent…

 

Lou pas fraîche…

 

Démocratie : l'horreur esthétique...

Elle est pas belle la démocratie ! Libé de samedi 11 février. Un article intitulé "Des candidats trop beaux pour être vrais", où l'on apprend (on le savait déjà, mais ça fait tellement plaisir de le lire chez les "démocrates" eux-mêmes...) que c'est pas la solitaire et mâle réflexion du citoyen, le choix impératif et argumenté de l'électeur, la rigide vertu civique, la noble responsabilité politique, la comparaison raisonnée des programmes, la souveraineté absolue du peuple en ses tréfonds... qui permettent de désigner celui qui va prendre en main les destinées du pays, mais tout simplement... la chirurgie esthétique !

Villepin se fait brûler une verrue, Royal change son sourire, Mitterand lime ses canines, Strauss-Kahn soulève une paupière tombante, Chirac se fait greffer deux cure-dents et une paire de lunettes et les sondages s'enflamment !

Et c'est ça qu'on appelle avec l'emphase de rigueur dans la voix : peuple souverain, vertu démocratique, délibération populaire... Et c'est pour ça qu'on fit la Terreur ! Pour ça qu'on se met au garde-à-vous pendant l'infâme Marseillaise..

Jouer le pouvoir à pile ou face serait moins hasardeux que cette mascarade insensée revêtue des fanfreluches de la dignité !

Après le CV anonyme, faudra penser à créer le candidat anonyme pour que toutes ces crapules réussissent à être enfin d'accord avec leurs grands principes...

Pauvre Montesquieu...

Dédié à Philippe Val.

Lou non liftée.

dimanche, 12 février 2006

Plenel charonne ou charogne ?

Edwy Plenel… en voilà un bon… doublement martyre, peuchère : un, vitime des écoutes de Tonton… deux, victime de la vengeance de Colombàni… pauvre chéri.. on va te plaindre… t’as pris combien pour t’auto-virer du Monde ? Et tu les as reversés à qui, les dollars, au dal, à amnesty...?

 

Ca l’empêche pas, le bel edwy, si malheureux, si triste sire, lui le trotskard invétéré, le démocrate patenté, d’avoir couvert, manigancé, l’absolue souveraineté du monde and co…

 

Lui qui jadis hurla probable contre l’hersant si redoutable, qui menaçait la liberté de la presse si concentrée, ça l'empêche pas d’avoir couvert sous colombàni l’absorption de Télérama, La Vie, La Mort…etc…

 

Et comme si c’était pas assez, le voilà à nous chroniquer deux trois fois la semaine, sur France culture... Bon bref passons...

Donc, samedi 4 février, 17 H 55, chronique de l’edwy de ces dames (tu touches combien au fait, plenel, pour nous en mettre plein la tronche ?), dans l’émission « Lignes de fuite », laquelle chronique, pour le cas qu’on aurait pas bien tout compris, repasse vendredi 10 février à 13 h 50 en rediffusion ! Sans compter que mercredi 8 février, l’edwy revient gâcher nos nuits pour mieux promouvoir son dernier bouquin et enfoncer les clous trotskystes définitivement (avec un piolet ?)… (La lecture des programmes détaillés de Télérama est d'une édification radicale...!).

Bref, une semaine sans edwy, c’est tout simplement impossible, et d’ailleurs, samedi 11 le revoilà rasé de frais, et vendredi 17 il répondra présent derechef, cravate en sautoir… bref que du bonheur… d’autant qu’il faudrait écouter itou France inter, la télé, le câble, le satellite… si on osait on l’appellerait monsieur-je-suis-partout, mais c’est pas sûr qu’on lui ferait plaisir…

 

Alors, finissons, quand des cons de ce calibre, hyper-démocrates squatteurs d’ondes alors qu’ils pourraient avoir l’idée de céder quelques minutes ici ou là à Lou, Polyphème, Fromageplus ou Polem… au nom du pluralisme sacré et de la sainte polysémie radiophonique… quand de tels démocrates s’expriment, on devrait fermer la radio et retourner au poste à galène à l’époque de la minute de saint-granier de vénérée mémoire… Mais mon masochisme impénitent me perdra et me voilà scotchée vendredi 10 à 13 h 50 sur francecul et j’entends… et j’entends le lamento, l’immense douleur microphonée du Plenel, qui depuis n’en dort ni mange ni baise plus, pour les neuf morts de charonne…(8 février 1962) avec tout le laius de rigueur sur l’oas infâme, la police aux ordres, maurice pinpon derechef tortionnaire, les putchistes assassins, le fascisme récurrent… bref, l’ordinaire plenellien vademecum… grandes orgues, larmes en écharpe et désinformation à tous les étages…

 

Une fois de plus l’envie de gerber… non sur les neuf, non sur les flics, mais sur plenel… car… car sans avoir la prétention de ne jamais avoir raté une seconde de francecul depuis trente ans, j’ai point vraiment le souvenir d’un tel lamento éploré, d’une si grande émotion lacrymogène dans les yeux de mr l’ex du Monde pour les 100 millions de morts du communisme… ceux-là, ils sont morts du mauvais côté de la grille de métro...

Je conserve ladite chronique, avec tous les trémolos de rigueur, sur mon disque dur, pour l’édification des générations futures, pour témoigner de l’horreur médiatique « francecul-lemonde-plenel » en 2006, ici, en France… (à propos, quel est le mode d'emploi pour éventuellement le diffuser sur mon blog ?) à consommer avec excès pour se vacciner définitivement contre la veulerie mensongère d’un état de droite qui laisse la radio diffuser en boucle le mensonge d’état de journalistes de gauche…

 

Lou vaccinée… et fatiguée… (vous aviez remarqué ?)...

 

 

 

 

 

 

 

 

samedi, 11 février 2006

Max la menace...

Article de Max Gallo dans Le Figaro du 8 janvier : « La Cène est une parade de mode. Un pape agonisant fut objet de sarcasmes. Le chrétien est meurtri, il souffre dans sa foi et, au plus intime de lui-même, de ces profanations. Mais il a appris à tourner la tête… »

 

C’est bien là le problème, dans cette démission des autorités catholiques et des foules (quart de foules aujourd’hui) chrétiennes si mal dirigées. Et le tort de Max Gallo, pourtant si juste souvent, est de laisser croire que les chrétiens (ou musulmans, ou juifs) voudraient leur religion intouchable. Ils ne la veulent pas intouchable (à preuve les milliers de livres de penseurs, essayistes, philosophes qui discutent et débattent en toute liberté et depuis des siècles de la vérité ou non des religions ou de l’existence de Dieu, ce qui n’a jamais produit aucun tumulte), ils veulent simplement le respect. Et le respect ne signifie pas soumission. Pour un croyant, sa religion et son Dieu sont autant et plus que lui-même ou que son père ou sa mère. Max Gallo acceptera sans doute une biographie exacte et juste et mesurée de sa mère ou que des prises de position de son père soient discutées. Acceptera-t-il qu’une caricature les montre l’un et l’autre en train de s’envoyer en l’air dans toutes les positions ou dans des postures fausses, excessives ou dégradantes ? Se contentera-t-il de « tourner la tête » pieusement ? Si ma mère est une putain (hommage à jean Eustache… enfin, hommage… !) (et hommage à Brassens…il s’en fallut de peu mon cher que cett’ putain ne fût ta mère…), je peux à la rigueur entendre dire par d’autres qu’elle est une prostituée ou qu’elle exerce le plus vieux métier du monde, j’aurai par contre du mal à m’entendre traiter de « fille de pute » ou à supporter quelque infâmant « la putain de ta mère » ! C’est pas plus compliqué que ça.

 

Un peu plus loin, Gallo évoque un « autre fanatisme… celui de la Terreur et de la guillotine ». Il doit donc en tirer la conséquence que le fanatisme n’est pas l’apanage des religions et qu’il y a donc des dieux et des religions qui fleurissent et s’épanouissent loin des clochers ou des minarets. Et d’ailleurs, la façon dont lui-même utilise le mot « démocratie » comme s’il allait toujours et nécessairement de soi (« …cette liberté d’expression qui est toujours la pierre de touche de la démocratie ») n’est pas loin de toucher au sacré… Et les fanatiques de la démocratie, excuse-moi max, valent encore moins que les autres car au fanatisme ils ajoutent l’hypocrisie… En outre, s’il y a des fanatiques de la démocratie, à quoi peut bien servir la laïcité…

 

Bonne nuit les petits…

 

Lou maximisée…

 

vendredi, 10 février 2006

Charlie-magot...

Ah ! qu’il était fringant, mercredi soir, à C dans l’air, le grand Valyatollah de Charlie-Hebdo… Pensez donc, 400.000 exemplaires, ça vous requinque son homme.. Tu vas peut-être pouvoir passer à 6000 euros par mois, Philippe… C’est madame qui va être contente… surtout que la semaine prochaine, avec les caricatures antisionistes des iraniens, tu devrais encore faire un tabac… Y a aussi les Protocoles des sages de Sion dont les droits sont libres, je crois… Et peut-être, pour dans quinze jours, un vieux recueil de blagues juives sur les bougnouls et les ratons… Paraît que les russes en ont de désopilantes sur les tchetchènes... Faut battre le fer quand il est chaud, Philippe… Et puis la Suisse, c’est comme partout, un jour ils peuvent changer les règles des dépôts bancaires et alors il sera trop tard …

 

Bon, ceci dit, pour le fun… venons-en aux choses sérieuses : chez Calvi, pendant le reportage, ce fut d'abord hyper-méga-jouissif d’entendre Siné et sa tronche de faux pochetron de gauche s’écrier dans une spontanéité admirable : « On est chez nous ! » ! J’ai bien ré-écouté la bande, il m’a semblé entendre en écho, mais j’en suis pas vraiment sûre : « La France aux Français ! »... C’est Jean-Marie qui va être content ! Paraîtrait que la barbe au viux Drumont aurait frétillé de plaisir...

 

Quant à Val, il fut, une fois de plus, mâchoire volontaire et regard profond, il fut superbe, avec des sentences à graver définitivement dans la merde, comme par exemple : « nous sommes des modérés exigeants… faire respecter les principes, en quoi ça peut être intégriste ?… des dessins imposés par la haine raciale et qui veulent qu’Israël soit rayé de la carte… l’exercice de la liberté n’est pas une provocation… »

 

Bon, on reprend tout dans l’ordre ? En avant : « modéré exigeant », sur le coup, j'ai cru à du Bayrou ! "Modéré exigeant", c’est quand on a pas les couilles de s’assumer intégriste de la démocratie ; « faire respecter les principes, en quoi ça peut être intégriste ? » n’importe quel fondamentaliste musulman, adventiste du 7° jour ou césaro-lefébvriste doit pouvoir contresigner cette noble affirmation ; « des dessins imposés par la haine raciale et qui veulent qu’Israël soit rayé de la carte », tu modifies deux trois mots, et ça donne le programme permanent de Charlie-Hebdo : « des dessins imposés par la haine antireligieuse et qui veulent que les religions soient rayées de l’humanité » . Quant à « l’exercice de la liberté n’est pas une provocation », c’est le genre de grands impératifs catégoriques des sectateurs de Kant qui, voulant se croire au ciel des idées, oublient que la liberté s’exerce dans le réel, en situation comme disait le vieux, et que le réel est mille fois plus compliqué et instable et inflammable et dangereux que les blanches mains et la probité candide des idéologues charlesques à la noix.

 

Philippe, tout bien réfléchi, tes 4 bâtons par mois, tu les mérites même pas…

 

Lou radine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jeudi, 09 février 2006

Trop prévisible connerie...

Libé, 8 janvier. L’immanquable pierre marcelle, passant de conchiage en crapulerie, nous assène cette subtile distinction entre « la réalité du génocide des Juifs par les nazis et la chimère d’un dogme ». Ce qui signifie, pour lui, naturellement, qu’on peut recouvrir de merde les religions et divinités mais que l’on doit absolument « touche pas à ma shoah ».

Ce qu’oublie marcelle dans son rationalisme court et borné, c’est de prendre en compte quelques petites choses :

-son raisonnement ne vaut que pour lui. Le dogme n’est chimère que pour un athée « enlumiéré » jusqu’au trognon par deux cents ans d’école sans dieu et de lecture quotidienne de La Croix.

-cette prétention à disqualifier la religion aussi radicalement, mais sans le plus petit argument, est elle-même d’un dogmatisme affligeant.

-pour tout croyant, sa religion ou son dieu est mille fois plus vrai, réel et respectable que tous les pierre marcelles du monde.

Marcelle aurait écouté Régis Debray, lundi matin sur francecul, il comprendrait peut-être la distinction entre opinion et conviction. Dans la conviction, la vie entière est engagée, avec sa raison, mais aussi son irrationalité et ses affects… Ca veut pas dire pour autant qu’on doit pas y toucher et qu’il ne doit y avoir aucun débat de fond, ça veut dire simplement, mais un trou du cul a forcément du mal à comprendre ça, qu’on peut y toucher « avec respect ». Et si la caricature est forcément irrespectueuse, peut-être faut-il tout simplement, dans certaines circonstances, se priver de caricature…

Lou  censeure…

Chevalier Lévy de la Barre...

Libé, hélas, toujours et encore. 8 février. Il eût été surpenant de ne point entendre causer du chevalier de la Barre et de sa langue arrachée… C’est Maître Lévy qui s’y colle… Passons. Il écrit ceci, cependant, qui mérite commentaire : « La religion s’échappe ainsi de la sphère privée qui est la sienne et s’empare à nouveau de la vie publique. » Hola, tout beau ! mais qui donc a décrété que la religion devait s’en tenir à la sphère privée sinon les anti-religieux ! Cela n’est une évidence que pour eux. Les religieux, eux, n’ont jamais dit ça. Omnia instaurare in Christo disait Pie X. Et toute la saloperie de Lévy consiste à faire croire que cela, c’est de la théocratie. La théocratie, cher avocaillon, faudra peut-être retourner aux cours de première année de droit constitutionnel, c’est quand le religieux absorbe le politique. L’état chrétien, c’est celui dans lequel le souverain se réfère aux valeurs chrétiennes tout en maintenant l’autonomie et l’indépendance du pouvoir religieux et du pouvoir politique chacun dans sa sphère.

 

Quant à la phrase du baron d’Holbach que cite Lévy en conclusion de sa bafouille : »Quand on voudra s’occuper utilement du bonheur des hommes, c’est par les dieux du ciel que la réforme devra commencer. », on lui rappellera que c’est par là que le marxisme a commencé et que ça a pas spécialement réussi…

 

Lou mal barrée…

 

mercredi, 08 février 2006

Tariq Ramadan...

Eh bien voilà : globalement, me voici d'accord avec l'article de Tariq Ramadan dans Libé du 8 février... ("Caricatures à traits tirés")! A quelques mots près, c'est exactement... ce que je dis...! Le choc des civilisations n'est pas inévitable, il suffirait d'un peu de raison et de respect pour que tout se calme. Problème : la raison est pas évidente côté foules musulmanes et le respect encore moins côté médias bobos-gauchos, mais bon... on peut rêver...

A mon avis, mais là, le tariq me suivra sûrement pas, il eût suffi également de mener d'autres politiques d'immigration que celles qu'ont menées nos irresponsables politiciens depuis trente ans...

Lou tariquée...

Violences conjugales : un rapport... interrompu !

Rapport d’amnesty international : près de 400 femmes assassinées chaque année, en France, dans le cadre de violences conjugales, et une augmentation vertigineuse desdites violences depuis quelques années…

 

Dommage que les d’ordinaire si fins limiers d’amnesty international ne poussent pas leur analyse sociologique jusqu’à faire entrer en jeu des paramètres « ethniques »… Il est vrai que cela permettrait sans doute de trop bien comprendre ces évolutions et de trop bien réfléchir à leurs remèdes…

 

Lou amnistiée…

 

Saint Jacques...

Désolée, le "got" c'était le "magot"... (note précédente).

Lou coquillée...

Adieu, Jézé, j't'aimais pas bien...

Ils sont vraiment trop, ces mecs, rois de la déontologie, princes du respect dû au lecteur , champions de la transparence, vitriers de père en fils… et voilà que, viré comme un malpropre, le Jézégabel de Télérama (8 février, p. 4) vient nous dire « au revoir » dans un ultime édito… J’étais prête à sortir les mouchoirs de coton, à y aller moi aussi de ma larme, on finit par s’attendrir quand même sur ces petites bêtes… et au lieu de ça, me voilà remontée comme jamais et nauséeuse à souhait avec mon vomi récurrent qui me reprend… gare à tes pompes, Jézé, j’ vas gerber dessus…

 

Car, au lieu de nous passer la brosse gnangnan sur cette introuvable « relation à distance » que tu as établi, paraît-il avec tes lecteurs, et qui… et que…etc… , on eut aimé savoir deux choses, cher Marco :-1/ les raisons de ta déculottée ; -2 le montant du transfert. Et ça, malgré toute la grande estime que tu nous portes, on le saura pas : -le montant du transfert parce que t’aurais trop honte, mr le bobo chialeur de pauvres, de nous raconter tout le fric puant du mercato des médias et le got que tu emportes dans tes bagages... ; -les raisons de ta mise à pied, parce que, bien sûr, courageux mais pas téméraire, tu veux sûrement pas te griller d’autres portes, d’autres jolies sinécures bien rémunérées chez les voisins d’à côté ou chez les mêmes…il est si grand le groupe Le Monde… La vérité due au lecteur attendra encore, n’est-ce-pas ? Dans trente ans, tu nous lâcheras ça dans tes mémoires… Primum vivere… Beuark… !! trop tard, j’ai gerbé.

 

Lou gerbille…

 

mardi, 07 février 2006

Boum !

Après Marcelle de Libé, Greilsamer du Monde, (6 février). Les cons se suivent et se ressemblent. Sauf qu’au Monde, un peu serré du cul, on ne « conchie » pas les idoles, mais on plaide pour le bête et méchant et l’esprit libertaire

 

Et greilsamer de chialer à gros bouillons : « le meilleur est derrière nous… l’heure est à la morale… il n’y a plus de discussions… le rire est désormais interdit… dessinateurs, refermez vos plumiers… ». On aimerait surtout que greilsamer ferme enfin sa gueule ou qu’il comprenne que le bête et le méchant (qu’il adore quand ils viennent de chez cavanna ou gébé) ne peuvent rendre que le camp d’en face au moins aussi bête et aussi méchant. On aimerait qu’il réalise un jour que se réjouir des caricatures anticatholiques ou antimusulmanes c’est forcément, dans le même mouvement, se réjouir des caricatures antisémites qui, celles-là, comme c’est étrange !, le gênent… On aimerait qu’il fasse cinq minutes de sémantique pour apprendre la différence entre discussion et dérision. On aimerait qu’il comprenne que la dérision des intellos qui prend pour objet le sacré tel que le vit le peuple est à la fois une saloperie et un baril de poudre… On aimerait enfin que la mèche soit assez longue pour offrir un joli feu d’artifice aux salles de rédaction…

 

Lou explosive.

 

Y a bon, Mahomet !

Deux mots d’étonnement : a-t-on remarqué comment les mêmes dont les poils se hérissent devant l’abominable censure qui prétendrait interdire de caricaturer la religion, les mêmes, dis-je, n’ont pas dit un mot, pas soulevé un sourcil ombrageux ni rameuté les tam-tams médiatiques lorsque le jingle « y a bon banania ! » a été interdit au nom de l’antiracisme… et des abominables souvenirs de la colonisation…

 

Censure en-deçà des Pyrénées, liberté au-delà…

 

Lou catalane…

 

lundi, 06 février 2006

Marcelle, si t'avais des ailes...

Libé du 2 février, l’habituelle petite crotte du pierre marcelle de service. Consacrée, bien sûr, aux caricatures mahométiennes… et qui s’achève par cette magistrale affirmation : « Mais, de la démocratie, on attend d’abord et surtout sinon seulement qu’elle préserve, du citoyen, le droit de conchier toutes les idoles. »
Tout le problème étant quand même de savoir qui définit l’idole… Dans ce monde individualiste qui est le notre, dans cette assomption de la subjectivité qui fonde la démocratie, et qui fait que je suis moi-même la mesure de toutes choses, l’idole sera cela ou celui ou celle que je déciderai. Si c’est mahomet ou jehovah ou jésus, pierre marcelle sautera de joie et disséminera sa fécalité proliférante et pestilentielle sur les icônes sacrées, en se prenant pour georges bataille… Si c’est la déclaration des doits de l’homme, ou amnesty international, ou l’holocauste, ou les homos, ou pierre marcelle soi-même, il courra sans doute interpeller le procureur de la république le plus proche pour que cesse cette infâmie…
Si pierre marcelle était moins con, on lui suggèrerait qu’au droit de conchier et donc de mépriser, d’avilir, d’humilier, on doit préférer le droit de discuter, de négocier, de débattre, et que c’est même cela que l’on appelle parfois démocratie… Mais les grands démocrates auto-proclamés de son gabarit ne sont souvent hélas que de petits étrons nauséabonds dont le démocratisme n’est rien autre que le masque grimaçant du minable  ressentiment …
Lou ailée…
 
 
 

dimanche, 05 février 2006

Charlie-Hergé, même combat...

Je voudrais pas dire, mais tu prends Charlie de cette semaine (1/2/2006), page 9 ; tu mates cinq minutes la colonne de Riad Sattouf… la tronche et le discours de la reubeuh de service… ça serait pas, par hasard, un brin raciste abominable… ? : « Ti rigarde ton koupain et ti dis « y a un problème avec le voile » ji entendu ! kess ça peut ti foutre !!! Ci pas ton problême ! »

 

Mais que fait donc Mouloud Aounit ? Que fait Philippe Val ? Faudrait voir de réprimer vite fait cette abomination colonialo-raciste… Si la taubirette vient à passer par là, ça va chier grave… Ah ! mais j’oubliais… la taubirette elle s’occupe que des blacks, et encore, à condition qu’il y ait la télé… chacun son truc… c’est compliqué, putain, l’antiracisme ! Après «  tintin au congo », c’est « sattouf dans l’ métro »… la censure a encore de beaux jours devant elle…

 

Lou cafteuse…

 

Y avait bon, Banania !

Profitons tant qu'il est temps : Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania ! Y a bon, Banania !...

et hâtons-nous de lire Bécassine car le CRAB veille, de déguster Tartarin car le CRAP se mobilise, d'apprécier Colomba car le CRAC est sur les dents...

Quant à Tintin au Congo, les derniers exemplaires circuleraient sous le manteau tandis que les brigades du CRAN, récemment encouragées par l'Elysée, investiraient toutes les bibliothèques de France et de Navarre pour en remplacer chaque exemplaire par les oeuvres complètes de la Marquise de Taubira...

Dernière minute : le dénommé Balzac Honoré qui a eu l'audace de  faire parler ainsi le Baron Nucingen ("Hé ! pien, ma ponne ami, location est pelle bire ebiser Malfina : fous serez le brodectir teu zette baufre vamille han plires, visse aurez eine vamille, ine indérière; fous drouferez eine mision doute mondée, et Malfina cerdes esd eine frai dressor..."), on lui conseille de déménager fissa sinon ça va jover bour zon madrigule...

Lou hergée...

samedi, 04 février 2006

L'endormeur du Val...

Maintenant que les people ont fini de nous amuser avec les déboires conjugaux et les réconciliations retentissantes de cécilia et nicolo, moi, Lou, toujours aussi généreuse et informée, je vous annonce la prochaine couverture de Gala : les amours sauvages et tumultueuses de philippe val et christine angot… Chut, christine ne sait encore rien, mais le beau philippe a été tellement ému de sa prestation chez guillaume durand vendredi dernier face à marc-edouard nabe (Charlie du 1° février) qu’il lui a faxé illico un poème en prose d’amour qui devrait aller direct à l’endroit prévu pour faire mouche… : « Jamais l’esthétique clinquante de l’incorrection n’atteindra la grâce et la profondeur de la correction que [vous avez] exprimée. » Si avec ça, madame angot que le tonnerre ne put faire reculer ne rougit pas dans tous ses tréfonds, c’est à désespérer de la carte du tendre…

 

Philippe val étant un grand timide sous son menton volontaire et son œil pétillant, il lui a fallu quand même trois colonnes pour porter l’estocade, trois colonnes où le prince de l’irrévérence charlesque flétrit, comme c’est étrange ! la pensée incorrecte et se fait le chantre d’une démocratique correction qui montre que l’élitiste bourgeoisie bobo commence à trembler grave devant la « vulgarité » et le « franc-parler » du peuple…

 

On va pas bouder son plaisir : y a rien de plus jouissif que d’assister aux tortillages de cul des mecs de gauche obligés de désavouer ce « peuple » mythique qui fut jadis leur plus bel oriflamme…

 

Ceci dit, longue vie et beaucoup de bonheur aux nouveaux fiancés…

 

Lou émue…

 

vendredi, 03 février 2006

Injustifiable, in qualifiable, effroyable...

 

Chose promise, chose due : petit florilège lexicalo-chiraquien à l’usage des sondés et des mal-entendants… (in Le Monde du 31 janvier, Discours pour la réception du Comité pour la mémoire de l’esclavage.)

 

D’abord, le stock utilisé : « inqualifiable, injustifiable, effroyable, épouvantable, meurtris, inhumaines, révoltante, tragique, honteux, blessure, tragédie, abomination, crime, plaie, tragédie, ignominie, abaisse, salit, détruit, cortège de souffrances, destins brisés, part d’ombre, tâche indélebile… »

 

Puis le stock de rechange : « abominable, détestable, exécrable, affreux, atroce, cruel, horrible, monstrueux, lésion, meurtrissure, traumatisme, maculer, polluer, souiller, anéantir… »

 

Enfin, afin d’éviter un surcroît de travail aux services de l’élysée, nous proposons, avec le stock initial, cette définitive sentence polysémique et passe-partout qui devrait faire merveille dans toutes les chiraqueuses occasions : « Cette tragédie inqualifiable, ce crime injustifiable, cette épouvantable tache indélébile, cette plaie honteuse, cet effroyable cortège de souffrances, cette abomination révoltante, cette tragique tragédie, cette inhumaine ignominie, cette part d’ombre qui a détruit et brisé des destins, meurtri des blessures, abaissé et sali l’honneur de la France, c’est (au choix) : la collaboration, le vel d’hiv, l’esclavage, les camps nazis, la torture en algérie, le 22 avril 2002… etc … etc… »

 

Naturellement, il sera toujours possible de glisser, de temps en temps et sans que cela perturbe la compréhension, quelques « chère maryse condé » ou « cher edouard glissant » qui produiront le plus bel effet.

 

Merci qui , Chichi ? –Merci Lou. Ok.

 

Lou sémiologue et généreuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un discours sinon rien...

Waaououhh !! je viens de lire (Le monde 31 janvier,p. 9) l’intégrale du discours de chirac sur la mémoire de l’esclavage, dont sans doute l’essentiel a été écrit par le prompteur graphomane de service  en poste à l’élysée tandis que chichi se contentait d’inclure ça et là quatre « chère maryse condé » pour personnaliser la chose…
Et je dois dire que j’ai point été déçue !
Quelques perles :
-« Une abomination perpétrée pendant plusieurs siècles, par les Européens… » On passera sur l’ »abomination » qui se refuse à contextualiser la réalité et donc à y comprendre quoi que ce soit, pour mieux jouer de la cornemuse morale et faire pleurer dans les chaumières. Par contre, on soulignera l’oubli volontaire des traites négrières et arabes  qui auraient fait vilain dans le décor et auraient agacé sans doute la « chère maryse condé ». [ach so ! in cauda venenum, sorry but in fine le prompteur en a causé des traites négrières et arabes… c’est qu’il deviendrait presque honnête, le bougre ! dont acte.]
-« Dans la République, nous pouvons tout nous dire sur notre histoire… » C’est pour ça sans doute qu’on a rien dit pendant quarante ans sur les Européens disparus en Algérie après le 19 mars 1962, afin d’éviter de fâcher les tortionnaires et corrompus fln au pouvoir…
-« La grandeur d’un pays c’est d’assumer toute son histoire. Avec ses pages glorieuses mais aussi avec sa part d’ombre. » Chirac, faudra pas que t’oublies de me prévenir quand tu commenceras d’assumer les morts de la Terreur révolutionnaire, les morts de la Libération, les harkis délibérément abandonnés aux assassins, les pages sombres de tous les coups tordus de la république… Et puis, « cher jacques chirac » la grandeur d’un président, c’est d’assumer toute sa propre histoire, des sandwiches à 4000 balles aux hlm de la mairie de paris, en passant par les voyages aériens de tatie bernadette… Faudrait voir de convoquer le juge d'instruction... Chiche…
Bon, il est tard, chuis crevée, je vais pas arriver au bout… Mais j’aurais eu le temps, je vous aurais fait l’analyse sémantico-lexicologique de la moraline larmoyeuse chiraquienne sur cet esclavage dont il se contrefout dans les grandes largeurs, ça vous aurait amusés… Une autre fois, peut-être…
Lou couettée…

jeudi, 02 février 2006

Blasphème...

Deux ou trois réflexions sur la grande affaire du jour : les dessins blasphématoires sur Mahomet.

 

Un : curieux quand même comme les grands courageux du Monde, toujours si prompts à encenser la pensée rebelle, les impertinents, les insoumis et autres blancs chevaliers briseurs de tabous, curieux comme ils sont restés bien tranquilles dans leurs pantoufles pour éviter de froisser les imams et de se prendre une fatwa au cul… Courageux, Colombani, mais pas téméraire… On est si bien sur la moquette de papa beuve-méry…

 

Deux : France-Soir, paraît-il, a publié les caricatures de la colère… Je sais bien que j’ai mauvais esprit, mais quand je lis aujourd’hui que France-Soir n’a plus qu’un mois de trésorerie d’avance et que ses jours sont comptés, je me dis que le grand courage de France-Soir c’est surtout un joli coup de pub pour renflouer les caisses…

 

Dans les deux cas, et si mes infos sont exactes, c’est la même merde…

 

Trois : J’entendais ces jours-ci je ne sais quel président de Reporters sans frontières s’élever indigné contre cette atteinte inqualifiable et scandaleuse à la liberté d’expression des journalistes et à la liberté de création des artistes, et proclamer haut et fort le droit au blasphème et l’absolue liberté démocratique de fracasser les tabous et ne s’agenouiller devant aucune idole.

 

Ok, boy, seulement… si la transcendance soi-même, ses grands barbus, ses nuages en coton et ses millénaires d’ancienneté ne méritent aucun respect ni aucune crainte, on voit mal au nom de quoi les valeurs immanentes que nous impose la pensée unique du jour devraient être les seules intouchables. La liberté ne se partage pas : c’est tout ou rien. On va donc pouvoir négationner en rond, révisionner en boucle, rire de la shoah, des arméniens, de l’esclavage, se marrer aux traites négrières, arabes et européennes, cracher sur les droits de l’homme, crêper le chignon à la taubira, entarter robert badinter, uriner sur nuremberg, baver sur les homos et autres joyeusetés décapantes et libertogènes… Et qu’importe au passage la douleur et la peine de ceux qui en sont touchés… Paris valait bien une messe, le blasphème vaut bien quelques larmes…

 

Lou apitoyée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi, 01 février 2006

Les risque-tout en bas résille...

Je sais, je devrais pas, je me fais du mal, je devrais pas zapper du Monde à Charlie, de Charlie à France-cul, de France-cul à Télérama, dans un parcours de la combattante épuisant, harassant et hérissant…, mais, bon, on se refait pas… Et donc, aujourd’hui, c’est Télaramuche (1° février), avec en p. 9 une lettre de Laure Adler, l’ex-patronne de France-cul (on en sort pas, vous dis-je !) qui s’offusque des choses pas gentilles (oh ! si peu !) qu’un porte-plume quelconque a osé écrire à son endroit.

 

Et miss Adler, dont le seul intérêt de ses interviews d’intellos c’est la qualité du rouge à lèvres qu’elle exhibe, miss adler donc, (veuillez excuser l’incise) pour justifier son action à la tête de France-cul, d’écrire : « …six ans de bonheur partagé avec une équipe de direction remarquable, des producteurs et des productrices qui ont pris des risques à mes côtés…etc… ».

 

Oh ! la vieille ! c’est quoi les « risques », quand on est fonctionnarisée jusqu’au trognon et qu’on pète dans la soie ? Incroyable cette manie qu’ils ont, les artistes, les intellos, qui vivent tous dans le confort royal des allocations, subventions, intermittences, salaires, résidences, avances sur recette…etc…, cette manie de se prendre pour van gogh ou rimbaud ! Quand la mère adler aura la jambe gauche amputée par la gangrène et l’oreille droite tranchée par un rasoir fou, j’accepterai alors, peut-être, de prendre en compte sa multi-risques. Jusque là, ça serait bien qu’elle fasse preuve d’un minimum de décence. Sinon je sens que mon plombier va s’énerver…

 

Lou tranchante…

 

mardi, 31 janvier 2006

Le Monde, tel qu'en lui-même... hélas !

Allez, on change pas une équipe qui gagne, on va finir le mois avec Le Monde … !

 

Mardi 31 janvier, un article de Laurent Greilsamer qui s’y colle pour une banalisation de la violence croissante de notre société. Et le bienpensant de service de remonter à Mandrin et Gilles de Rais pour nous dérouler toute la joyeuse généalogie d’une violence finalement bien routinière et pas si exponentielle que ça… gentillette somme toute… qui passe du hold-up à la prise d’otage puis au viol, à l’inceste, la pédophilie, pour en venir enfin, ces dernières semaines, aux violences scolaires… Mais qu’à cela ne tienne, tout va très bien madame la marquise, la violence n’est qu’un leurre et les français des cons qui confondent réalité et fantasme et qui sont dans le pathos permanent pour jouer à se faire peur. Lui, greilsamer, du haut de sa suffisance journalistique, a tout compris : « Cela s’appelle, nous dit-il, l’effet de loupe . » Et de conclure finement : « Car il est avéré que les enfants ne sont pas tous de dangereux agresseurs de professeurs. »

 

Ce qui est avéré surtout c’est que les chroniqueurs sont parfois de sacrés cons !

 

Car même en prenant en compte l’effet de loupe, faudra qu’il nous explique, le journaleux des beaux quartiers, si il y a trente ou quarante ans on était obligé de mettre des flics et des caméras dans les hôpitaux, les tribunaux, les écoles, les crèches, les trains, les bus, les super-marchés…etc…

 

Ces mecs-là, tant que c’est pas eux ou leurs proches qui sont victimes de la violence et de l’insécurité (et ils risquent pas grand chose vu leur mode de vie friqué), la violence n’existe pas…

 

Ca s’appelle l’effet bobo et ça me fait encore une fin de mois pleine de vomi… beuark…

 

Lou vidée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lundi, 30 janvier 2006

Génial, Le Monde ...!!

La lecture du Monde peut réserver, rarement, je vous l’accorde, de sympathiques surprises dont on aurait tort de se priver. Non, certes, au sein d’une rédaction toute entière acquise au politiquement correct et à la pensée unique, mais dans les marges…
Ainsi, dans Le Monde du 27 janvier, p.18, quel plaisir de découvrir dans le courrier des lecteurs, lectrice en l’occurrence, cette lettre que je m’empresse de recopier et qui a eu le bonheur d’échapper aux ciseaux de quelque « vigilant » heureusement distrait :
« Quelques années après s’être réfugiée dans l’église Saint-Bernard pour montrer à tous sa solidarité avec les sans-papiers, Emmanuelle Béart s’est donc exilée discrètement à Bruxelles pour échapper à l’impôt. Quelle cohérence et quel exemple pour les salariés qui acceptent de payer des impôts directs et indirects afin, entre autres, que des prestations sociales, certes toujours insuffisantes, soient redistribués aux plus démunis, dont beaucoup d’immigrés ! La liste s’allonge de ces vertueux médiatiques que l’on a souvent entendu faire la morale au bon peuple et qui fuient la loi commune. .. »  Juliette Bertoni.
Un grand merci à Juliette.
Rien à ajouter sinon que les milliers d’emmanuelles béarts du showbiz partageux qui s’écrasent en robe de soirée à la Nuit du Caviar, pardon, des Césars, me font de plus en plus gerber…
Lou glaneuse…

dimanche, 29 janvier 2006

Dictateur du Val...

Philippe Val au « Premier pouvoir » sur … France-cul, bien sûr, ce samedi à 8 h 10. La question du jour était : « Le Pen, danger réel ou épouvantail médiatique », et on peut pas dire que le schmilblick ait beaucoup avancé, en dehors du calme casanova qui assurait un max. Par contre, le dictateur, pardon, le directeur de Charlie-Hebdo, au demeurant assez minable et poussif pendant toute l’émission, d’asséner à peu près ceci : les médias ne doivent pas chercher à comprendre le FN ou à l’analyser mais ils doivent le combattre car le FN est antidémocratique.

Voilà. C’est tout. Sa majesté charlie-val-hebdo premier a parlé, circulez, y a rien à voir…     

–Mais pourtant, il n’est pas interdit, que je sache, il n’est pas dans la clandestinité, son existence est tout ce qu’il y a de plus légale ? – Euh… oui…, bon, mais moi philippe val je le décrète antidémocratique et si ça vous plaît pas j’appelle mon polpote sur le champ et même peut-être besancenot… Brrr…
Bon, philippe, la démocratie, tu le sais, c’est pas vraiment ma tasse de thé, mais les démocrates dans ton genre, je les verrais bien avec une petite moustache sous le nez, un mirador dans la main droite et du barbelé dans la gauche… -Oui, mais comment ils feraient pour tenir le micro ? Ah, c’est vrai… on ne pense jamais à tout ! Allez, je veux bien qu’on enlève le mirador, mais alors je rajoute le dictateur de tout à l’heure…
Lou traquée…
 
 
 
 
 
 
 
 

samedi, 28 janvier 2006

Mauresmo...

Z’avez vu le sourire conquérant et la mine jouissive de la catherine matausch, samedi à 12 h 30 en ouverture du journal de la 3 ? Oubliés les conflits sociaux, les sdf congelés, le hamas menaçant, les banlieues assoupies… hosanna en boucle, alléluia en replay-all, le monde n’existe plus… : Mauresmo a gagné, Amélie tient sa finale… pour un peu la matausche nous faisait une syncope orgasmique en live et en direct !

 

Alors bon, que catherine adore le tennis en général et la mauresmette en particulier, warum nicht ? Le blème, c’est qu’avec ces putains de journalistes on a toujours tendance à gratter un peu derrière les sourires ou les mines constipées… Qu’est-ce que ça peut bien cacher ? Pourquoi tant de gentillesse, pourquoi tant de haine ? Là, par exemple, j’arrive pas à m’ôter du cervelet une bien mauvaise pensée : que si la mauresmo n’était pas gouine (on a le droit de dire gouine ou faut-il dire lesbienne ? J'obtempère illico !) et donc, aux yeux de l’establishment, « non-conformiste, rebelle, insoumise, réfractaire… etc… », bref, que du bonheur… si donc elle n’était pas tout ça, aurait-elle droit à ce beau feu d’artifice ?… Je précise aussitôt que j’ai rien contre Mauresmo qui, un, fait ce qu’elle veut de sa vie, deux, a le grand mérite d’être assez discrète sur tout ça, trois, joue un superbe tennis. Par contre, j’en ai, et de plus en plus, contre cette corporation médiatique qui même sur les sujets les plus anodins nous oblige à lui prêter des arrières-pensées putassières…

 

Lou soupçonneuse.

 

Pornographie, mon cul...!

En est-ce assez du titre à la Zazie ou bien faut-il que j’ajoute quatre cons, trois bites et deux enculés pour persuader la déshonorable société des connards du Monde ou de France-cul que Lou n’est ni bégueule, ni oie blanche, ni vierge effarouchée … ?
Pauvres mecs, pauvres intellos pornographes qui arrêtent pas de se tripoter l’entre-jambe pour se trouver de nobles et ambitieux alibis scientifiques leur permettant d’épancher leur érotomanie compulsive et leur sexualité maladive non dans les pissotières prévues à cet effet mais dans les savants colloques ou édifiantes publications organisés et financées avec la bénédiction du Nom de Dieu de Vabre de sinistre mémoire…
Et c’est ainsi que l’on eut au Seuil, naguère, la catherine millet qui se le faisait mettre par tous les trous sous le regard humide de son henric 24 x 36, et que l’on a aujourd’hui, par exemple, le Monde des Livres de la Savignaude qui s’extasie (20 janvier p. 11) de douze vers de verlaine « se pelotant les roustons » ou « rinçant son gland » dans le livre de poche… A n’en pas douter, cela enfonce, si l’on ose dire, et Corneille et Racine qui ne sont désormais que des has been vertueux tout juste bons pour figurer dans l’enfer de la bibliothèque rose ; ces sommets de la littérature méritent bien une place de choix dans l’encyclopédie de la pornographie qui va enfin permettre de ne plus baiser idiot…
Et comme un malheur ne vient jamais seul, me voilà écoutant ce jeudi, 11 h 30, les « chemins (tordus) de la connaissance » consacrés… natürlich… à la pornographie. Et le trou du cul de permanence, Jacques Munier, de servir la soupe pornophile au graphomane inconnu nommé Esparbec, et pour mieux illustrer le propos, au cas qu ‘on aurait pas tout bien compris, de nous faire entendre ceci, pour quoi, si vous permettez, je vais baisser un peu le son :
« …Qu’est-ce que je pourrais bien lui faire pour renouveler la tambouille du cul ? Il doit bien y avoir dans tout ce fourbi un ustensile que nous n’avons pas utilisé depuis longtemps, presque oublié, qui fouaillera en elle la chienne qui ne dort jamais que d’un œil dans toute femelle digne de ce nom… [et le récit ripe alors sur le souvenir de zoophilie avec une chienne, une vraie !] …nous la poussions à quatre pattes dans le mausolée d’un général russe dont Pierre avait la clé. Il tirait sur la sangle pour dégager le vagin tout écumeux et l’enfilait dans l’odeur des fleurs séchées. Quand il avait fini, je prenais mon tour pendant qu’il faisait le guet dans l’allée. J’enculais la chienne pour la punir d’avoir pris du plaisir avec un autre sous mes yeux. Tina grognait dans sa muselière et pouvait obtenir plusieurs orgasmes successifs… »
Voilà, à l’heure de la ménagère de 50 ans et des enfants revenant de l’école, voilà le genre de gentillesses édifiantes que France-cul la bien nommée ne peut s’empêcher de passer, avec nos ronds, comme s’il y avait urgence absolue, afin de manifester ainsi son immense liberté de penser, son total anticonformisme, son audace inouïe, son insolent persiflage, sa remarquable intrépidité, son émancipation souveraine et sa rébellion définitive à l’égard de toute morale surannée… M’étonnerait pas que ces pauvres mecs, du haut en bas de l’hertzienne hiérarchie, décrochent, à la prochaine distribution de soupe aux ordures méritantes, la chevalerie frelatée de la légion d’honneur…
Pauvres cons qui s’imaginent libérés parce qu’ils osent crier con cul bite dans un micro comme des merdeux de six ans dans la cour de récréation !
Pauvres impuissants qui ont besoin de l’obscénité sur papier glacé pour s’imaginer avoir une queue !
Pauvres lâches qui pousseront des cris de pucelle aux abois lorsque quatre voyous violeront leur frangine avec un rotweiler dans la prochaine tournante de banlieue ou lorsque des éducateurs pédophiles tripoteront leur petit neveu dans un cours de danse contemporaine   !
Lou, hélas, grossiére…
 
--P.S. Où sont les ligues féministes, où les mrapéistes professionnels si prompts à s’émouvoir d’ordinaire ? Imaginons une phrase du genre : « la feignasse qui ne dort jamais que d’un œil dans tout bougnoul digne de ce nom », là on aurait droit, et à juste titre, au tam-tam des belles âmes, mais s’en prendre à des pornographes, risquer de passer pour d’horribles censeurs moralistes… tout, mais pas ça… Beuark, allez, un bon vomi sur France-cul…
 

vendredi, 27 janvier 2006

A dada sur mon bidet...

Qu’un certain pinoncelli pisse à répétition dans l’urinoir de duchamp et le fracasse à coups de marteau aurait plutôt tendance à me faire sourire, si toutefois le pinoncelli en question ne se prenait pas trop au sérieux en prétendant « prolonger la provocation de duchamp » et donc, tout simplement, en se faisant sa propre pub…

 

Ce qui par contre m’irrite la bile et me rend un soupçon nerveuse, c’est lorsque je lis (Libé du 25 janvier) que ledit urinoir est estimé aujourd’hui à 2,8 millions d’euros et que le coût de la réparation s’élève à près de 15000 euros !

 

Les smicards, banlieusards, crève-la-faim divers et variés, sdf, honnêtes travailleurs peinant à boucler le mois, familles en difficulté… etc… seront sans doute ravis d’apprendre que tout cet argent ne servira pas à relever les minimas sociaux mais qu’il ira s’engloutir dans l’immense usine à gaz de beaubourg au nom d’une conception de l’art qui fait plutôt penser à du cochon.

 

Accessoirement, on signalera à nomdedieudevabre, philippedagendumonde et autres excellences de la culture contemporaine qui n'ont pas vraiment de problème de fin de mois que marcel duchamp soi-même, dans une lettre de 1962, avait écrit : « Je leur ai jeté le porte-bouteilles et l’urinoir à la tête comme une provocation, et voilà qu’ils en admirent la beauté. »

Marcel, la prochaine fois, vise mieux, et qu'on en finisse !

La connerie a encore de beaux jours devant elle dans notre si chouette société…

 

Fermez le ban !

 

Lou burinée…

 

Petite revue de presse des familles...

Libé, 26 janvier. Yves Simon, écrivain, nous cause des banlieues... Deux remarques : 1/ d'être écrivain ne donne aucune compétence particulière pour causer d'Aulnay-sous-bois. Mon plombier ferait ausi bien l'affaire. Ca donne juste le droit, sans doute, d'ouvrir sa gueule. 2/ hélas pour nous et pour lui, le susdit écrivain ne l'ouvre que pour dire, dans sa mélasse pathétique, deux immenses conneries, que voici : a/ "Deux responsables majeurs (à la crise des banlieues), l'éducation qu'elle soit nationale ou parentale, et le logement." L'immigration n'y est donc pour rien, pas plus que les médias et leur scoopomanie éhontée, ni la perte des valeurs, ni la politique culturelle, ni la pub et le fric partout, ni ce régime de merde sous lequel on crève... b/ "L'Angleterre... a établi ses recensements de population en demandant aux habitants d'y ajouter leurs origines ethniques. Impensable, inimaginable en France !" . Le blème, mr l'écrivain, c'est que c'est des mecs dans ton genre et des torchons comme Libé, entre autres, qui ont toujours refusé, au nom sacré de l'antiracisme compulsif, la diffusion de cette vérité ethnique qui risquait de gâcher la photo de famille recomposée...

Conclusion : je retourne à mon plombier.

Lou pévécée...

Palestiniens...

 
Pas inintéressant, pour une fois, l’édito de Val dans Charlie du 25 janvier. Quinze jours de repos lui ont fait le plus grand bien. Le voilà ,qui revient avec une jolie dissertation en 2000 mots, que, dans ma grande bonté, je vais vous résumer en deux lignes : « Les Palestiniens, on se demande jamais s’ils sont de droite ou de gauche, on se contente, et c’est étrange, de les savoir Palestiniens… »
Voilà, vous venez d’économiser deux euros et vingt minutes de lecture. Merci qui ? -Merci Lou.
Ok, on continue. Là où le Dormeur du Val va derechef devoir partir en maison de repos, c’est d’abord lorsqu’il s’interroge sur la raison de la chose sans pouvoir arriver à en percer le secret, c’est ensuite lorsqu’il écrit dans un de ces délires moralo-politiques qui font tout son charme : « Comment prétendre aujourd’hui penser l’avenir, la souveraineté et la liberté d’un peuple sans s’intéresser au processus démocratique qu’il accomplit, lequel passe forcément par un débat opposant de la gauche et de la droite. »
Afin de lui éviter un long séjour sous lexomil chez les angoissés et les mélancoliques, voici la réponse à ces deux questions :
-1/ Si les Palestiniens ne sont connus que comme Palestiniens, c’est tout simplement parce que l’essentiel pour eux, aujourd’hui, c’est pas les joyeusetés du perchoir de l’Assemblée nationale, le savant équilibrage des tendances et des courants, le dernier sondage de la sofres qui mettrait barghouti devant arafat ou l’inverse, ou enfin la question écrite du député Mohamed sur les caractères à employer pour indiquer sur les boîtes de camembert fermier de la basse vallée du Jourdain inférieur la date de péremption… Non, l’essentiel c’est la nation, la communauté, le territoire, l’existence et donc le combat. Et seuls les pays qui se croient en sécurité pour l’éternité (la « der des der » de douce mémoire…) et qui oublient que la politique c’est avant tout le souci peuvent se payer le luxe dangereux de 500 bavards tous cravatés pareil même si les uns sont censés être de droite et les autres de gauche… le seul résultat possible  étant de toute façon une défaite militaire, économique, sociale et culturelle dont nous vivons sans doute les prémisses…
-2/ la preuve qu’on peut penser l’avenir sans s’intéresser au processus démocratique, c’est que dans démocratie il y a demos, que demos ça veut dire  peuple  et que :-a : philippe val soi-même dans un récent éditorial reconnaissait la grandeur de de gaulle et mitterand précisément dans leur capacité à prendre le peuple qui les avait élus pour une merde en allant contre ses expresses volontés… -b/ : le peuple, ça s’influence, se manœuvre, se manipule, se formate, comme on le vit lors des plus magnifiques élections totalitaro-démocratiques qui aient jamais eu lieu, en avril 2002, lorsque Chirac-Kim il Sung détesté de tout le pays fit 88% des votes !
Philippe, si c’est ça le modèle de démocratie que tu souhaites aux Palestiniens, c’est encore pire que Sharon… Et ça risque de les énerver…
Lou keffiehée…