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jeudi, 16 mars 2006

Micro-trottoir...

[Au mépris du danger et au plus chaud de la bataille, à deux pas de la Sorbonne, notre reporteuse a posé une question simple à quelques manifestants : « Qu’est-ce que vous foutez là ? »]
-Je suis le fils de François Hollande et papa m’a dit de venir, c’est pour 2007…
-Je suis la fille de Ségolène et j’ai rancard avec le fils Hollande.
-Paraît qu’il y a plein de télés et de photographes… Je vais encore laisser mes potes sur le cul.
-Chuis venu, mon frèr’, finir le boulot du mois de décembre.
-T’as vu mes nike ?
-Je suis le petit-fils de Jack Lang et Papie m’a bredouillé qu’il y avait une teuf à la Sorbonne.
-Je suis le gendre à Azouz Begag et je prépare sa reconversion.
-Chuis moi-meûm, respect, paraît qu’y a d’ la taspé… ziva, j’ vais m’ lever un’ meuf…
-Je suis  Mouloud Aounit, mais chut, ils me prennent pour Dieudonné.
-J’ai déjà chouré huit portables…
-Je suis la fille à Thibaut, CGT pas là CPE qui mobiliseraient aussi fort…
-Ici Philippe Muray, festivus est de plus en plus festivus…
-T’as vu l’abribus comme il a explosé !
-Je suis… euh… Jacques Chiracqueuh… z’avez pas … euh… trouvé une marche arrière euh… ?
Question subsidiaire : Et le CPE ?
                                                      Réponse collective : ON S’EN FOUT !!!
Lou trotteuse…

mercredi, 15 mars 2006

Vingt télés, une seule merde...

JT de mercredi 12/13 heures…Ca y est, on les tient, les casseurs, ceux qui sont responsables de toutes les violences, déprédations, destructions, intolérances, manipulations, provocations… Les voici, les voilou, tout droit sortis du chapeau des journalous : l’extrême-droite.

 

La télé les a bien montrés (des fois que ça donnerait des idées de meurtres à quelques gauchos), sans casque ni manche de pioche pourtant, rien qu’une cinquantaine (ou peut-être davantage, allez savoir…) avec une banderole où était inscrite cette phrase d’une agressivité inouïe : « Parasites, hors des facs ! »

 

La télé, donc, les a montrés mais s’est bien gardée de leur donner trente secondes la parole, d’écouter leurs arguments , d’initier enfin ce débat citoyen qui fait tant défaut, paraît-il, à notre société… Ah ! j’oubliais, on ne discute pas avec le fascisme… d’ailleurs, dans « parasites », il y a « para » et dans « fascisme » il y a « fac « , c’est bien la preuve. Et si l’on cherchait bien, dans les replis de la banderole, on y découvrirait sûrement un nazi bien caché prêt à sortir avec sa petite moustache brune et son micro-onde portatif…

 

On retiendra aussi, du commentaire, que les CRS, dans la bonne tradition républicaine, ont d’abord neutralisé les « provocateurs d’extrême-droite » avant de se diriger vers les gentils d’extrême-gauche encapuchonnés jusqu’au pavé. 

 

Une seule image réjouissante, dans cette daube infâme : ce connard de photographe scoopeur (aie ! mon Nikon !) qui se fait marcher dessus lors de la charge ultime de la brigade à sarko…

 

Lou chargée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mardi, 14 mars 2006

Ah ! qu'elle est belle la République...

Novembre les banlieues, mars les facs, et toujours des milliers de petits cons dont le seul but est de passer à la télé ou de se croire revenus au mois de mai de 68 dont leurs parents leur ont tant parlé… Avec en prime les voitures, les facs, les magasins qui brûlent et les impôts des mecs qui bossent qui partent en fumée…

 

Et au milieu, les flics qui s’en prennent plein la gueule et qui ne peuvent riposter qu’avec des matraques en caoutchouc ou des lacrymogènes à la grenadine…

 

Et si on mettait les journalistes sous les barrières qui volent et les pavés flottants… ça, ce serait du scoop…

 

Foutu pays, ou plutôt foutue société que nous a faite un foutu régime…

 

Lou lasse.

 

lundi, 13 mars 2006

Attaché-case...

Comment ne pas se détourner toujours plus de ce régime démocratique qui détruit le pays depuis 200 ans… ?

 

Regardé, hier soir, dix minutes, Villepin en face de la Chazal qui se la joue arrogante neuneu pour montrer son audacieuse indépendance... Et, sans aucune indulgence ni illusion vis à vis d’un gouvernement de droite frileuse prête à tous les reniements (et sans jugement de fond sur le CPE), on pouvait apprécier, entre poire et fromage, une certaine qualité de parler vrai et d’argumentation du Gallouzeau. Ainsi, le CPE n’est pas cette « précarité absolue » que les syndicats étudiants, les politiciens pourris et les médias aux ordres disent depuis trois semaines. En cas de licenciement, il y a respect du droit du travail, préavis, allocation chômage, sans préjuger de quelques autres aménagements à venir…

 

Et malgré ce, ce matin, sur toutes les ondes, qu’entend-on ? Les mêmes irresponsables étudiants, les mêmes politiciens de merde, les mêmes syndicalistes joufflus, les mêmes journalistes et chroniqueurs propagandistes pousser à toujours plus de grève, manifestations, blocages… etc…

 

Etudiants et lycéens sont bien sûr manipulés/manipulateurs, syndicalistes sont toujours courroie de transmission, journalistes toujours suceurs de « jeunes », et politiciens toujours au service de leur parti, de leur carrière, de leurs sièges et prébendes diverses.

 

C’est ça la démocratie : l’impossible souci du bien commun, l’horizon électoral comme seule ligne bleue des Vosges, le pousse-ton-cul-que-je-m’y-mette présenté comme l’apothéose du débat citoyen…

 

Une fois de plus, c’est à vomir.

 

Et pour mieux prendre la mesure de tout ça, quelques lignes d’un billet d’Yves Daoudal sur novopress : « Il paraît que “les” étudiants, mobilisés contre le CPE, votent, au cours d”assemblées générales”, le blocage de leurs universités, pour protester contre l’infâme CPE de Villepin. Et l’on nous dresse la liste grandissante : les étudiants de telle université, les étudiants de telle autre…
On se garde bien de nous donner des chiffres. Mais ceux qui réussissent à filtrer font éclater l’imposture. A Evry, 450 étudiants, sur 10.000, ont voté la grève avec installation de barrages filtrants. Au Mans, 400 étudiants, sur 6.000, ont voté le blocage. A Montpellier III, qui compte 20.000 étudiants, il y avait 600 personnes à l’assemblé générale qui a reconduit le blocage. A Metz, la grève a été votée lors d’une assemblée générale de 500 personnes, sur 20.000 étudiants. »

 

Et dans dix ans, ces petits aboyeurs contestataires et bloqueurs de facs promèneront leur attaché-case sur leur bedaine de bourge et leurs pompes à la rolland dumas comme Alain Geismar, inspecteur général de l’éducation nationale, ou jacques sauvageot qui dirige l’école des beaux-arts de Rennes… Beuark…

 

Lou sérigraphiée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dimanche, 12 mars 2006

Essai transformé...

« Un Rhétoricien du temps passé disoit que son mestier estoit, de choses petites les faire paroîstre et trouver grandes. C’est un cordonnier qui scait faire de grands souliers à un petit pied. On luy eut faict donner le fouët en Sparte de faire profession d’un’ art piperesse et mensongere… Ceux qui masquent et fardent les femmes, font moins de mal ; car c’est chose de peu de perte de ne les voir pas en leur naturel ; là où ceux-cy font estat de tromper non pas nos yeux mais nostre jugement, et d’abastardir et corrompre l’essence des choses. Les républiques qui se sont maintenües en un estat réglé et bien policé, comme la Cretense ou Lacedemonienne, elles n’ont pas faict grand compte d’orateurs… »

Essais, Livre I, chapitre LI.

 

 

 

Remplaçons « rhétoricien » et « orateurs » par « journalistes », virons ces deux engeances parasites, et Montaigne est notre contemporain…

 

Lou encordée…

 

samedi, 11 mars 2006

Sur l'écran noir de mes nuits blanches...

Après la désignation d’Harry Roselmack, black de souche et de service, pour intérimer PPDA pendant les congés d’été et assurer la visibilité des minorités de couleur sur nos écrans, on signale un communiqué commun de Thierry Ardisson et Pierre Soulages regrettant que leur blackabilité hyper-méga visible n’ait pas été retenue.

 

D’autre part, que l’on me permette de suggérer au CSA l’établissement d’un roulement de visibilité et d’audibilité médiatiques qui pourrait se décliner comme suit : Lundi, un breton ; mardi, une gasconne ; mercredi, un basque ; jeudi, une provençale ; vendredi, un alsacien ; samedi, une corse ; dimanche, une berrichonne.

 

Concernant France 3, la chaîne des régions, si nous prenons pour exemple la Bretagne, lundi, un finistérien du sud, mardi, une finistérienne du nord, mercredi, un morbihanais ; jeudi, une armoricaine ; vendredi, un Illien ; samedi, une vilaine ; dimanche, un côtier.

 

Naturellement, ce panachage ethnique devrait être doublé d’un panachage sociétal, et donc le finistérien du lundi pourrait être pédé, la finistérienne pentecôtiste, le morbihanais zoophile, l’armoricaine polygame, l’illien coprophage, la vilaine lesbienne et le côtièr transexuel…, ce qui donnerait une image assez fidèle de la société médiatique française.

 

Dans ce cas de figure, on ne manquerait pas, naturellement, et je vous en remercie, de réserver les jours fériés à mon plombier qui se ferait un plaisir...

Toujours dans ce noble et louable souci de rendre plus visibles les communautés, il conviendrait que toutes les chaînes de télé et de radio désignent d’urgence quelques journalistes juifs à la tête de grandes émissions d’information…

 

Ah ! on me dit dans l’oreillette que c’est déjà fait…

 

Dont acte.

 

Lou médiologue…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vendredi, 10 mars 2006

J

Ne pas manquer de lire, à l'occasion, le bloc-notes de BHL dans Le Point pour constater simplement que c'est toujours la même merde qu'il nous sert, le mignon à la dombasle. La même facilité d'une plume bobo capable de faire du style et de l'effet avec toutes les souffrances du monde.

Dans Le Point de cette semaine (9 mars), l'objet de sa grande compassion médiatique, ce sont les harkis. Citation :"Dire mon soutien sans réserves aux harkis traités de "sous-hommes" par Georges Frêche."

Sans grand discours, on aimerait lui glisser dans le col de sa chemise blanche immaculée que plutôt que de nous sortir sa compassion et sa colère à propos de mots, on aurait aimé le voir s'indigner, il y a quelques années, de la politique menée par De Gaulle et tous les gouvernements succesifs à propos des harkis. Politique qu'il n'a jamais désapprouvée et  qui les traitait, réellement et non pas en paroles, comme des sous-hommes qui avaient pris le train de l'histoire dans la mauvaise gare.

A force de faire du style, on ne s'intéresse qu'aux mots, et on oublie les hommes...

Question subsidiaire : je me demande si finalement la grande colère de BHL tient pas surtout à une volonté de "conserver" cette expression au seul cadre mémoriel de la shoah pour en accentuer un peu plus, si nécessaire, la spécificité...

Lou pointée...

jeudi, 09 mars 2006

Télénada...

Premier véritable édito de la Pascaude de Télérama (8 mars), après la soupe tiédasse de bienvenue gnan-gnan de la semaine dernière.

 

Et elle va finir, la fabienne, par nous faire regretter le beau jézé !

 

Titre : « Le piège communautaire ». Conclusion : « Faits divers, banlieues, problèmes dans les collèges : tout passe, aujourd’hui, à la moulinette ethnique. On relègue à l’arrière-plan les causes sociales, les inégalités, le sort des classes populaires. Continuons ainsi, et nous finirons par créer de toutes pièces ces fameuses « communautés ». Qui n’existent pas. En tout cas, pas encore. »

 

Eh bien, voilà : les communautés n’existent pas, les réflexes ethniques, la ghettoïsation, le repli identitaire, l’immigration, le cosmopolitisme, le métissage, le melting pot tant vantés par toute la gauche cultureuse et téléramesque qui tient les manettes de l’idéologie dominante depuis 35 ans, tout cela, pour Mâme la Rédac-Chef, ça n’explique rien, rien du tout. A tout prendre, elle aime encore mieux réchauffer les restes du vieux Marx dans la marmite sociologique bourdivine plutôt que de risquer d’avouer qu’il y a trente cinq ans qu’elle essaie de camoufler la gênante réalité d’une immigration aujourd’hui à la source de tous les problèmes…

 

Jézé, reviens, ils sont encore plus cons que toi…

 

Lou gabelisée.

 

mercredi, 08 mars 2006

Charcutages citoyens...

Dans Le Monde du mardi 7 mars, deux « points de vue » bien différents : le zéro et l’infini. Commençons par l’infini. C’est un article d’une enseignante, Barbara Lefebvre, sur le lien entre la dérive morale quotidienne des jeunes, encouragée depuis trente ans par toute l’intelligentsia culturalo-psycho-pédago-éducative, et la barbarie ordinaire ilanhalimesque ou éherienne de notre dissociété actuelle. Une phrase pour vous donner envie d’y aller voir : « Bienvenue dans le ghetto scolaire fabriqué par nos élites progressistes, adeptes de la contre-culture, surtout quand elle ne vient pas frotter de trop près à leurs enfants à l’abri dans des établissements prestigieux ou privés. Merci à l’angélisme pédagogique des chercheurs des années 1980 et autres sociologues qui ont contribué à ringardiser la fonction d’éduquer en expliquant que l’école est d’abord « un lieu de vie » où nous sommes tous, adultes comme élèves, des égaux. Bienvenue dans l’école de Babeuf ! ».

 

L’autre « point de vue », le zéro, c’est celui de l’affligeant, ubiquitaire et socialo Olivier Duhamel accompagné de Guy Carcassonne. Il a fallu qu’ils s’y mettent à deux, ces universitaires profs de droit public, pour arriver à trouver la parade à l’horreur absolue : la réédition du 21 avril ! Et pour éviter l’irrésistible ascension de l’homme de Saint-Cloud, ces grands démocrates, après avoir sorti tous leurs meilleurs logiciels électoraux , nous ont bidouillé une petite mécanique bien constitutionnelle, déontologique et « parfaitement démocratique » (ouf !) dont le nom de code est Mort-au-Borgne et qui consiste à inventer un … troisième tour au cas où… Bref, allez lire la chose si ça vous chante, mais ça n’est rien d’autre qu’une infâme merde parée des plumes de la citoyenneté et du droit, comme les démocrates savent en inventer dès que le peuple s’amuse, le con, à ne pas penser exactement comme eux… Pasqua charcutait les cantons, mais il sentait l’ail et le ricard. Olivier duhamel, en bon bobo propre sur lui, stérilise d’abord le champ opératoire et pratique la micro-chirurgie réparatrice pour que revive enfin l’ « essence de la démocratie » ! Champagne !

 

Lou sonnée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mardi, 07 mars 2006

Le bruit et la fureur...

La démocratie, n’est-ce pas, à en croire ses plus ardent et enthousiastes thuriféraires, c’est ce merveilleux système qui remplace la force par le droit, la domination brute, bornée et aveugle par l’argumentation raisonnable débouchant sur la volonté du peuple…

 

Oui, bon, mais pourquoi alors, lorsque le peuple s’est souverainement exprimé, a choisi en toute liberté et en pleine conscience, ses représentants, qui sont forcément les meilleurs, puisqu’il les a choisis, pourquoi nos démocrates ont-ils soudain recours, comme des pachydermes antédémocratiques aiguillonnés par les sbires de l’opposition, au rapport de force, à la violence, au bruit, au vacarme, au mouvement de foule… bref à la grève, plutôt que d’attendre gentiment les prochaines élections qui leur permettront de changer de crèmerie, de crémier et de cpe ?

 

J’vas vous dire, moi : les démocrates ne sont démocrates que lorsque les urnes leur sont favorables. Les tyrans aussi d’ailleurs, sauf qu’eux suppriment les urnes, ce qui a au moins l’avantage de supprimer l’hypocrisie…

 

Lou tyranausée…

 

lundi, 06 mars 2006

Les naïfs...

Pascal Bruckner, dans Libé du 6 mars, toujours sur les caricatures de Mahomet : « …L’islam, pour retrouver sa grandeur perdue, doit d’abord être réformé, purgé de ses versets douteux contre les juifs, les chrétiens, les infidèles, les homosexuels, il doit proscrire les coutumes barbares de la lapidation, de la répudiation, de la polygamie.. »

 

Il est gentil, le doux bruckner, mais il oublie quand même que, pour le croyant, la religion c’est du sacré, les écritures, c’est la parole de Dieu, et que formater ladite parole pour la rendre présentable à homo festivus (hommage à philippe muray) et la faire rentrer dans les clous du nouveau et récent sacré droitdelhommien de nos sociétés décaties, c’est tout simplement l’anéantir. Si pour faire plaisir à papie bruckner on doit ajouter un 11° commandement aux Tables de la Loi (« Tu assisteras chaque année à la gay pride » par exemple, ou « Tu payeras régulièrement ta cotisation au Crif »…), c’est plus le Décalogue qu’il faudra dire, mais le Catalogue des reniements post-modernes. Et ça, c’est pas vraiment gagné que ça fasse rire aux éclats Mahomet…

 

Pascalou, juste pour voir, essaie de virer de la Déclaration des Droits de l’Homme tous les trucs "douteux" qui emmerdent profond les fondamentalistes musulmans… et tu m’en diras des nouvelles ! Tu serais pas un brin ethnocentré, mon chéri ? La prochaine fois que tu joues au tennis avec BHL, si le filet t'emmerde, t'as qu'à changer la règle... le ballon prisonnier c'est pas mal non plus...

Lou théologue…

 

dimanche, 05 mars 2006

Philippe Muray...

« Vouloir que les médias respectent quoi que ce soit … relève de la pensée magique… Je ne sais pas s’il y a un droit à l’information illimité, mais ce qui est sûr c’est que les médias le prennent, ce droit, chaque fois que ça leur convient, et ils le prennent dans toute son ampleur. L’illimité est leur champ de manœuvres. La surenchère perpétuelle est leur dynamique, et ils ne peuvent tenir que par cette surenchère. Les débats qu’ils organisent à intervalles réguliers sur les limites qu’ils ne devraient pas franchir font eux-mêmes partie de cette illimitation…. »

 

 

 

Extrait d’un entretien de Ph. Muray avec E. Lévy in Immédiatement, noël 2003.

 

Lou emmurée…

 

samedi, 04 mars 2006

Stats éthiques...

L'image que vous ne verrez pas sur vos télés...

medium_stat_002.jpg...et que ne commenteront pas, dans leurs innombrables chroniques,edwy plenel, nicolas demorand, marc kravetz, pierre marcelle, greilsamer, philippe val, olivier duhamel, albert jaquard and so on...

source : infopress.

Lou céhèssée...

vendredi, 03 mars 2006

Bons apôtres...

Il y eut les 343 salopes des années 70, il y eut les 121 voyageurs de commerce du FLN des années 60, voici (Charlie du 1° mars, p.2) les 12 « ensemble contre le totalitarisme », qui devaient sans doute dormir comme des bienheureux lorsque le totalitarisme rouge ensanglantait la planète… A ce rythme-là, la prochaine pétition n’aura qu’un seul signataire et les courageux de papier seront bientôt classés espèce en voie de disparition, ce qui nous fera des vacances…

 

Douze, déjà, pour un manifeste contre le totalitarisme religieux, ça fait pas trop sérieux… 12 comme les 12 apôtres, les 12 tribus d’Israël, les 12 imams plus ou moins cachés… j’en connais qui doivent se marrer derrière la tiare et le turban…

 

Mais en plus, dès qu’on a lu la première ligne : « Après avoir vaincu le fascisme, le nazisme et le stalinisme, le monde fait face à une nouvelle menace globale de type totalitaire : l’islam. », on se dit que c’est curieux, quand même, de la part de tous ces antitotalitaires convaincus et militants de ne pas arriver à nommer le … communisme ! Eh oui, ce qu’on condamne, c’est la moustache rouge sang de papa djougachvili, mais jamais, au grand jamais, le communisme dans son ensemble… Comme si pol-pot, trotsky, castro, ho-chi-minh, mao, honecker, brejnev, gorbatchev… etc… avaient eu besoin de se réclamer de staline pour mener à bien leurs massacres, exécutions de masse, tortures, camps, enfermements, kgb et autres sympathiques joujoux marxistoïdes… c’est au nom du communisme que toutes ces horreurs ont été commises, mais qu’est-ce qu’on ferait pas pour pas renier sa jeunesse militante, pas fâcher marie-gorges marchais et risquer de semer la zizanie dans une union de la gauche royalement secouée… !

 

La deuxième phrase est pas mal non plus : « Nous, écrivains, journalistes, intellectuels, appelons à la résistance… etc… ». On imagine ben laden au milieu des ses chèvres et de ses montagnes trembler de peur devant cette armée de porteurs de micros et de stylos qui vont terroriser le … terrorisme ! Il doit s’éclater le zygomatique l’enturbanné d’al-quaida en lisant ces matamores ! Les intellos, combien de divisions, déjà ?

 

Troisième phrase, et on va s’arrêter là : « Il s’agit d’une lutte globale qui oppose les démocrates aux théocrates… ». Et de nouveau la pensée binaire, le manichéisme tranquille et rassurant : jour-nuit, blanc-noir, on-off, lumières-obscurantisme, moi-les autres… Dis, Philippe Val, ta jeune chatte dragueuse prof de philo de la banlieue est, elle a pas encore eu le temps de t’apprendre que la pensée, la vraie, c’est un poil plus complexe que ça, que les « abus et les dogmes » y en a aussi plein les placards des démocraties, que les civilisations « religieuses » ont su faire briller et transmettre des lumières largement aussi éclairantes pour l’humanité que les sombres massacres de la Terreur révolutionnaire antichrétienne ou l’éternelle nuit des camps athées de la mort… ?

 

Rien, Philippe , pas même 6000 euros par mois, ne justifie de choisir la bonne conscience, la vulgate prédigérée et la rebellion pépère…

 

Faut travailler, ma grande, faut travailler…
Lou laborieuse…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jeudi, 02 mars 2006

Amertume...

L’impayable greilsamer du Monde (28 février), sur Ilan Halimi, à se plaindre et récriminer, comm’ dab, que cette fois-ci on en a pas assez fait, que l’antisémitisme était clair comme le jour dès le début, et peut-être avant même que l’Ilan soit enlevé, et que la police et la justice ont traîné les pieds, qu’il eût fallu crier au pogrom trois minutes après les rails et que si on l’a pas fait, c’est « peur des mots », « volonté d’échapper au réel », « réalité niée et fantasmée »…etc…

 

-Extrait 1 : « Sachant que la victime, un jeune juif de 23 ans, a été enlevé, séquestré et torturé durant vingt-trois jours par une bande commandée par Youssouf Fofana, jeune musulman de 25 ans… ». Alors, ducon, on s’arrête là. Sachant que c’est toi-même et le torchon dans lequel tu chroniques qui, depuis trente ans, interdisent que l’on qualifie autrement que de « jeune » tout individu délinquant, c’est toi-même qui as interdit que l’on puisse qualifier ce crime de crime antisémite, car jusqu’à ce que la chose soit évidentissime, la version politiquement correcte des faits, celle qui permettait de pas se prendre sur le dos dans les cinq minutes la meute des Droits de l’Homme, du Mrap et autres officines licraïques associées, c’était : « un jeune de 23 ans a été enlevé, séquestré et torturé par un jeune de 25 ans ». Point barre. Avec ça, même Sherlock Holmes il aurait rien trouvé !

 

Et quand tu termines, Greil, par « ce fait divers renvoie très brutalement au nouveau puzzle communautaire français », tu oublies d’ajouter que le n.p.c.f. renvoie surtout à trente ans d’idéologie et de politique de merde adoubées quotidiennement par le « journal de référence » ou tu pisses ta copie chaque matin.

 

Enfin, quand tu te plains que le mot « race » existe quasiment plus dans le dictionnaire, tu te gardes bien de remonter à la collection du Monde d’il y a quelques années où des dossiers entiers, sous la haute autorité scientifique du généticien asthmatico-médiatique Albert Jacquard, s’essayaient à démontrer leur inexistence au nom de la lutte contre l’infâme Jean-Marie qui ascensionnait irrésistiblement…

 

Et pour terminer vraiment, je peux pas m’empêcher de me demander, naïve, si ton attitude aurait été aussi radicale dans le cas où l’Ilan se fût appelé Gaston et n’eût été qu’un pauvre con de simple gaulois même pas juif… Le communautarisme, ça existe aussi au Monde

 

Lou emballée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi, 01 mars 2006

Télérama ou De la honte au logis...

Sont sympas les journaleux… des êtres exquis, pleins d’attentions, délicats, gentillesse à donfe… gracieux, courtois, tendres, civils… regardez chez téléramuche… regardez la neuve Pascaude qui vient de poser son gros cul là où trônait jézégabel… Et donc le premier édito (Télérama du 1° mars)… très cher lecteur… gnagna… lectrice… je vais être proche de vous… l’œil dans le z-œil… cul et chemise… I  loveûh you et pas qu’un peu… on est quasi de la famille… Ouais, quasiment, pas tout à fait… car l’obligeance à la pascaude ça va quand même pas aller… jusqu’à nous dire le jézé dans quel placard ils nous l’ont mis… et pour quelles sales raisons ils nous l’ont rayé des contrôles après tant de loyaux services… Se rapprocher… se rapprocher… oui oui juste assez loin quand même pour que, lecteurs, vous sachiez point le fin bout de cuisine interne… jeux de pouvoir, gross hiérarchie, les va, les vient… La transparence c’est pour grandes déclarations, principes déontologiques, éditos jolis mensongers… Et la fabienne et le marco, dix ans à travailler ensemble… à formater main dans la main tous les cultureux de la terre… dix ans grand messe rédac-chef… Et soudain rien, pas moindre mot, ni soupir, larme, compassion… jézé s’en va comme un malpropre… n’a même jamais existé… Des êtres exquis téléramuche… et pleins d’intense courtoisie… c’est charmant chez les journalistes… aménité de bon aloi… vire ton cul je prends ta chaise… shut your mouth je prends l’édito… et dans tout ça on saura pas, la pascaude, ses moluments… et si elle pourra s’offrir la scénic de la page 4… 20000 euros, la bagatelle… ou l’écran plasma chez leclerc… ou Chypre aux prochaines vacances… C’est Byzance à Télérama…

 

[Résume du chapitre précédent : Jézé se fait virer. 5, 8, 10 ans à marner ensemble avec la pascaude successeuse. Et rien. Rien dans l’édito de prise de pouvoir. Rien sur les raisons de la disgrâce, pas un mot sur dix ans de collaboration, rien sur nouveaux pouvoirs à elle confiés ou sur nouveaux émoluments… Et tout ça, en langage téléramesque, ça s’appelle : « Je pense d’abord et surtout à vous, lecteurs…depuis 25 ans je partage avec vous les mêmes passions… la même envie d’aller à la rencontre des autres dans une relation sincère et vraie… mes nouvelles fonctions vont me rapprocher de vous encore davantage… ». ]

 

Proximité mon cul, fabienne.

 

Lou exigeante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mardi, 28 février 2006

Monochrome de Philippe Val...

Vite vite avant Charlie de demain et la haute pensée valienne de la page 3, vite vite l’édito de la semaine dernière (Charlie du 22/02) sur le fichier ethnique qui file à notre pauvre felipe un eczéma géant doublé d’une dégénérescence neuronale foudroyante.
Qu’on en juge :
-citation 1 : « S’il est nécessaire que des chercheurs se penchent sur les modes et les problèmes d’intégration des immigrés en fonction de leur origine, il n’est par contre pas acceptable que le ministère de l’Intérieur et la chancellerie se constituent des fichiers de délinquants classés sur des critères ethniques. » Ce qui doit vouloir dire en gros que si l’on recherche l’origine ethnique des immigrés afin de mieux leur distribuer les subventions qui leur permettront de financer la  réouverture du musée de la djellabah, un repas quotidien chez trois-gros pour mouloud aounit ou des cours de soutien au wolof dans toutes les crèches de France et de Navarre, là c’est très bien, il faut encourager cette noble initiative et donner aux chercheurs les moyens de leur cherchage. Mais si l’on recherche la même origine pour éviter que la petite vieille du XVII° se fasse arracher son sac et le bras qui va avec lors de sa prochaine sortie chez jacques dessange , là c’est de la discrimination inacceptable et sarko n’est soudain qu’un clone de benito et adolf…
-citation 2 : « Le problème du fichier ethnique, c’est qu’il cherche à accréditer l’idée qu’il y a des essences humaines différentes, ce qui est la base idéologique du racisme. » Ainsi donc, lorsque sur la fiche de police de philippe val on note par exemple : taille mannequin, calvitie galopante, tête de con, regard chassieux, mâchoire facistoïde, pull-over rouge, voix chevrotante, on essentialise la chose et l'on porte une atteinte inqualifiable et gravissime à, dans l’ordre, la tribu des adorateurs de cindy crowford, au club des amis de yul brinner, à la société des fans de siné, au cercle des yeux humides disparus, à l’association des anciens des chemises noires et à thierry ardisson, aux droits d’auteur de gilles perrault et à la noble corporation des chevriers corses…
Désormais, dès que philippe val sera ministre de l’intérieur, sur les fiches de police on ne sera autorisé à indiquer que l’espèce : « Humain : oui – non ». Ca devrait faciliter le travail de ces pauvres ignares de flics à la pensée binaire, n’est-ce pas Philippe ? Par contre, ta chatte dragueuse et primesautière risque de ronronner grave face à cette injuste discrimination et à ce racisme anti-chat !
Sur ta fiche à toi, pauvre débile, ça sera encore plus simple. Il suffira d’écrire : « Philippe Val : con. oui ». Même pas besoin de stylo… Le ministère va faire des économies.
Et pour en venir à ta question de conclusion, felipe (« La question se pose : serons-nous fiers de vivre dans un pays où il existe un fichier ethnique de la délinquance ? »), la réponse est « oui » si ce fichier permet de résoudre 10, 20 ou 30% de plus des problèmes de délinquance et de criminalité et de comprendre un peu mieux ce que doit être une véritable politique d’immigration…
La seule vraie question qui se pose, Philippe, c’est : est-ce pour écrire de telles conneries que philippe val touche chaque mois 5500 euros… ?
Lou jalouse…
 
 
 
 
 
 

lundi, 27 février 2006

Saint Philippe Val, vierge et martyre...

Attention, avis de tempête, la déferlante Val est annoncée sur tous les supports. Le grand Philippe Val, de Charlie-Hebdo, « front haut et cheveux courts… silhouette affinée de joggeur méditatif », ayant enfin achevé de réviser avec Madame tout Spinoza et tout Montaigne, publie, qu’on se le dise, son grand œuvre : Espèce d’Homme, une réflexion sur… peu importe sur quoi d’ailleurs, mais une réflexion qui, venant du dirlo de Charlie, va nous valoir la promo des promos sur toutes les ondes, chaînes et rotatives. Après le mois du blanc, le moi de Val, mieux que chikungunya, plus fort que grippe aviaire, le Messie semblait définitivement has been, le voilà qui va débarquer pourtant dans une épiphanie médiatique époustouflante…

Et le premier hagiographe qui s’y colle, dans Libé bien sûr, primum vivere, (on imagine que les portables du beau Serge et du gentil Philippe ont dû exploser les forfaits !) c’est le roux et combaluzier de la biographie, le thyssen du portrait en pied, le prototype même du groom à la porte du renvoi d’ascenseur : Luc le Vaillant (mieux nommé Luc la Flatteuse), (Libé du mardi 21 février) qui a eu le privilège insigne de franchir les portes du pavillon de la banlieue Est et de caresser dans le sens du poil, malgré son allergie, la jeune compagne prof de philo du beau philippe, non, je mélange tout, de caresser, disais-je, les trois chats de Val dont l’un semble bien être une chatte, et dragueuse en plus, ce qui bien sûr nous importe immensément, et l’on comprend mal pourquoi le vaillant Luc ne nous parle pas également de la couleur des rideaux du salon ni de la marque du lave-vaisselle, ni du modelé des pantoufles, du design de la nuisette, des voisins, de la concierge,  car il est bien connu que chez les grands hommes rien n’est insignifiant… et Val est en train, media adjuvante, de devenir un grand homme, la preuve, la madone des sans-abris, des sans-papiers, des sans-boulots touche quand même (et la Vaillante pute d’oser ajouter : « C’est pas Byzance ! ») bon an mal an ses 5500 euros sans compter peut-être quelques cachetons ça et là, quelques piges là et ça… bref, que du bonus ! Allez Philippe, relis donc Tartuffe, ça t’aidera à voir souffrir les pauvres :

« -Et Tartuffe ?
                                    -Il soupa, lui tout seul, devant elle,
Et fort dévotement il mangea deux perdrix
Avec une moitié de gigot en hachis.
-Le pauvre homme ! »
 

Lou poquelinée

dimanche, 26 février 2006

Val et Tudinaire...

Pour célébrer sa béatification urbi et orbi en Une de Libé (21/02), philippe val nous pond (Charlie du 22/02) un édito du feu de dieu tout entier centré sur la mégatrouille, l’immense pétoche, l’infinie chocotte dont serait prise selon lui la société française. Et, horreur des horreurs, cette gigantesque frousse permettrait à sarkozy d’ « élaborer des lois… en totale contradiction avec l’esprit des lois fondamentales des Etats de droit ». Et val d’ajouter, en pédagogue laborieux : « l’état de l’opinion est tel qu’il lui permet de transgresser des principes démocratiques tabous en suscitant davantage de crainte respectueuse que de colère ».

 

Et tout ce long éditorial est motivé par quoi ? Par le « projet de sarko de créer un fichier ethnique de la délinquance » !

 

Vu l’heure tardive et mon requinquage incomplet (merci à celles et ceux qui s’inquiétèrent et me le firent savoir… que l’on se rassure, ni grippe aviaire ni chikungunya, l’ordre va bientôt régner à Dies Irae… ndlr), je renvoie à plus tard, demain peut-être, le pb du fichier ethnique. Par contre, qu’au lendemain de la sortie du Charlie (15/02) tout entier consacré à la laïcité, le « dictateur de la publication et de la rédaction » vienne nous causer de « principes démocratiques tabous », me rend toute guillerette et manifeste de la part du génie des carpathes turbigiens force naïveté et force inconséquence.

 

 

 

Ainsi donc Philippe, la démocratie n’est point cette hypostase de la raison humaine, cet apogée de la délibération socratique, cet acmé du logos citoyen qui permettent aux humains libérés et adultes de descendre mahomet de son tapis, dieu le père de son nuage et dieu le fils de sa croix, de niquer le sacré, blasphémer le Nom-du-Père et compisser les livres saints, elle n’est que du sacré parmi d’autres, mille fois plus minable, car imposé par des voyous emperruqués à la robespierre ou des parvenus stipendiés à la danton… Merci mille fois philippe, de nous avoir révélé tout ça.
Par ailleurs, ce ministre démocrate, élu et désigné le plus démocratiquement du monde, et qui « élabore des lois en totale contradiction avec l’esprit des lois fondamentales des Etats de droit », et avec en plus le peuple qui en redemande, comme à guignol,… je serais toi, ma poule, ça m’interpellerait grave au niveau du vécu, et même ailleurs, sur la validité de ce bizarre Etat de droit qu’on appelle démocratie. Etat de merde (et tas de merde) serait peut-être une appellation mieux adaptée… Isn’t it ? Bonne nuit mon philou…

 

Lou tendresse.

 

vendredi, 24 février 2006

Convalescence...

Francecul ce matin, pour me « requinquer » d’un léger coup de fatigue… Et bien sûr, aux Matins du joufflu et imbu demorand, une sociologue, ex du CSA, Monique Lagneau, qui vient d’écrire un bouquin sur les producteurs de la télé, et qui, la bouche en cœur, nous annonce toute ingénue que le CSA « n’a pas une morale pré-réfléchie mais s’adapte à ce que la société est capable de supporter » ! Ce qui veut donc dire qu’on paye neuf parasites (combien on les paye, au fait ?), dont le président Baudis qui, lui, dit n’être surtout pas un « ayatollah » (comprenez : ni un censeur ni un moraliste), pour rien faire d’autre que regarder la télé en boucle sans jamais, au nom de la sacro-sainte liberté des artistes et des journaleux, sans jamais intervenir en quoi que ce soit ! Le CSA s’adapte, c’est à dire qu’il suce les roues et suit le mouvement. Et donc que la société en supportera toujours plus, formatée qu’elle est par une télé que le CSA (Conseil des Sans Avis ?) regarde gentiment faire…
Et pour m’achever, en fin d’émission, le gros et rauque et confus marc kravetz qui nous dit « Je crois que la télé est plus innocente que l’on ne croit… et puis elle laisse l’immense liberté de ne pas la regarder… »
Dommage que cette ordure (qui nous fabrique la tronche 5 jours sur 5 au nom de qui ou de quoi, au fait ? Pourquoi lui le gaucho, duhamel le socialo, slama le frilo-libéral et adler le bien-pensant plutôt que alain de benoist ou daoudal ou volkoff (oui, je sais, il vient de mourir) ou bernard lugan ? Le CSA pourrait peut-être nous répondre…), dommage, disais-je, avant cette longue incise, que le kravetz monopolistique d’état ait trouvé si coupable l’innocente télé lorsque, paraît-il, en avril 2002, à force de reportages sur l’insécurité elle fit le jeu de la bête immonde…
Et puis, si la télé laisse l’immense liberté de ne pas la regarder, faudrait peut-être songer, Marco,  à y inviter faurisson, à y diffuser amahinejad, à faire un bouillon de culture sur mein kampf, à reprogrammer « le juif Suss », à y promouvoir les « protocoles »… etc… etc… Qu’importe, après tout, puisque on peut non seulement fermer les yeux, mais même débrancher l’antenne et couper le courant…
Pauvres mecs qui disent tout et le contraire de tout en fonction de leurs états d’âme ou de leurs commanditaires du moment…
Lou requinquée…
24/02/2004.
 
 
 
 
 

mardi, 21 février 2006

Désert...

"L'Arabe nous a simplement regardés. Il a pressé, des mains, sur nos épaules, et nous lui avons obéi. Nous nous sommes étendus. Il n'y a plus ici ni races, ni langages, ni divisions... Il y a ce nomade pauvre qui a posé sur nos épaules des mains d'archange..."

Saint-Exupéry, Terre des Hommes.

Ce qui pose problème, c'est pas les Arabes, (enfin, un peu quand même...) c'est la banlieue, le fric, le confort et les politiques de la ville... Back to the trees...!

Lou larzaquée...

dimanche, 19 février 2006

Devoir de trou de mémoire...

Infos, ce soir, TF1 : 2006, année du 90° anniversaire de la bataille de Verdun. Et donc, deux reportages insipides où revient l'inusable refrain du devoir de mémoire et les inévitables collégiens venus sur les lieux se rendre compte de visu de l'horreur de la guerre... etc... Oui, bon, seulement, le devoir de mémoire ira quand même pas jusqu'à rappeler le nom du vainqueur de Verdun... Devoir d'oubli serait peut-être plus exact... la mémoire a parfois de drôles de gouffres...

 

 

 

Lou enphilippée...

samedi, 18 février 2006

Panta rèi...

la vie est longue, mais les week-end sont courts...

Lou trajée...

vendredi, 17 février 2006

Freud ou le saut à l'élastique...

Intéressant point de vue de Mikkel Borsch-Jacobsen, dans Le Monde du 16 février sur le rôle des psys dans l'affaire d'Outreau... Et dire que toute la corporation est montée au créneau indignée lorsqu'il y a quelques mois l'amendement Accoyer faillit mettre un peu d'ordre dans ce joyeux et lucratif bordel...!

"Manifestement, leur obédience psychanalytique n'a pas empêché les experts en question de se tromper et de retomber dans les ornières du premier Freud, lorsqu'il retrouvait chez tous ses patients des "souvenirs" d'abus pédophile (et même satanique, ainsi qu'on le sait maintenant grâce à l'édition complète des lettres à Wilhelm Fliess, toujours indisponible en français). L'usage de la méthode de déchiffrement psychanalytique ne garantit aucunement contre l'erreur, car sa souplesse proprement élastique lui permet d'aboutir aux conclusions les plus contradictoires.......Il ne faut donc pas s'étonner si des experts se réclamant de la psychanalyse ont pu contribuer au désastre d'Outreau........Comme l'écrivait William James après avoir rencontré Freud aux Etats-Unis, l'interprétation psychanalytique "est une méthode des plus dangereuses". Ne la mettons pas entre les mains de personnes susceptibles de décider de notre destin. "

Lou élastiquée...

jeudi, 16 février 2006

La complainte de Fleury-Mérogis...

C’est reparti pour le grand lamento des prisons françaises… Les voyous, truands, braqueurs, pédophiles, violeurs, assassins, détrousseurs, canailles, crapules et gredins , n’ont pas les palaces qu’ils méritent… les pauvres chéris n’ont même pas les 15 m² réglementaires ni une douche pour chacun, leurs salles de muscu ne sont pas assez luxueuses, leurs bibliothèques pas assez fournies et les manucures et pédicures ne pénètrent qu’avec parcimonie derrière les grilles… Et la télé (FR3, 15 février, 19-20 avec Audrey Pulvar en tête de gondole larmoyante !) d’enfoncer le clou avec interviews nombreuses et récurrentes d’ex-crapules masqués dont on oublie soigneusement de nous dire au passage que s’ils furent en prison c’est pour avoir découpé et violé une gamine de 17 ans ou torturé une vieille pour y chourer ses économies…

 

15 m² c’est pas assez d’espace vital, paraît-il… Et une caisse en sapin de 1, 80 m sur 0,50m pour l’éternité, c’est suffisant comme espace vital quand on n’est qu’une pauvre victime de rien du tout ? Beuark !

 

Quant à la Pulvar qui se la joue insolente en corsage de soie rouge sur décolleté profond, elle posa in fine la question au ministre : « Et la rédemption, Monsieur le Ministre ? » La rédemption, pauvre godiche, ça tient pas à 1 m² de mieux dans la cellule mais à ce qu’on est capable de souffrir pour racheter les saloperies qu’on a faites et la merde qu’on a été. Et si tu tiens à tout prix à aider au rachat, Audrey, tu peux toujours verser la moitié de tes 10 bâtons mensuels de femme-tronc à l’amicale des enfants de matons tués en service… Ca nous permettra de croire un peu plus à la sincérité de ta compassion…

 

Lou pulvérisée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le droit au droit au droit...

Voici, en complément de la note de Polyphème du 14 février, un texte de Maurras sur l'"absurde métaphysique des Droits", in "Mes idées politiques"...medium_maurras.3.jpg  Lou hypertechnique...

Clémenceau, le tigre et la biche apeurée...

Quelle hardiesse, quelle force, quelle audace, quelle intrépidité ! N'écoutant que son courage, Chirac, le Président qui recule plus vite que son ombre, a pris l'historique et glorieuse décision de... rapatrier le Clémenceau, comme l'indique le Figaro :

«Au vu du dossier, le président de la République a décidé de placer ce navire dans les eaux françaises, dans une position d'attente qui offre toutes les garanties de sécurité, jusqu'à ce qu'une solution définitive soit trouvée pour le démantèlement», indique l'Elysée dans un communiqué. Jacques Chirac a également demandé une contre-expertise «pour établir de manière incontestable les quantités d'amiante» restant à bord de l'ancien porte-avions, actuellement bloqué à l'entrée des eaux territoriales indiennes."

La prochaine fois qu'on célèbrera Waterloo, faudra pas manquer de confier l'organisation de la commémoration à Chichi, l'homme qui ne s'empare des dossiers que lorsque tout est déjà fait ou lorsque la solution est la reculade, l'aplatissement, la repentance, la défaite...

Lou sabordée.


 

mercredi, 15 février 2006

Plenel-charonne bis

Bon, ceci est un essai. Si tout va bien vous devez pouvoir écouter avec ça la complainte du Plenel sur le métro Charonne et ses grilles qui n'étaient point fermés(cf une des notes précédentes)... Mais qu'importe les grilles, ce qui compte c'est le lamento sélectif du trotskard en pleurs à qui 100 millions de morts n'ont pas encore réussi à arracher d'aussi pitoyables gémissements
http://ultima-ratio.hautetfort.com/files/edwy_plenel_.e.06.ram
Lou technicienne... peut-être...

Et voilà, c'est pas mal... sauf... sauf que c'est pas la bonne émission et que vous allez vous farcir le plenel sur les usages du passé alors que je voulais vous donner le plenel sur charonne... Dommage... Mais la prochaine fois, je serai au top...

Clémenceau...

Deux remarques :
-1/ Comment peut-on avoir un gouvernement assez nul pour envoyer la "chose" au désamiantage, avec tout le tohu-bohu médiatique prévisible, sans s’être assuré auparavant que Shiva et ses mille petites mains sont prêts à kärchériser tout ça vite fait ? Question subsidiaire : combien nous a coûté cette sympathique petite croisière au pays de Gandhi ?
-2/  Tous les grands journaleux moralisateurs qui font semblant de pleurer sur la santé des ouvriers du Gange menacée par la vilaine amiante, tous les greenpeaceurs professionnels qui jouent au poisson-pilote sous les jupes de Michèle Alliot-Marie, est-ce qu’ils se posent autant de questions éthiques lorsqu’ils achètent leurs fringues, leur bouffe, leur électro-ménager produits dans des ateliers clandestins, pour des salaires de misère, dans des conditions d’hygiène déplorables et à un rythme de galérien… ? Si le « Clem » n’était pas un beau coup médiatique, seraient-ils aussi empressés à montrer leur immense compassion à la planète entière ?
-3/ Le jour où Libé et Le Monde seront en mesure de nous garantir, la main sur le cœur, que les conditions de fabrication du papier, de l’encre, des ordinateurs, des téléphones portables, des appareils photos qui leur servent à nous formater la gueule quotidiennement, sont hyper-éthiques de chez éthique, ce jour-là, on se mettra à croire à leur humanitarisme dégoulinant et ce sera champagne pour tous sur Dies Irae

Lou généreuse et désamiantée...

 
 
 
 
 

Grands principes...

Afin de calmer le jeu et pour s’amuser un peu, je propose d’en revenir au seul vrai grand principe vialattéen : « Et voilà pourquoi Allah est grand ! ».

C'est court et ça permet quand même d'attendre midi...

Lou montagnarde.