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jeudi, 06 octobre 2005

Un peu d'air frais

Quelques lignes de Péguy, aujourd'hui, pendant que Lou repose, et pour élever le débat :

"Tout l'avilissement du monde moderne vient de ce que le monde moderne a considéré comme

négociables des valeurs que le monde antique et le monde chrétien considéraient comme non négociables.

C'est cette universelle négociation qui a fait cet universel avilissement."

A plus. Lou reculturée.

mercredi, 05 octobre 2005

Ardicon...

Mauvaise journée... Un, je suis allée à Virgin. Deux, j'y ai pris le magazine du jour (n° 54). Trois, j'ai poussé le masochisme jusqu'à le feuilleter. Quatre, je me suis payé l'interview d'Ardisson... Ca fait quand même un bon paquet de merde, tout ça. Bref.

Et qu'ai-je lu ? Des choses aussi sympathiques que "je suis plus célèbre que riche", alors que ce gros con nous a dit trois lignes plus haut qu'il aimait la vie dans les palaces et qu'il doit plus savoir que faire de son fric en même temps qu'il nous impose à longueur d'écran sa tronche de constipé faisant semblant de chialer sur les affamés des Sahel médiatiques.

Autre superbe propos : "Si je partais de la télé pendant un an, ne croyez-vous pas qu'on m'oublierait très vite...!" Et alors, ducon, tu t'imagines que si on t'oubliait le monde s'arrêterait de tourner ? Mais tu es déjà oublié, mon grand, t'es rien qu'une petite poussière noire provisoirement accrochée au sommet de la vague audimat qui va pas tarder à retomber et te ramener vingt mille lieues sous les mers...

Enfin, la ultima : "je suis un monarchiste cool", c'est à dire une espèce de merde "juste milieu" partisan d'une monarchie constitutionnelle qui, en France, n'est ou ne serait rien d'autre qu'une république aussi désespérante et tarée que les 5 précédentes...

Et dire que Virgin (bon, c'est vrai, vous me direz, Virgin... !) achève le portrait de cet has-been négrophile (note à l'attention de la licra-mrap-licra : ça veut dire "qui aime le noir" et non pas "qui aime les noirs") par : "Ardisson est l'un des rares animateurs réellement cultivés..."   Eh bien ! messieurs dames, y a du souci à se faire !

Bonne nuit. Lou définitivement aculturée...

17:32 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 15 septembre 2005

Billard à trous...

Billard à trous…
Quand c’est pas Val c’est Biard qui s’y colle. Charlie-hebdo du 14 /07, Monsieur le dirlo Philippe est aux Seychelles avec bobonne et belle-maman, c’est donc le Gégé qui marne et qui assure l’édito. Et qui s’étonne de ce que « l’homme politique de droite comme de gauche a pris la déplorable habitude de privilégier le court terme, voire le très court terme, et de se convaincre que le long terme est suffisamment éloigné pour ne pas le concerner directement ».
C’est bien Gérard, pas trop mal, mais c’eût été encore plus mieux si que tu te serais posé la question de savoir le  pourquoi de la chose et si que t ‘aurais trouvé la réponse que c’est sans doute la faute aux élections et que l’homme politique de nos démocraties chéries n’y voit pas plus loin que les prochaines votations, que la course au pouvoir est sa seule raison d’être, que même quand il est le mieux disposé du monde il peut pas faire autrement que se laisser piéger par un système qui instaure la compétition indéfinie à la tête de l’Etat et qu’il est d’autant plus tenté de privilégier le court terme qu’il est sûr d’y pas rester longtemps…
Tiens, Gérard, t’as cinq minutes pour lire un peu du Maurras :  « En République, nous ne vivons pas dans le domaine des raisons délibérées et réfléchies, mais dans l’ordre des causes brutes.
Flux ou reflux d’opinion, routine des bureaux, agitations et parades officielles, convoitises coloniales, opérations de groupes parlementaires et financiers, ces impulsions discontinues ne font pas une politique…
La faiblesse des hommes compte pour infiniment peu auprès de la nocivité du régime. De quoi se plaint-on ? De ce que des intérêts importants soient traînés en longueur puis réglés brusquement par des improvisations  plus que dangereuses. Le scandale est double. Mais il sort d’une source unique : de l’irresponsabilité dans le temps… »
Et le Gérard d’ajouter qu’ « un élu dispose désormais d’un état de grâce de dix minutes maximum » ! Oui, sauf que le système électoral est tellement nul et le peuple censément souverain tellement droit dans ses baskets qu’il suffit à Chirac de faire semblant cinq minutes d’anévrismer léger pour remonter de dix points dans les sondages…La République ou quand Val de Grâce rime avec Etat de grâce !  Ah ! la démocratie, qu’est-ce que c’est chouette !
                                                                                                                                                              Lou enthousiaste…

mercredi, 14 septembre 2005

Métier à tisser...

 
Bon, voilà, j’entends par hasard sur francecul ce soir, juste un peu avant 18 h, le fin bout du bout de la chronique de l’inévitable Albert Jacquard qui, de sa voix éraillée à force d’avoir trop crié dans tous les porte-voix de dal, ac, attac, lcr, lo etc…, nous inflige jour après jour depuis de longues années sa philosophie à deux balles et nous forrmate la tronche au nom de la liberté d’expression, de la tolérance chérie et du pluralisme. Et que bredouillait-il  le cher grand homme dans sa sublime conclusion ? Qu’il fallait à tout prix faire disparaître la notion de palmarès de l’éducation nationale. Refrain en boucle qu’il éructe d’ailleurs à intervalles réguliers.
Alors, mon cher Albert, quelques questions : c’est au nom de quoi que tu causes dans le poste quotidiennement ? C’est le résultat de quel choix, quelle cooptation, quel palmarès, quel concours ? T’as pris la place de qui, toi le retraité généreux ? Tu touches combien pour ce sacerdoce ? Tu me réponds, Albert, et promis, ta Lou chérie bise avec amour tes vieilles joues ridées…
Lou, vachement gonflée.

mardi, 13 septembre 2005

Au feu...

 
C’eût été fort surprenant si la Mère Thérésa de la rue de Turbigo ne se fût point épanché long large et travers sur les immeubles en feu. Ainsi, Philippe-Thérésa Val (Charlie-Hebdo du 07/09/2005), plus que jamais apôtre des droits imprescriptibles de l’humanité, de plaider pour le droit au logement qui n’est que « l’aménagement matériel minimum pour que fonctionne l’Etat de droit ». Jusque là, tout va bien. Là où Val pète un câble, c’est lorsqu’il sort aussitôt le grand mouchoir à carreaux de la militance et que, jouant alternativement sur l’émotion et la revendication, il ne fait rien autre que se regarder pleurer et manifester tour à tour, le cul bien posé quand même sur ses 5 bâtons par mois qu’il a  beaucoup de mal à partager avec sa concierge malienne et sa femme de chambre togolaise. Charité bien ordonnée, c’est bien connu dans le monde des signeurs de pétitions, commence par les autres…
Et donc, bien sûr, le voilà écartant tout le réel qui pourrait conduire à comprendre que tout n’est pas aussi facile qu’un édito de Charlie-Hebdo, que le grand Yaka est une divinité sympathique mais inefficace, qu’il y a parfois des raisons aux causes et des causes aux raisons…
 
Bref, un jour peut-être, un jour viendra couleur d’orange où Val comprendra le b. a. ba sociologique : que dans n’importe quel pays et quelle que soit l’origine des immigrés, un trop fort taux de migrants à la culture et aux traditions trop différentes, dans une société en proie au chômage et à la crise économique, incapable de leur fournir travail, logement décent, scolarisation intégratrice…etc… est une source de problèmes immenses et douloureux pour les nationaux comme pour les immigrés… Ce jour-là, Lou sera aux anges et Val sera sauvé. Mais c’est pas demain la veille !
Et pour rester chez les geignards, avez-vous lu dans Le Monde (7/09/05) l’honteuse chronique marmandienne qui swingue sur les pauvres noirs brûlés et expulsés ? Pour un peu, on en viendrait à souhaiter de nouveaux incendies pour que l’artiste Marmande puisse épancher sa douleur immense et sa rage jubilatoire sur des tempos de jazz, avant de s’en aller guilleret au Petit Opportun se jeter un godet… Beuark…
Pour finir, quand, dans le même édito, Val évoque « ce sale peuple blanc », on ne voit ni n’entend guère bouger Licra, Mrap, SOSracisme… and so on. Where are you, messieurs de la morale et des nobles causes ? La paraplégie vous guette-t-elle ?

Lou décapée.

jeudi, 08 septembre 2005

Ecrans pâles et stades sombres.

Bon, c'est pas grave, on a gagné et en plus le foot me fait gerber, mais quand même, une question naïve aux champions de la discrimination positive : quand donc allez-vous imposer des quotas de joueurs blancs sur les stades ?

Lou, interrogative.

mercredi, 07 septembre 2005

Feu sur Jézé...

Les temps sont durs, frères humains, surtout lorsque Lou zig-zague de francecul en télérama et de charlie-hebdo en le monde.
Télérama d’aujourd’hui : mr le directeur enfin revenu de vacances nous gratifie d’un titre en latin plutôt sympathique et que j’aurais bien retenu si « dies irae » ne l’avait devancé :  « ad nauseam ».
Et c’est quoi qui fout la gerbe à mr jézégabel, bobo téléramesque ? C’est la guéguerre entre hollande et fabius, les combats de rue entre sarko et villepin.
Et de conclure tout triste : « c’est notre monde politique qui tourne en rond. A vide, ou plus exactement en vase clos. »
Pensez-vous que jézé va se poser la question une demie-seconde du pourquoi du comment ? Que nenni ! Si les susdits se plantent des poignards dans le dos au détour de chaque couloir, ce doit être simplement parce qu’ils ne sont pas gentils, généreux, mignons comme devraient les être de bons démocrates…
Ho, Jézé, si tu veux être moins con, écoute donc Lou cinq minutes : c’est point les hommes qu’il faut changer, c’est le système, c’est cette putain de démocratie que tu as tout le jour à la bouche et devant laquelle tu t’agenouilles vingt fois par jour et qui pourtant institutionnalise la course au pouvoir, ce qui implique que les politiques ne sont que des politiciens dont le seul horizon n’est pas le bien commun du pays mais, dans le meilleur des cas, le bien du parti (c’est à dire d’une frange de la France contre l’autre), dans le pire l’ambition personnelle.
Tu finis sur la « vacuité », Jézé. La vacuité c’est parler pour rien dire. Critiquer les conséquences d’un régime sans remettre celui-ci en cause, c’est vacuiter plein pot.

Et ce qui me file la gerbe, moi, ad nauseam, c’est de penser que t’es pas assez con pour pas l’avoir compris, mais que t’es assez salopard pour pas le dire !                               Lou vachement déçue…                    

mercredi, 31 août 2005

Val tarabusté...

 

 

 

Ca a l’air intelligent, ces petites bêtes, et puis, au détour d’un article, ça rougit comme une rosière et ça pose une de ces questions neu-neu à faire partir les immortels d’un rire inextinguible.

 

Bon, c’est de Philippe Val qu’elle vous cause, Lou, to day. Dans Charlie-Hebdo de ce jour, après une longue et lourde dissert à base de traîtres et de crétins (en gros, les traîtres c’est les socialo-réformistes, les crétins c’est les socialo-staliniens), le Philippe se sent tout tarabusté et caresse l’espoir qu’un lecteur peut-être (si c’est une lectrice, ça te dérange pas, Philippe ?) éclairera sa lanterne. Pour un homme des Lumières, tout nourri de Voltaire et Diderot, se retrouver soudain dans l’obscurité, c’est vite angoissant. Et moi, vous me connaissez, Mère Lou-Thérésa, je peux pas voir un animal souffrir sans me précipiter aussitôt.

 

La question tarabustante, c’est donc : « Pourquoi et comment, depuis le début de l’histoire (l’histoire du socialisme), les crétins, alias les cocos, ont-ils réussi à entretenir l’idée qu’ils étaient plus à gauche que les traîtres, alias les socio-dém ? »

 

Philippe, j’te va dire, c’est bête comme chou. La gauche, c’est toujours des mecs qui, se prenant pour Dieu et Marx réunis, veulent tenir aucun compte de la réalité et s’envolent vers les messianismes consolateurs, les utopies rédemptrices et les lendemains qui alléluient.

 

Le communisme pur et dur, ce fut toujours ça. Seulement, lorsqu’ils se rendirent compte, les rouges, que la réalité était pas exactement conforme à leurs rêves, au lieu de dire simplement : merde, j’m’a gourré, ils firent en sorte, à l’aide de mines de sel, de miradors, de barbelés, de guépéou et de goulag que la réalité se plie à leurs rêves. Avec la complicité active et béni-oui-oui des démocraties occidentales qui avaient oublié pour une fois les droits de l’homme, ça dura soixante et dix ans puis ça se cassa la gueule, cent millions de morts plus tard.

 

Alors que les réformistes, ils ont toujours un pied dans l’utopie, un pied dans la merde. Et c’est pas vraiment commode ni élégant pour marcher fièrement et se prétendre l’avant-garde du prolétariat, d’autant que du côté du réel, y a toujours des mecs à la baron seillère mille fois plus habiles qu’eux.

 

En deux mots : la gauche c’est l’utopie. Si tu trahis l’utopie pour faire risette au réel, t’es un traître, t’es plus de gauche et en plus tu te fais baiser par les « fils de la terre »…

 

A ta place, Philippe, je changerais de camp…

 

Lou, amie des bêtes….

 

Les discrimineurs de france-cult

Trois questions au connard demorand et à ses acolytes kravetz-duhamel-slama-adler qui nous formatent la tronche chaque matin sur france cul :

-pourquoi ils sont les seuls, ces grands démocrates auto-proclamés, à nous bourrer le crâne au ptit dèj, à choisir leurs copains et coquins pour aller toujours dans le même sens du vent, et jamais, jamais ils n'ont invité, n'invitent et n'inviteront à causer dans le poste quelqu'un d'ailleurs que des chaires du médiatique dominant (quelqu'un de Présent par exemple, ou de Rivarol, Royaliste, Action française, Nouvelle Ecole, Eléments... etc...) ?

-pourquoi ces grands transparents, poseurs de questions indiscrètes partout partout urbi et orbi, fouilleurs de poubelles à l'occasion, pourquoi jamais ils ne nous disent rien sur leurs fiches de paye, sur combien ils pompent dans nos impôts pour nous barbouiller de leur idéologie de merde à longueur de journée, sur comment ils choisissent leurs invités, sur comment eux-mêmes ont été choisis... ?

-pourquoi ces grands apôtres de la discrimination positive discriminent-ils si négativement et sans états d'âme toutes les pensées non-conformes, les vrais discours rebelles à la merdique dissociété contemporaine ?

Vox clamans in deserto... Aucune illusion à se faire, ma pauvre Lou, ils ne répondront pas, ces enfoirés...

jeudi, 25 août 2005

Cour d'Horreur

Bon, voilà, mes agneaux, je sais, y a un peu de retard à l'allumage..., mais c'était l'été...

Charli-Hebdo du 27 juillet, c'est pas vraiment la brûlante actualité. Mais Philippe Val est tellement génial en défenseur de Jan Fabre et consorts dans la Cour d'Horreur du Palais des Papes que votre Lou préférée ne peut pas moins faire que d'aller visiter lachose.

Ainsi il faudra un jour, dit-il à peu près, rendre hommage aux deux connards Arcahambelle et Baudriller d'avoir osé ouvrir les fenêtres car c'est à ce prix que naîtront demain les spectacles qui donneront aux enfants le goût de la liberté et de la beauté...! Fermez le ban.

Philippe Val ne veut surtout pas être traité de ringard, réac, vieux con enfigaré et autres joyeusetés, et le voilà alors en suceur de tout ce qui a l'air nouveau, provocateur, rebelle, décapant...etc...etc... Jan Fabre et Mathilde Monnier, hélas revenue, se pissent mutuellement à la raie, se conchient fraternellement au visage dans une chorégraphie de merde devant 2000 connards qui ont même payé pour voir ça, et mon Philippe adoré jubile devant ces "images de rêves libérées de la censure de la conscience", devant cette "nouvelle langue qui s'élabore au-delà de notre volonté d'être acceptable, correct et moral"... Mais, mon chéri, si tu veux du non-acceptable, de l'incorrect et de l'immoral, y a tonton Adolf qui est là tout prêt à t'en fournir. Ses chorégraphies à lui, en pyjama rayé sur fond de gamelles vides et de crématoires béants étaient pas mal non plus et en plus elles avaient l'avantage insondable d'une nouveauté radicale qui devrait te transporter au septième ciel.

Ah, oui, j'oubliais, tu ajoutes quelques mots dans ton papier de merde :"Qu'on se révolte contre un spectacle qui nous humilie, on peut le comprendre..." OK, Philippe mais qui se risquera à déterminer ce qui est humiliant ou non dans un monde où toutes les solutions, "y compris les plus absurdes" doivent être expérimentées si nous ne voulons pas demeurer ad aeternam des bactéries crevées au fil de l'eau... ?                   Lou, exténuée.

mardi, 12 juillet 2005

Les rats, l'égout...



Après les rats, l’égout. Premier tronçon : les médias.
C’est un grand malheur d’écouter chaque matin franceculture et de se faire saturer en boucle par la même bande de cons omniprésents, d’adler en duhamel, de kravetz en slama, le tout assaisonné aux fourneaux par le cuistot demorand en maîtresse de cérémonie. A midi, au moment de l’ombre la plus courte, t’as droit au voinchet, et le soir à la fraîche c’est l’immuable jean lebrun avec sa suffisance à chier.
Qui nous dira un jour comment sont choisis ces gugusses, cooptés par quels copinages idéologiques, promus par quelles occultes négociations, nominés par quels marchandages… ?
Qui nous dira comment ils choisissent leurs sujets, leurs invités, au nom de quelles salades politiciennes, pour faire plaisir à quoi ou à qui… ?
Qui nous dira leurs salaires, leurs budgets, leurs avantages divers et variés, leurs pots-de-vin… ?
Personne hélas. Car ces zélotes de la démocratie, ces apôtres de la transparence, ces partisans de la glasnost, ces prosélytes de la clarté jouent les vitriers sur tout, absolument tout, sauf sur eux-mêmes et sur l’institution qui les fait vivre grassement et grâce à laquelle ils nous imposent, avec nos ronds, leur idéologie libéralo-socialeuse de merde, leur totalitarisme mou (encore qu’il en faudrait guère au duhamel ou au kravetz pour retrouver le totalitarisme dur de leur jeunesse).
Question subsidiaire : depuis combien de temps ils squattent les ondes ces connards ? Depuis combien de temps ces champions de l’alternance, de la démocratie, du renouvellement, du changement, du mouv… depuis combien de temps ils s’accrochent à leur micro pour mieux nous formater entre les oreilles… ?
Lou, hélas franceculturée…

lundi, 11 juillet 2005

Flamand rose et Cour d'Horreur...



Et voilà, c’est parti pour un tour. 59 ans qu’on resuce Jean Vilar en Avignon. Mama Roig et Nomdedieu de Vabre premières loges, descendus de Paris tout exprès pour observer le Jan Fabre dans ses urino-défécations prétendument rebelles nous asséner son Histoire des Larmes devant tous les bobos esbaudis prêts à crier au miracle métaphysique dès que tintinnabule à leurs oreilles le moindre fabresque pet foireux qui leur permet de s’encanailler la philosophie et de s’imaginer, l’espace d’un instant, bien englués qu’ils sont dans leur culture caviar et leurs bonnes manières définitives, les séditieux qu’ils ne seront jamais et les révoltés du bon thé qu’ils sont ad aeternam.
Pour rester proche de Jan Fabre, le festival me fait souverainement chier, les artistes m’emmerdent et je conchie la culture des ministères dans sa totalité… Lou, désolée…

lundi, 27 juin 2005

Des rats dans un égout... (1)



« La démocratie, disait Clémenceau, c’est des rats dans un égout ».
Votre Lou préférée va donc s’occuper alternativement des rats et de l’égout.
Et notre premier rongeur, chafouin boutonneux à lunettes, sera aujourd’hui françois hollande qui, après sa déculottée mémorable au traité constitutionnel etc… , craignant que son insignifiance ne confine au néant et que le doublent alors, sur sa droite ou sur sa gauche, les jospin-fabius-emmanuelli embusqués, ressort le traditionnel coup d’éclat des pleutres : lutte symbolique contre la bête borgne qui monte qui monte et refus courageusement exemplaire d’aller manger avec le diable à la table de villepin… !
Dans le genre « no pasaran », on avait rarement fait aussi nul.

mardi, 21 juin 2005

Du cochon ? (1)



…l’art, le beau, l’esthétique, le sublime… je défaille… musées, galeries, théâtres, opéras… je suis sur le cul… comment sans cela vivre ? seule vraie raison d’exister… mozart, gauguin, ibsen, rodin… qu’il faut toute force avoir lu vu entendu… que sinon infâme béotien… merde insignifiante… fiente insipide… the must, vous dis-je…
Bon. On se calme… sortie de pâmoison… on laisse le pathos au vieil hugo et le tremblement culturel à nomdedieu de fabre, ministre de la culture qui trouve rien d’autre à inviter chez drucker que mamzelle axel red ou kèkchose d’approchant dans un I had a dream à faire gerber ce bon vieux luther king. Basta. Donc, on réfléchit cinq minutes.
Oui, bon, j’écoute don juan, je me barde. J’observe cézanne, j’exulte. J’ouis phèdre, je nirvanise . Je lis faulkner, j’apothéose… Ok, ça me fait du bien partout et même là où je veux pas dire. Ca me grandit l’esprit, m’ouvre le cœur, me fait fondre là où je suis douce et m’empourpre rouge vermillon jusque dans mes moindres intimes replis. Donc, comme disait feue marie-georges marchais, globalement positif.
Mais quand même, de là à jeter aux orties tous les autres non privilégiés, à les considérer de haut et vouloir à tout prix, les untermenschen, les élever jusqu’à moi, y a un gouffre. Car finalement, si on y réfléchit tranquillement, sur les six milliards d’humains qui prolifèrent sur notre misérable globe, sur les centaines de milliards qui y pullulèrent depuis les premiers vagissements de notre mère lucy, combien n’ont pas lu une ligne de malraux, pas entendu une mesure de boulez, pas tâté le mollet du david de michel l’ange, ne se sont pas esbaudi au théâtre de théodore de bèze, n’ont pas pleuré devant turner ni gerbé devant mathilde monnier ou pina bausch faisant des entrechattes sur la scène de la cour d’honneur ? Combien ? Réponse : 99, 99%. Et tous ces milliards-là ne seraient que des pauvres cons qui n’auraient pas vécu, ne sauraient pas ce que c’est que l’amour, la mort, le diable, le bon dieu, papa maman tonton freud et moi !! Oh les intellos, les artistes, on se calme ! Quand vous arrêterez de voir le monde avec vos petites lunettes corporatistes et de vouloir, imbibés que vous êtes de votre grandeur, que tous ne soient rien autre chose que vos propres clones, alors vous réfléchirez deux minutes qu’il y a pas que rembrandt pour nous faire jouir du pinceau (enfin, façon de parler…) mais qu’un piteux crobard vaguement ressemblant à mon tonton marcel c’est pas mal non plus, vous réfléchirez en outre que le calendrier des postes avec angelus de millet en technicolor a orné la cuisine de vos grands-parents pendant des lustres et qu’ils en sont pas morts. Vous vous direz aussi qu’il y pas que dante aligheri pour nous titiller la plume mais que les quatre vers bancals ou bancaux de tatie gisèle pour la communion du petit, ils étaient comme ça !, que quand pépé gabriel il a fait le pétomane pour la soirée des pompiers de norlhac-le-château, on était tous un peu verlaine et rimbaud, et que mamie josépha, avec son accordéon sur ses gros nibards ça vaut bien trois heures de stockhausen…
Bon. Tant de beauté m’a épuisé, j’m’en va gésir. Lou, allongée, mais qui y reviendra…

samedi, 18 juin 2005

Le dormeur du val...

Le dormeur du val…

Doit-on exégéser philippe val, apôtre du oui, philosophe extrême pour temps de crise ? La réponse est rien moins que certaine mais qu’importe, on fait avec ce qu’on a. Et donc, le voilà déjà, dans Charlie hebdo du 15 juin, louangeur de l’albenassière de retour au pays, qui nous assène cette affirmation jolie, que l’opinion, même lorsqu’elle s’abandonne, la salope, à traiter les journaleux de vendus pas fiables, madame opinion, dans sa grande sagesse, « s’émeut et se mobilise lorsque l’un d’entre eux (les journalistes) disparaît ». Et le philippe d’en faire illico bien sûr un argument béton pour la plus grande vertu et la plus grande gloire du monde journaleux. Deux remarques pour dessiller l’auguste : first, mr val qui n’arrête pas dans ses dissertations hebdomadaires de flétrir l’opinion des pauvres cons qui, n’ayant pas accès au concept, sont irrémédiablement perdus pour la raison et donc pour la vérité et ne peuvent donc qu’opinionner au lieu d’opiniâtrement penser, mr val donc, quand ça l’arrange, quand l’opinion va dans le sens de sa boîte à neurones, mr val devient alors le plus ardent des opiniophiles. Ce qui me fait doucement sourire. Segundo, il semble oublier, ce brave philippe, que ce sont les médias justement qui font l’opinion, et que, même avec un minimum d’esprit critique dans la tronche du bon peuple de France, il n’empêche que le formatage à haute dose finit bien par payer et se frayer son bonhomme de chemin dans les bulbes populaires. Sinon, on en viendrait même à désespérer du mensonge…
Exégésons un poil plus loin, dans l’édito traditionnel de la page 3 où notre philosophe s’en va soudain chantant les louanges du démocrite d’abdère pour nous expliquer que tout est matière et que donc ce qui n’est pas matière n’existe pas ou l’inverse, et que de toute manière, ce qui n’est pas matière n’offre aucun intérêt pour nous. D’autant, ajoute val, qu’il « ne faut pas être très fute-fute pour se passionner pour ce qui n’existe pas ». Et donc, corollaire, ce pour quoi l’on ne se passionne pas n’existe pas.
Bon… euh… cet arbre ne m’intéresse pas du tout : je me fous de son ombre car j’aime le soleil, je me fous de son bois car je me chauffe au fioul, je me fous de ses feuilles car je déteste les infusions, je me fous de sa forme car je préfère les biscotos de mon jules. Bref, cet arbre dont je me contrefous dans les grandes largeurs n’est pas de la matière et donc n’existe pas. Et tant pis pour les agents municipaux qu’arrêtent pas de l’arroser, les cons, alors qu’il n’est qu’un néant et que c’est une pitié de gaspiller ainsi l’eau pourtant si précieuse…
Par contre, dieu m’intéresse au plus haut point : il a créé le ciel et la terre et niko sarko qui s’y promène dessus, il joue à cache-cache avec nous dans l’hostie et se révèle enfin dans l’ostensoir, les grandes orgues chantent sa gloire et s’il voudrait, dieu, il me ferait gagner à la prochaine cagnotte du loto ou, sadique, me refilerait un cancer du bras droit si j’oubliais de me signer devant un oratoire… Donc Dieu existe, il existe tellement qu’il est matière, matière à penser, à prier, à blasphémer et même matière tout court puisque je le vois partout suspendu en plâtre de saint-sulpice à une croix d’où il faudrait songer un de ces jours à le descendre parce que ça commence à faire long et que même quand on est dieu, matière et democritovalesque radical, on peut aussi choper des crampes… Que philippe val de charlie hebdo en vienne à nier l’existence des arbres et à affirmer celle de dieu, voilà qui va faire causer dans la chaumière à cavanna…mais qui ne peut que réjouir les attardées spiritualistes que nous sommes…
Mais nous ne sommes pas au bout. Tout cela n’était que préliminaires et nous allons entrer ahora dans la chaleur torride du concept : l’avventura é l’aventurra, nous voici entre le social et le national comme entre le marteau et l’enclume, et l’ombre de l’oncle adolf flotte déjà sur la marmite. Et si le social peut avoir quelques charmes pour le dirlo de charlie-hebdo affalé dans son confortable et profond fauteuil de cuir, le national, lui, n’est qu’infâme merde passéiste, « sales nations, dit-il, vieilles, égoïstes, paranoïaques, aigries, tristes, barbotant dans le radotage de leur passé révolu ». Fermez le ban. On sent tout de suite la hauteur de vue et la force de la pensée arc-boutée sur une exigence de rationalité qu fait honneur à l’hypothalamus valien. Et donc, le « grand horizon politique de l’avenir », car mr val vaticine par moments, c’est « la disparition de ces nations qui font dépendre leur norme sociale de leur étanchéité au monde ».
Philippe le grand, sauf votre respect, ne manquerait-il pas de logique ? Car cette europe qu’il appelait de ses vœux, qu’est-elle d’autre qu’une « nation » un peu plus grande, c’est à dire un espace qui tend forcément à s’étanchéifier et donc à se fermer au reste du monde ? C’est le monde qu’il faut penser, philippe, et arrêter de nous la jouer minable petit localiste. Même avec un gros cul, l’europe n’est rien d’autre qu’un de ces vieux, égoïstes et paranoïaques empires qui fleurissent sur la destruction des nations pour mieux mourir dans la reconstruction des tribus.
Il est tard. Si l’internationalisme et le mondialisme que val appelle de ses vœux était la solution à tous nos problèmes, ça se saurait. La s.d.n. aurait pas eu besoin de se transformer en o.n.u. et kofi miam-miam aurait pas eu besoin de caser fiston dans le pétrole. Quant aux deux révolutions que nous connaissons le mieux, 89 et 17, et qui toutes deux ont voulu faire partager au monde leur universalité pleine de bonnes intentions et leur refus des frontières nationales du vieux monde promis aux poubelles de l’histoire, elles ont surtout réussi ce tour de force de développer à l’infini, au nom du bien, la plus grande masse possible de mal, de souffrance et de mort. Et c’est pas la mondialisation libérale d’aujourd’hui qui va arranger les choses. Le social (ou le libéral) à l’échelle internationale, on le voit, c’est du grand art !
Ce qu’oublie philippe val dans ses élucubrations c’est que l’homme a un corps (Montaigne : « notre condition est merveilleusement corporelle… »), qu’il n’est pas un pur esprit, qu’il est non pas englué mais tissé des mille fils qui le lient à un lieu, un moment, des paysages, des communautés, des hommes, des mentalités, des cultures, au réel, tout simplement. Et faire de ces liens, systématiquement, des chaînes, (ce qu’ils peuvent être aussi parfois) c’est fausser le débat pour s’y donner le beau rôle. Et ça, c’est au moins aussi sale, vieux, et parano que ces soi-disant « nations » qu’on abhorre et qu’on charge de tous les crimes pour mieux les critiquer et qui sont, pourtant, comme le disait Maurras, des amitiés… Lou, qui va se coucher.

mercredi, 15 juin 2005

Retour d'irak

Ah putain ! ça y est… mathilde est revenue… florence la sainte, la douce, la brave, courageuse, souriante, pleine d’humour… nouvelle pucelle…montjoie saint denis… la voilà rapatriée dans nos foyers… partout présente… invitée notre table… et qu’on arrête même la course du monde… terre enfin immobilisée… c’est galilée qui va faire la gueule, florence est revenue… son guide aussi, oui, l ‘autre arabe, là, l’hussein hanoun qu’on avait rajouté in extremis sur les photos pour point avoir l’air con raciste… alleluia, la voilà saine et sauve après abominable martyre… tedeum à notre-dame et 20 pages de libé… 400000 exemplaires… beau coup de bizness en plus… tout bénef pour le july et sa bedaine de bourge… florence ci, florence là, son humour, son sourire, son château XVI°, sa piscine, son tennis… papa maman la bonne et moi… nous l’avons tant aimée… y sont venus y sont tous là… toutes les grandes âmes universelles… les aboyeurs du concept… les apatrides réunis, les transnationaux furieux, les internationalistes impénitents, les zeuropéens grand cru… tous vautrés dans le plus petit infime local possible… couchés sur la plus proche proximité… non point une nation, une communauté, un village, un club… mais un corps, un corps unique, minuscule, que plus local que ça tu meurs (si j’ose dire), la flo en l’occurrence… en l’occurrence mignonne et souriante… en l’occurrence du bon côté du manche, côté libé, la bonne garantie démo-gaucho caviardesque… 20 pages vous dis-je et chirac enfin adulé, raffarin béni, barnier encensé… gouvernement de merde ? point du tout… nous ont rendu la flo… et les infâmes libéraux capitalistes honnis de devenir soudain les monsieur propre de la politique… oubliés les sandwiches honteux de jadis, les emplois fictifs, les magouilles diverses et variés, les copinages avec seillère… embrassons-nous folleville… Et que crèvent pendant ce temps 45 irakiens par ci, 33 afghans par là, la joggueuse du commandant X dans les allées du parc voisin, que meurent du palud 100000 africains par jour… de la mouche tsé tsé, du sida… de tout ce qu’on veut… on s’en branle complet… florence est revenue… 1500 agents de la dst sur les dents, c’est pour la flo, les mobilisations, déclarations, pétitions, poèmes, inaugurations, enfants des écoles, dessins, films, affiches, photos géantes sur la tronche au delanoé, c’est pour la flo, c’est pour la flo… et accessoirement pour se réjouir la bonne conscience, pour pouvoir dire j’y étais, pour montrer son blaze à tout un chacun, arborer sa grande humanité compatissante et ses jolis poèmes dans télérama… 157 jours qu’on dort plus, qu’on bouffe plus, qu’on baise plus… que même pas on s’intéresse au festival de cannes, qu’on a délaissé les coktails, les pots avec les copines… la vie enfin va pouvoir reprendre… florence est revenue…
Alors premièrement, fallait peut-être pas qu’elle y aille en irak… Oui, mais l’impérieux devoir de vérité du journaliste, seul capable de tout bien dire les choses comme elles sont… cetera… cetera… Mes couilles l’impérieuse vérité ! La flo, ni plus ni moins que les autres, elle est allée là-bas parce que le pays lui plaisait et que c’était moins cher que nouvelles frontières, parce qu’elle aime l’aventure dans les hôtels quatre étoiles et les ambassades, parce qu’elle était payé royal de luxe par le beau serge et que ça allait lui permettre de changer la moquette du loft. Pourquoi toutes ces raisons humaines, simplement humaines, ne nous sont-elles jamais présentées ? Pourquoi vouloir à tout prix nous faire croire à je ne sais quel héroïsme alors qu’il n’y a rien d’autre que du petit ego bien gentil et bien commun ? Et la flo elle-même, avec tout son grand sourire et sa sympathie, pourquoi elle s’est pas offusquée une seconde dans sa conférence de presse de tout le ramdam fait pour sa pomme alors qu’il y a là-bas, justement, en irak où elle villégiaturait à l’ombre, à tous les coins de rue et pas pendant 157 jours mais depuis deux ou trois ans, de la bidoche explosée, femmes enfants vieillards tout confondus ? Hein, flo, pourquoi ?
Quand un pauvre con d’adjudant-chef de l’armée française se fait trouer le cadavre à bamako, kinshasa ou kolwezi, est-ce qu’ils se bougent tous les généreux journalistes, est-ce qu’ils défilent, chroniquent, brandissent, manifestent, est-ce qu’ils portent des fleurs à la famille, chantent des hymnes de solidarité aux quatre coins des ondes ?
Deuxièmement, 157 jours à l’ombre, avec pas plus, paraît-il, de 80 mots par jour et 24 pas, bon, ok c’est pas simple. Mais les qui crèvent chez nous chaque jour de l’insécurité, du crime, de la délinquance, c’est pas 5 mois à l’ombre, mais l’éternité. C’est pas 80 mots par jour, c’est la bouche pleine de terre pour toujours, c’est pas 24 pas c’est le sapin bien fermé ad aeternam et les vers qui attaquent les bas morcifs. Mais ceux-là qui ont pas la chance d’être du sérail et d’avoir la jolie frimousse aubenassière et l’entregent du julot, ceux-là y z-auront qu’un vieux père, un oncle, un fils pour les pleurer pendant trente ans, loin du barnum médiatique. Ceux-là y publieront pas dans six mois leurs mémoires en tête de gondole avec droits d’auteur à la clé, y z-iront pas sur tous les plateaux télé du prime time à 5000 balles la soirée pour faire frissonner le populo.
Car la flo, aussi sympa soit-elle, c’est pas une sainte. Elle a son misérable tas de petits secrets comme tout le monde, comme toi et moi. Mais ça, silence radio. On verra que la face resplendissante de la nouvelle pucelle d’orléans que les irakiens n’ont même pas brûlée… C’est ça l’information démocratique. Tu t’appelles sarko ou le pen (c’est pas bien pareil, je sais…) t’es qu’un horrible monstre sécuritaire. Tu t’appelles flo, t’écris dans libé, tu es degôche, te voilà aussi sec promue panthéonisable avec falcom 13 à villacoublay, tapis rouge et rictus souriant du chirac mécanique redevenu soudain présentable…
Dernière chose : la flo qui ne dit pas tout, qui en garde sous le pied, qui a été briefé par la dst pour dire que la vérité utile… Ce fût-ce qui que ce soit d’autre méchant style julia, bouhhh !! l’horrible mensonge, la salope qui délivre vérité officielle, l’immonde qui accepte la censure… etc… Eh bien là, non . Tous les rebelles iconoclastes, les july-rueurs de brancards, les libertaires anarchistes estampillés, de trouver cent mille excuses aux mensonges de florence… les roumains connais pas… la rançon, j’ignore… didier julia, I don’t know… Et tous les plus purs journaleux de l’unique et imprescriptible vérité justice quoi qu’il en coûte d’accepter en chœur et dans l’extase ce qui ailleurs serait immonde abaissement… Il est tard, tout ce corporatisme rance me file la gerbe. Ciao… Lou, fatiguée. 15/06/05.